Exposé Matériaux 2023 GME4
Exposé Matériaux 2023 GME4
Exposé Matériaux 2023 GME4
INTRODUCTION .......................................................................................... 2
I. Techniques de caractérisation structurale ............................................... 3
I.1. Diffraction des rayons X ............................................................................ 3
I.2. Microscopie électronique à balayage (MEB) ............................................. 4
II. Techniques de caractérisation thermique ................................................... 6
II.1. Calorimétrie différentielle à balayage (DSC) ........................................... 6
II.2. Analyse thermogravimétrique (ATG) ....................................................... 7
III. Techniques de caractérisation des propriétés électriques et magnétiques 8
III.1. Techniques de caractérisation des propriétés électriques ........................ 8
III.2. Techniques de caractérisation des propriétés magnétiques ................... 10
IV. Application d’une caracteristique........................................................... 13
IV.1. Élaboration ............................................................................................ 13
IV.2. Élaboration des échantillons étudiés ..................................................... 15
CONCLUSION............................................................................................. 29
1
INTRODUCTION
La caractérisation physique des matériaux est un domaine de recherche et de pratique
essentiel dans la science des matériaux. Elle vise à comprendre et à évaluer les propriétés
physiques des matériaux, telles que leur structure, leur composition, leur morphologie et leurs
propriétés mécaniques, électriques, thermiques et optiques. Cette discipline permet d'obtenir des
informations détaillées et précises sur les caractéristiques des matériaux, ce qui est crucial pour
diverses applications industrielles et technologiques. La caractérisation physique des matériaux
joue un rôle central dans le développement de nouveaux matériaux, l'amélioration des
performances des matériaux existants et la résolution de problèmes liés aux matériaux dans
divers domaines.
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I. Techniques de caractérisation structurale
La diffraction des rayons X est une technique d'analyse structurale qui utilise l'interaction
des rayons X avec la matière. Les rayons X sont des ondes électromagnétiques de très courte
longueur d'onde, environ 100 fois plus courte que la lumière visible. Ils interagissent avec la
matière de deux manières:
Réflexion: les rayons X sont réfléchis par les surfaces des matériaux.
Diffraction: les rayons X sont déviés par les structures périodiques de la matière.
Dans le cas de la diffraction des rayons X, les rayons X sont diffusés par les atomes d'un
cristal. La loi de Bragg décrit la condition d'interférence constructive entre les rayons X diffusés
par les atomes d'un cristal:
nλ = 2dsinθ
où :
* n est un entier naturel
* λ est la longueur d'onde des rayons X
* d est la distance entre les plans atomiques
* θ est l'angle d'incidence des rayons X.
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Les rayons X diffractés sont observés sous la forme de pics sur un film photographique ou
un détecteur. La position et l'intensité de ces pics sont utilisées pour déterminer la structure du
cristal.
La diffraction des rayons X est une technique très puissante qui est utilisée dans de nombreux
domaines, notamment la chimie, la biologie, la physique et la métallurgie. Elle permet de
déterminer la structure atomique et moléculaire de différents matériaux, tels que les minéraux,
les médicaments, les protéines et les polymères.
La diffraction des rayons X est une technique qui se déroule en quatre étapes:
Les rayons X sont produits par un tube à rayons X. Dans ce tube, des électrons sont accélérés
par un champ électrique et bombardent une cible métallique. Les chocs entre les électrons et les
atomes de la cible produisent des rayons X.
2. Préparation de l'échantillon
L'échantillon à étudier doit être placé dans une position appropriée pour la diffraction des
rayons X. IL peut s'agir d'un monocristal, d'un échantillon de poudre ou d'une solution.
L'échantillon est exposé à un faisceau de rayons X. Les rayons X sont diffusés par les atomes
de l'échantillon et forment un motif de diffraction.
Le motif de diffraction est analysé pour déterminer la structure de l'échantillon. Les positions
et les intensités des pics de diffraction sont utilisées pour calculer la position des atomes dans
l'échantillon.
Le MEB est une technique très puissante qui permet de visualiser des détails de la surface
d'un échantillon qui ne sont pas visibles à l'œil nu ou au microscope optique. Il est utilisé dans
de nombreux domaines, notamment la science des matériaux, la biologie et la médecine.
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Principe de fonctionnement
Le MEB est basé sur l'interaction entre les électrons et la matière. Les électrons sont des
particules subatomiques qui ont une charge négative. Lorsqu'un faisceau d'électrons est dirigé
vers un échantillon, les électrons peuvent interagir avec les atomes de l'échantillon de plusieurs
manières:
Diffusion élastique: Les électrons sont déviés par les atomes de l'échantillon sans perdre
d'énergie.
Diffusion inélastique: Les électrons perdent de l'énergie lors de l'interaction avec les atomes
de l'échantillon.
Émission d'électrons secondaires: Certains électrons de l'échantillon sont éjectés par
l'interaction avec le faisceau d'électrons.
Émission d'électrons Auger: Les électrons de l'échantillon sont éjectés par l'interaction avec
les électrons du faisceau d'électrons.
Les électrons qui interagissent avec l'échantillon sont détectés et convertis en un signal
électrique. Ce signal est ensuite utilisé pour créer une image de la surface de l'échantillon.
Le MEB présente de nombreux avantages, notamment:
Haute résolution: Le MEB permet d'obtenir des images de la surface d'un échantillon avec une
résolution de l'ordre du nanomètre.
Compatibilité avec une large gamme d'échantillons: Le MEB peut être utilisé pour analyser
une large gamme d'échantillons, des matériaux solides aux liquides.
Polyvalence: Le MEB peut être utilisé pour une variété d'applications, de l'analyse de la surface
à l'identification des matériaux.
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I.2.2. Observation de la morphologie et de la microstructure des matériaux
En ce qui concerne la microstructure, elle peut uniquement être évaluée au microscope
(stéréo microscope, microscope optique en réflexion, microscope numérique ou microscope
électronique en transmission à balayage). La microstructure des matériaux s’étudie au
microscope optique à réflexion après polissage de l’échantillon et attaque chimique. Le
polissage produit un état de surface comparable à celui d'un miroir et l'attaque chimique de la
surface polie révèle les différences d'orientation cristallographique et de composition chimique
Un des avantages de la microscopie optique est de permettre d'étudier en direct le
développement des microstructures, ce qui est plus difficile en microscopie électronique bien
que certaines techniques récentes de microscopie électronique à balayage permettent ce genre
de détermination.
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II.1.1. Principe de fonctionnement
Dans une expérience de DSC, deux échantillons sont chauffés ou refroidis à la même
vitesse, l'un étant l'échantillon à analyser et l'autre étant une référence. La différence de chaleur
entre les deux échantillons est mesurée.
La chaleur libérée ou absorbée par un matériau pendant une transition de phase est
proportionnelle à la variation de l'enthalpie du matériau. Par conséquent, la mesure de la
différence de chaleur permet de déterminer la température et l'enthalpie des transitions de phase.
II.1.2. Interprétation des résultats
Les résultats d'une mesure de DSC sont généralement présentés sous la forme d'un
thermogramme, qui est une représentation graphique de la différence de chaleur en fonction de
la température.
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Figure 6 : La spectroscopie d'impédance électrochimique
L'EIS est une technique non destructive qui peut être utilisée pour étudier une large
gamme de matériaux, y compris les métaux, les semi-conducteurs, les polymères et les
composites. Elle est utilisée dans de nombreux domaines, tels que la corrosion, la chimie, la
biologie et la science des matériaux.
Principe de fonctionnement
Les résultats d'une mesure d'EIS sont généralement présentés sous la forme d'un diagramme
d'impédance, qui est une représentation graphique de l'impédance en fonction de la fréquence.
L'analyse du diagramme d'impédance permet d'identifier les différents processus
électrochimiques qui contribuent à l'impédance du matériau.
2. La spectroscopie photoélectrique (XPS) : C'est une technique qui utilise des rayons X pour
exciter les électrons de surface d'un matériau, permettant ainsi d'analyser les niveaux d'énergie
et de déterminer la composition chimique et l'état d'oxydation des éléments présents.
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Figure 7 : La spectroscopie photoélectrique (XPS)
Principe de fonctionnement
Dans une expérience XPS, l'échantillon est bombardé par des rayons X d'une énergie
connue. Les rayons X excitent des électrons de la couche de valence des atomes de l'échantillon,
qui sont alors éjectés. L'énergie cinétique des électrons éjectés est mesurée, ce qui permet de
déterminer l'énergie de liaison de l'électron avant l'excitation.
L'énergie de liaison d'un électron est caractéristique de l'élément et de son état
d'oxydation. Par conséquent, la mesure de l'énergie cinétique des électrons éjectés permet
d'identifier les éléments présents à la surface de l'échantillon et leur état d'oxydation.
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La méthode de la bobine de mesure : Cette méthode utilise une bobine de mesure pour mesurer
le flux magnétique à travers un matériau.
La méthode de la méthode de la résonance magnétique : Cette méthode utilise la résonance
magnétique pour mesurer la susceptibilité magnétique d'un matériau.
La méthode de la résonance magnétique est une méthode non destructive pour mesurer
la susceptibilité magnétique d'un matériau. Elle est basée sur le principe de la résonance
magnétique nucléaire (RMN), qui stipule qu'un atome dans un champ magnétique peut absorber
de l'énergie sous forme d'ondes électromagnétiques. Dans une expérience de mesure de la
susceptibilité magnétique par RMN, un matériau est placé dans un champ magnétique. Une onde
électromagnétique est appliquée au matériau. L'énergie absorbée par le matériau est mesurée.
L'énergie absorbée est proportionnelle à la susceptibilité magnétique du matériau. Par
conséquent, la mesure de l'énergie absorbée permet de déterminer la susceptibilité magnétique
du matériau.
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Figure 8: Mesure de l'aimantation
2. Spectroscopie magnétique : Cette technique utilise des méthodes spectroscopiques pour étudier
les interactions magnétiques au sein d'un matériau. Elle peut fournir des informations sur les
niveaux d'énergie des spins, les transitions de spin et d'autres propriétés magnétiques
quantiques.
La spectroscopie magnétique est une technique qui permet d'étudier les propriétés magnétiques d'un
matériau en fonction de la fréquence ou de l'énergie d'un champ magnétique appliqué. Elle est
basée sur le principe de la résonance magnétique, qui stipule qu'un atome dans un champ
magnétique peut absorber de l'énergie sous forme d'ondes électromagnétiques.
Il existe plusieurs types de spectroscopie magnétique, chacun ayant ses propres avantages et
inconvénients. Les types les plus courants sont:
La résonance ferromagnétique (RFM): Cette technique est utilisée pour étudier les propriétés
magnétiques des matériaux ferromagnétiques, tels que le fer, le nickel et le cobalt.
La résonance paramagnétique (RPM): Cette technique est utilisée pour étudier les propriétés
magnétiques des matériaux paramagnétiques, tels que les métaux de transition et les composés
organiques.
La résonance magnétique électronique (RME): Cette technique est utilisée pour étudier les
propriétés magnétiques des matériaux magnétiques électroniques, tels que les semi-conducteurs
et les isolants.
Principe de fonctionnement
Dans une expérience de spectroscopie magnétique, un matériau est placé dans un champ
magnétique. Une onde électromagnétique est appliquée au matériau. L'énergie absorbée par le
matériau est mesurée.
L'énergie absorbée est proportionnelle à la susceptibilité magnétique du matériau. Par
conséquent, la mesure de l'énergie absorbée permet de déterminer la susceptibilité magnétique
du matériau en fonction de la fréquence ou de l'énergie du champ magnétique appliqué.
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Figure 9 : Spectroscopie magnétique
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Les caractéristiques de la poudre utilisée dans le présent travail sont listées ci-dessous :
Tableau IV.1: Granulométrie et pureté des poudres de départ.
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Il convient de noter que les deux groupes ont été frittés. Alors que seuls les échantillons
du 2ème groupe ont subi un forgeage chaud.
a. la pesée
Pour la pesée des poudres, nous avons utilisé une balance électronique de type KERN avec une
précision 0.001gramme.
b. le mélange
Les composants initiaux ont été homogénéisés dans un mélangeur à bille pendant 30
min en utilisant des billes en acier inoxydable et séchés ensuite dans un four pendant 8 h à
Environ 80 ° C ° pour enlever l'eau adsorbée.
c. le séchage
Pour éliminer l’humidité contenue dans les poudres sous forme de molécules adsorbées
en surface, nous avons effectué un séchage à basse température du fait que certains métaux sont
sensibles à l’oxydation.
d. Agglomération à froid
Grâce à la compression à froid, nous mettons en contact direct toutes les particules
susceptibles de réagir entre elles par diffusion lors des différentes étapes de frittage.
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Figure 12 : La presse d’agglomération à froid.
L’agglomération à froid a été réalisée dans une matrice en carbure de tungstène, sous
une charge de 740 MPa pour le les échantillons du groupe 1 et 163 MPa pour les échantillons le
groupe 2. Après la compression uniaxial, on obtient des comprimés qui ont une bonne résistance
mécanique, ce qui permet de les manipuler sans risque.
IV.2.2. Frittage
Le frittage a été réalisé sous vide dans la presse à chaud du laboratoire de métallurgie des poudres
du département de métallurgie et génie des matériaux UBMA pendant 30 min à 1500 °C. Pour
élaborer nos échantillons, nous avons suivi un régime de frittage représenté par la figure
suivante :
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IV.2.3. Le Forgeage à matrice fermée
Le but du processus est de densifier le composite Fe-TiC par forgeage hydrostatique
réalisé à chaud dans une matrice fermée. L’objective est d’atteindre la fermeture complète de
tous les pores par déformation plastique sous l’action répétée (chocs) d’outils de mise en forme.
Les pastilles frittées ont été chauffées dans un four tubulaire à une température de 1250
C°, avec un maintien de 10 à 15 min, l’opération du forgeage est ensuite réalisée juste après le
maintien. Nous avons forgé les échantillons sur leurs deux faces dans une matrice appropriée à
l'aide d'un marteau pilon sous une charge tombante de 50 Kgs à 30 cm de hauteur.
Le cycle chauffage-maintien-forgeage est répété plusieurs fois.
Les essais ont été réalisés au niveau de laboratoire de département de métallurgie et génie des
matériaux à l’aide du marteau pilon présenté par la figure suivante :
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Après le forgeage l’échantillons frittés-forgés (2éme groupe) ont subi un recuit à 1050 C° sous
vide primaire pour éliminer les contraintes interne créé lors du forgeage, homogénéiser la
structure et donner au matériau, un état structural proche de son état d’origine.
La figure suivante représente le cycle d’élaboration des échantillons et les images réelles après
chaque étape, commençant par poudre pure jusqu’à le produit final
PA= masse de l'échantillon dans l'air - masse de l'échantillon dans l'eau distillé PA =
V déplacé × D eau distillé × g => V déplacé= PA/( D eau distillé × g )
V déplacé=Volume de l’échantillon
Densité = masse de l'échantillon dans l'air / Volume
La densité relative est définie lorsque la densité mesurée est divisée par une densité théorique
estimée. Ce dernier a été estimé en utilisant la règle du mélange parmi les densités de particules
de TiC et les autres éléments d’alliage : dr = (PRéel / PThéorique) * 100
Les densités relatives moyennes et les écarts-types pour tous les matériaux ont été calculés sur
la base de trois échantillons séparés.
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L’indentation instrumentée est un formidable outil de caractérisation mécanique de tous types
de matériaux, massifs ou revêtus, hétérogènes ou poreux. Il permet d’étudier, à différentes
échelles de mesure (de la nano à la macro), un grand nombre de propriétés mécaniques (dureté,
module d’élasticité, ténacité) et de comportements mécaniques (loi de comportement en traction,
étude du comportement en fatigue et en fluage, en mode simple ou combiné). C’est sans doute
pourquoi c’est la technique de caractérisation mécanique la plus employée aujourd’hui.
La caractérisation des propriétés mécanique des matériaux métallique a été généralisée avec
l’utilisation de l’essai d’indentation Vickers qui utilise un indenteur de forme pyramidale à base
carrée, l’avantage de cet essai est qu’il est simple d’utilisation
L’indenteur Vickers utilisé est une pointe en diamant, de forme pyramidale à base carrée.
L’angle d’ouverture de l’indenteur est de θ = 68°.
La technique d’indentation est donc sur le principe un outil complet de caractérisation mécanique
pouvant opérer sur de petits volumes de matière. Ce qui nous permet de mesure le module de
Young de nos échantillons qui est déterminé sur la base de 6 mesure sur chaque échantillon, la
moyenne est donc la valeur prise comme module de Young.
Les machines actuelles permettent de mesurer l’enfoncement h de la pointe en fonction de la
charge F appliquée pendant la charge et la décharge. La déformation irréversible se traduit par
une hystérésis de cette courbe. La courbe de décharge est souvent supposée purement élastique,
ce qui permet de déterminer la pénétration de contact donc l’aire de contact A. Le module
élastique d’indentation Er est lié à la pente à la décharge S et vaut (β étant un facteur relatif à la
géométrie de la pointe)
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Figure 20 : Caractérisations morphologiques et chimiques
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éléments d’addition sur la surface peut être calculée. Des analyses par EDS ont été
systématiquement réalisées sur déférente zone.
Deux microscopies électroniques à balayage ont été utilisé durant notre études :
L’analyse chimique par EDS et la Cartographie X ont été réalisé a l’aide d’un microscope
électronique de marque Quanta 250 du CRAPC à Bousmail Tipaza (Figure II.12).
Le MEB-EDX Quanta 250 à filament de tungstène de la compagnie FEI est un microscope
électronique à balayage très sophistiqué couplée à la microanalyse X, est une technique puissante
et incontournable de caractérisation microstructurale des matériaux en permettant de visualiser
des caractères morphologiques avec un grandissement élevé et une profondeur de champ accrue.
En outre, ce MEB-EDX est de type environnemental, il est doté de trois differents modes de
fonctionnement (mode vide élevé, intermédiaire et mode ESEM), permettant d’analyser la plus
large gamme d’échantillon. Il est conçu pour fournir le maximum d’images et des données de
microanalyse à partir de tous les échantillons sans ou avec préparation. Le Quanta MEB-EDX
est équipé de système analytique du spectre du rayonnement X qui permet la microanalyse des
rayons X (spectroscopie des rayons X à dispersion d’énergie) EDS ou EDX pour energy
dispersive X-ray spectrometry.
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Figure 22 : MEB de marque HITACHI S-520 au MSMP Arts et Métiers ParisTech.
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Figure 23 : Schéma des composants du profilomètre optique VEECOeeco-Wyko q00
(MSMP).
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le taux d’usure est calculé à l’aide du logiciel couplé avec le tribomètre en utilisant en parallèle
un profil mètre optique.
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Figure 24 : Système Tribotester au MSMP Arts et Métiers ParisTech de Lille (Tribomètre
bille sur plan).
Le tribomètre utilisé de marque Tribotester est représenté sur la Figure . Ses caractéristiques sont
cité ci-dessous :
Normes : ISO 7148, ASTM G99-95a, ASTM G 133 - 95
Tribomètre pion disque, force de friction jusqu’à 7 N, vitesse 1 à 300 t/mn, rayon 1 à 25 mm.
Mouvement alternatif : course de 2 à 10 mm, 4 à 3600 mm/mn ; cellules de corrosion.
Conditions de travail des tests d’usure en contact alternatif (bille sur plan).
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Figure 25 : Trace d’usure en 2D obtenu par profilomètre Veeco du laboratoire MSMP Arts
et Métiers ParisTech Lille.
Le taux d'usure dans le système de contact étudié (Fe-TiC/Al2O3), se rapporte à l'usure
combinée des deux corps antagonistes. Il est déterminé à partir de la moyenne des trois
mesures de la valeur transversale Z, et la valeur longitudinale Y sur déférente zone de la
trace d’usure, le logiciel Tribostester associe au tribomètre calcule ensuit le taux d’usure
exprimée par le volume de la matière usée rapporté à la distance de glissement totale
parcourue et à la charge appliquée au contact :
W= Vusé/Fn /X
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CONCLUSION
La caractérisation physique des matériaux est une étape essentielle pour comprendre et étudier
les propriétés des matériaux. Les techniques de caractérisation permettent de mesurer et
d'analyser diverses propriétés physiques telles que la structure cristalline, la composition
chimique, les propriétés mécaniques, thermiques et électriques. Ces informations sont cruciales
pour la conception, le développement et l'optimisation des matériaux dans de nombreux
domaines tels que l'ingénierie, l'électronique, la médecine et bien d'autres. En utilisant des
techniques de caractérisations appropriées, les scientifiques et les ingénieurs peuvent obtenir
des données précises et détaillées sur les matériaux, ce qui favorise la recherche, l'innovation et
les progrès technologiques.