Protocol e
Protocol e
Protocol e
entre
les fournisseurs et
les utilisateurs de bpe
2009
BETON PRET A L'EMPLOI
PROTOCOLE D'ACCORD
et d'autre part :
PREAMBULE
Lorsque la fourniture est destinée à des ouvrages régis par d'autres textes, contractuels ou
réglementaires, les dispositions de ces textes et du présent protocole sont applicables au
contrat de fourniture, à la condition que le fournisseur les ait acceptées et que le contrat y
fasse expressément référence.
ENTREE EN VIGUEUR
Le présent protocole entre en vigueur à compter de la date de sa signature pour les contrats
conclus postérieurement à cette date, sur la base de la norme NF EN 206-1 publiée dans sa
version initiale par l'AFNOR en avril 2004.
A cette même date, il se substitue à celui conclu entre la Fédération Nationale du Bâtiment, la
Fédération Nationale des Travaux Publics, le Syndicat National du Béton Armé, des
Techniques Industrialisées et de l'Entreprise Générale, l'Union Nationale de la Maçonnerie et
le Syndicat National des Producteurs de Béton Prêt à l'Emploi, le 2 mars 1995, ce dernier
devenant caduc.
Pour les contrats en cours, le protocole de 1995 reste applicable, sauf accord entre les parties
pour utiliser le nouveau.
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PROMOTION DE LA MARQUE NF BPE
La Marque NF de conformité à cette norme donne une garantie de qualité pour les clients,
ainsi que l'assurance d'une meilleure régularité dans les performances.
En conséquence
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ANNEXE DU PROTOCOLE
1 -
CONTRAT
Le contrat fixe notamment les quantités prévisionnelles à livrer, la durée prévue du chantier,
les prix, et leurs conditions de livraison.
Il peut définir les lots de béton, lots qui sont les fractions d’une fourniture correspondant à un
ouvrage ou à une partie d’ouvrage que le client désire individualiser. En l’absence de
précision dans le contrat, le lot est réputé être la charge d’un camion malaxeur.
A défaut d'un contrat spécifique, le contrat est constitué par l'accusé de réception du
fournisseur faisant référence à la commande du client.
Cette commande est normalement écrite.
Pour les commandes de faible importance, l'accusé de réception peut être remplacé par le
bon de livraison lui-même, pour autant qu'il contienne toutes les indications nécessaires.
Référence au présent protocole doit être faite dans l’accusé de réception ou dans les
conditions générales de vente.
Le bon de livraison doit comporter toutes les indications mentionnées dans la norme
NF EN 206-1, article 7.3.
Le client s'assure que les indications de l'accusé de réception correspondent bien à l'objet de
sa commande.
Le contrat fixe les modalités de livraison. Les dates et heures de livraison sont précisées par
le client. Elles sont arrêtées d'un commun accord au fur et à mesure de l'avancement et de la
nature des travaux.
Sauf justification particulière, le délai total entre le début de la fabrication (premier contact
eau/ciment) et la fin de la mise en œuvre ne doit pas dépasser 2 heures, lorsque la
température ambiante est voisine de 20°C. Ce délai inclut le délai de mise en œuvre qui est,
en général, d’une demi-heure. Il pourra être précisé par l’entreprise.
Les ordres de livraison acceptés par le fournisseur sans réserves comportent un accord sur
l'heure convenue de livraison qui devient contractuelle.
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Les ordres de livraison acceptés par le fournisseur avec réserves signifient que la livraison
sera effectuée en fonction des possibilités proposées par le fournisseur et acceptées par le
client.
Le bon de livraison doit indiquer l’heure convenue de livraison et l’heure limite de mise en
œuvre ou bien comporter la mention « Sauf dispositions particulières, le béton doit avoir été
mis en œuvre, au plus tard 2 heures après le début de fabrication de la première gâchée ».
Afin d'assurer simultanément le plein emploi du matériel des centrales de béton prêt à
l'emploi et celui de la main d'œuvre des clients, dans l'objectif d'obtenir le meilleur prix de
revient aussi bien pour la fourniture du béton que pour sa mise en œuvre, il convient
d'éviter :
- d'une part, les immobilisations anormales des camions sur le chantier par rapport à l'heure
convenue pour la livraison, qu'elles soient dues à une attente avant déchargement ou à une
durée excessive de déchargement ;
- d'autre part, les écarts anormaux entre l'heure effective de livraison et l'heure convenue, en
termes d'avance ou de retard.
A cette fin, les frais directs et indirects résultant de ces anomalies devront être pris en
charge par la partie qui en est à l'origine. Ils seront calculés sur la base d'une indemnité
compensatrice fixée d'un commun accord au moment de la commande.
Le montant unitaire de cette indemnité compensatrice, par véhicule et par fraction d’heure
excédant trente minutes, est le même pour chacune des deux parties.
Une durée d'attente du véhicule de livraison se comptabilise par différence entre l'heure du
début de déchargement et :
- l'heure de mise à disposition convenue à la commande, dans les cas où le véhicule
est à l'heure ou en avance ;
- l'heure effective de mise à disposition, dans le cas où le véhicule est en retard par
rapport à l'heure convenue.
Si cette durée d'attente excède une demi-heure, le client doit indemniser le fournisseur.
Une durée excessive de déchargement se calcule par rapport à une durée conventionnelle
fixée entre les deux parties (usuellement 1 heure par charge). Si la durée effective de
déchargement excède d’une demi-heure la durée conventionnelle, le client doit indemniser le
fournisseur.
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Au cas où il y a successivement durée d'attente et durée excessive de déchargement, le
client doit indemniser le fournisseur dès que la somme des deux durées atteint une demi-
heure.
Les coulages en continu doivent naturellement être prévus à la commande, par indication à la
fois d'une heure de début et d'un rythme de bétonnage, de manière à permettre au fournisseur
un ajustement de sa livraison au même rythme.
Si le principe des pénalités demeure le même, il est admis de considérer que les indemnités
de retard ou d'attente ne peuvent s'appliquer qu'aux premiers véhicules, dès lors que, dans
toute la suite, il n'est pas constaté d’anomalie notable dans la suite des approvisionnements
ou dans le rythme de bétonnage.
Sans préjudice des conditions de sécurité liées aux accès du chantier, objet du chapitre
suivant, le client doit prendre toutes dispositions pour faciliter l’accès des camions du
fournisseur depuis l’entrée du chantier jusqu’au point de déchargement.
Dans le cas d’attentes, celles-ci se cumulent avec celles définies aux paragraphes
précédents.
Le client est tenu de prendre toutes dispositions pour que le transport par camion depuis
l’entrée sur chantier jusqu’au lieu de déchargement et son déchargement puissent être
effectués sans risque pour le personnel, le matériel et les installations du client et du
fournisseur, ainsi que pour les tiers dont la présence sur le chantier est justifiée.
Il doit à cet effet établir et entretenir des voies d'accès au lieu de déchargement présentant
toute sécurité.
Dans le cas où ces conditions ne seraient pas respectées, le droit de retrait du chauffeur du
fournisseur est reconnu.
Le fournisseur doit respecter les consignes générales de sécurité dans l'emprise du chantier.
Lorsque des conditions particulières de sécurité sont à respecter par le fournisseur, le client
doit l'en informer par écrit.
Chaque fois que le marché le prévoit, le chantier doit prévoir pour le fournisseur une aire de
lavage des camions malaxeurs et des pompes à béton (goulotte de déchargement et trémie)
avant que ceux-ci quittent le chantier.
Lorsque les travaux doivent être exécutés à proximité d’une ligne aérienne, notamment
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électrique, le client doit établir une Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux
(DICT) auprès de chaque exploitant d’ouvrage concerné.
En fonction des réponses, il pourra être effectué :
- un pompage sans prescription en l’absence de risque ;
- un pompage avec prescription dans le cas contraire.
Il est rappelé que dans ce cas, la pompe doit être munie d’un détecteur de ligne électrique.
Dans le cas où le fournisseur ne réalise pas la prestation de pompage, il est rappelé que le
client doit assurer la sécurité des différents intervenants.
5 - GARANTIE DE QUANTITE
A défaut d'un tel accord, ce contrôle se fait par différence du poids total du camion chargé et
du camion vidangé, mesurée sur un pont-bascule agréé par un organisme agréé ou accepté
par les deux parties, cette différence étant ensuite divisée par la masse volumique du béton
frais, livré compacté à refus réelle dûment constatée.
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6 - GARANTIE DE QUALITE
Le contrôle de la consistance est effectué dans les conditions de l’article 7.5 de la norme NF
EN 206-1, par mesure de l'affaissement au cône (NF EN 12350-2) ou l’étalement à la table à
chocs (NF EN 12350-5). Dans le cas de bétons auto-plaçants, la consistance est mesurée
par l’essai d’étalement sans choc (NF EN 12350-8).
La mesure sera effectuée conformément aux normes en vigueur par toute personne qualifiée
désignée par le client et se fera au début du déchargement du béton au plus tard dans les 30
minutes suivant l’arrivée du camion sur le lieu de livraison.
Tout béton dont la consistance est différente de celle prévue à la commande peut donner lieu
à un refus de la part du client mais cette éventuelle non-conformité doit être constatée
contradictoirement par le client et le fournisseur ou être confirmée par une analyse
contradictoire.
Tout ajout d’eau après la sortie de la centrale à béton est strictement interdit! .
Le client, pour sa part, s'engage à faire en sorte que la consistance exigée à la commande
soit adaptée à une mise en œuvre correcte. Il est rappelé qu’une classe de consistance S4 est
en général la mieux adaptée pour le bétonnage de voiles minces, de poteaux élancés et de
dalles de compression.
Des contrôles de résistance sont effectués conformément au DTU 21 Exécution des ouvrages
en béton lorsqu’il s’agit de bâtiment (Annexe A.)**, ou au fascicule 65 du CCTG lorsqu’il s’agit
de marchés publics de travaux, en général de génie civil.
Les essais de compression sont effectués sur des éprouvettes prélevées, confectionnées,
conservées et essayées conformément aux normes NF EN 12390-1, 2 et 3 et au fascicule
FD P18-457.
Contrôles complémentaires
En cas d’une éventuelle non conformité, des contrôles complémentaires de compression
seront effectués sur les livraisons futures par toute personne qualifiée par les deux parties.
* Sauf cas spéciaux prévus à l’article 7.5 de la norme NF EN 206-1. Dans ce cas, le rajout
d’eau doit être enregistré sur le bon de livraison avec identification et visa de la partie en
prenant la responsabilité.
** La présomption de non-respect des exigences du marché de travaux se fera par
application du tableau du paragraphe A.3.3 du DTU 21.
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Les prélèvements sont alors effectués en présence du fournisseur.
Contrôles inopinés
Des contrôles inopinés non contradictoires sont possibles sous réserve qu’ils soient réalisés,
soit par un laboratoire accrédité COFRAC pour le ou les essais considérés, soit par un
laboratoire choisi préalablement d’un commun accord entre les parties.
Dans le cas contraire, les frais de ces contrôles sont à la charge du fournisseur.
Dans le cas d’une non conformité de la livraison à la commande, le fournisseur doit informer
le client dans les conditions prévues à l’article 6.4 ci-après et prendre toutes dispositions pour
mettre fin à cette situation dès les livraisons futures et le client pourra demander qu'il répare
les conséquences éventuelles des livraisons non conformes.
Le contrat doit stipuler les conditions particulières à obtenir pour les surfaces vues (aspect,
teinte), afin que le fournisseur assure une grande régularité aux caractéristiques du béton à la
livraison liées à ces conditions. En l'absence de spécifications particulières, les parements
visibles seront réputés de type ordinaire au sens du DTU 21.
Dans le cas d’un BPS, le fournisseur n’a pas à communiquer la composition nominale du
béton avant passation de la commande.
Outre les indications de l’article 7.2 de la norme NF EN 206-1, le fournisseur doit prévenir le
client de tout changement apporté à la nature ou à l’origine des constituants pouvant altérer
les caractéristiques du béton.
Sur constat par le client d’un défaut de résistance ou d’un défaut récurrent sur la consistance,
et sur sa demande écrite particulière, précisant la nature et la localisation du désordre
formulée au plus tard 90 jours après la livraison, le fournisseur lui communiquera la
composition nominale du béton au plus tard 4 jours ouvrés après réception de cette demande
et les bons de pesée au plus tard 10 jours ouvrés après réception de cette demande.
En cas de désordre constaté par les deux parties concernant le béton de l’ouvrage, le
fournisseur communiquera la composition nominale du béton et les bons de pesée concernés,
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au plus tard 10 jours ouvrés après réception de la demande écrite d'information.
En cas de demande d’information relative à une fraction de livraison bien identifiée (inférieure
à 5% du volume total de fourniture du béton ou sur une période n’excédant pas 5 jours de
bétonnage consécutifs), le fournisseur communiquera la composition nominale du béton et les
bons de pesée correspondants, au plus tard 10 jours ouvrés après réception de la demande .
Dans le cas des bétons de marque déposée par le fournisseur, celui-ci peut indiquer au
préalable au client que ce dernier paragraphe n’est pas directement applicable à ces bétons.
7 - REFUS DE LA FOURNITURE
Toute fourniture non conforme à la commande et refusée par le client doit être renvoyée à la
centrale. Elle est évacuée du chantier par les soins et aux frais du fournisseur.
Toute livraison renvoyée doit être remplacée par le fournisseur dans le plus bref délai, sauf
décision contraire du client et au plus tard dans les deux heures qui suivent ce refus.
Tout béton commandé par le client et livré conforme à la commande doit être rémunéré et
géré par celui-ci.
Dans le cas où le client souhaiterait que le béton non utilisé soit traité en rebut par le
fournisseur, la quantité concernée doit être inscrite sur le bon de livraison et visée par les
deux parties. Le fournisseur est indemnisé pour le traitement de ce rebut de béton sur la base
fixée dans la commande.
Dans le cadre d’une bonne gestion économique et environnementale, les deux parties
définiront d’un commun accord les conditions commerciales de mise au rebut et de traitement
des bétons retournés par le client à la centrale.
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