Ce résumé décrit la mort de Manon dans le roman Manon Lescaut de l'Abbé Prévost. Le récit relate les derniers instants de Manon aux côtés de son amant Des Grieux, sa prise de conscience de sa fin prochaine et le chagrin de Des Grieux après sa mort.
0 évaluation0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
20 vues2 pages
Ce résumé décrit la mort de Manon dans le roman Manon Lescaut de l'Abbé Prévost. Le récit relate les derniers instants de Manon aux côtés de son amant Des Grieux, sa prise de conscience de sa fin prochaine et le chagrin de Des Grieux après sa mort.
Ce résumé décrit la mort de Manon dans le roman Manon Lescaut de l'Abbé Prévost. Le récit relate les derniers instants de Manon aux côtés de son amant Des Grieux, sa prise de conscience de sa fin prochaine et le chagrin de Des Grieux après sa mort.
Ce résumé décrit la mort de Manon dans le roman Manon Lescaut de l'Abbé Prévost. Le récit relate les derniers instants de Manon aux côtés de son amant Des Grieux, sa prise de conscience de sa fin prochaine et le chagrin de Des Grieux après sa mort.
Téléchargez comme PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 2
Introduction:Manon Lescaut est le récit d'un couple de personnages qui PLAN
se placent dans la marge. Ils s'écartent des conventions sociales en
poursuivant leur relation malgré l'avis du père de Des Grieux. Ils sont 1. La difficulté de la narration. L.1 a 4 condamnés par diverses autorités : morales, sociales et religieuses. Ils sont en marge de la société de l'Ancien Régime. Dans ce roman, on lit des situations d'incarcération, de prostitution, d'évasion, cela contribue au plaisir du 2. Récit de la mort de Manon. L.5 à 14 romanesque. La modernité de ce roman est peut-être de mettre au premier plan des personnages marginaux qui sont, jusqu'au 19 ème siècle, sont relayés au second plan. Une fois au Nouvel Orléans, les amants sont appréciés du gouverneur à qui DG fait croire que Manon et lui sont mariés. Le gouverneur 3. Fin du récit impossible. L.14 à 20 a un neveu qui tombe amoureux de Manon. Quand le gouverneur apprend qu’en fait, les amants ne sont pas mariés, il décide de donner Manon à son neveu. Le récit de la mort de Manon intervient après un duel entre DG et le neveu, que DG pense avoir tué. Les amants fuient dans le désert. Cet extrait est le premier de ceux qui achèveront le récit, la fin de l’œuvre coïncidant avec l’enterrement de Manon et le retour en grâce de DG auprès de Tiberge. Comment le récit de DG parvient-il à sublimer la mort de Manon?
Conclusion: Récit pathétique et tragique de la mort de Manon tout
en sobriété et pudeur. Style qui rend authentique le récit, même narré un moment après les faits.Récit sobre qui coïncide avec un moment de vérité absolue, de séparation indicible, il n’est plus temps de tricher, de s’offusquer des frasques de Manon qui est idéalisée ici. Union des amants même après la mort, par le renoncement de DG à vivre heureux après ça. Cette union se verra aussi par la prostration de DG une fois Manon morte, à sa volonté de l’enterrer, de casser son épée et à rester allongé sur sa tombe. La maladie qui suivra montre l’impossibilité de DG à vivre heureux sans Manon. S’interroger sur son retour à la vertu à la toute fin du roman ? Est-ce sincère ? Moyen d’oublier Manon, en menant une vie sérieuse, rangée mais peu exaltante ? Ouverture: Figure d’Orphée inconsolée Mvt1 : « Pardonnez » : retour au présent, après le récit de l’agonie de Manon et de leur Pardonnez, si j'achève en peu de mots un récit qui me tue. Je vous fuite. Tout le passage est au présent ce qui renvoie au fait qu’on a depuis le début le récit d’une raconte un malheur qui n'eut jamais d'exemple. Toute ma vie est histoire racontée par un narrateur personnage, mais après les faits. Un récit d’évènements destinée à le pleurer. Mais, quoique je le porte sans cesse dans ma passés. Actualisation des faits, retour au système de narration, pas qu’au récit. mémoire, mon âme semble reculer d'horreur, chaque fois que Vocabulaire de la narration :DG plus en position de personnage mais en position de narrateur j'entreprends de l'exprimer. extérieur. Périphrases pour ne pas désigner directement la mort explicitement. Nous avions passé tranquillement une partie de la nuit. Je Hyperbole désignant les sentiments de DG / insinue les choses, ne dit pas clairement de croyais ma chère maîtresse endormie et je n'osais pousser le quoi il s’agit quand il évoque le « malheur » qui le frappe. Moyen de capter l’attention. moindre souffle, dans la crainte de troubler son sommeil. Je Expression des sentiments« pleurer », « horreur », « malheur », « me tue » :registre m'aperçus dès le point du jour, en touchant ses mains, qu'elle les pathétique qui suscite la pitié pour le narrateur avait froides et tremblantes. Je les approchai de mon sein, pour les Mvt2 : Retour au temps du passé : le temps de la narration est fini et le temps échauffer. Elle sentit ce mouvement, et, faisant un effort pour du récit reprend. : saisir les miennes, elle me dit, d'une voix faible, qu'elle se croyait « nous » : union intime des amants. Vocabulaire du sommeil :euphémismes pour la mort de Manon à sa dernière heure. Je ne pris d'abord ce discours que pour un Verbes de perception qui montrent que DG se trompe. La nuit peut être ce qui fait langage ordinaire dans l'infortune, et je n'y répondis que par les que DG se trompe. Ici, les amants sont très proches, partagent le sommeil, mais ne tendres consolations de l'amour. Mais, ses soupirs fréquents, son sont pas en « symbiose », ne se comprennent pas / DG ne comprend pas l’état de silence à mes interrogations, le serrement de ses mains, dans Manon. Antithèse peur/pathétique:Renvoient au fait que DG revit la scène et a maintenant lesquelles elle continuait de tenir les miennes me firent connaître le recul sur la situation, il connaît la suite et sait que cela annonce mort que la fin de ses malheurs approchait. N'exigez point de moi que Reprise du motif des mains et rapprochement significatif : les amants ne peuvent je vous décrive mes sentiments, ni que je vous rapporte ses être plus proches physiquement donc également psychologiquement. dernières expressions. Je la perdis ; je reçus d'elle des marques Rythme syncopé de la phrase marque l’essoufflement, l’effort. « se croyait à sa dernière heure » : manière élégante de dire la mort, d'amour, au moment même qu'elle expirait. C'est tout ce que j'ai la Volonté des amants à se rapprocher * malgré le décalage dans la perception des force de vous apprendre de ce fatal et déplorable événement. choses rend la scène tout à fait pathétique. DG raconte la scène de manière véridique, comme il l’a ressentie, preuve d’authenticité du récit. DG banalise : négation restrictive / minimise l’évènement, ne veut pas y croire. Aveuglement de l’amour. Enumération « soupirs », « silence » + adj « fréquents » montrent l’aggravation de la situation par la perte de la parole. Idéalisation de Manon jusqu’à sa mort. Mvt3 : Fin du récit de sa mort, refus de raconter :Une ellipse bien plus efficace que le récit pour laisser voir l’indicible, La pudeur de DG de raconter sa douleur, Des sentiments trop intenses pour être racontés Apostrophe Union des amants avec le jeu sur la 1ére et 3éme personne. Manon toujours liée à DG, mais formule vague au pluriel, qui suggère que l’amour triomphe mais on n’a pas de détails sur ses marques d’amour. Épuisement du narrateur qui se refuse à dire plus, à ses interlocuteurs, par le présentatif qui clôt la parole Formulation pathétique et tragique par adj : renvoie à la destinée du couple Évocation du ciel : renvoie aux péchés commis par les amants tout au long de l’histoire. Sort tragique de DG qui est condamné à souffrir. Retour au présent : clôt le récit de la mort, et renvoie au sort de DG dès la fin de ce récit jusqu’au moment de la narration présente et même après.