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L’éducation

psychomotrice
Professeur Nathalie Guissard
Faculté des Sciences de la Motricité
ULB
2020-2021
Table des Matières

1. Introduction ………………………………………………………………………………………………… 2
2. Education par le mouvement …………………………………………………………………….. 2
3. Qu’est-ce que la psychomotricité ? …………………………………………………………. 3
4. Développement neuro moteur de l’enfant : …………………………………………….. 4
Réflexes du nouveau né
Séquence du développement moteur menant à la marche

5. Composantes du développement moteur : ……………………………………………….. 6

• La perception ………………………………………………………………………………………… 7
• La connaissance du corps : …………………………………………………………………. 8
le schéma corporel ………………………………………………………………….. 9
l’orientation et organisation corporelle …………………………….. 14
la latéralité ……………………………………………………………………………… 15
• La structuration spatiotemporelle …………………………………………………. 18
la structuration spatiale ………………………………………………………. 19
la structuration temporelle ………………………………………………….. 22
• la motricité globale …………………………………………………………………………….. 26
la dissociation …………………………………………………………………………… 26
la coordination ………………………………………………………………………… 27
l’équilibre …………………………………………………………………………………… 28
le contrôle du tonus musculaire …………………………………………… 29
la capacité d’inhibition …………………………………………………………… 29
6. Deux approches du travail psychomoteur ………………………………………………. 30
7. Approche pédagogique …………………………………………………………………………………. 34
8. Bibliographie……………………………………………………………………………………………………39

p. 1
INTRODUCTION.

L’enfant (E) a besoin de bouger, de jouer et de s’exprimer. L’éducation par le mouvement


participe au développement harmonieux et global du comportement de l’enfant.

Education par le mouvement


Tout acte et comportement humain résulte de l’équilibre et de la manifestation conjointe des
fonctions:

motrices ;
intellectuelles ;
affectives de l’individu
AFFE CTIF

COMPORTEMENT

COGNITIF MOTEUR

Le domaine affectif : ce domaine englobe l’ensemble des sensations et des émotions (joie, peur,
haine, amour, sympathie, tristesse…). Ceux-ci vont déterminer nos comportements, nos
mouvements : c’est le langage du corps qui l’exprimera en grande partie (langage non verbal).

Le domaine cognitif : s’élabore sur l’enrichissement des fonctions mentales et des


connaissances (du latin « cognoscere » = connaître). Il se rapporte aux processus par lesquels un
être vivant acquiert des informations sur son environnement. Ils nous permettent d’apprendre
par nous-mêmes à parler, à jouer, à écrire… Ce processus nécessite des « modèles » : l’enfant
fait des essais pour reproduire.

Le domaine moteur : concerne tout ce qui a trait au mouvement. Le développement du domaine


moteur par les jeux et les activités sportives permet de retrouver des situations qui sollicitent à
la fois les domaines affectif et cognitif.

La relation entre le domaine moteur - cognitif - affectif est le domaine psychomoteur.

p. 2
Les réflexes du nouveau né

De 0-2 mois: la motricité est sous corticale, les muscles sont sensibles et réagissent par
réflexes (stimulation extérieure).

- Marche automatique: tronc en avant, position verticale, les jambes se déplacent lentement et
de manière rythmée (apparaît à la 32 sem. de gestation et disparaît vers ± 6 mois)

- Grasping: stimulation. de la paume des mains → fermeture de la main et le tonus de flexion


est maintenu (disparaît entre 2 et 4 mois)

- Réflexe de Moro : E en décubitus dorsal est soulevé de quelques centimètres par une légère
traction sur les deux mains, on lâche brusquement les mains→ abd. des bras, flex. av. bras et
une ouverture des mains (disparaît à 4 mois)

- Réflexe de succion: ce réflexe est présent très tôt, puisque le foetus déglutit in utéro mais le
nouveau né ne pourra assurer lui-même sa nutrition qu’à partir de 34 semaines

- Réflexe tonique asymétrique du cou (position dite de l’escrimeur): l’E est en déc.dors., la
rotation passive de la tête entraîne une modification du tonus des membres→ ext.du membre du
coté visage et flexion du coté opposé.
Les réflexes disparaissent et l’E acquiert des habilités motrices volontaires de plus en plus fines.

Durant les différentes étapes de son développement moteur, l’E doit acquérir:

la PERCEPTION (activité sensorielle) : la perception alliée à la motricité donnent des


activités appelées habiletés psychomotrices (prendre, manipuler, associer,
discriminer, s’orienter, marcher en cadence…)

la CONNAISSANCE DU CORPS :
o le SCHEMA CORPOREL;
o l’ORIENTATION et l’ORGANISATION CORPORELLE

o la LATERALITE ;
p
la STRUCTURATION SPATIO TEMPORELLE :

o l’organisation de l’espace = structuration spatiale,

o l’organisation du temps et l’évolution du sens rythmique = structuration


temporelle,
la MOTRICITE GLOBALE :

o coordination
o équilibre
o agilité
La perception
L’utilisation des sens est donc essentielle dans la perception que nous avons de notre propre
corps, et en particulier, les cellules nerveuses spécialisées : les récepteurs sensoriels Ces
récepteurs se distinguent par leur sensibilité qui peut être extéroceptives (vision, audition,
toucher, gouter et odorat), proprioceptives (kinesthésiques et vestibulaires) ou intéroceptives
(qui provient des organes internes) et envoient les informations perçues dans les aires
spécifiques corticales. Là, elles sont traitées, analysées et se transforment en perceptions
distinctes. C’est-à-dire que la perception du corps se décompose en 3 phases : la discrimination,
la reconnaissance et l’indentification (Rigal, 2003).

De la sensation à la perception

C’est par nos sens (les sensations) que nous avons accès au réel.

Nous disposons de 5 sens majeurs avec des disproportions de stimulations neuronales.

Répartition des percepteurs/récepteurs sensoriels :


L’ouïe
Le toucher
L’odorat et le goût
La vision
La vision domine donc, et de loin, tous les autres sens : 90% du total.

La sensibilité extéroceptive (qui recueille les informations venant de l’extérieur) :


la vue (rétine) ; l’odorat ; l’ouïe ; le goût le toucher :

La sensibilité intéroceptive (pour les informations provenant de modifications internes de


l’organisme) notamment :
au niveau des viscères (organes en général) : les viscérocepteurs qui donnent des
informations telles que la faim, la douleur, la soif, les palpitations ;

au niveau des muscles, tendons, articulations, capsules, ligaments articulaires,


aponévrose, oreille interne (labyrinthe) : les propriocepteurs.

Les types de perceptions

1. La perception visuelle
la perception de la vision d’ensemble ;

la discrimination visuelle : c’est la conscience des petits détails qui amène à juger,comparer
la perception de la forme : aptitude à reconnaître 2 formes comme étant identiques)

la perception du relief : la perception d’un objet dans l’espace est en relation avec son propre
corps
Perception visuelle:
la taille ⇒ jusqu’à 7 ans
la forme ⇒ 5 à 7 ans
structuration spatiale ⇒ 3 à 8 ans

2. La perception auditive
la discrimination auditive : faire la différence entre les différents bruits, sons, voix,
instruments de musique ;

la durée : longueur d’un son ou brièveté = intervalle ;


la distance du son va de pair avec la notion spatiale près/loin ;
l’intensité du son = le volume.
3. La perception kinesthésique ou proprioceptive
Inconsciente : parvient au cervelet et influence des circuits de régulation motrice non
volontaire. Celle-ci se manifeste lors d’ajustements posturaux inconscients lors de
mouvements volontaires (dès qu’il y a rupture d’équilibre, si minime soit-elle).

Consciente : relayée par le thalamus et le cortex cérébral et qui nous renseigne par
exemple sur la position de nos segments corporels.

Cette sensibilité proprioceptive renseigne sur la position relative des parties du corps, sur les
déplacements segmentaires. C’est une sensibilité générale interne propre à chaque individu.

Grâce à la proprioception et sans contrôle de la vue, on peut :

maintenir une attitude donnée ;


sentir dans quelle position on se trouve ;

réaliser des mouvements finalisés (fermer des boutons, s’habiller dans le noir…)

La sensorimotricité = lien entre l’information sensorielle et la motricité.


◼ Ex.: la main d’un bébé frappe par hasard le trapèze suspendu au-dessus de son lit
(clochettes !) → perception tactile et auditive ; le bébé va répéter pour entendre à
nouveau le bruit
◼ plus il est confronté à des stimuli différents et combinés nouvelles perceptions et
nouveaux acquis
◼ La motricité influence:
- développement intellectuel
- mémoire
= intégration inter-sensorielle

La perception englobe différents aspects :

la discrimination (établir des différences) ;


la reconnaissance (de forme, d’odeur, de son) ;

l’identification.

Ces trois éléments forment la base de tous les apprentissages (calculs, écriture, lecture).
La connaissance du corps

A- Le schéma corporel
Représentation plus ou moins consciente que l'individu a de son propre corps en tant qu'entité
statique et dynamique : position dans l'espace, posture respective des divers segments,
mouvements qu'il exécute, contact avec le monde environnant.

Le schéma corporel, est la connaissance que l’on a de soi, de son corps

une image du corps, une représentation visuelle ;

une image interne, kinesthésique : modèle interne que nous avons de notre
corps statique ou en mouvement dans l’espace.

L’élaboration du SC comporte différentes étapes :

1. le corps subi (0 à 3 mois)

2. le corps vécu (3 mois à 3 ans)


3. le corps perçu (3 ans à 6-7 ans)

4. le corps connu (également de 3 ans à 6-7 ans)

5. le corps exprimé (à partir de 3 ans et se prolonge toute la vie)


6. le corps maîtrisé (à partir de 3 ans…)
1. le corps subi (0-3 mois)

L’enfant naît avec un corps, un potentiel moteur et neuro-moteur mais sa maturation neurologique
est incomplète, sa relation au monde se fait par le biais de son corps, c’est son seul moyen de
communication. Il n’a aucune maîtrise de son corps, Il perçoit donc le monde au travers de ses 5
sens plus il sera sollicité, plus il apprendra.

2. le corps vécu (3 mois – 3 ans)

La motricité volontaire se développe, l’enfant à envie de bouger, de jouer, de s’exprime. Le jeu


est sa forme essentielle d’activité. Il devient sociable, sourit et, dès 6 mois, reconnaît ses
familiers. Développement intellectuel lié aux tentatives motrices Il va tout mettre en œuvre
pour arriver à ses fin, en mobilisant toute son énergie en fonction du but à atteindre.

3. le corps perçu (3 ans – 6-7 ans)


◼ dès 3 ans: c’est la période du corps en action
◼ si l’enfant est stimulé son développement moteur est spectaculaire : c’est l’âge de grâce
◼ court, joue à la balle, grimpe partout, roule en tricycle
◼ c’est le meilleur moment pour l’éducation psychomotrice

. C’est le meilleur moment pour l’éducation psychomotrice car c’est durant cette période que se
poursuit un travail d’intériorisation,

C’est durant cette étape que s’installent :

la latéralité (l’enfant fait la différence entre travailler avec sa main gauche ou droite )
le jeu symbolique, c’est-à-dire la traduction des émotions par la gestuelle et les
mimiques ;

la motricité fine qui de plus en plus adapté (l’enfant commence le graphisme, tenir un
crayon etc)
4. le corps connu (3 ans– 6-7 ans)

l’enfant vas percevoir les différents membre de son corps

◼ Connaissance du corps et du termes adéquates


Orientation corporelle se fait:
1. au niveau visuel
◼ voir quelle position il doit reproduire (dans la direction et l’amplitude d’un
mouvement) ;
◼ se corriger face au miroir ou par rapport à une image ou une photo ;

2. au niveau proprioceptif
information sur le mouvement et la position des parties du corps fournie par des récepteurs
sensoriels localisés dans les muscles, les tendons, les articulations… et dans l’oreille interne > on
vas demander aux enfant de prendre des différents positions et ressentir ses différents
positions

4. le corps exprimé

c’est le stade du jeu symbolique prend naissance dés 3 ans et qui se prolonge toute la vie.

C’est l’expression des émotions, des sentiments, des idées par l’intermédiaire du corps.
Exemples : se déguiser, mimer, imiter, exprimer, communiquer de façon non verbale.

C’est aussi ce par quoi il reconnait les émotions, les sentiments d’autrui .
Schéma Corporel :

Remarque : un schéma corporel flou et mal structuré peut entraîner :


des difficultés de perception et d’écriture ;
des difficultés motrices (maladresse, incoordination, lenteur) ;
des difficultés sur le plan relationnel, caractériel.

Il ne faut pas perdre de vue que, tant que les structures neurologiques ne sont pas entièrement
développées, des difficultés de coordination motrice normale subsistent = DYSPRAXIE.

C- La latéralité

Une bonne intégration du SC conduit à la prise de conscience de:


l ’axe corporel
la différentiation des 2 côtés

Il vas progressivement integrer la la différentiation des 2 côtés mais pour que ca fonctionne bien il faut d’abord
bien travailler l’axe corporel
Donc c’est important qu’il puisse bien connaitre et sentir son axe corporel et puis pouvoir différencier les deux
cotés

Troubles de la latéralité
1- immaturité cérébrale: un retard de maturation dans la spécialisation hémisphérique occasionne des
troubles d ’apprentissage
Ceux qui ont vue en d’abord un : L ou D
L = ont travailler Hémisphère droit:
- traite l ’information plus globale
- siège perception visuo-spatiale
- reconnaissance des formes
- siège de l ’imagination
- siège du rythme

D = on travailler Hémisphère gauche:


- langage
- pensée logique, analyse détaillée

Si une personne est atteint de l’hémisphère gauche il vas juste dessiner les formes globales sans les détails car
il ne perçoit pas
Si une personne est atteint de l’hémisphère droite il vas dessiner avec les détails sans les formes globales
Donc > aucune action n ’est possible sans qu ’il n ’y ait une interaction entre les 2 hémisphères

• Les 2 hémisphères se développent à des rythmes différents :


- si c’’est le gauche se développe plus rapidement → aire du langage sera plus active , il pourra parler
tres rapidement
- le droit plus vite  structuration spatiale
Chaque enfant vas évoluer a son rythme et l ’achèvement de la latéralisation se situe entre 12 et 14 ans
latéralité non affirmée: E écrit tantôt à dr. tantôt à g.→ peut avoir un léger retard dans les apprentissages
grapho-moteurs par manque d ’exercices

Latéralité croisée: certains coach sont intéressé a connaître la latéralité on peut avoir latéralité au niveau ŒIL-
MAIN-PIED pas du même coté , ca peut avoir des effets bénéfiques en fonction du sport
La structuration spatiale
l’Espace naît:

de nos sens : des indices liés à la vision (90% de nos perceptions), à l’audition, au
toucher, à la proprioception (donc à toutes les données internes) ou à
l’olfaction.
Ex. : vision + toucher = forme des objets par exploration active
vision + ouïe = distance par rapport à nous, configuration des lieux…

de nos expériences motrices = actions par essais/erreurs.


de nos apprentissages = modalité d’acquisition des connaissances, compétences,
aptitudes…

La structuration spatiale c’est :


= capacité de situer son corps dans un environnement, les objets entre eux d’orienter ces objets
= capacité de s ’orienter, de se déplacer dans son environnement dans lequel il peut avoir des
obtascles
= capacité de s ’organiser en fonction de l ’espace dont on dispose

Perception de l’espace - travail d ’occupation de l ’espace: on demande de courir partout, jouer


dans un cerceau, dans une corde
Respect des limites spatiales: délimiter des zones
La connaissance des termes - apprendre les différentes notions spatiales: ht/bas; dessus /
dessous…jeu chat perché, jeu du mouchoir
La mémoire spatiale
On lui demande de reproduire cette situation, il doit l’avoir mémorisée

L’orientation spatiale:
L’enfant doit apprendre à s’orienter et à orienter les choses dans l’espace. Il le fera selon une
direction.
Exemples :
statique : debout, dos à la fenêtre ;
dynamique : courrez vers le mur ou rampez sous la chaise.

L’organisation spatiale:
C’est l’étape où se combinent les situations, l’orientation de choses ou de personnes pour une
action déterminée, donc réfléchie.
Exemples :
- inventer un trajet avec comme consigne de ne pas poser le pied par terre ;
- faire un circuit et le parcourir deux fois sans passer par le même chemin ;
-faire un trajet le plus direct ou le plus long ;
Dans l’organisation spatiale l’enfant doit réfléchir pour une action déterminée

Rq: jusqu’à 7-8 ans, l’orientation se fait toujours à partir de soi : quand il se déplace, l’enfant ne
se représente pas l’ensemble du trajet , il se représente par rapport à lui
La structuration temporelle(plus important)

= La structuration temporelle est la capacité de se situer, d’ajuster son action en fonction deux
composantes du temps : l’ordre et la durée réunies dans la notion de rythme

C’est des notions plus abstraites plus compliquer a acquérir pour l’enfant

❑ L’ordre

La succession des événements (la chronologie) :


La succession des mois, des jours amène les notions :
- de l’irréversibilité du temps (le temps passe)
- de vieillissement
2- La périodicité des cycles
Rythme des saisons, des semaines, du jour/de la nuit, de la veille/du sommeil: lié à l’horloge
biologique.
o La mémoire ordonnée du temps
C’est-à-dire la classification des événements dans le temps (ce qui est capital).

❑ La durée

Permet la mesure de l’intervalle :c’est durée limitée entre 2 activités avec une idée d’arrêt ou de
repos
Trois facteurs affectent la perception de la durée :
• L’âge, L’état du sujet, Type de tâche

❑ Le rythme : vas intégrer


des notions d’ordre (succession, périodicité, mémoire ordonnée)
des notions de durée (mesure de l’intervalle – durée vide, pleine → temps longs, courts)
la vitesse d’exécution, la cadence, le tempo,
La motricité globale
C’est un étape importante où l’enfant vas évoluer et se développer

La motricité globale dépend de la conscience du corps (du schema corporel) et savoir se


structurer dans l’espace et comporte 3 types d’activités :
les mouvements sans déplacement : changement de position, de posture : on ne se
déplace pas dans l’espace. Ex. : s’asseoir/ se lever, lancer/attraper, pousser/tirer ;

les mouvements avec déplacement : on se déplace dans l’espace. Ex. : marcher, sauter,
grimper, courir
les positions stables.

Lorsque on travail la motricité globale on fait appel :

à la dissociation ;

à la coordination ;
à l’équilibre du corps ;

au contrôle du tonus musculaire ;

à la capacité d’inhibition.

1. la dissociation

dissociation simple ou l’isolation : on met en action une partie du corps (sans


participation de l’ensemble = les bras vont bouger différemment et les jambes bouge pas)

la dissociation (double) : C’est la capacité de bouger tous les segments corporels en même
temps et indépendamment les uns des autres. Ex. : pendant qu’un membre fait quelque chose, un
autre fait autre chose.

Rq : La dissociation est l’un des aspects de la coordination. Quand elle est incomplète, il y a
apparition de mouvements involontaires = les syncinésies.

la syncinésie tonique quand il y a raidissement d’un ou plusieurs groupes musculaires


qui sont normalement pas nécessaire
Exemple : Lorsque E se concentre pour faire un mouvement fine ou découper avec un
ciseaux quelque choses précise et il doit être très attentif , certains vont réaliser
le découpage en tirant la langue

la syncinésie cinétique c’est mouvement imitatif d’un membre pendant un


mouvement volontaire.
Ex : lorsque on doit réaliser un mouvement avec une main d’avoir le mouvement
identique avec l’autre main
Ces syncinésies restent normales chez le petit enfant mais diminuent progressivement avec l’âge
(elles devraient avoir disparu à 12 ans).
Si les exercices sont reproduit fréquemment la maitrise vont faire aider a disparaitre les
syncinésies
2. la coordination

C’est l’harmonisation d’activités diverses, dans un souci d’efficacité ; c’est donc la combinaison de
contractions musculaires en vue de la réalisation harmonieuse d’un mouvement.
Si un mouvement est bien harmonié le mouvement est facile, il est fluide mais ca nécessite des
nombreuses répétitions

la coordination dynamique générale = tout le corps est en action


la coordination par association ou dissociation

la coordination oculomotrice.

La coordination est assurée par un bon fonctionnement du tonus, de la proprioception, de la


motricité et du cervelet

la coordination dynamique générale (CDG)

C’est d’exécuter une action avec son corps qui demande un ajustement dynamique continuel du
corps face à différentes situations.

Tout le corps vas être en mouvement


◼ ramper, rouler ;
◼ marches : normale, en passant au-dessus d’objets, à 4 pattes, à genoux ;
◼ courses : libre, en relais, en compétition, avec obstacles ;
◼ sauts : à cloche-pied, plus haut, plus loin, plus bas, suivant un circuit ….

la coordination par association ou dissociation de mouvements

association pure : différents groupes musculaires travaillent simultanément de façon


parallèle. Ex. : balancement des bras avant/arrière ;
dissociation pure : on contracte un groupe musculaire pendant que le reste du corps ne
bouge pas. Ex. : élévation d’un bras en avant (isolation) ;

association et dissociation combinées = travail simultané mais différent de plusieurs


groupes musculaires. Ex. : saut à la corde.

La coordination oculomotrice
La coordination oculo-manuelle = L’enfant vas devoir regarder ou il vas lancer la ballon
La coordination oculo-podale =comment il vas dribbler, rouler
L’equilibre
◼ Capacité à faire des ajustements appropriés pour maintenir une position sans
chanceler ni tomber.
◼ 2 type d’équilibre :
1. Statique = pendant le maintien d’une position
2. Dynamique : pendant un déplacement

La capacité d’inhibition(element important)

◼ L’inhibition est la faculté d’empêcher, stopper ou freiner un mouvement ou d’en


modifier la nature, et ceci de façon consciente.
E est lancé une une activité motrice des fois compliqué et doit être capable d’inhiber
volontairement dans l’instant. Donc retenir ses impulsons, stopper une activité

◼ La capacité de retenir ses impulsions motrices (stopper une activité) arrive à


maturité vers 5 ans.

Exemple le jeux 1,2,3 Soleil, est un typiquement un travail de capacité d’inhibition

La capacité d’inhibition
• le freinage des mouvements
• la transformation des mouvements (suivre des rythmes musicaux )
• l’arrêt (1, 2, 3 soleil) et l’immobilité (statues)
• les mouvements lents (important que E soit capable de faire des mouvements
lents c’est la maitrise corporel )
• le travail de relaxation
Approche pédagogique

Une pédagogie adaptée va permettre à l’enfant d’assimiler le contenu proposé et d’atteindre les
objectifs de la séance.
Quelques grands principes doivent être respectés :

• l’E aime jouer les apprentissages se feront par l’intermédiaire du jeu


on vas canaliser son énergie en proposant des jeux et exercices avec des objectif bien
définis par nous même, avec un objectif déterminé et des compétences a developper
• adapter le niveau des exercices en fonction de l’âge et du niveau de développement
moteur
• mettre en situation positive : pas trop complexe au début mais pas trop facile
il doit susciter l’intérêt pour que l’apprentissage soit favorable

• travail en circuit ou individualiser en fonction des compétences de chacun : âge


chronologique ¹ âge moteur. Aménagement du milieu permettant la réalisation d’exercices
de complexité différente.

• proposer des activités de découverte guidée : l’exploration, l’analyse, la répétition ( ex.


roulade avant : un E de 4 ans va faire sa roulade mais ne gardera pas les Js fléchies et se
retrouve assis les Js tendues. Si on lui demande de réaliser une roulade dans un atelier à
surface de réception réduite » demander d’effectue la roulade sans toucher l’obstaclee
donce il recherche une solution adéquate à ce problème posé. Ensuite il répètera le geste
pour améliorer sa qualité d’exécution)
Verbaliser (très important, car l’enfant doit se sentir sécuriser)
Associer en fonction de l’âge la symbolisation , ca motive tres fort

❑ faire appel à l ’imaginaire


❑ alterner les périodes de directivité et non directivité(soit on montre ce que E doit
faire soit on laisse faire que il a envie)
❑ permettre la communication, la coopération entre les E
❑ utiliser un support graphique: lors d’un circuit = plutôt d’expliquer avec les mots
montrer une image qui explique le mouvement)
❑ montrer un comportement enthousiaste
❑ Utiliser un travail en circuit
En partant du plan relationnel- Psychomotricité relationnelle

On vas s’intéresser à l’enfant a ce qu’il est , psychomotricité relationnelle vas utiliser les plaisir
sensorielle moteur ou les jeux de symbolisation pour mettre en place une réassurance et que
l’enfant se sent mieux par rapport à l’extérieur et vas s’ouvrir au monde

Dans les rééducations réussies, ce qui avait été déterminant, c’était la qualité de la relation et
de la communication affective qui s’était développée entre le rééducateur/trice et l’enfant.

La réduction lors d’une séance se faite dans une :


◼ espace d’expressivité psychomotrice ou y’aura une zone de :
◼ zone de plaisir sensori-moteur
◼ zone de jeux d’agression= s’opposer l’un l’autre
◼ zone de destruction/construction ( jeux de réassurance).
◼ espace d’expressivité orale : endroit fixe, histoire crée par les E et l’éducateur, E parle
de la séance…
espace d’expressivité plastique : jeux de construction avec blocs, pâte à modelée… c’est quelque
chose de plus coordination oculomotrice

Le rituel il y’a

l’accueil : les E s’installent l’animateur vas expliquer ce qui vas se passer dans la séance ,
d’abord la construction et destruction d’un bloc de mousse, ensuite les enfant se diriger là
ou ils ont envie , soit expressivité motrice ou de la coordination oculomotrice fine ou de
l’expression orale, l’important que il doivent respecter certains règles pour ne pas se faire
mal , respecter les autres, l’animateur doit mettre un cadre et des règles.

montagne de mousse l’activité commence par la destruction de cet montagne de mousse

les enfant vont là ou ils ont envie vers :

❑des zones plaisir sensori-moteur


❑des zones pour raconter des histoire
❑des zones représentation graphique
❑a la fin de la séance E raconte la séance : les E peuvent raconter et
verbaliser leurs ressentis
❑ ça peut se faire avec une « au revoir » : chanson, ronde

L’éducateur :
◼ observe les relations de l’enfant aux objets, aux autres ;
◼ il ne doit ni induire, ni provoquer, ni pousser à l’acte ;
◼ il doit être vu et entendu (référant sécurité) ;
◼ il est à l’écoute ;
◼ il observe les situations à caractère régressif ;
◼ il s’introduit dans la dynamique agressive et la transforme en une production
socialisée ;
◼ transforme le combat en jeu de lutte et développe la gestuelle symbolique ;
En partant du plan moteur - Psychomotricité instrumentale

Chaque acte témoigne de la manifestation conjointe de fonctions intellectuelles, affectives et


motrices.
Au niveau moteur, l’enfant prend la mesure :

• de son corps ;
• de ses pouvoirs ;
• de sa capacité de mouvement.

→ IL EXPERIMENTE

Au niveau affectif, il apprend à :


• se connaître ;
• exprimer, partager ses sentiments et ses convictions avec les autres ;

• s’intégrer au groupe.

Au niveau cognitif, il apprend à :

• se servir de son intelligence ;


• s’initier à structurer sa pensée ;

• mener des recherches ;

• s’adapter à la société et y trouver sa place (abstrait).

Les 3 champs (moteur, affectif, cognitif) devant s’équilibrer, on parle de psychomotricité


analytique ou instrumentale (DE MEUR, STAES).

Pour ces auteurs, la manière dont le sujet s’exprime avec son corps traduit son bien-être ou son
malaise dans ses relations avec les choses ou les personnes.

Cette éducation psychomotrice s’adresse à tous les enfants depuis le plus jeune âge et aide au
développement général sur les plans moteur, affectif et relationnel ; elle facilite aussi les
apprentissages scolaires. Elle devrait faire partie de la vie de tous les jours - à la crèche, à la
maison, à l’école - pour lui permettre d’arriver à l’autonomie.

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