Cours Contentieux Administratif 2023
Cours Contentieux Administratif 2023
Cours Contentieux Administratif 2023
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administratif, « qu’il ne suffit pas de poser de grands principes et d’affirmer
qu’ils doivent être sanctionnés par les juges chargés de faire respecter la
légalité… Il faut en outre que soient bien précisées les modalités selon
lesquelles les juges peuvent être saisis ; selon lesquelles les affaires seront
instruites ; et selon lesquelles les décisions juridictionnelles doivent intervenir. »
On peut alors dire que la notion de contentieux qui est essentiellement liée à
l’activité humaine est typiquement une notion de droit processuel commune
aux procédures civile, commerciale, sociale, administrative etc.
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Chapitre I : La notion de contentieux administratif.
Le contentieux administratif intègre alors tous les litiges portant sur des
questions de fait ou de droit et qui peuvent ainsi donner lieu à l’intervention
d’une autorité juridictionnelle ou au recours à des procédés non juridictionnels
de résolution des litiges.
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Paragraphe II : Le sens étroit du contentieux administratif
Dans un Etat de droit, les litiges entre les sujets de droit sont normalement
portés devant le juge, même s’il est vrai que le juge peut être saisi des questions
ne donnant pas lieu à des prétentions contradictoires des parties, mais se
présentent simplement sous la forme d’une prétention unilatérale ou d’une
demande comme c’est le cas du contentieux de l’excès du pouvoir.
1) Le critère organique
Selon ce critère, le litige administratif est celui dans lequel une personne
publique est partie. Ou encore celui dans lequel la prétention ou
l’opposition émane d’une personne publique ou de son représentant. Cette
définition donne au contentieux un domaine très large dans la mesure où, elle
fait entrer les litiges portés devant les juridictions judiciaires, sans considération
du droit applicable en vue de leur solution.
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publique sur laquelle porte le litige n’est pas nécessairement une activité
administrative. C’est pourquoi certains ont préféré un autre critère.
Les litiges administratifs doivent faire l’objet d’un règlement par voie
juridictionnelle. Ils requièrent l’intervention du juge qui offre les garanties
d’indépendance, d’impartialité et de compétence pour trancher les différends à
la lumière de la loi. Mais le seul recours au juge ne suffit pas pour imprimer à un
contentieux une nature administrative.
En France par exemple le juge habilité à connaitre les litiges administratifs est
diffèrent du juge des particuliers. Il s’agit d’une juridiction de l’ordre
administratif devant être saisi en application des règles particulières de
procédures, et qui doit appliquer un droit distinct de celui qui régit les rapports
entre les sujets de droit privé T.C 8 Février 1873 Blanco
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Cette conception permet d’éviter tout recoupement du contentieux
administratif avec le contentieux privé, mais présente l’inconvénient d’écarter
du contentieux les nombres litiges intéressant l’administration et qui relèvent des
juridictions de l’ordre judiciaire, qui peuvent ainsi se référer aux règles de droit
public et les appliquer de ce fait aux litiges administratif.
La seconde proposée par Léon Duguit dans son traité de droit constitutionnel
prend en considération la nature de la question posée.
Cette classification proposée par Laferrière au 19e siècle repose sur les
pouvoirs du juge à l’ occasion de la décision juridictionnelle qu’il peut être
amené à prendre. Quatre types de contentieux peuvent ainsi être observés. Il
s’agit du contentieux de l’annulation, du contentieux de pleine juridiction, du
contentieux de l’interprétation et du contentieux de la répression.
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A : Le contentieux de l’annulation
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Une loi du 23 mai 1943 disposait que l’octroi d’une concession de terre ne pouvait faire l’objet d’aucun
recours administratif ou judiciaire. Le CE avait cependant estimé que cette loi n’a pas exclu le recours pour
excès de pouvoir contre l’acte de concession devant lui, recours qui est ouvert même sans texte et qui a pour
effet d’assurer conformément aux principes généraux du droit, le respect de la légalité. Le principe a par la
suite été confirmé le C.C dans sa décision n°86-217 du 18 septembre.
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raison de sa nature et de ses caractéristiques, il n’intègre pas le contentieux
objectif de la légalité.
Le contentieux de l’annulation présente des effets absolus car l’acte ainsi est
censé n’avoir jamais produit des effets juridiques, et l’annulation vaut erga
omnes, c’est-à-dire a l’égard de toute personne même de celles qui ne sont
pas à l’origine du recours.
Les pouvoirs du juge de plein contentieux sont plus étendus que ceux du juge de
l’annulation. Il peut ainsi annuler un contrat, une élection. Il peut reformer une
décision, prononcer une condamnation pécuniaire, réduire le montant d’une cote
d’imposition etc…
Devant le juge de plein contentieux, tous les moyens de droit ou de fait ayant
une portée juridique peuvent être invoqués (illégalité ou violation d’un contrat).
Ce qui n’est pas possible à l’appui d’un R.E.P.
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D : Le contentieux de la répression
C’est celle proposée par le doyen Duguit dans son traité de Droit
constitutionnel. Cette classification distingue le contentieux objectif ou
contentieux de la légalité du contentieux subjectif correspondant au contentieux
des droits.
A : Le contentieux objectif
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entendue au sens large, comme l’ensemble des règles qui s’imposent à
l’activité normative de l’administration.
B : Le contentieux subjectif
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Section III : Les procédés non juridictionnels de règlement des litiges
administratifs
A : L’arbitrage
B : La transaction
C : La conciliation
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Art.P-1104 du code général des impôts du Gabon - L’Administration peut proposer au contribuable, dans le
cadre d’une transaction, une modération totale ou partielle des pénalités, dans les cas suivants :
avant la mise en recouvrement suivant une procédure de contrôle ;
durant toute la procédure contentieuse.
Art.P-1105 du code général des impôts du Gabon- La proposition de transaction en matière de pénalités
relève :
du Directeur Provincial des Impôts ou du Directeur des Grandes Entreprises dans la limite de
10.000.000 FCFA ;
du Directeur Général des Impôts dans la limite de 500.000.000 FCFA ;
du Ministre chargé des finances, dans tous les autres cas.
En cas de contestation, la décision du Directeur Général des Impôts, du Directeur Provincial des Impôts ou du
Directeur des Grandes Entreprises est déférée au Ministre chargé des finances.
Le Ministre chargé des finances a la faculté de déléguer au Directeur Général des Impôts son pouvoir
d’instruction. Il en est de même pour le Directeur Général des Impôts à l’endroit des Directeurs Provinciaux des
Impôts et du Directeur des Grandes Entreprises.
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D : Les recours administratifs
Les recours administratifs sont des voies de droit ouvertes aux administrés
de porter directement leurs prétentions à l’administrateur auteur de la décision
ou de l’acte querellé ou son supérieur hiérarchique ou enfin l’administrateur
investi d’un pouvoir de tutelle sur une collectivité décentralisée.
E : Le médiateur
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réclamations et si elles sont justifiées débouchent sur des recommandations et
des propositions.
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Chapitre II : Les juridictions de l’administration
Les formations de la Cour suprême sont les chambres (A), les chambres réunies
(B) et l’Assemblée générale consultative (C).
A. Les chambres
Les chambres sont des formations de jugement spécialisées dans les différentes
branches du contentieux. Le Premier Président répartit les affaires entre les
chambres. Chaque chambre instruit et juge les affaires qui lui sont attribuées par
le Premier Président. Nul n'est recevable à contester la saisine de telle ou telle
chambre.
Les chambres sont au nombre de huit (8) et sont fixées comme suit :
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4. Deux chambres administratives : elles sont juges en premier et en
dernier ressort du recours pour excès de pouvoir des autorités
administratives et de la légalité des actes des collectivités locales, et
juge de cassation des arrêts et jugements rendus en dernier ressort
par les cours et tribunaux ainsi que par les organismes
administratifs à caractère juridictionnel.
B. Les chambres réunies
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la Cour, pour une période d'un an qui peut être renouvelée. Le nombre de
conseillers en service extraordinaire ne peut excéder vingt.
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décisions de la cour des comptes qui est une juridiction suprême mais non
souveraine, en ce sens que ses décisions peuvent être attaquées devant la Cour
suprême. La Cour suprême dispose aussi d’une compétence générale pour se
prononcer sur les décisions des conseils d’arbitrage, des conflits de travail et
en dernier ressort des décisions des organismes administratifs à caractère
juridictionnelle.
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2. Le référé
A cela, il faut ajouter les dispositions de l’article 86 qui dispose qu’ « en cas
d’urgence et sur simple requête qui sera recevable même en l’absence de
décision administrative préalable, le juge des référés peut ordonner toutes
autres mesures utiles sans faire obstacle à l’exécution d’aucune décision
administrative ».
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suprême en tant que juge de droit et non juge de fait, ne connait pas du fond
des affaires.
Elle statue en dernier ressort sur le contentieux des inscriptions sur les listes
électorales visant les décisions prises par le Président du tribunal d’instance
relatives aux recours contre les radiations, les omissions ou les inscriptions
indues sur les listes électorales.
Elle statue en dernier ressort sur les résultats des élections locales et
administratives proclamés par la Cour d’appel, qui conformément au code
électoral, est le juge des élections à l’exception des élections présidentielle,
législatives et du referendum qui sont de la compétence du conseil
constitutionnel.
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1. Les demandes en révision (La révision est une voie de recours
extraordinaire qui permet de demander, dans des cas très limités, à
réexaminer une décision définitive, en raison de nouveaux
éléments)
2. Les demandes de renvoi d’une juridiction à une autre pour
cause de suspicion légitime ou de sureté publique (Si
la demande est justifiée, l'affaire est renvoyée soit à
une autre formation de la juridiction primitivement saisie, soit à
une autre juridiction de même nature que celle-ci)
3. Les demandes de prise à partie (La "prise à
partie" est la procédure introduite par un justiciable contre un
magistrat auquel il reproche la commission dol, d'une fraude, d'une
concussion, ou d'une faute lourde et notamment d'avoir commis un
déni de justice)
Il faut aussi préciser que la loi n°2017-09 du 17 janvier 2017 modifiée a créé
deux commissions juridictionnelles auprès de la Cour suprême. Il s’agit de la
commission juridictionnelle chargée de statuer sur les demandes
d’indemnités présentées par les personnes ayant fait l’objet d’une décision
de détention provisoire et qui on bénéficié d’une décision définitive de non-
lieu d’une part, et d’autre part, de la commission juridictionnelle chargée de
statuer sur les recours formés par les officiers de police judiciaire ayant fait
l’objet d’une décision de suspension ou de retrait d’habilitation.
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Section II : Les compétences des autres juridictions
A. Le tribunal d’instance
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B. Le tribunal de grande instance
Les tribunaux de grande instance sont juges de droit commun en toutes matières,
sous réserve des compétences d'attribution, en premier et dernier ressort de la
Cour suprême, des cours d'Appel et en premier ressort des tribunaux du travail,
des tribunaux d'instance et des organismes administratifs à caractère
juridictionnel.
Le tribunal de grande instance, à l’instar des autres juridictions, ont, au cours des
instances dont elles sont saisies, compétence pour interpréter et apprécier la
légalité des décisions des diverses autorités administratives.
C. Le Tribunal de travail
Selon l’exposé des motifs de la loi n° 2017-24 du 28 juin 2017 portant création,
organisation et fonctionnement des tribunaux de commerce et des chambres
commerciales d'Appel, les tribunaux de commerce sont « des juridictions
spécialisées compétentes pour juger en premier ressort les affaires
commerciales, c’est-à-dire les litiges relatifs aux actes de commerce (achat de
marchandise pour les revendre, lettres de change, opérations de banque,
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engagement nés à l’occasion du commerce) ». A ces compétences, il faut ajouter
les litiges concernant les sociétés commerciales.
Toutefois, le tribunal du commerce est bien compétent pour connaitre du
contentieux impliquant les établissements publics, notamment les SPIC, ayant
une activité économique et bénéficiant de l’autonomie juridique et financière au
sens de l’article 35 de l’acte uniforme portant sur le droit commercial
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général et de l’article 18 de la Loi d'orientation n° 2022-08 du 19 avril
2022 relative au secteur parapublic, au suivi du portefeuille de l'Etat et au
contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours
financier de la puissance publique. Selon l’article 18 « la création des sociétés
publiques est soumise au droit commun des sociétés commerciales. Leurs statuts
sont conformes aux dispositions de l'Acte uniforme relatif au droit des Sociétés
commerciales et du Groupement d'intérêt économique (AUSGIE) de
l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
(OHADA), sous réserve des dispositions particulières prévues par la présente
loi ».
Les Cours d’Appel connaissent par la voie de l’appel des demandes tendant à
la réformation partielle ou à l’infirmation des jugements rendus par les
juridictions du premier degré. En ce sens, elle est juge de l’appel des
jugements rendus en matière civile, commerciale et en contentieux administratif,
fiscal et électoral.
Sur la matière électorale, la Cour d’Appel statue sur les litiges relatifs aux
élections des conseils municipaux et départementaux. Ainsi, tout électeur ou
tout candidat à une élection départementale ou municipale peut demander
l’annulation des opérations électorales. La Cour d’Appel de ressort est
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Au sens de l’article 35 de l’Acte uniforme portant sur le droit commercial général le registre du commerce et
du crédit mobilier a pour objet de recevoir les demandes d’immatriculation notamment des établissements
publics ayant une activité économique et bénéficiant de l’autonomie juridique et financière.
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compétente. Pour les élections départementales, les requêtes doivent être
déposées dans les huit (8) jours qui suivent la proclamation des résultats par la
commission départementale. Pour les élections municipales, les requêtes
doivent être déposées dans les cinq (5) jours qui suivent la proclamation des
résultats
La Cour d’Appel statue dans en premier ressort dans le délai d’un mois à
compter de l’enregistrement de la requête en annulation au greffe de la Cour
d’Appel. En cas de renouvellement général des conseils départementaux et des
conseillers municipaux, ce délai est porté à trois (3) mois.
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Le caractère écrit de la procédure permet un examen plus attentif des
éléments du litige et rend plus ordonnés le débat contradictoire, contrairement à
la procédure civile qui réserve une large part au débat oral, même si l’écrit y
prend une place de plus en plus accrue. Ce qui débouche sur un certain nombre
de traits originaux de la procédure administrative contentieuse. Ainsi, les
conclusions et moyens sont fixés par écrit :
-Le juge ne peut faire état que les pièces figurant au dossier : le droit pour
les parties de présenter ou de faire présenter des observations orales à l’audience
n’existe que si un texte le prévoit. Les observations ne peuvent en principe
comporter que l’indication des conclusions et le développement des moyens
énoncés dans les mémoires enregistrés.
-Le juge n’est pas obligé d’analyser les moyens présentés au cours de
l’audience.
-Il peut clore l’instruction lorsque la solution de l’affaire lui paraît d’ores et
déjà certaine.
-Il fixe aux parties des délais pour la production des observations, mémoires
et pièces.
Pour être recevable, il faut que le requérant ait la capacité d’agir et un intérêt à
agir. La jurisprudence distingue l’intérêt à agir des personnes physiques et
l’intérêt à agir des groupements.
En ce qui concerne les personnes physiques, l’acte doit avoir lésé moralement
ou matériellement les intérêts du requérant. Entre le requérant et l’acte doit
exister un lien évident (CE 25 août 1993, Professeur Iba Der Thiam). Pour les
personnes morales En principe, les personnes morales ne doivent normalement
agir que pour la défense des intérêts collectifs de leurs membres. Elles ne
peuvent attaquer les actes individuels concernant un de leurs membres que si
elles ont reçu un mandat spécial (CE 29 juin 2000, ANHMS contre Etat du
Sénégal).
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Selon les dispositions de l’article 74 de la loi sur la Cour suprême, « le recours
pour excès de pouvoir n’est recevable que contre une décision explicite ou
implicite d’une autorité administrative ».
Le REP n’est en principe recevable que si l’acte contre lequel il est dirigé est un
acte administratif unilatéral c'est-à-dire un acte susceptible de modifier
l’ordonnancement juridique pris par une personne morale de droit public ou par
une personne morale de droit privé gérant une mission de service public
emportant l’usage de prérogatives de puissance publique.
Les contrats sont traditionnellement exclus, en principe, du champ d’application
du REP. Toutefois, il est admis que le REP peut être dirigé contre un acte
détachable du contrat (CE 4 août 1905 Martin), contre les clauses
règlementaires du contrat (CE 10 juillet 1996 Cayzeele).
Dans le cadre de la décentralisation, le procédé du déféré permet au représentant
de l’Etat de saisir le juge d’un recours dirigé contre un contrat administratif
(Cour Suprême dans un arrêt rendu le 9 mai 2018 préfet du département
de Ziguinchor C/ commune Ziguinchor).
La requête doit être présentée sous une certaine forme, comporter certaines
mentions et être introduite dans un délai bien déterminé. La requête doit être
écrite et signée. Elle doit comporter certaines mentions relatives au nom,
domicile du requérant et contenir un exposé sommaire des faits et des moyens
c’est-à-dire des circonstances qui sont à l’origine du recours et des arguments
juridiques qui soutiennent la requête. Le juge déclare irrecevable une requête
dans laquelle il n’y a pas un exposé des moyens (CS 27 mai 1981, Aboubacar
Sylla).
Selon les dispositions de l’article 74-1 de la loi sur la Cour suprême « le délai
de recours contre une décision administrative est de deux mois ; ce délai court
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à compter de la publication ou de la notification de la décision attaquée, à
moins qu’elle ne doive être signifiée, auquel cas, il court à compter de la date
de la signification ». Au surplus, « le silence gardé plus de deux mois sur une
réclamation par l’autorité compétente vaut décision de rejet. Le délai de
recours de deux mois, contre le rejet d’une réclamation, court à compter du
jour de la notification ou de la signification de la décision explicite de rejet de
la réclamation et, au plus tard, à compter de l’expiration de la période de deux
mois ».
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- La saisine d’une juridiction incompétente proroge le délai du recours
pour excès de pouvoir qui commence à courir à partir de la notification
de la déclaration d’incompétence de la juridiction saisie à tort.
Selon les dispositions de l’article 74-2 de la loi sur la Cour suprême, le délai de
recours et le recours sont suspensifs en cas de déclaration d'utilité publique,
d'expulsion d'étranger, d'extradition, de litiges relatifs à l'élection aux
conseils des collectivités territoriales.
A cela, il faut ajouter les dispositions de l’article 56 aux termes desquelles
« lorsqu'un pourvoi en cassation ou recours en annulation aura fait l'objet
d'une décision de désistement, de déchéance, d'irrecevabilité ou de rejet, la
partie qui l'avait formé ne pourra plus se pourvoir en cassation ou former un
recours en annulation dans la même affaire, sous quelque moyen que ce
soit ».
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soit l’avis donné de la décision, de l’administration, soit l’expiration du délai
de quatre mois valant décision implicite de rejet ». L’assignation doit aussi, à
peine de nullité, viser la réponse implicite ou explicite donnée par
l’administration à la demande préalable.
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