Mon Rapport Stiphaan Comptable

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Rapport de stage de fin d’étude

Effectué au sien du cabinet comptable


établissement de conseils & fiduciaire
SARL
Réalisé par : MLLE ESHOUL MONA
Encadrée : MME EL GHAZOUANI KARIMA
Filière : Entrepreneuriat et création
d’entreprise « licence professionnelle »
Période du stage : du 01/2 au 31 /03
Promotion : 2022 /2023
Dédicace :

Je présente mes dédicaces a


tout ce qui m’a indiqué aux
bons chemins, et a tous se qui
m’aider de près au de loin pour
réaliser ce rapport
A mes parents qui ont sacrifié
leur vie pour que j’arrive à ce
niveau-là
A le directeurs MR MEJBAR,
MMLE WAFAE, MLLE MONA
pour leurs soutiens durant
toute la période de stage
A mes adorables professeurs
chacun par son nom
Remerciements :
Avant de me donner l’honneur d’exposer entre vos
mains, je tien à remercier toutes les personnes qui ont
continué de loin ou de près a l’élaboration de mon
rapport de stage
Mes sincères remerciements au directeur du cabinet
MR MEJBAR ABDELHAMID pour l’appui apporté et son
encadrement rigoureux concernant l’élaboration de
mon rapport de stage.
Je tiens aussi à remercier ses collaborateurs qui m’ont
fourni l’aide nécessaire pour la collecte des
informations se rapportant au fiduciaire et qui m’ont
assistée de manière continue durant la période de
stage
Mes professeurs qui m’ont donnée l’opportunité pour
m’épanouir sur le monde du travail
Sommaire
1 ére partie : presentation du fuduciere « ABDELOUAHD
MEJBAR»
 Introduction

 Identification du cabinet

 La structure du cabinet

 Les services du fuduciere


2éme partie : les travaux comptables
1 Les journaux

 Journal achat

 Journal de vente

 Journal caise

 Journal des operations divers

 Journal banque
2 le classement
3éme partie les travaux fiscaux
 La tva

 IR

 IS
 La CNSS

 Schema de traitement comptable

4éme partie : les taches effectuées


5éme partie : idetification de la probematique

 Le probléme

 Les solutions

 La conclusion
Introduction :
Au cours d’une année d’etude a la faculté des sciences
juridiques ,economique et sociales salé il est necessaire
d’effectuer 2 mois du stage en cabinet comptable, le but étant
le découvert du monde de fiduciaire aux étudiants et
l’application de la connaissance acquise au cabinet
Ma sélection m’a conduit vers le fiduciaire MEJBAR car c’est
une façon pour moi de perfectionner mes connaissances. Enfin
j’ai constaté une parfaite corrélation avec les cours suivis en
Comptabilité.

La date de stage était 1 février 2023 au 31 mars. Les taches


se sont révélées diverse et passionnantes. De plus j’ai pu
approcher de près le monde du fiduciaire et observer son
fonctionnement.

C’est pourquoi je vous présenterai ce rapport selon le schéma


suivant : je présenterais tout d’abord le cabinet c’est-à-dire
son historique, ses activités …, ensuite je développerais les
travaux que j’ai effectué durant le stage.
I. ére Partie : présentation du fiduciaire
<<ABELOUAHED MEJBAR >>

Identification du Cabinet :

Le cabinet comptable est constitué par Mr MEJBAR

ADBELOUAHED qui fait plusieurs taches :

✓ Les travaux comptables.

✓ Déclaration fiscale et sociale.

✓ Etudes des projets nécessaires à la création des entreprises.

✓ Gestion des entreprises.

Carte d’identité :

La fiduciaire ABDELOUAHED MEJBAR est une société à


responsabilité limitée.

Raison sociale : ABELOUAHED MEJBAR

Forme juridique : Société à responsabilité limitée.


Année de fondation : 2013

Patente : 18602597

RC : 401
La structure du cabinet :

La structure organisationnelle adopte par le cabinet est


une simple structure. En effet au niveau de son
organigramme, les décisions sont centralisées du haut vers
là-bas le directeur prend les décisions puis demande à ses
subordonnés de faire les travaux nécessaires.

Directeur

Service Service
comptabilité secrétariat
2éme partie : Les travaux comptables

➢ Les journaux auxiliaires

Les journaux auxiliaires se sont des registres composés


destinés à enregistrer dans un ordre chronologique les
différentes opérations de l’entreprise, pour chaque
opération on droit préciser :

• La date de l’opération
• Le numéro des comptes utilisés
• Les comptes débits et les comptes crédits
• La référence de base <libellé>
• Les montants des opérations

Les journaux les plus utilisé sont : journal achat, journal


vente, journal caisse, journal banque, journal opération
diverses.

1. le journal achat :

Il enregistre toutes les opérations d’achat effectuées


par l’entreprise « client ». Ce journal précise le montant
HT et le montant de la TVA si l’activité de l’entreprise
est déductible si non on passe le montant TTC. Alors la
comptabilisation se passe comme suit :
On débit le compte 6111 et le compte 3455 et on crédite
le compte 4411 complété par le code du fournisseur.

2. le journal de vente :

Toutes les factures de vente établis par l’entreprise


doit comptabilise dans le journal de vente, en débitant le
compte client 3421 et on crédite le compte 7111 vente de
m/ses HT et la TVA facturée 4455.

3. le journal opérations diverses

«OD» il regroupe tous les charges de l’entreprise par


exemple : les factures du téléphone, électricité, location
CNSS, ONEP…

Après avoir passé les pièces comptables dans les


journaux auxiliaires (achat, vente, OD…) il faut
distinguer entre les factures réglées on espèce et les
factures réglée par chèque ; c’est pourquoi on a besoin le
journal caisse et le journal banque.

4. le journal caisse :
Il regroupe tous les enregistrements réglés en espèce,
et autre mouvement tel que les alimentations de caisse.

5. le journal banque :

La banque s’adresse mensuellement à ses clients les


mouvements d’entrée et la sortie de fond qui ont été
opéré par ses tiers. Exemple : versement, agios, intérêt
bancaire, commission…

Le relevé bancaire doit porter les mentions suivantes :

1. Le nom, l’adresse et le numéro du client


2. Le nom de la banque
3. la date à laquelle le compte a été effectivement mouvementé
4. La nature de chèque et son numéro
5. Une colonne de débit, enregistre les sorties de fonds
6. Une colonne de débit, enregistre les entrées de fonds
7. Le solde à la fin de mois

En cas de manque d’information sur le montant


enregistrer sur le relever bancaire l’écriture passe dans
le journal dans un compte d’attente 3497 c’est un compte
transitoire ou d’attente-débiteur. Le comptable doit
réclamer les éléments manquant à son client.

➢Le classement

Définition :

Le classement est une technique qui consiste à ranger dans


un ordre méthodique les documents selon un ordre préétablie,
de façon à pouvoir se procurer facilement et rapidement
l’information recherchée.

Types des documents et factures classées :

La vente : c’est l’ensemble de recette.

L’achat à crédit : ce sont des factures qui ne sont pas


réglées surplace

La banque : c’est l’ensemble des opérations réglées par


chèque ou par virement bancaire.

La caisse : c’est l’ensemble des opérations réglées en


espèce.
Le pointage :

J’ai pointé les grandes livres avec ses factures.

J’ai pointé aussi les factures avec les tableaux de déduction


de TVA

La saisie :

Après l’enregistrement des pièces comptable par ordre


chronologique, j’ai saisi les opérations effectuées dans les
journaux correspondants à l’aide d’un logiciel nommé «WIN
COMPTA»

2éme partie les travaux fiscaux

*Opérations de la TVA :
L’établissement de ce journal se fait après la déclaration de la
TVA.
I. Le calcul de la TVA :

A.Définition :
« La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect par
excellence, introduite au Maroc par la loi n°30-85 du20
décembre 1985 et appliquer officiellement le 01/04/1986, elle
frappe la consommation finale (redevable réel) et elle est
collectée par le redevable légal (les entreprises). »
Cependant, elle n’est pas généralisée et son champ
d’application est limité aux :
• Opérations de nature industrielle, commerciale,
artisanale ou relevant de l’exercice d’une profession
libérale accomplie au Maroc ;
• Opérations d’exportation, et aux opération réalisée à
l’importation.
Selon les opérations effectuées on distingue, des opérations
obligatoirement imposables et des opération imposées par
option et enfin des opérations qui sont exonérées sans droit
à déduction et d’autres qui sont exonérées avec droit à
déduction.
Le poids fiscal de l’impôt demeure identique quel que soit la
longueur du circuit de production ou de distribution, la TVA donc
représente toujours le même pourcentage du prix de vente, ce
pourcentage peut être soit : 7%, 10%, 14 %, 20% ou 30%, ou des taux
spécifiques.

B. -Le fait générateur :


Est l’événement qui donne naissance et raison à la créance finale
du trésor public sur le contribuable. C’est le fait qui rend l’impôt
exigible.

Selon date-là d’exigibilité de la taxe, on distingue deux régimes


auxquels l’entreprise est soumise à la TVA à savoir :

▪ Le régime d’encaissement ou de droit commun : dont le


fait générateur est constitué par l’encaissement total ou
partiel des prix des marchandises, des travaux et services.
▪ Le régime des débits ou optionnel : dans ce cas le fait
générateur naît au moment de l’établissement de la
facture ou l’inscription de l’opération en comptabilité.

C. -l’imposition :
Selon le régime d’imposition, il existe deux types de régimes de
déclaration de la TVA :

 Déclaration mensuelle :

Il est obligatoire pour :


▪ Les redevables dont le chiffre d’affaires taxable réalisé au
cours de l’année écoulée atteint ou dépasse 1.000.000,00
dhs au cours de l’exercice écoulé ;
▪ Toute personne n’ayant pas d’établissement au Maroc et
y effectuant des opérations imposables.
 Déclaration trimestrielle :

Il est obligatoire pour :

▪ Les redevables dont le chiffre d’affaires taxable réalisé au


cours de l’année écoulée est inférieur à 1.000.000,00
dhs ;
▪ Les redevables exploitants des établissements
saisonniers, ainsi que ceux exerçant des activités
périodiques ou effectuant des opérations occasionnelles ;
▪ Les nouveaux redevables pour la période de l’année civile
en cours.
D. -la détermination de la T.V.A :
S’il s’agit de déclaration mensuelle, on calcule le CA du mois pour
savoir le montant de la TVA facturée, puis on enregistre dans un
document spécial (le relevé des achats (voir annexe), les achats
taxables effectués dans le mois précédent afin de dégager la TVA
déductible.

Formule :

T.V.A. à payer de mois avril = T.V.A Facturé de mois avril - T.V.A /charges de
mois mars - T.V.A / Immobilisation de mois avril
Ensuite on procède à remplir la déclaration mensuelle.

S’il s’agit de la déclaration trimestrielle, on suit la même


démarche sauf qu’on déduit la TVA des achats des trois mois
précédents (avec un décalage d’un mois).

T.V.A. à payer de mois janvier, février, mars = T.V. A Facturé de mois


janvier,février,mars,-TV.A sur les charges de mois décembre,janvier,février, -
T.V.A / Immobilisation de janvier,février,mars.

Si le montant de la TVA déductible est supérieur à celui de la TVA


facturée, la différence est mentionnée en rouge sur la déclaration et
sera reportée à la

les période suivante.

Les données de toutes opérations comptabilisées dans les


différents journaux doivent être saisies sur ordinateur et plus
précisément sur le logiciel de comptabilité Win compta.
D’un premier temps, il faut imprimer le grand livre qui
contient les détails de toutes les écritures, Ainsi que la balance
afin de les vérifier. Ensuite, le logiciel se charge de
l’établissement du bilan, Du Compte des produits et charges
(le compte de résultat), du tableau des immobilisation, du
Tableau des amortissements et des provisions et de l’état des
stocks de la société.

N.B : L’ensemble de ces documents sont regroupés dans le


même dossier et envoyés à la Direction des Impôt de
Marrakech

2. L’impôt sur le revenu :

Définition :

L’IR s’applique aux revenus des personnes physiques et des


sociétés de personnes (SNC, SCS) constituée d’associés
personnes physique. Il impose les revenus suivants :
• Les revenus professionnels
• Les revenus provenant des exploitations agricoles
• Les revenus salariaux ou revenus assimilés
• Les revenus fonciers provenant des locations et des
cessions d’immeuble
• Les revenus de capitaux mobiliers.

➢ Calcul d’impôt :

Impôt est obtenu en appliquant un taux progressif au revenu


global imposable selon un barème suivant

Tranche revenu annuelle


RNI Du MAD RNI au MAD Taus d’impôts Déductions
MAD
0 30000 0% 0
300001 50000 10 3000
500001 60000 20 8000
600001 80000 30 14000
800001 180000 34 17200
180001 38 24400

Tranche revenu mensuel


RNI Du MAD RNI au MAD Taus d’impôts Déductions MAD
0 5000 0% 0
2501 4166 10 250
4167 5000 20 666.67
50001 6666 30 1166.67
6667 15000 34 1433.33
15001 38 2033.33
3. Impôt sur les sociétés :

Définition :

L’IS est assis sur l’ensemble des bénéfices ou revenues des


sociétés et autre personnes morales, dont certains sont
soumises de plein droit d’autres par option.

Les personnes soumises de plein droit

Sont soumises à l’IS par obligation :

o Les sociétés de capitaux (SA, et SCA)


o Les sociétés à responsabilité limitée (SARL)
o Les sociétés en nom collectif et les sociétés en
commandité simple lorsque ne sont pas tous des
personnes physiques.
o Les établissements publics et les autres personnes
morales qui se livrent à une exploitation ou à des
opérations à caractère lucratif.

o Les sociétés assujetties sur option


o Les sociétés en nom collectif et les sociétés en
commandité simple constituées au Maroc et ne
comprennent que des personnes physiques.

➢ La déclaration :

Le contribuable doit déclarer le résultat fiscal avant le


31 mars de chaque année.

Montant du bénéfice net


Taux
imposable
Inférieur ou égal à 300 000
10%
MAD
De 300 001 à 1 000 000 20%
De 1 000 000 à 5 000 000 31%

II. Schéma de traitement comptable


Classement de pièces
Comptables

Opér.
Banque Caisses Vente Achats Diverses

Ecriture Ecriture Ecriture Ecriture comptable


Ecriture
comptable comptable comptable
comptable dans le journal
dans le opérations diverses
dans le journal dans le dans le
journal journal achat
banque journal
caisse
vente

Saisie sur ordinateur

Brouillard du grand livre mois)

Grand livre rectifié

Bilan
: Le livre de paie (CNSS)
➢ Le livre de paie
C’est un document obligatoirement, numéroté et paraphé par
l’inspection de travail, il est tenu par l’employeur, son
remplissage se fait à partir du bulletin de paie, qui doit être tenu
chronologiquement, sans blanc ni rature.
Sa tenue consiste à indiquer le N° du bulletin de paie, la période,
le nom et le prénom de l’employé, et la date d’entrée au service, pour
chaque salarié et sur chaque ligne.
➢ Bulletin de paie
Chaque salarié possède son bulletin de paie, ce bulletin à un
caractère de pièce justificative pour le salarié, car il contient le net à
payer avec les majorations et les déductions, il se trouve en double
exemplaires, l’original porte la signature des deux parties (l’employeur
et l’employé), et doit être délivré au salarié, et le deuxième exemplaire
reste chez l’employeur pour le besoin du traitement comptable.

I. la caisse nationale de la sécurité sociale( CNSS ):

1-Définition :

La CNSS est une organisation publique dotée de la


personnalité civile et de l’autonomie administrative et financière
par Dahir n°1-59-148 du 03-12-1959 sous la tutelle Ministère des
finance et du Ministère de l’emploi, ce régime a été modifié par
Dahir n°1-79-148 du 27-07-1972.

La caisse a pour mission de gérer la sécurité sociale dont le


but est de protéger les travailleurs contre toute perte éventuelle de
leurs moyens de subsistance de façon provisoire (accident, maladie)
ou définitive (invalidité, veuvage, vieillesse).

2-Affiliation à la CNSS :

Tous les employeurs qui occupent des personnes assujettis au


régime de la sécurité social, sont obligatoirement tenus de
faire procéder à leur affiliation à la CNSS.
Les affiliés sont tenus de mentionner le numéro de leur
affiliation sur tous leurs documents (factures lettres…), ainsi
de signaler toutes modification concernant leur statuts
juridique, son adresse la cessation de son activités….

3-Immatriculation à la CNSS :

Tous les employeurs affiliés sont obligatoirement tenus de procéder


à l’immatriculation de leurs salariés et à apprentis à la CNSS.
La CNSS attribue un numéro d’immatriculation à chaque travailleur.
L’employeur doit inscrire ce numéro d’immatriculation sur la carte
de travail et sur le bulletin de paie de son personnel. Il doit
également le mentionner sur le certificat de travail en cas de
séparation.
Chaque entreprise doit déclarer les salariés nouvellement
embauchés et les salariés qui ne figurent pas sur le bordereau préétabli
par la CNSS, dans un nouveau bordereau de la déclaration.

1- La cotisation à la CNSS :

La CNSS signifie la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale.


Elle comprend :
Une cotisation salariale se calculent sur la base du salaire brut
imposable au taux de 4,29 qui regroupe 0,33/ pour des prestations
à court terme (indemnité de maladie de maternité…) et 3,96/ pour
les prestations à long terme (les pensions de retraite et
d’invalidité…)

Une cotisation patronales constituant des cotisations pour la


couverture des allocations familiales calculées sur la base du
salaire imposable au taux de 7,50/ sans plafond, des prestation
sociales de8, 60/ et une participation au financement de la
formation professionnelle au taux de 1,60/ (soit un total de17,
70/)
REMARQUE :
À partir du mois septembre 2005 l’AMO (assurance maladie
obligatoire) mis en vigueur au taux de 5/° :
-une participation de : 1/° déduite de l’allocation familiale (devenu
6,50 au lieu de 7,50)
-une cotisation de : 3/° (la part patronale).
-une cotisation de : 2/° (la part salariale).
-Soit une cotisation totale de : 5/°

❖ Les taches effectuées durant le stage


Durant ces 60 jours J’ai passé franchement des jours
inoubliables j’ai bien formé sur le domaine de la
comptabilité alors j’ai fait plusieurs tâches à titre
d’exemple :
✓ Le classement
Le classement est une technique qui consiste à ranger dans
un ordre méthodique les documents selon un ordre préétablie,
de façon à pouvoir se procurer facilement et rapidement
l’information recherchée.

✓ La saisie

Des Operations en espèces

Operations d’achat a crédit

Taxe sur la valeur ajoutée


Après l’enregistrement des pièces comptable par ordre
chronologique, j’ai saisi les opérations effectuées dans les
journaux correspondants à l’aide d’un logiciel nommé « WIN
COMPTA »
Partie5 : identification de
la problématique

Problématique sous thème :

« La question de la fraude fiscale au Maroc »

Le planning de la problématique

Introduction générale

Définition de la fraude fiscale

Les causes de la fraude fiscale

Les solutions

La conclusion

Introduction générale
Dans le contexte de la crise sanitaire, le monde
traverse une conjoncture économique difficile,
l’élargissement de l’assiette fiscale devient une
urgence. Les recettes fiscales constituent une
ressource nécessaire au développement durable et
représentent l’écrasante majorité des recettes de
l’État. Au Maroc, Les recettes fiscales représentent
90% des recettes ordinaires du budget général de
l’État, soit 162 324 MDH en 2019. Elles
représentent presque 65% des dépenses publiques
de l’Etat, avec une moyenne annuelle de 22% du
PIB. La principale fonction d’un système fiscal est
de générer suffisamment de recettes pour financer
les dépenses essentielles consacrées aux biens et
services. L’Etat cherche sans doute à augmenter
ses recettes fiscales, tandis que le contribuable
cherchera à réduire ses charges fiscales. En effet, la
fraude fiscale est devenue une menace importante
pour les recettes fiscales et une source
d’inquiétude permanente pour l’économie réelle.
Bâtir un système fiscal efficace est plus facile à dire
qu’à faire, la fraude fiscale prend de l’ampleur,
occasionnant un manque à gagner important au
niveau des ressources publiques. Le débat sur la
fraude fiscale est aujourd'hui plus que jamais d'une
actualité brûlante et interpelle aussi bien les
décideurs et les partis politiques que les
chercheurs et les économistes. Cette fraude
s’exerce à l’encontre de l’Etat, qui représente
l’acteur qui dispose du pouvoir de décision en
matière fiscale. Il détermine le niveau de
l’imposition, il est également l’instaurateur du
contrôle, ainsi que celui qui fixe les sanctions en cas
de la détection de l’acte de fraude. C’est pourquoi
la fraude fiscale ne peut être analysée
indépendamment de ces trois paramètres qui
affectent la décision optimale du contribuable, à
savoir : le taux d'imposition, la probabilité de
contrôle fiscal et du taux de pénalité sur le revenu
non déclaré lorsqu'il y a contrôle. L’objectif de cet
article est d’étudier l’impact de ces trois
paramètres sur la décision de fraude. Autrement
dit d’étudier la contribution de ces paramètres
dans la lutte contre la fraude fiscale. La lutte contre
ce phénomène nécessite une connaissance
approfondie de tous ses aspects à cause de la
multitude de concepts qui lui sont voisins ainsi que
le législateur fiscal marocain 2 ne donne pas une
définition précise à cette notion, on peut dire que
les articles 186 et 187 du CGI constituent l’élément
légal. L’architecture de l’article se déploie en trois
points. Dans un premier temps, nous présenterons
le cadre conceptuel de la fraude fiscale, le
problème de définition et celle des concepts
voisins, Dans un second temps, nous présenterons
l’impact du taux d'imposition, du contrôle fiscal et
du taux de pénalisation sur la fraude fiscale selon
le modèle d'Allingham et Sandmo (1972), Enfin
dans un troisième temps, nous aborderons une
discussion des résultats. Ce travail propose une
étude approfondie de la fraude fiscale.
Définition de la fraude fiscale

La fraude fiscale a toujours été présente dès


l’apparition des premiers impôts, dans tous les pays et
à toutes les époques, Comme le disait si bien Georges
Pompidou : « la fraude est à l’impôt ce que l’ombre est
à l’Homme » La complexité du phénomène de fraude
se manifeste dans la diversité du vocabulaire qui lui est
attaché et qui fait d’elle un concept difficile à cerner. Si
on parle de fraude, on parle aussi de fraude légale ou
légitime, de fraude illégale, d’évasion internationale,
d’évasion légale, d’évasion illégale, de paradis fiscaux
ou de refuge, d’abus de droit de fuite devant l’impôt,
de libre choix de la voie la moins imposée ou encore de
sous-estimation fiscale, de fraude à la loi ou
d’économie souterraine.
En effet la fraude fiscale et sociale, l'évasion,
l'économie informelle sont des mondes qui se croisent
puisque toutes ces activités échappent par définition
aux autorités fiscales

Les causes de la fraude fiscale au Maroc


Les causes et les mécanismes de la fraude fiscale
résident dans la complexité du
Système fiscal et dans la difficulté d’évaluation
de la matière imposable par l’inspecteur des
impôts
Au Maroc, la problématique de la fraude et de
l’évasion fiscale a été facilitée par
La multiplicité des taux d’imposition, l’importance
démesurée des exonérations et
La relative complexité de la législation fiscale.
Le système fiscal a connu des aménagements se
traduisant par la diminution du
Nombre d’impôts et de taxes, par la diminution
des taux d’imposition et là
Réduction progressive des mesures dérogatoires.
Par rapport à la complexité du
Système fiscal, la D.G.I est entrée dans un
processus de simplification du système
Actuel autour de trois principaux impôts (IR, IS,
TVA). Subséquemment,
L’adoption de dispositions communes a permis
l’avènement du code général des
Impôts en 2007.
Les causes de la fraude fiscale sont multiples et
extrêmement variées. Il serait
Hasardeux de se risquer à citer ou à déterminer
laquelle des causes est le plus pratiquée ou la plus
déterminante. Pour cela, on va les classer en trois
catégories
D’ordre économique, psychologiques et technique

Paragraphe 1 : Les causes économiques


La situation économique personnelle défaillante ou sous-
faible peut être considérée à raison comme une cause
probante de la fraude fiscale.

Autrement dit, un contribuable à faible revenu ayant des


charges nombreuses, diverses et variées relatives à
l’entretien de sa famille ou de son activité génératrice de
revenue sera beaucoup plus enclin à se soustraire à son
obligation de s’acquitter de sa dette à l’égard du fisc.

Paragraphe 2 : Causes psychologiques


On peut également assimiler cette catégorie de causes aux causes
morales.

Dans la conscience collective en général et du contribuable en


particulier, il y a une tendance à se tolérer le fait de frauder que le
fait de soustraire frauduleusement un bien appartenant à autrui.

Ainsi donc, la « conscience fiscale » serait beaucoup moins


rigoureuse que la « conscience morale ».

Plusieurs sont ces contribuables qui n’ont pas l’impression de


s’adonner à un acte malhonnête et répréhensible de la même
gravité en fraudant le fisc qu’en allant voler des marchandises sur
des étalages commerciaux ou en allant vider une banque de ses
substances monétaires.

Comme le disait déjà un auteur Anglais du XIVème siècle, « Le


fraudeur fiscal me plaît, c’est un voleur honnête, car il ne vole que
l’Etat qui n’est qu’une abstraction. »

Avec la croissance de la crise de conscience entre gouvernés et


gouvernants causée par les multiples scandales de corruption et de
délinquance en col blanc dans les plus hautes sphères du pouvoir,
plusieurs contribuables viennent à se convaincre que le voleur,
c’est l’État et que ceux que l’on qualifie de « fraudeurs » ne sont
que des victimes non consentantes.
Paragraphe 3 : Les causes techniques
En matière technique, la fraude est beaucoup plus due à la
complexité et à l’extrême technicité du système fiscal en lui-même.

Il est vrai qu’à partir des années 80, des tentatives manifestes de
réformer le système fiscal afin de le rendre beaucoup plus simple,
performant, rentable et équitable ont été entreprises.

Néanmoins, il faut reconnaitre qu’il y subsiste encore à ce jour des


dispositions assez complexes pour le contribuable lambda12.

Paragraphe 4 : Les causes juridiques


Ces causes tiennent beaucoup plus au fait que le principe du
consentement à l’impôt n’a pas une assise véritable dans nombre
de pays du tiers monde dont le Maroc.

A cet effet, sans langue de bois, il est possible d’affirmer que la


prétendue légitimité de l’impôt est plus ou moins illusoire en ce
sens que le contribuable est très souvent mis hors du processus de
préparation de la loi fiscal

Les solutions :

La première solution :
Baisser les impôts pour limiter la fraude, c’est régler le
problème par l’absurde. Les impôts sont nécessaires pour
financer les services publics (santé, école, sécurité,
infrastructures, solidarité, etc.) qui sont essentiels à la qualité
de vie des citoyens. Il faut donc d’abord dans le cadre du
débat démocratique fixer le juste niveau des impôts et ensuite
veiller à ce que chacun paie son dû. Si on baisse la garde
devant les fraudeurs et qu’on réduit les impôts et donc la
qualité des services publics, c’est au détriment de tous les
citoyens. Quelques délinquants en « col blanc » auraient ainsi
imposé leur loi.

La seconde solution :
Intensifier les contrôles, doit être abordée avec
prudence. L’idéal c’est de contrôler à chaque fois que
c’est utile et avec des moyens d’investigation
appropriés. Contrôler à tort et à travers, peut être un
remède pire que le mal. Cela risque de susciter de fortes
réactions de rejet des contrôles et de l’impôt comme
cela s’est produit en France dans la seconde moitié du
siècle dernier.
Quant à la suppression pure et simple des paradis
fiscaux, c’est-à-dire exiger d’eux, en faisant fi du
principe de souveraineté fiscale, qu’ils aient un niveau
d’imposition similaire au notre, cela paraît assez
illusoire. Comment amener un État qui n’en éprouve
pas le besoin parce qu’il a des ressources suffisantes
(minerais, pétrole, tourisme, etc.) ou qu’il n’y n’existe
quasiment pas de services publics gratuits, à relever
substantiellement ses impôts ?
En revanche, ce qui est inadmissible c’est que certains
de ces paradis fiscaux acceptent d’accueillir sur leur
territoire des sociétés offshore (sans activité
économique) et refusent de fournir aux autres États les
informations dont ils ont besoin pour taxer les bénéfices
ou revenus qui ont été indûment transférés. C’est cette
protection qu’ils accordent aux fraudeurs qui est
scandaleuse. D’autant que les bénéfices et revenus
frauduleusement localisés dans ces paradis ne leur rapportent
quasiment rien puisqu’ils n’y sont pas ou très peu taxés.
Comme souvent face à des problématiques complexes, la
solution n’est pas simple. Surtout que le sujet a une dimension
internationale incontournable. Un État ne peut pas lutter
efficacement contre la fraude fiscale tout seul dans son coin. Il
risque, s’il prend des mesures trop coercitives de dissuader les
entreprises de s’installer sur son territoire et de faire partir les
entreprises et certains contribuables qui y sont installés.
Cela étant, il est possible de dégager avec une approche
pragmatique quelques orientations générales et ainsi de
mesurer les atouts dont disposent l’administration fiscale
française dans la lutte contre la fraude fiscale et les progrès
qui pourraient encore être réalisés.

Conclusion de la problématique
L’histoire de l’impôt nous porte-enseigne que la fraude fiscale
est présente à toutes les époques et dans tous les pays.
La lutte contre la fraude fiscale est loin d’être une simple
affaire ce qui traduit les lacunes du contrôle qu’exercent les
pouvoirs publics sur les contribuables
Au Maroc, malgré les efforts déployés par les pouvoirs
publics en termes de contrôle fiscal et la lutte contre les
comportements de la fraude et l’évasion fiscale, il existe des
enjeux qui freinent ces efforts entrepris.
Les pouvoirs publics doivent entreprendre toute mesure
susceptible de renforcer le control fiscale. Un renforcement
sur le plan humain et celui matériel
La technique d’imposition ainsi que l’imperfection du
contrôle fiscal procurent, tous deux, aux contribuables des
opportunités de fraude.
Conformément aux apports de la littérature sur la fraude, le
renforcement du contrôle a pour conséquence directe, la
réduction de la probabilité de la fraude

Les conséquences décourageantes de la probabilité de


détection de la fraude du contribuable constituent un résultat
sans aucun doute depuis la contribution d’ALLINGHAM et
SANDMO [1972].
De ce fait, une réforme du contrôle fiscal est aussi requise
pour consolider l’effort de lutte contre ce phénomène.

Le raisonnement est pareil en ce qui concerne la sanction, plus


elle est élevée plus le contribuable est susceptible de
détériorer sa situation financière si l’administration fiscale
détecte sa fraude.
Contrairement à la théorie, les études quantitatives menées sur
la fraude fiscale montrent qu’une diminution de la fraude
lorsque le taux de taxation s’accroît paraît illogique.
Au Maroc, il n’y a pas d’organismes dédiés à la production
des estimations de la fraude fiscale. Il y a donc un réel
manque de données et de recherches sur le sujet.
L’étude de la fraude fiscale et des solutions envisagées au
niveau international a mis en évidence l’importance
d’entreprendre des actions visant à quantifier l’ampleur de
cette fraude, et d’effectuer des réformes au niveau du
système fiscal et du contrôle fiscal pour une lutte efficace
contre ce fléau.
La période de stage que j’ai passé au fiduciaire a été
fort enrichissante tout sur le plan professionnel qu’un
humain

Sur le plan professionnel,

Mon séjour au sein du fiduciaire m’a permis de mieux


m’intégrer dans un environnement de vie professionnelle,
chose qui complète le côté technique de ma formation au
sein de la faculté des sciences économiques et juridique
sociales de salé

Sur le plan humain,

J’ai été marqué par l’accueil chaleureux que m’ont


réservé le directeur et la secrétaire. Par leurs
collaborations, leurs franchises ils ont créé un climat
favorable du travail, ils m’ont ouvert toutes les portes
ou j’ai pu discuter, échanger, bref vécu avec eux.
Ce stade pour moi, c’est une occasion d’acquérir des
connaissances et de concrétiser mes compétences.

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