CHP 2
CHP 2
CHP 2
Chapitre II
TOTAL PRODUCTIVE MAINTENANCE
I. Introduction
II. Performances d’une machine
III. Piliers de la TPM
IV. Outils d’analyse
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par Y. MIR
FSTM
I/ Introduction
I.1 Historique
La TPM est née au Japon dans les années 70. Le JIPM (Japan Institute of Plant
Maintenance) organisme des formations et des conseils en maintenance
industrielle avait pour mission d’aider les entreprises à développer les méthodes
de maintenance préventive créées par les Américains.
2
par Y. MIR
FSTM
I.2 Définitions
TPM concerne tous les hommes et toutes les fonctions de l’entreprise en intégrant
l’écoute et la responsabilisation de chaque opérateur.
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par Y. MIR
FSTM
4
par Y. MIR
FSTM
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par Y. MIR
FSTM
3/ Optimiser le coût d’exploitation des équipements (Life Cycle Cost, LCC),
Tous les acteurs concernés par un nouvel équipement participent à :
• la conduite ou planification des projets,
• la définition du CdC d’un investissement,
• des revues de projet pour réagir sur les éléments susceptibles de dégrader l’équipement.
LCC = CG
Coût global
LCC = A + F +M
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par Y. MIR
FSTM
Les services Production et Maintenance ont un fort impact sur la performance des
ressources de production.
8
par Y. MIR
FSTM
L’écart entre quantité de pièces bonnes fabriquées et quantité possible est dû à des
pertes d’efficacité des ressources de production.
Quantité
bonne
produite
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par Y. MIR
FSTM
Cette catégorie englobe toutes les pertes dues à la fiabilité de l’équipement définie par
sa conception et ses conditions d’utilisation.
• Les arrêts programmés : Il s’agit des arrêts incontournables pour une bonne
utilisation des équipements tels que les opérations de :
– nettoyage,
– maintenance préventive,
– maintenance de 1er niveau,
– réunions 5 minutes à la prise de poste ou de travail pour la réalisation des actions
TPM par les opérateurs,
– modifications des équipements et essais suite au lancement de nouveaux produits.
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par Y. MIR
FSTM
• Les réglages
Lorsqu’un procédé est « capable » il ne nécessite pas de réglage ou d’adaptation.
Exemple :
• le lundi matin, attente de mise en température des lignes de production ;
• au début de chaque équipe, passation des consignes, équipements arrêtés ;
• remontée en puissance après une panne ou temps pour retrouver la cadence
nominale après un changement de série.
• Marche à vide
C’est le temps où l’on fait tourner les équipements sans produire. Un manque
d’alimentation de la machine peut être dû à une pièce coincée dans le système
d’alimentation, attente départ cycle, etc.
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par Y. MIR
FSTM
• Micro-arrêts : Ils peuvent être, soit des arrêts visibles soit des défauts de cycles de
durée très faible mais répétitifs.
Par exemple, bourrage, déréglages, ... Ce qui peut provoquer une augmentation du
temps de cycle de l’ordre du 1/10 s. Défaut qui ne peut être détecté par l’opérateur mais
qui représente une cause importante de pertes.
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par Y. MIR
FSTM
• Activité de l’opérateur : des écarts entre temps réel de production et temps standard
existent du fait de l’habileté de l’opérateur, sa formation, son assiduité, la qualité des
modes opératoires, …
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par Y. MIR
FSTM
• Défauts logistiques : il s’agit de toutes les pertes créées par les attentes de :
– matières premières, fournitures, emballages,
– outillages,
– instructions,
– moyens de manutention,
– main-d’oeuvre (retard à la prise de poste, absence, etc.).
• Excès de mesures :
– mauvaise organisation du contrôle,
– contrôles rapprochés dus au manque de confiance dans le procédé,
– attente feu vert qualité (organisation – moyens techniques).
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par Y. MIR
FSTM
En général ces pertes n’apparaissent pas dans le TRG. Elles doivent être évaluées par
rapport à une autre référence. La mesure du TRG n’est donc pas suffisante, la référence
commune de toutes les pertes étant leur COUT.
• Rendement matériaux
Ce sont les pertes de matière qui s’expriment par le rapport :
• Rendement énergétique
Exprimé soit par rapport à une valeur théorique, soit par comparaison avec d’autres
procédés ou d’autres ateliers.
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par Y. MIR
FSTM
Définition :
Cadence nominale = cadence maximale d’un équipement définie par le constructeur
lors de l’achat d’un équipement.
Dans une démarche TPM, les pertes se mesurent sur un périmètre bien défini : une
machine, un équipement, une ligne de production, un secteur de l’entreprise.
Dans la suite, nous considérons une machine.
Pour rendre compte de toutes les pertes la TPM utilise les indicateurs :
17
par Y. MIR
TO = temps d'ouverture
FSTM
C’est le temps théorique de fonctionnement maximum (8h ; 16h ; 24h, 5j/7 ou 7j/7),
correspondant à l'amplitude de travail pour une machine.
TR = temps requis
C’est le temps qui reste lorsqu’on enlève les pertes par arrêt planifié (réglages, essais,
entretien préventif, sous charge, pause repas, réunion, formation, …)
TR = TO - total des arrêts planifiés
TF = temps de fonctionnement
Appelé aussi temps brut de fonctionnement (TBF). C’est le temps qui reste lorsqu’on enlève
du temps requis la perte par arrêt de production : se sont des arrêts non programmés (pannes,
contrôle, changement de série, changement d’outils, …)
TF = TR - total des arrêts de production
TN = temps net
C’est le temps qui reste lorsqu’on enlève du temps brut de fonctionnement la perte par
ralentissement : marche à vide, diminution d’allure , micro-arrêt, …
TN = TF - (marche à vide + micro-arrêt + diminution d’allure + problème opérateur …)
TU = temps utile
C’est le temps qui reste lorsqu’on enlève du TN la non-qualité (défauts, rebuts, retour
production, …). C’est le temps utile, qui ne produit que des produits bons.
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TU = TN - pertes de qualité. par Y. MIR
FSTM
TT : temps total
fermeture
TO : temps d’Ouverture
atelier
TR : temps Requis arrêts planifiés
par Y. MIR
FSTM
Fermeture
TO : :temps
TO d’ouverture
temps d ’ouverture de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
par Y. MIR
FSTM
Fermeture
TO : temps d’ouverture
de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
Micro-arrêts
TN : temps net Ecarts de cadence
Non
TU : temps utile qualité
TU Temps Utile NPB
TRS
NPB: Pièces bonnes TR Temps Requis NPTR
par Y. MIR
FSTM
Taux de Qualité : Tq
TT : temps total
Fermeture
TO : tempsd’ouverture
de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
Micro-arrêts
TN : temps net Ecarts de cadence
Non
TU : temps utile qualité
Taux de performance : Tp
TT : temps total
Fermeture
TO : tempsd’ouverture
de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
Micro-arrêts
TN : temps net Ecarts de cadence
Non
TU : temps utile qualité
TN Temps Net
Tp
TF Temps de Fonctionnement
par Y. MIR
FSTM
Disponibilité opérationnelle : Do
TT : temps total
Fermeture
TO : tempsd’ouverture
de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
Micro-arrêts
TN : temps net Ecarts de cadence
Non
TU : temps utile qualité
par Y. MIR
FSTM
Fermeture
TO : tempsd’ouverture
de l’atelier
Préventif / Essais
TR : temps requis Sous-charge
TR S Tq Tp Do
TU TN TF
TRS X X
TN TF TR
Le TRS est le seul indicateur qui tient compte de tous les paramètres qui affectent la
productivité d'une machine. Il permet d’identifier les pertes, il représente un excellent
outil d’investigation.
par Y. MIR
FSTM
Le suivi du TRS permet d'avoir une vue synthétique de la situation, et l'examen de ses
composantes permet de déterminer quel levier activer pour l'améliorer.
L’exploitation des informations permet d’identifier la composante qui pèse le plus sur
la performance
le temps de fonctionnement est trop faible
les performances du moyen de production sont insuffisantes
il y a trop de pertes qualité
Do Tp Tq TRS
27
par Y. MIR
FSTM
Quelle est la principale cause de perte ? Quel taux de perte faut-il améliorer ? Par
quel outil de GT peut-on l’améliorer ?
par Y. MIR 28
FSTM
Exercice
Un atelier tourne 225 j/an en 3 postes de 8h.
Les pertes annuelles sont estimées comme suit :
Correction
TO Temps d’ouverture
225*3*8 = 5 400 h
TR Temps Requis Pertes par arrêt
4 800 h 600 h planifiés
TF Temps Fonctionnement Arrêt de
4 056 h 744 h production
TN Temps Net Perte par
3 656 400 h ralentissement
hTU Temps Utile
Perte par
3 456 h 200 h défaut
TU
TRS Tq x Tp x D 0
TR
TU TN TF
x x
TN TF TR
0.95 x 0.9 x 0.85 0 .72
30
par Y. MIR
FSTM
Le JIPM scinde dans le temps la stratégie de la TPM suivant deux axes qui sont
réparties en 2 familles de 4 piliers :
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par Y. MIR
FSTM
32
par Y. MIR
FSTM
Objectifs :
permettre aux opérateurs de contribuer au rendement optimal de l’équipement, de le
pérenniser et d’être responsables de la qualité de leur équipement.
libérer les techniciens experts de la maintenance pour des interventions plus
complexes : préventives, de l'amélioration, etc
33
par Y. MIR
FSTM
Elle définit :
• la durée de vie des composants et leurs probabilités de défaillances naturelles,
• la normalité d’état de l’équipement : comment doit être l’équipement ?
• les conditions normales d’exploitation (production et maintenance) : comment doit
être utilisé l’équipement ?
35
par Y. MIR
FSTM
37
par Y. MIR
FSTM
38
par Y. MIR
FSTM
39
par Y. MIR
FSTM
• planning,
• magasins et stockages,
• informatique,
• méthodes, etc.
Dans ces usines l’information doit être facilement accessible, utile, exacte,
rapide et facile à utiliser. Pour cela il est nécessaire de :
• supprimer les anomalies et de rendre les employés responsables de la
qualité des informations (le produit),
• entretenir les supports,
• améliorer la structure et de supprimer les tâches sans valeur ajoutée,
• augmenter les connaissances et le savoir-faire du personnel.
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par Y. MIR
FSTM
• Standardisation du travail,
• Responsabilisation, implication,
• Rigueur,
• Communication,
• Savoir-faire – Réflexe d’amélioration permanente,
• Suppression des « ennuis permanents »,
• Respect des équipements, de son travail et de soi-même.
41
par Y. MIR
FSTM
• ABC ou Pareto
• Diagramme ISHIKAWA
• SMED
• PERT
Chercher à connaitre : 5S, FR, Carte de contrôle, 6 sigma, D. Affinité, D.
Corrélation, …
par Y. MIR
FSTM
43
par Y. MIR
FSTM
44
par Y. MIR
FSTM
3 Vides 36 11,5
4 Coupures 23 7,3
5 Impureté 15 4,8
6 Fissures 9 2,9
7 Autres 12 3,8
Total 314 100
45
par Y. MIR
FSTM
Diagramme de Pareto
Fréquence en %
45,0
40,0
35,0
30,0
25,0
20,0
15,0
10,0
5,0
0,0
1 2 3 4 5 6 7
Eléments
46
par Y. MIR
FSTM
Analyse ABC : Classement par ordre décroissant et calcul des pourcentages cumulés
Courbe ABC
300 100
90
250 80
70
Nombre de défauts
200
60
150 50
40
100 30
20
50
10
0 0
1 2 3 4 5 6 7
48
par Y. MIR
FSTM
Méthode ABC
• classer les éléments par valeur décroissante puis cumuler les valeurs dans
le même ordre.
49
par Y. MIR
Valeurs FSTM
Cumulées 20% 40% 60% 80% 100%
100%
80%
A B C
60%
40%
20%
Eléments
par Y. MIR
FSTM
Toute courbe de répartition d’importance de notre population étudiée est interprétée par
rapport à trois courbes :
100 % M
50 %
2 6 7 9 3 4 1 8 10 5
51
par Y. MIR
FSTM
Courbe extrême 1
1 produit correspond à 100 % de la valeur du critère
Courbe extrême 2
Tous les produits ont la même importance
longueur du segment ON
RD
longueur du segment MN
52
par Y. MIR
FSTM
2 10 20 70
0,9 0> RD ≥ 0,85
3 20 20 60
0, 85 > RD ≥ 0,75
53
par Y. MIR
FSTM
2
100 % 1
50 %
2 6 7 9 3 4 1 8 10 5
54
par Y. MIR
FSTM
48 mm
RD 0,676
71 mm
classe A : machines 2 et 6
classe B : machines 7, 9 et 3
classe C : machines 4, 1, 8, 10 et 5
55
par Y. MIR
FSTM
Exemple d’application
56
par Y. MIR
FSTM
par Y. MIR
FSTM
58
par Y. MIR
FSTM
11 Transformateur HT 90 7270 97
12 Pompes immergées 75 7345 98
13 Vannes automatiques 65 7410 99
14 Purgeurs 50 7460 99
15 Vannes manuelles 40 7500 100
59
par Y. MIR
FSTM
20% 20% 60% RD = 0.78
M
100
90
80 C
O
70
60
B
50
40
30
20 A
10
N
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
60
par Y. MIR
FSTM
La zone A 3 équipements : moteurs électriques, pompes centrifuges et
compresseurs
La zone B
• 3 équipements : chaudière, variateurs de vitesse et échangeurs
• 1320 heures de réparation
• 20% des éléments représentent 15% des valeurs cumulées
La zone C
• 9 équipements : 60% des éléments
• correspondent à 1100 heures de réparation (15 % des valeurs cumulées).
Conclusion :
La priorité des efforts d’organisation concernant les méthodes de réparation
sera donnée aux éléments de la zone A.
61
par Y. MIR
FSTM
2. Le diagramme d’ISHIKAWA
Outil employé pour lutter contre les défaillances en supprimant leurs causes,
appelé aussi diagramme Causes-effet.
Un mode d'expression graphique qui permet d'organiser de façon simple et
concise toutes les idées exprimées par les participants d'un GT sur un sujet qui
les concerne.
• Il ne faut pas rester flou dans le choix de la définition, par exemple : défauts
des sacs de l’emballage
• Il ne faut pas choisir un énoncé dans lequel ressort déjà l’une des causes,
par exemple : fragilité des sacs d’emballage due à l’humidité.
62
par Y. MIR
FSTM
• toutes les idées sont recevables, mêmes celles qui paraissent farfelues.
63
par Y. MIR
FSTM
64
par Y. MIR
FSTM
Effet
Milieu
Méthode
65
par Y. MIR
FSTM
4ème étape : trouver la (ou les) cause(s) la (ou les) plus importante(s)
66
par Y. MIR
FSTM
Exemple
Application du diagramme d’Ishikawa à une machine de moulage de produits
en plastique (extrudeuse). Les produits à la sortie de la machine sont
défectueux. Le GT applique cet outil pour chercher la ou les causes de la
défaillance.
67
par Y. MIR
FSTM
68
par Y. MIR
FSTM
Autre exemple :
69
Source : CERIB par Y. MIR
FSTM
3. SMED
SMED : Quoi
70
par Y. MIR
FSTM
SMED : Pourquoi ?
Entre deux séries de production, il est nécessaire d’effectuer des changements
d’outils qui consistent à démonter et monter les outils, gabarits, etc, faire des
réglages et des essais. Ensuite seulement, il est possible de débuter une nouvelle
série.
71
par Y. MIR
FSTM
72
par Y. MIR
FSTM
SMED : Etapes
La démarche repose essentiellement sur la distinction qui doit être faite entre
les opérations internes et les opérations externes
Opérations internes :
Opérations devant être réalisées obligatoirement machine arrêtée.
Opérations externes :
Opérations pouvant être réalisées lorsque la machine est en marche.
1. Identifier
2. Séparer
3. Transformer
4. Rationnaliser
73
par Y. MIR
FSTM
74
par Y. MIR
FSTM
75
par Y. MIR
FSTM
A PARTIR DU FILM :
A PARTIR DU FILM :
76
par Y. MIR
FSTM
A PARTIR DU FILM :
Production
modèle de Monchy
Processus Maintenance
par Y. MIR 78
FSTM
• en nature
La maintenance = Tâches variées • en durée
• en urgence
• en criticité
Ordonnancement
=
prévoir un instant t et un endroit x
où un personnel p muni d’un outillage o et des matières m
exécutera la tâche M en harmonie avec les autres travaux connexes.
Projet
Un « projet » est un ensemble décomposé en tâches élémentaires auxquelles
le préparateur a attaché une durée prévue et a défini la liste des tâches
antécédentes : «pour que la tâche C débute, il faut que les tâches A et B
soient terminées ».
par Y. MIR
FSTM
Tâche
La « tâche » est un vocabulaire propre à l’ordonnancement.
Une tâche est un ensemble d’opérations groupées qu’on confie à une même équipe
d’intervention, dont le début et la fin sont bien définis et dont le contenu est contrôlable.
La situation d’une tâche dans le temps implique la définition des notions suivantes :
PERT
PERT est une méthode consistant à mettre en ordre sous forme de réseau plusieurs
tâches qui, grâce à leur dépendance et à leur chronologie, concourent toutes à l'obtention
d'un produit fini.
par Y. MIR 80
FSTM
Tâche A
Etape
Une étape indique le début ou la fin d’une tâche et ne consomme ni temps, ni coûts, ni
moyens. Elle est représentée par un cercle divisé en 3 quadrants :
2
5 7
ou 5 7
2
par Y. MIR
FSTM
Dans la méthode PERT, on calcule deux valeurs pour chaque étape :
• La date au plus tôt : il s'agit de la date à laquelle la tâche pourra être commencée au
plus tôt, en tenant compte du temps nécessaire à l'exécution des tâches précédentes.
• La date au plus tard : il s'agit de la date à laquelle une tâche doit être commencée à tout
prix si l'on ne veut pas retarder l'ensemble du projet.
Les dates au plus tôt et au plus tard sont exprimées en minutes, heures, jours, …
83
par Y. MIR
Marge Libre d’une tâche : ML
FSTM
La marge libre (ML) représente le retard maximum que peut prendre une tâche sans porter
atteinte au plus tôt de la tâche suivante.
ML= date de fin au plus tôt – date de début au plus tôt – durée de la tâche :
ML = Y- W - d
W X A (d) Y Z
2 3
C'est la différence entre la date Fin au plus tard et la date Début au plus tôt en tenant
compte de la durée de la tâche.
Marge Totale = Date Fin au plus tard – Date Début au plu tôt – durée de la tâche
MT = Z – W – d
MT = (Z-Y) + (Y-W) –d = Z-Y+ ML
Z- Y est la marge flottante de l’étape 3
84
par Y. MIR
FSTM
Réseau
Un réseau est un ensemble mettant en évidence les relations entre les tâches et les
étapes qui représentent le travail à réaliser.
B 3 D
F
A 6
1 2 5
G
C E
4
85
par Y. MIR
FSTM
Règles du réseau
• une étape ne peut être atteinte que lorsque toutes les tâches qui la précèdent ont été
réalisées. L’étape 5 ne sera atteinte que si les tâches C, B et A sont réalisées.
• une tâche ne peut commencer que lorsque l’étape qui la précède est atteinte. La
tâche C ne peut commencer que lorsque l’étape 4 est atteinte.
• des tâches consécutives sont des tâches qui se suivent : la tâche D ne peut
commencer que si la tâche C est terminée.
• les deux tâches A et B sont dites convergentes : la tâche C ne peut commencer que
si les tâches A et B sont terminées.
• des tâches antérieures sont des tâches qui, par rapport à une autre, doivent être
réalisées avant. Les tâches A et B sont antérieures à C.
86
par Y. MIR
FSTM
• parfois, il est nécessaire d’introduire des tâches fictives. Une tâche fictive a une durée
nulle. Elle ne modifie pas le délai final. Exemple, la tâche C succède aux tâches A et B,
alors que la tâche D succède seulement à la tâche B :
87
par Y. MIR
FSTM
• les antériorités immédiates sont des tâches qui précèdent immédiatement une
tâche donnée. Les antériorités immédiates sont appelées antécédentes. Les
tâches A et B sont des antécédentes à C et D.
88
par Y. MIR
FSTM
2 Tracé du réseau
89
par Y. MIR
FSTM
Afin d’alléger le réseau qui sera à construire, seules les antécédences sont à
conserver.
90
par Y. MIR
FSTM
• A partir des données d’antériorité des tâches, une matrice est réalisée. Les
codes des tâches sont inscrits en abscisse et en ordonnée.
91
par Y. MIR
FSTM
1er Niveau : N1
• Les cases correspondant aux tâches ayant des antécédents sont cochées.
• On inscrit dans la colonne « N1 » le nombre de croix par ligne
• Au niveau « N1 », A et H n’ont pas de croix, elles n’ont pas d’antécédents.
Elles seront réalisées donc en premier.
E X 1
F X X X 3
G X X 2
H 0
I X 1
J X 1
K X 1
L X X 2
92
par Y. MIR
FSTM
L’étape suivante consiste à barrer les colonnes correspondant aux tâches qui n’avaient
plus de croix précédemment. On considère qu’elles sont réalisées.
E X 1
F X X X 3
G X X 2
H 0
I X 1
J X 1
K X 1
L X X 2
93
par Y. MIR
FSTM
2ème niveau : N2
A nouveau, on compte ligne par ligne le nombre de croix.
Au niveau " N2 ", les tâches B-C-I et J n’ont plus de croix. On réalisera donc ces tâches en
second lieu, car elles n’ont plus d’antécédents.
F X X X 3 3
G X X 2 2
H 0
I X 1 0
J X 1 0
K X 1 1
L X X 2 2
94
par Y. MIR
FSTM
Niveau N3
On barre les tâches qui n’avaient pas de croix précédemment.
On compte ligne par ligne le nombre de croix.
F X X X 3 3
G X X 2 2
H 0
I X 1 0
J X 1 0
K X 1 1
L X X 2 2
95
par Y. MIR
FSTM
Au niveau 3, les tâches D, E et K n’ont plus d’antécédents. A ce niveau on réalisera ces
tâches car elles n’ont plus d’antécédents
F X X X 3 3 1
G X X 2 2 2
H 0
I X 1 0
J X 1 0
K X 1 1 0
L X X 2 2 1
96
par Y. MIR
FSTM
Les tâches D, E et K seront barrées et on compte le nombre de tâches précédentes par
ligne.
F X X X 3 3 1 0
G X X 2 2 2 1
H 0
I X 1 0
J X 1 0
K X 1 1 0
L X X 2 2 1 0
97
par Y. MIR
FSTM
F X X X 3 3 1 0
G X X 2 2 2 1
H 0
I X 1 0
J X 1 0
K X 1 1 0
L X X 2 2 1 0
98
par Y. MIR
FSTM
On arrive ainsi à la dernière étape où on résume dans la dernière ligne les tâches par
niveau de réalisation :
A 0
B X 1 0
C X 1 0
D X 1 1 0
Pour réaliser
E X 1 1 0
F X X X 3 3 1 0
G X X 2 2 2 1 0
H 0
I X 1 0
J X 1 0
K X 1 1 0
L X X 2 2 1 0
A, H B, C, D, E, F, L G
I, J K
99
par Y. MIR
FSTM
Construction du réseau
Les tâches sont placées dans les colonnes correspondantes à leur niveau, et les étapes
sur les lignes séparatrices. On rappelle les antériorités de chaque tâche.
Pour réaliser A B C D E F G H I J K L
C
Il faut avoir E J
A A B B D H H I
réalisé F K
I
E
B 3
7
A 1 D
G
C 5 F
0
I 4 8
H K
2 6 L
J 100
par Y. MIR
FSTM
3 La durée totale du projet
1 A2 2 B1 3
0 0 2 2 3 3
E1 C2
4 5
La durée du projet est calculée en allant dans le sens de
l’écoulement du temps à partir de l’étape 1 (date 0) en 4 4 5 6
parcourant tous les circuits possibles du réseau et jusqu’à
l’événement final. F4 H3
A partir de l’étape 1 on cumule les durées des tâches vers 6 7
la droite et on reporte les nombres dans la partie « date au
plus tôt ». 8 8 8 9
par Y. MIR
FSTM
1 A2 2 B1 3
0 0 2 2 3 3
E1 C2
• la date à l’étape 2 correspond à la durée de la tâche A soit 2
semaines.
• la date à l’étape 3 correspond à la date de l’étape 2 (2 4 5
semaines) augmentée de la durée de la tâche B (1 semaine)
soit 3 semaines. 4 4 5 6
• la date à l’étape 4 correspond à la date de l’étape 3 (3
semaines) augmentée de la durée de la tâche E (1 semaine)
F4 H3
soit 4 semaines.
• la date à l’étape 5 correspond à la date de l’étape 3 (3
semaines) augmentée de la durée de la tâche C (2 semaines)
6 7
soit 5 semaines. 8 8 8 9
• la date à l’étape 6 correspond à la date de l’étape 4 (4
semaines) augmentée de la durée de la tâche F (4 semaines)
soit 8 semaines. I4 G3
• la date à l’étape 7 correspond à la date de l’étape 5 (5
semaines) augmentée de la durée de la tâche H (3 semaines) 8
soit 8 semaines. 12 12
102
par Y. MIR
FSTM
1 A2 2 B1 3
0 0 2 2 3 3
E1 C2
• l’étape 8 est l’intersection des tâches I et G :
la date à l’étape 6 (8 semaines) augmentée de la durée de la
tâche I (4 semaines) donne 12 semaines, 4 5
la date à l’étape 7 (8 semaines) augmentée de la durée de la
tâche G (3 semaines) donne 11 semaines 4 4 5 6
la date à l’étape 8 correspond au chemin dont la durée est la
plus longue soit 12 semaines. F4 H3
6 7
• l’étape 8 marque la fin des opérations (le Pert s’achève sur un
seul nœud). 8 8 8 9
103
par Y. MIR
4 Les tâches FSTM
qui n’admettent aucun retard
1 A2 2 B1 3
0 2 3
E1 C2
A partir de l’étape 8, on décompte la durée des tâches en allant de
droite vers la gauche et on reporte les nombres dans la partie « date 4 5
au plus tard ».
• l’étape 8 marque 12 semaines. 4 4 5 6
• la date à l’étape 7 correspond à la date à l’étape 8 (12 semaines)
diminuée de la durée de la tâche G (3 semaines) soit 9 semaines.
F4 H3
• la date à l’étape 6 correspond à la date à l’étape 8 (12 semaines)
diminuée de la durée de la tâche I (4 semaines) soit 8 semaines.
• la date à l’étape 4 correspond à la date à l’étape 6 (8 semaines)
6 7
diminuée de la durée de la tâche F (4 semaines) soit 4 semaines. 8 8 8 9
• la date à l’étape 5 correspond à la date à l’étape 7 (9 semaines)
diminuée de la durée de la tâche H (3 semaines) soit 6 semaines.
I4 G3
8
12 12
104
par Y. MIR
FSTM
1 A2 2 B1 3
0 0 2 2 3 3
E1 C2
• l’étape 3 est l’intersection des tâches C et E :
la date à l’étape 4 (4 semaines) diminuée de la durée de la
tâche E (1 semaine) donne 3 semaines, 4 5
la date à l’étape 5 (6 semaines) diminuée de la durée de la
tâche C (2 semaines) donne 4 semaines. 4 4 5 6
La date à l’étape 3 correspond au chemin dont la durée est la
moins longue soit 3 semaines. F4 H3
• la date à l’étape 2 correspond à la date à l’étape 3 (3 semaines) 6 7
diminuée de la durée de la tâche B (1 semaine) soit 2 semaines.
8 8 8 9
• la date à l’étape 1 correspond à la date à l’étape 2 (2 semaines)
diminuée de la durée de la tâche A (2 semaines) soit zéro.
I4 G3
8
12 12
105
par Y. MIR
FSTM
1 A2 2 B1 3
0 0 2 2 3 3
E1 C2
Les tâches qui n’admettent aucun retard sont les tâches A-B-E-F-I :
tout retard dans leur exécution entraîne l’allongement du projet.
Ces tâches sont situées sur le chemin dont la durée est la plus 4 5
longue.
Les tâches situées entre deux nœuds dont les dates au plus tôt et 4 4 5 6
au plus tard n’affichent aucune différence, n’admettent aucun retard
dans la réalisation.
F4 H3
6 7
8 8 8 9
I4 G3
8
12 12
106
par Y. MIR
FSTM
5 Le chemin critique
1 A2 2 B1 3
0 0 2 2 3 3
E1 C2
F4 H3
6 7
8 8 8 9
I4 G3
8
12 12
107
par Y. MIR