Aya Mehdi
Aya Mehdi
Aya Mehdi
Réalis
é par :
BAH
DAN Aya
Encadré
par :
M. Abdelletif
Pr. SAIDI MAHBOUB
Abdellatif
M. Ali EL-
FST
Marrakech MASOUDY
Soutenu l
Dédicaces
Remerciement
Bien que ne portant qu’une seule signature, un travail comme celui-ci est
toujours le fruit d’un effort collectif, à tel point qu’il est difficile de faire la part de la
contribution de chacun. Ce n’est pas par coutume mais par sens de reconnaissance
que je tiens à préfacer ce manuscrit par quelques lignes, tout en étant conscient
qu’elles seront insuffisantes pour exprimer notre reconnaissance à toutes les
personnes qui nous ont aidé et soutenu tout au long de mon travail.
Avant tout remerciement, louange et grâce à DIEU pour tous ses bienfaits,
en particulier pour m’avoir donné la force en ce qui concerne la réalisation de ce
travail.
Avant tout remerciement, louange et grâce à DIEU pour tous ses bienfaits,
en particulier pour nous avoir donné la force en ce qui concerne la réalisation de ce
travail.
Nos vifs remerciements vont également à M. Amin BA JEDI le directeur de
la mine de Bou Azzer, et à M. Laurent SAPOR, chef d’exploitation chargé de la
géologie et de la recherche proximale à Bou Azzer et aux chantiers extérieurs, pour
leur avis favorable à notre demande de stage et pour la qualité de l’accueil qu’ils
nous ont réservé.
Nous exprimons ensuite nos profondes gratitudes à notre encadrant
M.Abdelletif MAHBOUB et M. Ali EL-MASOUDY, pour son soutien, sa patience
et ses conseils pertinents malgré ses occupations.
Nos profondes reconnaissances et gratitudes à M. rida AKERDOUSSE,
pour ses encouragements et son aide durant toute la période de stage.
Un grand merci tout particulier à l’endroit de tous les personnels géologues
de la service d’exploitation pour leur temps précieux, leur aide et tous les très bons
moments partagés ensemble qui ont rendu ce stage particulièrement agréable,
précisément : Mlle. KHADRAOUI, M. ZELLAG, M. LMAHFOUDI, M. EL
ALAOUI,
D’autre part, Nous tenons à remercier sincèrement notre encadrante,
M.SAIDI, professeur à la Faculté des Sciences et Techniques Marrakech pour son
encadrement, ses remarques et conseils pertinents, et aussi pour sa gentillesse, son
soutien et ses encouragements. Notre reconnaissance s’adresse aux Enseignants de la
licence Géologie Appliquée aux Ressources Minières de la faculté des Sciences et
Techniques Marrakech, pour le bagage scientifique dont ils nous ont fait part tout au
long de nos études à la FST.
Résumé
Située dans l’Anti-Atlas centrale, la boutonnière précambrienne de Bou-
Azzer El Graâra offre des affleurements d’excellente qualité et de grande diversité
lithologique et structurale. Elle constitue donc un objet géologique adéquat pour
réaliser des études géologiques, cartographiques, pétrographiques, structurales et
autres.
Notre zone d’étude IGHTEM I2 se situe au SW du secteur d’IGHTEM
proprement dite. Elle constitue une vaste étendue de 4Km2. Vu son contexte
géologique, Elle constitue l’une des cibles de forte maturité pour la recherche des
minéralisations cobaltifères et autres. Dans cette optique et à travers son rapport
annuel de l’année 2023, le service d’exploration Greenfield de Bou-Azzer à
recommander des études géologiques de détail afin de mettre en affleurement la zone
est de la préparer pour d’autres travaux d’exploration tels que les sondages carottés.
Du point de vue lithostratigraphique, la zone d’IGHTEM est formée de
terrains d’âge Néoprotérozoïque moyen (PII) présentés par les terrains de complexe
ophiolitique, chloritoschistes, serpentinites, roches vertes, diorites quartziques syn à
post collisionel panafricain, et les formations de la série de Tiddiline qui se présente
par des dépôts orogéniques détritiques (grès silts, conglomérats). L’ensemble est
recouvert en discordance par les terrains volcaniques et volcano-sédimentaires de la
série d’Ouarzazate d’âge Néoprotérozoïque terminal (PIII). Ces formations
volcaniques sont de même recouvertes en discordance angulaire par les les
formations de l’Adoudonien (dolomies, grès et conglomérats intercalés par des laves
andésitiques)
En plus, cette zone se caractérise par ; une listwénitisation intense des
contacts des serpentinites ; le développement d’une carapace silico-carbonatée de
plusieurs mètres d’épaisseur située aux contacts serpentinites-roches vertes. On
rencontre également un ensemble de dykes basiques de directions globales NW-SE à
E-W.
Structuralement, la zone de travail révèle une tectonique cassante et ductile
liées aux phases orogéniques panafricaines B2. Elle est affectée par trois familles de
failles : N-S à NW- SE et ENE- WSW et également des plans de schistosité très
développée au sein des chloritoschistes.
Figure 1: Domaines structuraux du Maroc (modifiée, d'après Michard & al. 2011)
1. L’Anti-Atlas
L’Anti-Atlas Marocain fait partie du Craton Ouest Africain dont il constitue
la bordure nord métacratonique (Ennih et Liégeois 2001). Il est limité au Nord par la
chaine alpine du Haut Atlas, à l’Ouest par l’Océan Atlantique et à l’Est par les
bassins de Tafilalet et Bechar.
Selon (Choubert, 1947, 1963, Saquaque, 1992), cette chaine est subdivisée
en deux grands domaines séparés par l’Accident Majeur de l’AA. L’Anti-Atlas
occidental et la grande partie de l’Anti-Atlas central qui a été considérée comme
une zone stable faisant partie du craton ouest africain, et à l’est l’Anti-Atlas oriental
qui appartient au domaine panafricain mobile (Fig. 2 ; 3). Cette faille sensiblement
orientée WNW-ESE s’étend depuis le Nord du Jbel Siroua, ou elle se joint par la
faille Sud Atlasique, jusqu’à Zagora pour se réorienter selon une direction E-W. Elle
démarque un domaine dit Eburnéen à l’Ouest d’un domaine panafricain à l’Est
(Leblanc et lancelot, 1980), (Fig. 2 ;3).
Figure 2 : Carte géologique et structurelle du Domaine varisque de la chaine Anti-Atlasique Gasquet et al.
(2008), modified. (Soulaimani et al. 2018)
Figure 3 : Situation du domaine anti-atlasique dans le cadre de l'Afrique de l'Ouest (Fabre, 2005; Liegeois et al,
2005; Ennih and Liegeois, 2008)
2. Lithostratigraphie de l’Anti-Atlas
L’Anti-Atlas marocain est défini comme étant l’ensemble complexe de
formations précambriennes, elles peuvent être subdivisées en plusieurs ensembles
(Fig. 4) :
Figure 5 : Les principales mines de l’Anti-Atlas, d’après Gasquet et al., (2008), modifié
Cryogénien inférieur
Il rassemble les complexes plutono-métamorphiques de Bou Azzer,
d’Oumlil, de Tazigzaout et de Bougmane. Ils forment le socle gneissique et sont
distribués en bandes discontinues le long de la limite sud de la boutonnière. Ils sont
composés des gneiss oeillés, d’amphibolites, de métasédiments et de métagabbros.
(Bodinier et al., 1984 ; Blein et al., 2014 ;Triantafyllou, 2016, Triantafyllou et
al., 2016, 2018). Par rapport aux terrains néoprotérozoïques avoisinants, les
roches sont affectées par une déformation intense.
Cryogénien moyen
Il est représenté par le groupe Bou Azzer-El Graara constitué d’une
séquence ophiolitique d’environ 2500m d’épaisseur, En contact anormal sur le socle
pré-panafricain (D’Lemos et al., 2006). Elle occupe le centre de la boutonnière de
Bou Azzer. L’ophiolite de Bou Azzer est représentée par des termes mantelliques
(70 % de la séquence), constitués de harzburgites à spinelles, associées à de rares
lentilles dunitiques ; lesquelles sont intégralement serpentinisées (Hold, 2016).,ce
complexe ophiolitique possède toutes les unités géologiques nécessaires à la
définition d’une ophiolite ( Miyashiro, (1973)). Il comporte des péridotites
serpentinisées, des gabbros rubanés et massifs, un complexe de dykes basaltiques,
des basaltes en coussins recoupés par des sills doléritiques et une série
volcanosédimentaire de couverture (grauwackes, tufs, jaspilites) (Leblanc, 1975,
1981 ; Church, 1980). Les basaltes associés à l’ophiolite montrent une signature
géochimique (faibles teneurs en Ti et Zr).
Cryogénien- Ediacarien- inférieur
Il est marqué par un ensemble d’intrusions dioritiques à granodioritiques
qui affleurent à l’échelle de toute la boutonnière. D’Est en Ouest, ils correspondent
aux intrusions d’Aït Ahmane, d’Ousdrat, de Bou Izbane, de Bou Offroukh et de Bou
Azzer. Ces plutons montrent des contacts intrusifs et renferment de nombreuses
enclaves mafiques, probablement issues de la séquence ophiolitique avoisinante
(Inglis et al., 2005). Les âges de mise en place de ces intrusions, définis par méthode
U-Pb sur zircon, (Inglis et al., 2005 ; El Hadi et al., 2010 ; Walsh et al., 2012 ; Blein
et al., 2014) .
Ediacarien inférieur
Il est représenté par les formations du groupe Bou Lbarod-Iouraghene
(Ediacarien- inférieur) composé d'ignimbrites et d'andésites datées à 625 ± 8 Ma. Ce
magmatisme est contemporain du groupe Tiddiline plus à l’Est. Il est attribué à
l’Édiacarien-inf (606 ± 4 Ma) qui est composé de grès, de siltstones et de rhyolites
interstratifiées. Cette succession sédimentaire clastique et d’ignimbrites seraient
déposées dans des bassins syn-orogénique (Leblanc, 1975 ; Hefferan et al., 1992).
Elle marquerait l’érosion de bassins d’avant arc, formés pendant la collision entre
l’arc volcanique Protérozoïque au Nord et le WAC au Sud (Blein et al., 2014).
Ediacarien supérieur
Il est représenté par les formations volcaniques et volcanosédimentaires du
Groupe de Ouarzazate (566 ± 4 Ma et 567 ± 5 Ma), formé essentiellement de coulées
pyroclastiques ignimbritiques, de nature dacitique à rhyolitique, associées à des tufs
pyroclastiques, des brèches et des dépôts volcano-sédimentaires. Le sommet de ce
groupe est caractérisé par des coulées andésitiques alternant avec des coulées
pyroclastiques ignimbritiques. Les formations du groupe d’Ouarzazate se seraient
mises en place dans un contexte tectonique distensif (Leblanc, 1975, 1981 ; Maacha
et al, 1998).
Infracambrien-Cambrien inférieur
Il est représenté par les formations sédimentaires du groupe de Tata-
Taroudant. Il est constitué de grès et de conglomérats de base, de dolomies
inférieures avec des intercalations de matériels volcaniques (sills de syénite et
trachyte andésitique du Jbel Boho et trachytes d’Aghbar) (Leblanc, 1975, 1981).
Levresse (2001) a daté ces volcanites à 530 Ma. Vient ensuite, en discordance, la
série lie de vin, composée des grès et arkoses avec intercalations de psammites
rouges et grès rose terminaux. Les formations de ce groupe passent progressivement
en continuité sans discordance majeure aux terrains du Cambrien avec apparition des
premiers trilobites (Leblanc, 1975).
Figure 7: Log synthétique de l‟ophiolite d‟Aït Ahmane ( By Admou 2000)
4. Aperçu tectonique
Tectoniquement, l’histoire de la boutonnière se résume en deux principaux
événements :
L’orogénèse panafricaine:
Les effets de cette orogenèse sont observables en général dans les terrains
du Néoprotérozoïque inférieur et moyen. La phase panafricaine s’est caractérisée par
la succession de deux phases qui sont d’après Leblanc (1976)
Les formations des groupes de Saghro et Bou Selda (PII sup ou PII-III) sont
affectées par la phase tardive de l’orogenèse panafricain (B2). C’est une phase
tectonique s’est manifestée par :
Des plis larges,
Une schistosité de fracture et une tectonique cassante en
horsts et grabens.
Pas de métamorphisme
L’âge de cette phase n’est pas connu de façon précise ; il est
situé aux alentours de 585 Ma.
L’orogenèse hercynienne :
Elle a aussi un effet sur les terrains anti-atlasique infracambriens et
paléozoïque, avec la mise en places de structures disharmoniques dans les niveaux
sédimentaires Géorgiens, et des structures cassantes dans le matériel volcanique
compétant de la formation de Ouarzazate (Leblanc, 1972). Les structures cassantes
se superposent aux anciens accidents de la phase panafricaine tardive B2. Plusieurs
phases tectoniques tardi à Postpanafricaines ont été mises en évidences. Parmi
lesquelles l’extension synvolcalique et synsédimentaire NW-SE d’âge PIII-
Adoudounien, la compression N70 Post-Adoudounien, les compressions
hercyniennes et tardihercyniennes NW-SE et NNW-SSE qui ont un rôle très
important dans la mise en place des minéralisations. (Hinaje, 1995 ; Azzizi, 1994).
5. Aperçu métallogénique :
Le district minier de Bou Azzer est riche en minéralisations cobalto-
nickélifères accompagnées accessoirement par de l’or et de l’argent se trouvant
surtout dans la partie occidentale du district et de cuivre. Ces minéralisations se
rencontrent soit dans les filons quartzo-carbonatés (F7/5, F2, F51, F52, F53 et F60)
de direction N120-150, au contact de serpentines et d’autres unités et dans les amas
réduits et allongés (Oumlil, Tamdrost, Aghbar) parallèlement au contact
serpentinites-autres roches. Ce district est constitué environ de 20 gisements et 60
indices répartis le long de l’accident majeur anti-atlasique.
a. Les caractéristiques des minéralisations cobaltifères
Tableau 1 : déférent chantier qui est en activité actuellement (d’après admou et al , 2011)
Les
Diapir dans des Amas
minéralisations 10 m 400m
serpentines Filon couches
Aghbar
Contact N des
Les serpentinesLes Les sulfo-
minéralisations roches basiques qui sont arsénures Filon Amas
Filon 2 entre serpentines et cobalt
l’adoudounien
Les
minéralisations Structures solitaires dans
Filon
Ait hmane les gabbros et diabase
Nord
Figure 8 : Répartition des gisements de Bou-Azzer (d’après Admou et al , 2011)
6. Minéralogie :
Les minerais sont très nombreux et de natures différentes. Il peut exister
sous forme d’arséniures de soufre ou associés au fer ou au nickel. (Tableau 2).
Tableau 2 : Minéralogie des arséniures et sulfoarséniures. (Leblanc, M. 1975).
Métal Diarséniures
Triarséniures (Co, Monoarsénur Sulfoarsénures
Domina (Co, Ni, Fe)
Ni, Fe) (As, S)3 es (Co, Ni, Fe) AsS
nt (As, S)2
LOELLINGITE
MISPICKEL FeAsS
FeAs2 (Ortho) Fe
(Mono) Parfois
Fe CHATHAMITE jusqu’à 26.5 %
cobaltifère
Co 2 à plus de 10
(DANAÏTE)
%
Figure 9 : Modèle génétiques des minéralisations cobaltifères et nickélifères de Bou Azzer (modifié
d'après Maacha, 1994 ; Maacha et al. 2012)
b. Utilisation de Cobalt
Colorant pour les céramiques et les verres.
Élément d’alliage : pour améliorer la résistance à l’usure des
aciers et outils.
Protection de surface : utilisé comme élément galvanique sur
les aciers, pour améliorer la résistance à la corrosion.
La résistance à la température : ses alliages utilisés dans la
fabrication de turbines à gaz aériennes et sous-marines.
Médecine et industrie pharmaceutique : utilisé dans la
nutrition animale, oligoélément essentiel à la synthèse de la
vitamine B-12.
Aimants : la fabrication de matériaux magnétiques (les
aimants permanents de type AlNiCo).
Pétrochimie : catalyseur lors de certaines réactions.
2. Cartographie géologique :
La cartographie géologique est un outil indispensable pour les travaux
d’exploration minière. Elle est exécutée à différentes échelles selon l’état
d’avancement des travaux, et aboutit à la réalisation des cartes géologiques indiquant
la lithologie des affleurements et les structures avec l’emplacement des
minéralisations et des indices miniers. Elle traduit à la fois les observations de terrain
et les modèles explicatifs. Cependant, il existe différentes méthodes de cartographie
selon les techniques et les matériels disponibles sur site ; la méthode classique était
la plus adoptée à Bou Azzer mais actuellement la mine rejoint le monde de
cartographie numérique surtout avec l’utilisation des nouveaux logiciels à savoir :
Arcpad et ArcGis.
a. Méthode numérique
Présentation de Logiciel Arcpad
c. Méthodologie de travail :
Le travail de cartographie réalisé nécessité en premier lieu une bonne
reconnaissance du terrain à savoir la discrimination entre les différents faciès,
structures tectoniques régnant la zone. Si ces données sont bien localisées. Selon ses
discriminations et ses typologies ; les données sont ensuite saisies à travers des
fichiers de type shapefiles éditables dans le logiciel Arcpad.
3. Etapes de travail :
Préparation de la mission :
Préparer le Matériel (Trimble, Marteau, Boussole sachets
plastiques.).
Charger les fichiers « Edit, Blank, Totaux, (Calques) »
Figure 13 : fichiers de travail
Au Terrain
Une fois les données sont saisies sur terrains par la Tablette Trimble,
elles sont vidées d’une manière journalière dans une base de données brute
afin de les mettre en forme à l’aide de logiciel Arc Gis. Cette étape est
systématiquement périodique et primordiale jusqu’à l’élaboration de la carte
finale.
b. Commentaire de la carte :
La carte ci-dessus est le fruit d’un mois de terrain. Elle est réalisée
numériquement en suivant les étapes détaillées dans la partie méthodologie de
travail. Elle est mise en forme à l’aide de logiciel ArcGIS. La carte englobe un
ensemble de terrain d’âge PII et PIII dont on constate une diversité lithologique. On
résume que:
La partie centrale de la carte est occupée de massif des serpentinites le plus
larges dans la zone. Ce massif est limité au Nord par des gabbros. Le contact
est marqué par une listwénitisation et le développement d’une la carapace
silico-carbonatée. Cette dernière est minéralisée en cobalt sous forme de
veinules dans le secteur d’Ambed situé plus à l’Ouest.
Au Sud, en mis en évidence laves PIII de la série d’Ouarzazate, l’intrusion
dioritique et une bande mince de roches verte juste au contact sud des
serpentinites. La série volcanique est représentée dans cette localité par les
termes dacitiques.
Au N de la carte, on constate le développement les roches vertes (gabbro-
basaltes) avec un allongement de N285 et un pendage de 80 N et
l’exposition des chloritoschistes qui sont affectés par une schistosité de flux
moyennement de N120 ;65 SE.
Sur le plan structural, la Notre zone est affectée par un ensemble de failles. Ces
failles sont soit sèches soit remplies de la calcite ou de quartz. Outre que les failles et
les veines, la zone est marquée par le développement d’un essaim de dykes basiques.
Les failles peuvent être subdiviser en trois familles :
Failles Normales d’orientation ENE-WSW : Ce sont les plus
abondantes ; très développées dans partie Est de la carte et elles
décalent les dykes intra serpentinites et intra roches basiques. Ces
failles sont parfois remplies de carbonates.
Failles Normales d’orientation WNW-ESE : Cette famille est fortement
présentée dans les limites entre les fasciés (serpentinites-lave PIII et
serpentinite-roches vertes)
c. Coupe réalisée
A
Figure 21 :Les coupe réalisée de la zone d’étude IGHTEM I2 (A, B, C, D)
Les chloritoschistes.
Les roches vertes.
Les serpentinites.
Les roches volcan sédimentaires de l’Ediacarien.
a. Les serpentinites
Les serpentinites sont des roches vert sombre à grains noires et fins. Ces
roches se forment par hydratation des roches ultrabasiques riches en olivine
(péridotites, harzburgites, dunites…) à des températures relativement basses. Les
minéraux primaires riches en Mg, olivine, Orthopyroxènes et Clinopyroxènes sont
remplacés par : des phyllosilicates hydratés à Mg (les serpentines), magnétite, et
dans quelques cas ; la brucite [Mg(OH) 2]. La combinaison typique de ces minéraux
produits donne une roche vert sombre à noire grain fin traversée par des veines de
chrysotile ou calcite dont la densité est significativement plus basse que celle des
péridotites primaires et dont la susceptibilité magnétique est beaucoup plus élevée
(Deer et al. (2009)). Les serpentinites constituent la principale roche encaissante de
la minéralisation cobaltifère et sont qualifiées de métallotecte lithologique à l’échelle
du district. Elles représentent les terrains de PII inférieur. L’affleurement principal
des serpentinites se localise dans partie sud de la zone d’étude de IGHTEM. Elles
sont en général massives franches ou sombres, et deviennent de plus en plus
carbonatées lorsque l'on s’éloigne du centre vers la périphérie. Sur le terrain on
distingue assez facilement différents types de serpentinites en fonction de la couleur,
du débit, des minéraux visibles macroscopiquement (amiante-chrysotile, fantômes
ou filonnets de magnétite…). On a trouvé des serpentinites qui sont vertes ; sont les
serpentinites franches de couleur verte de pistache, des serpentinites qui sont vertes
jaunâtres, celles qui sont sombre verdâtres et celles qui sont un petit peu noirâtres
tachetées, et en fin les serpentinites talcifiées et les serpentinites carbonatées.
Les dykes se sont des structures à remplissages horizontales dont les dykes
sont basiques avec une texture microgrenue à grenue ;une couleur melanocrate et
une minéralogie de pyroxène – quartz- plagioclase et olivine donc le dyke et de
nature de gabbro ou micro gabbro, ces dykes se trouves dans les roches vertes ; les
serpentinites et parfois constitues la limite entre les fasciés (limites entre schistes et
les roches vertes , les limites entre les serpentinites et les roches vertes ) , ils sont
caractérisé par une épaisseur entre 0.1 à 3.5 mètre avec des extension métrique à
décamétriques suivant les direction E-W et NW- SE .
Figure 29 : Dyke basique dans les roches vertes
Figure 34 : décrochement dextre qui a affecté les roches verte et qui a décalé une veine de
carbonates
Les failles
La zone d’étude est régie par trois familles de failles principales ; N-S,
N200, N260. A titre d’exemple, un de faille appartenant à la famille normale de
direction N 260 qui décale la limite entre les serpentinites et les laves PIII
b. Déformation Ductile
Les structures ductiles sont bien observées dans notre secteur d’étude. Le
travail qu’on a réalisé montre l’existence de la schistosité, des plis, des microplis et
un couloir de cisaillement.
Schistosité
Figure 35 : la schistosité qui affecte les serpentines qui a pour direction N 135 et pour pendage 54
vers le sud-ouest
Microplis