1538 Chevres Laitieres
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en collaboration avec :
Sommaire:
Alimentation Page 4 La chèvre a gagné ses lettres de noblesse
Pâture Page 11
Stabulations Page 12 Le lait de chèvre et les produits qu’il permet de Conditions pour commencer un élevage de
Traite Page 17 fabriquer possèdent de nombreuses propriétés chèvres laitières en bio:
Chevreaux Page 20 intéressantes. La vente directe, les laiteries, les Possibilités de commercialisation garanties par
Sélection Page 22 personnes allergiques et les gourmets l’ont bien une laiterie bio, une fromagerie fermière ou sa
Parasites Page 23 compris, et les ventes de produits caprins sont en propre laiterie
Maladies Page 26 nette augmentation. En France, la quantité de pro- Locaux libres (par ex. anciens bâtiments) ou
Rentabilité Page 31 duits laitiers caprins et ovins a augmenté de 6 % possibilité de construire
Adresses Page 32 en 2007. Outre les produits laitiers, la viande de Grandes surfaces de pâturages attenants.
chevreau pénètre dans les cuisines et réjouit les Main-d’œuvre disponible nécessaire: environ
papilles. En Suisse, la production de fromage de 22 heures (MOh) par chèvre et par année
chèvre a augmenté de 75 % entre 2000 et 2005. (sans tenir compte du travail pour la production
En Allemagne, la production de lait de chèvre a des fourrages)
augmenté de 45 % entre 2000 et 2007. Être prêt à investir dans les installations de
traite et de transformation.
Réserves de capitaux pour tenir jusqu’à la
première livraison de lait
Possibilités de vente directe pour la viande de
chevreau
Être prêt à élever des bêtes au caractère
indépendant et curieuses de nature.
Suisse: Les ordonnances, cahiers des charges et règlements en vigueur peuvent être trouvés sur www.bioactualites.ch
kg PV
Ingestion de MS en kg/jour = 0.9 + + 0.27 x kg de lait
100
Consommation maximale de divers fourrages par les chèvres (kg matière fraîche par jour)
Herbe 14,0 Pulpe de betterave (22 % MS) 3,5
Foin, regain 2,5 Drèches de brasserie (20 % MS) 4,0
Ensilage de maïs 5,4 Pommes, poires 3,0
Betteraves fourragères 5,0 Carottes 4,0
Pommes de terre 3,0 Petit lait (litres) 4,5
Stade 1: tallage
Stade 2: montaison, apex à 10 cm (stade pâture)
Stade 3: début épiaison (10 % des épis visibles)
Stade 4: plaine épiaison (50 % des épis visibles)
Stade 5: fin épiaison (90 % des épis visibles)
Stade de développement de la prairie suivant le stade de développement des plantes de référence à la première
utilisation1 ou selon l’age du fourrage pour les repousses (d’après ADCF)
Stade de 1 2 3 4 5 6 7
développement très précoce précoce mi-précoce moyen mi-tardif tardif très tardif
Dactyle et Tallage Montaison Début Pleine Fin épiaison Floraison Fructification
ray-grass anglais à début (stade pâture) épiaison épiaison (formation des
Première utilisation au printemps
montaison graines)
Vulpin Montaison Début Pleine Fin épiaison Floraison Fructification Dispersion des
(graminée précoce) (stade pâture) épiaison épiaison à début à fructification graines
floraison
Fléole Tallage Tallage à Montaison Montaison Début à Pleine Fin épiaison
(graminée tardive) début (stade pâture) à début pleine épiaison
montaison épiaison épiaison
Trèfle violet Stade végétatif Apparition des Allongement Début Pleine Fin floraison Fin floraison
tiges et des des tiges floraison épiaison à fructification
boutons
Dent-de-lion Boutons Début flor. Pleine à Hampes avec Hampes nues
floraux (qq fleurs fin floraison graines (qq se desséchant – –
visibles ouvertes) hampes nues)
Renoncule âcre Stade végétatif Allongement Début Pleine Fin floraison Fructification Dispersion
à apparition des tiges à floraison épiaison des graines
des tiges apparition des
boutons
(juillet–août)
- Autres repousses 3–4 5–7 8–9 10 et plus – – –
1 Si on ne connaît pas le stade des plantes au moment de l’utilisation, on peut se 2 Pour les prairies dominées par le Ray-grass d’Italie se référer, aussi pour les
référer au Mémento agricole (CH), qui donne le stade de développement moyen repousses, au stade de développement de cette graminée et non à l’âge du
des prairies par région et selon la date de coupe. fourrage.
Calcul de la ration:
A partir des données relatives aux besoins énergétiques et proté- préconise pour l’apport en minéraux et en vitamines jusqu’à 40g
iques des chèvres, des teneurs en nutriments des aliments et en de sels minéraux sans cuivre ainsi qu’environ 10g de sel pour
tenant compte du type de fourrage disponible dans l’exploitation, bétail par chèvre et par jour. Lors du calcul de l’apport en éner-
il est possible de composer bon nombre de rations d’été et gie et en matière azotée, il faut aussi tenir compte de l’état cor-
d’hiver. porel de la chèvre. Celui-ci peut être évalué au moyen de deux
Un plan d’affouragement élaboré par AGRIDEA facilite ce tra- touchers: la palpation lombaire et la palpation sternale. En résu-
vail (version Excel à retirer auprès d’AGRIDEA, 1000 Lausanne 6 mé, moins on perçoit les vertèbres lombaires et le sternum, plus
ou [email protected]). l’état corporel de la chèvre est bon.
Pour une valorisation optimale des nutriments, la ration doit
avoir une teneur en matière azotée (protéine brute) entre 20 et
30 g par MJ NEL resp. entre 2,9 et 4,4 g par UFL. En général, on
La méthode OBSALIM consiste, dans un premi- Les fondamentaux à prendre en compte dans le
er temps, en un diagnostic des dérèglements cadre de l’interprétation des signes sont:
alimentaires, qu’il s’agit de relever puis de hié- Le cycle alimentaire: ordre de distribution des
rarchiser. S’en suit une phase de synthèse avec aliments
l’éleveur sur l’alimentation pour permettre le régla- Le cycle d’ingestion: alternance ingestion, rumi-
ge alimentaire. nation, repos
L’équilibre: azote, énergie, fibre
Le diagnostic OBSALIM se décompose en quatre L’agencement et la fonctionnalité des bâtiments
étapes:
Etape d’homogénéité: Observation du trou- Exemples d’observations: Chaque signe alimen-
peau dans son ensemble. Il s’agit de relever taire a plusieurs causes possibles, il faut donc croi-
l’ambiance du lieu, l’activité et la répartition ser les signes pour faire un diagnostic.
des animaux et plus particulièrement l’homo- Une échine saillante très marquée avec fonte
généité du troupeau en ce qui concerne la vi- des muscles dorsaux orientent vers un déficit
talité, les tendances corporelles comme l’état d’énergie globale, un facteur limitant azote ou
d’entretien, la propreté générale, le niveau de une instabilité du rumen.
vieillissement ou les stades de production. La peau sèche au toucher va dans le sens
Etape d’orientation: Observation proche et d’un excès de sucres solubles ou d’énergie
fine de l’hygiène du pelage des animaux en général, mais peut aussi aller dans le sens
(coloration, poussière, plaques de terre ou d’une instabilité ruminale.
de boue,…) selon la croix du grasset: Deux Les cristaux jaunes au coin des yeux indiquent
axes horizontal et vertical se croisant sur le un excès d’azote soluble ou d’azote global.
La pâture
La pâture correspond très bien au comportement
alimentaire naturel des chèvres, aussi bien du
point de vue de la diversité des fourrages que de
celui du maintien corporel naturel. Et, contraire-
ment à ce qui se passe en stabulation, il n’y a pas
problèmes pour respecter les distances de fuite.
L’affouragement au pâturage est bon marché.
Les coûts de production de l’herbe de pâturage
ne représentent en effet que le 42 % de ceux
des ensilages en silos tranchée. Et l’augmentation
des prix des carburants rendra l’herbe du pâtura-
ge toujours plus intéressante. La consommation
d’énergie à l’hectare est en effet environ 80 % plus
faible pour la pâture que pour le silo de maïs, et
le lait produit de cette manière émet donc moins
de CO2.
Une gestion spécifique est nécessaire pour les L’élevage au pâturage correspond non seulement aux besoins des animaux, mais aussi aux attentes
pâturages des chèvres, car elles… des consommateurs.
… ne développent qu’une faible immunité con-
tre les parasites,
… sont sensibles à l’humidité,
… peuvent grimper et sauter, de 4 à 5 jours de pâture par enclos devrait
… doivent s’habituer à pâturer. être suivie par une période de repos de 6
semaines. Cette méthode permet de diminuer
Comment faire pour réussir une saison de la sélection des espèces broutées et donc les
pâturage ? refus de pâture, et donc d’atteindre un plus haut
Au début de la mise à l’herbe, changer progres- rendement par unité de surface. Les longues
sivement le type de fourrage pour éviter les périodes de repos entre les phases de pâture
troubles digestifs et métaboliques. permettent aussi de diminuer la pression des
Pour assurer la régularité de l’offre en fourrage, parasites.
respecter strictement un tour de pâturage (tour- Faire pâturer les enclos par un grand nombre
nus) composé de courtes durées de séjour et de chèvres à la fois et ne les y laisser que tant
de longues périodes de repos. Chaque période qu’elles consomment du fourrage.
Chèvreries et stabulations
Les chèvres laitières supportent bien les variations Important à savoir:
de température, mais elles sont sensibles à l’humi- Les chèvres laitières peuvent aussi être tenues en
dité et au manque d’aération. La température de stabulations froides et même à climat extérieur,
bien-être des chèvres se situe vers 8 à 15 °C pour mais à condition qu’il y ait assez de lumière na-
une humidité relative de jusqu’à 85 %. Les chèv- turelle (min. 80 lux), une litière sèche et une
res adultes supportent sans problèmes les tem- protection efficace contre le vent et les cou-
pératures négatives si les stabulations sont sèches, rants d’air.
dépourvues de courants d’air et sur paille. Les locaux Les stabulations à front ouvert devraient être
humides, par ex. les étables massives, basses et orientées vers le Sud-Sud-Est.
insuffisamment aérées ne leur conviennent pas, sur- Les stabulations fermées sont la plupart du temps
tout si elles abritent aussi des bovins. aérées avec un système traditionnel de ventila-
(aire d’attente)
22 5
Les comportements spécifiques des chèvres et leurs conséquences sur les conditions d’élevage
Caractéristiques et comportements typiques Transposition dans la pratique
Comportement social Instinct grégaire Ne pas séparer, faire pâturer au piquet ou attacher les
Simultanéité des phases de repos et d’activité chèvres.
Petits troupeaux Au moins 1 place d’affouragement et de repos par chèvre
Boucs vivant à part; jeunes boucs avec le trou- Si besoin fractionner le troupeau.
peau Groupes de boucs
Hiérarchie Éviter l’introduction de nouvelles bêtes.
Relation mère-petits Les mères se retirent avant la mise-bas. Abris protégés, boxes de mise-bas
Groupes à structure matriarcale Éviter les séparations et les animaux sans famille.
Les petits ne suivent pas leur mère juste après la Abris pour les chevreaux
naissance.
Alimentation Feuilles, plantes, herbes Pâturages riches en espèces ou foin, feuilles et buissons
Les chèvres sont gourmandes et difficiles. Fourrages d’hiver de très bonne qualité
Boivent en aspirant. Auges-abreuvoirs
Mouvement Importants besoins de mouvement Stabulation libre et aire d’exercice
Grande aptitude à l’escalade Pâturage
Possibilités d’escalades dans l’aire d’exercice
Repos Se reposent au sein du troupeau. Aire de repos suffisamment grande
Choisissent des endroits surélevés. Niches de repos surélevées
Soins corporels Se nettoient elles-mêmes avec les onglons, les Installer des brosses-étrilles.
dents, les cornes, ou autres objets à disposition. Surveillance des parasitoses
Aires d’exercice Stimulation par le climat Surface supplémentaire À réaliser le long du long côté de la
pendant toute l’année et augmentation des stabulation ou entre l’aire d’affourage-
Surface de refuge coûts de construction ment et l’aire de repos
Plus de tranquillité dans Augmentation de la Sol en béton carrossable
la stabulation quantité de purin Rigole à purin
Couverture partielle (SRPA: max 50 % couv.)
Nombreux accès étroits (env. 60 cm) ou
peu d’accès larges (>2,50 m)
Aménagement
Cornadis autobloquants Affouragement Coûteux Assurer des places suffisamment larges
simultané et calme, Les bêtes avec cornes ont (>40 cm par bête).
pas de bagarres de la peine à en sortir Choisir des palissades adéquates si les
Blocage individuel selon les constructions. chèvres ont des cornes.
possible Les bêtes de rang infé- Poser des séparations visuelles.
Simplification des rieur peuvent être empê-
traitements vétérinaires chées de manger si les
(par ex. prises de sang) places sont étroites.
Barre de nuque Bon marché Les bêtes qui se tien- Assurer des places suffisamment larges
Aire d’affouragement nent de travers bloquent (>45 cm par bête).
facile à déplacer plusieurs places. Bien régler la hauteur de la barre de
Fuite facile en cas de Attaques fréquentes nuque (compromis entre pression sur
d’attaque Augmentation des pertes la nuque et faufilement des chèvres de
de fourrages petite taille).
Monter des séparations verticales au
moins tous les 5 m pour éviter les
bousculades latérales.
Brosses-étrilles Soins du pelage et de la Coûteux, surtout les Ne pas les placer dans des culs-de-sac.
peau brosses automatiques Choisir des brosses de dureté moyenne.
Les chèvres adorent. Obstacles lors de
l’évacuation du fumier
Auges-abreuvoirs Permettent de boire Plus facilement sales que Au moins 2 abreuvoirs par troupeau
suffisamment et les abreuvoirs à bols Les installer de manière un peu sur-
conformément aux élevée, si nécessaire avec une marche
habitudes naturelles. d’accès.
Plusieurs bêtes peuvent Se salissent très facilement si placés dans
boire en même temps. l'aire d'affouragement.
Les boucs se contentent très bien de simples cabanes avec une aire d’exercice couverte, mais ils
devraient si possible être gardés en petits groupes.
Les chèvres doivent être traites soigneusement – il est même quelquefois indiqué de pratiquer
l’égouttage à la machine.
Vu que l’extraction du lait de chèvre est très Règles spécifiques d’hygiène applicables
facile, la plupart des bêtes sont bien égouttées. Un aux denrées alimentaires d’origine animale
égouttage peut cependant s’avérer nécessaire s’il (Ord. UE Nr. 853/2004):
reste beaucoup de lait dans la mamelle après la Bon état de santé général
traite, car cela peut favoriser les infections et, à long Troupeau indemne de brucellose
terme, diminuer la production de lait. Des mamel- Risque de tuberculose si les chèvres ont été
les bien constituées, une technologie de traite qui gardées avec des bovins
fonctionne bien et un placement correct des fais- S’assurer que le lait ne soit pas porteur de
ceaux trayeurs diminuent l’égouttage. maladies infectieuses pour l'homme.
Repérer les maladies qui pourraient con-
Quand faut-il égoutter à la machine? taminer le lait (comme les infections puru-
Tirer les premiers jets et vérifier Quand la forme des trayons n’est pas bonne. lentes génitaux, des troubles gastro-intestinale
le premier lait fait partie d’une Quand les tissus des trayons sont très mous, car avec diarrhée et la fièvre, la mammite visible).
bonne routine de traite. les trayons peuvent carrément se ratatiner à la fin Vérifier la mamelle (blessure susceptible
de la traite et être aspirés dans le gobelet trayeur d'affecter le lait).
– le lait stagne alors au-dessus du manchon Ne pas administrer des substances ou pro-
trayeur. Pour rouvrir le passage entre la citerne du duits non autorisés.
trayon et celle de la glande, tirer légèrement le Respecter les temps d'attente après l'admi-
gobelet trayeur en avant et vers le bas. nistration de médicaments ou de substances
Dans les troupeaux qui ont des problèmes de approuvées.
santé des mamelles et où les faisceaux trayeurs
se décrochent automatiquement, procéder tou-
jours à un toucher de contrôle avant de laisser
les chèvres sortir de la salle de traite.
1000
Nombre de cellules (1000/ml)
800
600
400
200
0
-15 -14 -13 -12 -11 -10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Test de Schalm – la comparaison directe révèle nettement les Le nombre de cellules peut augmenter soudainement pendant
différences de consistance du lait. les chaleurs sans qu’il y ait aucune infection.
Auge pour lait Facile à nettoyer. Les chevreaux boivent vite, donc risque
chaud (3 à 4 Bon marché de surconsommation (tympanie de la
repas par jour Main-d’œuvre nécessaire caillette).
jusqu’au 7ème moyenne Le lait se refroidit vite, donc risque de
jour, puis 3 repas diarrhées.
par jour jusqu’au Mauvais contrôle individuel des chevreaux
21ème jour) Les chevreaux ne tètent pas.
Auge pour lait Nombreux petits repas, donc Éventuellement restes de lait
acidifié (ad libi- pas de ballonnements Travail précis nécessaire lors du
tum, renouveler Facile à nettoyer. remplissage
2 fois par jour) Bon marché Certains chevreaux ne tètent pas.
Main-d’œuvre nécessaire faible
Comment vermifuger?
Le vermifuge doit être administré par le ou la
vétérinaire.
Choisir des dosages plus élevés que pour les
moutons parce que les chèvres ont un transit
intestinal plus rapide.
Administrer le vermifuge «à jeun» (pas d’affou-
ragement pendant 24 à 36 heures) permet Les mallophages provoquent
d'augmenter le contact du produit avec les para- agitation, démangeaisons et
sites dans le tube digestif. forte production de pellicules.
Comment la traiter?
Administrer des antibiotiques, des antalgiques et des vitamines.
Les coûts de la production biologique de lait de chèvre (valeurs moyennes par chèvre laitière par année)
Frais spécifiques CHF Euro 1 Mes propres valeurs
1. Agrandissement du troupeau (1 / durée d’utilisation x prix d’achat) 95 30
2. Fourrage de base chèvres (4500 MJ NEL ou 650 UFL) 308 90
3. Concentrés chèvres (200 kg) 84 90
4. Aliments minéraux et sel pour bétail (0,02 kg par jour) 14 3,70
5. Paille (200 kg) 30 16
6. Bouc (prix d’achat / durée d’utilisation 3 ans / 30 chèvres) 26 5,60
7. Vétérinaire et médicaments 35 6
8. Analyses CAE (partiellement pris en charge par la Caisse des épizooties)
9. Électricité, eau, outils 30 15
10. Contributions (contrôle laitier, fédérations, assurances, etc.) 7 15
11. Transport du lait dans le prix du lait 14
12. Total des frais spécifiques 629 285
13. Frais spécifiques par kg de lait 0,83 0,41
Charges de structure (sans main d’œuvre)
14. Place stabulation (y. c. technique de traite et d’affouragement) avec 5 % 150 (301) 49 (117)
d’amortissement et 4 % d’intérêt (avec nouveau bâtiment)
15. Charges de structure par kg de lait (pour un rendement laitier de 750 kg) 0,20 0,07 (0,17)
(avec nouveau bâtiment) (0,40)
Résultat intermédiaire
16. Frais spécifiques + charges de structures (avec nouveau bâtiment) 779 (930) 335 (402)
17. Seuil de rentabilité (pour un rendement laitier de 750 kg) (avec nouveau bâtiment) 1,03 (1,23) 0,48 (0,57)
Frais de main-d’œuvre
18. Frais de main-d’œuvre par chèvre (22 MOh x 20 CHF (ou 10 Euros) 440 220
19. Frais de main-d’œuvre par kg de lait (pour un rendement laitier de 750 kg) 0,58 0,31
Prix de revient intégral
20. Coûts totaux par chèvre et par année (avec nouveau bâtiment) 1219 (1370) 555 (622)
21. Coûts totaux par kg de lait (avec nouveau bâtiment) 1,62 (1,82) 0,79 (0,89)
1 Les références technico-économiques issues d’élevages caprins biologiques français n’existant pas, ces valeurs sont des estimations issues des réseaux de
références allemands. Elles sont présentées ici à titre indicatif.
Bibliographie complémentaire
AGRIDEA: Elevage ovin, élevage caprin.
Fédération suisse d’élevage caprin (2006): L’élevage caprin
suisse.
Giboudeau, B . (2006): Les vaches nous parlent d’alimentation
– Supplément ovins et caprins. Editions FEMENVET, Thones Impressum
(France). Collection «L’élevage autrement», 3ème éd. Éditeurs et distributeurs:
INRA (2007): Alimentation des bovins, ovins et caprins. Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL)
Ackerstrasse, Postfach, CH-5070 Frick, tél. +41 (0)62 8657-272, fax -273
Editions Quae, Paris. [email protected], www.fibl.org
Kessler, J., Agroscope ALP (2004): Alimentation ciblée de la AGRIDEA, Avenue des Jordils 1, CH-1006 Lausanne
chèvre. ALP Actuel. tél. +41 (0)21 619 44 52, fax +41 (0)21 617 02 61
[email protected], www.agridea.ch
Legarto, J. & Leclerc, M.-C., Institut de l’élevage (2007):
Guide pour la conduite du pâturage caprin. Paris. Institut Technique de l’Agriculture Biologique (ITAB)
149, rue de Bercy, 75595 Paris
Raveneau, A. (2005): Le livre de la chèvre. Editions Rustica, tél. +33 (0)1 40 04 50 64, fax +33 (0)1 40 04 50 66
Paris. [email protected], www.itab.asso.fr
Auteurs:
Kerstin Barth (vTI, Trenthorst), Elisabeth Horvat (Bio Austria), Andreas Kern
(Bioland), Veronika Maurer (FiBL), Jeannette Muntwyler (BGK), Christel
Agriculture biologique Simantke (Beratung Artgerechte Tierhaltung e.V.), Elisabeth Stöger (FiBL),
Classeur de fiches techniques avec Bärbel Reinmuth (Bioland)
abonnement de mise à jour
Collaboration et relecture:
- Techniques de production (sol, fertilisation, Felix Heckendorn, Eric Meili (FiBL), Joannie Leroyer (ITAB), Josy Taramarcaz
adventices, protection des plantes) (AGRIDEA), Ulrich Jaudas
- Grandes cultures (céréales, sarclées, etc.) Traduction: Manuel Perret, CH-1412 Ursins
- Dérobées et herbages
- Maraîchères Rédaction: Gilles Weidmann (FiBL)
- Animaux de rente (alimentation, santé,
détention des bovins, caprins ovins porcs Maquette: Claudia Kirchgraber (FiBL)
et volaille)
U. Braun (Klinik für Wiederkäuermedizin Vetsuisse-Fakultät Zürich): p. 27
(2); Société DeLaval: p. 17 (1); Jacqueline Felix: p. 21 (1); Société Förster-
Technik: p. 21 (4); Kerstin Hofmann: p. 16 (3); Elisabeth Horvat: p. 21 (2);
Institut de pathologie vétérinaire du Tierspital Zürich: p. 29 (2); Gabriele
Elevage ovin, élevage caprin Kümmritz: p. 2 (1), 8, 12, 15 (1), 18 (2); Michael von Lüttwitz: p. 22 (3);
Classeur de fiches techniques avec Dominic Menzler (©BLE, Bonn): p. 10, 15 (3), 18 (1), 19; Bärbel Reinmuth
abonnement de mise à jour (Bioland): p. 2 (2), 5, 8 (1), 13 (2), 24; Thomas Rust: p. 1; Christel Simantke:
p. 13, 14, 15 (2, 4, 5, 6), 16 (1, 2), 21 (3); SSPR: p. 11, 22 (1, 4), 25, 27 (1),
- Système de production 28, 29 (1), 30; Thomas Stephan (©BLE, Bonn): p. 4; Société Urban: p. 21 (5)
- Génétique, sélection, conduite du troupeau Impression: AGRIDEA, Lausanne
- Alimentation, gestion du pâturage
- Hygiène et santé ISBN: 978-3-03736-181-8
- Bâtiments, installations
- Marché, travail Prix: Euros 7.00, CHF 10.00 (TVA comprise)