Module 9 Sophrologie
Module 9 Sophrologie
Module 9 Sophrologie
MODULE N° 9
Madame, Monsieur,
DEPENDANCES ET SOCIETE :
L’état de santé psychologique et somatique se définit par un bon fonctionnement
des diverses fonctions de l’organisme et un bon équilibre de la personnalité : le
corps est autonome et répond correctement aux stimulations extérieures en
conjuguant harmonieusement ses divers besoins avec les contraintes de son milieu,
tandis que l’esprit est libre de composer avec créativité une synthèse originale de
son vécu, en combinant de concert ses propres aspirations avec celles de son
univers relationnel.
Nous voyons apparaître ici une correspondance entre l’état de santé et l’équilibre
d’un système relationnel qui unit l’homme à son milieu de vie. L’individu, entité
biologique, psychologique et psychosociale, dépend, outre des lois qui régissent son
environnement géo-biologique, des règles du système social, culturel et familial du
groupe dont il est originaire, et qui finalement détermine sa psychologie… il n’est
pas aussi libre qu’il le croit…
L’homme est donc dépendant de ce que pense de lui son environnement social,
familial, professionnel, et sa liberté d’action se voit restreinte dans la mesure où il
doit prendre en compte ce que l’on attend de lui.
Cette forme de dépendance nuit à l’individu qui ressent une dissonance entre ses
motivations personnelles et les obligations auxquelles il est tenu de se soumettre, ou
En fait, tout n’est pas toujours dit en famille ou en société, et les règles implicites,
inconsciemment intégrées, agissent comme agit le Surmoi de la personne, ou l’état
Parent de son Moi. C’est de cette façon que les secrets de famille, les « secrets
d’Etat », malgré le non dit, apparaissent systématiquement dans la sphère de
l’inconscient individuel, illustrant ainsi les concepts d’inconscient collectif (Jung) et
de co-inconscient (Moreno) chers à la psychogénéalogie transgénérationnelle et à
la psychologie transpersonnelle.
L’individu vit donc avec, au fond de lui, des connaissances dont il n’a pas
conscience et qui ne pourraient voir le jour sans porter atteinte à l’intégrité ou à la
légitimité du groupe auquel elles se rattachent. Une certaine vérité est cachée, tue,
et la communication est faussée.
Il ne suffit donc pas d’être sincère pour déterminer avec justesse ce qui est
nécessaire de ce qui est inutile, ce qui est important de ce qui est futile, ou tout
bonnement ce qui est bon de ce qui est mauvais pour soi ou pour le groupe. Encore
faut-il prendre conscience de cette particularité de l’être humain qui fait de lui une
entité individuelle à part entière, pourvue de prédispositions naturelles propres à lui-
même, d’envies et de motivations toutes personnelles qui supposent une constante
évolution des mentalités, et qu’il est important de prendre en compte si l’on ne veut
pas restreindre la liberté d’action de tout un chacun.
La personne qui néglige cette réalité se trouve dans un circuit fermé et tend à
préserver, coûte que coûte, le rôle que lui attribue son environnement social,
familial, en vivant la vie que l’on a désiré pour elle. Passant à côté de sa réalisation
personnelle, de son épanouissement individuel pour des raisons d’éthique, elle se
laisse submerger par les incessants conflits internes qui naissent de l’inadéquation
qui s’opère entre ses aspirations personnelles et ses « obligations ».
Par ailleurs, un secret trop lourd à porter, dur à cacher, à taire, trouve généralement
à travers une conversion somatique ou comportementale, une façon d’alléger ou de
réguler l’énergie psychique correspondante. Cela se traduit par divers troubles
psychosomatiques qui nuisent à l’état de santé du sujet.
Ainsi pour ravir les sens de perceptions et d’interprétations dont nous jouissons, tout
en préservant l’équilibre psychologique que nous devons à notre « moule » social et
familial, nous soumettons nous plus ou moins passivement à un système de valeur
orchestré par des traditions familiales et culturelles, une politique économique et
commerciale, ainsi que des croyances religieuses et populaires.
Cette vision du monde porte préjudice au sens que nous pouvons apporter à la vie,
et nuit gravement à l’homme qui, par une adaptation à un milieu de vie présentant
des incohérences profondes avec ses besoins fondamentaux, est amené à ressentir
la frustration, la sensation de manque ou le sentiment d’angoisse.
- enfin, il arrive qu’il persiste dans son obsession, malgré les problèmes physiques
ou psychologiques que peuvent entraîner l’abus de telles pratiques.
Nous avons d’abord le fœtus qui dépend de la mère, la vie fœtale dépend
entièrement des émotions que la maman peut ressentir lors de la grossesse. Nous
On peut dire aussi que la dépendance est l’état d’une personne qui dépend d’une
autre : assujettissement, attachement, soumission.
Enfin, l’enfant est sous la dépendance de ses parents : puissance paternelle, tutelle.
En effet, autrefois déjà, la séparation des novices d’avec leurs mères se faisait d’une
manière plus ou moins dramatique, suivant les tribus. La manière la moins
dramatique se rencontre chez les Kurnai, où la cérémonie d’initiation est d’ailleurs
assez simple. Les mères s’assoient derrière les novices, et les hommes s’avançant
en monômes, les séparent. On constate ici la séparation, l’arrivée dans une étape
nouvelle.
Autrement dit, le simple fait de grandir, d’avancer en tant qu’être nous conditionne
dans nos frustrations. C’est justement parce que nous nous sentons frustrés, que
nos envies sont repoussées lorsque nous devenons adultes.
Dès le départ, nous quittons la structure de la mère, ainsi que tous ses
fonctionnements inconscients, très rapidement nous évoluons vers notre propre
structure, nous passons d’une dépendance à une autre, pour finaliser notre
caractère, notre propre manière de concevoir la vie. En fait, nous quittons une
dépendance pour en construire une autre, jusqu’à ce que nous soyons capables
d’assumer nos frustrations.
1
LAFONT R., « Vocabulaire de psychopédagogie et de psychiatrie de l’enfant », Ed. PUF, Paris 2001, pp-274,275
Apparaît alors chez ces adolescents l’étape des frustrations, après avoir avancé
dans une étape de santé psychologique, ils s’élancent dans une libération
somatique. De plus, depuis la naissance, l’enfant (devenu aujourd’hui adolescent) a
la sensation qu’il lui manque une partie de lui-même, d’où la peur, l’angoisse, et très
souvent chez eux, la perte des repères au niveau des émotions. Leurs repères sont
très vite changeants et modifiés car leur vision de la vie ne repose pas encore sur
une structure solide, libérée de toutes ces frustrations, de toutes ces violences que
nous « encaissons » depuis notre conception.
On constate que les enfants qui naissent par la voie dite « normale » sont mieux à
même d’affronter les difficiles étapes et périodes complexes de la vie.
Mais qu’en est-il des être qui viennent au monde par césarienne ? Qu’en est-il pour
eux qui ne connaissent pas l’effort, les frustrations de la progression à travers la
filière pelvis-génitale ? Comment avancent-ils dans leur construction des passages ?
Ou comment se situent-ils face à la forme symbolique du conflit mort-renaissance ?
L’INFLUENCE TRANS-GENERATIONNELLE:
Il est supposé ici que ces dépendances, c'est-à dire ces attachements pathologiques,
à un comportement ou une croyance par exemple érigés en besoins obsessionnels,
sont acquises, non pas toutefois au sens où elles ne seraient pas innées, mais dans
la mesure où on ne les met pas en question, on postule leur présence d'emblée: tout
individu est donc susceptible de souffrir de dépendances, consciemment ou non, ce
qui n'est pas peu dire. Et le travail sur soi va s'exercer à partir de cette matière
précisément, en vue d'atteindre un "état de santé psychologique et somatique".
Enfin, atteindre un tel objectif est présenté ici comme "nécessaire" et non seulement
souhaitable, au sens où cette démarche n'apporterait pas une simple appréciation de
la vie meilleure ou plus agréable, mais une réelle libération de ce qui entravait le
développement personnel du sujet.
Chacun d'entre nous peut, à son insu même, souffrir de dépendances. De quelle
nature sont-elles? A quoi les reconnaître?
Pour comprendre comment cela fonctionne, il faut retracer les étapes inconscientes
d'un mécanisme que décrit amplement Stanislas GROF dans "Royaumes de
l'inconscient humain": Un événement traumatisant est enregistré dans nos banques
de souvenirs, autour duquel va s'organiser une constellation COEX selon la formule
de l'auteur, et qui, prenant la première expérience pour noyau, est constituée de
souvenirs ultérieurs analogues. D'où l'importance primordiale de la relation intra-
utérine à la mère, stade d'enfermement où se décident les futures dépendances.
Mais la dépendance prend maintes manifestations car "nous reproduisons dans nos
relations adultes, selon Claudette RIVEST, l'apprentissage qui nous a été enseigné
par les parents et par les circonstances de notre histoire et de nos premières
relations."
Claudette RIVEST établit de la sorte des liens de dépendance entre le vécu d'une
mère et le ressenti d'un enfant, à cause de telles fusions symbiotiques, à propos de
V. GOGH notamment, né un an après la mort d'un autre Vincent et qui, chaque
matin, se trouvait devoir passer devant le cimetière où il pouvait lire son propre nom
sur une pierre tombale
Ces états dépendants qui découlent d'un modelage parental sont innombrables,
difficiles à catégoriser, et notre propos n'est pas d'en proposer un recensement
exhaustif. Qu'il nous suffise de conclure à leur origine enfantine, voire intra-utérine, et
de retenir leur rapport étroit avec un conditionnement familial, en premier lieu
maternel.
L'amoureux parfait ici est un mythe qui alimente la dépendance envers un schéma
relationnel de ce type, alors répétitif, issu du fait que, comme l'explique Claudette
RIVEST, le sujet n'a pas réussi à accepter - et à accepter de ne pas avoir réussi- sa
première fusion et sa première séparation. Le mode relationnel de l'enfance a été si
marquant qu'il sert de modèle à toute relation intime ultérieure. Parfois, ces
dépendances engendrent des façons d'aimer pathologiques.
Par exemple, "telle petite fille souffrira d'infections vaginales, d'irritations ou de pertes
de sang, comme pour rappeler à sa mère les abus sexuels qu'elle a subis dans le
silence" sensiblement au même âge. Voilà un des effets de la résonnance
émotionnelle évoquée plus haut, car il s'agit bien ici de communication infra-verbale,
d'harmonisation inconsciente à la souffrance non dite du parent, et qui passe, selon
J. Salomé "par des canaux subtils et infinis (...,) des sensibilités encore ouvertes vers
le cerveau droit."
C'est cette même transmission d'un non-dit qui vaut à des générations de répéter les
comportements ancestraux par fidélité, selon la psychologie transgénérationnelle:
Pour Elisabeth HOROWITZ, "chaque fois que vous ratez, au niveau de votre couple,
de votre travail, c'est pour obéir à votre arbre généalogique, pour être loyal vis-à-vis
de tous ceux qui vous ont précédé, et pour légitimer la souffrance de votre famille."
Pour elle également, la dépendance envers les ancêtres produit une indifférenciation
dangereuse car elle conduit à des maladies physiques, à des perturbations
émotives." La maladie ici apparaît comme "expression corporelle d'un secret de
famille".
Pourquoi ne pas essayer aussi de réécrire son vécu de façon cette fois positive,
comme le conseille J. COTTERAUX dans "La répétition des scénarios de vie"? On
peut demander au sujet de s'imaginer ce que serait son parcours sans entrave
psychologique, sans dette irrationnelle, sans mission réparatrice illusoire.
Colette PORTELANCE dans "La liberté dans la relation affective", insiste à son tour
sur l'efficacité des accompagnements psychothérapeutiques: Reprenant le cas
évoqué plus haut de cette consultante, Olga, qui se mettait en situation d'échecs
amoureux répétés, elle ajoute que " c'est sa démarche psychothérapeutique qui lui a
donné sa liberté" alors qu'elle n'avait aucun pouvoir sur sa vie affective: "Olga y a
appris à introduire de la conscience dans son chaos intérieur, (...) mais surtout à
identifier et nommer ses émotions et ses besoins." De la sorte, on ne se laisse plus
entraîner par les réactions défensives inconscientes habituelles. La psychanalyse
aidait les sujets dépendants en favorisant la régression jusqu'à l'affect originairement
lié à la pathologie; les techniques corporelles plus récentes exploitent les ressentis
présents pour désaliéner du passé, mais le but reste le même: affranchir, guider vers
l'autonomie.
METHODE :
Tout doucement, vous vous concentrez sur votre respiration. Vous écoutez tout
simplement le son de l'air qui passe dans les voies respiratoires. Attentivement,
silencieusement, sans vous imposer un rythme. Au contraire, vous vous laissez
guider par le rythme naturel de votre respiration.
A l'aide de cette concentration sur votre respiration, vous vous isolez petit à
petit du monde extérieur, pour mieux communiquer avec votre monde intérieur.
Vous vous installez dans un état de pleine conscience et vous n'êtes plus dans
un monde intellectuel, vous êtes dans un monde où vous allez simplement
ressentir, vivre vos sensations, tout simplement. Vous vous laissez aller,
passivement sur vos points d’appui. Votre être se vide de l’inessentiel, de tout
ce qui est inutile pour vivre ce moment présent. Vous respirez lentement,
calmement, vous êtes totalement réceptif à vos sensations.
Durant cette séance de sophrologie, vous allez vous laisser guider par ma voix
tout en observant les sensations de lâcher-prise. Vous vous laissez aller sans
pensées critiques, en laissant de côté le monde des pensées. Vous allez vous
installer dans un état d'abandon très agréable, une sorte d'état d'attention
flottante. Jouez le jeu complètement car cette attitude de grande réceptivité est
indispensable pour favoriser la prise de conscience des sensations que vous
allez éveiller en revivant votre naissance.
Vous êtes installé confortablement, les yeux fermés, les paupières closes.
Vous formulez mentalement :
Attirez votre attention sur votre bras droit. Ressentez cette sensation de
lourdeur. Formulez mentalement :
« Mon bras droit est pesant, lourd, très lourd, de plus en plus lourd ».
Puis vous attirez votre attention sur votre bras gauche. Formulez :
« Mon bras gauche est pesant, lourd, très lourd, de plus en plus
Puis :
Puis :
Vous allez imaginez que dans cet endroit merveilleux, vous placez autour de
votre corps une sorte de lumière bleutée, une sorte de cocon de protection.
Voyez autour de votre corps cette lumière bleutée, imaginez qu'elle vous
protège. Vous êtes bien à l'intérieur de cette lumière bleutée Vous allez
imaginez que dans cette protection, vous pouvez donner libre court à votre
imagination. Je vais vous guidez pour faire ensemble ce magnifique voyage.
Imaginez tout simplement que vous vous promenez le long d'une plage, d'une
Cette plage vous mène petit à petit , au fur et à mesure de votre progression à
l'embouchure d'un fleuve. Le fleuve se jette dans la mer comme dans certain
paysage du sud de la France. Imaginez le fleuve se jetant dans la mer et à
l'embouchure de ce fleuve se trouve une petite barque. Elle vous attend. Vous
allez monter dans cette barque, larguez les amarres, prendre les rames et
ramez en remontant le courant, ce qui ne vous demandes pas d'effort
particulier. Le but de ce voyage consiste à aller à la source de ce fleuve.
Donc au fur et à mesure que vous progressez sur le fleuve, vous devenez en
même temps de plus en plus jeune. Vous êtes maintenant dans la période du
jeune adulte. Rappelez-vous cette période. Très rapidement vous vous
installez dans la période de l'adolescence et puis naturellement vous arrivez
dans la période de l'enfance , de la petite enfance et même en allant encore
plus loin, vous arrivez au moment de votre naissance , au moment où vous
êtes sorti du ventre maternel , la source de ce fleuve. Vous êtes un tout petit
bébé qui vient de naître.
Vous allez maintenant imaginer que se trouve devant vous une grande
cascade derrière laquelle vous apercevez maintenant une grotte profonde. A
l'entrée de cette grotte, vous voyez un panneau. Un panneau sur lequel est
inscrit votre prénom. Visualisez votre prénom à l'entrée de cette grotte. Prenez
le temps, visualisez bien votre prénom. De même est inscrit sur ce panneau
votre nom, votre date de naissance. Prenez le temps d'observer votre nom et
votre date de naissance à l'entrée de cette grotte. Toujours dans votre barque,
vous décidez de pénétrer à l'intérieur de cette grotte. Vous arrivez dans une
salle circulaire. Vous voyez les parois de cette salle et vous vous laissez flotter
à l'intérieur de cette grotte. Imaginez qu’à l'intérieur de votre barque vous vous
laissez flotter dans cette grotte. Vous ressentez à la fois une sensation qui
peut-être agréable, une sensation d’humidité, peut-être s’agit-il d'une sensation
moins agréable, peu importe, percevez cette première sensation.
Imaginez que vous êtes maintenant à 6 mois de votre vie fœtale. Cela fait déjà
6 mois que vous avez été conçu et il vous reste encore quelques semaines à
rester dans cet endroit, dans ce ventre maternel symbolisé par cette grotte.
Que ressentez-vous ? Est-ce plutôt du calme ? Une sorte de neutralité ? Un
vide ? Un malaise ? Je vous laisse un instant sans intellectualiser, juste
ressentir.
Laissez venir les sensations, réactivez les mémoires cellulaires. Est-ce que
vous sentez maman où ne la sentez-vous pas ? Avez-vous l'impression qu'elle
est heureuse d'avoir ce bébé dans le ventre ? Et vous, avez-vous l'impression
d'être bien dans cet endroit, d'avoir été désiré dans ce ventre ou pas ? Laissez
votre corps répondre à votre place, ne répondez pas au niveau intellectuel,
simplement percevez les sensations. Est-ce que je me sens bien ? Est-ce que
je me sens mal ? Est- ce que je suis dans une situation désagréable ? Est-ce
que j'ai l'impression d'être désiré ? Est-ce que je me sens à l'étroit ? Est-ce que
j'ai déjà envie de sortir de cet endroit ?
Maintenant vous êtes à 7 mois. Vous avez 7 mois. Dans le ventre de maman
que ressentez-vous ? Avez-vous envie de sortir ? Avez-vous envie de rester ?
Vous sentez-vous bien ? Est-ce que vous vous sentez à l'étroit ? Et maman,
avez-vous l'impression qu'elle est heureuse ? Papa est-il présent ? Vous
témoigne t-il de l'affection ou pas ?
Petit à petit le temps passe, vous arrivez maintenant à 8 mois. Vous êtes un
peu plus volumineux, vous prenez un peu plus de place. Êtes-vous à l'étroit ?
Avez-vous l'impression de flotter ? Ressentez-vous l'environnement ? A
l’extérieur, entendez-vous des disputes ?
Vous êtes un bébé qui vient de naître, ce bébé qui va devenir adulte, petit à
petit, qui va s'adapter à son environnement.
Vous avez revécu votre naissance. Je vous propose pour terminer, un autre
petit exercice.
Vous allez imaginer que vous avez environ 8 ans, peut-être 9 ou 10, environ 8
ans. Imaginez que vous êtes seul, tout seul sur une plage. Il n'y a personne,
vous êtes tout seul. Que ressentez- vous ? Vous sentez-vous abandonné ?
Vous allez maintenant vous imaginer sur cette même plage mais à l'âge adulte
, à l'âge que vous avez maintenant ou il y a quelques années , à l'âge adulte .
Vous vous voyez sur cette plage tout seul. Que ressentez- vous ?
Vous allez maintenant en tant qu’adulte, vous dirigez vers l'enfant qui est sur
cette plage. Vous vous dirigez vers lui ou vers elle et bien sûr, vous savez que
cet enfant, c'est vous. Rapprochez-vous de cet enfant. Essayez de le toucher,
de lui prendre la main et essayez de lui apporter tout ce qu'il aurait eu besoin à
cet âge là . Essayez de le prendre dans vos bras, de l’embrasser, de lui donner
peut-être tout l'amour qui lui a manqué, l'affection qu'il n'a pas eu.
Faites comme si cet enfant était le vôtre, mais cet enfant, c'est vous-même.
Vous lui apportez tout l'amour qu'il aurait voulu avoir à cet âge là, qu'il n’a peut-
être pas eu, ou différemment. Restez un instant sur cette image. Vous avez
dans vos bras cet enfant que vous embrassez. Prenez cet enfant par la main.
Et, symboliquement, en visualisant cette image, vous vous réconciliez avec
l'enfant que vous étiez.
Maintenant vous êtes adulte. Vous pouvez laissez cette image de côté. Nous
arrivons à la fin de cette expérience.
Ressentez votre corps dans la pièce, à la place qu'il occupe, sur le sol ou sur
votre chaise. Vous allez tout doucement, enrichi de cette expérience qui est la
vôtre, expérience qui a probablement généré quelques émotions. Vous allez
petit à petit faire votre reprise. Inspirez profondément pour retrouver votre
niveau de vigilance nécessaire à l'actualité et votre tonus musculaire
nécessaire à l’activité. Lorsque vous vous sentirez prêt, vous ouvrirez les yeux
pour reprendre contact avec le monde extérieur, avec l'environnement positif
qui vous entoure.
2. CHAUFFAGE CORPOREL
En position assise le sophronisé s’adonne à l’écoute de sa respiration en accentuant
lentement les inspirations et les expirations.
• L’odorat: L’attention est portée sur le nez. Le sophronisé médite sur ce sens et
sur son importance dans la relation qu’il entretient avec son environnement.
• La vue: Le sophronisé se penche en avant, les coudes posés sur les genoux, les
mains placées devant les yeux. Dans cette position il médite sur ses capacités
visuelles.
• L’ouïe: Le sophronisé laisse glisser les mains vers les oreilles en restant toujours
penché en avant., les coudes en haut des genoux. Il médite sur cet autre sens très
important. Il peut faire revenir des souvenirs sonores et en revivre les sensations.
6. S.A.P. ET REPRISE
(Les exercices filmés sont disponibles sur DVD)
METHODES COMPLEMENTAIRES
1. SOPHRONISATION DE BASE
Appréciez bien cette participation en harmonie avec tout ce qui vous entoure.
Prenez conscience de vos cinq sens et appréciez tout le positif qu’ils vous
apportent dans votre vie. Prenez également conscience de tout le positif que
vous apporte votre entraînement à la sophrologie... »
5. DESOPHRONISATION
LA SOPHRO-MNESIE
1. CARACTERISTIQUE
La SMN consiste à faire revivre au patient son histoire en état sophronique du
moment présent au début de sa vie.
Son but est d’intégrer à la conscience la cause des conflits, des symptômes. Il s’agit
d’une recherche causale s’accompagnant d’un vécu intense des émotions liées aux
situations anxiogènes.
La progression repose sur la double action de l’effet cathartique et de la « prise de
sens » des souvenirs réactivés en état sophronique.
2. METHODOLOGIE
A. Première technique:
Après une sophronisation de base, ou après le revécu d’images lors de sophro-
anamnèse, on demande au sophronisé de revivre les situations angoissantes
appartenant au même registre.
Il retrouve certaines situations traumatisantes (de son enfance en particulier).
Par exemple, une personne toujours en échec pourra revivre des scènes typiques de
dévalorisation dans son enfance.
Le sophronisé peut s’exprimer sur ces situations alors même qu’il est en état
sophronique ou après la séance. Ce procédé va mettre en marche le processus
cathartique.
Lorsque le sujet s’est exprimé émotionnellement et verbalement, le sophrologue
induit le processus de désophronisation.
B. Deuxième technique:
LA PSYCHOGENEALOGIE
Introduction:
Dès notre naissance on fait l’objet de projections par notre famille.
A notre naissance nous recevons noms prénoms.
En grandissant nous allons nous identifier à nos parents, nous les imitons et
découvrons ce qu’est la vie a travers eux.
Nous allons aussi répéter les points de vue, les comportements les relations, les
agissements de notre famille.
Au fond de nous vivent nos parents mais aussi leurs propres parents, voir nos
arrière-grands-parents même si nous ne les avons jamais connus.
1: Les projections
A: Etre conçu
Les parents projettent sur le bébé attendu tous leurs fantasmes.
Par exemple, une femme amoureuse de son mari veut lui donner un fils ou une
fille qui lui ressemble, possédant les yeux bleus qui l’ont tant séduite.
Ou encore, le père souhaite retrouver, à travers son enfant, la beauté de son
épouse ou la teinte de ses cheveux.
Ils veulent retrouver une fille aussi jolie que sa sœur, aussi douce que sa mère,
aussi débrouillarde que sa grand-mère,
Un fils aussi robuste que son petit frère, travailleur comme son père, brillant
comme son grand-père.
Ils espèrent qu’il héritera de certaines caractéristiques affectives, certains dons
intellectuels…
Ils veulent donner à leur enfant tous ce qui leur a manqué, le petit sera
polytechnicien ou médecin, il dansera, chantera, fera du sport.
Concernant ce bébé les parents s’angoissent en fonction de leur propre
problématique.
« Pourvue que la naissance se déroule au mieux », qu’elle ne soit pas méchante
comme sa grand-mère »…
L’enfant peut être désiré pour fonder une famille mais parfois il peut être attendu
pour des raisons psychologiquement moins saines.
Certains sont là pour sauver le couple, d’autres pour recueillir l’héritage, remplacer
un enfant mort.
En psychogénéalogie, il ne faut pas oublier de prendre en compte la vie fœtal car
inconsciemment le fœtus capte l’ambiance qui l’entoure et ces informations
peuvent nous aider à apaiser ou réparer les perturbations que cela a pu entraîner
chez lui.
La conception peut être imprévue, les parents ne sont pas ravies, mais finalement
se font à l’idée et acceptent peu à peu le nouveau venu
L’enfant peut aussi ne pas être désiré du tout, le bébé fait alors sien ce rejet ou
ces conflits ; et les parents peuvent alors compenser ce manque de désir par un
excès d’attention qui risque d’étouffer l’enfant.
B: Naître
Nous avons tous dans notre mémoire inconsciente, engrangé les différentes
phases de notre enfantement. Sommes nous nés à terme ou prématurés ou
C: Les prénoms
La première question à se poser quand on s’interroge sur sa psychogénéalogie
est celle de son ou ses prénoms.
Le choix des prénoms est très important car il montre les projections initiales que
font les parents sur l’enfant.
Si notre grand-mère paternelle porte le nom d’Emilienne et que nous portons ce
nom aussi c’est sans doute que notre père veut retrouver, à travers sa fille, ce qu’il
aime chez sa mère.
Si nous nous appelons en même temps comme notre grand-mère maternelle
Angèle pour les mêmes raisons que celles de notre père, mais que nos deux
grands-mères sont totalement différentes, l’une est une sainte et l’autre
scandaleuse nous sommes confrontés à des projections contradictoires.
Certains parents veulent faire plaisir à leur mère, mais leur relation reste
conflictuelle, il ne faudra donc pas trop ressembler à celle-ci pour se faire aimer.
Dans d‘autres cas, notre père adore sa mère mais notre mère ne l’aime pas il va
donc falloir ressembler à notre grand-mère paternelle pour plaire à notre père mais
sans rappeler à notre mère cette femme non aimée, ce qui entraîne un exercice
psychologique périlleux
Si en tant que fille nous nous appelons Michèle, Paulette Danièle Pascale
Frédérique, Dominique on peut se demander si on n’attendait pas Michel, Paul,
Daniel, Pascal…Ce n’est pas absolument certain mais c’est souvent le cas.
Enfin, un exemple, un homme qui choisit le surnom de Jeff pour ses intimes. Il
porte le même prénom que son frère aîné mort à la naissance et n’a pas d’autres
frères ou sœur. Et comme par hasard il passe son temps à soigner.
E: Les étiquettes
Quand nous naissons notre famille voit en premier lieu notre corps.
La famille s’approprie l’enfant par les ressemblances physiques :
Par exemple, elle a les yeux de sa mère, les cheveux de son père, le teint de sa
grand-mère etc…, bref le corps de l’enfant est un corps psychogénéalogique.
Très souvent les comparaisons sont négatives, elles sont dramatiques pour
l’enfant mais les parents ne s’en rendent pas compte :
« Tu deviendras grosse comme ta grand-mère », »tu est méchante comme ta
tante ».
Les parents sont victimes de leur propre histoire familiale,
Ils projettent parfois sur leur enfant toutes les dévalorisations dont ils souffrent.
Les enfants veulent être connus regardés, écoutés pour ce qu’ils sont, ils n’ont pas
envie d’être aimés parce qu’ils sont les enfants de leurs parents.
Ils ont besoin qu’on les apprécie tel qu’ils sont pas seulement physiquement mais
avec toutes les caractéristiques de leur personnalité.
L’éducation idéale serait de découvrir son enfant sans références, en le
considérant comme une personnalité à part entière et à l’aider à se développer
selon ses aptitudes réelles, ses goûts réels, ses vrais désirs.
2:Les identifications
A: Les processus d’identification
Quand on naît, nos parents et notre famille sont la vie, grandir c’est devenir
comme eux. Nous allons alors mimer ce qu’ils font.
L’enfant cherche inconsciemment à être reconnu par le cercle familiale, il désire
par-dessus tout l’amour de ses parents.
Les processus d’identification sont nécessaires, c’est comme cela qu’on apprend à
être humain.
Ils se construisent sur 5 points :
-premièrement, l’enfant va absorber inconsciemment l’image que ses parents ont
de lui, ainsi l’enfant sait s’il est désiré ou pas.
-deuxièmement, l’enfant va intégrer peu à peu ce qu’il perçoit comme attentes,
souhaits, désirs le concernant. Par exemple il faut se tenir tranquille, être sage…
-troisièmement, il va s’approprier les étiquettes que lui donne son entourage, pour
lui ces étiquettes sont la vérité, c’est à partir de cela qu’il va construire son image.
-quatrièmement il va s’identifier à certains personnages de la famille par
mimétisme ou par « désir » psychogénéalogique de ses parents.
-cinquièmement, l’enfant assimile les scénarii familiaux comme une réalité unique.
Exemple de mères
-La mère qui aime être mère :
En général, cela est extrêmement positif pour l’enfant, cela lui donne confiance en
lui, en l’autre, en la vie.
Avoir une mère qui aime être mère représente une grande chance pour un enfant.
Cependant, il arrive que ce type de mère aime d’avantage les petits que les
grands, ce qui peut empêcher les enfants de grandir psychologiquement ou même
physiquement.
Par exemple, la fille d’une telle mère peut être réglée tard, vers 16 ans pour garder
l’amour de celle-ci, il faut rester une enfant impubère.
L’abandon
Certaines mères enfin abandonnent leur enfant.
Tout enfant aime sa mère même quand elle l’abandonne, la mère qui l’a mit au
monde occupe une grande place dans son imaginaire.
Il entretient à son égard des sentiments ambivalents d’idéalisation et de rejet.
Les enfants abandonnés ont souvent tendances à croire qu’ils sont responsables
de cet abandon. A leurs yeux ils ne sont pas assez bien pour être aimés ce qui
entraîne plus tard des difficultés à se laisser aimer et à aimer.
Exemple de femmes
Certaines femmes sont considérées comme hyper féminines, pour elles la beauté
extérieure est extrêmement importante.
Parfois ces femmes ne vivent intensément que leur relation amoureuse avec leur
mari, passion dont les enfants sont exclus,
D’autres ne fondent leur rapport avec autrui que sur le charme, la séduction, elles
sont généralement en rivalité avec les autres femmes y compris leur propre fille.
Certaines femmes de ce type ont très mal vécue leur grossesse : elles se
sentaient enlaidies, déformées.
Les identifications sont multiples, par exemple une mère avait l’impression d’être
toute nue sans maquillage, sa fille est devenue maquilleuse de cinéma.
Certaines femmes encore sont des maniaques du ménage, en tant que fille, le
comportement sera fonction de celui de la mère par scénario ou contre-scénario.
Par exemple desservons-nous immédiatement la table, nous interdisant la
moindre pause. Aimons-nous la vaisselle et changeons-nous souvent les
assiettes…
Certaines identifications sont parfois agréables, on se transmet d’aïeule à petite
fille, de marraine à filleule, de tante à nièce des savoir-faire, des recettes…
D’autre part, la façon dont cette femme considère l’argent influence notre
conception de celui-ci au quotidien. Par exemple un femme qui voyait sa mère
frapper au bureau de son père pour qu’il lui donne de l’argent pour aller faire le
marché, s’est jurée de ne jamais dépendre d’un homme financièrement.
Exemples de pères:
Certains pères aidés par leur psychogénéalogie aiment être pères et ont envie de
construire une famille, de transmettre leur nom, d’avoir des enfants. Ils ont une
image positive de la paternité.
D’autre au contraire, ont souffert dans leur enfance de l’absence d’un père et
essaie alors de faire le contre-scénario de ce qu’ils ont vécu.
Au contraire il existe des pères hyper présents et autoritaires sans traduire aucune
marque d’affection que ce soit en paroles ou en gestes.
Le père est celui qui condamne, qui commande auquel les enfants sont obligés
de se soumettre,
il interdit il condamne, il critique, il hurle, il frappe. Certaines femmes utilisent cette
violence paternelle et la transforme : « tu vas voir papa quand il rentrera », « ton
père te donnera la leçon que tu mérite »…
Cependant, ces pères ne sont pas sûrs d’eux ils compensent leur infériorité en
haussant la voix, en se mettant en colère. S’ils étaient en harmonie avec eux
même ils seraient capables d’autorité en imposant des limites tout en expliquant
les raisons.
Les enfants ne comprenant pas cette faille se sentent prostrés, écrasés.
Certains pères interdisent à leur fils de les dépasser, ils sont en compétition avec
lui, quand ils jouent au tennis par exemple ils ne laissent jamais leur fils gagner. Ils
vont avoir des phrases du type : « les diplôme d’aujourd’hui ne valent rien par
rapport à ceux d’hier » « les jeunes d’aujourd’hui sont des bons à rien »…
L’abandon
Il y a celui qui se suicide, les enfants vont alors penser qu’ils ne comptaient pas
assez pour que leur père reste en vie et culpabilisent
Plus fréquemment, le père divorcé qui n’assume pas la pension alimentaire des
enfants. Ils vont souffrir du manque de considération et de sens de responsabilité
de leur père. Ils vont avoir une image dévalorisée de la paternité.
D’autres pères disparaissent sans laisser de traces, généralement plus tard ils
vont chercher à les retrouver, à les connaître. Le discours de la mère est là aussi
très important. Les enfants vont fantasmer sur leur père ; Infériorisés ils vont
penser qu’ils n’ont aucun intérêt puisque leur père ne s’est pas occupé d’eux.
Exemples de pères:
Quel homme est notre père sur le plan physique ?
Le père nous apporte l’expérience du monde extérieur, est-il sportif ? Pratique t- il
des sports collectifs ou des sports solitaires ?
Notre père est-il un bon vivant ?
Avons-nous l’habitude de voir notre père ne rien faire à la maison ?
Comment notre père gère son argent, est-il généreux, dépensier, endetté,
investisseur, entreprenant, bâtisseur.
Notre père aime-t-il les voyages ?
S’il est casanier, il sera difficile pour nous de faire de nouvelles expériences. Nous
n’aimons pas le changement.
Au contraire si notre père aime découvrir, nous sommes naturellement poussés à
en faire autant.
Certains couples ont une vie intime très dense ce qui fait que leurs enfants se
sentent exclus de cette bulle.
Comment s’exprime l’amour entre nos parents ? Les enfants assistent-il à des
manifestations d’affection, de désir de séduction.
Par exemple nos parents s’embrassent-ils quand ils se retrouvent le soir ? Notre
père offre t-il des fleurs à notre mère, nos parents célèbrent-ils leur anniversaire,
date de mariage…
S’appellent ils par leur prénoms ou ont-ils des noms affectueux comme « Ma
chérie », « Mon amour »…
Notre père et notre mère peuvent bien s’entendre sans qu’il y ait pour autant de
démonstration d’affection, de tendresse.
Par exemple, nos parents se sont unis pour fonder une famille très unie. Les
enfants constituent leur lien, leur sujet de préoccupation. Ils existent souvent peu
en tant qu’individus à part entière. Ils sont eux-mêmes issue d’une famille très unie
ou au contraire ils ont beaucoup manqué d’amour et veulent créer un nid. Les
enfants ont parfois du mal à devenir adulte, à sortir du cocon.
Ce couple a du mal à accepter des divergences entre leurs enfants devenus
adultes. C’est très important pour eux que le clan subsiste, qu’il n’y ait pas de
conflits entre frère et sœur.
Certains couples sont eux associés par l’argent. Le mariage a été décidé parce
qu’ils étaient du même milieu.
D’autres couples sont liés financièrement selon des modalités différentes. Par
exemple, ils conjuguent leurs efforts et leurs deux salaires qui leur donnent une vie
confortable.
D’autres couples se sont formés dans le cadre d’une appartenance à un
mouvement politique. Ce sont des militants qui mettent leur vie au service des
idéaux de leur parti. Par exemple Ségolène Royal et François Hollande.
Enfin d’autres couples ne s’entendent pas et disent ne pas vouloir se séparer à
cause des enfants ce qui peut les faire culpabiliser.
Certains couples ne cessent de se disputer les enfants intègrent alors le couple
comme un champ de bataille et sont écartelés. Ils doivent choisir entre leur mère
et leur père, prendre parti pour l’un ou pour l’autre.
3:Les répétitions:
A: Les mécanismes de répétitions
Chacun de nous fait partie d’une longue chaîne psychogénéalogique. Nos grands-
parents, nos parents, nos oncles, nos tantes, nous-même nos frères et nos sœurs.
En grandissant chaque membre de chaque génération s’est identifié à sa mère
son père son frère sa sœur…
En nous identifiant nous répétons par scénario ou contre scénario l’histoire
familiale. Certaines histoires cachent des non dits, tel oncle n’est pas mort dans un
accident mais il s’est suicidé, des membres de notre famille ont collaboré pendant
la guerre…consciemment nous ne le savons pas mais inconsciemment, nous
répétons ces scenarii.
Nous allons voir maintenant quelques exemples de mécanismes de répétitions.
B: L’héritière
Claire, 30 ans s’adresse à un psychothérapeute car elle se sent angoissée,
nerveuse. Elle est diplômée d’une école de commerce, elle est rentrée comme
assistante dans une société ou on lui a rapidement confié des responsabilités. Elle
a constamment peur d’être prise en défaut, de ne pas donner satisfaction.
D’autre part elle souhaite construire quelque chose avec un homme qu’elle a
rencontré 2 ans auparavant, ils envisagent de louer un appartement ensemble.
Elle l’aime et c’est réciproque mais pourtant elle doute, est-ce vraiment l’homme
de sa vie ?
Elle est la fille aînée d’une famille de deux filles. Sa sœur a toujours été
considérée comme plus féminine, plus artiste plus rêveuse. Claire, elle, c’est
l’intellectuelle, la raisonnable, celle sur qui on peut compter.
Sa mère est elle aussi la fille aînée, suivent trois sœurs et un frère qui auront une
enfance très différente, ils pourront faire des études et auront une vie choyée alors
qu’elle doit travailler à l’usine de son père. Ses frères et sœurs adoptent la même
attitude que leurs parents vis-à-vis d’elle, elle est à leur service, elle sent mauvais,
elle sent l’usine. Son père, il a lui aussi, eu des problèmes avec son frère cadet,
ses parents faisaient une grande différence entre eux et lui préféraient leur
deuxième fils.
La mère de cette patiente a donc suivi l’exemple de son propre père. Méprisée elle
C: La petite fille
Cette femme a 25 ans, elle ne se sent pas sûr d’elle, elle aurait dû partir aux États-
Unis mais les démarches ayant été mal faites elle n’a pu y aller. Elle est secrétaire
dans une grande société mais ne s’y plait pas, elle habite un studio où elle se sent
comme étouffée, elle a un liaison avec un homme marié qui travaille dans la
même entreprise qu’elle, et qui a l’âge de son père, il lui apporte de l’affection
mais elle sait qu’il ne quittera jamais sa femme.
Elle n’est satisfaite ni professionnellement ni affectivement, mais elle se sent
incapable d’agir.
Sylvie a perdu celui qu’elle appelle son père, qui est en réalité son beau père,
quand elle avait 15 ans, elle s’interdit d’être heureuse depuis sa mort
Son véritable père rencontra sa mère à 20 ans, mais cet homme n’assuma ni la
vie de couple ni la vie familiale. Il y eut néanmoins des luttes juridiques pour sa
garde.
Son grand-père paternel était très attaché à elle, cette femme recherche l’image
de son grand-père à travers tous les hommes qu’elle rencontre.
Pour mieux vivre il est nécessaire qu’elle voit son père génétique de façon plus
objective, qu’elle prenne conscience que ses parents se sont aimés et qu’elle est
née de cet amour.
Il est donc nécessaire qu’elle puisse faire le deuil de son beau-père et qu’elle
arrête de croire aveuglément le point de vue de sa mère vis-à-vis de cet homme
mythique. De plus il est important qu’elle prenne conscience du rôle de son grand-
père.
En faisant un travail psychogénéalogique elle s’est rendue compte que l’histoire de
sa mère avait aussi une influence sur elle. Sa mère a elle aussi perdu son père
quand elle avait 11 ans et s’est très vite démarquée de ses frères et sœurs. Elle
est partie jeune pour travailler à Paris alors que toute sa famille est restée en
province, elle est devenue en quelque sorte la star à leurs yeux.
Cette femme s’est donc aperçue que lorsqu’elle passait des vacances avec ses
D: La virilité inaccessible
Un homme de 42 ans consulte car il se sent dépressif, au bord du gouffre tant
professionnellement qu’affectivement. Il est marié, père de 3 enfants il n’a pas
envie de divorcer mais la communication avec sa femme est difficile.
Il est le fils aîné d’une famille de 3 enfants. En fait le 2ème de 4, sa mère lui parlait
très souvent d’un fils perdu avant lui, fausse couche à 2 mois. Cet homme grandit
avec l’image de ce frère supposé parfait, il s’excuse de vivre.
Son actuel patron, un ami d’enfance, l’a supplié de venir travailler avec lui à Paris,
il a un an de plus que lui ce qui correspond à l’âge du frère aîné s’il avait vécu.
Cet homme comprend qu’il renouvelle avec son patron la relation avec son frère.
Sa mère est une femme très dynamique, assistante sociale, il a une relation
passionnelle avec elle. Elle a beaucoup de camarades féminines. Cet homme vit
donc son enfance entouré de femmes. Adolescent, il reçoit parfois des avances
des amies de sa mère qui n’est pas dupe.
Son grand-père est un homme gentil dominé par sa femme institutrice.
Dans cette branche de son arbre généalogique, les femmes sont dominantes.
Il adore son père, chercheur à Paris.
Cet homme signe son contrat avec son employeur parisien à 39 ans, au même
âge, son père a accepté également un poste à Paris. 3 ans après, il quitte sa
femme, c’est la trahison, l’abandon, cet homme a 42 ans précisément l’âge de son
père à cette époque.
Quand il vient consulter, cet homme est inconsciemment en train de rejouer
l’histoire de son père, au même âge. Il part à Paris, au même âge. Il est en pleine
crise de couple.
Il comprend combien il a idéalisé son père, pour être homme il faut travailler loin
de sa famille, il faut divorcer, il faut être célèbre.
Grâce à son travail psychogénéalogique il découvre son père comme il était, avec
ses qualités et ses défauts.
Il apprend alors à être un homme à sa façon ici et maintenant.
E: La vie et le plaisir
Prenons comme exemple un homme de 45 ans, Robert qui traverse une crise, il
G: La terreur d’accoucher
Prenons comme exemple Catherine, une femme de 29 ans qui se présente pour
des problèmes sexuels.
Elle vient de rencontrer un homme et souhaite construire un couple, bien
qu’heureuse affectivement, elle présente quelques difficultés et envisage avec une
grande appréhension la grossesse et surtout l’accouchement.
Sa mère, Hélène, a vécu sa naissance comme un drame, le travail dure plus de 48
heures, elle risque de mourir d’une hémorragie et pendant plusieurs années, elle
doit être soignée des suites de cet accouchement qui l’handicapent au quotidien et
dans sa vie sexuelle.
La grand-mère de cette femme qui s’appelait elle aussi Catherine est morte en
couche et à sa mort Hélène doit prendre en charge ses frères et sœurs.
Le père de Catherine, Léon, est fils unique car les médecins ont interdit à sa mère
d’avoir un deuxième enfant car elle a faillit mourir lors du premier accouchement.
Catherine prend conscience que depuis deux générations, l’accouchement et
l’enfant sont sources de souffrance. Ses difficultés viennent de projections
H: Anorexie
Muriel, 23 ans, consulte à propos d’un non fonctionnement ovarien qui serait du à
un épisode anorexique lors de sa préparation à H.E.C.
Aujourd’hui c’est une étudiante heureuse, douée, qui suit facilement son cursus
d’études et prend des responsabilités au bureau des élèves. Sur le plan affectif,
elle n’a pas envie de relations multiples et associe affectivité et sexualité. Elle ne
veut pas non plus s’engager dans un lien de longue durée qui la limiterait pour ses
projets ; mais elle se sent bien seule malgré ses nombreux camarades et ses
activités culturelles et sportives multiples.
Elle est encore très liée à ses parents, proche de sa mère avec qui elle a été en
forte symbiose durant son enfance et son adolescence.
C’est la dernière d’une famille de 4, sont nés avant elle 3 frères tous désirés.
Muriel est un « accident ». Ses parents lui ont souvent dit qu’à cause d’elle ils
n’avaient pas pu divorcer et elle en porte encore la culpabilité.
Sa mère délaissée par son mari fait de sa fille sa confidente, sa sœur, ce qui
pousse Muriel à être très vite confrontée à des problèmes d’adultes qui la rendent
trop rapidement trop mûre pour son âge.
Muriel découvre la trame psychogénéalogique de sa relation avec sa mère, un lien
identique existe entre sa grand-mère et sa mère. Le couple de ses parents répète
le même scénario que ses grands-parents maternels. A chaque génération on
retrouve un problème gynécologique.
Son père est un homme intelligent, brillant, cultivé, devant qui toute la famille
tremble. Catholique intégriste, il est homme de devoir, il a reçu une éducation très
sévère et rigide.
Muriel prend conscience que, tout en s’opposant à son père elle reproduit sa vie
professionnelle. Lui-même est H.E.C, il est trilingue, français, anglais, et allemand,
elle fait des démarches pour trouver des stages en entreprise aux Etats-Unis et en
Allemagne.
Pour être aimée de son père, elle devient son double professionnel.
Elle comprend alors l’origine de son anorexie, elle est survenue après un
surmenage pour la préparation du concours d’entrée et une grande angoisse de
ne pas atteindre son but, elle veut réussir comme un homme, du coup elle est en
conflit avec son corps de femme. Elle refuse les rondeurs qui la différencient des
garçons.
4 : Se libérer
A: Renaître
Il et nécessaire que nous prenions conscience des mécanismes psycho
généalogiques, des projections dont nous avons fait l’objet, des identifications que
nous avons assimilées, des répétitions que nous vivons. Il est fondamental de
nous délivrer de ce qui nous empêche d’être en paix avec nous-mêmes, d’aimer
L’A.T à été inventée par Eric Berne dans les années 70. Cet outil met en évidence
des comportements appelés «états du Moi » qui s’opèrent lors d’une transaction ou
d’un échange en communication. La compréhension de cette méthode peut apporter
une aide considérable lors de la pratique de la sophrologie. Nous vous invitons à en
comprendre les principaux concepts.
Eric Berne a eu la bonne idée de présenter cet outil de manière simple, claire et
facilement assimilable, ce qui permet à l’individu d’analyser et de traiter ses
problèmes lui-même, et d’y apporter les changements nécessaires.
Elle est bien connue maintenant en France et connaît de multiples applications en
entreprise.
P
ENFANT CREATIF
ADULTE Comprend vite
Analyse, raisonne Invente, manipule
fait de l’humour
A E
En fait, lorsque l’enfant veut obtenir ce qu’il veut, il utilise les différents
états du moi et tente de voir avec lequel il parvient à satisfaire son besoin.
Le repérage des différents états du moi, n’est pas que verbal. Nous avons
aussi des attitudes et des mimiques qui nous permettent de tenir notre rôle
jusqu’au bout. Un tableau de signes comportementaux verbaux et non-
verbaux en annexe n°III vous permettra de mieux vous y retrouver et
facilitera votre utilisation future.
0n retrouve dans les 5 premiers comportements une certaine analogie avec les états
du moi (sous leurs formes négatives).
Remarques :
Chez un individu, les différents états du MOI coexistent.
Un état du MOI peut prédominer.
L’état du MOI qui s’exprime peut varier suivant les situations et les
interlocuteurs
Il n’existe pas de hiérarchie entre les états du MOI.
Au travers de ces états du MOI, des échanges se font, que l’on appelle
transactions.
PARALLELES : L’état du MOI qui réponds est celui qui a été sollicité par
l’émetteur.
P P
C’est une exception que je Ecoutez, vous pouvez
fais. A A me croire, je vous
Je vous demande de le E E
Emetteur Récepteur
CROISEES : L’état du MOI qui répond n’est pas celui qui a été sollicité par
l’émetteur.
Emetteur E E Récepteur
Sachez que je ne Vous êtes de mauvaise
l’oublierai foi si vous faites
semblant de ne pas
Emetteur Récepteur
Le triangle infernal.
Le jeu du triangle peut s’avérer pervers de la part de celui qui l’utilise nous
trouvons trois rôles permettant de jouer à ce jeu.
persécuteur
victime sauveur
Elle a ajouté une nouvelle colère refoulée afin d’en accumuler encore pour
donner un jour sa démission sans prévenir.
Quand je suis victime : j’active mon Enfant Adapté Soumis (EAS° et Rebel
(EAR°, et mon Enfant Spontané-(ES).
Activer les états du moi sous leurs formes négatives entraîne dans une
transaction, un jeu basé sur le mode affectif et dont il sera difficile de
sortir. Activer d’autres états du moi permettent de re-décider ses positions
de vie.
RECEPTEUR- RECEPTEUR+
_ _DEFAITE : - +EFFACEMENT :
EMETTEUR-
La position ++ gagnant
L’individu dans cette position aborde les situations avec un maximum
d’énergie. Il a la volonté de réussir avec les autres et pas contre les autres.
Quand vous basez votre échange en gagnant vous ne pratiquez pas la
fuite, vous allez de l’avant et vous croyez fondamentalement à une
résolution possible de conflit, car cette position n’exclue pas les conflits
mais permet d’y faire face de manière sereine et déterminée.
La position - + victime
La victime se dévalorise en surestimant les autres. Elle a appris la honte
et la culpabilité ses sentiments préférés sont l’admiration surfaite, et le
complexe d’infériorité.
La position - - victime
Ces personnes ne voient aucune issue. Ils sont dans la passivité, le retrait
et ça les empêchent d’agir.
Pour faciliter l’identification des états du moi qui prédominent chez nous et
apporter un rééquilibrage face à la fonction d’encadrement (annexe), vous
trouverez un test permettant cette évaluation. Ce test est à rapprocher
d’un égogramme idéal de manager et vous permettra de faire votre propre
égogramme afin d’en mesurer les écarts. Une fois cette évaluation
terminée vous saurez précisément quoi activer dans le + et quoi
désactiver dans le – des états concernés.
Un moyen d’éviter ses propres rackets est de les identifier par : « je suis
ou je ne suis pas en colère » au lieu de : « il m’a mis en colère ».
Satisfaire ses besoins d’une manière déguisée, ne dure qu’un temps et
est la première source de stress.
Un moyen d’éviter les rackets des autres est de ne pas rentrer dans le
triangle et donc d’aborder toute transaction par l’adulte. cela permet de se
poser, de désactiver l’affect, de prendre le temps de la réflexion car en
posant une question neutre, nous prenons du recul.
Voici l’exemple d’une remarque et sa réponse reprise au travers des différents états
du moi.
Tous ces échanges sont basés sur le ressenti de la personne qui reçoit le message.
Présupposer que l’autre ne nous aime pas, nous en veut, est injuste envers nous,
devient une communication stérile ou chacun a des chances de rester sur ses
positions.
Nous serons sans doute surpris que la réponse ne soit pas celle de notre hypothèse
avec doute ou certitude. Si ce n’est pas un état que nous avons l’habitude d’activer
facilement, nous allons peut être surprendre notre interlocuteur qui ne nous reconnaît
pas dans une autre réplique et il faudra alors de nouveau replonger dans l’adulte afin
d’obtenir la réponse claire, dénuée d’affect.
- Sûrement mais c’est important que vous me disiez ce que vous entendez par
lent ?
Maintenant baser un échange avec 80% d’adulte nous allons mettre en place un
relationnel qui va se terminer de manière conflictuelle pourquoi ?
Deux raisons suffisantes qui permettent de dire que l’état adulte est nécessaire et
doit être mis en place chaque fois que je me sens atteint, jugé, mal à l’aise,
dévalorisé ou lorsque je ne veux pas prendre le risque d’induire chez l’autre, mes
propres sensations. Mais ensuite, je dois activer les autres états du Moi pour
terminer mon échange avec mon interlocuteur. Le cadre doit conseiller, encadrer,
épauler, déléguer et cela nécessite une fois la situation clairement expliquée basée
sur un ou des faits et non une ou des opinions (à l’aide de l’Adulte) de jouer avec les
autres états du Moi.
A ce stade, il me vient à l’esprit une remarque très souvent formulée par les
participants en formation qui est : « Oui la méthode est bien, mais vous nous
demandez d’être un autre homme ou une autre femme » Je ne saurai jamais dire les
choses comme ça ! . Au début de ma carrière, cette remarque me gênait. Aujourd’hui
en 15 ans d’animation, je n’ai jamais rencontré d’égogramme faisant apparaître un
score 0 à un état du Moi.
Cela veut dire que nous sommes tous équipés de la même trousse à outil, mais nous
n’utilisons pas tous les mêmes outils ou plutôt nous utilisons très souvent ceux qui
nous paraissent plus faciles, plus familiers, ceux qui se sont faits à notre main et pour
lesquels nous ne nous posons aucune question sur leur utilisation, car on nous a
montré et appris à nous en servir comme ça depuis très longtemps. J’oserai dire de
manière ancestrale, tout comme cette femme qui depuis toujours coupait les 2 cotés
d’un rôti avant de le mettre au four, car sa grand-mère et sa mère faisait la même
chose. Elle découvrit très tard en questionnant enfin sa maman, que la raison pour
elle était que le four était trop étroit. Que de viande perdue par habitude de 2
générations sans se demander pourquoi.
Conclusion.
Apprendre à avoir un P A E de l’A T flexible en utilisant les états du moi dans leurs
formes positives, permet de se défaire des messages de raison reçus dans l’enfance.
Ce n’est pas parce que nous communiquons en Parent Critique négatif par habitude
par exemple, que nous ne saurons pas un jour, si nous le décidons, utiliser un autre
état du Moi. Pour cet exemple nous n’en serons pas moins respecté, ni catalogué de
faible, si nous osons le changement car nous savons faire, nous montrerons
simplement que nous sommes capables de nous adapter à notre interlocuteur.
Dire non
Etre satisfait
Ne plus se justifier
Ne plus mentir
Poser les limites …
En bref, ne plus consentir à mes références qui appartiennent à mon enfance, car
rappelons-nous bien que :
BIBLIOGRAPHIE :
• Stanislas GROF « Royaumes de l’inconscient humain » aux
Editions du Rocher.
• Mircea ELIADE « Initiation, rites, sociétés secrètes » aux
Editions Folio (essais)
• Alain CARDON, Vincent LENHART, Pierre NICOLAS
« L’analyse Transactionnelle » Les Editions d’Organisation.
• Elisabeth HOROWITZ « Se libérer du destin familial » aux
Editions Dervy.
• Anne ANCELIN SCHÜTZENBERGER « Aïe, mes aïeux ! » aux
Éditions Desclée de Brouwer.
• Jacques SALOME « courage d’être soi » Aux Éditions La
conscience et le monde.
• Jacques COTTERAUX « La répétition des scenarios de vie »
aux Éditions Odile Jacob
• Colette RIVEST « L’empreinte de l’abandon » aux Éditions Le
Cram