Jeme Travail

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i

EPIGRAPHE

La critique est facile, mais l’art est très difficile

JOSEPH KABILA
ii

DEDICACE

A vous mes très chers parents, Stéphane MINGA et Fyfy NKAYA


pour toute la sécurité m’assurée dès le bas-âge, l’amour et sacrifice à mon
endroit, et pour avoir supporté mes caprices et m’avoir rendu utile dans la
société.
iii

IN MEMORIAM

A mon très cher défunt grand père Remy MILOLO que ton âme repose
en paix, ce travail est le résultat de vos sages conseils, n’eût été votre idéologie,
ce travail de fin de cycle n’aurait pas existé.

REMERCIEMENTS
iv

A toi Seigneur, Eternel Dieu Tout Puissant, Seigneur Jésus-Christ


que je sers, pour ton amour envers ma famille et moi-même. Toi qui a permis
que cette œuvre se réalise aujourd’hui. Que ton nom soit digne de louange.
De prime abord, Je tiens à remercier la personne qui m’a donné
l’envie de poursuivre une spécialisation à la production des travaux scientifique
et qui m’a donné confiance en moi et en mes capacités et sans qui, je n’aurais pu
me lancer dans cette belle aventure qui est le travail de fin de cycle en ce
domaine, en personne de Anaclet KONDOKO Chef de Travaux, qui a été mon
Directeur. Il m’avait demandé avec instance de m’intégrer dans ce projet
pendant que j’hésitais.
Je remercie tout particulièrement mon Co – Directeur de travail de fin
de Cycle, Dieubeni Munyinga qui a toujours su intervenir de façon efficace tant
sur le plan scientifique qu’humain, pour m’avoir permis de prendre part à ce
projet où j’ai beaucoup appris. Je continue d’apprendre sur les interactions de la
bibliothèque et de l’Internet.
A tous mes frères et sœurs ( Corinne MABINTSHI , Bénédie
MBIRR , Danou MINGA , Defi KABONGO , Andi MILOLO , Josué
MATSHUMBA et Anais MAYINA ( à titre posthume ) pour leurs sacrifices ;
votre patience a payé .
Je remercie mes collègues et camarades de SIC de l’UPN en
particulier Meschack Covilho et Elie Mumayi avec qui j’ai suivi plusieurs
enseignements.
Enfin, je remercie mon Eglise la Manne Cachée Badiadingi
dirigée par mon Pasteur Eddy LUSEVIKUENO et tous ses serviteurs, pour leurs
soutiens en des moments parfois extrêmement difficiles.
1

INTRODUCTION GÉNÉRALE
0. Objet de l’étude
Le thème de notre travail s’intitule : « Production des travaux
scientifiques face aux contraintes d’adaptation. Analyse comparative entre
l’usage d’Internet et de la bibliothèque par les étudiants de l’UPN ».
L’Internet présente aujourd’hui des avantages énormes dans presque tous
les domaines de la vie. C’est pour cette raison que nous avons choisi de mener
une étude afin d’examiner les raisons pour lesquelles les étudiants s’évertuent
d’Internet pour la production de leurs travaux que la fréquentation de la
bibliothèque. Puisque les travaux scientifiques s’avèrent inadaptés et mal
conçus.
1. Problématique
Le monde connaît à ce jour sa plus grande transformation avec l’arrivée
des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication,
notamment l’Internet. Le numérique gouverne la vie sociale, simplifie les tâches
et accorde plus de possibilités aux utilisateurs. L’utilisateur d’Internet a une
fenêtre de possibilités d’orienter ses besoins, de porter un choix sur ses
préférences, de vouloir telle ou telle chose sans toutefois faire face à des
restrictions. C’est de cette façon que les étudiants usent aujourd’hui d’Internet
pour des recherches à caractère scientifique ou des recherches personnelles.
Internet devient plus en plus sollicité que la bibliothèque. Nous
remarquons que les étudiants préfèrent l’usage d’Internet pour la production de
leurs travaux scientifiques (TFC, Mémoire de licence), en lieu et place de se
rendre à la bibliothèque pour une meilleure consultation d’ouvrages. Pour les
étudiants de l’Université Pédagogique Nationale, Internet est un outil de
recherche aussi indispensable et non négligeable que consulter des ouvrages à la
bibliothèque.
La plupart des notes bibliographiques que nous rencontrons souvent dans
les dissertations scientifiques des étudiants de l’UPN, surtout ceux en premier
cycle, sont tirées de l’Internet. Alors même que les professeurs jugent les
sources des notes trouvées sur l'internet peu crédibles, à moins qu’il s’agisse
d’un site d’une maison d’édition ou d’une maison de presse très bien connue.
Si les étudiants de l’Université Pédagogique Nationale se sont permis
l’usage d’Internet pour confectionner leurs travaux, cela découle de plusieurs
raisons vraisemblables, et que l’on pourrait bien vérifier. Exposons les faits :
d’abord, nous observons depuis un temps que les coordonnateurs des travaux
scientifiques n’imposent pas assez de rigueur et sont très indulgents envers les
2

étudiants ; ensuite, les étudiants n’ont pas acquis la culture d’aller de temps à
autre à la bibliothèque.
L’usage d’Internet procure aux étudiants satisfaction et gratification.
Cela dit, il est possible aujourd’hui de trouver quelque information sur un sujet,
une théorie, une méthode, une technique et même des travaux scientifiques
rédigés en bonne et due forme. Telle est la véritable raison qui procède du choix
de certains étudiants de l’UPN de l’usage d’Internet plutôt que la fréquentation
de la bibliothèque pour la rédaction de leurs travaux scientifiques.
Certes, Internet accorde des avantages à ses utilisateurs. « Les
changements que l’internet a apportés sont favorables pour certains domaines et
défavorables pour d’autres, aussi bien qu’il soit incontournable à ce jour en tant
que technologie imparable »1. Pour les recherches scientifiques, une
documentation bien fouillée (ouvrages, documents scientifiques, etc.) est
impérieuse.
C’est ainsi même que Madeleine Grawitz le rappelle, en soulignant
que « Les chercheurs sont parfois trop avides de recherches reposant sur leur
propre documentation et n’exploitent pas suffisamment les matériaux
existants »2. Par-là, nous comprenons qu’une recherche est une étape de mise en
examen, de diagnostic et d’étude d’un fait susceptible d’être vérifié, qui s’appuie
donc sur des matériaux indispensables dont la documentation. C’est en ceci que
peut se résumer la démarche scientifique. De fait, l’appropriation de l’internet
pour la production des travaux scientifiques favorise la mauvaise adaptation de
ces travaux.
Eu égard à ce que nous avons dit ci-haut, nous formulons notre question
générale de recherche comme suit :
 La production des travaux scientifiques nécessite-t-elle l’usage d’Internet
comme source de documentation ?
A cette question générale s’ajoute deux questions spécifiques :
 La consultation d’ouvrages scientifiques à la bibliothèque favorise-t-elle
la production des travaux scientifiques adaptés ?
 Des travaux scientifiques appuyés par des ouvrages seraient-ils crédibles
que ceux qui s’appuient sur des données d’Internet ?
Les réponses à toutes ces questions constitueront l’hypothèse de notre
travail.

1
MUNYINGA Dieubeni, De l’information et de la communication propres pour une presse congolaise
authentique, UPN-SIC, Mémoire de licence, 2020, p.64
2
GRAWITZ Madeleine, Méthodes de recherche en sciences sociales, Paris, Dalloz, 1996, p.524
3

2. Hypothèse
La production des travaux scientifiques ne nécessite pas forcément
l’usage d’Internet comme fondement ou base de la documentation pour la
recherche. Mais Internet peut servir de complément de recherche.
La consultation d’ouvrages à la bibliothèque favorise la production
des travaux scientifiques adaptés, puisqu’une étude scientifique est solide et
approuvée lorsqu’elle s’appuie sur d’autres études, lorsqu’elle est documentée,
et lorsqu’elle repose sur des ouvrages traitant du domaine de l’étude. La
crédibilité d’un travail scientifique repose sur la documentation, qui lui accorde
même une notoriété scientifique.
3. Méthodes et techniques
Tout chercheur est appelé à disposer des outils adéquats lui permettant de
bien mener son étude. Pour cela, le chercheur se sert des méthodes et techniques,
qui sont des matériaux d’usage scientifiques.
Ainsi, pour notre étude, nous faisons recours aux méthodes et techniques
ci-après :

a. Méthodes
- Méthode dialectique, nous permet de recueillir les données et de
les analyser de façon à aboutir à une conclusion parfaite ;
- Méthode analytique, celle-ci nous aide à l’analyse des travaux
scientifiques à notre disposition ;
b. Techniques
- Technique d’observation participante, par cette technique nous
observons la réalité tout en y participant ; en tant qu’étudiant
habilité à rédiger un Travail de Fin de Cycle.
- Technique documentaire, c’est par cette technique que nous
récoltons les documents essentiels à l’étude (travaux scientifiques).
4. Annonce du cadre théorique
En Sciences de l’Information et de la Communication, l’usage d’une
théorie de communication commande la recherche. Ainsi, nous nous servons de
la théorie des usages et gratifications.
5. Choix et intérêt du sujet
Le choix du chercheur porté sur un sujet relève de sa volonté d’étudier
un fait apparent. Dans cette même perspective, nous avons choisi d’étudier
l’usage d’Internet et de la bibliothèque pour la production des travaux
scientifiques, dans le seul but de comprendre le contrepoids entre Internet et
4

bibliothèque et les raisons pour lesquelles les étudiants de l’UPN préfèrent l’un à
l’autre.
Le choix de notre sujet s’appuie sur quatre intérêts :
- Intérêt scientifique, ce travail scientifique permettra aux chercheurs
et encadreurs d’être rigoureux sur la présentation des travaux
scientifiques ; et les rappellera les exigences scientifiques que
nécessite un travail scientifique ;
- Intérêt communicationnel, ce travail sera un éclair pour les
chercheurs en communication afin de se rendre compte de la
crédibilité d’un travail scientifique ;
- Intérêt social, ce travail alertera tous les étudiants de l’UPN et
chercheurs qui le liront, sur l’efficacité de la documentation ;
- Intérêt personnel, ce travail nous offre l’esprit pour intérioriser les
prérequis sur l’élaboration d’un travail scientifique.
6. Délimitation du sujet
Une étude scientifique est délimitée dans le temps et dans l’espace,
qu’on appelle délimitation spatio-temporelle.
Dans le temps, notre étude couvre la période allant de janvier 2021 à
septembre 2021 ;
Dans l’espace, notre étude s’effectue au sein de l’Université
pédagogique nationale.
7. Division du travail
Outre l’introduction et la conclusion générale, notre travail comprend
trois chapitres :
Le premier chapitre donne une approche des concepts clés de l’étude.
Le deuxième chapitre présente le champ d’étude. Enfin, le troisième chapitre
analyse l’usage d’Internet contre celui de la bibliothèque pour la production des
travaux scientifiques.
5

CHAPITRE I. ANALYSE CONCEPTUELLE ET CADRE THÉORIQUE

Introduction
L’objet de ce premier chapitre est de donner des approches des
concepts de notre travail. Pour cela, nous allons développer les concepts
suivants : production, travail scientifique, contrainte, adaptation, analyse
comparative, Internet, bibliothèque et étudiant.
Outre les concepts, nous développerons de même le cadre théorique
sur lequel se fonde cette étude. Il s’agit alors de la théorie des usages et
gratification.
Ière partie : Approche conceptuelle
Concept 1 : Production
En un mot, le terme production désigne l’action de produire, de
donner naissance à quelque chose ou, dans un autre sens, d'inscrire ses pensées
sur un document, un outil, un bâtiment ou quelque élément qu’il soit, qui
découlerait d’une initiative pensée, d’un plan ou d’une symboliste
Le concept production est tiré du verbe produire. Il signifie, dans ce
sens, l’action de produire ou le résultat de cette action. Pour un auteur, un artiste,
composition d’une œuvre ; par métonymie, œuvre ou ensemble d’œuvres ainsi
composées. Production poétique, musicale. La production symboliste3.
En cinéma, télévision, radio et spectacle vivant, la production
correspond à la phase de recherche des moyens de financement de l’œuvre à
exécuter ou à réaliser4.
Le concept production ici employé désigne la conception et la
réalisation d’une œuvre scientifique. Dans ce travail, nous parlons des travaux
scientifiques. C’est pour cette raison que nous avons choisi le concept de
production pour expliquer qu’il s’agit d’une production mentale et d’une
production physique, c’est-à-dire que la production commence par une
conception et se matérialise par une œuvre toute faite.

3
Dictionnaire de l’Académie française, Production in
https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P4445, consulté le 27 décembre 2021 à 9h05’
4
LAMIZET Bernard et SILEM Ahmed, Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’information et de
la communication, Paris, Ellipses, 1997, p.448
6

Concept 2 : Travail scientifique


Le concept travail scientifique désigne à la fois le travail réalisé par un
scientifique et le travail réalisé par un étudiant en fin d’études universitaires. Le
travail scientifique dont on évoque rappelle le Travail de Fin de cycle, alors il
s’agit bien des TFC et Mémoire de licence. D’après notre position, il serait
mieux de souligner que les travaux scientifiques qui nous concernent sont donc
les TFC.
1. Type de travaux scientifiques
Avant de parler de types de travaux scientifiques que nous avons
retenus, rappelons d’abord que « le travail de fin d’études porte souvent le nom
de mémoire, en particulier dans l’enseignement supérieur de type long et à
l’université. Il est parfois accompagné d’une soutenance publique, qui permet
d’obtenir le titre désiré5. » Mais il faut souligner que le programme national
officiel atteste l’appellation de TFC pour les travaux du cycle de graduat et le
Mémoire pour les travaux du cycle de licence.
1.1 Travail de Fin de Cycle
Un TFC est un travail scientifique écrit par un étudiant, à la fin d’un
cycle d’études supérieures, sous la direction d’un professeur, sur un aspect de la
discipline qu’il a étudiée, suivant les normes en vigueur dans l’institution
académique qui l’a initié6.
1.2 Mémoire
Le mémoire constitue le couronnement des études supérieures ou
universitaires. Ultime étape d’un long et parfois sinueux parcours, il marque
l’aboutissement des études entreprises et peut être considéré comme le fruit des
années de formation. C’est dans ces pages-là que l’étudiant montre qu’il a fait
sien l’enseignement reçu, qu’il est capable de cerner un sujet, de l’analyser, de
poser les questions pertinentes et d’y répondre sous la forme d’une dissertation
claire et rigoureuse7.

Concept 3 : Contrainte
Obligation créée par les règles en usage dans un milieu, par les lois
propres à un domaine, par une nécessité, etc.8 Les contraintes, au pluriel,

5
LENOBLE Michèle, La rédaction scientifique, Bruxelles, De Boeck Université, 1996, p.7
6
BINDUNGWA Marcous, Comment élaborer un travail de fin de cycle ?, Kinshasa, Médiaspaul, 2008,
p.15
7
LENOBLE Michèle, Op.cit., p.7
8
Larousse, Contrainte in https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/contrainte/18670, consulté le
27 décembre 2021 à 9h57’
7

rassemble le nombre de règles en usage, de lois propres à un domaine, par une


nécessité comme le définit le dictionnaire Larousse. Ces règles, lois ou
exigences représentent des points de conformité et de référence à une
communauté, à un domaine.
Les contraintes plurielles, pour ce travail, sont les exigences que tout
étudiant chercheur doit respecter et en tenir compte au cours de l’élaboration de
son travail scientifique. Si ces contraintes ne sont pas respectées ni prises en
compte, il y aura alors un problème d’adaptation.
En référence au thème du travail, le sens de « contraintes
d’adaptation » ainsi les écueils liés à l’inadaptation des travaux scientifiques
produits par les étudiants de l’Université pédagogique nationale. En clair, les
étudiants de l’UPN n’adaptent pas leurs travaux scientifiques aux exigences de
la recherche et aux règles imposés par leur domaine d’investigation.
De manière générale, les travaux que présentent les étudiants dans leur
cursus, quelles que soient les dénominations qu’ils pourraient revendiquer
peuvent être assimilés au mémoire.
En effet, le mémoire, c’est un document de quarante à deux cents
pages (ou plus) réalisé dans le cadre d’un processus de formation par une ou
plusieurs personnes, sur un sujet proche du champ d’étude choisi et dans une
perspective qui s’efforce de tenir compte des règles de l’activité scientifique 9.
Concept 4 : Analyse comparative
L’analyse comparative, comme l’indique sa construction lexicale, est
une analyse qui porte sur une comparaison, qui établit ainsi une comparaison
entre deux objets ou éléments distincts afin d’en ressortir, d’une part les
avantages, et d’autre part les inconvénients que soulève chaque objet ou
élément.
Si nous avons choisi le concept d’analyse comparative, c’est parce que
nous voulons examiner l’usage de l’internet et de la bibliothèque pour la
production des travaux scientifiques par les étudiants de l’Université
pédagogique nationale, en vue de déterminer lequel de ces deux usages est
recommandé.
Concept 5 : Usage
L’usage est l’action d’user, de se servir de quelque chose 10. L’usage
fait référence à l’emploi d’une chose selon que celui l’emploi en fait bon ou
9
ELITE Godefroid-Guillaume, La recherche en sciences de l’information et de la communication. De
l’objet au processus de recherche, Paris, L’Harmattan, 2017, p.32
10
Le Robert Dico en ligne, Usage in https://dictionnaire.lerobert.com/definition/usage, consulté le 27
décembre 2021 à 12h20’
8

mauvais usage. Parlant d’usage, nous estimons qu’il sert, pour ce qui est de
notre travail, à expliquer le choix d’usage de l’internet ou de la bibliothèque par
les étudiants de l’UPN, pour la réalisation ou la production de leurs travaux
scientifiques. Le concept usage nous renvoie à l’idée d’un outil que possèdent
les étudiants de l’UPN pour produire leurs travaux scientifiques.
Concept 6 : Internet
Réseau mondial constitué lui-même par une multitude de réseaux
informatiques de dimension locale, régionale, nationale ou continentale reliés
(interconnectés) les uns aux autres. L’Internet est un mode de communication à
l’échelle planétaire accessible à tous (particuliers, entreprises, administrations,
associations...) avec un ordinateur couplé à un modem, et par le biais d’un
abonnement à un fournisseur d’accès11.
Internet consiste, à la base, en un protocole de communications et
d’échanges de données entre ordinateurs, le protocole TCP/IP. Développé aux
États-Unis au début des années 70, dans les milieux de la défense d’abord, puis
dans les milieux scientifiques, Internet permet de faire dialoguer, à distance, des
ordinateurs de standards et de configurations les plus variés reliés par des
réseaux. Dès lors, cette possibilité d’échanger des données avec des
environnements « étrangers » va modifier en profondeur les comportements des
individus, des groupes ou des institutions. C’est ce que comprendront vite
nombre de scientifiques universitaires américains puis européens, australiens ou
japonais qui mettront au point et installeront gratuitement sur le réseau mondial
ainsi constitué plusieurs grands outils informatiques permettant un usage
efficace d’Internet. Ainsi, fleuriront successivement les procédures FPT ou
Telnet, les outils Gopher, Wais et WWW (World wide web), ainsi que les
interfaces très conviables Mosaic ou Netscape (tous ces outils fonctionnant selon
le principe de l’architecture désormais classique « client-service »).
Très vite, les usagers s’intensifieront et Internet verra son
développement croître de façon quasi exponentielle. On estime, en 1995, a plus
de 2 millions le nombre de machines connectées et à plus 30 000 le nombre de
réseaux reliés par Internet (on dit qu’Internet est un réseau de réseaux). Plus de
20 millions de personnes échangent quotidiennement des données où des
fichiers logiciels sur ce réseau. Internet préfigure parfaitement ce que seront les
usages futurs des nouvelles autoroutes de l’information ou inforoutes12.
Pour ce qui nous concerne, nous appréhendons le concept d’Internet
dans ce travail, ainsi que le résume Francis Ball, comme un outil qui « permet
l’échange de courrier électronique et de fichiers, la consultation de banques
BALL Francis, Lexique d’information communication, Paris, Dalloz, 2006, p.220
11

12
CACALY Serge, Dictionnaire encyclopédique de l’information et de la documentation , Amsterdam,
Nathan, 1997, p.361
9

d’information de toute nature, ainsi que le commerce électronique »13. Chose qui
confirme les raisons pour lesquelles les étudiants de l’UPN utilisent l’Internet
pour produire leurs travaux scientifiques, étant donné qu’il ouvre des fenêtres de
possibilités à ses usagers.
C’est ainsi que Aldo Falconi et François-Xavier Budim’bani estiment
qu’Internet n’est pas administré par un organisme centralisé. On s’y connecte
pour « surfer » librement en payant un droit d’accès à un fournisseur d’accès.
Ses utilisateurs (Internautes) échangent des courriers électroniques, participent
à des discussions au sein des groupes de discussions et consultent des pages
d’informations des bases de données qui y sont connectées14.
Grâce à Internet, l’internaute peut trouver tout ce qu’il recherche, des
recherches personnelles ou des recherches qui rêvent le caractère scientifique.
Sans limites d’accès, les étudiants navigueront à leur souhait sur Internet afin
d’en tirer profit ; bien plus, ils peuvent même se combler de désir avec l’usage
de l’Internet.
Concept 7 : Bibliothèque
Le mot vient du grec biblios, « livre », et thékè, « entrepôt ». Il
désigne à la fois la collection de livres, le meuble dans lequel ils sont rangés et
le bâtiment qui les renferme. Le Dictionnaire de la langue française ne trouve
qu’en 1690 la première attestation de « bibliothèque » au sens de « bâtiment,
lieu où se trouvent de nombreux livres ». Au XVe siècle, on désignait ainsi les
armoires où se trouvaient les livres. La première acceptation du terme s’applique
aux collections15.
On définit généralement la bibliothèque la bibliothèque comme une
« collection organisée de documents. » Au-delà, il n’existe pas de définition
officielle pour savoir où finit une collection de livres et où commence une
véritable « bibliothèque » organisée.
De façon spécifique, nous retenons cette approche du concept
bibliothèque proposée par le Lexique des médias, internet et multimédia 16 :
Coffre, armoire, pièce, établissement ou bâtiment où sont rangés, en vue de leur
conservation et de leur consultation (sur place ou en prêt), les collections
organisées de documents (livres, imprimés, manuscrits, affiches ou autres
supports culturels). En déduction, le concept de bibliothèque désigne, en rapport
avec le travail, le lieu approprié pour la consultation d’ouvrages par les étudiants

13
BALLE Francis, Op.cit., p.220
14
FALCONI Aldo et BUDIM’BANI François-Xavier, Lexique des médias, internet et multimédia ,
Kinshasa, Médiaspaul, p.92
15
CACALY Serge, Op.cit., p.81
16
FALCONI Aldo et BUDIM’BANI François-Xavier, Op.cit., p.23
10

en vue d’orienter leur recherche et produire des travaux scientifiques dans le


strict respect des normes établies.

IIème partie : Cadre théorique

1. La théorie des usages et gratifications

1.1 « Ce que les gens font avec les médias »17

Toujours dans les années 1940-1970, le « pouvoir des médias » a été


relativisé par un troisième courant de recherches dont le principe de base,
énoncé par Elihu Katz en 1959, est le suivant : « Il faut concentrer l’attention
moins sur ce que les médias font aux gens que sur ce que les gens font aux
médias. » Les auteurs qui se situent dans ce courant de recherche constatent que
les gens choisissent en partie de s’exposer à certains médias et à certains
messages plutôt qu’à d’autres, dans le but plus ou moins conscient de satisfaire
ainsi certains besoins ou certaines attentes (relaxation, amusement,
information...), lesquels varient selon leur profil social, culturel et
psychologique. La consommation des médias est donc vue comme une activité
finalisée. L’individu s’y expose « pour » (ou « dans l’attente de », « en vue de »)
quelque chose, pour en retirer certaines satisfactions ou gratifications, pour en
faire certains usages (d’où l’intitulé de ce courant de recherches, « usages et
gratifications »).
La théorie des usages et gratifications, dont les premières recherches
ont été entreprises par Elihu Katz, se résume en l’appréciation des individus de
faire des médias ce qu’ils veulent et comme ils veulent, pour en trouver
satisfactions ou gratifications. Cette théorie, en une phrase, se conçoit ainsi :
« les gens font avec les médias ce qu’ils souhaitent en faire ».
Avec cette théorie, l’individu ne subit en aucune façon l’influence
directe des médias mais il influence ses besoins en recourant aux médias. Mais
les gratifications que les médias procurent à l'individu sont de plusieurs ordres :
pour l’amusement, pour la relaxation, pour l’information, pour l’attachement,
pour le plaisir des sens, etc. La théorie des usages et gratifications s’attache à la
description de l’influence du public sur les médias, tout en rappelant le pouvoir
qu’ont les médias qui fait en sorte que les individus y retournent pour s’en servir
sans que les médias se servent de ces individus.
Jean Lohisse note que les usages et gratifications est une toute autre
façon de voir inaugurée par Katz, « soutenant que l’on devait moins s’attacher à
17
DERVILLE Grégory, Le pouvoir des médias, Grenoble, Presse Universitaire de Grenoble, 2005,
pp.27-28
11

l’effet qu’ont les médias sur les gens et davantage à ce que les gens font des
médias. Et d’affirmer, en 1959, que même le plus puissant des moyens de
communication de masse ne peut pas, en règle générale, influencer un individu
qui n’en a que faire dans le contexte social et psychologique où l’on vit 18 ».
1.2 Lien entre l’étude et la théorie
Dans ce travail, nous voulons comprendre et comparer la motivation
du choix, par les étudiants de l’UPN de l’Internet et de la bibliothèque pour la
production de leurs travaux scientifiques. Ainsi, nous avons recouru à la théorie
des usages et gratification étant donné que, explique Jean L., « L’approche du
problème, fondée sur les usages, suppose que les valeurs, les intérêts, les
groupements, les rôles sociaux des gens sont prévalant et que les gens adoptent à
leurs besoins ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent »19.
Le lien existant entre notre étude et la théorie des usages et
gratifications est que les étudiants choisissent à souhait l’usage de l’Internet
pour en tirer avantage afin de produire leurs travaux ; et qu’ils recourent, en
plus, à l’internet, puisqu’il leur accorde satisfactions ou gratifications. C’est-à-
dire, qu’ils arrivent à trouver tout ce dont ils cherchent sur Internet.

Conclusion
Pour ce premier chapitre de notre travail, nous avons donné, dans la
première partie du chapitre, des approches de tous les concepts de notre sujet de
travail. Dans la seconde partie, nous nous sommes attelé à développer la théorie
sur laquelle s’appuie ce travail. Dans le deuxième chapitre, nous allons présenter
l’Université Pédagogique Nationale qui est notre champ d’étude.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE l’UNIVERSITE PEDAGOGIQUE
NATIONALE (UPN)
II.1. Aperçu Historique

L'Université Pédagogique Nationale est la première Université


Pédagogique créée à Kinshasa par l'État Congolais et est instituée par le décret
Présidentiel n°05/007 du 23 février 2005 portant création d'un établissement
public dénommé Université Pédagogique Nationale (U.P.N). Elle a hérité des
engagements pris et stipulés pour le compte de l'Institut Pédagogique National
de Kinshasa (IPN) ainsi que des éléments du patrimoine de celui-ci.

L'Ordonnance N°73 du 22 Septembre 1961, portant création de


l'Institut Pédagogique National de Kinshasa a été successivement modifiée par
18
LOHISSE Jean, La communication. De la transmission à la relation , Bruxelles, De Boeck, 2001, p.85
19
Ibidem
12

les Ordonnances N°432 du 17/09/1965 et celle N°70/222 du 24/07/1970. Sa


création est consécutive au départ massif des professeurs Belges de
l'enseignement secondaire, suite aux événements qui ont éclaté au Congo au
lendemain de l'indépendance en 1960.

Pour combler ce vide, le gouvernement congolais avait sollicité


l'assistance d'une équipe de professeurs expatriés qui fut recrutée pour la
réalisation de ce projet, afin de former sur place des cadres enseignants qualifiés
pour le secondaire, dans tous les domaines. Les premiers enseignements ont
débuté le 05 décembre 1961, avec l'ouverture de l'Ecole Normale Moyenne
Pilote pour la formation des gradués en sciences, destinés à l'enseignement
secondaire du degré inférieur. Le 06 Décembre 1969, l'IPN a ouvert son Ecole
Normale Supérieure pour la formation des agrégés en sciences, destinés à
l'enseignement secondaire du degré supérieur. Cette école se transformera en
Section Licence, pour la formation des Licenciés en Pédagogie Appliquée. 20

a. Par l'Ordonnance-Loi N°71-075 du 06 Août 1971, l'IPN fait partie de


l'Université Nationale du Zaïre (UNAZA) qui comprend les Campus
Universitaires, les Instituts Supérieurs Pédagogiques et les Instituts Supérieurs
Techniques.
b. A partir de la réforme qui mit fin à la période de l'UNAZA, jusqu'à la veille de
la rentrée académique 2003-2004, l'IPN était régi par l'Ordonnance Loi N°81-
145 du 03 octobre 1981.
c. Par Décret N°05/007 du 23 Février 2005, l'IPN est transformé en un
établissement public dénommé Université Pédagogique Nationale. L'U.P.N
constitue ainsi la seconde formation universitaire publique dans la Ville de
Kinshasa.

II.2. Statut Juridique

Créé par le décret n°05/007 du 23 Février 2005, l'Université


Pédagogique Nationale est un établissement public d'enseignement universitaire
jouissant d'une personnalité juridique et soumis à la tutelle de l'ancien ministre
de l'enseignement supérieur et universitaire, Monsieur Emile NGOY
KASONGO, que cette transformation murie par l'atelier de Lubumbashi, ayant
été adoptée à la table rond des universités du Congo qui a eu lieu à Kinshasa du
29 au 30 octobre 2004, résumé dans le PADEM.

20
Archives de l’université pédagogique nationale, 2005.
13

II.3. Mission de l'UPN

- Assurer la formation des cadres de conception dans les domaines les plus
divers de la vie nationale. A ce titre, elle dispense des enseignements inscrits à
ses programmes de manière à favoriser l'éclosion des idées neuves et le
développement des aptitudes professionnelles ;

- Stimuler chez le futur enseignant une prise de conscience de son rôle


d'éducateur, de la noblesse de sa mission et de la dignité de sa personne,

- Assurer la formation des formateurs de l'UPN ainsi que ceux des Instituts
Supérieurs et Techniques Pédagogiques de la République Démocratique du
Congo (DEA, Doctorat).

- Vulgariser les résultats des recherches par la rédaction et la diffusion des


manuels scolaires adaptés à l'enseignement secondaire et professionnel

II.4. Organisation et fonctionnement

Les organes de l'université sont :

 le Conseil de l'Université ;
 le Comité de Gestion ;
 le Recteur ;
 le Conseil de Faculté ;
 le Conseil de Département.

II.4.1. Le conseil de l'Université


Le Conseil de l'Université comprend :

- le Recteur ;
- le Secrétaire Général Académique ;
- le Secrétaire Général Administratif ;
- l'Administrateur de Budget ;
- les Doyens des Facultés ;
- le Bibliothécaire en Chef ;
- le Conservateur en chef ;
- le Représentant du corps académique ;
- le Représentant du corps scientifique ;
- le Représentant du Personnel Administratif et Technique ;
14

- le Représentant des Etudiants.

Dans le cadre de ses missions, le Conseil de l'Université :

- exécute la politique académique et scientifique de l'université ;


- fait des propositions sur le développement des activités
académiques de l'université ;
- propose au Conseil d'administration, après avis des conseils de
facultés et des départements des écoles, des instituts et de centres
intéressés, les nombres d'heures de cours que compte l'enseignant
de chaque matière ainsi que la répartition par année d'études ;
- assure les relations de l'université avec les milieux universitaires
nationaux et internationaux ;
- délibère sur l'octroi des diplômes honorifiques ;
- donne des avis sur des prévisions budgétaires des facultés, des
départements, des écoles et des institutions de santé ;
- nomme et révoque le personnel scientifique en temps partiel.
Nomme et révoque le personnel scientifique enseignant et non
enseignant ayant le grade inférieur à celui du chef de travaux ainsi
que les personnels administratifs et techniques de collaboration ;
- propose au Conseil d'Administration, les nominations et les
promotions des personnels académiques, des chefs de travaux ou
des membres du personnel académique scientifique non enseignant
ayant un grade équivalent à celui de chef de travaux ainsi que du
personnel administratif et technique de commandement,
- propose au conseil administratif ou au conseil d'administration
toutes sanctions disciplinaires contre les personnels académiques et
scientifiques ayant au moins le grade égal ou équivalent à celui de
chef de travaux, le personnel administratif et technique de
commandement.

Toutefois, la présence des étudiants n'est pas requise au moment où la


délibération se tienne

II.4.2. Le comité de gestion


Le Comité de Gestion est composé de :

- le Recteur ;
- le Secrétaire Général Académique ;
- le Secrétaire Général Administratif ;
15

- l'Administrateur du Budget.

Le Comité de Gestion assure la gestion courante de l'université sous la


direction du Recteur et à ce titre, il exécute les décisions du ministère de
l'Enseignement Supérieur et Universitaire, du conseil de l'université et prend
toutes les mesures qui ne relèvent pas de la compétence d'un autre organe :

- il fait toute proposition et suggestion qui semblent d'importance au conseil


de l'université ;
- il nomme le personnel administratif et technique d'exécution, lui octroie
des promotions et les révoque sur proposition du chef de service
intéressé ;
- il connaît des recours exercés contre les décisions des conseils des
facultés, des départements, des institutions et organisations de
l'université ;
- il a la plénitude du pouvoir disciplinaire à l'égard du personnel
administratif d'exécution et des étudiants et en fait rapport au conseil de
l'université ;
- il élabore des prévisions budgétaires de l'université, les soumet au conseil
de l'université pour approbation et exécute le budget arrêté ;
- il exerce les droits et devoirs de propriétaire ou locataire relatifs aux
immeubles affectés à l'université et à cette fin, il décide dans les limites
des crédits budgétaires, de l'exécution des travaux d'entretien que
nécessitent les bâtiments universitaires et conclut les contrats de location
des immeubles nécessaires au fonctionnement de l'université.

Le Recteur supervise et coordonne l'enseignement des activités de


l'université, à ce titre, il assure l'exécution des décisions du ministère de
l'enseignement supérieur et universitaire, du conseil d'administration, du conseil
de l'université, du comité de gestion :

- il préside le conseil de l'université de comité de gestion ;


- il veuille au respect du statut et du règlement de l'université ;
- il exerce tout le pouvoir de comité de gestion en cas d'urgence ;
- il exerce le pouvoir de police universitaire ;
- il peut convoquer et assister avec voix de délibération aux conseils des
facultés, des départements, des institutions et organisations de
l'université ;
- il peut assister sans voix délibérative aux jurys d'examens ; dans les deux
cas, il en assure la présidence ;
16

- il ouvre et clôture les sessions des cours et d'examens ;


- il est assisté dans l'exercice de ses fonctions d'un secrétaire dans l'exercice
de ses fonctions d'un secrétaire général académique, d'un secrétaire
général administratif et d'un administrateur de budget ;
- il contresigne les diplômes académiques légaux, les diplômes
scientifiques, ceux propres à l'université ainsi que les diplômes des
docteurs honorifiques causa conférés par l'université ;
- il représente l'université dans les relations officielles avec les autorités
tant nationales qu'internationales ;
- en cas d'urgence, il prend des mesures nécessaires qui relèvent de la
compétence du conseil de l'université et à charge de l'en informer à sa
toute prochaine réunion ;
- il fait un rapport annuel au conseil d'administration et au ministère de
tutelle sur le fonctionnement de l'université.

II.4.3. Le Conseil de faculté


Le Conseil de Faculté est constitué des professeurs associés, de deux
représentas du personnel scientifique et de deux représentants des étudiants.

Le Conseil de Faculté gère et administre la faculté, et à ce titre :

- il veuille au bon fonctionnement de l'enseignement et de la recherche ;


- il délibère sur toutes questions intéressant la faculté et la formation des
étudiants ;
- il donne au Comité de Gestion son avis sur l'opportunité d'autoriser un
membre du personnel académique ou scientifique de la faculté d'exercer
une activité permanente en dehors de la faculté ;
- il organise le contrôle des connaissances et propose au comité de gestion
l'horaire des cours, le calendrier des examens et de délibération, la
constitution des jurys d'examens ;
- il propose le nombre d'heures attribuées à chaque cours et la création d'un
ou des départements à soumettre au conseil de l'université ;
- il élabore des projets de programme d'enseignement et des recherches à
soumettre au conseil de l'université ;
- il approuve les prévisions budgétaires et la répartition des budgets faites et
élaborées par les doyens ainsi que celles des départements.
- il donne des avis sur :
☞ les extensions et les modifications du programme de l'enseignement ;
☞ la création de tous nouveaux postes académiques ou scientifiques ;
17

☞ les nominations et promotions des enseignants, dans ce cas, seuls


participent à la décision des enseignants ayant un rang au moins
équivalent à celui que postule le candidat ;
☞ l'admission et l'inscription des étudiants en qualité d'élève libre ou
d'auditeur.
II.4.4. Le Conseil de Département

Le Département est la cellule de base de recherche et d'enseignement


jouissant d'une autonomie de gestion. Son organe est le conseil de département
qui exerce les attributions suivantes :
- il approuve le programme de recherche d'enseignement et organise des
réunions scientifiques ;
- il donne des avis en matière de nomination et de promotion du personnel
académique et scientifique ; dans ce cas, seuls participent à la
délibération, les membres du personnel académique et scientifique ayant
le grade au moins égale à celui que postule le candidat et propose au
conseil de la faculté les charges horaires.

II.4.5 Études organisées à l’UPN

A. Cycle de Graduat et licence

Le cycle de graduat compte trois (3) années d’études. Il est


sanctionné d’un travail de fin de cycle et un Stage Académique à la fin du quel
l’étudiant présente un rapport.
B. Cycle de licence
Le deuxième Cycle organisé par l’Université prend deux années
d’études est sanctionné d’un travail de mémoire défendu en public et d’un stage
effectué dans une entreprise ou une organisation pour lequel l’étudiant présente
un rapport de fin

C. Troisième Cycle (DEA et Doctorat)


D. La chaine UNESCO en sciences de l’éducation pour l’Afrique
Centrale. Antenne de Kinshasa.
E. Écoles d’application de l’université pédagogique nationale
(EDAP/UPN)
-Section : maternelle (1ère année – 3eme année)
-Section primaire (1ère année – 6eme année secondaire)
-Section secondaire (1ere année – 6eme année secondaire)
-Options organisées :
1. Pédagogie générale
2. Commerciale administrative
18

3. Biochimie et math-physique
4. Littéraire
5. Hôtellerie
II. 4.6 Les filières d’étude
1. Faculté des sciences
Cette faculté organise les enseignements sur la science exacte, les
sciences de la santé et autres, supervisée par le doyen de la faculté qui est un
professeur Associé, soit un professeur émérite. Celui – ci amère les rapports de
tous les départements qui composent la faculté auprès du secrétariat académique
pendant les conseils académiques qu’organise le secrétaire général académique.

 Département de Biologie

Il organise les enseignements sur les sciences biologiques, la


microbiologie, la zoologie, la botanique, il dispose d’un laboratoire pour les
expériences de microbes visibles et invisibles.

 Département de La Chimie ;

Le département de la chimie est plus focalisé aux objets chimiques


des matériaux organiques, ainsi qu’à la fabrication des produits chimiques.

 Département d’éducation physique et science naturelle ;

Ce département donne des formations sur le plan sportif pour le


pays. Le bureau du département est situé au stade Tata Raphaël dans la
Commune de Kalamu.

 Département de Mathématique-Informatique ;

Les enseignements dans ce département sont consacrés à la


mathématique et l’évolution de la science des ordinateurs. L’informatique est le
soubassement des matières dans ce département.

 Département de la Mathématique et Physique ;

Dans le département de mathématique et physique, les


étudiants apprennent les sciences exactes, il regorge les options suivantes :
 Physique et technique appliqué ;
 Sciences de la santé ;
 Biologie médicale (laboratoire) ;
 Nutrition diététique ;
 Kinésithérapie ;
19

2. Faculté des Lettres et Sciences Humaines

Cette faculté forme des cadres dans l’enseignement et sur le plan


politique dans les divers domaines notamment, dans l’administration publique,
le journalisme, l’interpréteur et la production des longues. Elle compte en son
sein :

 Département de lettre et civilisation latine;


 Département des lettres et civilisation française;
 Département d’anglais et culture africaines;
 Département de français et linguistique;
 Département d’histoire et sciences sociales;
 Département des sciences de l’information et de la
communication;
 Département de philosophie;
 Département d’ATA

3. Faculté des Sciences Économiques et De Gestion

Cette faculté forme des cadres techniciens en gestion des


entreprises ou établissement d’enseignement publique ou privé on y trouve le :
 Département des sciences commerciales et administratives
(SCA);
 Département des sciences économiques;
 Département de gestion;

4. Faculté des Sciences Sociales, Politiques & Administratives

Cette faculté forme des cadres dans les domaines politiques,


sociaux et administratifs

 Département des sciences politiques et administratives


(SPA);
 Département de sociologie et d’en tropologie;
 Département des relations internationales;
 Sciences des religions et des sociétés;

5. Faculté de Psychologie et Sciences de l’éducation


20

Forme des cadres dans le domaine d’orientation scolaire, professionnelle,


gestion et d’administration, Institutions scolaire et de formation.

 Département d’organisation scolaire et professionnelle (OSP) ;


 Département de gestion et d’administration des institutions scolaires et
de formation (GAS) ;
 Département des sciences de l’éducation ;
 Département de Gestion des entreprises et organisation du travail ;

6. Faculté de Pédagogie et de Didactique de Disciplines

Objectif : Former des Pédagogues les options qui sont organisées sont trois.
Notamment:

 Département de Pédagogie scolaire ;


 Département d’agrégation et didactique de la discipline ;

7. Faculté de Droit

Objectif : Former des cadres dans le domaine du droit. Les options qui sont
organisées sont :
 Département de droit public;
 Département de droit économique;
 Département de droit judiciaire ;
 Département de droit constitutionnel ;

8. Faculté de Médecine Vétérinaire et des Science Santé


Objectif : Former des cadres dans le domaine de médecine vétérinaire et des sciences
de la santé pour pratiquer l’enseignement pour le meilleur de l’avenir sanitaire. Les
options organisées sont :
 Département de biologie médicale (labo) ;
 Département d’enseignement en soins infirmiers ;
 Département d’obstétrique ;
 Département de Pédiatrie ;
 Département de santé communautaire ;
 Département des sciences infirmières et d’orientation clinique ;
21

II.5. ORGANIGRAMME DE L’UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE (UPN)


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

CONSEIL DE L’ADMINISTRATION DES UNIVERSITES

CONSEIL DE L’UNIVERSITE

COMPTE DE GESTION

SEC GENERALE ACADEMIQUE SEC GENERAL ADMINISTRATIF RECTEUR ADMINISTRATEUR DE BUDGET

CONSEIL DE LA CONSEIL DE LA FACULTE DE CONSEIL DE LA FACULTE DE CONSEIL DE LA FACULTE DE CONSEIL DE LA FACULTE DE


FACULTE DES LETTRES ET SCIECES SCIENCES ECONOMIQUE ET SCIECES SOCIAL POLITIQUE L’EDUCATION
SCIENCES HUMAINS DEGESTION ET ADM

DPT /DES SCIENCES ECON.


DPT /DE MATH-INFO
DPT /SCIENCE DE LA

DPT /DE OSPA/S


DPT /DE GESTION

DPT /DE OSPA/J


DPT /DE PHILOSOPHIE

DPT /DE GAS/S


DPT /DE GAS/J
DPT / PHYSIQUE

DPT /DE SDAN


DPT /DE SCA/S
DPT /DE SCA/G
DPT /DE MATH

DPT /DE SPA


DPT/ BIOLOGIE

DPT /DE R.I


DPT /D’HISTOIRE
DPT /DE Français
DPT / CHIMIE

DPT /D’ANGLAIS

DPT /SIC
DPT /FTI
SANTE
22

Conclusion

Dans ce chapitre, il a été question de donner les éléments


essentiels en rapport avec le champ d’étude. Cette partie a permis de présenter
l’institution d’étude qu’est l’Université Pédagogique Nationale, ses différentes
facultés et filières, ses services essentiels.
Ce chapitre a permis en effet d’avoir une idée
géographiquement définie et éclairée du champ d’application de notre étude et
des différentes composantes de celui-ci d’où l’échantillon de nos enquêtes a été
tiré.
23

CHAPITRE III. ANALYSE DE L’USAGE D’INTERNET ET DE LA


BIBLIOTHÈQUE POUR LA PRODUCTION DES
TRAVAUX SCIENTIFIQUES PAR LES ETUDIANTS
DE L’UPN.
Introduction
Ce troisième chapitre de notre étude s’articule autour de trois points
essentiels. Le point fera un rappel sur les exigences de la recherche et des
obligations pour produire un travail de fin de cycle. Le deuxième point
examinera l’usage d’Internet et des contraintes liées à la production des travaux
scientifiques. Enfin, dans le dernier point, il sera question de démontrer, par une
analyse, l’usage de la Bibliothèque ou d’Internet pour produire des travaux
scientifiques qui suivent les normes et les obligations scientifiques.
Section I. Exigences de la recherche pour la production des travaux de fin
d’études

1. La démarche scientifique
Un travail scientifique se différencie d’une dissertation française ou de
toute rédaction par sa confection, son orientation, son schéma, son
raisonnement ; sa dialectique ne suit que les règles qui lui sont propres et
imposées par le domaine dans lequel le chercheur mène son étude. Il faut donc
rappeler par ailleurs qu’un travail scientifique a une finalité, contrairement aux
autres travaux. Sa finalité, c'est de vérifier, de prouver et de valider les réalités
observées sur le terrain d’étude. C’est tout ce qui crée la différence de la
démarche scientifique.
Pour nous compléter, Laramée et Vallée supposent que « La démarche
scientifique repose sur des postulats et des règles. Elle vise à expliquer et à
valider nos hypothèses dans le but de les filtrer et de les mettre ainsi à l’épreuve.
Elle pourra alors vérifier les théories anciennes et en créer des nouvelles. La
démarche scientifique, contrairement au sens commun, se base sur des lois et
des principes généraux. Elle vise donc globalement à décrire, à expliquer, à
comprendre et à prédire l’évolution des phénomènes de notre environnement.
Cette compréhension « objective » de l’environnement permet d’orienter et de
planifier nos actions en vue d’interventions dans cet environnement21 ».
La démarche scientifique étudie des cas séparés et isolés d’un
domaine quelconque, y ressort des hypothèses, en établit les projections et les
théorise, pour enfin les examiner, les filtrer et les valider si possible. En résumé,
c’est ce que sont appelés à faire les chercheurs, étudiant ou scientifiques
21
LARAMÉE Alain et VALLÉE Bernard, La recherche en communication. Éléments de base , Québec,
TELUQ, 2008, p.25
24

confondus, quand ils engagent des recherches dans leur domaine. De plus, c’est
ce que les étudiants en fin d’études devraient s’atteler à faire en vue de produire
des travaux qui respectent les normes scientifiques prescrites.
Dans un autre point de vue, l’étudiant-chercheur a des obligations qui
se dressent devant lui comme des écueils qu’il doit sauter pour arriver à sa
finalité. En une phrase, Michèle Lenoble contextualise : quel que soit le type de
travail scientifique, - initiation à la recherche, mémoire, thèse de doctorat -, les
exigences et les conventions à respecter sont les mêmes 22. Tel est l’esprit du
travail scientifique, nous dirons mieux de la démarche scientifique.
1.1 De l’esprit du travail scientifique23

L’étudiant ne peut entreprendre la production d’un travail scientifique


s’il ne comprend pas la nature d’un tel travail, ses exigences scientifiques,
intellectuelles et morales.
En effet, outre la science requise, l’élaboration d’un travail
scientifique exige de l’étudiant ou du chercheur un ensemble de dispositions
intellectuelles et morales. Généralement, l’esprit scientifique est conçu comme
un ensemble de dispositions intellectuelles et morales qui portent l’étudiant ou le
chercheur à prendre les mesures propres à assurer à son travail une valeur
scientifique et à éviter les défauts susceptibles de la gâcher.
L’esprit scientifique est une attitude, une tournure d’esprit, bref un état
d’esprit qui permet de surmonter les Illusions de sens et les attitudes partisanes.
L’esprit scientifique, le dit-on, devrait être perçu comme une arme
dont dispose le chercheur pour prévenir les attaques qui entourent la réalisation
d’un travail scientifique, notamment le travail de fin d’études pour les étudiants-
chercheurs. Ces attaques sont souvent : plagiat, redites, incohérence, manque de
documentation solide, etc. Un étudiant avisé se servira de son arme pour tirer,
une fois qu’il est accablé de ces erreurs ou que celles-ci l’envahissent. Pour cela,
il faut un esprit scientifique renforcé par de bonnes bases.
Étant donné que la « recherche scientifique est un procès autour des
questions : quoi ? (sujet) qui ? (chercheur) où ? (terrain de recherche) ;
comment ? (méthodes et techniques) ; pourquoi ? (intérêt et but de l’étude) qui
se rapportent chacune à un élément bien précis de la recherche scientifique »24,
l’étudiant reste guider par un esprit scientifique afin de produire un travail
adapté. C’est pourquoi Michèle Lenoble rappelle que, « dans tout travail
22
LENOBLE Michèle, La rédaction scientifique, Bruxelles, De Boeck Université, 1996, p.8
23
OSOKONDA OKENGE, Initiation à la recherche scientifique, Notes de cours G2, ISS-Kinshasa, 2009-
2010, p.10
24
OSOKONDA OKENGE, op.cit. , p.8.
25

scientifique, il convient de respecter un grand nombre de conventions.


L’étudiant n’est pas entièrement libre de présenter les résultats de sa recherche
exactement comme il pourrait le souhaiter25.
En définitive, « les exigences scientifiques sont les mêmes dans les
sciences exactes, dans les sciences appliquées et dans les sciences humaines.
Quelques exigences particulières peuvent paraître dans une spécialité ou pour un
professeur dont les publications sur le sujet ont établi des conventions qu’il est
bon d’adopter »26.
2. Le processus de la recherche scientifique27
Dans cette partie, nous nous servons de l’ouvrage de Godefroid Elite
intitulé Recherche en sciences de l’information et de la communication afin
d’expliquer le processus de la recherche scientifique tel qu’il est décrit dans cet
ouvrage.
3. Les écueils à éviter
Avant d’entreprendre une recherche scientifique, le chercheur doit
s’assurer de quatre choses préalables qui peuvent vicier ou biaiser la démarche,
ce sont les écueils qui contrarient la construction d’un savoir fondé sur la
rationalité. Pour ce faire, il doit se prémunir de quelques pièges courants : la
gloutonnerie livresque et statistique, l’impasse aux hypothèses, l’emphase
obscurcissante.
La gloutonnerie livresque et statistique consiste à exploiter une grande
quantité de livres, d’articles ou de données chiffrées pour retrouver des éléments
relatifs à l’objectif de sa recherche. Il faudra plutôt lire en profondeur peu de
textes soigneusement choisis et interpréter judicieusement quelques données
statistiques particulièrement parlantes. A l’antipode de la gloutonnerie livresque
et statistique, on peut signaler une lacune qui pousse à commencer une
entreprise de recherche sans suffisamment avoir eu des entretiens exploratoire ni
s’être réellement documenté. C’est l’indigence exploratoire.
L’impasse aux hypothèses est une pratique qui amène le chercheur à
passer à la collecte des données avant d’avoir formulé des hypothèses de
recherche et aux choix et à la mise en œuvre des techniques d’investigation
avant de savoir ce que l’on cherche exactement et à quoi ces techniques vont
servir. En fait, on ne peut choisir une technique que si on a une idée de la nature
des données à recueillir. Cela implique que l’on commence par bien définir le
projet de recherche.

25
LENOBLE Michèle, op.cit. , p.36.
26
Ibidem, p.35
27
ELITE Godefroid-Guillaume, La recherche en sciences de l’information et de la communication. De
l’objet au processus de recherche, Paris, L’Harmattan, 2017, pp.147-154
26

L’emphase obscurcissante correspond à une tendance pour


l’investigateur débutant à utiliser un langage pompeux et incompréhensible. Il
s’agit en fait d’une ambition mal maîtrisée qui peut dégénérer en confusion, le
chercheur s’exprimant pour impressionner. Au total son discours ne dit rien de
significatif ou de compréhensible.
4. Les étapes de la recherche
La démarche scientifique comporte sept étapes. Il s’agit de la question de
départ, de l’exploration, de la problématique, de la construction du modèle
d’analyse, de l’observation, de l’analyse des informations et des conclusions.
Toutes ces étapes se déploient dans trois actes essentiels, les actes
épistémologiques : la rupture, la construction et la constatation.
L’articulation de la structure d’un projet de recherche autour des actes
épistémologiques constitue un impératif de fiabilité, de validité et de rigueur de
la démarche. Beaucoup de jeunes chercheurs présentent des étapes de la
démarche qui se reposent sur aucun présupposé logique et rationnel, ce qui
invalide leur démarche de construction du savoir.
4.1 La rupture épistémologique : conquête sur les préjugés
Le chercheur doit pouvoir mettre en question les comportements
observés tels qu’ils se présentent d’emblée à ses yeux et tels qu’ils sont perçus et
décrits par les acteurs eux-mêmes. Ce faisant, il se départit de la doxa et se
projette dans l’épistème. Parmi les connaissances dont le chercheur se
débarrassera pour organiser le savoir scientifique, on peut citer les croyances
religieuses, les habitudes, les coutumes et traditions, les rumeurs, les pratiques
mystico-magico-philosophiques, etc. Ce sont autant de savoirs, mais des savoirs
non scientifiques, étant donné que leur démarche ne résiste pas à l’épreuve du
doute et de la rationalité.
Le chercheur doit pouvoir se ménager une position de recul et adopter
une posture intellectuelle de distance critique. Cette distance lui permet de
rompre avec la réalité sensible et l’amène à ôter aux données observées le
caractère d’évidence qu’elles ont. Il s’agit de rompre avec le sens commun,
selon l’expression de Pierre Bourdieu. C’est cette attitude que Gaston Bachelard
appelle rupture épistémologique.
La rupture épistémologique comprend la question de départ,
l’exploration et la problématique.
 La question de départ
27

La question de départ est le point de départ de la recherche. Le


chercheur énonce son projet sous la forme d’une interrogation par laquelle il
s’efforce d’exprimer le plus exactement possible ce qu’il cherche à savoir, à
élucider, à mieux comprendre. Cette question doit être claire et concise.

 L’exploration

Cette étape comprend deux opérations : les lectures et les entretiens


exploratoires. Lorsqu’il a trouvé le thème de recherche, le chercheur doit
entreprendre de lire des livres, des articles, des encyclopédies en rapport avec
l’objet de sa recherche. Mais il y a des conditions : les lectures doivent avoir un
lien avec la question de départ, elles doivent être choisies selon un programme
raisonnable, privilégier les documents qui présentent des éléments d’analyse et
d’interprétation.

Parallèlement aux lectures, le chercheur doit procéder aux entretiens


exploratoires. Ces entretiens ont pour fonction de mettre en lumière certains
aspects du problème que les lectures n’ont pas éclairés. Les entretiens
exploratoires se feront avec les enseignants, les chercheurs spécialisés, les
experts et les professionnels dans le domaine de recherche concerné par la
question de départ ; mais avec les témoins et le public concerné.

 La problématique

La problématique est l’approche ou la perspective théorique qu’on


décide d’adopter pour traiter le problème pose par la question initiale de
recherche. Elle est l’angle sous lequel les phénomènes vont être étudiés, la
manière dont on va les interroger. La problématique représente une étape
charnière entre la rupture et la construction. Elle va conduire à la reformulation
de la question de départ, qui pourrait devenir la question effective de recherche.

Le concept est un outil majeur de la problématique. Car il faut bien


définir les phénomènes sur lesquels on va bâtir sa réflexion. La problématique
de déroule ainsi en deux étapes : d’abord faire le point et élucider les
problématiques possibles issues des lectures et des entretiens exploratoires, et
ensuite se donner une orientation propre, une approche conforme à ses objectifs
de recherche.

Au total, la problématique est appréciée comme la perspective


théorique qu’on décide d’adopter pour traiter le problème posé par la question
de départ. A ce titre, elle se veut une étape charnière de la recherche, entre la
rupture épistémologique et la construction du modèle d’analyse.
28

La problématique présente deux aspects, l’un théorique et l’autre


pratique. En effet, l’élaboration d’une problématique repose d’une part sur la
description des faits empiriques et d’autre part sur la définition de l’orientation
théorique et méthodologique. A cet égard, la problématique éclaire l’angle sous
lequel les phénomènes vont être étudiés, la manière dont on va les interroger.
Elle assure donc le lien entre un objet d’étude et les ressources théoriques que
l’on pense adéquates pour l’étudier. Les pistes théoriques qu’elle définit devront
être opérationnalisées de manière précise dans l’étape de construction du modèle
d’analyse.
4.2 La construction par la raison

La construction repose sur la détermination du modèle d’analyse.


L’effort consiste à formuler une hypothèse et à opérationnaliser les concepts ou
les variables de cette hypothèse. La construction d’un concept équivaut à donner
les dimensions à ce concept et à trouver des indicateurs à ces dimensions.

L’hypothèse est une conjecture douteuse mais vraisemblable par


laquelle l’imagination anticipe sur la connaissance, qui est destinée à être
ultérieurement vérifiée. L’hypothèse tend généralement à formuler une relation
entre les faits ou entre les phénomènes. Elle est précise et constitue
véritablement le fil conducteur de la recherche puisque c’est également
l’hypothèse qui suggère les techniques de recherche à mettre en œuvre
ultérieurement.

L’hypothèse se présente généralement sous la forme d’une proposition


à tester, proposition mettant en relation deux types de variables (faits sociaux) :
les variables indépendantes ou explicatives et les variables dépendantes ou
expliquées (c’est-à-dire le fait social que l’on tente de mieux comprendre).

Au cours de l’étude, l’hypothèse est testée dans le sens de la


confirmation ou dans le sens de l’infirmation. Aboutir à l'infirmation de
l’hypothèse est tout aussi important que de constater au terme de l’étude qu’il
existe bien une relation entre les deux variables.
5. La recherche et la production d’un travail scientifique adapté

Nous avons développé dans cette partie les points essentiels qui se
rapportent à la recherche, aux étapes à suivre, aux obstacles et aux écueils à
éviter. Nous avons énoncé, de façon sélective, les éléments constitutifs ou les
normes scientifiques pour la production des travaux scientifiques, des travaux
scientifiques adaptés bien entendu. Il en ressort que l’Internet n’est ni énoncé ni
29

cité. Ceci confirme notre idée de départ, que l’Internet ne constitue pas un outil
pour la documentation mais qu’il s’avère être un supplément de la recherche,
puisqu’il permet à l’étudiant de trouver des indices ou des ajouts aux éléments
de la recherche.

L’usage d’Internet n’est qu’un raccourci pour renforcer son argument


par une citation, pour signifier la publication des documents spécifiques
uniquement mis en ligne, pour consulter – au besoin – les dictionnaires en ligne,
pour traiter des données en ligne (calcul du taux de change, présentation
météorologique, etc.). La consultation d’Internet est restreinte et est limitée à
certains cas, ce qui implique que l’étudiant-chercheur doit se passer des analyses
éjectées en grand nombre et peu crédibles par des gens peu connus pour
façonner son argumentaire.

La recherche exige la lecture des livres, des articles scientifiques, des


encyclopédies et non l’usage d’Internet. Il faut donc avouer qu’Internet a
favorisé l’accès à une multitude des données variées provenant des horizons
variées et parfois controversées. Sur Internet, la réglementation n’est ni partiel ni
total ; elle est plutôt superficielle, d’autant qu’il suffit à un internaute disposant
d'une connexion d’accès à l’internet de publier n’importe quoi. Alors que les
publications scientifiques sont coordonnées, vérifiées, examinées et
sanctionnées par des jurys compétents répartis en commissions.

C’est pour ses multiples raisons que la consultation d’ouvrages


demeure la seule source de documentation qui donne validité à un travail
scientifique, lui accorde une certaine notoriété et détermine la base sur laquelle
se fonde ce travail. L’Internet n’est qu’un outil de recherche indispensable mais
peu envisageable pour la production des travaux scientifiques adaptés. Il est sans
nul doute qu’un travail construit par des ouvrages serait plus valide qu’un travail
rempli de données d’Internet.
Section II. L’usage d’Internet et les contraintes liées à la production des travaux
scientifiques
1. Le choix de l’usage d’Internet par les étudiants de l’UPN pour leurs travaux
scientifiques

D’entrée de jeu, posons une question cruciale. Pourquoi les étudiants


de l’Université Pédagogique Nationale optent pour l’usage d’Internet pour la
production de leurs travaux scientifiques ? « Les chercheurs sont parfois trop
avides de recherches reposant sur leur propre documentation et n’exploitent pas
suffisamment les matériaux existants »28. Pour paraphraser Madeleine Grawitz,
28
GRAWITZ Madeleine, Méthodes de recherche en sciences sociales, Paris, Dalloz, 1996, p.524
30

les étudiants sont trop avides de recherches reposent sur leur propre
documentation oubliant que la recherche est un processus qui nécessite une
orientation.

Par l’observation, nous avons distingué diverses réalités à l’UPN qui


justifient le choix par certains étudiants de l’usage d’Internet que la consultation
d’ouvrages à la bibliothèque. Pour besoin de clarté, nous allons citer point par
point et y attacher un léger commentaire. Voici les raisons pour lesquelles
certains étudiants choisissent l’Internet pour les productions de leurs travaux :

 Manque de culture de la lecture. Dans la majorité des Kinois, peu sont


ceux qui lisent ou qui fréquentent les bibliothèques. Cette manque de
culture de la lecture affecte aussi les étudiants qui, au moment d’entamer
la recherche, sont butés à des difficultés concernant la fréquentation à la
bibliothèque puisqu’ils n’ont pas reçu cette culture ;
 Mauvaise initiation aux étudiants à la recherche. Les étudiants
apprennent l’initiation à la recherche scientifique mais ne subissent pas
d’exercices rigoureux pour lier la théorie à la pratique. Dans les faits, les
facultés et les départements manquent de bibliothèques ou même de
compilations d’ouvrages qui peuvent inciter les étudiants à l’initiation ;
 Manque d’esprit critique et la subjectivité dans la démarche
scientifique. Pour ceux qui consultent, ils leur manquent l’esprit critique
qui aide à former un jugement rationnel. Ainsi, ils abandonnent et
recourent aux choses simples. Pour d’autres, ils mêlent la subjectivité à la
recherche, et décident alors de suivre leur instinct que de suivre les exiges
et les normes scientifiques requises ;
 Faiblesse liée au respect des procédures. Quand il s’agit de produire un
travail scientifique, quelques étudiants hésitent de se voir enfermés dans
des procédures qui leur feront perdre du temps. En parallèle, ils
choisissent de trouver des travaux déjà produits et améliorer juste le
contenu. C’est ce qui incite à plagier ;
 Mauvaise orientation des coordonnateurs de travaux. Certains
étudiants font face à des réalités telles que, les directeurs ou les co-
directeurs leur proposent, après l’élaboration du plan de travail, d’apporter
le travail entier sans donner des orientations claires et précises.

Tels sont les points que nous avons relevés, observés et analysés à
l’UPN. C’est sur la base de notre observation que nous avons pu formuler ces
points. Mais nous pouvons aussi formuler quelques suggestions, qui pourront
aider à résoudre les problèmes que soulèvent les points ci-haut évoqués.
31

Nous suggérons ce qui suit :

 L’instauration du cours d’initiation à la recherche scientifique dès les


classes débutantes, cela pour tous les départements ;
 La création, pour tous les départements, d’une bibliothèque financée par
l’Université afin de permettre aux étudiants de mener leurs recherches ;
 La création d’un protocole méthodologique par les départements, afin
d’énoncer les procédures pour la production des travaux scientifiques
adaptés ;
 L’obligation pour tous les étudiants en fin de cycle de présenter un plan
de recherche avant d’entamer la recherche ;
 La mise en place par les départements d'un comité des assistants
compétents de recherche pour l’encadrement des étudiants ayant des
difficultés de produire des travaux scientifiques adaptés.

Si ces suggestions sont prises en compte, ce sera un pas vers le


changement. A condition que les autorités s’y appliquent et imposent leur
autorité ; que les départements s’y appliquent et jouent, à leur tour, leurs
partitions.
Section III. L’usage de la Bibliothèque ou d’Internet pour la production des
travaux scientifiques adaptés

Il est question de clarifier ici l’usage approprié pour la production des


travaux scientifiques pour lequel les étudiants devront opter. Il s’avère qu’ils
choisissent l’Internet, que celui-ci peut avoir des avantages mais qui ne
privilégient pas la production d’un travail adapté. Contrairement à la
bibliothèque, elle reste la source où tout chercheur vient puiser quelques
éléments pour produire un travail de qualité. C’est pourquoi nous exposons,
dans les lignes qui suivent, l’intérêt d’utiliser la bibliothèque en lieu et place de
l’Internet.
1. La bibliothèque : une source de documentation

La bibliothèque se différencie d’un centre de documentation


essentiellement sous trois aspects29 :

 elle a généralement un souci de la conservation à plus long terme des


documents ;

29
CACALY Serge, Dictionnaire encyclopédique de l’information et de la documentation , Amsterdam,
Nathan, 1997, pp.82-83
32

 son catalogue observe le respect de l’unité bibliographique et, en principe,


n’entre pas dans le contenu de tout et partie du document en fonction de
certains intérêts particuliers ;
 elle tend à un accès généralisé ou, du moins, s’adresse à un public qui ne
lui est pas toujours connu et pour cela doit respecter les normes
universelles de classification et de description bibliographique.

De plus en plus cependant, les pratiques des bibliothèques sont


amenées à se rapprocher de celles de centres de documentation, lorsqu’elles
gèrent des fonds spécialisés, lorsqu’elles s’adressent à des publics dont les
demandes sont particulières ou encore, lorsqu’elles développent des services
publics de documentation. Les outils nouveaux favorisent cette évolution qui
tend à effacer, dans le traitement des documents électroniques, par exemple, les
différences.

Les bibliothèques se distinguent aussi des archives et des musées en


ce que leur mission n’est pas uniquement subordonnée à la conservation du
patrimoine. Leur fonction documentaire s’oppose le plus souvent à leur fonction
de conservation, lorsque les collections sont exploitées de façon intensive,
renouvelées, voire détruites ou « désherbées ». Le souci du patrimoine y est
toutefois très important à mesure que leurs collections vieillissent ou
s’organisent en ensembles uniques. Elles se rapprochent donc des musées ou des
dépôts d’archives dans la mesure où et mettent leur conservation et leur
valorisation en priorité dans les « réservés » ou dans les départements des
bibliothèques nationales responsables du dépôt légal.

Les missions des bibliothèques sont donc multiples et parfois


contradictoires. Certaines opèrent un choix entre ces différentes priorités, mais
la plupart conservent une pluralité des rôles, à la fois pédagogique et social.
Leur ouverture à des publics divers en font des lieux de rencontre et de
convivialité, qui, avec l’universalité de leurs collections, leur donne une
dimension symbolique. Elles participent à la composition de l’identité d’une
communauté, nation, ville où université dont témoignent l’histoire de ses
collections et parfois son architecture.
2. Internet : une source d’information

Quelles sont les grandes fonctionnalités d’Internet ou d’Intranet ?

On citera en tout premier lieu la messagerie électronique dont la


puissance, l’universalité et la convivialité sont en train de surpasser les
traditionnels modes de communication (lettre, téléphone, télécopie, réunion de
travail). Cette messagerie électronique planétaire permet des gains de temps
considérables et des réductions importantes de coût.
33

Dans la logique de la messagerie électronique, les listes dites de diffusion


(Listserv) et les groupes de « news » (Usenet) sont par ailleurs d’excellents modes
d’échanges collectifs d’information. Des communautés d’intérêt se constituent autour
de certaines thématiques et des échanges de messages, de données, de « tuyaux » s’y
développent. Ces fonctionnalités permettant de trouver des réponses fraîches, vivantes,
dynamiques à des questions d’actualité, comme d’approfondir collectivement certains
sujets. De tels forums peuvent être « ouverts » (et même très largement ouverts pour
les groupes de « news » sur des sujets de société). Mais, ils peuvent aussi être
« fermés », délimiter des territoires précis et réservés à des groupes de personnes bien
identifiés. De ce point de vue, Internet peut être un instrument d’accompagnement du
développement du groupage dans les organisations.

En définitive, nous nous rendons compte que la bibliothèque demeure la


source idéale de documentation pour la recherche et Internet une source d’information,
de partage ou de transfert de données. Pour ce faire, il est une recommandation pour
les étudiants ou les chercheurs de lister, après avoir trouvé le sujet de recherche, les
ouvrages à consulter. Admettons, dans ce cas, que les ouvrages à consulter on ne
trouvent qu’à la bibliothèque.

Ainsi donc, la consultation d’ouvrages et la fréquentation à la bibliothèque


sont les moyens sûrs pour produire des travaux scientifiques adaptés, conformes aux
normes scientifiques et qui auront une crédibilité dans le domaine scientifique.
L’usage de la bibliothèque est sans doute ce qu’il faut, dans ce cas, pour les TFC ou,
dans un autre cas, pour les mémoires de licence.
Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons analysé et démontré de quelle manière la


bibliothèque reste une excellente source de documentation pour produire des travaux
scientifiques adaptés. Ainsi, nous avons développé dans un premier temps les
exigences de la recherche ; ensuite, nous avons détaillé l’usage d’Internet et des
contraintes liées à la production des travaux scientifiques ; et enfin, nous avons analysé
et fait un parallélisme entre le choix de la bibliothèque contre celui de l’Internet.
34
35

CONCLUSION GENERALE

Après trois années d’études en Sciences de l’Information et de la


Communication, voici arrivé le travail qui sanctionne notre cycle de graduat à
l’Université Pédagogique Nationale. Nous avons formulé notre thème de travail
comme suit : « Production des travaux scientifiques face aux contraintes
d’adaptation. Analyse comparative entre l’usage d’Internet et de la bibliothèque
par les étudiants de l’UPN ».

Notre recherche est partie d’un constat du choix des étudiants de


l’usage d’Internet et de la bibliothèque pour la production de leurs travaux
scientifiques. Ainsi, le problème posé a eu comme question générale : La
production des travaux scientifiques nécessite-t-elle l’usage d’Internet comme
source de documentation ? A cette question, nous avons proposé une hypothèse
selon laquelle la production des travaux scientifiques ne nécessite pas forcément
l’usage d’Internet comme fondement ou base de la documentation pour la
recherche. Mais l’Internet peut servir de complément de recherche.

Pour aboutir à des résultats escomptés, nous nous sommes servi de la


méthode dialectique et analytique afin d’analyser minutieusement le problème
mis en examen ; à ces méthodes s’ajoutent les techniques d’observation
participante et documentaire. Dans son ensemble, l’étude s’est fondée sur la
théorie des usages et gratifications qui donnent les privilèges aux gens de faire
des médias ce qu’ils veulent et comme ils le veulent.

Afin de structurer le travail, nous l’avons subdivisé en trois chapitres


majeurs : le premier chapitre a décrit les considérations générales et le cadre
théorique, le deuxième s’est limité à la présentation du cadre d’analyse et le
troisième sur l’analyse de l’usage de l’Internet et de la bibliothèque pour la
production des travaux scientifiques adaptés.
36

Après analyse, nous pouvons ainsi dire que notre hypothèse de départ
a été confirmée dans la mesure où nous sommes arrivé à comprendre, à travers
nos recherches, que la bibliothèque reste et restera la source de documentation
pour la production des travaux scientifiques ; consulter les livres accorde une
certaine crédibilité aux travaux.

En conclusion, nous pouvons déduire que les étudiants, de futurs


chercheurs, devraient être initiés à la consultation d’ouvrages à la bibliothèque
dès les classes débutantes pour acquérir cette habitude et produire, en fin de
cycle, des travaux jugés conformes et adaptés.

Bibliographie
I. Ouvrages
 GRAWITZ, Madeleine, méthodes de recherche en sciences sociales, Paris,
Dolloz, 1996.
 LENOBLE Michel, La rédaction scientifique, Bruxelles, de Boeck université,
1996.
 BINDUNGWA Marco us, Comment élaborer un travail de fin de cycle ?,
Kinshasa, Médiaspoul, 2008.
 ELITE Godefroid –Guillaume, La recherche en sciences de l’information et de
la communication. De l’objet au processus de recherche, paris, Harmattan,
2017.
 LOHISSE Jean, La communication. De la transmission à la relation,
Bruxelles, De Boeck, 2001.
37

 LARAMEE Alain et VALLEE Bernard, La recherche en communication.


Éléments de base, Québec, TELUQ, 2008.
 DERVILLEE Grégory, Le pouvoir des médias, grenoble, presse universitaire
de Grenoble, 2005.
II. Note de cours
 OSOKONDA OKENGE, Cours d’initiation à la recherche scientifique, G2
SIC, ISS-KINSHASA, 2009.
III. Dictionnaire
 LAMIZET Bernard et SILEM Ahmed, Dictionnaire encyclopédique des
sciences de l’information et de la communication, paris, ellipses, 1997.
 CACALY Serge, Dictionnaire encyclopédique de l’information et de la
documentation, Amsterdam, Nathan, 1997.
 FALCON Aldo et BUDIMBANI François – Xavier, Lexique des médias,
internet et multimédia, Kinshasa, Médiaspoul, 2009.
 BALLE Francis, Lexique d’information communication, Paris, Dalloz, 2006.
IV. Travail scientifique et Document
 MUYINGA Dieubeni, de l’information et de la communication propre pour
une presse Congolaise authentique, UPN-SIC, mémoire de fin d’études, 2020.
 Archives de l’université Pédagogique Nationale, UPN, 2005.
V. Webographie
 https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P445
 https://www.Larousse.fr/dictionnaire/français/contrainte/18670
 https://www.dictionnaire.Lerobert.com/définition/usage.

Table des Matières

EPIGRAPHE.............................................................................................................................................i
DEDICACE..............................................................................................................................................ii
IN MEMORIAM.....................................................................................................................................iii
REMERCIEMENTS...............................................................................................................................iv
INTRODUCTION GÉNÉRALE..............................................................................................................1
0. Objet de l’étude........................................................................................................................1
1. Problématique...........................................................................................................................1
2. Hypothèse.....................................................................................................................................3
3. Méthodes et techniques................................................................................................................3
4. Annonce du cadre théorique.........................................................................................................4
5. Choix et intérêt du sujet................................................................................................................4
6. Délimitation du sujet....................................................................................................................5
7. Division du travail........................................................................................................................5
CHAPITRE I. ANALYSE CONCEPTUELLE ET CADRE THÉORIQUE............................................6
Introduction..........................................................................................................................................6
38

Ière partie : Approche conceptuelle........................................................................................................6


Concept 1 : Production.....................................................................................................................6
Concept 2 : Travail scientifique............................................................................................................7
1. Type de travaux scientifiques.......................................................................................................7
1.1 Travail de Fin de Cycle...............................................................................................................7
1.2 Mémoire......................................................................................................................................7
Concept 3 : Contrainte..........................................................................................................................8
Concept 4 : Analyse comparative.........................................................................................................8
Concept 5 : Usage.................................................................................................................................9
Concept 7 : Bibliothèque....................................................................................................................11
IIème partie : Cadre théorique...............................................................................................................12
1. La théorie des usages et gratifications....................................................................................12
Conclusion..............................................................................................................................................13
CHAPITRE II : PRESENTATION DE l’UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE (UPN).....14
II.1. Aperçu Historique.......................................................................................................................14
II.2. Statut Juridique...........................................................................................................................15
II.3. Mission de l'UPN........................................................................................................................15
II.4. Organisation et fonctionnement..................................................................................................16
II.4.1. Le conseil de l'Université.....................................................................................................16
II.4.2. Le comité de gestion............................................................................................................17
II.4.3. Le Conseil de faculté............................................................................................................19
II.4.4. Le Conseil de Département..................................................................................................20
II. 4.6 Les filières d’étude...............................................................................................................21
II.5. ORGANIGRAMME DE L’UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE (UPN)...............25
Conclusion..............................................................................................................................................26
CHAPITRE III. ANALYSE DE L’USAGE D’INTERNET ET DE LA BIBLIOTHÈQUE POUR LA
PRODUCTION DES TRAVAUX SCIENTIFIQUES PAR LES ETUDIANTS DE L’UPN................27
Introduction........................................................................................................................................27
Section I. Exigences de la recherche pour la production des travaux de fin d’études........................27
1. La démarche scientifique........................................................................................................27
2. Le processus de la recherche scientifique...............................................................................29
3. Les écueils à éviter..................................................................................................................30
4. Les étapes de la recherche......................................................................................................30
4.2 La construction par la raison....................................................................................................33
5. La recherche et la production d’un travail scientifique adapté...............................................34
Section II. L’usage d’Internet et les contraintes liées à la production des travaux scientifiques.......35
1. Le choix de l’usage d’Internet par les étudiants de l’UPN pour leurs travaux scientifiques..35
Section III. L’usage de la Bibliothèque ou d’Internet pour la production des travaux scientifiques
adaptés................................................................................................................................................37
1. La bibliothèque : une source de documentation.....................................................................38
39

2. Internet : une source d’information........................................................................................39


Conclusion..............................................................................................................................................40
CONCLUSION GENERALE................................................................................................................41
Bibliographie..........................................................................................................................................43
Table des Matières..................................................................................................................................44

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