Liasse Fiscale
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Septembre 2004
Régime réel normal d'imposition
N° 2032
(2004)
N° 50446 # 06
NOTICE
pour remplir les imprimés n os 2050 à 2059-G
INDICATIONS GÉNÉRALES
Contribution annuelle sur les revenus locatifs (article 234 nonies à 234 quindecies du CGI)
Elle s’applique aux revenus retirés de la location des locaux situés dans des immeubles achevés depuis quinze ans au moins
au 1er janvier de l’année d’imposition. La contribution est applicable aux revenus perçus depuis le 1er janvier 2001.
Sont exonérés de la contribution sur les revenus locatifs, les revenus tirés de la location :
- dont le montant annuel n’excède pas 1 830 euros par local ;
- donnant lieu au paiement de la TVA ;
- consentie à l’État ou aux établissements publics nationaux scientifiques, d’enseignement, d’assistance ou de bienfaisance ;
- consentie en vertu des livres I et II du code de la famille et de l’aide sociale ;
- des immeubles appartenant à l’État, aux collectivités territoriales, aux établissements publics qui en dépendent et aux orga-
nismes d’habitations à loyer modéré;
- des locaux d’habitation qui font partie d’une exploitation agricole ;
- des immeubles appartenant aux sociétés d’économie mixte de construction, de rénovation urbaine, de restauration immo-
bilière dans le cadre d’opérations confiées par les collectivités publiques, etc.;
- des immeubles faisant partie de villages de vacances ou de maisons familiales de vacances agréés ;
- des logements donnés en location, par des organismes sans but lucratif agréés, à des personnes de conditions modestes.
- pour les entreprises individuelles : les revenus seront déclarés sur la déclaration de résultats n° 2031 et reportés sur
Février 2004 – 3 018240 1
la déclaration de revenus n° 2042 ; la contribution sera acquittée en même temps que l’impôt sur le revenu ;
- pour les sociétés de personnes et assimilées soumises à l’impôt sur le revenu : les revenus seront déclarés sur la déclara-
tion de résultats n° 2031 ; la contribution sera autoliquidée sur des bordereaux-avis de versement et de liquidation
spécifiques, comme en matière d’impôt sur les sociétés.
Les entreprises industrielles, commerciales, artisanales, ainsi que les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, placées
sous le régime du bénéfice réel, doivent fournir à l’appui de la déclaration de résultats n° 2031 ou n° 2065 :
• Les tableaux nos 2050 à 2059-G portant la mention “exemplaire destiné à l’administration”.
• Les informations de l’annexe comptable (loi du 30/04/1983 et décret du 29/11/1983), dont seuls les éléments suivants
sont joints à la déclaration de façon systématique, sur papier libre (art. 38 II de l’annexe III au CGI) :
– les dérogations aux prescriptions comptables ;
– les modifications affectant les méthodes d’évaluation et la présentation des comptes annuels ;
– le détail des produits à recevoir et des charges à payer ;
– les produits et charges figurant au bilan sous les postes “comptes de régularisation”.
1
La liste des filiales et participations est à déclarer sur le formulaire n° 2059-G, de même que la composition du capi-
tal qui doit être indiquée sur l’imprimé n° 2059-F (art. 38-II de l’ann. III au CGI modifié).
Le cas échéant, les documents suivants doivent également être joints à la déclaration de résultats :
– la demande de crédit d’impôt en faveur de la recherche n° 2069 A ;
– la demande de crédit d’impôt formation n° 2068 ;
– l’état de suivi du crédit d’impôt pour investissement en Corse n° 2069-E2-SD ;
– l’'option effectué sur l'imprimé 2069-D-SD dans le cas d'investissement en Corse
– la déclaration d’utilisation des factures électroniques (art. 289 bis du CGI) ;
– les éléments de calcul de la provision pour hausse des prix (art. 10 terdecies de l’annexe III au CGI) ;
– les documents exigés des entreprises ayant obtenu l’agrément ouvrant droit aux provisions pour investissement à
l’étranger (art. 10 GA quinquies et sexies de l’annexe III au CGI - DB 4-E-5553) ;
– le relevé de frais généraux n° 2067 ;
– l’imprimé n° 3916 pour les personnes physiques, les associations, les sociétés n’ayant pas la forme commerciale,
domiciliées ou établies en France, qui sont également tenues de déclarer, en même temps que leurs déclarations de
revenus ou de résultats, les références des comptes ouverts, utilisés ou clos à l’étranger (art. 1649 A, al 2 du CGI) ;
– l’état ou attestation exigés dans le cadre de certaines opérations de crédit-bail (art. 38 quindecies E à G et
49 octies E de l’annexe III au CGI - DB 4-A-2162 - BOI 4-A-6-95) ;
– l’état des plus-values en sursis ou en report d’imposition (art. 54 septies du CGI - 38 quindecies de l’annexe III
au CGI) ;
– l’état de détermination du résultat exonéré pour la zone franche Corse (art. 44 décies du CGI et 49 R de l’annexe
III au CGI - le modèle de cet état figure à l’annexe IV du BOI 4-A-10-97) ;
– l’état de détermination du résultat exonéré pour les zones franches urbaines (art. 44 octies du CGI et 49 L de l’annexe III
au CGI - le modèle de cet état figure à l’annexe I du BOI 4-A-7-97). En cas de transfert d’activité dans une zone franche
urbaine, le contribuable fournit les renseignements mentionnés à l’article 49 O de l’annexe III au CGI ;
– l’agrément provisoire délivré par le Centre National de la Cinématographie relatif au crédit d’impôt pour dépenses de
production cinématographique ;
– l’état comportant des renseignements sur la situation et la composition du capital des entreprises nouvelles
bénéficiant des dispositions de l’article 44 sexies du CGI et sur la situation de leurs associés personnes physiques.
Cet état est établi sur papier libre, conformément au modèle fixé par l’administration (art. 44 sexies du CGI et 49 J de
l’annexe III au CGI - DB 4 A 52 pages 735 et 736) ;
– l’état permettant de calculer la réduction d’impôts relative aux actions de mecénat, de dons aux associations et fonda-
tions (art. 238 bis du CGI modifié par la loi n° 2003-709 du 1er août 2003) ;
– l’état permettant la détermination du crédit impôt famille (art. 244 quater F nouveau du CGI) ;
– l'état récapitulatif des investissements ouvrant droit à l'aide fiscale à l'investissement outre-mer prévu au 3 du III de
l'article 217 undecies du CGI pour les entreprises ayant bénéficié de la dispense d'agrément ;
– un état détaillé de la provision spéciale de réévaluation (art. 238 bis-J-II du CGI, art. 171 P de l’annexe II au CGI).
• Pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu :
– la déclaration complémentaire n° 2036 bis pour les sociétés de moyens ;
– l’engagement de réinvestir, dans un délai de 18 mois après la cession d’un navire de pêche maritime ou de parts
de copropriété d’un tel navire par des entreprises de pêche maritime ou dont l’activité est de fréter des navires de
pêche maritime, une somme égale au moins au prix de cession (art 39 quaterdecies 1 quater) ;
– l’état de suivi de la provision pour fluctuation des cours conforme au modèle figurant en annexe à l’instruction
4 E-2-98 (entreprises individuelles seulement) ;
– le certificat de suivi du stage de formation et la copie du plan d’installation que doivent fournir les artisans-pêcheurs
ou les pêcheurs associés d’une société de pêche artisanale pour bénéficier de l’abattement de 50 % sur les bénéfices.
– pour les sociétés de personnes , l'état prévu au III de l'article 95 T de l'annexe II au code général des impôts, relatif
au résultat de la location des hôtels rénovés et assimilés bénéficiant de l'aide fiscale à l'investissement outre-mer
(article 199 undecies B du CGI) ;
NB : Les contribuables ayant la qualité de commerçant sont tenus de produire, sur demande de l’administration, les élé-
ments de l’annexe comptable qui ne sont pas énumérés ci-dessus.
• Pour les entreprises passibles de l’impôt sur les sociétés :
– la copie des comptes rendus et extraits des délibérations des conseils d’administration et des assemblées d’actionnaires ;
– la déclaration n° 2066 pour les sociétés bénéficiaires de revenus de source étrangère, encaissés dans un État étranger ou
un territoire ou une collectivité territoriale d’outre-mer ou reçus directement d’un tel État, territoire ou collectivité ;
– la déclaration complémentaire n° 2038 concernant les personnes morales passibles de l’impôt sur les sociétés ayant
pour objet de transmettre gratuitement à leurs membres la jouissance d’un bien meuble ou immeuble ;
– la déclaration n° 2039 relative au report en arrière des déficits ;
– le relevé délivré par la Sofica pour pouvoir bénéficier de l’amortissement exceptionnel (article 46 quindecies E
de l’annexe III au CGI) ;
– la déclaration spéciale ou attestation prévue en cas de reprise ou de transfert d’activités (art. 46 quater O-ZY ter
et quater de l’annexe III au CGI) ;
– pour les sociétés membres d’un groupe défini aux articles 223 A à U du CGI :
• pour chaque société du groupe : tableaux 2058 A bis, 2058 B bis, 2058 ER, 2058 ES, 2058 FC
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• pour la société mère : tableaux 2058 CG, 2058 DG, 2058 ER, 2058 ES, 2058 RG, 2058 SG, 2058 TS
– l’état relatif aux investissements réalisés dans certains secteurs de la région Nord-Pas-de-Calais ainsi qu’un docu-
ment précisant le calcul du crédit d’impôt et ses modalités d’imputation (art. 220 septies du CGI, art. 46 quater-
OYI et 46 quater-OYJ de l’annexe III au CGI) ;
– l’engagement d’incorporer une fraction de bénéfices au capital et état de suivi de ces incorporations (art. 219 I f du
CGI - BOI 4-H-3-97) ;
– l’état comportant des renseignements sur la situation des entreprises créées pour la reprise d’une entreprise en diffi-
culté et sur celle de leurs associés, ainsi que sur la situation de l’entreprise reprise et de ses associés ou exploitants.
Cet état est établi sur papier libre, conformément au modèle fixé par l’administration (art. 44 septies du CGI,
art. 46 quater-OZU de l’annexe III au CGI - DB 4-H 1394) ;
– un état mentionnant la nature exacte de l’activité, la désignation complète des actionnaires ou associés, la répartition,
la date d’ouverture de l’exercice, des droits de vote attachés aux titres émis par la société nouvelle, ainsi que les modi-
fications de l’exercice pour les entreprises créées en Corse (art. 208 sexies du CGI - art. 46 quater de l’annexe III au
CGI) ;
– en cas d’exercice simultané d’activités éligibles et d’activités non éligibles, deux déclarations accompagnées des
tableaux pour déterminer le résultat de l’activité globale d’une part et de l’activité exonérée d’autre part pour les
entreprises créées en Corse (art. 208 quater A-IV du CGI) ;
– un état qui précise l’effectif salarié au cours de l’exercice au sens de l’article 208-III-3 du CGI et un état faisant la ventila-
tion du résultat de l’exercice entre le bénéfice exonéré et les produits exclus de l’exonération et, le cas échéant, entre les défi-
cits reportables correspondant à chaque part du résultat (art. 208 quinquies du CGI) pour les entreprises implantées en zones
d’entreprises ;
– le relevé délivré par la société pour le financement de la pêche artisanale pour pouvoir bénéficier de l’amortissement excep-
tionnel (art. 46 quindecies K annexe III au CGI) ;
– les documents prévus aux 1 à 4 du II de l'article 46 AG quaterdecies de l'annexe III au code général des impôts en cas
d'investissement outre-mer, dans le secteur locatif intermédiaire par une entreprise soumise à l'impôt sur les sociétés ;
– l’état de détermination du bénéfice relatif à la taxation au tonnage.
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Cas particuliers
• Activités ou établissements multiples
En cas de pluralité d’activités ou d’établissements, ce sont les comptes globaux de l’entreprise, considérée dans son
ensemble, qui doivent être indiqués sur les imprimés. Les renseignements concernant chaque activité ou établissement
peuvent être indiqués en annexe à la déclaration de résultats.
• Siège situé hors de France
Les renseignements à fournir par les entreprises dont le siège est situé hors du territoire de la République française sont
limités aux données afférentes aux exploitations dont les résultats sont imposables en France.
• Sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés : activités dont les résultats ne sont pas imposables en totalité en France
Les sociétés dont une partie de l’activité exercée à l’étranger ne relève pas de l’impôt sur les sociétés, déposent :
– une série de tableaux n os 2050 à 2057 établis à partir des comptes sociaux (toutes activités réunies, indépendamment
de leur localisation et de leur imposition à l’IS) ;
– une série de tableaux n os 2050 à 2059-G qui ne comportent que les informations rattachables aux activités soumises à l’IS.
• Régime fiscal des indemnités de congé payé articles 39.1.1° bis, 39.9 et 236 bis du CGI et instruction du 22 février
1988 publiée au BOI 4E-2-88 :
Pour les exercices clos à compter du 31 décembre 1987, l’indemnité de congé payé calculée dans les conditions pré-
vues aux articles L. 223.11 à L. 223.13 du Code du travail est déductible des résultats imposables de l’exercice au cours
duquel les droits correspondants sont acquis par les salariés.
Les entreprises créées avant le 1er janvier 1987 pouvaient cependant opter pour le maintien du régime antérieur de
déductibilité des indemnités de congé payé. Dans ce cas, l’indemnité de congé payé constitue une charge normale de
l’exercice au cours duquel le salarié prend le congé correspondant. Cette option, qui est irrévocable, a dû être exercée
avant l’expiration du délai de dépôt de la déclaration des résultats du premier exercice clos à compter du 31 décembre
1987.
En outre, des dispositions particulières sont prévues en cas de fusions, d’opérations assimilées ou de transfert de
salariés sans rupture du contrat de travail, réalisés par des sociétés placées sous des régimes différents de déduction de
l’indemnité de congé payé au cours d’exercices postérieurs au premier exercice clos à compter du 31 décembre 1987
(cf. art. 236 bis du CGI, 49 octies A à 49 octies D de l’annexe III au CGI et chapitre 5 de l’instruction du 22 février 1988).
Ces règles concernent également les charges sociales et fiscales attachées aux indemnités de congé payé.
BILAN-ACTIF N° 2050
Numéro SIRET
Le numéro SIRET à mentionner est celui du siège de la direction de l’entreprise (entreprises relevant de l’impôt sur le
revenu) ou du principal établissement (entreprises passibles de l’impôt sur les sociétés).
Il est indispensable que, pour chacune des rubriques utilisées, les colonnes 1 et 3 soient remplies, même lorsqu’en l’absence
d’amortissement ou de provision pour dépréciation, la colonne 2 demeure inutilisée.
AB Frais d’établissement
Cette rubrique mentionne uniquement le montant des frais de constitution, de premier établissement, d’aug-
mentation de capital et d’opérations diverses (fusions, scissions, transformations).
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BH Autres immobilisations financières
Elles comprennent notamment les dépôts et cautionnements versés.
BJ Actif immobilisé
Exception faite des frais d’établissement et des frais de recherche et de développement, les immobilisations demeu-
rent inscrites au bilan tant qu’elles subsistent dans l’entreprise, y compris dans le cas où elles sont intégralement
amorties.
Les immobilisations doivent, le cas échéant, figurer au bilan pour leur valeur réévaluée (art. 238 bis I et J du
CGI).
BL à BT Stocks
Le montant des stocks est évalué “hors TVA” et abstraction faite des amortissements dérogatoires.
Le montant des provisions pour dépréciation comprend, le cas échéant, la correction de valeur correspondant
à la marge supplémentaire d’amortissement incorporée dans le coût des stocks du fait de la réévaluation légale.
Les dépenses non engagées à la date de clôture de l’exercice en vue de leur commercialisation ultérieure ne
peuvent ni être retenues pour l’évaluation des stocks, ni faire l’objet d’une provision pour perte.
BX Clients et comptes rattachés
Les effets à recevoir et les factures à établir à la clôture de l’exercice sont rattachés aux créances correspon-
dantes.
CH Charges constatées d’avance
Sont mentionnées sur cette ligne les charges ne correspondant pas à des consommations de l’exercice.
CL Charges à répartir sur plusieurs exercices
Cette rubrique concerne des charges dont la déduction peut être étalée dans certaines conditions sur plusieurs
exercices (frais d’acquisition des immobilisations, frais d’émission des emprunts…).
En ce qui concerne les frais d’émission des emprunts, cf. tableau 2052 ligne FP.
CN Écart de conversion actif
Les pertes latentes qui résultent des variations de valeur des créances et dettes libellées en monnaies étrangères
sont portées sur cette ligne (contrepartie de l’augmentation de valeur des dettes, ou de la diminution de valeur des
créances).
Renvoi Clause de réserve de propriété
Il s’agit de la clause de réserve de propriété prévue par la loi n° 80-335 du 12 mai 1980. La valeur des biens acquis
dans ces conditions, qui est comprise dans les montants inscrits sur les lignes correspondantes des rubriques “immo-
bilisations” ou “stocks”, est en outre mentionnée dans les cases “immobilisations” ou “stocks” figurant au bas de
l’imprimé. Chez le vendeur, le montant des créances résultant de la vente des mêmes biens est inscrit dans la case
“créances”.
CS Participations évaluées selon la méthode de mise en équivalence : il s’agit des participations évaluées selon la
méthode prévue à l’article 340-4 de la loi n° 66-537 du 24 juillet 1966 pour les sociétés qui établissent des comptes
consolidés.
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DK Provisions réglementées
Notamment, les provisions pour hausse des prix, les provisions spéciales des entreprises de presse, les provisions
pour risques afférents aux opérations de crédit à moyen et long terme, les provisions pour reconstitution de gise-
ments, les provisions pour investissement constituées en application de la réglementation concernant la partici-
pation des salariés aux résultats de l’entreprise.
Relèvent également de cette rubrique :
– la réserve spéciale constituée au titre de la déduction des dépenses d’acquisition d’œuvres originales d’artistes
vivants (article 238 bis AB du CGI). Cette réserve est par ailleurs individualisée à la rubrique EJ ;
– la provision pour amortissement dérogatoire dont les mouvements sont analysés au cadre C du tableau
2055 ;
– la provision spéciale de réévaluation des immobilisations amortissables (art. 238 bis J du CGI) dont le montant
total figure colonne 6 ligne 10 de l’imprimé 2054 bis ;
– la provision pour prêts d’installation consentis aux anciens salariés (art. 39 quinquies H du CGI).
Les provisions réglementées doivent être ventilées sur le tableau 2056.
DETTES Sont rattachés aux dettes, en fonction de leur nature, les effets à payer et les comptes de régularisation
“ factures non parvenues ”.
ED Écarts de conversion passif
Les gains latents qui résultent des variations de valeur des créances et dettes libellées en monnaies étrangères sont
portés sur cette ligne (contrepartie de l’augmentation de valeur des créances, ou de la diminution de valeur des
dettes).
EF Réserve spéciale des plus-values à long terme
Cette ligne est destinée à l’inscription de la réserve spéciale à laquelle sont portées, sous déduction de l’impôt
précédemment acquitté, les plus-values à long terme imposables au taux de 19 % prévu au a du I de l’article
219 du CGI, réalisées par les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés. En revanche, la fraction de la plus-
value nette à long terme soumise pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2002 au taux de 15 %
prévu au b du I de l’article 219 du CGI ne donne pas lieu à incorporation à cette réserve.
Le montant net des plus-values à long terme réalisées au cours de l’exercice ne doit pas figurer sous cette
rubrique, mais dans le résultat comptable de l’exercice.
Pour la détermination de la réserve, voir imprimé n° 2059-D.
EJ Cette rubrique correspond exclusivement à la réserve spéciale constituée au titre de la déduction des dépenses
d’acquisition d’œuvres originales d’artistes vivants (art. 238 bis AB du CGI).
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FP Reprises sur amortissements et provisions, transfert de charges
Notamment les réductions de provisions antérieurement constituées par des dotations d’exploitation (lignes GB
à GD) et les charges d’exploitation portées à l’actif du bilan en vue de leur étalement notamment les frais d’émis-
sion des emprunts répartis conformément aux dispositions de l’article 39.1.1° quater du CGI (cf. tableau 2050
ligne CL).
FS Achats de marchandises
Seul le montant des achats destinés à la revente en l’état est porté sur cette ligne. Les entreprises ont la faculté
d’y inclure le montant des frais accessoires d’achat payé à des tiers (transports, commissions, assurances…)
lorsque ces charges peuvent être affectées de façon certaine aux achats correspondants.
FT Variation de stock (marchandises)
Cette ligne mentionne le montant de la variation du stock de marchandises destinées à la revente en l’état :
– la diminution du niveau du stock vient en augmentation des charges d’exploitation,
– l’augmentation du niveau du stock vient en diminution des charges d’exploitation (montant indiqué entre paren-
thèses).
FU Achats de matières premières et autres approvisionnements
Il s’agit :
– des objets et substances destinés à entrer dans la composition des produits traités ou fabriqués,
– des autres approvisionnements pouvant être stockés (matières et fournitures consommables, emballages).
FV Variation de stock (matières premières et approvisionnements)
Cette ligne mentionne la variation du stock de matières premières et approvisionnements selon les mêmes
modalités que celles qui sont indiquées pour la variation du stock de marchandises (ligne FT).
FW Autres achats et charges externes
Notamment :
– achats non stockés de matières et fournitures, d’études et prestations de services… ;
– sous-traitance, redevances de crédit-bail, locations, entretien et réparation, primes d’assurances, études et
recherches ;
– personnel extérieur à l’entreprise, rémunération d’intermédiaires et honoraires, publicité, déplacements, frais
postaux, services bancaires.
FX Impôts, taxes et versements assimilés
Tous les impôts, taxes et versements assimilés, déductibles ou non, figurent sous cette rubrique, à l’exception :
– de la TVA et des taxes assimilées ;
– de l’impôt sur les sociétés, des contributions additionnelles, de l’IFA mentionnés ligne HK du tableau n° 2053 ;
– des impôts de caractère exceptionnel (rappels d’impôt, pénalités, amendes fiscales et pénales) mentionnés
ligne HE du tableau n° 2053.
FY Salaires et traitements
Doivent être mentionnés toutes les rémunérations allouées au personnel (à l’exception des jetons de présence
qui sont à porter ligne GE) ainsi que les congés payés, des indemnités de préavis et de licenciement, des sup-
pléments familiaux versés au personnel.
Lorsqu’elle est comptabilisée en charge, la rémunération du travail de l’exploitant ou des associés de sociétés
soumises à l’impôt sur le revenu, est réintégrée ligne WB du tableau 2058 A. Il en est de même de la fraction
non déductible du salaire de son conjoint, réintégrée ligne WC du tableau 2058 A.
GA Dotations aux amortissements sur immobilisations
Les dotations aux amortissements sont pratiquées, le cas échéant, sur les valeurs réévaluées des immobi-
lisations.
L’amortissement exceptionnel et définitif ainsi que la part d’amortissement dérogatoire, doivent être
mentionnés ligne HG du tableau n° 2053.
GC Dotations aux provisions sur actif circulant
Sont portées sous cette rubrique les provisions pour dépréciation des créances clients, des stocks...
Les provisions pour charges exceptionnelles sont mentionnées ligne HG du tableau n° 2053.
GH-GI Opérations faites en commun
Résultat des opérations réalisées dans le cadre de sociétés en participation soit :
– ligne GH : quote-part de perte transférée (comptabilité du gérant) et quote-part de bénéfice attribuée (comp-
tabilité des associés non gérants)
– ligne GI : quote-part de bénéfice transférée (comptabilité du gérant) et quote-part de perte supportée (comp-
tabilité des associés non gérants).
GQ Dotations financières aux amortissements et provisions.
Dotations aux provisions pour dépréciation des titres notamment.
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COMPTE DE RÉSULTAT DE L’EXERCICE (suite) N° 2053
IMMOBILISATIONS N° 2054
Les postes particuliers prévus par les plans comptables professionnels doivent être rattachés aux postes dont relèvent nor-
malement les immobilisations, compte tenu de leur nature.
KP Constructions : installations générales, agencements et aménagements des constructions
Les installations, agencements et aménagements concernent aussi bien les constructions sur sol appartenant en
propre à l’entreprise que celles sur sol d’autrui.
KV Le montant des installations générales, agencements et aménagements divers financés par l’entreprise est enregistré au
compte “Autres immobilisations corporelles” lorsque l’entreprise n’est pas propriétaire de ces éléments, c’est-à-dire
quand ils sont incorporés dans des immobilisations dont elle n’est pas propriétaire ou sur lesquels elle ne dispose d’aucun
autre droit réel.
KY Matériel de transport
Les entreprises exerçant une activité ambulante doivent indiquer sur feuillet séparé le prix de revient du (ou
des) véhicule(s) utilisé(s) pour cette activité.
LE Emballages récupérables et divers
Les emballages récupérables qui sont susceptibles d’être provisoirement conservés par la clientèle et que l’entre-
prise s’engage à reprendre constituent normalement des immobilisations. Toutefois, lorsqu’ils ne sont pas
commodément identifiables, les emballages récupérables peuvent être assimilés à des stocks.
Cadre B Col. 4 : Réévaluation légale ou évaluation par mise en équivalence
Valeur d’origine des immobilisations en fin d’exercice :
les valeurs d’origine portées dans cette colonne concourent à la fixation des bases de la taxe professionnelle. Le
montant à retenir est celui servant au calcul des amortissements, ou pour les immobilisations réévaluées en appli-
cation de l’article 238 bis J du code général des impôts, celui qui a servi au calcul des amortissements avant cette
réévaluation.
AMORTISSEMENTS N° 2055
Les explications des renvois concernant des rubriques particulières sont présentées sous les mêmes rubriques du tableau
n° 2054 auxquelles il convient de se reporter ci-dessus.
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Cadre C Mouvements affectant la provision pour amortissements dérogatoires
L’amortissement dérogatoire est enregistré dans un compte de provisions réglementées figurant au passif du
bilan alors que l’amortissement technique destiné à enregistrer la dépréciation des immobilisations est
comptabilisé selon les règles habituelles.
Le compte “ Amortissements dérogatoires ” (provision) est crédité par le débit du compte de dotation aux amor-
tissements au cours d’une première période (dotation “ fiscale ” supérieure à la dotation “ technique ”) puis
débité par le crédit du compte d’amortissement correspondant au cours d’une seconde période (dotation “ tech-
nique ” supérieure à la dotation “ fiscale ”).
La colonne 4 est servie au cours de la première période (dotation) ; son total (ligne SK) est reporté sur le tableau
n° 2053, ligne HG.
La colonne 5 est servie au cours de la seconde période (reprise) ; son total (ligne SL) est reporté sur le tableau
n° 2053, ligne HC.
Cadre D Mouvements de l’exercice affectant les charges réparties sur plusieurs exercices
L’amortissement des charges à répartir sur plusieurs exercices (tableau 2052, ligne GA) et celui des primes de rem-
boursement des obligations (tableau 2052, ligne GQ) sont imputés directement aux comptes d’actif correspondants
(col. 1 + col. 2 - col. 3 = col. 4).
PROVISIONS INSCRITES AU BILAN N° 2056
Les provisions pour licenciements pour motifs économiques cessent d’être déductibles des résultats des exercices clos à
compter du 15 octobre 1997. Les provisions figurant au bilan d’ouverture doivent être rapportées aux résultats.
L’instruction du 25 août 1997 (BOI 4 E-5-97) précise le régime fiscal des dépenses engagées pour le passage à l’euro,
notamment lorsqu’elles sont déduites par voie de provision.
IA • Provisions pour implantations à l’étranger :
Investissements réalisés avant le 1er janvier 1992 : il s’agit des provisions constituées sans accord (implanta-
tions commerciales : articles 39 octies B, 39 octies A-I, 39 octies A-I-bis et 39 octies A-I quater du CGI), ou
sur agrément (implantations industrielles ou de services, groupements d’entreprises, investissements d’accom-
pagnement : articles 39 octies A-II, 39 octies A-II bis).
IE • Provisions pour implantations à l’étranger :
Investissements réalisés après le 1er janvier 1992 : il s’agit des provisions pour implantations quel que soit le
lieu de la filiale ou de l’établissement, que ces provisions soient constituées sans accord (implantations com-
merciales : article 39 octies D) ou sur agrément préalable (implantations industrielles, agricoles, de services,
groupements d’entreprises, investissements d’accompagnement : articles 39 octies A-II, 39 octies A-IV et V,
39 octies D-IV et V).
Les provisions pour implantation à l’étranger seront supprimées pour les investissements réalisés après le
31 décembre 2003. Les entreprises ayant bénéficié de ce régime dans le cadre d’implantations réalisées anté-
rieurement au 1er janvier 2004, pourront continuer à bénéficier de ce régime jusqu’à son terme normal.
5F • Provisions pour renouvellement des immobilisations (art 39-1-5° du CGI)
L’article 5 de la loi de finances pour 1998 aménage le régime fiscal des provisions pour renouvellement constituées
par les entreprises concessionnaires ou locataires qui doivent, en fin de concession ou de bail, remettre leurs instal-
lations en bon état à l’autorité concédante ou au bailleur, et l’étend à toutes les entreprises soumises à une obligation
de renouvellement des biens et installations qu’elles exploitent (cf. instruction du 18 juin 1998, BOI 4 E-3-98).
5R • Provisions pour charges sociales et fiscales sur congés à payer
Leur montant est inclus dans les données figurant lignes ZT ou ZV des cadres II ou III du tableau n° 2058 B.
Ø6 6X Pour les entreprises passibles de l’impôt sur les sociétés, indiquer sur un feuillet séparé les provisions afférentes
aux titres inscrits aux subdivisions spéciales regroupant les titres éligibles au régime des plus ou moins-values à
long terme qui ne constituent pas des titres de participation sur le plan comptable (cf. p. 10). Ces provisions
concernent les titres inscrits aux “ autres immobilisations financières ” et “ autres provisions pour dépréciation ”.
ÉTAT DES ÉCHÉANCES DES CRÉANCES ET DES DETTES N° 2057
Les créances et les dettes sont ventilées sur cet état :
– pour leur montant brut (avant provision) ;
– en fonction de leur échéance à la clôture de l’exercice.
UU SZ Pour les prêts et emprunts visés aux articles 31 à 38 de la loi sur l’épargne n° 87-416 du 17 juin 1987, indiquer
sur papier libre la nature et le montant des titres prêtés ou empruntés.
DÉTERMINATION DU RÉSULTAT FISCAL N° 2058-A
I - RÉINTÉGRATIONS
WC Part déductible de la rémunération du travail du conjoint de l’exploitant (ou du conjoint d’un associé
d’une société soumise à l’impôt sur le revenu).
9
Le salaire du conjoint de l’exploitant ou du conjoint de l’associé ne peut être admis en déduction que si
ce salaire a donné lieu au versement des cotisations sociales et dans la limite de 2 600 € pour
12 mois (ou 36 fois le SMIC mensuel, pour les adhérents d’un centre de gestion agréé).
Toutefois, cette limitation n’est pas appliquée aux conjoints mariés sous un régime exclusif de communauté.
WD Avantages personnels non déductibles
Notamment : dépenses personnelles des associés-dirigeants comptabilisées en charges…
WF Autres charges et dépenses somptuaires visées à l’article 39-4 du CGI.
Notamment : charges ayant trait à l’exercice de la chasse ou de la pêche, à la disposition de résidences ou de
bateaux de plaisance, à la part du loyer relatif à des opérations de crédit-bail ou de location de plus de trois
mois (ou de moins de trois mois renouvelables) supportée par le locataire et correspondant à l’amortissement
pratiqué par le bailleur pour la fraction du prix d’acquisition des voitures particulières qui excède la limite pré-
vue à l’article 39-4 du CGI 9 909 € pour les véhicules dont la première mise en circulation est intervenue à
compter du 1er janvier 1988, 15 245 € pour les véhicules dont la première mise en circulation est intervenue
à compter du 1er novembre 1993 et 18 294 € (1) pour les véhicules dont la première mise en circulation est
intervenue à compter du 1er novembre 1996).
(1) 18 300 € à compter du 1er janvier 2002.
WI Les entreprises qui ont opté pour le maintien du régime antérieur de déductibilité des indemnités de
congés payés doivent réintégrer le montant de la dotation qui n’est pas déductible. (Régime prévu à
l’article 39.1.1° bis, 2e alinéa du CGI issu de l’art. 8 de la loi de finances pour 1987).
WK L’impôt sur les sociétés, l’IFA et les contributions additionnelles dues par les sociétés passibles de l’impôt sur
les sociétés ne sont pas déductibles du résultat.
WL Porter la quote-part des bénéfices fiscaux réalisés par une société de personnes ou un GIE dont les titres sont
inscrits à l’actif du bilan.
Corrélativement, la quote-part comptabilisée du bénéfice distribué par cet organisme doit être déduite
extra-comptablement ligne WT.
WN • Plus-values nettes à court terme : montant détaillé sur l’imprimé n° 2059 B (cadre A, total 2 de la colonne 3).
WO • Plus-values soumises au régime des fusions : le montant des plus-values à réintégrer est détaillé sur le tableau
n° 2059 B (cadre B, total de la colonne 3) et par l’état de suivi prévu par l’article 54 septies du CGI.
XR Écart de valeurs liquidatives sur OPCVM :
En matière d’impôt sur les sociétés, l’écart entre la valeur liquidative à l’ouverture et à la clôture de l’exercice
constaté lors de l’évaluation des parts ou actions d’OPCVM (SICAV…) est compris dans le résultat imposable
de l’exercice concerné. Indiquer en XR , l’écart net positif de l’exercice.
WQ Réintégrations diverses
Cette ligne comprend notamment :
– le montant imposable à l’impôt sur les sociétés des distributions opérées par une société sur les profits immo-
biliers exonérés sous condition de remploi antérieurement au 1er janvier 1972 (art. 209 quater D du CGI) ;
– les prélèvements opérés par une société soumise à l’impôt sur les sociétés sur la réserve spéciale des plus-
values à long terme sous déduction de l’impôt déjà acquitté au titre des plus-values correspondantes
(art. 209 quater du CGI);
– le déficit ou, le cas échéant, les charges - y compris les amortissements et les moins-values à court terme -
relatives à des activités industrielles ou commerciales exercées à titre non professionnel par les contribuables
relevant de l’impôt sur le revenu et soumis aux dispositions de l’article 156-I-1 bis du CGI ;
– les prélèvements opérés sur la réserve spéciale des provisions pour fluctuation des cours (cf. instruction du
9 avril 1998 – BOI 4E-2-98) ;
– l’amortissement des charges à répartir sur plusieurs exercices, sauf les frais d’emprunt et les frais d’acquisi-
tion des immobilisations dont la déduction est étalée dans les mêmes conditions que les frais d’établissement ;
– les écarts de conversion des créances et dettes libellées en monnaies étrangères ;
– le montant des intérêts d’emprunt qui ont servi de base au crédit d’impôt relatif au rachat d’une entreprise
par ses salariés (art. 220 quater A du CGI) ;
– la fraction des intérêts alloués aux comptes courants d’associés exclue des charges déductibles (art. 39-1-3°
et 212 du CGI) ; à reporter dans le cadre SU ;
– pour les sociétés créées dans les zones d’entreprises, le déficit fiscal et les moins-values à long terme, subis
dans le secteur d’activité exonéré au cours d’un exercice doivent être retranchés des bénéfices suivants réa-
lisés dans le même secteur ; ils ne peuvent pas être imputés sur les bénéfices réalisés dans le secteur impo-
sable pendant toute la période couverte par l’exonération ; à reporter dans le cadre SW ;
– les régularisations résultant de certaines opérations sur le marché à terme d’instruments financiers (MATIF) :
en cas de positions symétriques, cette ligne comprend la fraction de la perte sur une position qui n’excède
pas les gains non encore imposés sur les positions prises en sens inverse. En cas d’opérations de couverture
au sens de l’article 38.6.2° et 38.6.2° bis du CGI, le profit réalisé au titre de l’exercice précédent doit être
mentionné sur cette ligne. Enfin, tous les profits qui auront été différés sur le plan comptable (opérations de
couverture) devront également être mentionnés sur cette ligne ;
– pour les reprises d’entreprises en difficulté, fraction du profit réalisé au titre du premier exercice d’activité et
qui doit être rattachée à l’exercice (art. 50 de la loi 88-15 du 3 janvier 1988) ;
– les dons faits aux organismes d'intérêt général (art. 238 bis du CGI) ;
10
– l’indemnité de congés payés non déductible en application de l’article 236 bis du CGI ;
– la fraction non déductible des redevances versées lorsqu'il existe des liens de dépendance entre les sociétés
concessionnaires et concédantes (article 39-12 du CGI) ;
– la fraction du profit qui résulte de l’annulation de la dette de l’entreprise emprunteuse du fait de l’indemnisa-
tion du prêteur par la compagnie d’assurances lorsqu’un contrat d’assurance sur la vie a été souscrit par une
entreprise sur la tête d’un dirigeant en vue de garantir le remboursement d’un prêt contracté pour les besoins
de l’exploitation (art. 38 quater du CGI) ;
– la fraction des subventions affectées au financement des dépenses de recherche immobilisées dont l’imposi-
tion est étalée en application de l’article 236-I bis du CGI (cf. ci-après ligne XG) ;
– les régularisations afférentes aux produits des titres ou contrats soumis aux dispositions de l’article 238 septies E
(titres ou contrats à primes) lorsque leur rattachement n’est pas effectué en comptabilité selon la méthode des
intérêts composés ;
– les régularisations afférentes aux charges financières des emprunts, autres que les intérêts, soumises aux disposi-
tions de l’article 39-1-1° ter lorsque leur déduction n’est pas effectuée en comptabilité de manière actuarielle selon
la méthode des intérêts composés ;
– la fraction non déductible des cotisations sociales (art. 154 bis du CGI).
– le montant de la réduction d’impôt sur le revenu accordée aux contribuables au titre des frais de tenue de comp-
tabilité, lorqu’ils sont placés sur option à un régime réel d’imposition.
– les versements effectués en faveur de l’achat des trésors nationaux dans le cadre du dispositif prévu à
l’article 238 bis O A du CGI ;
– le montant forfaitaire relatif à la taxation au tonnage.
II - DÉDUCTIONS
WT • Porter la quote-part des déficits fiscaux constatés au cours de l’exercice, par une société de personnes ou un
GIE dont les titres sont inscrits à l’actif du bilan.
WV Plus-values nettes à long terme imposées au taux de 19 % ou 15 % (16 % pour les entreprises soumises à
l’impôt sur le revenu).
Il s’agit du montant imposable de ces plus-values sous déduction des allégements accordés au titre de la création
d’entreprises nouvelles (ligne XF ci-après) en vertu des articles 44 sexies et 44 septies du CGI.
Le taux de 15 % prévu au b du I de l’article 219 du CGI est susceptible de s’appliquer pour les PME redevables
de l’IS à tout ou partie de la plus-value nette à long terme de l’exercice.
XA Régime des sociétés-mères et des filiales : produit net des actions et parts d’intérêts
Lorsque les conditions prévues aux articles 145 et 216 du CGI sont remplies, les produits nets des participations
ouvrant droit à l’application du régime des sociétés-mères, touchés au cours d’un exercice par une société mère,
peuvent être retranchés du bénéfice net total de celle-ci. Le montant à déduire correspond au montant net des pro-
duits de participation, défalcation faite d’une quote-part de frais et charges restant imposables, égale à 5 % des
produits bruts et dont le montant est indiqué dans une case réservée à cet effet sur la ligne XA.
ZY Porter sur cette ligne le montant des investissements productifs et des souscriptions réalisés outre-mer au cours
de l'exercice par les entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés dans le cadre d'exploitations appartenant à un
secteur d'activité éligible en application de l'article 217 undecies.
Pour les entreprises soumises à l'impôt sur le revenu, les investissements réalisés donnent lieu soit à une déduc-
tion du revenu net global imposable, soit à une réduction d'impôt et n'ont donc pas à figurer sur la déclaration de
revenus professionnels. Toutefois, les investissements relevant de l'ancien article 238 bis HA doivent être portés
sur cette ligne (pour plus de précisions, se reporter au BOI 5 B-15-99).
XD Majoration d’amortissement
Majoration de l’amortissement des immobilisations financées par certaines primes d’équipement (art. 39 quinquies FA du CGI).
La base de calcul de l’amortissement des immobilisations acquises ou créées au moyen de primes de développe-
ment régional ou d’aménagement du territoire, d’orientation pour les entreprises de produits agricoles et alimen-
taires, d’installation et de développement artisanal, d’équipement dans les départements d’outre-mer, accordées au
cours des années 1979 à 2002 est majorée, pour la détermination du bénéfice imposable, de la moitié du montant
de la prime. La majoration d’amortissement qui en résulte est déduite de façon extra-comptable sur cette ligne.
XF Abattement sur le bénéfice ou exonérations en faveur des entreprises nouvelles ou implantées en zones
d’entreprise ou zones franches
Pour bénéficier des exonérations ou abattements, les entreprises devront produire certains renseignements sur les docu-
ments annexés à la déclaration de résultats et conformes aux modèles établis par l’administration (voir page 2 de la notice).
Le montant sera reporté :
– cadre SX pour l’article 44 sexies du CGI (entreprises nouvelles) ;
pour l’article 208 sexies du CGI (entreprises créées en Corse entre le 01.01.88 et le 31.12.98),
pour l’article 208 quater A du CGI (activités créées en Corse entre le 01.01.91 et le 31.12.98),
– cadre XC pour l’article 44 septies du CGI (entreprises nouvelles) ;
– cadre 0/ T pour l’article 44 octies du CGI (zones franches urbaines) ;
– cadre 0/ V pour l’article 44 décies du CGI (zone franche Corse) ;
– cadre SY pour l’article 208 quinquies du CGI (secteur exonéré des sociétés créées dans les zones d’entreprise).
11
XS Écarts de valeurs liquidatives sur OPCVM : En matière d’impôt sur les sociétés, l’écart entre la valeur liqui-
dative à l’ouverture et à la clôture de l’exercice constaté lors de l’évaluation des parts ou actions d’OPCVM
(SICAV…) est compris dans le résultat imposable de l’exercice concerné. Indiquer en SU l’écart net négatif
de l’exercice.
XG Déductions diverses
Porter notamment sur cette ligne :
– tout ou partie de l’annuité de la provision rattachée à la ligne HC de l’imprimé n° 2053 par les entreprises qui
ont procédé à l’imputation fiscale de leurs déficits reportables au 31 décembre 1976 dans les conditions pré-
vues au paragraphe VI de l’article 238 bis J du CGI ;
– le bénéfice ou, le cas échéant, les recettes - y compris les plus-values à court terme - provenant d’activités indus-
trielles ou commerciales exercées à titre non professionnel par les contribuables relevant de l’impôt sur le revenu
et soumis aux dispositions de l’article 156-I-1° bis du code général des impôts ;
– les écarts de conversion des créances et dettes libellées en monnaies étrangères ;
– les charges de l’exercice transférées à l’actif du bilan, en vue de leur étalement, lorsque ce dernier n’est pas admis
sur le plan fiscal ;
– le montant de la créance dégagée par le report en arrière des déficits à la suite de l’option prise en applica-
tion de l’article 220 quinquies du CGI à mentionner cadre ZI ;
– la déduction spéciale effectuée au titre des dépenses d’acquisition d’œuvres originales d’artistes vivants
(art. 238 bis AB du CGI) ;
– le montant du crédit d’impôt dont bénéficie la société créée pour le rachat d’une autre société dans le cadre
des dispositions de l’article 220 quater A ;
– les régularisations résultant de certaines opérations sur le MATIF : en cas d’opérations de couverture au sens
de l’article 38-6.2° du CGI, il y a lieu de mentionner le profit reporté sur l’exercice suivant. En cas d’opé-
rations symétriques, il convient d’indiquer les pertes différées au titre des exercices précédents pour la frac-
tion qui excède les gains non encore imposés sur les positions de sens inverse ;
– la fraction des primes, non déduite antérieurement (cf. BOI 4 A-8-88), de l’assurance vie souscrite par une
entreprise sur la tête d’un dirigeant en vue de garantir le remboursement d’un prêt contracté pour les besoins
de l’exploitation, lorsque le profit correspondant est réintégré à la ligne WQ ;
– la fraction des subventions allouées aux entreprises par l’État, les collectivités territoriales et les établisse-
ments publics spécialisés dans l’aide à la recherche scientifique ou technique et qui sont affectées au finan-
cement de dépenses de recherche immobilisées dans les conditions prévues à l’art. 236-I du CGI, dont l’impo-
sition est étalée en application de l’art. 236-I bis du même code ;
– les régularisations afférentes aux produits des titres ou contrats soumis aux dispositions de l’article 238 septies E
(titres ou contrats à primes) lorsque leur rattachement n’est pas effectué en comptabilité selon la méthode
des intérêts composés ;
– les régularisations afférentes aux charges financières des emprunts, autres que les intérêts, soumises aux dis-
positions de l’article 39-1-1° ter lorsque leur déduction n’est pas effectuée en comptabilité de manière actua-
rielle selon la méthode des intérêts composés ;
– pour l’acquisition des parts de copropriété de navires pour les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés (autres
que celles ayant une activité d’armateur) le montant de la souscription (art. 238 bis, 217 nonies du CGI). Le
bénéfice de la déduction est soumis à l’obligation de joindre à la déclaration de résultats, une copie de la déci-
sion d’agrément, un engagement de conservation des parts de copropriété ainsi qu’un état individuel compor-
tant les renseignements mentionnés à l’article 171 AF ann II du CGI. Ce dispositif est supprimé pour les inves-
tissements qui n’auraient pas fait l’objet d’une demande d’agrément avant le 15/9/97 ;
– le montant du résultat imposable afférent à l’activité éligible au tonnage ;
– l’abattement de 50 % sur le bénéfice des 60 premiers mois d’activité des artisans pêcheurs qui s’établissent pour
la première fois entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2010 et dans les mêmes conditions sur la quote-part
de bénéfice revenant au pêcheur associé d’une société de pêche artisanale (art. 44 nonies du CGI). Pour bénéfi-
cier de cet abattement, les artisans pêcheurs et les pêcheurs associés doivent joindre à la première déclaration de
résultat auquel l’abattement s’applique, le certificat de suivi du stage de formation et une copie du plan d’ins-
tallation, mentionnés à l’article 32 D de l’annexe II au CGI. Pour les artisans pêcheurs ou les pêcheurs associés
installés pour la première fois avant le 1er janvier 1998, la période d’application de l’abattement est décomptée
à partir de cette date et non de la date de première installation ;
– les dons reçus et comptabilisés lorsqu'il bénéficient des dispositions de l'article 237 quater du CGI
(BOI 4 A-7-03 du 29 avril 2003)
– montant du résultat exonéré, après imputation des déficits antérieurs, afférent à l'activité éligible à l'article 208 C;
– l'allégement d'impôt sur le revenu ou d'impôts sur les sociétés en faveur des entreprises innovantes ;
– l’exonération d’impôt sur les sociétés jusqu’à la clôture du 10e exercice pour les sociétés unipersonnelles d’inves-
tissement à risque (SUIR).
12
III - RÉSULTAT FISCAL
XK Amortissements réputés différés créés :
Porter sur cette ligne le montant des amortissements réputés différés après application, le cas échéant, du report
en arrière des déficits.
CAS PARTICULIER : Sociétés membres d’un groupe (art. 223 A à U du CGI). Les déficits subis par
une société depuis son entrée dans le groupe, qui ont été retenus pour la détermination du résultat
d’ensemble, ne peuvent plus être reportés sur ses propres résultats (CGI art. 223 E).
DÉFICITS, INDEMNITÉS POUR CONGÉS A PAYER ET PROVISIONS NON DÉDUCTIBLES N° 2058-B
I - A. Déficits ordinaires : (impôt sur les sociétés)
Col. 3 : il s’agit de la fraction des déficits imputée sur le bénéfice de l’exercice (art. 209 I du CGI) ;
Col. 4 : il s’agit de la fraction des déficits qui n’a pu être imputée et qui demeure reportable sur les bénéfices
des exercices suivants (art. 209. I et 220 quinquies du CGI).
YJ Porter sur cette ligne le montant du déficit mentionné à la ligne X O du tableau 2058-A.
I - B. Amortissements réputés différés
8N Amortissements réputés différés :
Porter sur cette ligne le montant des dotations de l’exercice susceptibles d’être admises au régime des amor-
tissements réputés différés après application, le cas échéant, du report en arrière des déficits.
8S Amortissements réputés différés créés. Il s’agit du montant figurant ligne XK du tableau n° 2058-A.
YM Amortissements réputés différés restant à reporter :
Il s’agit des amortissements réputés différés reportables en avant.
II - Indemnités de congés à payer, charges sociales et fiscales correspondantes :
Ce cadre ne concerne que les entreprises qui relèvent du régime de droit commun applicable pour les exercices
clos à compter du 31 décembre 1987 (cf. supra p. 4 cas particuliers).
III - Provisions et charges à payer, non déductibles pour l’assiette de l’impôt :
ZV et ZW Indemnités de congés à payer, charges sociales et fiscales correspondantes. Ces lignes devront être servies par les entre-
prises placées sous le régime optionnel prévu à l’article 39.1.1° bis, 1er alinéa du CGI (cf. supra p. 4, cas particuliers).
– Provisions pour risques et charges :
• La provision pour risques constituée dans le cadre de l’évaluation des participations selon la méthode de mise
en équivalence n’est pas déductible.
• Les provisions pour pertes afférentes à des opérations en cours à la clôture de l’exercice ne sont déductibles
qu’à concurrence de la perte égale à l’excédent du coût de revient des travaux exécutés sur le prix de vente
de ces travaux (éventuellement révisé) (art. 39-1-5°, 1° alinéa du CGI).
• Les provisions pour pertes futures sur stocks ne sont pas déductibles (39-1-5°, 1° alinéa du CGI).
– Provisions pour dépréciation : la dépréciation des titres évalués selon la méthode de mise en équivalence n’est
retenue qu’à hauteur de son montant qui est calculé selon les règles de l’article 39.1.5° du CGI. Le solde n’est pas
déductible.
Les provisions pour dépréciation afférentes à des titres précédemment transférés du compte titre de participation à
un autre compte du bilan ou inversement, dont la valeur comptable est supérieure à la valeur fiscale, doivent être réin-
tégrées à concurrence de la différence existant à la date du transfert, entre leur valeur comptable et leur valeur fiscale.
RENSEIGNEMENTS DIVERS N° 2058-C
A5 Réserve spéciale avant incorporation au capital (art. 219-I-f du CGI)
Depuis le 1er janvier 1996, certaines entreprises peuvent bénéficier de l’impôt sur les sociétés au taux réduit.
Elles sont soumises à l’obligation d’incorporer au capital le montant du résultat susceptible de bénéficier du
taux réduit de 19 %. Toutefois, ces sommes peuvent être portées à une réserve spéciale avant incorporation au
capital au plus tard au cours de l’exercice suivant le troisième exercice ayant bénéficié du taux réduit. Ces
sommes doivent être portées sur cette ligne. Les dispositions de l’art. 219-I-f du CGI ne s’appliquent plus
aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2001. Il en résulte que lorsqu’à cette date, une série de
trois exercices bénéficiaires est en cours, le taux réduit ne s’applique pas aux exercices restants ouverts
à compter de cette même date, sauf option exercée par la société pour l’application du régime prévu au
f du I de l’article 219 au résultat du (ou des) seul(s) exercice(s) ouvert(s) en 2001 compris dans la série
en cours. Les incorporations au capital non encore régulièrement effectuées doivent être réalisées au plus
tard à la clôture du second exercice ouvert à compter du 1er janvier 2001.
J7 Il s’agit d’indiquer dans cette case le prix de revient d’origine des biens mentionnés dans le contrat de crédit-bail.
J8 Préciser dans cette case le montant des loyers pris en location pour une durée supérieure à six mois.
YW Indiquer le montant de la taxe professionnelle acquittée par l’entreprise. Il s’agit de la cotisation d’impôt mise
en recouvrement au titre de l’année civile précédant celle du dépôt de la déclaration de résultats ; les dégrève-
ments sollicités ou obtenus ne sont pas à déduire.
13
ZA Montant de l’avoir fiscal imputé sur l’impôt sur les sociétés
Cette ligne ne concerne que les personnes morales soumises à l’impôt sur les sociétés qui souscrivent la
déclaration n° 2065. Mentionner le montant des avoir fiscaux imputables pour le paiement de l’impôt sur les
sociétés à l’exclusion du montant des crédits d’impôt.
ØB Montant brut des salaires abstraction faite des sommes comprises dans les DADS et versées aux apprentis sous
contrat et aux handicapés, figurant sur la DADS 1 ou modèle 2460 de 2002, montant total des bases brutes fiscales
inscrites dans la colonne 20 A ou colonne 5 du modèle 2462 ;
Ils doivent être, le cas échéant, majorés des indemnités exonérées de la taxe sur les salaires, telles notamment
les sommes portées dans la colonne 22 C, au titre de la contribution de l’employeur à l’acquisition des chèques
vacances par les salariés.
ØS Cette rubrique ne concerne que les entreprises qui ont opté pour le régime simplifié d’imposition à compter du
1er janvier 1984 et qui se sont placées sous le régime d’exonération des plus-values.
JA à JJ Pour le régime de groupe, se reporter à la nouvelle notice n° 2058-NOT.
XP Indiquer le numéro d’identification du centre de gestion agréé attribué par l’administration lors de l’agrément
(6 chiffres).
YP Effectif moyen du personnel
Il s’agit de l’ensemble des personnes titulaires d’un contrat de travail, rémunérées directement par l’entreprise.
L’effectif moyen est égal à la moyenne arithmétique des effectifs à la fin de chacun des trimestres de l’exercice
comptable. Pour le calcul du nombre d’apprentis il est fait abstraction de ceux liés à l’entreprise par un contrat
d’apprentissage établi dans les conditions prévues à l’article L.177 du Livre 1er du Code du travail. Les handi-
capés à retenir sont ceux reconnus comme tels par la Commission départementale technique d’orientation et de
reclassement professionnel (COTOREP).
ZK Taux d’intérêt le plus élevé servi aux associés à raison des sommes mises à la disposition de la société
Cette ligne doit être servie que la société soit soumise à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés. Les
sommes mises à disposition de la société s’entendent non seulement des comptes courants mais encore des prêts,
avances, créances non réclamées, etc.
Le taux d’intérêt comprend, le cas échéant, le taux d’indexation et le taux de rémunération proprement dit.
14
Col. 11 et 12 Pour les entreprises passibles de l’impôt sur les sociétés, le régime des plus ou moins-values à long terme cesse
de s’appliquer au résultat des cessions des éléments d’actif immobilisé réalisées au cours d’exercices ouverts
à compter du 1er janvier 1997 à l’exception des titres suivants :
1 - titres de participation. Il s’agit des titres revêtant ce caractère sur le plan comptable et des actions acquises
en exécution d’une offre publique d’achat ou d’échange dont l’entreprise détentrice est l’initiatrice ainsi que
des titres ouvrant droit au régime des sociétés mères ou, lorsque leur prix de revient est au moins égal à
22 800 000 €, qui remplissent les conditions ouvrant droit à ce régime autres que la détention de 5% au moins
du capital de la société émettrice, si ces actions ou titres sont inscrits au compte titres de participation ou à une
subdivision spéciale ouverte au sein du compte correspondant à leur qualification comptable.
Le montant des titres inscrits dans chacune des subdivisions devra être porté à la connaissance de l’adminis-
tration sur papier libre.
2 - titres de fonds communs de placements à risque ou de sociétés de capital risque qui remplissent les condi-
tions respectivement prévues au 1 bis du II de l’article 163 quinquies B du CGI ou à l’article 1er modifié de la
loi n° 85-695 du 11 juillet 1985 et qui sont détenus depuis plus de 5 ans.
Enfin, le résultat net des concessions de licences d’exploitation des droits de propriété industrielle mentionnés
au 1 de l’article 39 terdecies du CGI reste également soumis au régime des plus-values à long terme.
Les plus ou moins-values exclues du régime des plus ou moins-values à long terme sont soumises au régime
des plus ou moins-values à court terme. Elles doivent être portées colonne 11.
Ligne 20 Porter les ajustements de calcul nécessaires entre les plus-values et les moins-values comptables d’une part, les plus-
values et moins-values fiscales d’autre part. Notamment distributions effectuées par les sociétés de capital-risque et
les fonds communs de placement à risque qui remplissent respectivement les conditions prévues du 1° bis du II de
l’art. 163 quinquies B du CGI ou à l’art. 1 modifié de la loi n° 85-695 du 11 juillet 1985 et soumises au régime des
plus-values à long terme en application du 5 de l’art. 38 et du 4 de l’art. 39 terdecies du CGI, retenue d’un contrat
de crédit-bail, sur fonds de commerce, établissement artisanal ou l’un de leurs éléments non amortissables ; si la
quote-part des loyers représentative du capital n’a pas été imposée, celle-ci est ajoutée au prix de vente convenu au
contrat pour la détermination de la plus-value de cession.
Joindre une note annexe précisant le détail des ajustements opérés.
Droits attachés à un contrat de crédit-bail
– La plus-value de cession d’un contrat de crédit-bail est à court terme à concurrence de la fraction qui cor-
respond aux amortissements que l’entreprise cédante aurait pu pratiquer selon le mode linéaire si elle avait
été propriétaire du bien qui fait l’objet du contrat (amortissement calculé sur le prix d’acquisition du bien
diminué du prix prévu pour l’acceptation de la promesse unilatérale de vente, et sur la durée du contrat).
– La plus-value de cession d’un tel contrat précédemment acquis est également à court terme à hauteur des
amortissements pratiqués sur ces droits.
– La plus-value de cession d’un bien acquis à l’échéance d’un contrat de crédit-bail est à court terme à hau-
teur des amortissements pratiqués sur le bien, augmentés des amortissements que l’entreprise aurait pu pra-
tiquer comme ci-dessus pendant la période au cours de laquelle elle a été titulaire du contrat, eux-mêmes
diminués du montant des sommes réintégrées en application des articles 239 sexies, 239 sexies A et
239 sexies B du CGI.
AFFECTATION DES PLUS-VALUES A COURT TERME ET DES PLUS-VALUES DE FUSION OU D’APPORT N° 2059-B
Cadres A et B
Col. 1 Montant net des plus-values réalisées
Il s’agit du montant total de la plus-value réalisée à l’origine et non du solde restant à réintégrer à la clôture de
l’exercice précédent.
Le dispositif d’étalement de l’imposition des plus-values à court terme n’est pas applicable aux plus-values
réalisées par les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés.
Les plus-values nettes à court terme afférentes à des éléments amortissables réalisées au titre des exercices clos à comp-
ter du 31 décembre 1994, à la suite de la perception d’indemnités d’assurances ou d’expropriation d’immeubles peu-
vent être réparties par fractions égales à compter de l’exercice suivant la réalisation de la plus-value, sur la durée
d’amortissement déjà pratiquée à raison des biens détruits ou expropriés (CGI, art 39 quaterdecies - 1 ter). Ces plus-
values doivent être portées à la ligne “ sur une durée différente ” du cadre A.
L’article 39 quaterdecies 1 quater du CGI prévoit l’étalement de la plus-value à court terme réalisée à la suite de la ces-
sion d’un navire de pêche maritime ou de parts de copropriété d’un tel navire par des entreprises maritimes ou dont l’acti-
vité est de fréter des navires de pêche maritime. La plus-value peut, sur option de l’entreprise, être répartie par parts égales,
sur les sept exercices suivant celui de la cession. L’entreprise est tenue de réinvestir dans un délai de 18 mois dans les
mêmes conditions, une somme au moins égale au prix de cession (cf. instruction du 24 avril 1998 - BOI 4 B-2-98).
Cadre B Plus-values réintégrées dans les résultats des sociétés bénéficiaires des apports :
Le report d’imposition des plus-values réalisées lors de l’apport en société de l’ensemble des éléments de l’actif
immobilisé affectés à l’exercice d’une activité professionnelle (art. 151 octies du C.G.I.) est maintenu en cas de
transmission à titre gratuit à une personne physique des droits sociaux rémunérant l’apport, si le bénéficiaire de
la transmission prend l’engagement d’acquitter l’impôt sur la plus-value à la date de la cession ou du rachat des
droits sociaux, ou de la cession des immobilisations par la société si elle est antérieure.
Le tableau permet le suivi des plus-values constatées au cours de la période antérieure à l’entrée en vigueur de
l’état prévu à l’article 54 septies du CGI qui n’est exigé que pour les opérations intervenues à compter du 1er août
1993 (voir BOI 4 I-1-94).
15
SUIVI DES MOINS-VALUES A LONG TERME N° 2059-C
Le stock des moins-values est désormais suivi par taux.
Moins-values subies par les entreprises relevant de l’impôt sur le revenu (16 %).
Moins-values subies par les entreprises passibles de l’impôt sur les sociétés (18 % ou 19 %) : Les moins-values relevant
du taux de 18 % s’imputent sur les plus-values relevant du taux de 19 %. Les moins-values afférentes à la cession d’éléments
d’actif autres que les titres du portefeuille, restant à reporter à l’ouverture du premier exercice ouvert à compter du
1er janvier 1997 peuvent s’imputer pour les 19/33 de leur montant sur les bénéfices imposables au taux normal de l’impôt
sur les sociétés après compensation avec les plus-values à long terme de l’exercice. Cette imputation est limitée aux gains
nets retirés, au titre de l’exercice, de la cession d’éléments d’actifs autres que les titres du portefeuille.
AFFECTATION DES PLUS-VALUES A LONG TERME - RÉSERVE SPÉCIALE DES PROVISIONS POUR FLUCTUATION DES COURS N° 2059-D
La réserve spéciale doit être dotée par imputation prioritaire sur les bénéfices de l’exercice, sur les bénéfices reportés à nou-
veau, les réserves ordinaires libérées d’impôts ou sur la réserve légale.
Les entreprises ont également la faculté de doter la réserve spéciale des plus-values à long terme par le débit d’un compte de
report à nouveau débiteur si elles ont épuisé toutes les autres possibilités d’imputation mentionnées ci-avant (BOI 4H-3-01 du
27 juillet 2001).
Cette dotation doit intervenir au cours de l’exercice suivant celui au cours duquel les plus-values à long terme ont été réalisées.
A défaut, l’imposition complémentaire prévue au 2 de l’article 209 quater du code général des impôts sera due au titre de ce
même exercice.
En cas de fusion ou d’opération assimilée placée sous régime de faveur prévu à l’article 210 A du code général des impôts, la
société absorbante a l’obligation de reprendre à son bilan la réserve spéciale à laquelle la société absorbée a porté les plus-values
à long terme soumises à un taux réduit de l’impôt sur les sociétés (CGI, art. 210A-3). Cette obligation de reprise porte égale-
ment sur les plus-values nettes à long terme réalisées par la société absorbée et qui sont en instance d’affectation à la réserve à
la date d’effet de la fusion.
Lorsque la société déclarante est une filiale d’un groupe de sociétés soumis au régime fiscal défini aux articles 223 A à U
du CGI, elle n’a pas à doter la réserve spéciale afférente aux plus-values nettes à long terme réalisées depuis son entrée
dans le groupe ; seule la société mère déclarante a l’obligation de doter la réserve spéciale afférente à la plus-value nette
à long terme d’ensemble.
Cadre II
– ligne 13 : il s’agit des sommes prélevées au cours de l’exercice sur la réserve spéciale pour être distribuées aux associés
ou inscrites à un compte de réserve ordinaire. Ces sommes doivent être rapportées aux bénéfices imposables de l’exer-
cice en cours, sous déduction de l’impôt perçu (à reporter ligne WQ du tableau n° 2058-A) ;
– ligne 14 : il s’agit des prélèvements opérés sur la réserve spéciale en vue d’une compensation de pertes ou d’une incor-
poration au capital ou de prélèvements postérieurs à la dissolution de la société ;
– ligne 16 : ce montant figure également ligne DF du tableau n° 2051.
Cadre IV
– colonne 3 : il s’agit des sommes prélevées au cours de l’exercice sur la réserve spéciale pour être distribuées aux associés ou ins-
crites à un compte de réserve ordinaire. Ces sommes doivent être rapportées aux bénéfices imposables de l’exercice en cours (à
reporter ligne WQ du tableau n° 2058-A) ;
– colonne 4 : il s’agit des prélèvements opérés sur la réserve spéciale en vue d’une compensation de pertes ou d’une incorporation
au capital ou de prélèvements postérieurs à la dissolution de la société ;
– colonne 5 : ce montant figure également ligne DF du tableau n° 2051.
16
En application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour les données vous
Internet - DGI
Formulaire obligatoire
(art. 223 du Code général des impôts) N° 2065
(2003)
N° 11084 * 04
IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS Timbre à date du service
A IDENTIFICATION
Identification du
destinataire
€
Insp., IFU N° dossier N° Siret Code APE
B EURO (voir renvoi page 4)
Préciser éventuellement :
l’ancienne adresse en cas
de changement :
Déclaration à souscrire en euros
concernant auprès du centre des impôts où doit être déposée cette déclaration.
3 Abattements et exonérations en faveur des entreprises nouvelles ou implantées en zones d’entreprises ou zones franches.
(cocher la case selon le cas). Ces montants ne doivent pas être retranchés des résultats mentionnés en C-1 et C-2.
entreprises nouvelles art. 44 sexies créées en Corse, art 208 sexies zones d’entreprises art. 208 quinquies zone franche Corse art. 44 decies
entreprises nouvelles art. 44 septies créées en Corse, art 208 quater A zones franches urbaines art. 44 octies
bénéfice ou déficit exonéré plus-values à long terme imposables
(indiquer + ou – selon le cas) au taux de 19 %
Les crédits d’impôt et avoirs fiscaux indiqués aux 1 et 2 ci-dessous ne sont imputables que pour partie
D IMPUTATIONS (voir renvois page 4) s’ils n’ont pas été comptabilisés par l’entreprise (66,66 %).
1. Au titre des revenus mobiliers de source française ou étrangère, ayant donné lieu à la délivrance d’un certificat de crédit d’impôt
Impôt déjà versé au Trésor (Crédit d’impôt et avoirs fiscaux) indiqué sur les certificats joints à la présente déclaration ou afférent aux primes de remboursement
◗ M7
2. Au titre des revenus auxquels est attaché,en vertu d’une convention fiscale conclue avec un État étranger,un territoire ou une collectivité territoriale d’Outre-
Mer, un crédit d’impôt représentatif de l’impôt de cet État, territoire ou collectivité. Total figurant en cartouche au cadre VII de l’imprimé n° 2066
2003 443330 – Février 2003 – 2 018922 1
3. Au titre du précompte acquitté au moment des distributions somme prélevée sur la montant du précompte à imputer sur
prélevées sur la réserve spéciale des plus-values à long terme. réserve spéciale l’impôt sur les sociétés
E CONTRIBUTION ANNUELLE SUR LES REVENUS LOCATIFS (art. 234 nonies à 234 quindecies du CGI) (voir renvoi page 4)
recettes nettes soumises à
la contribution 2,50 %
Facilitez-vous l’impôt et faites vos démarches sur internet avec le site www.impots.gouv.fr
N° 2065 - IMPRIMERIE NATIONALE
À......................................................................................, le ....................................................................................
Visa et cachet des membres de l’Ordre des experts comptables Signature et
Préciser dans le cadre s’il fait ou non partie du personnel salarié de l’entreprise (S : Salarié, I : Indépendant). qualité du déclarant
Internet - DGI Formulaire obligatoire
(art. 223 du Code général des impôts)
IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS N° 2065 bis
(2003)
ANNEXE À LA DÉCLARATION N° 2065
Désignation de l’entreprise (À ne remplir que sur les exemplaires « en continu »)
et Date de clôture de l’exercice
{
Payées par la
1. Montant global brut des distributions correspondant aux intérêts,
société elle-même (a)
dividendes, revenus et autres produits des actions et parts sociales
payables aux associés, actionnaires et porteurs de parts Payées par un établissement chargé
du service des titres (b)
2. Montant des distributions correspondant à des rémunérations ou avantages dont la société
ne désigne pas le (les) bénéficiaire(s) (c)
3. Montant des prêts, avances ou acomptes consentis aux associés, actionnaires
et porteurs de parts, soit directement, soit par personnes ou sociétés interposées (d)
4. Montant des (e)
distributions
autres que celles visées (f)
en (a), (b), (c) et (d)
ci-dessus
(g)
(À préciser par nature
sur les lignes e à h) (h)
ADRESSES DES AUTRES ÉTABLISSEMENTS (Si ce cadre est insuffisant, joindre un état du même modèle)
H CADRE NE CONCERNANT QUE LES ENTREPRISES PLACÉES SOUS LE RÉGIME SIMPLIFIÉ D’IMPOSITION
J
Montant brut des salaires, abstraction faite des sommes comprises dans les DADS et versées aux apprentis sous contrat et aux handicapés,figurant
sur la DADS 1 ou modèle 2460 de 2002, montant total des bases brutes fiscales inscrites dans la colonne 20 A ou colonne 5 du modèle 2462.
Ils doivent être majorés, le cas échéant, des indemnités exonérées de la taxe sur les salaires, telles notamment les sommes portées dans
RÉMUNÉRATIONS la colonne 22 C au titre de la contribution de l’employeur à l’acquisition des chèques-vacances par les salariés.
Rétrocessions d’honoraires, de commissions et de courtages
PLUS-VALUES (voir les explications figurant page 5 de la notice n° 2033-NOT, rubrique 130 )
N-3
2
4
Sommes non affectées à imposer 5
(voir notice n° 2033-NOT page 5)
K RÉGIME FISCAL DES GROUPES DE SOCIÉTÉS
Les entreprises placées sous le régime des groupes de sociétés, doivent déposer cette déclaration en deux exemplaires. (Articles 223 A à U du CGI)
– Date d’entrée dans le groupe de la société déclarante
– Résultat fiscal de cette société déterminé comme si elle n’était pas membre du groupe (report du résultat figurant sur le tableau n° 2058 A bis).
bénéfice ou déficit plus ou moins-values à
(indiquer + ou – selon le cas) long terme imposables au taux de 19 %
– Pour les sociétés filiales, désignation, adresse du lieu d’imposition et nos d’identification de la société mère.
EURO
Cette déclaration est obligatoirement établie en euros.
Attention : ne portez pas de centimes d'euro (l'arrondissement s'effectue à l'unité la plus proche : les fractions d'euro inférieures à 0,50 sont négligées,
celles supérieures ou égales à 0,50 sont comptées pour 1).
IMPUTATIONS
À l’exclusion :
– des revenus encaissés par les sociétés mères ;
– des avances, prêts ou acomptes reçus, en tant qu’associé des sociétés de capitaux ;
– des revenus ouvrant droit à une imputation accordée par application des conventions internationales et qui sont repris au cadre D.2.
Pour les revenus mis en paiement au cours de l’exercice, joindre à la présente déclaration les certificats correspondant à l’impôt déjà versé au Trésor (avoir
fiscal ou crédit d’impôt).
Il s’agit du prélèvement de 50 % sur certains profits immobiliers réalisés par les personnes morales n’ayant pas d’établissement en France (art. 244 bis
du CGI), du prélèvement d’un tiers sur certaines plus-values immobilières réalisées par les sociétés ou organismes dont le siège est situé hors de France
(art. 244 bis A du CGI), de la retenue à la source sur certaines sommes versées à des sociétés n’ayant pas d’installation professionnelle en France (art. 182 B
du CGI), du crédit d’impôt pour adhésion à un groupement de prévention agréé (art. 244 quater du CGI), du crédit d’impôt en faveur des entreprises
créées dans des zones d’investissement privilégié des départements du Nord et du Pas-de-Calais (art. 220 septies du CGI), de la réduction d’impôts relative
à des versements effectués en faveur de l’achat des trésors nationaux par l’État ou toute personne publique (art. 238 bis OA du CGI).
bis Il s’agit du crédit d'impôt au titre des investissements réalisés en Corse dont peuvent bénéficier les petites et moyennes entreprises relevant d'un
régime réel d'imposition (projet de loi relatif à la Corse).
Lorsque l’adhérent d’un centre de gestion a opté pour la procédure TDFC (adhésion globale), la partie relative au visa de l’expert comptable devra
comporter les informations suivantes : nom de l’expert comptable et du cabinet d’expertise comptable, n° SIRET du cabinet.
CONTRIBUTION ANNUELLE SUR LES REVENUS LOCATIFS (art. 234 nonies à 234 quindecies du CGI)
À compter du 1er janvier 2001, la contribution sur les revenus locatifs est applicable aux revenus des locaux situés dans des immeubles achevés depuis
quinze ans au moins au 1er janvier de l'année d'imposition.
Il conviendra de se reporter à la notice 2032 (réel normal) ou 2033-NOT (RSI) pour de plus amples renseignements.
Le montant figurant cadre E de la présente déclaration devra être reporté sur les bordereaux-avis de versement et de liquidation spécifiques qui vous seront
adressés par la comptabilité publique. Cette contribution sera donc autoliquidée suivant les règles de l’impôt sur les sociétés.
RÉPARTITION DES PRODUITS DES ACTIONS ET PARTS SOCIALES, AINSI QUE DES REVENUS ASSIMILÉS DISTRIBUÉS
Il s’agit notamment : – des intérêts, dividendes, revenus et autres produits des actions et parts sociales dont le paiement donne lieu à l’établissement
d’un relevé de coupons,
– des produits des parts sociales dans les sociétés à responsabilité limitée et des dividendes payés aux commanditaires dans les sociétés en commandite simple.
Les sociétés en nom collectif, les sociétés en commandite simple, les sociétés créées de fait et les sociétés en participation qui ont opté pour leur
assujettissement à l’impôt par prélèvement sur les bénéfices des exercices clos avant que l’option ou la transformation ait pris effet (ou sur des réserves
constituées au moyen de ces bénéfices) et qui ont supporté l’impôt sur le revenu, au nom des associés, commandités ou participants.
Il convient de porter dans ce cadre le montant des sommes versées ou des avantages alloués au titre de ces distributions au cours de l’exercice.
Ces distributions comprennent essentiellement :
– les rémunérations allouées aux administrateurs et non déductibles pour le calcul du bénéfice ;
– les distributions ne résultant pas de décisions régulières des organes compétents de la société, notamment : intérêts excédentaires des comptes
courants d’associés, dons et subventions non admis dans les charges, dépenses de caractère somptuaire, rémunérations excessives ou non déclarées,
exclues des charges déductibles.
La société fournit par ailleurs les formulaires individuels visés aux articles 242 ter du CGI et 49 H de l’annexe III au même code.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
RÉMUNÉRATIONS DIRECTES OU INDIRECTES (dans l’ordre du tableau ci-dessus) DÉPENSES ET CHARGES
AFFÉRENTES
Frais de
Montant des Montant des voyages TOTAL
Montant des Valeur des remboursements TOTAL et de aux immeubles DES
indemnités et aux véhicules
rémunérations avantages en de dépenses à DES déplacements non affectés COLONNES
allocations caractère et autres biens
de toute nature nature (v. notice ➏) à l’exploitation 5à8
diverses COLONNES (v. notice ➐)
(v. notice ➋) (v. notice ➍) personnel (v. notice ➑)
(v. notice ➌) (v. notice ➎)
1à4
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
*
* TOTAUX
B - AUTRES FRAIS 10
Cadeaux de toute nature, à l’exception des objets conçus spécialement pour la publicité, et dont la valeur unitaire ne dépasse pas 30 €
par bénéficiaire (toutes taxes comprises)
Frais de réception, y compris les frais de restaurant et de spectacles, qui se rattachent à la gestion de l’entreprise et dont la charge lui incombe normalement
Total
Signature,
Le présent relevé de frais concerne les sociétés, exerçant une activité industrielle ou commerciale et soumises à l’impôt sur le revenu d’après un régime réel d’imposi-
tion et les sociétés ou organismes passibles de l’impôt sur les sociétés lorsque ces frais excèdent, pour une ou plusieurs desdites catégories, l’un des chiffres suivants :
– 300 000 € ou 150 000 € pour l’ensemble des rémunérations directes et indirectes versées aux dix ou cinq personnes les mieux rémunérées (suivant que l’effectif
du personnel dépasse ou non 200 salariés) ou 50 000 € pour l’une d’entre elles prise individuellement (sans qu’il y ait lieu de distinguer le nombre de collaborateurs) ;
– 15 000 € pour les frais de voyage et de déplacement exposés par ces personnes ;
– 30 000 € pour le total, d’une part, des dépenses et charges afférentes aux véhicules et autres biens dont ces mêmes personnes peuvent disposer en dehors des
locaux professionnels et, d’autre part, des dépenses et charges afférentes aux immeubles qui ne sont pas affectés à l’exploitation (ces frais, pris en compte globalement
au regard du chiffre limite applicable, doivent être respectivement ventilés aux colonnes 7 et 8 du cadre A du présent imprimé) ;
– 3 000 € pour les cadeaux de toute nature, à l’exception des objets conçus spécialement pour la publicité et dont la valeur unitaire ne dépasse pas 30 € par
bénéficiaire ;
– 6 100 € pour les frais de réception, y compris les frais de restaurant et de spectacles.
Le relevé, établi en un seul exemplaire, est destiné à être joint aux déclarations n° 2031 ou 2065, suivant le cas. L’absence de production de ce relevé entraîne
l’application des amendes prévues à l’article 1734 bis du Code Général des Impôts.
❶ Les personnes les mieux rémunérées. Remarque concernant les rémunérations directes ou indirectes et les rem-
Il s’agit, suivant que l’effectif du personnel excède ou non 200 salariés, des boursements de frais.
dix ou cinq personnes, à l’exclusion de celles qui relèvent de l’impôt sur Le montant des sommes à déclarer sur le relevé peut différer de celui qui doit
le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux à rai- être mentionné sur la déclaration DADS 1 ou n° 2460 de l’employeur pour les
son de leur activité dans l’entreprise, dont les rémunérations globales, 5 ou 10 personnes les mieux rémunérées. En effet, cette dernière déclaration
directes ou indirectes, y compris les remboursements de frais, ont été les ne fait état que des salaires, avantages et indemnités perçus par chaque béné-
plus importantes au cours de la période correspondante. Les personnes ficiaire. Au contraire les frais à déclarer sur le présent imprimé doivent cor-
n’ayant pas la qualité de salarié telles que gérants majoritaires de sociétés respondre aux charges effectivement déduites des bénéfices imposables, y
à responsabilité limitée, gérants de sociétés en commandite, de même que compris, le cas échéant, celles restant à payer à la clôture de l’exercice.
les personnes qui, exerçant des activités non commerciales (avocats-
conseils, conseillers techniques, etc.), prêtent leur concours exclusif et per-
manent aux entreprises intéressées, doivent être comprises éventuellement ➏ Frais de voyage et déplacements.
parmi les personnes les mieux rémunérées.
Il est admis, à titre de règle pratique, que la désignation des personnes les Tous les frais de voyage et de déplacements engagés par les personnes les
mieux rémunérées peut, si l’entreprise le désire, être effectuée en fonction mieux rémunérées doivent figurer sous cette rubrique, qu’il s’agisse de frais
des dépenses exposées au cours de l’exercice précédent. Mention de ce habituels ou de frais exceptionnels, à l’exclusion des allocations forfaitaires
choix doit être faite dans le cadre C, sous la forme suivante : « Relevé éta- attribuées pour couvrir les frais de l’espèce et qui doivent être mentionnées,
bli en fonction des personnes les mieux rémunérées de l’exercice... ». selon le cas, colonne 1 ou 2 (cf. ➋ et ➌ ci-dessus). Il n’y a pas lieu de recher-
cher si ces dépenses sont inhérentes à l’emploi ou exposées dans le cadre de
Toutefois, si l’un des cinq ou dix collaborateurs les mieux rémunérés au titre
la gestion de l’entreprise, ni de distinguer suivant que leur règlement a été
d’un exercice donné vient à cesser ses fonctions au cours de l’exercice suivant,
assuré directement par l’employeur ou sous forme de remboursement de frais.
c’est en fonction des dépenses exposées par son successeur ou, à défaut, par
le sixième ou onzième collaborateur le mieux rétribué de l’exercice précédent,
qu’il y a lieu, en principe, d’établir le relevé. Bien entendu, les frais à déclarer ➐ Dépenses et charges afférentes aux véhicules et autres biens.
restent ceux qui se rapportent à l’exercice pour lequel le relevé est fourni.
Les dépenses à prendre en considération à ce titre s’entendent des charges
➋ Montant des rémunérations de toute nature. afférentes aux véhicules automobiles, avions de tourisme, bateaux ou navires
de plaisance, mis par l’entreprise à la disposition des personnes les mieux
Cette rubrique englobe le montant total des rémunérations de toute nature
rémunérées sans qu’il y ait lieu de rechercher si cette mise à la disposition
fixes ou proportionnelles, les commissions ou honoraires, ainsi que les
comporte ou non une contrepartie. Mais il convient d’exclure de cette
indemnités ou allocations diverses, autres que les indemnités profession-
rubrique les dépenses qui, incombant normalement à ces personnes, ont été
nelles, admis en déduction des bénéfices imposables de l’employeur. En
prises en charge par l’entreprise sous forme de rémunérations indirectes et
particulier, aucun abattement ou déduction pour frais professionnels ne
comprises, à ce titre, dans les sommes portées dans les colonnes 2 à 4 (frais
doit être opéré sur les sommes qui ont été allouées aux personnes dont ils
d’essence et de réparation d’un véhicule mis gratuitement à la disposition
s’agit. Doivent être également compris dans la présente colonne les mon-
d’un dirigeant ou d’un cadre pour son usage personnel, par exemple).
tants des indemnités, remboursements et allocations forfaitaires pour frais
versés aux dirigeants salariés de sociétés ainsi qu’aux personnes occupant
un emploi salarié et dont la rémunération totale excède la plus faible des ➑ Dépenses et charges afférentes aux immeubles non affectés à
rémunérations allouées à ces dirigeants. En revanche, sont à exclure les l’exploitation.
indemnités versées à l’occasion du départ d’un collaborateur de l’entre-
prise sous forme d’indemnité de congédiement, de prime de mise à la Il s’agit des dépenses et charges de toute nature, y compris les amortisse-
retraite, d’indemnité de non-concurrence ou pour rupture de contrat. ments, afférentes aux immeubles d’habitation, mis par l’entreprise à la dis-
position des personnes les mieux rémunérées. Le montant de ces
➌ Montant des indemnités et allocations diverses. dépenses et charges est diminué, le cas échéant, du montant des rémuné-
rations indirectes correspondant à l’avantage en nature résultant de la mise
Il s’agit des indemnités et allocations professionnelles allouées aux personnes à la disposition de ces immeubles en faveur desdites personnes.
les mieux rémunérées, à l’exclusion des sommes qui doivent être mention-
nées colonne 1 (cf. ➋), c’est-à-dire des indemnités, remboursements et allo-
cations forfaitaires pour frais versés aux dirigeants salariés de sociétés ainsi ➒ Notion de bénéfice.
qu’aux personnes occupant un emploi salarié et dont la rémunération totale
excède la plus faible des rémunérations allouées à ces dirigeants. Il s’agit du résultat fiscal déclaré par l’entreprise, abstraction faite des plus-
values ou moins-values provenant de la cession des éléments de l’actif
➍ Valeur des avantages en nature. immobilisé et des déficits reportables des exercices antérieurs.
Les avantages fournis en nature doivent être évalués, dans tous les cas,
d’après leur valeur intrinsèque et réelle. ➓ Notion d’exercice.
Les deux exercices à prendre en considération s’entendent d’une part, de
➎ Montant des remboursements de dépenses de caractère personnel. celui pour lequel le relevé est fourni, d’autre part, de l’exercice immédia-
Les remboursements à déclarer concernent les dépenses de caractère stric- tement précédent. Lorsque les deux exercices ont une durée différente, les
tement personnel (loyer de l’immeuble d’habitation, impôts, etc.), à l’ex- chiffres afférents à l’exercice de référence sont ajustés au prorata de la
clusion de tous autres remboursements. durée de l’exercice pour lequel la comparaison est effectuée.
CRÉDIT D’IMPÔT EN FAVEUR DE LA RECHERCHE D.G.I. N° 2069 A
Assis sur l’accroissement annuel des dépenses de recherche 2003
N° 11081 ✱ 06
(Art. 244 quater B du C.G.I.) Code Direction Exercice ouvert le clos le
N° siret : NF
A - NEUTRALISATION DES TRANSFERTS DE DÉPENSES (cocher la case) AX voir notice § IV.1 - Etat à joindre
B - DÉPENSES ENGAGÉES Année civile 2001 Année civile 2002 Année civile 2003
2.1 Dépenses de personnel des chercheurs et techniciens (sauf dépenses ligne 2.2) AO BO CO
Opérations confiées à des organismes de recherche agréés (pour 2000, liste des
9 organismes à joindre avec nature et montants des contrats)
AJ BJ CJ
• CUMUL DES CRÉDITS D’IMPÔTS POSITIFS obtenus depuis la 1ère année d’option pour le crédit impôt recherche LX
• CUMUL DES CRÉDITS D’IMPÔTS NÉGATIFS obtenus depuis la 1ère année d’option pour le crédit impôt recherche LY
• CRÉDIT NÉGATIF de l’année (montant LC limité à ( LX – LY ) cocher la case si crédit non reportable LV
IV. - PRISE EN COMPTE DES CRÉDITS (POSITIFS OU NÉGATIFS) PROVENANT DE SOCIÉTÉS DE PERSONNES
V. - RÉPARTITION DU CRÉDIT D’IMPÔT POSITIF OU NÉGATIF ENTRE LES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ DE PERSONNES (OU ASSIMILÉE)
TOTAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . MD
Montant restant à imputer sur les 3 années suivantes (état n° 2069 bis à souscrire) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . = NC
2°) Certaines entreprises nouvelles : Montant dont la restitution est demandée (pour l’IS joindre un relevé bancaire ou postal) ND
3°) Mobilisation des créances auprès d’un établissement de crédit : Montant des créances dont la mobilisation a été demandée NE
VII. - SIGNATURE :
Les entreprises industrielles, commerciales ou agricoles imposées d’après leur bénéfice réel (normal ou simplifié) peuvent bénéficier d’un
crédit d’impôt recherche proportionnel à l’accroissement des dépenses de recherche constaté au cours des années civiles 1999 à 2003, sur
option irrévocable de l’entreprise jusqu’au terme de cette période.
Peuvent opter au titre de l’année 2003, les seules entreprises créées au cours de l’année 2003 ou qui ont engagé leurs premières dépenses
de recherches éligibles au crédit d’impôt après le 31 décembre 2002.
L’option pour le crédit d’impôt résulte du dépôt de la déclaration n° 2069 A afférente à l’année 2003.
La déclaration n° 2069-A doit être annexée à la déclaration annuelle de résultats soumis :
– à l’impôt sur le revenu, bénéfices industriels et commerciaux (déclaration n° 2031) ou bénéfices agricoles (déclarations n° 2139 ou 2143).
– à l’impôt sur les sociétés (déclaration n° 2065).
II - INDICATIONS GÉNÉRALES
• le numéro d’immatriculation SIREN (9 chiffres) de l’entreprise et son classement au code activité APE ;
Il est indispensable de préciser : • le nombre de salariés [CZ] et le chiffre d’affaires HT de l’entreprise [DZ] ;
• si l’entreprise a engagé pour la première fois des dépenses de recherche en 2003 [AZ] ;
• si l’entreprise a été créée en 2003 [BZ].
III - DÉPENSES DE RECHERCHE OUVRANT DROIT AU CRÉDIT D’IMPÔT (cadre I de la déclaration n° 2069 A)
Ligne 3 - Les dépenses de fonctionnement des chercheurs et techniciens, sont évaluées forfaitairement à 75 % des dépenses de personnel
mentionnées ligne 2-1.
Depuis l’année 1999, sont prises en compte les dépenses de fonctionnement évaluées forfaitairement à 100 % des dépenses de personnel
mentionnés ligne 2-2 qui se rapportent aux personnes titulaires d’un doctorat ou d’un diplôme équivalent pendant les douze premiers mois
suivant leur recrutement.
Ligne 4 - Seuls les frais afférents aux titres de propriété industrielle protégeant les inventions sont pris en compte ; sont donc exclus les frais
N° 2069-A - DANEL
Le crédit d’impôt est égal à 50 % de la somme mentionné en KK. Si le crédit est positif, il est reporté en case LA ; s’il est négatif en case LC.
Imputations
Les crédits d’impôt négatifs antérieurs ou imputés, affectent le montant des crédits d’impôt des années ultérieures. Ils diminuent le crédit
d’impôt positif ou augmentent le crédit d’impôt négatif ultérieur.
Le crédit d’impôt négatif est pris en compte dans la limite des crédits d’impôt positifs obtenus antérieurement (depuis la première année
d’option pour le CIR).
Plafonnement (il s’applique après imputation des crédits d’impôt négatifs antérieurs).
Le crédit est plafonné à 6 100 000 € par an et par entreprise y compris pour les sociétés de personnes.
Le total du crédit propre à l’entreprise et des quote-parts provenant des sociétés de personnes (ou assimilées) dont l’entreprise est membre,
est lui-même plafonné à 6 100 000 €.
Depuis le 1er janvier 1999, l’article 91 de la loi de finances pour 1999 codifié au I de l’article 244 quater B du CGI a instauré pour les entreprises
du secteur textile - habillement - cuir, un plafond particulier aux dépenses d’élaboration de nouvelles collections. Ce plafond est égal à 100 000 €
par période de 3 ans.
Deux cas de figure peuvent se présenter :
- la ligne 10 du cadre I de la déclaration n° 2069 A n’est pas servie : le plafond de 6 100 000 € est applicable ;
- toutes les lignes du cadre I de la déclaration n° 2069 A sont servies : il convient de déterminer le CIR toutes dépenses, le CIR autres
dépenses, le CIR textile. Un état sera joint à la déclaration n° 2069 A pour permettre la ventilation de ces montants et l’application des deux
plafonnements 6 100 000 € pour le CIR toutes dépenses et 100 000 € pour le CIR textile).
Mode de calcul
En cas de crédits négatifs antérieurs, la ligne LB sera toujours servie.
A - Détermination du crédit d’impôt positif de l’année
- LA : base de calcul du crédit d’impôt positif
- Imputation des crédits négatifs antérieurs : LA - LB = LN (cette imputation ne doit pas avoir pour conséquence de créer un crédit négatif,
sinon se reporter ligne LZ)
- ligne LP : montant en LN après application du ou des plafonnements.
B - Détermination du crédit d’impôt négatif de l’année
- LC : base de calcul du crédit d’impôt négatif
- LX : montant cumulé des crédits d’impôt positifs obtenus depuis la 1ère année d’option du CIR
- LY : montant cumulé des crédits d’impôt négatifs obtenus depuis la 1ère année d’option du CIR
- LV : le crédit est toujours limité aux crédits obtenus déduction faite des crédits d’impôt négatifs obtenus antérieurement (LY).
Ce crédit est reportable sur les années suivantes, si l’entreprise est :
- une personne physique imposable à l’impôt sur le revenu ;
- une société imposable à l’impôt sur les sociétés.
Il n’est pas reportable si :
- la société bénéficie du régime fiscal des groupes de sociétés ;
- la société de personnes et assimilées n’a pas opté pour l’impôt sur les sociétés.
C - Détermination des crédits reportables
Trois cas peuvent se présenter :
- un crédit d’impôt positif a été mentionné en LA, mais les crédits négatifs antérieurs, en LB, sont supérieurs à ce montant ; dans ce cas la
différence négative est reportée en LZ ;
- un crédit d’impôt négatif a été déterminé au titre de l’année, en LV. Cette somme sera éventuellement reportée en LZ (voir règles de report
ci-dessus)
- à ce crédit négatif reportable, peuvent s’ajouter des crédits antérieurs mentionnés en LB ; le total est porté en LZ.
V - PARTS DE CRÉDIT POSITIFS ET/OU NÉGATIFS PROVENANT DE SOCIÉTÉS DE PERSONNES (OU ASSIMILÉES) N’AYANT PAS OPTÉ POUR L’IS DONT L’ENTREPRISE EST MEMBRE (cadre III de la déclaration n° 2069 A)
A compter du 1er janvier 1999, le crédit d’impôt de l’associé s’apprécie en faisant la somme des crédits d’impôt positifs et négatifs dégagés
par les sociétés de personnes (n’ayant pas opté pour l’IS) dont il est associé.
Ce crédit d’impôt négatif n’est plus reportable sur le crédit d’impôt futur de la société de personnes.
Les sommes portées cadre III de la déclaration n° 2069 A devront être précédées du signe + ou du signe –.
N.B. les personnes physiques membres de sociétés de personnes ne peuvent pas bénéficier du crédit d’impôt lorsqu’elles n’exercent pas leur
activité professionnelle dans la société ; ce crédit ne peut, en aucun cas, être transféré aux autres associés.
VI - DÉTERMINATION DU CRÉDIT D’IMPÔT APRÈS PRISE EN COMPTE DES CRÉDITS POSITIFS ET/OU NÉGATIFS PROVENANT DE SOCIÉTÉS DE PERSONNES (cadre IV de la déclaration n° 2069 A)
Seul le plafonnement de 6 100 000 € est applicable au crédit mentionné en MC. En effet, le “plafond textile” ne s’applique qu’à la société
qui expose les dépenses de collection ; la quote-part de l’associé tient déjà compte de ce plafonnement.
VII - RÉPARTITION DU CRÉDIT D’IMPÔT POSITIF OU NÉGATIF ENTRE LES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ DE PERSONNES (OU ASSIMILÉE) (cadre V de la déclaration n° 2069 A)
Les personnes physiques associées de sociétés de personnes qui n’y exercent pas leur activité professionnelle ne peuvent pas bénéficier du
crédit d’impôt.
Les sociétés de personnes et assimilées indiquent la part de crédit d’impôt qui pourra être imputée par chaque membre sur l’impôt dont il
est personnellement redevable, en proportion de sa vocation aux bénéfices dans la société.
• IMPUTATION SUR L’IMPÔT SUR LE REVENU OU SUR L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS L’ANNÉE DE LA DÉTERMINATION DU CRÉDIT
Le crédit d’impôt est imputé sur l’impôt sur le revenu ou lors du paiement du solde de l’impôt sur les sociétés dû par l’entreprise au titre de
l’année au cours de laquelle elle a accru ses dépenses de recherche (ou au titre de l’année suivante si l’exercice comptable ne coïncide pas
avec l’année civile).
Le montant du crédit d’impôt imputé sur l’impôt sur les sociétés doit obligatoirement être mentionné en NB par l’entreprise.
Cette case sera servie par le centre des impôts pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu (BIC-BA).
• MOBILISATION DE LA CRÉANCE
L’article 91 de la Loi de Finances pour 1999, n° 98-1266, en date du 30 décembre 1998, prévoit que la créance relative au crédit d’impôt
recherche peut être mobilisée auprès des établissements de crédit, dans les conditions prévues par la loi n° 81-1 du 2 janvier 1981 facilitant
le crédit aux entreprises.
L’instruction du 16 juin 1999 (BOI 4 A-6-99) précise les obligations déclaratives et comptables des entreprises qui souhaitent mobiliser cette
créance. Elles doivent souscrire une déclaration n° 2069 ter “crédit d’impôt recherche - certificat de créance” dont le modèle figure dans cette
instruction.
DÉPÔT DE LA DÉCLARATION
Feuillet Entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés Entreprises soumises à l’impôt sur le revenu
Déposé avec le bordereau avis de versement
1
de l’impôt sur les sociétés
2 Annexés à la déclaration n° 2031, 2139 ou 2143
Annexés à la déclaration n° 2065
3
4 Adressé à la Direction de la technologie-CIR, Ministère de la Recherche, 1, rue Descartes, 75231 Paris Cedex 05
5 Conservé par l’entreprise
Par ailleurs, le montant du crédit d’impôt est indiqué, selon le cas, sur les déclarations suivantes :
- Impôt sur le revenu : déclaration globale n° 2042 C et déclarations de résultats n° 2031, 2139 ou n° 2143.
- Impôt sur les sociétés : déclaration n° 2065 et bordereau avis de liquidation de l’impôt sur les sociétés, et éventuellement imprimé
n° 2069 bis de suivi d’imputation.
CAS PARTICULIER
Sociétés placées sous le régime fiscal des groupes de sociétés (art. 223 A à U du code général des impôts).
La société mère est substituée aux sociétés du groupe pour l’imputation sur le montant de l’impôt sur les sociétés, dont elle est redevable,
au titre de chaque exercice, des crédits et débits d’impôt dont sont titulaires les sociétés membres du groupe. Pour ce faire les sociétés filiales
transfèrent à la société mère l’exemplaire n° 1 de la liasse, qui est annexé au bordereau avis de versement de l’impôt sur les sociétés du
groupe et adressé au Comptable chargé du recouvrement de l’impôt de la société mère pour l’imputation ou le remboursement ; les exem-
plaires 2 et 3 et une copie de l’exemplaire 1 sont joints par la société membre à sa propre déclaration. Les sociétés membres d’un groupe
souscrivent, individuellement, la déclaration n° 2069 A. La société mère mentionne le montant du crédit sur l’imprimé n° 2058 CG, qui doit
être obligatoirement servi. L’article 91 de la loi de finances pour 1999 prévoit que le crédit de la société mère doit être déterminé en tenant
compte des crédits d’impôt, positifs ou négatifs des sociétés membres du groupe. (BOI 4-A-1-00)
Pour les entreprises qui relèvent du service chargé des grandes entreprises (DGE), il est admis que les filiales ne communiquent plus les
déclarations n° 2069 avec leurs déclarations de résultats, la société mère souscrivant déjà celles-ci en cette qualité (BOI 13K-16 01).
Elle devra cependant, adresser obligatoirement les déclarations 2069A accompagnées de la déclaration 2058 CG, au Ministère de la Recherche.
La présente déclaration fait l’objet d’une saisie et d’un traitement informatique par la Direction générale des impôts (feuillets nos 2 et 3) et
par la Direction de la technologie (feuillet n° 4). Les données des fichiers ainsi constitués peuvent faire l’objet d’un rapprochement.
La loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés s’applique aux réponses faites à ce formulaire. Elle
garantit un droit d’accès et de rectification, pour les données concernant l’entreprise, auprès du centre des impôts destinataire de la déclaration.
* *
Textes de référence : art. 199 ter B, 220 B et 244 quater B du C.G.I. ; art. 49 septies F à 49 septies N de l’annexe III au C.G.I. ; Bulletin Officiel de la
Direction Générale des Impôts 4-A-6-99, 4-A-1-00 et 4-A-1-01.
N° 2069 bis
N° 11080 ✱ 05
IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE
Désignation de la société Adresse du siège social
et adresse du principal établissement (si elle est différente de l’adresse ci-contre)
EXERCICE SOLDE
MONTANT MONTANT RÉTABLISSEMENT CACHET
CONCERNÉ À REPORTER
DU CRÉDIT DE DU DU POSTE Col. (2 - 4)
(indiquer les dates
DATE D’IMPÔT APRÈS L’IMPUTATION CRÉDIT COMPTABLE ou
de début et de fin
IMPUTATION d’exercice) (2 + 5)
1 2 3 4 5 6 7
(1)
(1)
(1)
(1)
(1)
2004443071 D - Février 2004
(1)
(1)
N° 2069 bis - DANEL 24
(1)
CADRE RÉSERVÉ AU COMPTABLE CHARGÉ DU RECOUVREMENT DE L’IMPÔT
SUR LES SOCIÉTÉS
SOLDE
MONTANT EXERCICE MONTANT RÉTABLISSEMENT CACHET
CONCERNÉ À REPORTER
DU CRÉDIT DE DU DU POSTE Col. (2 - 4)
(indiquer les dates
DATE D’IMPÔT APRÈS L’IMPUTATION CRÉDIT COMPTABLE ou
de début et de fin
IMPUTATION d’exercice) (2 + 5)
1 2 3 4 5 6 7
(1)
(1)
(1)
(1)
(1)
(1)
(1)
(1)
(2)
Constructions
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Avances et acomptes AX AY
Participations évaluées selon
la méthode de mise en équivalence CS CT
TR
Autres participations CU CV
ES E
Prêts
LA
TOTAL (II) BJ BK
Matières premières, approvisionnements BL BM
En cours de production de biens BN BO
STOCKS *
Marchandises BT BU
* Des explications concernant cette rubrique sont données dans la notice n° 2032
Avances et acomptes versés sur commandes BV BW
Clients et comptes rattachés (3)* BX BY
CRÉANCES
Février 2003 - 2 018878 1
CL
Comptes
N° 10938 ✱ 05
D.G.I. N° 2051 3
Formulaire obligatoire (article 53 A 2 BILAN - PASSIF avant répartition (2003)
du Code général des impôts)
Désignation de l’entreprise
Exercice N Exercice N - 1
Report à nouveau DH
SC
L EI NDI É
Provisions réglementées * DK
TOTAL (I) DL
A P
propres
Avances conditionnées DN
TOTAL (II) DO
DP
OE
TOTAL (III) DR
Emprunts obligataires convertibles DS
Autres emprunts obligataires DT
XP
EI DV
DETTES (4)
Autres dettes EA
Compte
régul. Produits constatés d’avance (4) EB
TOTAL (IV) EC
Ecarts de conversion passif * (V) ED
TOTAL GÉNÉRAL (I à V) EE
(1) Écart de réévaluation incorporé au capital 1B
Exercice N
Exercice (N-1)
France Exportations et Total
livraisons intracommunautaires
Ventes de marchandises * FA FB FC
Production vendue
{ biens * FD
FG
FE
FH
FF
FI
PRODUITS D’EXPLOITATION
services *
Subventions d’exploitation FO
Reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges * (9) FP
LAAR
{ GA
E LMAPI LRAEI R
Sur immobilisations
DOTATIONS
(III)
Désignation de l’entreprise
Exercice N Exercice N - 1
HN
N SS TEIRNVÉE R
(2) Dont
{ produits de locations immobilières HY
OE
produits d’exploitation afférents à des exercices antérieurs (à détailler au (8) ci- dessous) 1G
A EC D
(3) Dont
{ - Crédit-bail mobilier * HP
E LMAPI LRAEI R
- Crédit-bail immobilier HQ
(4) Dont charges d’exploitation afférentes à des exercices antérieurs (à détailler au (8) ci- dessous) 1H
(5) Dont produits concernant les entreprises liées 1J
XP
(6bis) Dont dons faits aux organismes d’intérêt général (art. 238 bis du C.G.I.) HX
E
* Des explications concernant cette rubrique sont données dans la notice n° 2032.
(12) Dont redevances pour concessions de brevets, de licences (charges) A4
Dont primes et cotisations
(13) complémentaires personnelles : facultatives A6 obligatoires A9
Février 2003 - 2 018882 1
Exercice N
(7) Détail des produits et charges exceptionnels (Si ce cadre est insuffisant, joindre un état du même modèle) : Charges exceptionnelles Produits exceptionnels
Exercice N
(8) Détail des produits et charges sur exercices antérieurs : Charges antérieures Produits antérieurs
N° 2053 -
Internet - DGI
N° 10169 ✱ 07
Formulaire obligatoire
(article 53 A du Code
général des impôts)
➄ IMMOBILISATIONS D.G.I. N° 2054
(2003)
3
Désignation de l’entreprise
Augmentations
(Ne pas reporter le montant des centimes)*
Autres
Installations générales, agencements,
aménagements divers * (KV) (KW) KX
immobilisations
Matériel de transport * KY (KZ ) LA
corporelles
Matériel de bureau et informatique,
mobilier ( LB ) ( LC ) LD
Emballages récupérables et divers *
( LE ) ( LF ) ( LG )
’ ARD LMEI N
TOTAL III LN LO LP
Participations évaluées par mise en équivalence 8G 8M 8T
Autres participations 8U 8V 8W
TR
FINANCIÈRES
ES E
développement TOTAL I
Autres postes d’immobilisations incorpo-
relles TOTAL II LV LW 1X
E
Terrains LX ( LY ) ( LZ )
Sur sol propre MA (MB) (MC)
Constructions Sur sol d’autrui MD ME (MF)
Inst. gales, agencts et am. des
constructions MG (MH) ( MI )
Installations techniques, matériel et outil-
lage industriels MJ (MK) (ML)
Février 2003 – 2 0188831
CORPORELLES
Autres
Inst. gales, agencts, amé-
nagements divers (MM) (MN) (MO)
Matériel de transport
immobilisations Matériel de bureau et
MP (MQ) (MR)
corporelles
informatique, mobilier (MS ) (MT) (MU)
Emballages récupérables et
divers* (MV) (MW) (MX)
Immobilisations corporelles en cours MY MZ (NA) (NB)
(NF )
N° 2054 – IMPRIMERIE NATIONALE
Avances et acomptes NC ND NE
N° 10171 ✱ 07
5 bis TABLEAU DES ÉCARTS DE RÉÉVALUATION D.G.I. N° 2054 bis
Formulaire obligatoire (article 53 A
du Code général des impôts)
SUR IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES
Exercice N clos le
Les entreprises ayant pratiqué la réévaluation légale de leurs immobilisations amortissables (art. 238 bis J du CGI) doivent joindre
ce tableau à leur déclaration jusqu’à (et y compris) l’exercice au cours duquel la provision spéciale (col. 6) devient nulle.
MRI NLIES TDRÉACTLIAORNA N T
Désignation de l’entreprise :
1 Concessions, brevets et
’AD
droits similaires
É RAV EL R
2 Fonds commercial
3 Terrains
SE
4 Constructions
IN
D ECSOTN
5 Installations techniques
mat. et out. industriels
6 Autres immobilisations
corporelles
EXEMPLAIRE A
7 Immobilisations en cours
8 Participations
10 TOTAUX
(1) Les augmentations du montant brut et des amortissements à inscrire respectivement aux colonnes 1 et 2 sont celles qui ont été apportées au montant des immobilisa-
tions
amortissables réévaluées dans les conditions définies à l’article 238 bis J du code général des impôts et figurant à l’actif de l’entreprise au début de l’exercice.
Le montant des écarts est obtenu en soustrayant des montants portés colonne 1, ceux portés colonne 2.
(2) Porter dans cette colonne le supplémént de dotation de l’exercice aux comptes d’amortissement (compte de résultat) consécutif à la réévaluation.
(3) Cette colonne ne concerne que les immobilisations réévaluées cédées au cours de l’exercice. Il convient d’y reporter, l’année de la cession de l’élément, le solde non
utilisé de la marge supplémentaire d’amortissement.
(5) Le montant total de la provision spéciale en fin d’exercice est à reporter au passif du bilan (tableau n° 2051) à la ligne «Provisions réglementées».
CADRE B
DÉFICITS REPORTABLES AU 31 DÉCEMBRE 1976 IMPUTÉS SUR LA PROVISION SPÉCIALE AU POINT DE VUE FISCAL
N° 2054 bis - DANEL 24 - 2003 443 216 - Février 2003
Le cadre B est servi par les seules entreprises qui ont imputé leurs déficits fiscalement reportables au 31 décembre sur la provision spéciale.
Il est rappelé que cette imputation est purement fiscale et ne modifie pas les montants de la provision spéciale figurant au bilan : de même, les entreprises en cause continuent
à réintégrer chaque année dans leur résultat comptable le supplément d’amortissement consécutif à la réévaluation.
Ligne 2, inscrire la partie de ce déficit incluse chaque année dans les montants portés aux colonnes 3 et 4 du cadre A. Cette partie est obtenue en multipliant les montants portés
aux colonnes 3 et 4 par une fraction dont les éléments sont fixés au moment de l’imputation, le numérateur étant le montant du déficit imputé et le dénominateur celui de la provision.
Internet - DGI
Désignation de l’entreprise
Diminutions : amortissements
Montant des amortissements Augmentations : dotations Montant des amortissements
IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES afférents aux éléments sortis
au début de l’exercice de l’exercice à la fin de l’exercice
de l’actif et reprises
Terrains PI PJ PK PL
DIÉSCTLRAARTAI O
outillage industriels
Autres
Inst. générales, agencements,
aménagements divers (QD) (QE ) (QF ) (QG)
Matériel de transport (QH) ( QI ) ( QJ ) (QK)
I NVÉE RA PL A
immobilisations
corporelles
Matériel de bureau et
informatique, mobilier (QL ) (QM) (QN) (QO)
Emballages récupérables
et divers (QP) (QR) (QS ) (QT)
TR
TOTAL III QU QV QW QX
ES E
MOUVEMENTS AFFECTANT LA
CADRE B VENTILATION DES DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS DE L’EXERCICE* CADRE C PROVISION POUR AMOR-
TISSEMENTS DÉROGATOIRES*
EIA
LA
Dotations Reprises
amortissables linéaires dégressifs exceptionnels
1 eXr EEMXPELMAP
Frais établissement et
recherche TOTAL I QY 2J 2K 2L 2M
Immob. incorporelles
TOTAL II QZ 2N 2P 2R 2S
(RA ) ( RB ) (RC ) 2T 2U
E
Terrains
am. divers RP 3D 3E
Matériel de
transport RS ( RT ) (RU ) 3F 3G
Mat. bureau et
inform. mobilier RV ( ) (RW) (RX ) 3H 3J
( ) ( RZ ) ( SA )
N° 2055 – IMPRIMERIE NATIONALE
Emballages
récup. et divers RY 3K 3L
TOTAL III SB SC SD SE SF
Total général
(I + II + III) SG SH SJ SK SL
CADRE D
N° 10949 ✱ 05 3
7 PROVISIONS INSCRITES AU BILAN D.G.I. N° 2056
(2003)
Formulaire obligatoire (article 53 A
du Code général des impôts)
Désignation de l’entreprise
Amortissements dérogatoires 3X TM TN TO
IO
’ ARD LMEI NDIÉSCT LRAART A
Provisions réglementées
TOTAL I 3Z TS TT TU
Provisions pour litiges 4A 4B 4C 4D
Provisions pour garanties données 4E 4F 4G 4H
aux clients
Provisions pour pertes sur marchés à 4J 4K 4L 4M
ES E
terme
DN
charges (1) 5V 5W 5X 5Y
TOTAL II 5Z TV TW TX
{
- incorporelles 6A 6B 6C 6D
- corporelles 6E 6F 6G 6H
sur - titres mis
en équivalence 0/2 0/3 0/4 0/5
immobilisations
Provisions pour dépréciation
- titres de participation 9U 9V 9W 9X
Février 2003 – 2 018885 1
{
- d’exploitation UE UF
Dont dotations - financières UG UH
et reprises
- exceptionnelles UJ UK
Titres mis en équivalence : montant de la dépréciation à la clôture de l’exercice calculé selon les règles prévues à l’article 39-1-5e du C.G.I. 10
(1) à détailler sur feuillet séparé selon l’année de constitution de la provision ou selon l’objet de la provision.
NOTA : Les charges à payer ne doivent pas être mentionnées sur ce tableau mais être ventilées sur l’état détaillé des charges à payer dont la production est prévue par l’article 38 II de
l’annexe III au CGI.
* Des explications concernant cette rubrique sont données dans la notice n° 2032
Internet - DGI
Désignation de l’entreprise :
Montant
RENVOIS
(1)
R EC O
des
- Remboursements obtenus en cours d’exercice VE
EI A
1 2 3 4
de crédit (1)
Emprunts et dettes financières divers (1) (2) 8A
Fournisseurs et comptes rattachés 8B
Personnel et comptes rattachés 8C
Février 2003 – 2 018887 1
Emprunts souscrits en cours d’exercice VJ tés auprès des associés personnes physiques VL
(1)
Emprunts remboursés en cours d’exercice VK * Des explications concernant cette rubrique sont données dans la notice n° 2032
Internet - DGI
N° 10951 ✱ 05
Formulaire obligatoire (article 53 A
du Code général des impôts)
9 DÉTERMINATION DU RÉSULTAT FISCAL D.G.I. N°(2003)
2058-A 3
Exercice N, clos le :
Désignation de l’entreprise :
de son conjoint
WG
T
Provisions et charges à payer non déductibles (cf. tableau 2058-B, cadre III)* WI
Amendes et pénalités (nature : ............................................................................................................................................................) WJ
Impôt sur les sociétés et imposition forfaitaire annuelle (entreprises à l’IS)* WK
’ ARD LMEI N
Quote-part dans les bénéfices réalisés par une société de personnes ou un G.I.E.* WL
Régimes d’imposition
impositions différées
détailler sur feuillet séparé dont : (art. 39-1-3e et 212 du C.G.I.) SU (activité exonérée) SW
ES E
TOTAL I WR
DN
R EC O
Provisions et charges à payer non déductibles, antérieurement taxées, et réintégrées dans les résultats comptables de l’exercice (cf. tableau 2058-B, cadre III) WU
IR
1 eXr EEMXPELMAP
{
Régimes d’imposition particuliers
nettes
à - imputées sur les moins-values nettes à long terme antérieures WW
long terme - imputées sur les imputées sur les A.R.D. (à reporter
déficits antérieurs WX au tableau 2058-B, ligne 8P) WY XB
Fraction des plus-values nettes à court terme de l’exercice dont l’imposition est différée* WZ
E
Régime des sociétés mères et des filiales * quote-part des frais et charges restant imposable,
Produit net des actions et parts d’intérêts : ( à déduire des produits nets de participations ) XA
Déduction autorisée au titre des investissements réalisés dans les départements et territoires d’Outre-mer*. ZY
Février 2003 – 2 018888 1
d’incitation
Majoration d’amortissement* XD
Mesures
)
et exonérations (art. 208 sexies et quater A, 44 sexies) SX (art. 208 quinquies) SY XF
zone franche Corse zone franche urbaine entreprises en difficulté
(art. 44 décies) O/T (art. 44 octies) O/V (art. 44 septies) XC
Écarts de valeurs liquidatives sur OPCVM* (entreprises à l’IS) XS
(
Déductions diverses à détailler sur feuillet séparé dont créance dégagée par le report en arrière du déficit* (entreprises à l’IS) ZI ) XG
N° 2058-A – IMPRIMERIE NATIONALE
ZL
XJ
Amortissements réputés différés créés au titre de l’exercice (à reporter au tableau 2058-B, ligne 8S)* XK
Déficits antérieurs imputés sur les résultats de l’exercice (entreprises à l’IS) (à détailler au tableau 2058-B,
cadre I-A, lignes XU à YF) XL
Amortissements réputés différés imputés à la clôture de l’exercice (à reporter au tableau 2058-B, ligne 8R) XM
RÉSULTAT FISCAL BÉNÉFICE (ligne XN) ou DÉFICIT reportable en avant (ligne XO) XN XO
* Des explications concernant cette rubrique sont données dans la notice n° 2032
Internet - DGI
Désignation de l’entreprise
N-4 XV XW XX
N-3 XY XZ YA
LAAR
N-2 YB YC YD
SCTR
N-1 YE YF YG
L EI NDI É
TOTAL YH YI
L ’AARD M
(1) Et, le cas échéant, ligne WX du 2058 A. Déficit de l’exercice (tableau 2058-A, ligne XO) * YJ
TOTAL des déficits restant à reporter (lignes XX à YJ) YK
A P
8N
Dotations de l’exercice susceptibles d’être admises au régime des amortissements réputés différés *
Imputations opérées à la
{ sur la plus-value nette à long terme (tableau 2058-A ligne WY) 8P
OE
clôture de l’exercice
A EC D
sous le régime de l’article 39-1. 1e bis Al. 1er du CGI, dotations de l’exercice
1 eXr EEM
Indemnités pour congés à payer, charges sociales et fiscales correspondantes non déductibles
pour les entreprises placées sous le régime de l’article 39-1. 1e bis Al. 2 du CGI * ZV ZW
Provisions pour risques et charges *
8X 8Y
Février 2003 – 2 018889 1
8Z 9A
9B 9C
Provisions pour dépréciation *
9D 9E
9F 9G
9H 9J
N° 2058-B – IMPRIMERIE NATIONALE
Charges à payer
9K 9L
9M 9N
9P 9R
9S 9T
YN YO
TOTAUX (YN = ZV à 9S) et (YO = ZW à 9T)
à reporter au tableau 2058-A : ▼ ▼
ligne WI ligne WU
* Des explications concernant cette rubrique sont données dans la notice n° 2032
Internet - DGI N° 10953 ✱ 05 TABLEAU D’AFFECTATION DU RÉSULTAT
11 D.G.I. N° 2058-C 3
Formulaire obligatoire (article 53 A ET RENSEIGNEMENTS DIVERS (2003)
du Code général des impôts)
Désignation de l’entreprise
TABLEAU D’AFFECTATION DU RÉSULTAT DE L’EXERCICE PRÉCÉDENT (Entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés) (1)
Report à nouveau figurant au bilan de l’exercice antérieur à celui pour lequel la déclaration est établie O/C
Résultat de l’exercice précédant celui pour lequel la déclaration est établie O/D
{
ORIGINES
Prélèvements sur
les réserves
(à détailler)
Sous-total (à reporter dans la colonne de droite) O/E
TOTAL I O/F
(ZB)
{
T IAONNT
- Réserve légale
- Autres réserves
TR
AFFECTATIONS
SC
Dividendes ZE
( ZF)
L ’AARD M
Autres répartitions
Report à nouveau ZG
A P
(N.B. Le total I doit nécessairement être égal au total II) TOTAL II (ZH)
N SS TEIRNVÉE R
(1) Ce cadre est destiné à faire apparaître l’origine et le montant des sommes distribuées ou mises en réserve au cours de l’exercice dont les résultats font l’objet de la déclaration.
Il ne concerne donc pas, en principe, les résultats de cet exercice mais ceux des exercices antérieurs, qu’ils aient ou non déjà fait l’objet d’une précédente affectation.
RENSEIGNEMENTS DIVERS Exercice N : Exercice N - 1 :
- Sous-traitance YT
- Locations, charges locatives dont montant des loyers des biens pris
( ) XQ
AUTRES ACHATS ET CHARGES
- Autres comptes ST
Total du poste correspondant à la ligne FW du tableau n° 2052 ZJ
- Taxe professionnelle* YW
IMPÔTS ET
TAXES
- Montant brut des salaires (cf. dernière déclaration annuelle souscrite au titre des salaires
DADS 1 ou modèle 2460 ou modèle 2462 de 2002) * O/B
- Montant de la plus-value constatée en franchise d’impôt lors de la première option pour
le régime simplifié d’imposition * O/S
Société : résultat comme si elle plus-values
n’avait jamais été membre du groupe. JA JB Imputations JC
RÉGIME DE
à 19 %
GROUPE *
plus-values
Groupe : résultat d’ensemble. JD à 19 % JE Imputations JF
Selon le cas, indiquer 1 si bénéfice consolidé, 2 si bénéfice Indiquer 1 pour N° SIRET de
intégré, 3 si régime de groupe. JG société mère,
2 pour filiale
JH la société mère JJ
- numéro de centre de gestion agréé * XP
- Effectif moyen du personnel * (dont : apprentis : handicapés : ) YP
- Taux d’intérêt le plus élevé servi aux associés à raison des sommes mises
à la disposition de la société * ZK % %
N° 2058-C -
La liste prévue par l’art. 38 II de l’ann. III au C.G.I. (tableau 2059-G) Si absence de filiales et participations, cocher 0
- Filiales et participations : doit être jointe obligatoirement à la présente déclaration Si présence de filiales et participations, cocher 1 ZR
* Des explications concernant cette rubrique sont données dans la notice n° 2032 (et dans la notice n° 2058-NOT pour le régime de groupe)
Internet - DGI
Désignation de l’entreprise :
1
2
MRI NLIES TDRÉACTLIAORNA N T
3
relevant du taux de 16 ou 19 %
4
I - Immobilisations*
5
6
7
8
PA
’AD
9
É RAV EL R
10
11
INSE
12
D ECSOTN
7 8 9 10 11 12
1
2
3
relevant du taux de 16 ou 19 %
4
I - Immobilisations*
5
6
7
8
9
10
Février 2003 - 2 018893 1
11
12
13 Fraction résiduelle de la provision spéciale de réévaluation afférente aux éléments cédés +
16 pour investissement, définie par les lois de 1966, 1968 et 1975, effectivement utilisée +
Résultats nets de concession de licences d’exploitation de brevets faisant partie de l’actif immobilisé
17 et n’ayant pas été acquis à titre onéreux depuis moins de deux ans * +
Provisions pour dépréciation des titres relevant du régime des plus ou moins-values
18 à long terme devenues sans objet au cours de l’exercice +
Dotations de l’exercice aux comptes de provisions pour dépréciation des titres relevant
19 du régime des plus ou moins-values à long terme -
CADRE A : plus ou moins-value nette à court terme (total algébrique des lignes 1 à 20 de la colonne 11 )
CADRE B : plus ou moins-value nette à long terme (total algébrique des lignes 1 à 20 de la colonne 12 ) (A) (B)
* Des explications concernant cette rubrique sont données dans la notice n° 2032
Internet - DGI
Désignation de l’entreprise :
Imposition répartie Montant net des Montant anté- Montant rapporté au Montant restant
plus-values réalisées à l’origine rieurement réintégré résultat de l’exercice à réintégrer
2001
sur 3 ans au titre de
2000
PA
2001
’AD
2000
É RAV EL R
(à préciser) au titre de :
1995
1994
1993
TOTAL 2
B PLUS-VALUES RÉINTÉGRÉES DANS LES RÉSULTATS DES SOCIÉTÉS BÉNÉFICIAIRES DES APPORTS
Cette rubrique ne comprend pas les plus-values afférentes aux biens non amortissables ou taxées lors des opérations de fusion ou d’apport.
Plus-values de fusion, d’apport partiel ou de scission Plus-values d’apport à une société d’une activité
(personnes morales soumises à l’impôt sur les sociétés seulement) professionnelle exercée à titre individuel (toutes sociétés)
Montant net des
Origine des plus-values et date plus-values réalisées à Montant anté- Montant rapporté au Montant restant
des fusions ou des apports l’origine rieurement réintégré résultat de l’exercice à réintégrer
Février 2003 - 2 018894 1
N° 2059-B -
TOTAL
* Des explications concernant cette rubrique sont données dans la notice n° 2032
Internet - DGI
Désignation de l’entreprise :
2001
PA
’AD
2000
É RAV EL R
1999
Moins-values nettes à
long terme
subies au 1998
cours des
SE
antérieurs
D ECSOTN
(montants
restant à 1996
déduire à la
clôture du 1995
dernier
EXEMPLAIRE A
exercice)
1994
1993
1992
II - SUIVI DES MOINS-VALUES À LONG TERME DES ENTREPRISES SOUMISES À L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS
Moins-values
Imputations sur les Imputations
plus-values à long terme Solde des moins-values
Origine à 19 %, 18 % et imputables sur le
résultat de l’exercice en application de l’exercice imposables sur le résultat ❸ à reporter
à 19 %, 18 % de l’exercice
du 2e alinéa de l’article 219 I-a quater au taux de 19 %
① ② ③ ④ ⑤ ⑥
Février 2003 - 2 018895 1
Moins-values
2002
nettes
2001
2000
Moins-values
nettes à 1999
long terme
subies au 1998
cours des dix
exercices
1997
antérieurs
(montants
restant à 1996
déduire à la
clôture du 1995
dernier
exercice)
1994
1993
N° 2059-C -
1992
❸ Les moins-values antérieures sur cessions d’éléments d’actif exclus du régime des plus et moins-value en application
des dispositions de l’article 219 I-a quater du CGI peuvent s’imputer sur le résultat dans certaines limites (BOI 4 B-1-97). * Des explications concernant cette rubrique sont données dans la notice n° 2032
Internet - DGI
Désignation de l’entreprise :
au taux de 19 %
{
- déficit de l’exercice 2
A imputer - moins-values à long terme 3
éventuellement - divers (déficits antérieurs ou amortissements réputés différés) 4
- plus-value imposée à 15 % 5
PA
Reste (ligne 1 - 6) 7
É RAV EL R
Impôt correspondant 8
Différence à porter à la réserve spéciale au cours de l’exercice N + 1 (ligne 7 - ligne 8) 8b
INSE
II
D ECSOTN
{
- donnant lieu à complément
d’impôt sur les sociétés 13
Prélèvements opérés
- ne donnant pas lieu à complément
d’impôt sur les sociétés 14
TOTAL (lignes 13 et 14) 15
Montant de la réserve spéciale (ligne 12 - ligne 15)
à la clôture de l’exercice 16
III INSCRIPTION DES PLUS-VALUES A LONG TERME A LA RÉSERVE SPÉCIALE (EXERCICE N)
Février 2003 - 2 018896 1
taxées à 19 %
* Des explications concernant cette rubrique sont données dans la notice n° 2032.
Internet - DGI
Désignation de l’entreprise :
I - PRODUCTION DE L’ENTREPRISE
LAAR
Ventes de marchandises B2
SCTR
Production stockée B5
Production immobilisée B6
A P
Autres produits B8
TOTAL A B9
II - CONSOMMATIONS DE BIENS ET SERVICES EN PROVENANCE DE TIERS
OE
A EC D
Fraction des loyers à l’exception de ceux afférents à des immobilisations corporelles mises à disposition dans le cadre d’une convention
de location-gérance ou de crédit-bail ou encore d’une convention de location de plus de 6 mois à un assujetti à la taxe professionnelle C6
E
Autres charges C7
Taxes sur le chiffre d’affaires autres que la TVA, contributions indirectes (droits sur les alcools et les
tabacs, etc) taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers C8
Fraction des dotations aux amortissements afférents à des immobilisations corporelles mises à disposition dans le cadre d’une convention
de location-gérance ou de crédit-bail ou encore d’une convention de location de plus de 6 mois à un assujetti à la taxe professionnelle* C9
TOTAL B D1
III - VALEUR AJOUTÉE PRODUITE
TOTAL A - TOTAL B D2
* voir notice au verso
Pour les entreprises de crédit, les entreprises d’assurance, de capitalisation et de réassurance de toute
nature, cette fiche sera adaptée pour tenir compte des modalités particulières de détermination de la valeur ajoutée
ressortant des plans comptables professionnels (extraits de ces rubriques à joindre).
DÉNOMINATION DE L’ENTREPRISE
ADRESSE (voie)
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
É RAV EL R
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
DÉNOMINATION DE L’ENTREPRISE
ADRESSE (voie)
Adresse : N° Voie
IO
RLAATR
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
E XEEXMEPMLPALI A
Adresse : N° Voie
Février 2003 - 2 018899 1
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
NOTICE
pour établir les annexes 2033-A à 2033-G
EURO
Les arrondis fiscaux
Les bases des impositions de toute nature sont arrondies à l’euro le plus proche. La fraction d’euro égale 0,50 est comptée
pour 1. Cette règle d’arrondissement s’applique également au résultat de la liquidation desdites impositions. Il s’agit d’une
règle unique pour tous les impôts, tant pour les bases que pour les cotisations. Les bases et les cotisations inférieures
à 0,50 € seront donc négligées, et celles de 0,50 € et plus seront comptées pour 1 euro.
Contribution annuelle sur les revenus locatifs (article 234 nonies à 234 quindecies du CGI)
La loi de finances pour 2000 a institué une contribution sur les revenus retirés de la location des locaux situés dans des
immeubles achevés depuis quinze ans au moins au 1er janvier de l’année d’imposition, dénommée contribution sur les
revenus locatifs (CRL).
Cette contribution est applicable aux revenus perçus depuis le 1er janvier 2001.
Sont exonérés de la contribution sur les revenus locatifs, les revenus tirés de la location :
- dont le montant annuel n’excède pas 1 830 euros par local ;
- donnant lieu au paiement de la TVA ;
- consentie à l’État ou aux établissements publics nationaux scientifiques, d’enseignement, d’assistance ou de bienfaisance ;
- consenties en vertu des livres I et II du code de la famille et de l’aide sociale ;
- des immeubles appartenant à l’État, aux collectivités territoriales, aux établissements publics qui en dépendent et aux
organismes d’habitations à loyer modéré;
◗ 8 Février 2003 – 2 018816 1
11
Imprimés à utiliser
Les entreprises exerçant une activité industrielle, commerciale ou artisanale qui sont placées sous le régime simplifié
d’imposition souscrivent en un seul exemplaire :
- la déclaration 2031 (bis, ter), si elles sont soumises à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et
commerciaux ;
- la déclaration 2065 (bis, ter), pour celles qui sont passibles de l’impôt sur les sociétés.
➢ À cette déclaration doivent être joints par toutes les entreprises :
• Les tableaux portant la mention “exemplaire destiné à l’administration” :
n° 2033-A (bilan simplifié), à l’exception des entreprises soumises à l’impôt sur le revenu et dont le chiffre d’affaires est
inférieur au double des limites du régime des micro-entreprises (art. 302 septies A bis VI du CGI), les tableaux 2033 B,
2033 C, 2033 D, 2033 E, 2033 F et 2033 G (les entreprises individuelles n'ont pas à servir les tableaux 2033 F et 2033 G).
Et, le cas échéant :
- la demande de crédit d’impôt en faveur de la recherche n° 2069 A ;
- la demande de crédit d’impôt formation n° 2068 ;
- l’état de suivi du crédit d’impôt pour investissement en Corse ;
- les éléments de calcul de la provision pour hausse des prix (art. 10 terdecies de l’annexe III au CGI) ;
- les documents exigés des entreprises ayant obtenu l’agrément ouvrant droit aux provisions pour investissement à l’étranger
(art. 38 et 10 GA sexies de l’annexe III au CGI) ;
- le relevé de frais généraux n° 2067 ;
- l’imprimé n° 3916 pour les personnes physiques, les associations, les sociétés n’ayant pas la forme commerciale, domiciliées
ou établies en France, qui sont également tenues de déclarer, en même temps que leurs déclarations de revenus ou de
résultats, les références des comptes ouverts, utilisés ou clos à l’étranger (art. 1649 A, al 2 du CGI) ;
- l’état ou attestation exigés dans le cadre de certaines opérations de crédit-bail (art. 38 quindecies E à G et 49 octies E
de l’annexe III au CGI) ;
- l’état des plus-values en sursis d’imposition (art. 54 septies du CGI - 38 quindecies de l’annexe III au CGI) ;
- l’état de détermination du résultat exonéré pour la zone franche Corse (art. 44 decies du CGI et 49 R de l’annexe III au
CGI - le modèle de cet état figure à l’annexe IV du BOI 4-A-10-97) ;
- l’état de détermination du résultat exonéré pour les zones franches urbaines (art. 44 octies du CGI et 49 L de l’annexe III
au CGI - le modèle de cet état figure à l’annexe I du BOI 4-A-7-97). En cas de transfert d’activité dans une zone franche
urbaine, le contribuable fournit les renseignements mentionnés à l’article 49 O de l’annexe III au CGI ;
- l’état comportant des renseignements sur la situation et la composition du capital des entreprises nouvelles bénéficiant des
dispositions de l’article 44 sexies du CGI et sur la situation de leurs associés personnes physiques. Cet état est établi sur
papier libre, conformément au modèle fixé par l’administration (art. 44 sexies du CGI et 49 J de l’annexe III au CGI -
DB 4 A 52 pages 735 et 736).
➢ Pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu :
- l’état relatif à l’estimation forfaitaire des frais de carburant supportés, au cours des déplacements professionnels, par
l’exploitant individuel ayant opté pour la comptabilité super simplifiée (art. 38 sexdecies - OOB de l’annexe III au CGI) ;
- la déclaration complémentaire n° 2036 bis pour les sociétés de moyens ;
- l’engagement de réinvestir dans un délai de 18 mois, après la cession d’un navire de pêche maritime ou de parts de
copropriété d’un tel navire par des entreprises de pêche maritime ou dont l’activité est de fréter des navires de pêche
maritime, une somme égale au moins au prix de cession (art. 39 quaterdecies 1 quater) ;
- l’état de suivi de la provision pour fluctuation des cours conforme au modèle figurant en annexe à l’instruction
4 E-2-98 (entreprises individuelles seulement) ;
- le certificat de suivi du stage de formation et la copie du plan d’installation que doivent fournir les artisans pêcheurs
ou les pêcheurs associés d’une société de pêche artisanale pour bénéficier de l’abattement de 50 % sur les bénéfices.
- une copie de la décision du ministre chargé du budget octroyant l’agrément pour les entreprises qui peuvent bénéficier de
la réduction d’impôt de 40 % relative aux dépenses consacrées à l’achat de biens culturels (art. 238 bis O AB du CGI).
➢ Pour les entreprises passibles de l’impôt sur les sociétés :
- la copie des comptes rendus et extraits des délibérations des conseils d’administration et des assemblées d’actionnaires ;
- la déclaration complémentaire n° 2038 concernant les personnes morales passibles de l’impôt sur les sociétés ayant pour
objet de transmettre gratuitement à leurs membres la jouissance d’un bien meuble ou immeuble ;
- la déclaration n° 2039 relative au report en arrière des déficits ;
- le relevé délivré par la Sofica pour pouvoir bénéficier de l’amortissement exceptionnel (art. 46 quindecies E de l’annexe III
au CGI) ;
- la déclaration spéciale ou attestation prévue en cas de reprise ou de transfert d’activités (art. 46 quater O-ZY ter et quater
de l’annexe III au CGI) ;
- l’état relatif aux investissements réalisés dans certains secteurs de la région Nord - Pas-de-Calais ainsi qu’un document
précisant le calcul du crédit d’impôt et ses modalités d’imputation (art. 220 septies du CGI, art. 46 quater-OZI et 46 quater-
OZJ de l’annexe III au CGI) ;
- l’engagement d’incorporer une fraction de bénéfices au capital et état de suivi de ces incorporations (art. 219 I f du CGI
- BOI 4-H-3-97) ;
2
- l’état comportant des renseignements sur la situation des entreprises créées pour la reprise d’une entreprise en difficulté
et sur celle de leurs associés, ainsi que sur la situation de l’entreprise reprise et de ses associés ou exploitants. Cet état est
établi sur papier libre, conformément au modèle fixé par l’administration (art. 44 septies du CGI, art. 46 quater-OZU de
l’annexe III au CGI - DB 4-H-1394) ;
- l’état mentionnant la nature exacte de l’activité, la désignation complète des actionnaires ou associés, la répartition, à la
date d’ouverture de l’exercice, des droits de vote attachés aux titres émis par la société nouvelle, ainsi que les modifications
de l’exercice pour les entreprises créées en Corse (art. 208 sexies du CGI - art. 46 quater de l’annexe III au CGI) ;
- en cas d’exercice simultané d’activités éligibles et d’activités non éligibles, deux déclarations accompagnées des tableaux
pour déterminer le résultat de l’activité globale et de l’activité exonérée pour les entreprises créées en Corse (art. 208 quater
A-IV du CGI) ;
- l’état qui précise l’effectif salarié au cours de l’exercice au sens de l’article 208-III-3° du CGI et un état faisant la ventilation du
résultat de l’exercice entre le bénéfice exonéré et les produits exclus de l’exonération et, le cas échéant, entre les déficits reportables
correspondant à chaque part du résultat pour les entreprises implantées en zones d’entreprises (art. 208 quinquies du CGI) ;
- le relevé délivré par la société pour le financement de la pêche artisanale pour pouvoir bénéficier de l’amortissement exceptionnel
(art. 46 quindecies K ann. III au CGI).
Cette déclaration doit être envoyée ou remise :
• au service des impôts (1) dont vous dépendez ;
• le 30 avril au plus tard. Toutefois, les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés dont l’exercice est clos en cours d’année
produisent leur déclaration dans les trois mois de la clôture de cet exercice.
Un double de chacun de ces documents doit être conservé par l’entreprise durant six ans au moins. La déclaration doit être
souscrite par celui des époux qui exerce personnellement l’activité (art. 172-3 du CGI).
(1) Selon le mode d’organisation du service dont relève l’entreprise, il s’agira du CDI, du CDI/Recette, de la Recette élargie ou de la
Direction des grandes entreprises (DGE).
Modalités pratiques d’établissement des tableaux 2033-A, 2033-B, 2033-C, 2033-D, 2033-E, 2033-F et 2033-G
L’exploitation informatique étant effectuée à partir des codes des rubriques mentionnées sur les tableaux, ni les codes
ni les rubriques ne peuvent être modifiés. Aucune accolade, flèche ou annotation en interligne ne doit être ajoutée.
De plus, il convient d’utiliser des liasses appartenant au millésime 2003.
• Indication des montants en euros
La comptabilité de l’entreprise doit retracer les montants exacts des opérations réalisées, avec l’indication des cents.
Par contre, les tableaux fiscaux doivent reprendre les montants des comptes annuels (y compris les totalisations) sans
mention des cents.
Numéro SIRET
Le numéro SIRET à mentionner est celui du siège de la direction de l’entreprise ou, à défaut, du principal établissement
pour les entreprises relevant de l’impôt sur le revenu, du principal établissement pour les entreprises passibles de l’impôt
sur les sociétés.
Il est indispensable que pour chacune des rubriques utilisées, les colonnes 1 et 3 de l’imprimé soient remplies, même lorsqu’en
l’absence d’amortissement ou de provision pour dépréciation, la colonne 2 demeure inutilisée.
3
010 Fonds commercial
Il comprend notamment le droit au bail.
014 Autres immobilisations incorporelles
On porte sous cette rubrique, le cas échéant :
- les avances et acomptes sur immobilisations incorporelles ;
- le montant du capital souscrit non appelé ;
- les frais d’établissement ;
- les frais de recherche et développement ;
- les concessions, brevets et droits similaires.
028 Immobilisations corporelles
Elles comprennent les terrains, constructions, installations diverses, matériel de transport, matériel de bureau,
mobilier, emballages récupérables, etc.
040 Immobilisations financières
Il s’agit notamment des titres de participation détenus par l’entreprise (SA, SARL, SNC, GIE,…) et des prêts
qu’elle a pu consentir.
060 Marchandises
Il s’agit du montant hors TVA des biens acquis par l’entreprise pour être revendus en l’état.
4
faculté devront, pour échapper à l’imposition complémentaire édictée par le 2 de l’article 209 quater du code général
des impôts, être inscrites dans ce compte de réserve par le débit du compte de report à nouveau débiteur, à la clôture
du premier exercice clos à compter de la date de publication de l’instruction précitée.
En cas de fusion ou d’opération assimilée placée sous régime de faveur prévu à l’article 210 A du code général des
impôts, la société absorbante a l’obligation de reprendre à son bilan la réserve spéciale à laquelle la société absorbée
a porté les plus-values à long terme soumises à un taux réduit de l’impôt sur les sociétés (CGI, art. 210A-3). Cette
obligation de reprise porte également sur les plus-values nettes à long terme réalisées par la société absorbée et qui
sont en instance d’affectation à la réserve à la date d’effet de la fusion.
Cette rubrique inclut la réserve spéciale des profits de construction. Il y a lieu de joindre au tableau n° 2033 A
un état établi sur papier libre faisant ressortir le détail des sommes figurant à cette réserve, individualisées
chronologiquement en fonction de l’exercice de réalisation des profits correspondants.
Réserve spéciale des provisions pour fluctuations des cours
Cette réserve comprend, sur option de l’entreprise, les provisions pour fluctuation des cours figurant au bilan
d’ouverture du premier exercice clos à compter du 31 décembre 1997, dans la limite de 9 146 941 €.
131 Cette rubrique correspond exclusivement à la réserve constituée au titre de la déduction des dépenses d’acquisition
d’œuvres originales d’artistes vivants (Article 238 bis AB du CGI).
166 Fournisseurs et comptes rattachés
Comptes rattachés : effets à payer, factures non parvenues (de marchandises livrées, services consommés…).
182 Coût de revient des immobilisations acquises ou créées au cours de l’exercice
Il s’agit du coût d’acquisition des immobilisations acquises au cours de l’exercice et du montant de la production
immobilisée (compte 72).
184 Prix de vente hors TVA des immobilisations cédées au cours de l’exercice
Il convient de porter ici le montant total de la colonne 4 du cadre III du tableau n° 2033-C (rubrique 584).
5
238 Achats de matières premières et autres approvisionnements
Il s’agit :
- des objets et substances destinés à entrer dans la composition des produits traités ou fabriqués ;
- des autres approvisionnements pouvant être stockés (matières et fournitures consommables, emballages).
243 Indiquer le montant de la taxe professionnelle acquittée par l’entreprise. Il s’agit de la cotisation d’impôt mise
en recouvrement au titre de l’année civile précédant celle du dépôt de la déclaration de résultats ; les dégrèvements
sollicités ou obtenus ne sont pas à déduire.
B - RÉSULTAT FISCAL
6
322 Provisions non déductibles
Le détail des provisions non déductibles sera indiqué sur le tableau n° 2033-D - cadre IC.
324 Impôts et taxes non déductibles
Notamment : taxe sur les voitures particulières des sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, impôt sur les
sociétés, imposition forfaitaire annuelle, une fraction de la contribution sociale généralisée, contributions
additionnelles dues par les personnes morales passibles de l’impôt sur les sociétés…
330 Divers à réintégrer
Notamment :
- le montant de la réduction d’impôt sur le revenu accordée aux contribuables au titre des frais de tenue de comptabilité
lorsqu’ils sont placés sur option au régime simplifié d’imposition et adhérents d’un centre de gestion agréé ;
- le déficit ou, le cas échéant, les charges - y compris les amortissements et les moins-values à court terme -
relatives à des activités industrielles ou commerciales exercées à titre non professionnel par les contribuables
relevant de l’impôt sur le revenu et soumis aux dispositions de l’article 156-I-I bis du CGI ;
- les charges ayant trait à l’exercice de la chasse ou de la pêche, à la disposition de résidences ou de bateaux
de plaisance, à la part du loyer relatif à des opérations de crédit-bail ou de location de plus de trois mois
supportée par le locataire et correspondant à l’amortissement pratiqué par le bailleur pour la fraction du prix
d’acquisition des voitures particulières excédant la limite prévue à l’article 39-4 du CGI 9 909 € pour les
véhicules dont la première mise en circulation est intervenue à compter du 1er janvier 1988, 15 245 € pour
les véhicules dont la première mise en circulation est intervenue à compter du 1er novembre 1993 et 18 294 € (1)
pour les véhicules dont la première mise en circulation est intervenue à compter du 1er novembre 1996) ;
- la fraction des intérêts alloués aux comptes courants d’associés exclue des charges déductibles
(art. 39-1-3° et 212 du CGI) ;
- la fraction imposable des plus-values à court terme réalisées au cours d’exercices antérieurs (joindre un
état détaillant, par exercice, le suivi de l’étalement des plus-values) ;
- le montant des intérêts qui a servi de base au crédit d’impôt relatif au rachat d’une entreprise par ses salariés ;
- le montant des sommes prélevées par une société soumise à l’impôt sur les sociétés sur la réserve spéciale des
plus-values à long terme, diminuées de l’impôt perçu lors de la réalisation des plus-values correspondantes ;
- les prélèvements opérés sur la réserve spéciale des provisions pour fluctuation des cours (cf. instruction du
9 avril 1998 BOI 4E-2-98) ;
- les moins-values nettes à long terme ;
- le déficit fiscal et moins-values à long terme subis dans le secteur d’activité exonéré d’une zone d’entreprise ;
- les régularisations résultant de certaines opérations sur le marché à terme d’instruments financiers (MATIF) :
en cas de positions symétriques, cette ligne comprend la fraction de la perte sur une position qui n’excède pas
les gains non encore imposés sur les positions prises en sens inverse. En cas d’opérations de couverture au
sens de l’article 38.6.3° du CGI, le profit réalisé au titre de l’exercice précédent doit être mentionné sur cette
ligne. Enfin, tous les profits qui auront été différés sur le plan comptable (opérations de couverture) devront
également être mentionnés sur cette ligne ;
- pour les reprises d’entreprises en difficulté, la fraction du profit réalisé au titre du premier exercice d’activité
et qui doit être rattaché à l’exercice (art. 50 de la loi 88-15 du 5 janvier 1988) ;
- l’indemnité de congé payé non déductible en application de l’article 236 bis du CGI ;
- la fraction du profit qui résulte de l’annulation de la dette de l’entreprise emprunteuse du fait de l’indemnisation
du prêteur par la compagnie d’assurances lorsqu’un contrat d’assurance sur la vie a été souscrit par une
entreprise sur la tête d’un dirigeant en vue de garantir le remboursement d’un prêt contracté pour les besoins
de l’exploitation (art. 38 quater du CGI) ;
- la fraction des subventions affectées au financement des dépenses de recherche immobilisées dont l’imposition
est étalée en application de l’article 236-I bis du CGI (cf. ci-après ligne 350). Indiquer la nature des réintégrations
effectuées en regard du montant ou sur papier libre ;
- la fraction non déductible des cotisations sociales (art. 154 bis du CGI) ;
- le montant de la quote-part de frais et charges de 5 % du montant brut des dividendes déduits en application
du régime des sociétés mères (art. 145 et 216 du CGI) ;
- les versements effectués en faveur de l’achat des trésors nationaux, dans le cadre du dispositif prévu à
l’article 238 bis O A du CGI.
248 Écarts de valeurs liquidatives sur OPCVM
En matière d’impôt sur les sociétés, l’écart entre la valeur liquidative à l’ouverture et à la clôture de l’exercice
constaté lors de l’évaluation des parts ou actions d’OPCVM (SICAV…) est compris dans le résultat imposable
de l’exercice concerné. S’il s’agit d’un écart net négatif, son montant sera inscrit sur la ligne 248 entre parenthèses.
342 Abattement sur le bénéfice et exonération des entreprises nouvelles, des entreprises implantées dans les
zones franches urbaines ou en zone franche Corse
Porter sur cette ligne le montant :
- du bénéfice exonéré en application de l’article 208 sexies du CGI pour les entreprises créées en Corse entre
(1) 18 300 € à compter du 1er janvier 2002.
7
le 01/01/88 et le 31/12/98 et en application de l’article 208 quater A pour les activités créées en Corse entre le
01/01/91 et le 31/12/98 ;
- du bénéfice exonéré en application de l’article 208 quinquies du CGI ;
- du bénéfice exonéré ou de l’abattement pratiqué sur le bénéfice et les plus-values de cession en application
des articles 44 sexies, 44 septies, 44 octies ou 44 decies du CGI.
Pour bénéficier de l’exonération, les entreprises concernées devront produire certains renseignements sur un
document annexé à la déclaration des résultats et conforme au modèle établi par l’administration.
À compter du 1er janvier 1995, le bénéfice de l’exonération prévue à l’article 44 sexies est réservé aux entreprises
qui se créent dans certaines zones.
344 Il s’agit du montant des investissements productifs et des souscriptions en capital réalisés, dans les DOM-TOM,
au cours de l’exercice à l’occasion de la création ou de l’extension d’exploitations appartenant aux secteurs
d’activités mentionnés à l’art. 217 undecies du CGI. Cette case ne peut être servie par les entreprises relevant
de l’impôt sur le revenu que pour les investissements réalisés avant le 15 septembre 1997 ou pour lesquels une
demande d’agrément ou d’autorisation préalable est parvenue à l’administration avant cette date ou encore
lorsque ces investissements portent :
1 - sur des immeubles ayant fait l’objet d’une déclaration d’ouverture de chantier à la mairie de la commune
avant le 15 septembre 1997 ;
2 - sur des biens meubles commandés, mais non encore livrés à cette date, si la commande a été accompagnée
du versement d’acomptes égaux à 50 % au moins de leur prix.
Les autres investissements réalisés par des entreprises relevant de l’impôt sur le revenu donnent lieu, selon leur
date de réalisation, soit à une déduction du revenu net global imposable, soit à une réduction d’impôt, et n’ont
donc pas à figurer sur la déclaration de revenus professionnels.
8
du plan d’installation, mentionnés à l’article 32 D de l’annexe II au CGI, sous réserve de l’application de la
mesure de tempérament prévue par l’instruction du 30 juillet 2001 (BOI 4 A-4-01). Pour les artisans pêcheurs-
ou les pêcheurs associés installés pour la première fois avant le 1er janvier 1998, la période d’application de
l’abattement est décomptée à partir de cette date et non de la date de première installation ;
- le montant des dividendes ouvrant droit au régime des sociétés mères (art. 145 et 216 du CGI).
Indiquer sur papier libre, la nature des déductions pratiquées.
382 Cette case ne doit comprendre que les abattements et exonérations mentionnés aux articles 44 sexies, 44 septies
et 44 octies du CGI.
9
Le revenu brut est porté directement sur la déclaration d’ensemble des revenus n° 2042, cadre 5B,
rubrique « Régime du bénéfice réel. Revenus bénéficiant de l’abattement CGA », ou cadre 5C. Ne déduisez
pas l’abattement, il sera automatiquement calculé sur la déclaration d’ensemble des revenus.
Pour les entreprises passibles de l’impôt sur les sociétés, le régime des plus ou moins-values à long terme à cessé
de s’appliquer au résultat des cessions des éléments d’actif immobilisé réalisées au cours d’exercices
ouverts à compter du 1er janvier 1997 à l’exception des titres suivants :
1 - titres de participation. Il s’agit des titres revêtant ce caractère sur le plan comptable et des actions
acquises en exécution d’une offre publique d’achat ou d’échange dont l’entreprise détentrice est l’initiatrice
ainsi que des titres ouvrant droit au régime des sociétés mères ou, lorsque leur prix de revient est au moins
égal à 22 800 000 €, qui remplissent les conditions ouvrant droit à ce régime autres que la détention de
5 % au moins du capital de la société émettrice, si ces actions ou titres sont inscrits au compte titres de
participation ou à une subdivision spéciale ouverte au sein du compte correspondant à leur qualification
comptable.
Le montant des titres inscrits dans chacune des subdivisions devra être porté à la connaissance de
l’administration sur papier libre.
2 - titres de fonds communs de placements à risque ou de sociétés de capital risque qui remplissent les
conditions respectivement prévues au 1 bis du II de l’article 163 quinquies B du CGI ou à l’article 1er
modifié de la loi n°85-695 du 11 juillet 1985 et qui sont détenus depuis plus de 5 ans.
Enfin, le résultat net des concessions de licences d’exploitation des droits de propriété industrielle
mentionnés au 1 de l’article 39 terdecies du CGI reste également soumis au régime des plus-values à long
terme.
Lorsqu’il existe des liens de dépendances entre la société concédante et la société concessionnaire, celle-
ci ne peut déduire de son résultat imposable le montant des redevances que dans le rapport existant entre
le taux réduit d’imposition applicable à ce résultat net et le taux normal prévu au deuxième alinéa du I
de l’article 219 du Code général des impôts.
Pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2002, le taux réduit de 15 % prévu au b du I de
l’article 219 du CGI est également susceptible de s’appliquer pour l’imposition de tout ou partie de la
plus-value nette à long terme de l’exercice déterminée après imputation des moins-values nettes à long
terme encore reportables réalisées au titre des exercices antérieurs et, le cas échéant, du déficit de l’exercice
ou du report déficitaire des exercices antérieurs.
Les plus ou moins-values exclues du régime des plus ou moins-values à long terme sont soumises au
régime des plus ou moins-values à court terme. Elles doivent être portées colonne 5.
L’article 39 quaterdecies 1 quater du CGI prévoit l’étalement de la plus-value à court terme réalisée à la
suite de la cession d’un navire de pêche maritime ou de parts de copropriété d’un tel navire par des
entreprises maritimes ou dont l’activité est de fréter des navires de pêche maritime. La plus-value peut,
sur option de l’entreprise, être répartie par parts égales, sur les sept exercices suivant celui de la cession.
L’entreprise est tenue de réinvestir dans un délai de 18 mois, dans les mêmes conditions, une somme au
moins égale au prix de cession (cf. instruction du 24 avril 1998 - BOI 4 B-2-98). L’entreprise doit joindre
à la déclaration n° 2031 un état détaillant, par exercice, le suivi de l’étalement de la plus-value.
• Amortissements (col. 3)
Cette colonne comprend les amortissements techniques et dérogatoires.
10
cédés, provisions pour dépréciation du portefeuille devenues sans objet au cours de l’exercice et certaines
distributions effectuées par les sociétés de capital risque et les fonds communs de placement à risque qui
remplissent respectivement les conditions prévues au 1° bis du II de l’art. 163 quinquies B du CGI ou à l’art. 1er
modifié de la loi n° 85-695 du 11 juillet 1985 et soumises au régime des plus-values à long terme en application
du 5 de l’art. 38 et du 4 de l’art. 39 terdecies du CGI.
• Crédit-bail
Au terme d’un contrat de crédit-bail sur fonds de commerce, établissement artisanal ou sur l’un de leurs
éléments incorporels non amortissables, si la quote-part des loyers représentative du capital n’a pas été imposée,
celle-ci est ajoutée au prix de vente convenu au contrat pour la détermination de la plus-value de cession.
• Les provisions pour licenciements pour motifs économiques cessent d’être déductibles des résultats des
exercices clos à compter du 15 octobre 1997. Les provisions figurant au bilan d’ouverture doivent être rapportées
aux résultats.
• L’instruction du 25 août 1997 (BOI 4 E-5-97) précise le régime fiscal des dépenses engagées pour le passage
à l’euro, notamment lorsqu’elles sont déduites par voie de provision.
Cadre I C • La ligne 1 « Indemnités de congés à payer, charges sociales et fiscales correspondantes » ne doit être servie
que par les entreprises placées sous le régime optionnel prévu à l’article 39.1.1° bis - 2e alinéa du CGI.
• Les provisions pour pertes afférentes à des opérations en cours à la clôture de l’exercice ne sont déductibles
qu’à concurrence de la perte égale à l’excédent du coût de revient des travaux exécutés sur le prix de vente
de ces travaux (éventuellement révisé) (art. 39-1-5°, 1er al. du CGI).
• Les provisions pour pertes futures sur stocks ne sont pas déductibles (art. 39-1-5°, 1er al. du CGI).
IMMOBILISATIONS RÉÉVALUÉES
Cadre II AMORTISSEMENTS
Les amortissements pratiqués sur les immobilisations réévaluées sont calculés à partir de la valeur nette réévaluée.
11
Cadre III PLUS-VALUES - MOINS-VALUES
• Valeur d’actif (col. 2)
En ce qui concerne la “réévaluation légale 1976” (article 238 bis I du CGI), les plus ou moins-values de
cession sont calculées à partir de la valeur d’origine s’il s’agit d’un bien non amortissable.
S’il s’agit d’un bien amortissable, les plus ou moins-values de cession sont calculées sur la valeur réévaluée à
la date du 31 décembre 1976 (article 238 bis J du CGI).
À cet égard, mentionner colonne 1 la valeur nette réévaluée.
• Amortissements (col. 3)
Pour les immobilisations réévaluées, il s’agit uniquement des amortissements postérieurs à la réévaluation.
• Autres profits
REGIME DES PLUS-VALUES : en cas de cession de biens amortissables réévalués, indiquer pour chaque
élément, dans un document annexe, la valeur d’origine ainsi que la fraction résiduelle de la provision spéciale
portée à la col. 4 de l’imprimé n° 2054-bis.
Le résultat déterminé sur l’imprimé n° 2031 doit être reporté, s’agissant des exploitants individuels, sur la déclaration d’ensemble des
revenus n° 2042 à souscrire dans les mêmes délais.
N’hésitez pas à contacter le service des Impôts dont vous relevez si cette notice ne vous permet pas de régler une difficulté. L’adresse
de ce service figure en tête de votre déclaration de résultats.
12
➀
N° 10956 ✱ 05
Internet - DGI
Formulaire obligatoire (article 302 septies BILAN SIMPLIFIÉ D.G.I. N° 2033-A 3
A bis du Code général des impôts) (2003)
Désignation de l’entreprise
Adresse de l’entreprise
Immobilisations
{ Fonds commercial* 010 012
ONN
ACTIF IMMOBILISÉ
incorporelles
Autres* 014 016
ATT II O
{ 068 070
É A
(2)
Autres* (3) 072 074
E SS TT II N
120
EX
Réserves réglementées* (dont réserve spéciale des plus-values à long terme 129 ) 130
Autres réserves (dont réserve relative à l’achat d’oeuvres originales
d’artistes vivants* 131 ) 132
Report à nouveau 134
Résultat de l’exercice 136
Provisions réglementées 140
◗ 8
Total I 142
Février 2003 – 2 018813 1
Autres dettes (dont comptes courants d’associés de l’exercice N : ....... 169 ) 172
Produits constatés d’avance 174
Total III 176
Total général (I + II + III) 180
(1) Dont immobilisations financières à moins (4) Dont dettes à plus d’un an
d’un an 193 195
RENVOIS
(2) Dont créances à plus d’un an Coût de revient des immobilisations acquises
197 ou créées au cours de l’exercice* 182
(5)
(3) Dont comptes courants d’associés Prix de vente hors T.V.A. des immobilisations
débiteurs 199 cédées au cours de l’exercice* 184
* Des explications concernant cette rubrique figurent dans la notice n° 2033-NOT.
N° 2033-B 3
Internet - DGI
N° 10957 ✱ 05 2 COMPTE DE RÉSULTAT SIMPLIFIÉ DE L’EXERCICE (en liste) D.G.I.
(2003)
Formulaire obligatoire (article 302 septies Désignation de l’entreprise
A-bis du Code général des impôts)
Exercice N clos le Exercice N-1 clos le
A - RÉSULTAT COMPTABLE 1 2
{
Ventes de marchandises* 209 210
dont export
( Variation
PRODUITS
Production stockée*
du stock en produits intermédiaires,
produits finis et en cours de production ) 222
Production immobilisée* 224
Subventions d’exploitation reçues 226
Autres produits 230
Total des produits d’exploitation hors T.V.A. (I) 232
1 er E X E M P L A I R E D E S T I N É A L ’ A D M I N I S T R AT I O N
Amortissements excédentaires (art. 39-4 C.G.I.) et autres amortissements non déductibles 318
Provisions non déductibles* 322
◗ 8
Immobilisations
incorporelles
{ Fonds commercial
Autres
Terrains
400
410
420
402
412
422
404
414
424
406
416
426
Immobilisations corporelles
Installations générales
agencements divers 450 452 454 456
AR
Autres immobilisations
470 472 474 476
SC
corporelles
L EI NDI É
Installations techniques
530 532 534 536
A EC D
III PLUS-VALUES, MOINS-VALUES (19 % pour les entreprises à l’IS, 16 % pour les entreprises à l’IR) (Si ce cadre est insuffisant, joindre un état du même modèle)
Nature des immobilisations cédées Plus ou moins-values
virées de poste à poste, mises hors
E
2
Février 2003 - 2 018818 1
10
B MOUVEMENTS AFFECTANT LA PROVISION POUR AMORTISSEMENTS DÉROGATOIRES VENTILATION DES DOTATIONS AUX PROVISIONS ET CHARGES À PAYER
C NON DÉDUCTIBLES POUR L’ASSIETTE DE L’IMPÔT
Dotations Reprises (Si le cadre C est insuffisant, joindre un état du même modèle)
II DÉFICITS REPORTABLES
Date de clôture des Déficits imputables Déficits imputés Déficits reportables
A DÉFICITS ORDINAIRES 5 derniers exercices (ligne 360 du 2033-B) col. 2 - col. 3
N-5 800 804
Déficits reportables autres
que ceux correspondant à N-4 810 814 818
des amortissements réputés
différés en période N-3 820 824 828
déficitaire.
(entreprises soumises à l’impôt N-2 830 834 838
sur les sociétés)
N-1 840 844 848
Imputations opérées à la
clôture de l’exercice { sur la plus-value nette à long terme (tableau 2033-B, incluse ligne 350)
930
Amortissements réputés différés, créés au titre de l’exercice (tableau 2033-B, ligne 366) 950
Désignation de l’entreprise :
I PRODUCTION DE L’ENTREPRISE
Ventes de marchandises 961
Production vendue - Biens 962
Production vendue - Services 963
Production stockée 964
Production immobilisée 965
Subventions d’exploitation perçues 966
Autres produits 967
TOTAL A 968
II CONSOMMATIONS DE BIENS ET SERVICES EN PROVENANCE DE TIERS
Achats de marchandises (droits de douanes compris) 969
Variation de stock (marchandises) * 970
Achats de matières premières et autres
approvisionnements (droits de douanes compris) 971
Variation de stock
(matières premières, approvisionnements) 972
Autres achats et charges externes à l’exception des loyers 973
Fraction des loyers à l’exception de ceux afférents à des immobilisations corporelles mises à disposition dans le cadre d’une convention
de location-gérance ou de crédit-bail ou encore d’une convention de location de plus de 6 mois à un assujetti à la taxe professionnelle 974
Autres charges 975
Taxes sur le chiffre d’affaires autres que la TVA, contributions indirectes (droits sur les alcools et les
tabacs, etc) taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers 976
Fraction des dotations aux amortissements afférents à des immobilisations corporelles mises à disposition dans le cadre d’une convention
de location-gérance ou de crédit-bail ou encore d’une convention de location de plus de 6 mois à un assujetti à la taxe professionnelle* 977
TOTAL B 978
III VALEUR AJOUTÉE PRODUITE
TOTAL A - TOTAL B 979
* voir notice au verso
Pour les entreprises de crédit, les entreprises d’assurance, de capitalisation et de réassurance de toute
nature, cette fiche sera adaptée pour tenir compte des modalités particulières de détermination de la valeur ajoutée
ressortant des plans comptables professionnels (extraits de ces rubriques à joindre).
DÉNOMINATION DE L’ENTREPRISE
MRI NLIES TDRÉACTLIAORNA N T
ADRESSE (voie)
Adresse : N° Voie
É RAV EL R
Adresse : N° Voie
EXEMPLAIRE A
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
DÉNOMINATION DE L’ENTREPRISE
MRI NLIES TDRÉACTLIAORNA N T
ADRESSE (voie)
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
INSE
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
Adresse : N° Voie
A IDENTIFICATION
Identification du
destinataire
€
Insp., IFU N° dossier N° Siret Code APE
B EURO (voir renvoi page 4)
Préciser éventuellement :
l’ancienne adresse en cas
de changement :
Déclaration à souscrire en euros
concernant auprès du centre des impôts où doit être déposée cette déclaration.
3 Abattements et exonérations en faveur des entreprises nouvelles ou implantées en zones d’entreprises ou zones franches.
(cocher la case selon le cas). Ces montants ne doivent pas être retranchés des résultats mentionnés en C-1 et C-2.
entreprises nouvelles art. 44 sexies créées en Corse, art 208 sexies zones d’entreprises art. 208 quinquies zone franche Corse art. 44 decies
entreprises nouvelles art. 44 septies créées en Corse, art 208 quater A zones franches urbaines art. 44 octies
bénéfice ou déficit exonéré plus-values à long terme imposables
(indiquer + ou – selon le cas) au taux de 19 %
Les crédits d’impôt et avoirs fiscaux indiqués aux 1 et 2 ci-dessous ne sont imputables que pour partie
D IMPUTATIONS (voir renvois page 4) s’ils n’ont pas été comptabilisés par l’entreprise (66,66 %).
1. Au titre des revenus mobiliers de source française ou étrangère, ayant donné lieu à la délivrance d’un certificat de crédit d’impôt
Impôt déjà versé au Trésor (Crédit d’impôt et avoirs fiscaux) indiqué sur les certificats joints à la présente déclaration ou afférent aux primes de remboursement
◗ M7
2. Au titre des revenus auxquels est attaché,en vertu d’une convention fiscale conclue avec un État étranger,un territoire ou une collectivité territoriale d’Outre-
Mer, un crédit d’impôt représentatif de l’impôt de cet État, territoire ou collectivité. Total figurant en cartouche au cadre VII de l’imprimé n° 2066
2003 443330 – Février 2003 – 2 018922 1
3. Au titre du précompte acquitté au moment des distributions somme prélevée sur la montant du précompte à imputer sur
prélevées sur la réserve spéciale des plus-values à long terme. réserve spéciale l’impôt sur les sociétés
E CONTRIBUTION ANNUELLE SUR LES REVENUS LOCATIFS (art. 234 nonies à 234 quindecies du CGI) (voir renvoi page 4)
recettes nettes soumises à
la contribution 2,50 %
Facilitez-vous l’impôt et faites vos démarches sur internet avec le site www.impots.gouv.fr
N° 2065 - IMPRIMERIE NATIONALE
À......................................................................................, le ....................................................................................
Visa et cachet des membres de l’Ordre des experts comptables Signature et
Préciser dans le cadre s’il fait ou non partie du personnel salarié de l’entreprise (S : Salarié, I : Indépendant). qualité du déclarant
Internet - DGI Formulaire obligatoire
(art. 223 du Code général des impôts)
IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS N° 2065 bis
(2003)
ANNEXE À LA DÉCLARATION N° 2065
Désignation de l’entreprise (À ne remplir que sur les exemplaires « en continu »)
et Date de clôture de l’exercice
{
Payées par la
1. Montant global brut des distributions correspondant aux intérêts,
société elle-même (a)
dividendes, revenus et autres produits des actions et parts sociales
payables aux associés, actionnaires et porteurs de parts Payées par un établissement chargé
du service des titres (b)
2. Montant des distributions correspondant à des rémunérations ou avantages dont la société
ne désigne pas le (les) bénéficiaire(s) (c)
3. Montant des prêts, avances ou acomptes consentis aux associés, actionnaires
et porteurs de parts, soit directement, soit par personnes ou sociétés interposées (d)
4. Montant des (e)
distributions
autres que celles visées (f)
en (a), (b), (c) et (d)
ci-dessus
(g)
(À préciser par nature
sur les lignes e à h) (h)
ADRESSES DES AUTRES ÉTABLISSEMENTS (Si ce cadre est insuffisant, joindre un état du même modèle)
H CADRE NE CONCERNANT QUE LES ENTREPRISES PLACÉES SOUS LE RÉGIME SIMPLIFIÉ D’IMPOSITION
J
Montant brut des salaires, abstraction faite des sommes comprises dans les DADS et versées aux apprentis sous contrat et aux handicapés,figurant
sur la DADS 1 ou modèle 2460 de 2002, montant total des bases brutes fiscales inscrites dans la colonne 20 A ou colonne 5 du modèle 2462.
Ils doivent être majorés, le cas échéant, des indemnités exonérées de la taxe sur les salaires, telles notamment les sommes portées dans
RÉMUNÉRATIONS la colonne 22 C au titre de la contribution de l’employeur à l’acquisition des chèques-vacances par les salariés.
Rétrocessions d’honoraires, de commissions et de courtages
PLUS-VALUES (voir les explications figurant page 5 de la notice n° 2033-NOT, rubrique 130 )
N-3
2
4
Sommes non affectées à imposer 5
(voir notice n° 2033-NOT page 5)
K RÉGIME FISCAL DES GROUPES DE SOCIÉTÉS
Les entreprises placées sous le régime des groupes de sociétés, doivent déposer cette déclaration en deux exemplaires. (Articles 223 A à U du CGI)
– Date d’entrée dans le groupe de la société déclarante
– Résultat fiscal de cette société déterminé comme si elle n’était pas membre du groupe (report du résultat figurant sur le tableau n° 2058 A bis).
bénéfice ou déficit plus ou moins-values à
(indiquer + ou – selon le cas) long terme imposables au taux de 19 %
– Pour les sociétés filiales, désignation, adresse du lieu d’imposition et nos d’identification de la société mère.
EURO
Cette déclaration est obligatoirement établie en euros.
Attention : ne portez pas de centimes d'euro (l'arrondissement s'effectue à l'unité la plus proche : les fractions d'euro inférieures à 0,50 sont négligées,
celles supérieures ou égales à 0,50 sont comptées pour 1).
IMPUTATIONS
À l’exclusion :
– des revenus encaissés par les sociétés mères ;
– des avances, prêts ou acomptes reçus, en tant qu’associé des sociétés de capitaux ;
– des revenus ouvrant droit à une imputation accordée par application des conventions internationales et qui sont repris au cadre D.2.
Pour les revenus mis en paiement au cours de l’exercice, joindre à la présente déclaration les certificats correspondant à l’impôt déjà versé au Trésor (avoir
fiscal ou crédit d’impôt).
Il s’agit du prélèvement de 50 % sur certains profits immobiliers réalisés par les personnes morales n’ayant pas d’établissement en France (art. 244 bis
du CGI), du prélèvement d’un tiers sur certaines plus-values immobilières réalisées par les sociétés ou organismes dont le siège est situé hors de France
(art. 244 bis A du CGI), de la retenue à la source sur certaines sommes versées à des sociétés n’ayant pas d’installation professionnelle en France (art. 182 B
du CGI), du crédit d’impôt pour adhésion à un groupement de prévention agréé (art. 244 quater du CGI), du crédit d’impôt en faveur des entreprises
créées dans des zones d’investissement privilégié des départements du Nord et du Pas-de-Calais (art. 220 septies du CGI), de la réduction d’impôts relative
à des versements effectués en faveur de l’achat des trésors nationaux par l’État ou toute personne publique (art. 238 bis OA du CGI).
bis Il s’agit du crédit d'impôt au titre des investissements réalisés en Corse dont peuvent bénéficier les petites et moyennes entreprises relevant d'un
régime réel d'imposition (projet de loi relatif à la Corse).
Lorsque l’adhérent d’un centre de gestion a opté pour la procédure TDFC (adhésion globale), la partie relative au visa de l’expert comptable devra
comporter les informations suivantes : nom de l’expert comptable et du cabinet d’expertise comptable, n° SIRET du cabinet.
CONTRIBUTION ANNUELLE SUR LES REVENUS LOCATIFS (art. 234 nonies à 234 quindecies du CGI)
À compter du 1er janvier 2001, la contribution sur les revenus locatifs est applicable aux revenus des locaux situés dans des immeubles achevés depuis
quinze ans au moins au 1er janvier de l'année d'imposition.
Il conviendra de se reporter à la notice 2032 (réel normal) ou 2033-NOT (RSI) pour de plus amples renseignements.
Le montant figurant cadre E de la présente déclaration devra être reporté sur les bordereaux-avis de versement et de liquidation spécifiques qui vous seront
adressés par la comptabilité publique. Cette contribution sera donc autoliquidée suivant les règles de l’impôt sur les sociétés.
RÉPARTITION DES PRODUITS DES ACTIONS ET PARTS SOCIALES, AINSI QUE DES REVENUS ASSIMILÉS DISTRIBUÉS
Il s’agit notamment : – des intérêts, dividendes, revenus et autres produits des actions et parts sociales dont le paiement donne lieu à l’établissement
d’un relevé de coupons,
– des produits des parts sociales dans les sociétés à responsabilité limitée et des dividendes payés aux commanditaires dans les sociétés en commandite simple.
Les sociétés en nom collectif, les sociétés en commandite simple, les sociétés créées de fait et les sociétés en participation qui ont opté pour leur
assujettissement à l’impôt par prélèvement sur les bénéfices des exercices clos avant que l’option ou la transformation ait pris effet (ou sur des réserves
constituées au moyen de ces bénéfices) et qui ont supporté l’impôt sur le revenu, au nom des associés, commandités ou participants.
Il convient de porter dans ce cadre le montant des sommes versées ou des avantages alloués au titre de ces distributions au cours de l’exercice.
Ces distributions comprennent essentiellement :
– les rémunérations allouées aux administrateurs et non déductibles pour le calcul du bénéfice ;
– les distributions ne résultant pas de décisions régulières des organes compétents de la société, notamment : intérêts excédentaires des comptes
courants d’associés, dons et subventions non admis dans les charges, dépenses de caractère somptuaire, rémunérations excessives ou non déclarées,
exclues des charges déductibles.
La société fournit par ailleurs les formulaires individuels visés aux articles 242 ter du CGI et 49 H de l’annexe III au même code.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
RÉMUNÉRATIONS DIRECTES OU INDIRECTES (dans l’ordre du tableau ci-dessus) DÉPENSES ET CHARGES
AFFÉRENTES
Frais de
Montant des Montant des voyages TOTAL
Montant des Valeur des remboursements TOTAL et de aux immeubles DES
indemnités et aux véhicules
rémunérations avantages en de dépenses à DES déplacements non affectés COLONNES
allocations caractère et autres biens
de toute nature nature (v. notice ➏) à l’exploitation 5à8
diverses COLONNES (v. notice ➐)
(v. notice ➋) (v. notice ➍) personnel (v. notice ➑)
(v. notice ➌) (v. notice ➎)
1à4
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
*
* TOTAUX
B - AUTRES FRAIS 10
Cadeaux de toute nature, à l’exception des objets conçus spécialement pour la publicité, et dont la valeur unitaire ne dépasse pas 30 €
par bénéficiaire (toutes taxes comprises)
Frais de réception, y compris les frais de restaurant et de spectacles, qui se rattachent à la gestion de l’entreprise et dont la charge lui incombe normalement
Total
Signature,
Le présent relevé de frais concerne les sociétés, exerçant une activité industrielle ou commerciale et soumises à l’impôt sur le revenu d’après un régime réel d’imposi-
tion et les sociétés ou organismes passibles de l’impôt sur les sociétés lorsque ces frais excèdent, pour une ou plusieurs desdites catégories, l’un des chiffres suivants :
– 300 000 € ou 150 000 € pour l’ensemble des rémunérations directes et indirectes versées aux dix ou cinq personnes les mieux rémunérées (suivant que l’effectif
du personnel dépasse ou non 200 salariés) ou 50 000 € pour l’une d’entre elles prise individuellement (sans qu’il y ait lieu de distinguer le nombre de collaborateurs) ;
– 15 000 € pour les frais de voyage et de déplacement exposés par ces personnes ;
– 30 000 € pour le total, d’une part, des dépenses et charges afférentes aux véhicules et autres biens dont ces mêmes personnes peuvent disposer en dehors des
locaux professionnels et, d’autre part, des dépenses et charges afférentes aux immeubles qui ne sont pas affectés à l’exploitation (ces frais, pris en compte globalement
au regard du chiffre limite applicable, doivent être respectivement ventilés aux colonnes 7 et 8 du cadre A du présent imprimé) ;
– 3 000 € pour les cadeaux de toute nature, à l’exception des objets conçus spécialement pour la publicité et dont la valeur unitaire ne dépasse pas 30 € par
bénéficiaire ;
– 6 100 € pour les frais de réception, y compris les frais de restaurant et de spectacles.
Le relevé, établi en un seul exemplaire, est destiné à être joint aux déclarations n° 2031 ou 2065, suivant le cas. L’absence de production de ce relevé entraîne
l’application des amendes prévues à l’article 1734 bis du Code Général des Impôts.
❶ Les personnes les mieux rémunérées. Remarque concernant les rémunérations directes ou indirectes et les rem-
Il s’agit, suivant que l’effectif du personnel excède ou non 200 salariés, des boursements de frais.
dix ou cinq personnes, à l’exclusion de celles qui relèvent de l’impôt sur Le montant des sommes à déclarer sur le relevé peut différer de celui qui doit
le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux à rai- être mentionné sur la déclaration DADS 1 ou n° 2460 de l’employeur pour les
son de leur activité dans l’entreprise, dont les rémunérations globales, 5 ou 10 personnes les mieux rémunérées. En effet, cette dernière déclaration
directes ou indirectes, y compris les remboursements de frais, ont été les ne fait état que des salaires, avantages et indemnités perçus par chaque béné-
plus importantes au cours de la période correspondante. Les personnes ficiaire. Au contraire les frais à déclarer sur le présent imprimé doivent cor-
n’ayant pas la qualité de salarié telles que gérants majoritaires de sociétés respondre aux charges effectivement déduites des bénéfices imposables, y
à responsabilité limitée, gérants de sociétés en commandite, de même que compris, le cas échéant, celles restant à payer à la clôture de l’exercice.
les personnes qui, exerçant des activités non commerciales (avocats-
conseils, conseillers techniques, etc.), prêtent leur concours exclusif et per-
manent aux entreprises intéressées, doivent être comprises éventuellement ➏ Frais de voyage et déplacements.
parmi les personnes les mieux rémunérées.
Il est admis, à titre de règle pratique, que la désignation des personnes les Tous les frais de voyage et de déplacements engagés par les personnes les
mieux rémunérées peut, si l’entreprise le désire, être effectuée en fonction mieux rémunérées doivent figurer sous cette rubrique, qu’il s’agisse de frais
des dépenses exposées au cours de l’exercice précédent. Mention de ce habituels ou de frais exceptionnels, à l’exclusion des allocations forfaitaires
choix doit être faite dans le cadre C, sous la forme suivante : « Relevé éta- attribuées pour couvrir les frais de l’espèce et qui doivent être mentionnées,
bli en fonction des personnes les mieux rémunérées de l’exercice... ». selon le cas, colonne 1 ou 2 (cf. ➋ et ➌ ci-dessus). Il n’y a pas lieu de recher-
cher si ces dépenses sont inhérentes à l’emploi ou exposées dans le cadre de
Toutefois, si l’un des cinq ou dix collaborateurs les mieux rémunérés au titre
la gestion de l’entreprise, ni de distinguer suivant que leur règlement a été
d’un exercice donné vient à cesser ses fonctions au cours de l’exercice suivant,
assuré directement par l’employeur ou sous forme de remboursement de frais.
c’est en fonction des dépenses exposées par son successeur ou, à défaut, par
le sixième ou onzième collaborateur le mieux rétribué de l’exercice précédent,
qu’il y a lieu, en principe, d’établir le relevé. Bien entendu, les frais à déclarer ➐ Dépenses et charges afférentes aux véhicules et autres biens.
restent ceux qui se rapportent à l’exercice pour lequel le relevé est fourni.
Les dépenses à prendre en considération à ce titre s’entendent des charges
➋ Montant des rémunérations de toute nature. afférentes aux véhicules automobiles, avions de tourisme, bateaux ou navires
de plaisance, mis par l’entreprise à la disposition des personnes les mieux
Cette rubrique englobe le montant total des rémunérations de toute nature
rémunérées sans qu’il y ait lieu de rechercher si cette mise à la disposition
fixes ou proportionnelles, les commissions ou honoraires, ainsi que les
comporte ou non une contrepartie. Mais il convient d’exclure de cette
indemnités ou allocations diverses, autres que les indemnités profession-
rubrique les dépenses qui, incombant normalement à ces personnes, ont été
nelles, admis en déduction des bénéfices imposables de l’employeur. En
prises en charge par l’entreprise sous forme de rémunérations indirectes et
particulier, aucun abattement ou déduction pour frais professionnels ne
comprises, à ce titre, dans les sommes portées dans les colonnes 2 à 4 (frais
doit être opéré sur les sommes qui ont été allouées aux personnes dont ils
d’essence et de réparation d’un véhicule mis gratuitement à la disposition
s’agit. Doivent être également compris dans la présente colonne les mon-
d’un dirigeant ou d’un cadre pour son usage personnel, par exemple).
tants des indemnités, remboursements et allocations forfaitaires pour frais
versés aux dirigeants salariés de sociétés ainsi qu’aux personnes occupant
un emploi salarié et dont la rémunération totale excède la plus faible des ➑ Dépenses et charges afférentes aux immeubles non affectés à
rémunérations allouées à ces dirigeants. En revanche, sont à exclure les l’exploitation.
indemnités versées à l’occasion du départ d’un collaborateur de l’entre-
prise sous forme d’indemnité de congédiement, de prime de mise à la Il s’agit des dépenses et charges de toute nature, y compris les amortisse-
retraite, d’indemnité de non-concurrence ou pour rupture de contrat. ments, afférentes aux immeubles d’habitation, mis par l’entreprise à la dis-
position des personnes les mieux rémunérées. Le montant de ces
➌ Montant des indemnités et allocations diverses. dépenses et charges est diminué, le cas échéant, du montant des rémuné-
rations indirectes correspondant à l’avantage en nature résultant de la mise
Il s’agit des indemnités et allocations professionnelles allouées aux personnes à la disposition de ces immeubles en faveur desdites personnes.
les mieux rémunérées, à l’exclusion des sommes qui doivent être mention-
nées colonne 1 (cf. ➋), c’est-à-dire des indemnités, remboursements et allo-
cations forfaitaires pour frais versés aux dirigeants salariés de sociétés ainsi ➒ Notion de bénéfice.
qu’aux personnes occupant un emploi salarié et dont la rémunération totale
excède la plus faible des rémunérations allouées à ces dirigeants. Il s’agit du résultat fiscal déclaré par l’entreprise, abstraction faite des plus-
values ou moins-values provenant de la cession des éléments de l’actif
➍ Valeur des avantages en nature. immobilisé et des déficits reportables des exercices antérieurs.
Les avantages fournis en nature doivent être évalués, dans tous les cas,
d’après leur valeur intrinsèque et réelle. ➓ Notion d’exercice.
Les deux exercices à prendre en considération s’entendent d’une part, de
➎ Montant des remboursements de dépenses de caractère personnel. celui pour lequel le relevé est fourni, d’autre part, de l’exercice immédia-
Les remboursements à déclarer concernent les dépenses de caractère stric- tement précédent. Lorsque les deux exercices ont une durée différente, les
tement personnel (loyer de l’immeuble d’habitation, impôts, etc.), à l’ex- chiffres afférents à l’exercice de référence sont ajustés au prorata de la
clusion de tous autres remboursements. durée de l’exercice pour lequel la comparaison est effectuée.
CRÉDIT D’IMPÔT EN FAVEUR DE LA RECHERCHE D.G.I. N° 2069 A
Assis sur l’accroissement annuel des dépenses de recherche 2003
N° 11081 ✱ 06
(Art. 244 quater B du C.G.I.) Code Direction Exercice ouvert le clos le
N° siret : NF
A - NEUTRALISATION DES TRANSFERTS DE DÉPENSES (cocher la case) AX voir notice § IV.1 - Etat à joindre
B - DÉPENSES ENGAGÉES Année civile 2001 Année civile 2002 Année civile 2003
2.1 Dépenses de personnel des chercheurs et techniciens (sauf dépenses ligne 2.2) AO BO CO
Opérations confiées à des organismes de recherche agréés (pour 2000, liste des
9 organismes à joindre avec nature et montants des contrats)
AJ BJ CJ
• CUMUL DES CRÉDITS D’IMPÔTS POSITIFS obtenus depuis la 1ère année d’option pour le crédit impôt recherche LX
• CUMUL DES CRÉDITS D’IMPÔTS NÉGATIFS obtenus depuis la 1ère année d’option pour le crédit impôt recherche LY
• CRÉDIT NÉGATIF de l’année (montant LC limité à ( LX – LY ) cocher la case si crédit non reportable LV
IV. - PRISE EN COMPTE DES CRÉDITS (POSITIFS OU NÉGATIFS) PROVENANT DE SOCIÉTÉS DE PERSONNES
V. - RÉPARTITION DU CRÉDIT D’IMPÔT POSITIF OU NÉGATIF ENTRE LES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ DE PERSONNES (OU ASSIMILÉE)
TOTAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . MD
Montant restant à imputer sur les 3 années suivantes (état n° 2069 bis à souscrire) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . = NC
2°) Certaines entreprises nouvelles : Montant dont la restitution est demandée (pour l’IS joindre un relevé bancaire ou postal) ND
3°) Mobilisation des créances auprès d’un établissement de crédit : Montant des créances dont la mobilisation a été demandée NE
VII. - SIGNATURE :
Les entreprises industrielles, commerciales ou agricoles imposées d’après leur bénéfice réel (normal ou simplifié) peuvent bénéficier d’un
crédit d’impôt recherche proportionnel à l’accroissement des dépenses de recherche constaté au cours des années civiles 1999 à 2003, sur
option irrévocable de l’entreprise jusqu’au terme de cette période.
Peuvent opter au titre de l’année 2003, les seules entreprises créées au cours de l’année 2003 ou qui ont engagé leurs premières dépenses
de recherches éligibles au crédit d’impôt après le 31 décembre 2002.
L’option pour le crédit d’impôt résulte du dépôt de la déclaration n° 2069 A afférente à l’année 2003.
La déclaration n° 2069-A doit être annexée à la déclaration annuelle de résultats soumis :
– à l’impôt sur le revenu, bénéfices industriels et commerciaux (déclaration n° 2031) ou bénéfices agricoles (déclarations n° 2139 ou 2143).
– à l’impôt sur les sociétés (déclaration n° 2065).
II - INDICATIONS GÉNÉRALES
• le numéro d’immatriculation SIREN (9 chiffres) de l’entreprise et son classement au code activité APE ;
Il est indispensable de préciser : • le nombre de salariés [CZ] et le chiffre d’affaires HT de l’entreprise [DZ] ;
• si l’entreprise a engagé pour la première fois des dépenses de recherche en 2003 [AZ] ;
• si l’entreprise a été créée en 2003 [BZ].
III - DÉPENSES DE RECHERCHE OUVRANT DROIT AU CRÉDIT D’IMPÔT (cadre I de la déclaration n° 2069 A)
Ligne 3 - Les dépenses de fonctionnement des chercheurs et techniciens, sont évaluées forfaitairement à 75 % des dépenses de personnel
mentionnées ligne 2-1.
Depuis l’année 1999, sont prises en compte les dépenses de fonctionnement évaluées forfaitairement à 100 % des dépenses de personnel
mentionnés ligne 2-2 qui se rapportent aux personnes titulaires d’un doctorat ou d’un diplôme équivalent pendant les douze premiers mois
suivant leur recrutement.
Ligne 4 - Seuls les frais afférents aux titres de propriété industrielle protégeant les inventions sont pris en compte ; sont donc exclus les frais
N° 2069-A - DANEL
Le crédit d’impôt est égal à 50 % de la somme mentionné en KK. Si le crédit est positif, il est reporté en case LA ; s’il est négatif en case LC.
Imputations
Les crédits d’impôt négatifs antérieurs ou imputés, affectent le montant des crédits d’impôt des années ultérieures. Ils diminuent le crédit
d’impôt positif ou augmentent le crédit d’impôt négatif ultérieur.
Le crédit d’impôt négatif est pris en compte dans la limite des crédits d’impôt positifs obtenus antérieurement (depuis la première année
d’option pour le CIR).
Plafonnement (il s’applique après imputation des crédits d’impôt négatifs antérieurs).
Le crédit est plafonné à 6 100 000 € par an et par entreprise y compris pour les sociétés de personnes.
Le total du crédit propre à l’entreprise et des quote-parts provenant des sociétés de personnes (ou assimilées) dont l’entreprise est membre,
est lui-même plafonné à 6 100 000 €.
Depuis le 1er janvier 1999, l’article 91 de la loi de finances pour 1999 codifié au I de l’article 244 quater B du CGI a instauré pour les entreprises
du secteur textile - habillement - cuir, un plafond particulier aux dépenses d’élaboration de nouvelles collections. Ce plafond est égal à 100 000 €
par période de 3 ans.
Deux cas de figure peuvent se présenter :
- la ligne 10 du cadre I de la déclaration n° 2069 A n’est pas servie : le plafond de 6 100 000 € est applicable ;
- toutes les lignes du cadre I de la déclaration n° 2069 A sont servies : il convient de déterminer le CIR toutes dépenses, le CIR autres
dépenses, le CIR textile. Un état sera joint à la déclaration n° 2069 A pour permettre la ventilation de ces montants et l’application des deux
plafonnements 6 100 000 € pour le CIR toutes dépenses et 100 000 € pour le CIR textile).
Mode de calcul
En cas de crédits négatifs antérieurs, la ligne LB sera toujours servie.
A - Détermination du crédit d’impôt positif de l’année
- LA : base de calcul du crédit d’impôt positif
- Imputation des crédits négatifs antérieurs : LA - LB = LN (cette imputation ne doit pas avoir pour conséquence de créer un crédit négatif,
sinon se reporter ligne LZ)
- ligne LP : montant en LN après application du ou des plafonnements.
B - Détermination du crédit d’impôt négatif de l’année
- LC : base de calcul du crédit d’impôt négatif
- LX : montant cumulé des crédits d’impôt positifs obtenus depuis la 1ère année d’option du CIR
- LY : montant cumulé des crédits d’impôt négatifs obtenus depuis la 1ère année d’option du CIR
- LV : le crédit est toujours limité aux crédits obtenus déduction faite des crédits d’impôt négatifs obtenus antérieurement (LY).
Ce crédit est reportable sur les années suivantes, si l’entreprise est :
- une personne physique imposable à l’impôt sur le revenu ;
- une société imposable à l’impôt sur les sociétés.
Il n’est pas reportable si :
- la société bénéficie du régime fiscal des groupes de sociétés ;
- la société de personnes et assimilées n’a pas opté pour l’impôt sur les sociétés.
C - Détermination des crédits reportables
Trois cas peuvent se présenter :
- un crédit d’impôt positif a été mentionné en LA, mais les crédits négatifs antérieurs, en LB, sont supérieurs à ce montant ; dans ce cas la
différence négative est reportée en LZ ;
- un crédit d’impôt négatif a été déterminé au titre de l’année, en LV. Cette somme sera éventuellement reportée en LZ (voir règles de report
ci-dessus)
- à ce crédit négatif reportable, peuvent s’ajouter des crédits antérieurs mentionnés en LB ; le total est porté en LZ.
V - PARTS DE CRÉDIT POSITIFS ET/OU NÉGATIFS PROVENANT DE SOCIÉTÉS DE PERSONNES (OU ASSIMILÉES) N’AYANT PAS OPTÉ POUR L’IS DONT L’ENTREPRISE EST MEMBRE (cadre III de la déclaration n° 2069 A)
A compter du 1er janvier 1999, le crédit d’impôt de l’associé s’apprécie en faisant la somme des crédits d’impôt positifs et négatifs dégagés
par les sociétés de personnes (n’ayant pas opté pour l’IS) dont il est associé.
Ce crédit d’impôt négatif n’est plus reportable sur le crédit d’impôt futur de la société de personnes.
Les sommes portées cadre III de la déclaration n° 2069 A devront être précédées du signe + ou du signe –.
N.B. les personnes physiques membres de sociétés de personnes ne peuvent pas bénéficier du crédit d’impôt lorsqu’elles n’exercent pas leur
activité professionnelle dans la société ; ce crédit ne peut, en aucun cas, être transféré aux autres associés.
VI - DÉTERMINATION DU CRÉDIT D’IMPÔT APRÈS PRISE EN COMPTE DES CRÉDITS POSITIFS ET/OU NÉGATIFS PROVENANT DE SOCIÉTÉS DE PERSONNES (cadre IV de la déclaration n° 2069 A)
Seul le plafonnement de 6 100 000 € est applicable au crédit mentionné en MC. En effet, le “plafond textile” ne s’applique qu’à la société
qui expose les dépenses de collection ; la quote-part de l’associé tient déjà compte de ce plafonnement.
VII - RÉPARTITION DU CRÉDIT D’IMPÔT POSITIF OU NÉGATIF ENTRE LES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ DE PERSONNES (OU ASSIMILÉE) (cadre V de la déclaration n° 2069 A)
Les personnes physiques associées de sociétés de personnes qui n’y exercent pas leur activité professionnelle ne peuvent pas bénéficier du
crédit d’impôt.
Les sociétés de personnes et assimilées indiquent la part de crédit d’impôt qui pourra être imputée par chaque membre sur l’impôt dont il
est personnellement redevable, en proportion de sa vocation aux bénéfices dans la société.
• IMPUTATION SUR L’IMPÔT SUR LE REVENU OU SUR L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS L’ANNÉE DE LA DÉTERMINATION DU CRÉDIT
Le crédit d’impôt est imputé sur l’impôt sur le revenu ou lors du paiement du solde de l’impôt sur les sociétés dû par l’entreprise au titre de
l’année au cours de laquelle elle a accru ses dépenses de recherche (ou au titre de l’année suivante si l’exercice comptable ne coïncide pas
avec l’année civile).
Le montant du crédit d’impôt imputé sur l’impôt sur les sociétés doit obligatoirement être mentionné en NB par l’entreprise.
Cette case sera servie par le centre des impôts pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu (BIC-BA).
• MOBILISATION DE LA CRÉANCE
L’article 91 de la Loi de Finances pour 1999, n° 98-1266, en date du 30 décembre 1998, prévoit que la créance relative au crédit d’impôt
recherche peut être mobilisée auprès des établissements de crédit, dans les conditions prévues par la loi n° 81-1 du 2 janvier 1981 facilitant
le crédit aux entreprises.
L’instruction du 16 juin 1999 (BOI 4 A-6-99) précise les obligations déclaratives et comptables des entreprises qui souhaitent mobiliser cette
créance. Elles doivent souscrire une déclaration n° 2069 ter “crédit d’impôt recherche - certificat de créance” dont le modèle figure dans cette
instruction.
DÉPÔT DE LA DÉCLARATION
Feuillet Entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés Entreprises soumises à l’impôt sur le revenu
Déposé avec le bordereau avis de versement
1
de l’impôt sur les sociétés
2 Annexés à la déclaration n° 2031, 2139 ou 2143
Annexés à la déclaration n° 2065
3
4 Adressé à la Direction de la technologie-CIR, Ministère de la Recherche, 1, rue Descartes, 75231 Paris Cedex 05
5 Conservé par l’entreprise
Par ailleurs, le montant du crédit d’impôt est indiqué, selon le cas, sur les déclarations suivantes :
- Impôt sur le revenu : déclaration globale n° 2042 C et déclarations de résultats n° 2031, 2139 ou n° 2143.
- Impôt sur les sociétés : déclaration n° 2065 et bordereau avis de liquidation de l’impôt sur les sociétés, et éventuellement imprimé
n° 2069 bis de suivi d’imputation.
CAS PARTICULIER
Sociétés placées sous le régime fiscal des groupes de sociétés (art. 223 A à U du code général des impôts).
La société mère est substituée aux sociétés du groupe pour l’imputation sur le montant de l’impôt sur les sociétés, dont elle est redevable,
au titre de chaque exercice, des crédits et débits d’impôt dont sont titulaires les sociétés membres du groupe. Pour ce faire les sociétés filiales
transfèrent à la société mère l’exemplaire n° 1 de la liasse, qui est annexé au bordereau avis de versement de l’impôt sur les sociétés du
groupe et adressé au Comptable chargé du recouvrement de l’impôt de la société mère pour l’imputation ou le remboursement ; les exem-
plaires 2 et 3 et une copie de l’exemplaire 1 sont joints par la société membre à sa propre déclaration. Les sociétés membres d’un groupe
souscrivent, individuellement, la déclaration n° 2069 A. La société mère mentionne le montant du crédit sur l’imprimé n° 2058 CG, qui doit
être obligatoirement servi. L’article 91 de la loi de finances pour 1999 prévoit que le crédit de la société mère doit être déterminé en tenant
compte des crédits d’impôt, positifs ou négatifs des sociétés membres du groupe. (BOI 4-A-1-00)
Pour les entreprises qui relèvent du service chargé des grandes entreprises (DGE), il est admis que les filiales ne communiquent plus les
déclarations n° 2069 avec leurs déclarations de résultats, la société mère souscrivant déjà celles-ci en cette qualité (BOI 13K-16 01).
Elle devra cependant, adresser obligatoirement les déclarations 2069A accompagnées de la déclaration 2058 CG, au Ministère de la Recherche.
La présente déclaration fait l’objet d’une saisie et d’un traitement informatique par la Direction générale des impôts (feuillets nos 2 et 3) et
par la Direction de la technologie (feuillet n° 4). Les données des fichiers ainsi constitués peuvent faire l’objet d’un rapprochement.
La loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés s’applique aux réponses faites à ce formulaire. Elle
garantit un droit d’accès et de rectification, pour les données concernant l’entreprise, auprès du centre des impôts destinataire de la déclaration.
* *
Textes de référence : art. 199 ter B, 220 B et 244 quater B du C.G.I. ; art. 49 septies F à 49 septies N de l’annexe III au C.G.I. ; Bulletin Officiel de la
Direction Générale des Impôts 4-A-6-99, 4-A-1-00 et 4-A-1-01.
N° 2069 bis
N° 11080 ✱ 05
IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE
Désignation de la société Adresse du siège social
et adresse du principal établissement (si elle est différente de l’adresse ci-contre)
EXERCICE SOLDE
MONTANT MONTANT RÉTABLISSEMENT CACHET
CONCERNÉ À REPORTER
DU CRÉDIT DE DU DU POSTE Col. (2 - 4)
(indiquer les dates
DATE D’IMPÔT APRÈS L’IMPUTATION CRÉDIT COMPTABLE ou
de début et de fin
IMPUTATION d’exercice) (2 + 5)
1 2 3 4 5 6 7
(1)
(1)
(1)
(1)
(1)
2004443071 D - Février 2004
(1)
(1)
N° 2069 bis - DANEL 24
(1)
CADRE RÉSERVÉ AU COMPTABLE CHARGÉ DU RECOUVREMENT DE L’IMPÔT
SUR LES SOCIÉTÉS
SOLDE
MONTANT EXERCICE MONTANT RÉTABLISSEMENT CACHET
CONCERNÉ À REPORTER
DU CRÉDIT DE DU DU POSTE Col. (2 - 4)
(indiquer les dates
DATE D’IMPÔT APRÈS L’IMPUTATION CRÉDIT COMPTABLE ou
de début et de fin
IMPUTATION d’exercice) (2 + 5)
1 2 3 4 5 6 7
(1)
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