LBGourmet Enregistrement 1501a Cle7f7ccc
LBGourmet Enregistrement 1501a Cle7f7ccc
LBGourmet Enregistrement 1501a Cle7f7ccc
LB DU GOURMET
Découpe et de préparation
de palmipèdes gras
Souprosse (40250)
Février 2015
SOMMAIRE
OBJET DU DOCUMENT
1 - OBJET DU DOCUMENT 4
2 - PRESENTATION DE « LB DU GOURMET » 4
3 - REDACTEURS DU DOSSIER 5
12 - ANNEXES 74
12.1 ANNEXE I – Autorisation de déversement et convention de rejet 74
12.2 ANNEXE II – Fiches de données sécurité 76
12.3 ANNEXE III– Analyses des effluents 78
12.4 ANNEXE IV - Règlement du PLU de Souprosse 80
12.5 ANNEXE V – Etude de bruit 82
12.6 ANNEXE VI – Plans 84
EVOLUTIONS DU DOCUMENT
1 - OBJET DU DOCUMENT
Le présent dossier de demande d’enregistrement au titre de la législation des Installations
Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) est porté par la société LB du Gourmet, S.A.
représentée par son Directeur Général, M. Jean-Louis DUPERIER.
Situation administrative de l’établissement
L’établissement LB du Gourmet de Souprosse est un établissement soumis à la législation des
ICPE. Il a été classé sous la rubrique n°367-2° de la Nomenclature des ICPE en 1989, puis est passé
sous la rubrique n°2221 lors du changement de nomenclature intervenu en 1993, avec une quantité
de produits traités inférieure au seuil d’autorisation fixé alors à 2 tonnes par jour.
Compte tenu de son volume d’activité (environ 6 tonnes par jour de produits entrants) et des
dernières modifications de la nomenclature des ICPE, l’établissement LB du Gourmet est désormais
soumis à « Enregistrement » au titre de la rubrique n°2221-B1°.
Par courriers en date du 15 novembre 2012 et du 30 janvier 2015, la Préfecture des Landes et la
1
DDCSPP ont demandé le dépôt d’une demande d’enregistrement ICPE afin de régulariser la situation
administrative de l’établissement.
Le présent document constitue cette demande d’enregistrement ICPE, prévue aux articles
R.512-46-1 et suivants du Code de l’Environnement.
2 - PRESENTATION DE « LB DU GOURMET »
La SA LB (LABEL) DU GOURMET est implantée sur le site de SOUPROSSE depuis 1998. Les
bâtiments liés à l’ancienne activité (centre de regroupement de produits laitiers) ont été détruits pour
construire les locaux actuels occupés par la société LB du Gourmet. Ces locaux sont partagés entre
cette société et la société DUPERIER et FILS qui transforme les produits issus, en partie, de la
société LB du Gourmet.
LB du Gourmet est une entreprise familiale, cofondée par Jean-Louis Dupérier et ses parents. Elle
a été créée en 1988 afin d’agrandir l’entreprise DUPERIER qui effectuait déjà la découpe et la
conserverie du canard. La société est une filiale de DUPERIER SA.
L’activité principale de l’entreprise est la découpe du canard et la préparation d’une trentaine de
produits différents.
La société LB du Gourmet a fait le choix de la qualité et de conserver au canard landais son statut
de produit de fête et de luxe. Afin de relever ce défi, LB du Gourmet bénéficie d’une infrastructure
moderne inspirée des normes de qualité ISO 9002 ainsi que d’une main d’œuvre qualifiée. La société
emploie actuellement 17 personnes.
En 1997, la société prend un virage avec le canard fermier des Landes Label Rouge, qui
représente aujourd’hui 80 % de son activité. Cette association avec le Label Rouge Canard fermier
Landais est la garantie d’une qualité de produit irréprochable.
Aujourd’hui, la société LB du Gourmet a su développer un produit de qualité et vend ses produits
aux plus grands restaurateurs en Aquitaine, mais également dans de nombreuses régions françaises
et à l’étranger (Angleterre, Irlande).
1
DDCSPP : Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations
3 - REDACTEURS DU DOSSIER
LABEL DU GOURMET
M. Jean Louis DUPERIER – Directeur
M. Ian DUPERIER
Mme Sandrine LABAT
Route de Mugron - 40250 SOUPROSSE
05 58 44 22 09
E-mail : [email protected]
Internet : www.label-gourmet.fr
Ce cabinet est membre du groupement professionnel OPHITE, association ayant pour objet le
rapprochement de 12 spécialistes indépendants dans le domaine de l'environnement et la mise en
commun de leurs compétences.
Monsieur le Préfet,
Nous tenant à la disposition de vos services pour tout complément d’information concernant notre
établissement,
Veuillez recevoir, Monsieur le Préfet, l’expression de notre haute considération.
La carte IGN au 1/25000 jointe en ANNEXE VI présente les communes aux abords du site.
Souprosse est la seule commune, située dans un rayon de 1 km des limites de l’établissement,
concernée par la consultation imposée par l’article R.512-46-11 du Code de l’Environnement.
« Pédelabarthe »
V 432 (M.DUPERIER) 4 678 m²
« Trouilh »
Tableau 1 : parcelles cadastrales occupées par l’établissement LB du Gourmet
Le plan réglementaire des abords du site, avec son rayon de 100 mètres, établi sur fond cadastral,
est joint en ANNEXE VI en fin de ce document.
L’usine LB du Gourmet est intégrée dans un bâtiment unique mitoyen de celui occupé par les
activités des établissements DUPERIER & fils, à l’Est.
L’établissement LB du Gourmet est desservi directement depuis la RD924, par un accès commun
avec l’établissement mitoyen Ets DUPERIER et Fils.
Un accès côté Ouest est réservé aux services de secours.
Aucune modification n’est prévue au sein de l’établissement existant.
Le plan schématique en page suivante précise l’affectation des locaux. Le plan d‘ensemble de
l’établissement est joint en ANNEXE VI en fin de ce document.
La capacité maximale correspond à 1500 canards gras reçus quotidiennement (4 kg/canard
éviscéré).
Les activités de transformation se déroulent durant 4 jours par semaine, 51 semaines par an.
Le tableau suivant présente la répartition des produits finis selon le mode de préparation et de
conditionnement :
Tableau 3 : produits finis et conditionnements
Caractéristiques
Modalités de Quantité stockée au
Produits Lieu de stockage des locaux de
stockage maximum
stockage
Produits finis
Chambre froide Froid positif : entre
(conditionnés, 31 m² 500 kg
(voir plan) 0°C et +4°C
emballé)
Paramètre 2014
Les effluents industriels font l’objet de prélèvement et d’analyses périodiques. Le dernier rapport
d’analyse sur 24 heures (février 2015) est joint en ANNEXE III en fin du dossier. Le tableau suivant
en est la synthèse. Les résultats sont comparés aux valeurs limites réglementaires et à celles de la
convention :
Tableau 8 : effluents - Résultats analyse de février 2015
3
Débit 24h : 2,5 m
Mesures VL (AM VL Conformité
fev2015 23/03/12) Conformité
Paramètres Flux (kg/j) convention convention/
AM
Concentration (mg/l) rejet (mg/l) autorisation
2
Arrêté ministériel du 23 mars 2012 (article 37)
MEST 35
DCO 125
Hydrocarbures totaux 10
Aucune analyse des eaux pluviales rejetées par l’établissement LB du Gourmet n’a été réalisée
jusqu’alors.
6.9 Déchets
Les déchets font l’objet d’une gestion assurant leur tri et leur séparation en vue d’une valorisation.
Le tableau suivant est le récapitulatif des déchets produits par l’établissement LB du Gourmet en
2014, avec les filières de valorisation :
Tableau 10 : déchets et filières (2014)
Mode Fréquence
Nature déchet Origine Quantité annuelle Filière
stockage enlèvement
2 SIETOM Chalosse
Cartons 600 kg Sur quai
fois/semaine (Caupenne)
Déchets non Emballages
dangereux (bois/plastique) 2 SIETOM Chalosse
2400 litres Sur quai
Autres déchets banals fois/semaine (Caupenne)
Déchets de bureau
LABAT
Pompage et
3 Assainissement-
Boues Bac à graisse 6m expédition 1 fois / 2 ans
Vidange
directe
(Aire/Adour)
Les déchets organiques (sous-produits animaux fermentescibles) sont stockés en chambre froide,
conformément à l’article 53.2 de l’arrêté du 23 mars 2012.
3
Arrêté ministériel du 23 mars 2012 (article 39)
Nombre de personnes
Fonction
employées
Production 12
Encadrement 2
Administratif 3
Total personnel : 17
L’établissement fonctionne toute l’année, hors fermeture pour congés, 5 jours sur 7, soit un total
de 230 jours de travail. La production est généralement réalisée sur 4 jours par semaine.
Pour les postes de production, les horaires de travail sont de 7 h à 18 h.
LBDG
LB du Gourmet
4 Le PDM constitue le recueil des actions dont la mise en œuvre est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par
le SDAGE, en application de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE).
Assurer une eau de qualité pour les activités et usages respectueux des milieux aquatiques,
Maîtriser la gestion quantitative de l’eau dans la perspective du changement climatique,
Privilégier une approche territoriale et placer l’eau au cœur de l’aménagement du territoire.
Etablissement LB du Gourmet
Tableau 14 : Liste des masses d’eau souterraine recensées au droit de l’établissement (Source : SIEAG)
Les activités existantes ne prélèvent pas d’eau dans les nappes profondes.
Pollutions ponctuelles
Limiter ou supprimer les émissions des substances toxiques : Pas d’emploi ou de stockage de
Ponc_2_01 prioritaires (dangereuses ou pas) et pertinentes au titre de la DCE substances toxiques pour les eaux
pour les industriels hors les désinfectants pour les locaux
Réhabiliter les sites industriels « polluants » (sites pollués en
Ponc_2_02 activité ou orphelins, y compris les exploitations minières, ayant un Non concerné ici
impact avéré sur le milieu)
Mettre en œuvre les bonnes pratiques de gestion des ouvrages et Cette ICPE dirige ses effluents vers la
sous-produits d'épuration des industriels (notamment STEP communale, prétraite ses eaux
Ponc_2_03
agroalimentaire) : stations de traitement, cuves de stockage, filières pluviales et dispose de filières pour
d'élimination, technologies propres les déchets
Prélèvements, gestion quantitative
Favoriser les économies d’eau : sensibilisation, économies, Pas de prélèvement dans le milieu
réutilisation d'eau pluviale ou d'eau de STEP, mise en œuvre des naturel.
Prel_2_02
mesures agroenvironnementales (amélioration des techniques Gestion des consommations liées aux
d'irrigation, évolution des assolements…) procédés (eau du réseau)
Tableau 15 : Analyse de la compatibilité du projet avec les mesures du SDAGE Adour-Garonne
Etablissement
LB du Gourmet
Figure 13 : Localisation des sites naturels remarquables les plus proches (Source : DREAL Aquitaine)
10.2.1 Matériel
L’ensemble des outils de production (chaînes de production, machines diverses) pourra être
démantelé et expédié, ou vendu en l’état avec l’établissement s’il doit conserver sa vocation dans
l’industrie agro-alimentaire.
Les engins de manutention seront soit vendus, soit réutilisés sur un autre site de la société.
10.2.2 Bâtiments
Dans le cas d’un arrêt de la production, les bâtiments seront vidés, nettoyés, puis pourraient être
destinés à la vente.
Conformité au dossier
Art.3 Justification de la conformité Objet de ce récolement
enregistrement
Dossier installation Dossier mis à jour dès réception de l’arrêté préfectoral
Art.4 Constitution et mise à jour d’un dossier tenu à disposition
classée « Enregistrement »
Distance respectée vis-à-vis des limites de la parcelle et des tiers ; voir
L’installation est implantée à une distance minimale de 10 mètres des
les plans en fin du dossier. Cependant, l’usine est mitoyenne du site
limites de propriété de l’installation.
DUPERIER et fils. Les deux sites étaient autrefois une même entité.
En cas d’impossibilité technique de respecter ces distances, l’exploitant Mesures de maîtrise des risques :
5.1. Règles générales. proposera des mesures alternatives permettant d’assurer un niveau de *Quantités de matières combustibles limitées au minimum
sécurité des tiers équivalent. *Zone tampon sans matière combustible entre les deux établissements
Art10
Toutes dispositions sont prises en permanence pour empêcher
l’introduction et la pullulation des insectes et des nuisibles, ainsi que L’atelier est pourvu de désinsectiseurs et un contrat avec un prestataire
pour en assurer la destruction. gérant la lutte contre les nuisibles sur le site est établi.
11.1.1. Définition
Les locaux à risque incendie sont les locaux recensés à l’article 8, les
locaux abritant les stockages de matières combustibles telles que
consommables et matières premières (à l’exception des locaux Les locaux à risque incendie identifiés sont :
11.1. Les locaux à
Art11 frigorifiques) ainsi que les locaux de stockage de produits finis identifiés *Le stockage d’emballages (petit volume, sur 50 m²)
risque incendient
au dernier alinéa de l’article 11.2. Les installations implantées au sein *Le local technique
d’établissements recevant du public (ERP) de type M sont également
considérées comme locaux à risque incendie.
Les autres locaux, et notamment ceux abritant le procédé visé par la La structure de l’usine, en charpente métallique, respecte a priori la
rubrique 2221, le stockage des produits finis et les locaux frigorifiques tenue au feu prescrite (R15).
présentent les caractéristiques de réaction et de résistance au feu Les parois extérieures sont un bardage métallique. Pour les locaux
minimales suivantes : frigorifiques, ce bardage est doublé par un panneau frigorifique
- ensemble de la structure a minima R. 15 ; (panneaux sandwichs épaisseur 0,10 m)
- parois intérieures et extérieures de classe A2s1d0 (Bs3d0 pour les S’agissant d’une construction existant depuis 1988/1989,
locaux frigorifiques) ; l’exploitant ne dispose pas des caractéristiques techniques des
matériaux. Le respect des dispositions de constructives de cet
11.2. Autres locaux - les toitures et couvertures de toiture satisfont la classe et l’indice
article ne peut donc pas être vérifié. LB du Gourmet sollicite donc
(notamment ceux BROOF (t3) ;
une dérogation à cet article pour son établissement existant et
abritant le procédé visé - toute communication avec un autre local se fait par une porte EI2 30 C étudie la mise en place de mesures supplémentaires de maitrise
par la rubrique 2221, le munie d’un dispositif ferme-porte ou de fermeture automatique. des risques.
stockage des produits
finis et les locaux
Les locaux frigorifiques sont à simple rez-de-chaussée. Les chambres froides, de congélation sont situées au rez-de-chaussée.
frigorifiques)
*La chambre froide de stockage des produits finis abrite moins de deux
Si les locaux, frigorifiques ou non, dédiés au stockage des produits finis jours de production (500 kg) : elle n’est pas considérée comme un local
abritent plus que la quantité produite en deux jours par l’installation à risque.
relevant de la rubrique 2221, ces locaux sont considérés comme des *La chambre froide de stockage des produits congelés peut contenir 10
locaux à risque d’incendie. Les prescriptions du présent article ne sont tonnes de produits : ce local doit être considéré comme un local à
pas applicables et ces locaux doivent respecter les prescriptions de risque. Concernant les dispositions constructives de cette chambre, on
l’article 11.1.2. se reportera aux commentaires et demande de dérogation des articles
précédents
Tout stockage d’un liquide susceptible de créer une pollution des eaux
ou des sols est associé à une capacité de rétention dont le volume est
au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes : Les produits polluants employés sont les désinfectants utilisés pour
l’entretien des locaux. Ils sont stockés sur rétention règlementaire.
100 % de la capacité du plus grand réservoir ;
50 % de la capacité totale des réservoirs associés.
Le stockage des liquides inflammables, ainsi que des autres produits Aucun produit liquide inflammable pour les besoins de l’activité. Seule
toxiques ou dangereux pour l’environnement, n’est permis sous le une réserve de fioul de 500 litres est présente pour l’alimentation du
niveau du sol que dans des réservoirs en fosse maçonnée, ou groupe électrogène.
assimilés, et pour les liquides inflammables, dans les conditions Les produits désignés comme dangereux pour l’environnement
énoncées ci-dessus. (désinfectant) sont stockés dans les locaux du bâtiment, sur rétention.
Lorsque les stockages sont à l’air libre, les rétentions sont vidées dès
III. Il n’y a pas de stockage de produits polluants à l’extérieur du bâtiment.
que possible des eaux pluviales s’y versant.
Les eaux d’extinction collectées sont éliminées vers les filières de Les eaux souillées seraient pompées et traitées dans une filière adaptée
traitement des déchets appropriées. à recevoir ces déchets.
Règles générales.
L’exploitant assure ou fait effectuer la vérification périodique et de la
maintenance des matériels de sécurité et de lutte contre l’incendie mis
L’exploitant se conforme à cette obligation. Les vérifications périodiques
en place (exutoires, systèmes de détection et d’extinction, portes coupe-
sont enregistrées ainsi que les travaux consécutifs
feu, colonne sèche, par exemple) ainsi que des éventuelles installations
électriques et de chauffage, conformément aux référentiels en vigueur.
Les vérifications périodiques de ces matériels doivent être inscrites sur
un registre sur lequel sont également mentionnées les suites données à L’exploitant tient à jour un registre avec les vérifications périodiques.
ces vérifications.
Art.23 Contrôle de l’outil de production.
Sans préjudice de la réglementation relative aux équipements sous
pression, l’outil de production (réacteur, équipement de séchage,
équipements de débactérisation/stérilisation, appareil à distiller,
condenseurs, séparateurs et absorbeurs, chambre de fermentation ou Pas d’équipements sous pression
tempérée, fours, cuiseurs, tunnels de cuisson, autoclaves, friteuses,
cuves et bacs de préparation...) est régulièrement contrôlé
conformément aux préconisations du constructeur de cet équipement.
Les vérifications périodiques de ces matériels doivent être inscrites sur
un registre sur lequel sont également mentionnées les suites données à Cf. 23-I ci-dessus
ces vérifications.
Consignes d’exploitation.
Art.24 Sans préjudice des dispositions du code du travail, des consignes sont
établies, tenues à jour et affichées dans les lieux fréquentés par le
personnel.
Tout stockage est interdit dans les combles. Pas de stockage dans les combles
Règles de stockage à l’extérieur.
La surface maximale des îlots au sol est de 150 mètres carrés, la
hauteur maximale de stockage est de 8 mètres, la distance entre deux Pas de stockage à l’extérieur
îlots est de 2,50 mètres minimum.
Les matières stockées en vrac (produits nus posés au sol en tas) sont
séparées des autres matières par un espace minimum de 3 mètres sur
Pas de stockage en vrac
le ou les côtés ouverts. Une distance minimale de 1 mètre est respectée
par rapport aux parois et aux éléments de structure.
Les matières conditionnées en masse (produits empilés les uns sur les
autres) sont stockées de la manière suivante : Les modalités de stockages sont conformes à cette prescription. Les
- les îlots au sol ont une surface limitée à 150 mètres carrés ; volumes stockées et les surfaces de locaux sont limités (voir les plans
- la hauteur maximale de stockage est égale à 8 mètres ; sen fin du dossier).
- la distance minimale entre deux îlots est de 2,50 mètres.
La réfrigération en circuit ouvert est interdite. Pas de circuits ouverts de refroidissement ici
Le plan des réseaux de collecte des effluents fait apparaître les secteurs
collectés, les points de branchement, regards, avaloirs, postes de
Le plan des réseaux est joint en ANNEXE VI de ce dossier.
relevage, postes de mesure, vannes manuelles et automatiques... Il est
conservé dans le dossier de l’installation.
Installations de prétraitement et de traitement.
Afin de limiter au minimum la charge de l’effluent en corps gras,
particules alimentaires, et débris organiques en général, les sols des Les ateliers de fabrication sont effectivement nettoyés par raclage pour
ateliers, chambres froides et tous ateliers de travail sont nettoyés à sec enlever les éléments les plus grossiers avant d’être désinfectées.
par raclage avant lavage.
Sans préjudice des obligations réglementaires sanitaires, les sols des
zones susceptibles de recueillir des eaux résiduaires et/ou de lavage de
l’installation sont garnis d’un revêtement imperméable et la pente
Le sol de l’ensemble des locaux est bétonné et revêtu.
permet de conduire ces effluents vers un orifice pourvu d’un siphon et,
le cas échéant, d’un bac perforé permettant de récupérer les matières
solides, et raccordé au réseau d’évacuation.
L’installation possède un dispositif de prétraitement des effluents
produits comportant, au minimum, un dégrillage et, le cas échéant, un Prétraitement : le réseau d’eaux usées est raccordé à un dégrilleur et
tamisage, un dessablage, un dégraissage, ou toute autre solution de bac dégraisseur,
traitement.
Cas du traitement des effluents en présence de matériels à risque
spécifiés.
En présence de matériels à risque spécifiés tels que définis par le
règlement n° 1069/2009 au sein de l’installation, le processus de
prétraitement est équipé d’ouvertures ou de mailles dont la taille
Non concerné
n’excède pas 6 millimètres ou de systèmes équivalents assurant que la
taille des particules solides des eaux résiduaires qui passent au travers
de ces systèmes n’excède pas 6 millimètres.
Les matières recueillies sont éliminées conformément aux dispositions
Non concerné
de l’article 57 (II) ci-après.
Les points de rejet dans le milieu naturel sont en nombre aussi réduit Il n’y a qu’un seul point de rejet des eaux vers le réseau communal EP
que possible. puis le milieu naturel.
Art.30
Les ouvrages de rejet permettent une bonne diffusion des effluents dans
Pas de rejet direct des eaux vers le milieu naturel
le milieu récepteur et une minimisation de la zone de mélange.
Ces points sont implantés dans une section dont les caractéristiques
(rectitude de la conduite à l’amont, qualité des parois, régime
d’écoulement, etc.) permettent de réaliser des mesures représentatives Le point de rejet est accessible pour permettre les prélèvements d’eau
Art.31 de manière que la vitesse n’y soit pas sensiblement ralentie par des pour analyse. Les analyses sont dorénavant réalisées régulièrement et
seuils ou obstacles situés à l’aval et que l’effluent soit suffisamment les paramètres de l’arrêté sont mesurés.
homogène.
Pas d‘épandage
Le débit des effluents gazeux est exprimé en mètres cubes par heure
rapporté à des conditions normalisées de température (273 kelvins) et
de pression (101,3 kilopascals) après déduction de la vapeur d’eau (gaz
secs). Le débit des effluents gazeux ainsi que les concentrations en
-
Art.47 polluants sont rapportés à une même teneur en oxygène de référence
égale à 3 %. Les concentrations en polluants sont exprimées en
gramme(s) ou milligramme(s) par mètre cube rapporté aux mêmes
conditions normalisées.
Pour les installations de séchage, les mesures se font sur gaz humides. Non concerné
Pour les substances susceptibles d’être rejetées par l’installation, les
Art.48 effluents gazeux respectent, selon le flux horaire, les valeurs limites de Non concerné
concentration fixées dans le tableau figurant en annexe V.
Toutes les dispositions nécessaires sont prises pour que l’établissement Eloignement des habitations
ne soit pas à l’origine d’émission de gaz odorant susceptibles Stockage des déchets organiques dans des conditions limitant les
d’incommoder le voisinage et de nuire à la santé et à la sécurité odeurs ; durée limitée, containers fermés en chambre froide pour les
publique. sous-produits animaux
Lorsqu’il y a des sources potentielles d’odeurs de grande surface
(bassins de stockage, de traitement...) difficiles à confiner, celles-ci sont Pas de bassin. Stockage en chambre froide des déchets
Art.49 implantées de manière à limiter la gêne pour le voisinage fermentescibles (voir-ci-dessus)
(éloignement...).
L’exploitant démontre dans son dossier de demande qu’il a pris toutes
les dispositions nécessaires pour éviter en toute circonstance, à
l’exception des procédés de traitement anaérobie, l’apparition de Non concerné
conditions anaérobies dans les bassins de stockage ou de traitement,
ou dans les canaux à ciel ouvert.
Art.50 Les rejets directs dans les sols sont interdits. Il n’y a pas de rejets dans le sol.
Chapitre VI : Bruit et vibrations
Valeurs limites de bruit.
Les émissions sonores de l’installation ne sont pas à l’origine, dans les Une étude de bruit a été réalisée en octobre 200, en périodes de jour et
zones à émergence réglementée, d’une émergence supérieure aux de nuit, à proximité des habitations les plus proches et les plus
valeurs admissibles définies dans le tableau suivant : susceptibles de subir les éventuelles (point A ; voir le plan et les
résultats en en fin du dossier)
*Mesure bruit résiduel jour : LAeq : 51,6 dBA
Art.51 *Mesure bruit ambiant jour : LAeq : 49,4 dBA
Emergence jour : 2,2 dBA
*Mesure bruit résiduel nuit : LAeq : 40,1 dBA
*Mesure bruit ambiant nuit : LAeq : 41,6 dBA
Emergence nuit : 1,5 dBA
L’émergence est conforme à la réglementation tant de jour que de
nuit
De plus, le niveau de bruit en limite de propriété de l’installation ne La mesure a été réalisée à 55 m de la limite de l’établissement : le
dépasse pas, lorsqu’elle est en fonctionnement, 70 dB(A) pour la niveau sonore est sans aucun doute inférieur à 70 dBA.
période de jour et 60 dB(A) pour la période de nuit, sauf si le bruit
résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite. Vérifié lors de la prochaine étude de bruit
Vibrations.
Les déchets qui ne peuvent pas être valorisés sont éliminés dans des
installations réglementées conformément au code de l’environnement.
L’exploitant dispose déjà de filières d’élimination des déchets.
L’exploitant est en mesure d’en justifier l’élimination sur demande de
l’inspection des installations classées.
54.1. Déchets L’exploitant met en place un registre caractérisant et quantifiant tous les
déchets dangereux générés par ses activités (nature, tonnage, filière
Registre en place
d’élimination, etc.). Il émet un bordereau de suivi dès qu’il remet ces
Art.54 déchets à un tiers.
Tout brûlage à l’air libre est interdit. Il n’y a pas de brûlage sur le site.
Les sous-produits animaux doivent être traités ou éliminés dans un
atelier agréé au titre du règlement (CE) n° 1069/2009, sauf dans le cas
54.2. Sous-produits d’une unité d’incinération autorisée au titre de la directive 2000/96/CE.
Sous-produits animaux traités par SOLEVAL (Rion-des-Landes)
animaux Le traitement sur place est une exception soumise à autorisation et à
agrément au titre du règlement (CE) n° 1069/2009. Tout brûlage à l’air
libre est interdit.
Au moins une fois par an, les mesures sont effectuées par un
organisme agréé par le ministre en charge des installations classées Pour mémoire
choisi en accord avec l’inspection des installations classées.
Se reporter au §6.7 page 18 plus haut et voir les résultats des dernières
analyses des effluents (bilan 24 h) joints en ANNEXE III en fin du
dossier.
Les paramètres DBO5, DCO, MES, P, SEH, Nglobal et débit sont donc
suivis périodiquement par l’exploitant. La société poursuivra le suivi de
ses rejets selon la fréquence (mensuelle) et pour la liste de paramètres
Art.56 I. indiqués dans cet article.
Les polluants qui ne sont pas susceptibles d’être émis par l’installation
ne font pas l’objet des mesures périodiques prévues. Dans ce cas,
l’exploitant tient à la disposition de l’inspection des installations classées Ici, uniquement DBO5, DCO, MES, P, SEH et Nglobal
les éléments techniques permettant d’attester l’absence d’émission de
ces produits par l’installation.
Pour les effluents raccordés, les résultats des mesures réalisées à une
fréquence plus contraignante à la demande du gestionnaire de la station
Sans objet
d’épuration collective sont tenus à la disposition de l’inspection des
installations classées.
Non concerné
Chapitre IX : Exécution
Le directeur général de la prévention des risques est chargé de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la
Art.61 République française. Pour mémoire
Pour mémoire
Annexe I : règles techniques applicables aux vibrations
Annexe II : Règles de calcul des hauteurs de cheminée
Annexe III : Dispositions techniques en matière d’épandage
Annexe IV : VLE pour rejet aqueux dans le milieu naturel
Annexe V : VLE pour rejets gazeux dans le milieu naturel
Annexe VI : Prescriptions techniques applicables aux opérations de
prélèvements et d’analyses
12 - ANNEXES