Exercice Wilson Corrige
Exercice Wilson Corrige
Exercice Wilson Corrige
CORRIGÉ
CAS PROMIX
Remarque : On rappelle aux correcteurs que le sujet était à faire sans calculatrice.
Question 1 (5 points)
Après avoir rappelé la définition d’un coût complet, et d’un coût de revient, expliquez l’utilité des
répartitions primaire et secondaire dans la méthode des centres d’analyse. Ces deux répartitions sont-elles
indispensables dans le cas de l’entreprise PROMIX ? Pourquoi ?
Un coût complet est un calcul qui tient compte de la totalité des charges liées à un objet de coût (ce que
l’on calcule). En pratique, un coût complet additionne des charges directes (dont le lien avec l’objet de
coût est évident) et des charges indirectes (dont le lien avec l’objet de coût est moins évident). (0,5 point)
Un coût de revient est le coût complet d’un bien (produit ou service) au stade ultime, c'est-à-dire
l’ensemble de charges nécessaires à la mise à disposition (à la livraison) du bien au client. Comparé au
prix de vente, il permet de mesurer la rentabilité du produit ou du service vendu. (1,5 point)
Les charges indirectes (dont le lien avec l’objet de coût est peu évident) nécessitent une analyse préalable.
La méthode des centres d’analyse propose une répartition en deux temps (contrairement à la méthode
ABC qui ne l’interdit cependant pas). Les charges indirectes sont d’abord regroupées en centres
homogènes : c’est la répartition primaire. Puis dans un second temps, les centres dont il est difficile
d’identifier un lien avec une étape du processus de calcul de coût (donc du processus de production :
approvisionnement, production, distribution), appelés centres auxiliaires, sont répartis sur les autres
centres appelés centres principaux. C’est la répartition secondaire. (1,5 point)
1
o Application à Promix :
Dans le cadre de l’entreprise Promix, l’entreprise est monoproduit, n’utilise qu’une matière première, et
ne possède aucun stock. Les problèmes de répartition des charges indirectes sont donc inexistants ! On
peut considérer que toutes les charges sont directes. Il est donc inutile de chercher à répartir des charges
indirectes entre les différentes étapes du calcul et il est inutile de chercher à identifier des clefs de
répartition pour répartir les centres de regroupement de charges indirectes entre d’hypothétiques produits
ou matières premières. (1,5 point)
Question 2 (2 points)
Après avoir rappelé l’intérêt (en général) de calculer un coût complet d’approvisionnement, expliquez si
ce calcul présente une utilité dans le cas de l’entreprise PROMIX.
Intérêt du calcul :
o À évaluer les stocks, notamment lors de l’établissement du bilan (c’est même une obligation
comptable d’évaluer les stocks en coût complet).
o À analyser l’évolution de ces coûts pour mesurer la performance de la gestion des stocks, et
éventuellement identifier des problèmes et prendre des décisions nécessaires. (1 point)
Application à Promix :
Dans l’entreprise Promix, il n’existe pas de stock. Par ailleurs, il n’existe pas de charges indirectes
d’approvisionnement (ou tout du moins ne sont-elles pas identifiées dans l’énoncé). Il suffit donc de
suivre l’évolution des charges directes d’achat et le calcul du coût d’approvisionnement en coût complet
est inutile. (1 point)
Question 3 (3 points)
Calculez le résultat prévisionnel (total et unitaire) et le résultat réel (total et unitaire) de l’année N. Les
calculs seront présentés sous forme de tableaux.
Nature Q P Montant en €
CA 200 000 45,00 9 000 000
Plastique 20 000 120,00 2 400 000
Frais Production 200 000 10,00 2 000 000
Frais Distribution 200 000 4,00 800 000
CF 200 000 11,00 2 200 000
Résultat 200 000 8,00 1 600 000
2
Résultat prévisionnel (1,5 point)
Nature Q P Montant en €
CA 160 000 50,00 8 000 000
Plastique 16 000 125,00 2 000 000
Frais Production 160 000 10,00 1 600 000
Frais Distribution 160 000 5,00 800 000
CF 160 000 12,50 2 000 000
Résultat 160 000 10,00 1 600 000
Calculez et qualifiez les écarts prévus par l’entreprise pour évaluer la performance des différents
responsables de l’entreprise PROMIX. Commentez brièvement chacun de ces écarts et expliquez
pourquoi le dirigeant est satisfait de son directeur commercial, alors qu’il est mécontent de ses directeurs
de production et des achats. Que pensez-vous de la pertinence de ces indicateurs ?
Calcul et qualification : 1 600 000 – 1 600 000 = 0 (ni favorable, ni défavorable). (0,5 point)
Commentaire et explication : Le résultat global est égal aux prévisions, le directeur général peut donc
s’estimer satisfait. (0,5 point)
o Le responsable de la production est évalué à partir de l’écart sur coûts variables de production :
Calcul et qualification : 2 000 000 – 1 600 000 = 400 000 (0,5 point) (défavorable). (0,5 point)
Commentaire et explication : L’écart sur coûts variables de production est défavorable (le coût est
supérieur aux prévisions). Le directeur de la production n’a donc pas atteint son objectif, ce qui explique
le mécontentement du directeur général. Ceci étant dit, le coût unitaire est demeuré inchangé ce qui peut
expliquer la satisfaction du directeur de production. (0,5 point)
o Le directeur commercial est évalué à partir de l’écart sur chiffre d’affaires et de l’écart sur coûts
de distribution
Calcul et qualification :
ΔCA = 9 000 000 – 8 000 000 = 1 000 000 (0,5 point) (favorable) (0,5 point).
ΔCDist = 800 000 – 800 000 = 0 (ni favorable ni défavorable). (0,5 point)
Commentaire et explication : Le directeur commercial a donc fait mieux que son objectif. Cela explique
sa satisfaction. Par ailleurs, c’est le seul directeur qui atteint les objectifs qui lui étaient fixés. Cela
explique pourquoi le directeur général pense que c’est grâce à lui qu’il atteint son objectif de résultat
global. (0,5 point)
Cependant, le directeur se trompe, c’est ce que nous verrons plus loin.
o Le directeur des achats est évalué à partir de l’écart sur coûts d’achats
Calcul et qualification : 2 400 000 – 2 000 000 = 400 000 (0,5 point) (défavorable) (0,5 point).
3
Commentaire et explication : Les coûts d’achat augmentent, et le directeur n’atteint pas l’objectif qui lui
était fixé. (0,5 point)
Les indicateurs retenus par l’entreprise pour évaluer les performances sont peu pertinents. En effet, les
directeurs des achats et de production sont sanctionnés par l’augmentation des volumes de production qui
sont liés à l’augmentation des ventes, dont ils ne sont pas responsables. (1 point)
Si l’on observe le coût unitaire, on observe que le coût unitaire de production (variable) est stable, ce qui
explique la satisfaction du directeur de production. Le coût d’achat (au kg) des matières diminue, ce qui
est à mettre au crédit du directeur des achats. (1 point)
À l’inverse, le directeur commercial vend moins de produits à frais de distribution inchangés. On peut
donc penser qu’il effectue une contre-performance. Par ailleurs, il dépasse son objectif de chiffre
d’affaires, mais en diminuant le prix de vente, donc en diminuant la marge unitaire. La satisfaction de ce
directeur, et les félicitations de son directeur général mériteraient d’être fortement nuancées. (1 point)
La performance globale de l’entreprise est en réalité autant (sinon davantage) due à la bonne gestion de la
production et des achats qu’à la politique commerciale. (1 point)
Décomposez l’écart sur chiffre d’affaires en deux sous-écarts. Décomposez l’écart sur coûts d’achats des
matières plastiques en trois sous-écarts. Qualifiez chacun des sous-écarts et commentez chaque
décomposition. Ces calculs permettent-ils de compléter l’analyse des performances (du directeur des
achats et du directeur commercial) effectuée par la direction (voir question précédente) ? Quels autres
calculs d’écarts serait-il utile d’effectuer pour analyser plus finement la performance ?
Écart sur volume = (200 000 – 160 000) x 50 = +2 000 000 (0,5 point) (favorable) (0,5 point)
Écart sur prix = (45 – 50) x 200 000 = -1 000 000 (0,5 point) (défavorable) (0,5 point)
Commentaire : L’augmentation du volume des ventes (sans doute liée à la baisse du prix) est très
importante. L’effet volume l’emporte ici sur l’effet prix. Mais la hausse du chiffre d’affaires générée par
l’augmentation du volume des ventes masque un fort impact de la baisse du prix. Ceci est d’autant plus
préoccupant que baisser le prix diminue les marges de l’entreprise. (1 point)
Au final, la performance du directeur commercial est beaucoup plus ambiguë que ne le laisse penser
l’indicateur mesuré dans la question précédente. (0,5 point)
Pour mémoire : coût réel = 200 000 x 0,1kg x 120€ = 2 400 000 €
Pour mémoire : coût prévisionnel = 160 000 x 0,1kg x 125€ = 2 000 000 €
Écart sur volume = (200 000 – 160 000) x 0,1 x 125 = +500 000 (0,5 point) (défavorable) (0,5 point)
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Écart sur quantité de matière consommée par unité = 200 000 x (0,1-0,1) x 125 = 0 (ni favorable ni
défavorable) (0,5 point)
Écart sur prix unitaire d’achat = 200 000 x 0,1 x (120 - 125) = -100 000 (0,5 point) (favorable) (0,5 point)
Commentaire : On observe que c’est l’effet volume qui explique le dérapage des coûts
d’approvisionnement. Or les volumes d’achats sont conditionnés par la politique commerciale. Le
dérapage des coûts n’est donc pas de la responsabilité du directeur des achats. (1 point)
Celui-ci doit être évalué sur l’écart prix et l’écart quantité consommée par unité. Or ces deux écarts sont
favorables (ou nul). Le directeur des achats a dons raison d’être satisfait, et le directeur général a tort de
penser qu’il ne participe pas à la performance globale de l’entreprise. (0,5 point)
o Complément d’analyse :
Au final, il apparaît que les indicateurs retenus par l’entreprise ne sont pas pertinents. Ils ne permettent
pas de mesurer la part de responsabilité de chaque service dans l’évolution du résultat. (0,5 point)
Les effets volume sont liés à la politique commerciale, et ne devraient pas être utilisés pour évaluer les
performances des directeurs des achats et de la production. (0,5 point)
Un écart sur marge sur coût prévu serait plus approprié pour évaluer la performance du directeur
commercial car évaluer un vendeur sur un chiffre d’affaires peut le conduire à accepter de vendre à perte
pour augmenter les volumes des ventes. (0,5 point)
Enfin, il serait utile de décomposer les coûts variables de production, ainsi que les coûts fixes qui
représentent une part non négligeable (plus de 25%) des coûts. Ceux-ci augmentent en effet de 10% sans
que l’on puisse en identifier la cause. C’est préoccupant. (1 point)
Remarque : On pourra considérer qu’un écart nul est jugé favorable, mais pas défavorable
Question 6 (6 points)
Présentez le compte de résultat différentiel de la société pour l’exercice N. Sachant que le taux de marge
sur coût variable est de 42%, posez les formules de calcul du seuil de rentabilité de la société PROMIX en
volume et en quantité. En retenant un seuil de rentabilité de 5 200 000 €, calculez le montant de la baisse
de chiffre d’affaires (en euros) que l’entreprise aurait pu supporter sans connaître de pertes. Comment
s’appelle cet indicateur ? Quelle information apportent tous les calculs effectués dans cette question ?
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Compte de résultat différentiel : (2,5 points = 0,5 par montant en gras)
Poste Montant en € En % du CA
Chiffre d’Affaires 9 000 000 100%
Charges Variables
Plastique 2 400 000
Production 2 000 000
Distribution 800 000
Total CV 5 200 000
Marge Sur Coûts Variables 3 800 000 42,22%
Charges Fixes 2 200 000
Résultat 1 600 000
Il faut donc calculer la marge sur coût variable unitaire = 3 800 / 200 = 19 € (0,5 point)
Montant de la baisse de CA = 9 000 000 – 5 200 000 = 3 800 000 € (0,5 point)
Quelle information apportent tous les calculs : Ces calculs permettent de mesurer le risque d’exploitation,
c'est-à-dire le risque lié au volume d’activité (mesurée par le volume des ventes). Autrement dit, le risque
de ne pas vendre suffisamment de produits pour que l’activité soit rentable. Autrement dit encore, le
risque de ne pas vendre assez de produits pour que la marge sur coût variable absorbe tous les coûts fixes.
Dans le cas de Promix, il semble assez évident au vu des calculs que le risque d’exploitation est faible. Le
seuil de rentabilité est très largement dépassé, et la marge de sécurité est très importante. (1 point)
Question 7 (2 points)
En exploitant ces données, formulez sous forme d’équation la relation entre résultat (R), coûts fixes (CF),
prix de vente (P), coût variable unitaire (CVu) et volume des ventes (Q). Si CF, CVu et Q sont inchangés,
calculez le prix de vente minimal qui permettrait à l’entreprise PROMIX d’avoir un résultat nul.
6
Calcul du prix de vente minimum :
QxP – CF – QxCVu = 0
200 000.P – 2 400 000 – 26.200 000 = 0
200 000.P – 2 400 000 – 5 200 000 = 0
200 000.P – 7 600 000 = 0
P = 7 600 000 / 200 000 = 38 € (1 point)
Question 8 (4 points)
D’après ces informations, calculez l’élasticité prix de la demande de mixeurs. Peut-on en déduire le
volume des ventes si le prix avait été fixé à 10 € ? Pourquoi ?
Une baisse de prix de 10% (de 50 à 45) génère une augmentation des ventes de 25% (de 160 000 à
200 000).
Elle est négative, ce qui est le cas le plus fréquent. Elle est relativement importante.
Si le prix avait été fixé à 10 €, soit une baisse de 40/50 = 80%, et si l’élasticité prix était toujours de -2,5,
alors la demande aurait (en théorie) bondi de 2,5 x 80% = 200% pour l’établir à 160 000 x 3 =
480 000. (0,5 point)
Cependant, les élasticités ne sont généralement pas linéaires, et ne permettent pas de mesurer l’impact
d’une variation du prix sur la demande si l’on s’écarte beaucoup de la situation initiale. Trop de
paramètres entrent alors en jeu. Autrement dit, l’élasticité mesurée ici ne permet pas (en pratique) de
manière fiable d’estimer les ventes si le prix baisse de 80%. (1,5 points)
Question 9 (4 points)
Que pensez-vous de cette dernière affirmation du contrôleur de gestion ? Calculez le prix optimum.
Quelles sont alors les quantités vendues, et le résultat optimum ?
Le contrôleur de gestion fait une erreur. Pour déterminer le prix optimum, ce n’est pas la valeur de p telle
que R = 0 qu’il faut chercher, mais la valeur de p qui maximise R. Autrement dit, il faut déterminer la
valeur de p qui annule la dérivée de la fonction de résultat. (1 point)
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R’ = - 40 000 000.p - 1 600 000 (1 point)
Si R’=0 alors p = - (1 600 000 / 40 000 000) = - 0,04 soit une baisse de prix de 4% (0,5 point)
Et les nouvelles quantités augmenteront de 0,04 x 2,5 = 10% soit des ventes de Q = 160 000 x 1,1 =
176 000 unités. (1 point)
Non demandé :
Le nouveau résultat sera R = QxP – CF – QxCVu = 176 000 x 48 – 2 400 000 – 26 x 176 000 = 8 448 000
– 2 400 000 – 4 576 000 = 1 472 000
Question 10 (2 points)
Quels seraient les paramètres de la loi des ventes mensuelles si les hypothèses du directeur commercial
sont justes ? Posez les formules de calcul des paramètres et effectuez les calculs nécessaires (sachant que
la variance de la série des ventes des dix derniers mois est de 600 000, et que l’écart type est de 775).
Les ventes mensuelles peuvent se modéliser d’après l’énoncé par une loi Normale. Les paramètres d’une
loi Normale sont la moyenne (m) et l’écart type (σ). Il faut donc les déterminer à partir de la série
d’observations qui est à notre disposition (les mois de mars à décembre). (0,5 point)
La moyenne est la somme des observations divisées par le nombre d’observations (indicateur de
tendance).
(le résultat est assez évident, il n’est pas même nécessaire d’effectuer le calcul)
L’écart type est la racine carrée de la variance, elle-même égale à la somme des écarts entre chaque
observation et la moyenne élevés au carré, divisée par le nombre d’observations.
Question 11 (3 points)
Si le prix ne change pas, quelle serait la probabilité de réaliser des ventes, en janvier N+1, supérieures ou
égales à 13 000 unités ? à 13 775 unités ? à 14 550 unités ? En admettant que le seuil de rentabilité (en
volume) soit de 10 000 unités, quelle serait la probabilité de faire des pertes ?
Les réponses à ces questions ne nécessitent pas de calculs savants dès lors que l’on observe qu’elles
correspondent à la moyenne, à la moyenne plus un écart type, et à la moyenne plus deux écarts types.
Il est inutile de faire des calculs savants pour constater que la probabilité que les ventes soient inférieures
à 10 000 est extrêmement faible, largement inférieure à 1%. Soit P (T<10 000) ≈ 0% (0,5 point)
Question 12 (3 points)
Quels seraient les paramètres de la loi des ventes annuelles (toujours si les hypothèses du directeur
commercial sont justes) ? Posez les formules de calcul sans faire la résolution numérique.
Les ventes annuelles correspondent à la somme des ventes mensuelles. Comme les ventes mensuelles
suivent une loi Normale, la loi de la somme de 12 variables suivant une loi normale est une loi
normale de paramètres M et Σ avec M = m1 + m2 +… + m12 et σ = √(V1 + V2 + … + V12)
Comme V1 = V2 = V3 = … = V12 = 600 000, σ = √(12 x 600 000) = √7 200 000 (1 point)
Quels seraient les paramètres de la loi du chiffre d’affaires mensuel (toujours si les hypothèses du
directeur commercial sont justes) ? Posez les formules de calcul sans faire la résolution numérique.
CA = 45 x Q
Si Q suit une loi Normale (13 000 ; 775), alors CA suit une loi Normale de paramètres m et σ, où :
et σ = √(45² x V) = √(45² x 600 000) = 45 √600 000 [= 34 857 ; non demandé] (1 point)
Remarque : On peut remplacer le prix par 50. Cela n’a pas d’importance en soi, car il faut juste poser les
formules.
9
QUATRIÈME PARTIE : BUDGET DE TRÉSORERIE (14 points)
Question 13 (4 points)
Calculez et présentez sous forme de tableau le budget des encaissements de la société PROMIX pour le
premier trimestre N+1.
Les ventes mensuelles sont de 1 800 000 / 3 = 600 000 € HT soit 720 000 € TTC
Remarque : Compter maximum deux points sur quatre si le candidat raisonne HT.
Question 14 (4 points)
Calculez et présentez sous forme de tableau le budget de TVA de la société PROMIX pour le premier
trimestre N+1.
Question 15 (6 points)
Calculez et présentez sous forme de tableau le budget de trésorerie de la société PROMIX pour le premier
trimestre N+1. Quelles sont les difficultés financières auxquelles s’expose l’entreprise PROMIX au cours
du premier trimestre N+1 ?
Budget de trésorerie (3,5 points = 0,5 pour chacune des cinq lignes + 1 point si le tableau est cohérent
avec les questions 13 et 14, même si les résultats sont faux)
Difficultés financières : Si rien n’est fait pour l’éviter, l’entreprise sera à découvert au courant du mois de
janvier. Cette situation, si elle n’est pas négociée avec la banque pourrait conduire, dans le pire des cas, à
une situation de cessation de paiement. Pourtant, cette situation sera très temporaire. Il est donc possible
de prévoir une autorisation de découvert avec sa banque, ou d’emprunter à court terme le montant
suffisant pour franchir ce cap. (2,5 point)
10
CINQUIÈME PARTIE : BUDGET DES APPROVISIONNEMENTS (12 points)
Question 16 (4 points)
Déterminez l’équation permettant de calculer le coût de la gestion des stocks (CG) en fonction de Q
(quantité commandée en Kg). Sans faire de calcul, expliquez la démarche permettant de calculer la
quantité optimale de chaque commande selon les hypothèses du modèle de Wilson.
Détermination de CG
Or N = 21 000 / Q
Démarche de calcul
Pour déterminer le niveau de commande optimal, il faut déterminer la valeur minimale de la gestion des
stocks, soit la valeur de Q qui annule la dérivée de CG. (1 point)
Question 17 (3 points)
Que pensez-vous de cette formule ? Calculez le montant du stock optimal si la consommation est linéaire
(et les hypothèses du modèle de Wilson réunies), le nombre de commandes à effectuer annuellement, et la
fréquence moyenne de ces commandes.
Ce qui est bien la même équation que déterminée à la fin de la question 16 (1 point)
Remarque : Si le candidat répond que c’est la formule du modèle de Wilson (qu’il connaît par cœur), on
comptera également le point (même si la question 16 n’a pas été traitée).
11
Question 18 (5 points)
En admettant que le volume optimal de la commande soit de 3 500 unités, calculez le nombre optimal de
commande à prévoir en N+1. Déterminez les dates des approvisionnements du premier trimestre N+1 si
les approvisionnements se font par quantités constantes. Déterminez les quantités et les dates des
approvisionnements du premier trimestre N+1 si les approvisionnements se font par fréquence constante.
Le stock initial est de 2 000 et le stock de sécurité de 1 000. Il n’est donc pas utile de se faire livrer avant
le 21 janvier. (1 000 unités consommées avant d’atteindre le stock de sécurité = 2/3 de la consommation
du mois de janvier ; or le mois de janvier a 30 jours, donc la consommation des 20 premiers jours est
assurée). (1 point)
Le 21 janvier, le stock devient 1 000 + 3 500 = 4 500. Cela couvre la consommation de la fin janvier
(500), la consommation de février (1000) et il reste 3 000 début mars pour couvrir une partie de la
consommation, jusqu’à ce que le stock de sécurité soit atteint, soit 2 000 unité consommées. Comme la
consommation de mars est de 2 400 unités, 2000/2400 × 30 = 25 jours de consommation. Il faut donc
prévoir une seconde livraison le 25 mars. (1 point)
Les livraisons se font tous les deux mois (6 livraisons dans l’année).
La première livraison aura lieu le 21 janvier (idem précédemment). La livraison suivante aura lieu le 21
mars. (0,5 point)
Il faut donc que la livraison de janvier permette de couvrir les consommation du 21 janvier au 20 mars,
tout en conservant un stock de sécurité de 1 000 unités au 20 mars.
Il n’est pas possible de déterminer le volume de la commande du 21 mars car les consommations de avril
et mai sont inconnues. (0,5 point)
12