Jeme Travail
Jeme Travail
Jeme Travail
EPIGRAPHE
JOSEPH KABILA
ii
DEDICACE
IN MEMORIAM
A mon très cher défunt grand père Remy MILOLO que ton âme repose
en paix, ce travail est le résultat de vos sages conseils, n’eût été votre idéologie,
ce travail de fin de cycle n’aurait pas existé.
REMERCIEMENTS
iv
INTRODUCTION GÉNÉRALE
0. Objet de l’étude
Le thème de notre travail s’intitule : « Production des travaux
scientifiques face aux contraintes d’adaptation. Analyse comparative entre
l’usage d’Internet et de la bibliothèque par les étudiants de l’UPN ».
L’Internet présente aujourd’hui des avantages énormes dans presque tous
les domaines de la vie. C’est pour cette raison que nous avons choisi de mener
une étude afin d’examiner les raisons pour lesquelles les étudiants s’évertuent
d’Internet pour la production de leurs travaux que la fréquentation de la
bibliothèque. Puisque les travaux scientifiques s’avèrent inadaptés et mal
conçus.
1. Problématique
Le monde connaît à ce jour sa plus grande transformation avec l’arrivée
des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication,
notamment l’Internet. Le numérique gouverne la vie sociale, simplifie les tâches
et accorde plus de possibilités aux utilisateurs. L’utilisateur d’Internet a une
fenêtre de possibilités d’orienter ses besoins, de porter un choix sur ses
préférences, de vouloir telle ou telle chose sans toutefois faire face à des
restrictions. C’est de cette façon que les étudiants usent aujourd’hui d’Internet
pour des recherches à caractère scientifique ou des recherches personnelles.
Internet devient plus en plus sollicité que la bibliothèque. Nous
remarquons que les étudiants préfèrent l’usage d’Internet pour la production de
leurs travaux scientifiques (TFC, Mémoire de licence), en lieu et place de se
rendre à la bibliothèque pour une meilleure consultation d’ouvrages. Pour les
étudiants de l’Université Pédagogique Nationale, Internet est un outil de
recherche aussi indispensable et non négligeable que consulter des ouvrages à la
bibliothèque.
La plupart des notes bibliographiques que nous rencontrons souvent dans
les dissertations scientifiques des étudiants de l’UPN, surtout ceux en premier
cycle, sont tirées de l’Internet. Alors même que les professeurs jugent les
sources des notes trouvées sur l'internet peu crédibles, à moins qu’il s’agisse
d’un site d’une maison d’édition ou d’une maison de presse très bien connue.
Si les étudiants de l’Université Pédagogique Nationale se sont permis
l’usage d’Internet pour confectionner leurs travaux, cela découle de plusieurs
raisons vraisemblables, et que l’on pourrait bien vérifier. Exposons les faits :
d’abord, nous observons depuis un temps que les coordonnateurs des travaux
scientifiques n’imposent pas assez de rigueur et sont très indulgents envers les
2
étudiants ; ensuite, les étudiants n’ont pas acquis la culture d’aller de temps à
autre à la bibliothèque.
L’usage d’Internet procure aux étudiants satisfaction et gratification.
Cela dit, il est possible aujourd’hui de trouver quelque information sur un sujet,
une théorie, une méthode, une technique et même des travaux scientifiques
rédigés en bonne et due forme. Telle est la véritable raison qui procède du choix
de certains étudiants de l’UPN de l’usage d’Internet plutôt que la fréquentation
de la bibliothèque pour la rédaction de leurs travaux scientifiques.
Certes, Internet accorde des avantages à ses utilisateurs. « Les
changements que l’internet a apportés sont favorables pour certains domaines et
défavorables pour d’autres, aussi bien qu’il soit incontournable à ce jour en tant
que technologie imparable »1. Pour les recherches scientifiques, une
documentation bien fouillée (ouvrages, documents scientifiques, etc.) est
impérieuse.
C’est ainsi même que Madeleine Grawitz le rappelle, en soulignant
que « Les chercheurs sont parfois trop avides de recherches reposant sur leur
propre documentation et n’exploitent pas suffisamment les matériaux
existants »2. Par-là, nous comprenons qu’une recherche est une étape de mise en
examen, de diagnostic et d’étude d’un fait susceptible d’être vérifié, qui s’appuie
donc sur des matériaux indispensables dont la documentation. C’est en ceci que
peut se résumer la démarche scientifique. De fait, l’appropriation de l’internet
pour la production des travaux scientifiques favorise la mauvaise adaptation de
ces travaux.
Eu égard à ce que nous avons dit ci-haut, nous formulons notre question
générale de recherche comme suit :
La production des travaux scientifiques nécessite-t-elle l’usage d’Internet
comme source de documentation ?
A cette question générale s’ajoute deux questions spécifiques :
La consultation d’ouvrages scientifiques à la bibliothèque favorise-t-elle
la production des travaux scientifiques adaptés ?
Des travaux scientifiques appuyés par des ouvrages seraient-ils crédibles
que ceux qui s’appuient sur des données d’Internet ?
Les réponses à toutes ces questions constitueront l’hypothèse de notre
travail.
1
MUNYINGA Dieubeni, De l’information et de la communication propres pour une presse congolaise
authentique, UPN-SIC, Mémoire de licence, 2020, p.64
2
GRAWITZ Madeleine, Méthodes de recherche en sciences sociales, Paris, Dalloz, 1996, p.524
3
2. Hypothèse
La production des travaux scientifiques ne nécessite pas forcément
l’usage d’Internet comme fondement ou base de la documentation pour la
recherche. Mais Internet peut servir de complément de recherche.
La consultation d’ouvrages à la bibliothèque favorise la production
des travaux scientifiques adaptés, puisqu’une étude scientifique est solide et
approuvée lorsqu’elle s’appuie sur d’autres études, lorsqu’elle est documentée,
et lorsqu’elle repose sur des ouvrages traitant du domaine de l’étude. La
crédibilité d’un travail scientifique repose sur la documentation, qui lui accorde
même une notoriété scientifique.
3. Méthodes et techniques
Tout chercheur est appelé à disposer des outils adéquats lui permettant de
bien mener son étude. Pour cela, le chercheur se sert des méthodes et techniques,
qui sont des matériaux d’usage scientifiques.
Ainsi, pour notre étude, nous faisons recours aux méthodes et techniques
ci-après :
a. Méthodes
- Méthode dialectique, nous permet de recueillir les données et de
les analyser de façon à aboutir à une conclusion parfaite ;
- Méthode analytique, celle-ci nous aide à l’analyse des travaux
scientifiques à notre disposition ;
b. Techniques
- Technique d’observation participante, par cette technique nous
observons la réalité tout en y participant ; en tant qu’étudiant
habilité à rédiger un Travail de Fin de Cycle.
- Technique documentaire, c’est par cette technique que nous
récoltons les documents essentiels à l’étude (travaux scientifiques).
4. Annonce du cadre théorique
En Sciences de l’Information et de la Communication, l’usage d’une
théorie de communication commande la recherche. Ainsi, nous nous servons de
la théorie des usages et gratifications.
5. Choix et intérêt du sujet
Le choix du chercheur porté sur un sujet relève de sa volonté d’étudier
un fait apparent. Dans cette même perspective, nous avons choisi d’étudier
l’usage d’Internet et de la bibliothèque pour la production des travaux
scientifiques, dans le seul but de comprendre le contrepoids entre Internet et
4
bibliothèque et les raisons pour lesquelles les étudiants de l’UPN préfèrent l’un à
l’autre.
Le choix de notre sujet s’appuie sur quatre intérêts :
- Intérêt scientifique, ce travail scientifique permettra aux chercheurs
et encadreurs d’être rigoureux sur la présentation des travaux
scientifiques ; et les rappellera les exigences scientifiques que
nécessite un travail scientifique ;
- Intérêt communicationnel, ce travail sera un éclair pour les
chercheurs en communication afin de se rendre compte de la
crédibilité d’un travail scientifique ;
- Intérêt social, ce travail alertera tous les étudiants de l’UPN et
chercheurs qui le liront, sur l’efficacité de la documentation ;
- Intérêt personnel, ce travail nous offre l’esprit pour intérioriser les
prérequis sur l’élaboration d’un travail scientifique.
6. Délimitation du sujet
Une étude scientifique est délimitée dans le temps et dans l’espace,
qu’on appelle délimitation spatio-temporelle.
Dans le temps, notre étude couvre la période allant de janvier 2021 à
septembre 2021 ;
Dans l’espace, notre étude s’effectue au sein de l’Université
pédagogique nationale.
7. Division du travail
Outre l’introduction et la conclusion générale, notre travail comprend
trois chapitres :
Le premier chapitre donne une approche des concepts clés de l’étude.
Le deuxième chapitre présente le champ d’étude. Enfin, le troisième chapitre
analyse l’usage d’Internet contre celui de la bibliothèque pour la production des
travaux scientifiques.
5
Introduction
L’objet de ce premier chapitre est de donner des approches des
concepts de notre travail. Pour cela, nous allons développer les concepts
suivants : production, travail scientifique, contrainte, adaptation, analyse
comparative, Internet, bibliothèque et étudiant.
Outre les concepts, nous développerons de même le cadre théorique
sur lequel se fonde cette étude. Il s’agit alors de la théorie des usages et
gratification.
Ière partie : Approche conceptuelle
Concept 1 : Production
En un mot, le terme production désigne l’action de produire, de
donner naissance à quelque chose ou, dans un autre sens, d'inscrire ses pensées
sur un document, un outil, un bâtiment ou quelque élément qu’il soit, qui
découlerait d’une initiative pensée, d’un plan ou d’une symboliste
Le concept production est tiré du verbe produire. Il signifie, dans ce
sens, l’action de produire ou le résultat de cette action. Pour un auteur, un artiste,
composition d’une œuvre ; par métonymie, œuvre ou ensemble d’œuvres ainsi
composées. Production poétique, musicale. La production symboliste3.
En cinéma, télévision, radio et spectacle vivant, la production
correspond à la phase de recherche des moyens de financement de l’œuvre à
exécuter ou à réaliser4.
Le concept production ici employé désigne la conception et la
réalisation d’une œuvre scientifique. Dans ce travail, nous parlons des travaux
scientifiques. C’est pour cette raison que nous avons choisi le concept de
production pour expliquer qu’il s’agit d’une production mentale et d’une
production physique, c’est-à-dire que la production commence par une
conception et se matérialise par une œuvre toute faite.
3
Dictionnaire de l’Académie française, Production in
https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P4445, consulté le 27 décembre 2021 à 9h05’
4
LAMIZET Bernard et SILEM Ahmed, Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’information et de
la communication, Paris, Ellipses, 1997, p.448
6
Concept 3 : Contrainte
Obligation créée par les règles en usage dans un milieu, par les lois
propres à un domaine, par une nécessité, etc.8 Les contraintes, au pluriel,
5
LENOBLE Michèle, La rédaction scientifique, Bruxelles, De Boeck Université, 1996, p.7
6
BINDUNGWA Marcous, Comment élaborer un travail de fin de cycle ?, Kinshasa, Médiaspaul, 2008,
p.15
7
LENOBLE Michèle, Op.cit., p.7
8
Larousse, Contrainte in https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/contrainte/18670, consulté le
27 décembre 2021 à 9h57’
7
mauvais usage. Parlant d’usage, nous estimons qu’il sert, pour ce qui est de
notre travail, à expliquer le choix d’usage de l’internet ou de la bibliothèque par
les étudiants de l’UPN, pour la réalisation ou la production de leurs travaux
scientifiques. Le concept usage nous renvoie à l’idée d’un outil que possèdent
les étudiants de l’UPN pour produire leurs travaux scientifiques.
Concept 6 : Internet
Réseau mondial constitué lui-même par une multitude de réseaux
informatiques de dimension locale, régionale, nationale ou continentale reliés
(interconnectés) les uns aux autres. L’Internet est un mode de communication à
l’échelle planétaire accessible à tous (particuliers, entreprises, administrations,
associations...) avec un ordinateur couplé à un modem, et par le biais d’un
abonnement à un fournisseur d’accès11.
Internet consiste, à la base, en un protocole de communications et
d’échanges de données entre ordinateurs, le protocole TCP/IP. Développé aux
États-Unis au début des années 70, dans les milieux de la défense d’abord, puis
dans les milieux scientifiques, Internet permet de faire dialoguer, à distance, des
ordinateurs de standards et de configurations les plus variés reliés par des
réseaux. Dès lors, cette possibilité d’échanger des données avec des
environnements « étrangers » va modifier en profondeur les comportements des
individus, des groupes ou des institutions. C’est ce que comprendront vite
nombre de scientifiques universitaires américains puis européens, australiens ou
japonais qui mettront au point et installeront gratuitement sur le réseau mondial
ainsi constitué plusieurs grands outils informatiques permettant un usage
efficace d’Internet. Ainsi, fleuriront successivement les procédures FPT ou
Telnet, les outils Gopher, Wais et WWW (World wide web), ainsi que les
interfaces très conviables Mosaic ou Netscape (tous ces outils fonctionnant selon
le principe de l’architecture désormais classique « client-service »).
Très vite, les usagers s’intensifieront et Internet verra son
développement croître de façon quasi exponentielle. On estime, en 1995, a plus
de 2 millions le nombre de machines connectées et à plus 30 000 le nombre de
réseaux reliés par Internet (on dit qu’Internet est un réseau de réseaux). Plus de
20 millions de personnes échangent quotidiennement des données où des
fichiers logiciels sur ce réseau. Internet préfigure parfaitement ce que seront les
usages futurs des nouvelles autoroutes de l’information ou inforoutes12.
Pour ce qui nous concerne, nous appréhendons le concept d’Internet
dans ce travail, ainsi que le résume Francis Ball, comme un outil qui « permet
l’échange de courrier électronique et de fichiers, la consultation de banques
BALL Francis, Lexique d’information communication, Paris, Dalloz, 2006, p.220
11
12
CACALY Serge, Dictionnaire encyclopédique de l’information et de la documentation , Amsterdam,
Nathan, 1997, p.361
9
d’information de toute nature, ainsi que le commerce électronique »13. Chose qui
confirme les raisons pour lesquelles les étudiants de l’UPN utilisent l’Internet
pour produire leurs travaux scientifiques, étant donné qu’il ouvre des fenêtres de
possibilités à ses usagers.
C’est ainsi que Aldo Falconi et François-Xavier Budim’bani estiment
qu’Internet n’est pas administré par un organisme centralisé. On s’y connecte
pour « surfer » librement en payant un droit d’accès à un fournisseur d’accès.
Ses utilisateurs (Internautes) échangent des courriers électroniques, participent
à des discussions au sein des groupes de discussions et consultent des pages
d’informations des bases de données qui y sont connectées14.
Grâce à Internet, l’internaute peut trouver tout ce qu’il recherche, des
recherches personnelles ou des recherches qui rêvent le caractère scientifique.
Sans limites d’accès, les étudiants navigueront à leur souhait sur Internet afin
d’en tirer profit ; bien plus, ils peuvent même se combler de désir avec l’usage
de l’Internet.
Concept 7 : Bibliothèque
Le mot vient du grec biblios, « livre », et thékè, « entrepôt ». Il
désigne à la fois la collection de livres, le meuble dans lequel ils sont rangés et
le bâtiment qui les renferme. Le Dictionnaire de la langue française ne trouve
qu’en 1690 la première attestation de « bibliothèque » au sens de « bâtiment,
lieu où se trouvent de nombreux livres ». Au XVe siècle, on désignait ainsi les
armoires où se trouvaient les livres. La première acceptation du terme s’applique
aux collections15.
On définit généralement la bibliothèque la bibliothèque comme une
« collection organisée de documents. » Au-delà, il n’existe pas de définition
officielle pour savoir où finit une collection de livres et où commence une
véritable « bibliothèque » organisée.
De façon spécifique, nous retenons cette approche du concept
bibliothèque proposée par le Lexique des médias, internet et multimédia 16 :
Coffre, armoire, pièce, établissement ou bâtiment où sont rangés, en vue de leur
conservation et de leur consultation (sur place ou en prêt), les collections
organisées de documents (livres, imprimés, manuscrits, affiches ou autres
supports culturels). En déduction, le concept de bibliothèque désigne, en rapport
avec le travail, le lieu approprié pour la consultation d’ouvrages par les étudiants
13
BALLE Francis, Op.cit., p.220
14
FALCONI Aldo et BUDIM’BANI François-Xavier, Lexique des médias, internet et multimédia ,
Kinshasa, Médiaspaul, p.92
15
CACALY Serge, Op.cit., p.81
16
FALCONI Aldo et BUDIM’BANI François-Xavier, Op.cit., p.23
10
l’effet qu’ont les médias sur les gens et davantage à ce que les gens font des
médias. Et d’affirmer, en 1959, que même le plus puissant des moyens de
communication de masse ne peut pas, en règle générale, influencer un individu
qui n’en a que faire dans le contexte social et psychologique où l’on vit 18 ».
1.2 Lien entre l’étude et la théorie
Dans ce travail, nous voulons comprendre et comparer la motivation
du choix, par les étudiants de l’UPN de l’Internet et de la bibliothèque pour la
production de leurs travaux scientifiques. Ainsi, nous avons recouru à la théorie
des usages et gratification étant donné que, explique Jean L., « L’approche du
problème, fondée sur les usages, suppose que les valeurs, les intérêts, les
groupements, les rôles sociaux des gens sont prévalant et que les gens adoptent à
leurs besoins ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent »19.
Le lien existant entre notre étude et la théorie des usages et
gratifications est que les étudiants choisissent à souhait l’usage de l’Internet
pour en tirer avantage afin de produire leurs travaux ; et qu’ils recourent, en
plus, à l’internet, puisqu’il leur accorde satisfactions ou gratifications. C’est-à-
dire, qu’ils arrivent à trouver tout ce dont ils cherchent sur Internet.
Conclusion
Pour ce premier chapitre de notre travail, nous avons donné, dans la
première partie du chapitre, des approches de tous les concepts de notre sujet de
travail. Dans la seconde partie, nous nous sommes attelé à développer la théorie
sur laquelle s’appuie ce travail. Dans le deuxième chapitre, nous allons présenter
l’Université Pédagogique Nationale qui est notre champ d’étude.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE l’UNIVERSITE PEDAGOGIQUE
NATIONALE (UPN)
II.1. Aperçu Historique
20
Archives de l’université pédagogique nationale, 2005.
13
- Assurer la formation des cadres de conception dans les domaines les plus
divers de la vie nationale. A ce titre, elle dispense des enseignements inscrits à
ses programmes de manière à favoriser l'éclosion des idées neuves et le
développement des aptitudes professionnelles ;
- Assurer la formation des formateurs de l'UPN ainsi que ceux des Instituts
Supérieurs et Techniques Pédagogiques de la République Démocratique du
Congo (DEA, Doctorat).
le Conseil de l'Université ;
le Comité de Gestion ;
le Recteur ;
le Conseil de Faculté ;
le Conseil de Département.
- le Recteur ;
- le Secrétaire Général Académique ;
- le Secrétaire Général Administratif ;
- l'Administrateur de Budget ;
- les Doyens des Facultés ;
- le Bibliothécaire en Chef ;
- le Conservateur en chef ;
- le Représentant du corps académique ;
- le Représentant du corps scientifique ;
- le Représentant du Personnel Administratif et Technique ;
14
- le Recteur ;
- le Secrétaire Général Académique ;
- le Secrétaire Général Administratif ;
15
- l'Administrateur du Budget.
3. Biochimie et math-physique
4. Littéraire
5. Hôtellerie
II. 4.6 Les filières d’étude
1. Faculté des sciences
Cette faculté organise les enseignements sur la science exacte, les
sciences de la santé et autres, supervisée par le doyen de la faculté qui est un
professeur Associé, soit un professeur émérite. Celui – ci amère les rapports de
tous les départements qui composent la faculté auprès du secrétariat académique
pendant les conseils académiques qu’organise le secrétaire général académique.
Département de Biologie
Département de La Chimie ;
Département de Mathématique-Informatique ;
Objectif : Former des Pédagogues les options qui sont organisées sont trois.
Notamment:
7. Faculté de Droit
Objectif : Former des cadres dans le domaine du droit. Les options qui sont
organisées sont :
Département de droit public;
Département de droit économique;
Département de droit judiciaire ;
Département de droit constitutionnel ;
CONSEIL DE L’UNIVERSITE
COMPTE DE GESTION
DPT /D’ANGLAIS
DPT /SIC
DPT /FTI
SANTE
22
Conclusion
1. La démarche scientifique
Un travail scientifique se différencie d’une dissertation française ou de
toute rédaction par sa confection, son orientation, son schéma, son
raisonnement ; sa dialectique ne suit que les règles qui lui sont propres et
imposées par le domaine dans lequel le chercheur mène son étude. Il faut donc
rappeler par ailleurs qu’un travail scientifique a une finalité, contrairement aux
autres travaux. Sa finalité, c'est de vérifier, de prouver et de valider les réalités
observées sur le terrain d’étude. C’est tout ce qui crée la différence de la
démarche scientifique.
Pour nous compléter, Laramée et Vallée supposent que « La démarche
scientifique repose sur des postulats et des règles. Elle vise à expliquer et à
valider nos hypothèses dans le but de les filtrer et de les mettre ainsi à l’épreuve.
Elle pourra alors vérifier les théories anciennes et en créer des nouvelles. La
démarche scientifique, contrairement au sens commun, se base sur des lois et
des principes généraux. Elle vise donc globalement à décrire, à expliquer, à
comprendre et à prédire l’évolution des phénomènes de notre environnement.
Cette compréhension « objective » de l’environnement permet d’orienter et de
planifier nos actions en vue d’interventions dans cet environnement21 ».
La démarche scientifique étudie des cas séparés et isolés d’un
domaine quelconque, y ressort des hypothèses, en établit les projections et les
théorise, pour enfin les examiner, les filtrer et les valider si possible. En résumé,
c’est ce que sont appelés à faire les chercheurs, étudiant ou scientifiques
21
LARAMÉE Alain et VALLÉE Bernard, La recherche en communication. Éléments de base , Québec,
TELUQ, 2008, p.25
24
confondus, quand ils engagent des recherches dans leur domaine. De plus, c’est
ce que les étudiants en fin d’études devraient s’atteler à faire en vue de produire
des travaux qui respectent les normes scientifiques prescrites.
Dans un autre point de vue, l’étudiant-chercheur a des obligations qui
se dressent devant lui comme des écueils qu’il doit sauter pour arriver à sa
finalité. En une phrase, Michèle Lenoble contextualise : quel que soit le type de
travail scientifique, - initiation à la recherche, mémoire, thèse de doctorat -, les
exigences et les conventions à respecter sont les mêmes 22. Tel est l’esprit du
travail scientifique, nous dirons mieux de la démarche scientifique.
1.1 De l’esprit du travail scientifique23
25
LENOBLE Michèle, op.cit. , p.36.
26
Ibidem, p.35
27
ELITE Godefroid-Guillaume, La recherche en sciences de l’information et de la communication. De
l’objet au processus de recherche, Paris, L’Harmattan, 2017, pp.147-154
26
L’exploration
La problématique
Nous avons développé dans cette partie les points essentiels qui se
rapportent à la recherche, aux étapes à suivre, aux obstacles et aux écueils à
éviter. Nous avons énoncé, de façon sélective, les éléments constitutifs ou les
normes scientifiques pour la production des travaux scientifiques, des travaux
scientifiques adaptés bien entendu. Il en ressort que l’Internet n’est ni énoncé ni
29
cité. Ceci confirme notre idée de départ, que l’Internet ne constitue pas un outil
pour la documentation mais qu’il s’avère être un supplément de la recherche,
puisqu’il permet à l’étudiant de trouver des indices ou des ajouts aux éléments
de la recherche.
les étudiants sont trop avides de recherches reposent sur leur propre
documentation oubliant que la recherche est un processus qui nécessite une
orientation.
Tels sont les points que nous avons relevés, observés et analysés à
l’UPN. C’est sur la base de notre observation que nous avons pu formuler ces
points. Mais nous pouvons aussi formuler quelques suggestions, qui pourront
aider à résoudre les problèmes que soulèvent les points ci-haut évoqués.
31
29
CACALY Serge, Dictionnaire encyclopédique de l’information et de la documentation , Amsterdam,
Nathan, 1997, pp.82-83
32
CONCLUSION GENERALE
Après analyse, nous pouvons ainsi dire que notre hypothèse de départ
a été confirmée dans la mesure où nous sommes arrivé à comprendre, à travers
nos recherches, que la bibliothèque reste et restera la source de documentation
pour la production des travaux scientifiques ; consulter les livres accorde une
certaine crédibilité aux travaux.
Bibliographie
I. Ouvrages
GRAWITZ, Madeleine, méthodes de recherche en sciences sociales, Paris,
Dolloz, 1996.
LENOBLE Michel, La rédaction scientifique, Bruxelles, de Boeck université,
1996.
BINDUNGWA Marco us, Comment élaborer un travail de fin de cycle ?,
Kinshasa, Médiaspoul, 2008.
ELITE Godefroid –Guillaume, La recherche en sciences de l’information et de
la communication. De l’objet au processus de recherche, paris, Harmattan,
2017.
LOHISSE Jean, La communication. De la transmission à la relation,
Bruxelles, De Boeck, 2001.
37
EPIGRAPHE.............................................................................................................................................i
DEDICACE..............................................................................................................................................ii
IN MEMORIAM.....................................................................................................................................iii
REMERCIEMENTS...............................................................................................................................iv
INTRODUCTION GÉNÉRALE..............................................................................................................1
0. Objet de l’étude........................................................................................................................1
1. Problématique...........................................................................................................................1
2. Hypothèse.....................................................................................................................................3
3. Méthodes et techniques................................................................................................................3
4. Annonce du cadre théorique.........................................................................................................4
5. Choix et intérêt du sujet................................................................................................................4
6. Délimitation du sujet....................................................................................................................5
7. Division du travail........................................................................................................................5
CHAPITRE I. ANALYSE CONCEPTUELLE ET CADRE THÉORIQUE............................................6
Introduction..........................................................................................................................................6
38