Guideline batterie-fr-MSFB-1998
Guideline batterie-fr-MSFB-1998
Guideline batterie-fr-MSFB-1998
CHEZ MSF
Bérengère Bonduelle,
Jean-Pierre Mustin,
Joos Van de Noortgate and his dad,
Patrick Oger,
Pol Deyonghe,
Stephan Markey,
Thierry Vandenborre.
MSFB - Mai 98
Les batteries chez MSF
1. INTRODUCTION 1
2. CONSTITUTION ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT 2
A. SEQWAÇA ? 2
B. CONSTITUTION 2
3. CARACTERISTIQUES D’UNE BATTERIE 4
A. TENSION 4
B. CAPACITE NOMINALE 4
C. INTENSITE 6
4. TYPES DE BATTERIES ET DOMAINES D’UTILISATION 7
A. LES BATTERIES AU PLOMB/ACIDE SULFURIQUE 7
1) LA BATTERIE DE DEMARRAGE 7
2) LA BATTERIE STATIONNAIRE 8
3) LA BATTERIE DE TRACTION 8
4) LES BATTERIES “CHARGEES SECHES” 9
B. LES BATTERIES AU PLOMB/ACIDE SCELLEES 10
C. LES BATTERIES SCELLEES AU NICKEL/CADMIUM (NI/CD) OU
NICKEL/METAL HYDRIDE (NI/MH) 11
D. L’EFFET MEMOIRE 11
E. LE CONCEPT “SANS ENTRETIEN” 12
5. FONCTIONNEMENT D’UNE BATTERIE 13
A. DECHARGE DE LA BATTERIE 13
1) LES DECHARGES LENTES 14
2) LES DECHARGES RAPIDES 14
3) AUTODECHARGE 14
4) DECHARGE PROFONDE 15
B. CHARGE DE BATTERIE 16
1) LA CHARGE NORMALE 18
2) LA CHARGE RAPIDE (BOOST) 18
3) LA CHARGE TAMPON (EQUALIZE) 18
4) LA CHARGE DE COMPENSATION (FLOAT OU TRICKLE) 18
5) LA SURCHARGE 18
6) MONTAGE 19
7) LES CHARGEURS DE BATTERIE 19
C. LES EFFETS DE LA TEMPERATURE 21
1) CLIMATS TROPICAUX 21
2) CLIMATS FROIDS 22
MSFB - Mai 98
Les batteries chez MSF
6. STOCKAGE 23
A. LES BATTERIES PLOMB/ACIDE CHARGEES SECHES 23
B. LES BATTERIES PLOMB/ACIDE MOUILLEES 23
C. LES BATTERIES NICKEL/CADMIUM OU NICKEL/HYDRIDE 23
7. MISE EN SERVICE 24
A. LES BATTERIES CHARGEES SECHES 24
B. LES BATTERIES SCELLEES 24
C. CHOIX DE L’ELECTROLYTE 24
8. MONTAGE 26
A. MONTAGE EN PARALLELE 26
B. MONTAGE EN SERIE 26
9. CHOIX D’UNE BATTERIE 28
A. LES BATTERIES AU PLOMB/ACIDE 28
B. LES BATTERIES SCELLEES ET LES NICKEL/CADMIUM 28
C. DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION 28
10. EPAISSEUR DES CABLES 31
11. ENTRETIEN 33
A. LES BATTERIES AU PLOMB/ACIDE NON SCELLEES 33
1) CONTROLE DES NIVEAUX 33
2) NETTOYAGE PERIODIQUE 34
3) FIXATIONS ET CONNECTIONS 34
4) RUBRIQUE A BRAC 34
5) LES BATTERIES AU NICKEL/CADMIUM OU NICKEL/METAL HYDRIDE 34
12. MATERIEL ET METHODES DE DIAGNOSTIC 36
A. LE VOLTMETRE 36
B. LE DENSIMETRE 37
C. LE TESTEUR DE BATTERIE 38
13. LES 6 CAUSES LES PLUS FREQUENTES DE MALFONCTIONNEMENT
DES BATTERIES AU PLOMB/ACIDE. 39
A. LA BATTERIE EST SURCHARGEE 39
B. LA BATTERIE EST SOUS-CHARGEE 39
C. LES CELLULES SONT EN COURT-CIRCUIT 40
D. IL Y A DES FUITES D’ELECTROLYTE ENTRE LES CELLULES 41
E. IL Y A INTERRUPTION ENTRE CERTAINES CELLULES 41
F. LES DENSITES DE L’ELECTROLYTE DANS DIFFERENTES CELLULES
SONT INEGALES 42
MSFB - Mai 98
Les batteries chez MSF
1. INTRODUCTION
Nous utilisons tous des batteries tous les jours sur le terrain pour alimenter nos radios
et démarrer nos véhicules. Force est de constater qu’il nous manque souvent un peu
de background sur le sujet quand il s’agit de faire un choix entre les différents types
de batteries qui existent, de dimensionner un système ou de faire le diagnostic de
l’état d’une batterie.
Les paragraphes qui suivent n’ont pas pour objectif de faire de vous des spécialistes
dans le domaine, mais tentent d’apporter certains éléments sur le sujet, décrivent les
précautions à prendre pour allonger la durée de vie de vos batteries ainsi que certains
diagnostics faciles à effectuer sur des batteries au plomb/acide et comment
interpréter les résultats.
A. SEQWAÇA ?
La batterie est un générateur d’énergie électrique. Celle-ci est stockée sous forme
d’énergie chimique et est restituée sous forme d’énergie électrique. Le processus est
réversible, l’énergie électrique fournie par la batterie peut à nouveau être
enmagasinée par elle sous forme chimique.
B. CONSTITUTION
Une batterie est constituée d’un certain nombre d’éléments reliés en série. Chaque
élément est constitué d’un groupe de plaques (électrodes) positives et négatives. Ces
plaques ne pouvant se toucher sous peine de créer un court-circuit, elles sont
maintenues écartées par des séparateurs microporeux. Les plaques sont constituées à
l’aide de grilles en plomb dans lesquelles une pâte à base de plomb est tartinée: la
matière active. Les éléments sont placés dans des cellules scellées qui contiennent un
liquide conducteur : l ’électrolyte. Cet électrolyte va oxyder la matière active des
plaques et créer la réaction électrochimique.
Pour rappel, le courant livré par une batterie est du courant continu, donc polarisé.
De ce fait, la batterie se termine par deux bornes clairement identifiées, une positive,
l’autre négative. La borne positive est marquée +, l’autre on vous laisse deviner...,
pour les batteries de démarrage, où les bornes sont de forme cônique la borne
positive est toujours un cône de diamètre plus important que la négative. Souvent on
trouve également des pastilles de couleur: rouge pour le +, noir ou bleu pour le -. En
cas de doute, un rapide test au voltmètre vous permet d’avoir la certitude quand à la
polarité.
A. TENSION
Chaque élément d’une batterie a une certaine tension exprimée en Volt (différence de
potentiel entre les électrodes). Pour les batteries au plomb/acide, celle-ci est de 2
Volt environ. On arrive à la tension souhaitée pour la batterie en reliant les éléments
les uns aux autres en série (le pôle + d’un élément est relié au pôle - de l’élément
suivant, etc...).
La tension mesurable aux bornes d’une batterie dépend évidemment de son état
(chargée, déchargée, en charge ou au repos). Pour évaluer l’état de charge de la
batterie, on mesure sa tension au repos, ou tension à circuit ouvert. Elle se mesure
une demi-heure au moins après avoir débranché tous les consommateurs et le
chargeur. Une batterie au plomb/acide de 12 Volt aura par exemple une tension à
circuit ouvert d’au minimum 12.7 V lorsqu’elle est entièrement chargée, et une
tension de 11.7 V lorsqu’elle est entièrement déchargée.
Attention, le fait qu’une batterie rechargée présente une tension à circuit ouvert
correcte (au delà de 12.7 Volt) est une condition nécessaire mais non suffisante pour
déterminer que cette batterie est bonne. Il faut encore que la batterie soit en mesure
de fournir une tension acceptable lorsqu’elle est en utilisation (ce qui ne sera pas le
cas par exemple si la liaison entre différentes cellules est défectueuse).
Lorsqu’une batterie est déchargée lentement, elle arrive à une tension appelée
“tension de fin de décharge”, à partir de la laquelle elle ne permet plus le
fonctionnement correct des appareils qu’elle alimente. A partir de ce moment, il faut
absolument recharger la batterie sinon elle risque de se dégrader de manière
irréversible (risque d’inversion de polarité de certains éléments). Pour les batteries au
plomb/acide de 12 Volt, il s’agit d’une tension de 10.5 V. Pour la plupart des
appareils fonctionnant en 12 V, elle sera toutefois supérieure à cette valeur (11.5 Volt
par exemple pour la radio HF ICOM).
B. CAPACITE NOMINALE
C’est la quantité d’énergie que peut restituer une batterie. En termes électriques, c’est
l’intensité du courant qu’elle est en mesure de fournir durant un temps déterminé.
Cette énergie est mobilisable pendant un temps donné, puisque la batterie est un
réservoir d’énergie finie et qu’elle se décharge au fur et à mesure qu’elle fournit de
l’énergie. La capacité d’une batterie tient donc compte du facteur temps. Elle est
généralement exprimée en Ampère-heure (Ah).
En résumé, si nous avons une batterie chargée, d’une capacité de 70 Ah, déchargée
par un courant constant de 25 A, elle devrait théoriquement tenir 2.8 heures, mais en
pratique, on constatera qu’elle se décharge par exemple en 2 heures par la
combinaison des facteurs ci-dessus, la capacité effective de la batterie sera donc de 2
x 25 = 50 Ah et non de 70 Ah.
Ceci a une conséquence importante au niveau du dimensionnement d’une installation
alimentée par des batteries: on somme toutes les consommations (Ah), et on ajoute
25 % à la capacité strictement nécessaire pour éviter de sous-dimensionner
l’installation.
C. INTENSITE
Il s’agit de l’intensité maximale de courant que la batterie peut fournir au démarrage
d’un moteur à explosion (c’est-à-dire pendant au maximum 210 secondes). Cette
notion existe uniquement pour les batteries de démarrage.
EN RESUME
Si sur une batterie vous trouvez la mention suivante:12 V / 200 A / 40 Ah.
Cela signifie que cette batterie fournit:
− une tension de 12 Volt
− une intensité maximale de 200 Ampère pendant 210 secondes
− une capacité nominale de 40 Ampère/heure
1) LA BATTERIE DE DEMARRAGE
C’est la batterie la plus usuelle, elle est compacte, disponible partout dans le monde
et surtout, meilleur marché par Ampère-heure que les autres batteries.
Elle est construite avec de nombreuses plaques fines qui permettent une importante
surface de contact entre l’électrolyte et la matière active. Ce design permet à la
batterie de fournir pendant une période courte des courants très élevés, nécessaires
pour démarrer un moteur (entre 200 et 800 A en fonction du type de moteur et de la
température ambiante).
Pour autant que l’on utilise normalement la batterie (dans le sens que la batterie est
adaptée au type de véhicule dans lequel elle est installée, moteur, démarreur,
régulateur et alternateur en bon état, pas de températures de fonctionnement
extrêmes), la batterie ne demande pas de soins particuliers pendant toute sa durée de
vie, à tel point que les fabricants de ces batteries de démarrage parlent souvent de
batteries “sans entretien”.
2) LA BATTERIE STATIONNAIRE
Le nom l’indique, cette batterie est conçue pour les applications stationnaires. Il
s’agit donc d’applications où la batterie ne doit pas être mobile et où elle ne doit pas
subir de cycles profonds: les décharges régulières de 50 à 70 % de la capacité sont
tolérées (tension au repos entre 12.2 et 12.0 V).
Ces batteries sont surtout employées pour alimenter les installations qui délivrent de
l’électricité de secours (hôpitaux, centrales téléphoniques, UPS, installations solaires,
...). On parlera également de batterie de “semi-traction” ou de batterie “solaire”.
Les bacs sont souvent plus hauts que pour les autres types de batteries (beaucoup
d’électrolyte en réserve par cellule), d’où l’entretien sur ce type de batterie est
minime.
Cette batterie est équipée de plaques beaucoup plus épaisses que la batterie de
démarrage et a donc une durée de vie plus longue pour autant qu’elle soit utilisée
correctement.
Leur durée de vie varie entre 5 et 10 ans.
3) LA BATTERIE DE TRACTION
Conçue pour les cyclages réguliers: décharge jusqu’à 70 - 80% de la capacité
nominale (tension au repos jusqu’à 11.9 V), suivie d’une recharge qui lui permet de
récupérer 100% de sa capacité, elle est utilisée pour alimenter les voitures
électriques, les chariots élévateurs, les locomotives électriques, etc...
La constitution de cette batterie est spéciale dans la mesure où les plaques positives
sont souvent constituées de tubes contenant la matière active. Pour cette raison, on
parle souvent de batterie “tubulaire” pour décrire cette batterie. On trouvera
également les termes de “batterie de cyclage” ou “batterie industrielle”.
Par ailleurs, la teneur en antimoine des plaques est faible, ce qui permet une
consommation d’eau très faible et donc un entretien minimum malgré des décharges
profondes fréquentes.
Le design en tubes de cette batterie lui donne une résistance mécanique élevée. Sa
durée de vie est exprimée en nombre de cycles de charge/décharge, ce nombre varie
très fort en fonction de différents paramètres: la puissance du courant de décharge
qu’elle doit livrer, la profondeur de décharge, la température, les conditions de
recharge,...
En gros, on peut compter sur une durée de vie entre 1.500 et 5.000 cycles (4 à 13 ans
avec un cycle par jour).
Si elle est employée pour des applications stationnaires, c’est à dire avec des
décharges ne dépassant normalement pas les 50% de la capacité, la durée de vie peut
varier entre 12 et 15 ans.
Cette batterie est beaucoup plus chère que la batterie de démarrage.
D. L’EFFET MEMOIRE
Un phénomène typique rencontré sur les batteries au Ni/Cd est l’effet mémoire. Il
s’agit de la perte temporaire de capacité liée:
− à de nombreux cycles de charge/décharge partiels,
− à de longues périodes de charge à courant constant (float), par exemple dans les
installations d’éclairage d’urgence.
Le résultat en est que de gros cristaux se créent sur la surface de matière active, d’où
la tension et la capacité disponibles chutent (voir graphique) et la tension de fin de
décharge est atteinte de plus en plus rapidement.
Pour remédier au phénomène, il faut veiller à les charger entièrement avant de
commencer leur utilisation, ensuite toujours les laisser se décharger complètement
avant de les recharger.
L’effet mémoire :
A. DECHARGE DE LA BATTERIE
Lorsqu’un consommateur électrique est branché à la batterie, celle-ci restitue
l’énergie chimique qu’elle a enmagasinée sous forme de courant continu.
Pendant cette phase de décharge, il se passe deux réactions simultanément:
− au niveau chimique, l’acide dilué dans l’électrolyte migre vers les plaques et
sulphate la matière active, créant du sulfate de plomb sur la surface de la plaque,
de l’énergie électrique est libérée. La teneur en acide de l’électrolyte baisse.
− au niveau électrique, les électrons demandés par la plaque positive quittent la
batterie par la borne négative, passent par le consommateur de courant, et
reviennent à la batterie par la borne positive.
Pour une batterie de démarrage, il est conseillé de ne jamais dépasser les décharges
de 30% de la capacité, correspondant à une tension au repos à circuit ouvert de
12.4 V.
Pour une batterie au plomb/acide scellée ou stationnaire, il est conseillé de ne pas
dépasser les décharges de 50 à 70% de la capacité, correspondant à une tension au
repos à circuit ouvert de 12.2 à 12.0 V.
Pour une batterie de traction au plomb/acide, il est conseillé de ne pas dépasser les
décharges de 80% de la capacité, tension au repos de 11.9 V.
Pour les batteries au Ni/Cd au contraire, il faut veiller à effectuer des décharges
complètes.
A titre d’info, une batterie sera déchargée
− lorsqu’une lampe fluorescente commence à clignoter,
− lorsque, en émission radio, votre interlocuteur vous entend comme un “poisson
dans un bocal” ,
− lorsque votre ordinateur ou handset commence à “beeper” ou que le symbole
signifiant “low battery” apparaît.
Il y a différents types de décharge :
3) AUTODECHARGE
Toute batterie non employée va connaître une certaine autodécharge à circuit ouvert
(réactions électrochimiques autonomes) qui sera d’autant plus importante que la
température ambiante est élevée. Pour compenser cette autodécharge, il faut
recharger la batterie régulièrement, l’intervalle entre deux recharges diminue de
moitié avec chaque élévation de température de 10°C.
Pour garder la batterie stockée au seuil de 80% de sa capacité, il faut la recharger
− tous les 6 mois à 10°C,
− tous les 3 mois à 20°,
− tous les 1.5 mois à 30° et
− toutes les 3 semaines à 40°.
A des températures sous 0°, le taux d’autodécharge est très faible.
Attention, une batterie stockée pendant trop longtemps (avec l’électrolyte dedans)
sans recharge risque d’être endommagée de manière irréversible (décharge
profonde).
4) DECHARGE PROFONDE
On parle de décharge profonde lorsqu’une batterie est sollicitée au delà de ce pour
quoi elle est prévue. Ce phénomène endommage les batteries au plomb/acide dans la
mesure où une couche isolante de cristaux de sulfate de plomb très dense et
irréductible par une charge normale se crée sur les plaques, on parle alors de
sulfatation.
Parallèlement, la majorité de l’acide est consommé par les plaques, la densité de
l’électrolyte est très basse, dans ces conditions il y a risque de création de dendrites
de plomb à la recharge qui forment des ponts conducteurs entre les plaques (courts
circuits).
De plus, il existe le risque que des cellules plus faibles que les autres subissent des
inversions de polarité.
Ce phénomène se traduit par une baisse de capacité permanente des batteries au
plomb/acide et un vieillissement rapide de celles-ci. Pour rappel, l’autodécharge
peut également mener à une décharge profonde.
Lorsqu’il y a eu décharge profonde, la température de la batterie va monter en flèche
lors de la recharge et l’électrolyte commencera à bouillonner presque
immédiatement.
Les batteries de démarrage sont particulièrement sensibles au phénomène, on peut
considérer que la batterie est profondément déchargée lorsqu’elle atteint 50 % de sa
capacité (tension à circuit ouvert de 12.2 V). Si des cycles de ce type sont répétés, la
matière active se dégrade rapidement, elle se détache des plaques et s’accumule dans
le fond de la batterie (risque de courts circuits). La batterie aura une durée de vie
inférieure à 1 an.
Les batteries au plomb/acide stationnaires et scellées devront être rechargées dès que
50 à 70% de la capacité a été utilisée pour éviter la décharge profonde.
Pour une batterie de traction, qui est prévue pour cela, il s’agit d’une décharge au-
delà de 80% de la capacité.
B. CHARGE DE BATTERIE
Avant de mettre une batterie en charge, toujours vérifier le niveau d’électrolyte et
ajouter de l’eau distillée si nécessaire (1 cm au dessus des plaques).
Lors de la phase de charge, la batterie accumule les ampère-heure qu’elle a débités
pour revenir à sa pleine capacité. Pour pouvoir recharger la batterie, il faut
évidemment lui fournir une tension supérieure à celle qui se trouve encore aux
bornes de la batterie.
Pendant la charge, on assiste à deux phénomènes :
− les électrons sont prélevés de la plaque positive et sont restitués à la plaque
négative,
− le sulfate de plomb sur les plaques qui s’est créé lors de la décharge se
redécompose en acide sulfurique et en plomb, l’acide retourne dans l’électrolyte,
dont la densité reprend sa valeur initiale.
On considère une batterie entièrement chargée lorsque la tension à circuit ouvert
n’accroît plus (au moins 12.7 V aux bornes, 1/2 heure après avoir débranché
chargeur et consommateurs) et que la densité spécifique de l’électrolyte reste
constante (pas plus que 0.003 kg/l de différence sur une période de trois heures, en
effectuant un relevé par heure).
Attention, le temps effectivement nécessaire à la recharge sera fonction:
− du type de chargeur utilisé (intensité du courant de charge fournit),
− du niveau de décharge de la batterie,
− de la température,
− de l’état de la batterie.
En termes de temps de recharge, on ajoutera donc un “facteur de charge” de 20% au
temps dont le chargeur a théoriquement besoin pour restituer les ampère-heures
débités par la batterie.
Par exemple, une batterie de 100 Ah déchargée à 25% (restent 75 Ah), sera
théoriquement rechargée en une heure par un chargeur débitant 25 Ah, mais en
pratique il faudra laisser le chargeur branché encore au moins un quart d’heure
supplémentaire pour effectivement arriver à 100 Ah de capacité.
A titre d’exemple, nous voyons sur les graphes ci-contre, l’évolution de la tension
pendant la charge avec un courant de 4.5 et 9 A d’une batterie déchargée à 50% à
différentes températures.
1) LA CHARGE NORMALE
La charge normale permet de ramener une batterie déchargée à 100% de sa capacité.
Généralement on utilise un courant de charge de 10% de la capacité. Il faut veiller à
diminuer le courant de charge dès que la batterie atteint sa tension de dégazage (voir
ci-dessous).
5) LA SURCHARGE
Il y a surcharge lorsque du courant continue à être fournit à la batterie alors qu’elle
est entièrement chargée ou que ce courant est trop important pendant la charge.
Une surcharge prolongée ou régulière (surtout associée à des décharges profondes)
va entraîner le détachement de la matière active des plaques et l’accumulation de
boues de matière active dans le fond de la batterie. De plus, il y aura augmentation de
la température de la batterie qui entraînera une consommation importante d’eau.
Quand il y a surchage, des bulles d’hydrogène et d’oxygène se forment et quittent les
plaques. Ce phénomène appelé dégazage arrive pour toutes les batteries lorsqu’elles
atteignent 14.4 V. A ce moment le courant de charge doit être diminué rapidement.
Ces gaz sont hautement explosifs, il est donc interdit de fumer ou de provoquer une
étincelle (en tripotant les câbles par exemple, en allumant un appareil alimenté par la
batterie, etc ...). Veiller aussi à fournir une bonne aération.
Attention: une légère surchage épisodique est cependant profitable aux batteries au
plomb/acide dans la mesure où la création de bulles de gaz va mélanger l’électrolyte
et on évite par ce fait le phénomène de stratification de l’électrolyte (densités plus
élevées au milieu des plaques). La surcharge n’est pas bénéfique pour les batteries
gélifiées car l’électrolyte dans ces batteries est figé, il n’y a pas de stratification.
Si la température de l’une ou de plusieurs cellules monte de manière importante (au
delà de 50° C) ou que certaines cellules commencent à bouillonner violemment, la
charge doit être immédiatement interrompue. Soit le courant de charge est beaucoup
trop important, soit il y a un défaut dans la batterie (batterie endommagée par
surcharges ou par décharges profondes répétées, voir ci dessous).
6) MONTAGE
Si des batteries sont reliées en parallèle, l’intensité débitée par leur chargeur sera
divisée par le nombre de batteries pour autant que celles-ci soient strictement
identiques (de même âge, de même capacité et dans le même état de décharge), et
que les connections entre les batteries n’opposent pas de résistance importante. Par
exemple, deux batteries montées en parallèle connectées à un chargeur qui débite 25
Ah recevront chacune 12.5 Ah.
Si les batteries sont montées en série, il faudra les brancher en parallèle pour
effectuer leur recharge sauf si on dispose d’un chargeur adapté.
Attention: lors du choix d’un chargeur automatique, vérifiez bien dans les
spécifications que sa caractéristique de charge est du type IUoUo, ou au minimum de
IU.
1) CLIMATS TROPICAUX
Dans les régions chaudes, les réactions électrochimiques sont beaucoup plus
importantes que dans les régions tempérées.
Ceci implique que la durée de vie attendue de la batterie peut être est divisée par
deux à chaque augmentation de la température moyenne de 10°C.
Par exemple, si une batterie a une durée de vie de 4 ans à 20°C, on peut compter sur
une durée de vie de 2 ans à 30° C, ou 1 an seulement à 40° C.
Dans la mesure du possible, essayer donc de garder la batterie au frais:
− ne garez pas un véhicule en plein soleil,
− évitez les surcharges,
− placez-la dans un local ombragé et aéré.
2) CLIMATS FROIDS
Le froid a un effet important sur les performances de la batterie.
Une batterie entièrement chargée pourra livrer - 100% de sa capacité à 27°C,
- 65% à 0° C,
- 40% à -20° C.
En conséquence, les batteries préparées pour être employées dans les climats froids
auront parfois un électrolyte de densité plus élevée (de 1.280 kg/litre ou plus). Les
performances de démarrage sont accrues, au prix d’une durée de vie de la batterie
plus limitée (oxydation plus rapide des plaques).
Nous verrons plus loin qu'une autre possibilité pour compenser l'effet du froid sur la
capacité disponible est d'augmenter la capacité en montant plusieurs batteries en
parallèle.
Tant qu’une batterie est bien chargée, elle ne court pas le risque de geler (à une
densité de 1.265, l’électrolyte gèle à -60°C), mais au fur et à mesure que la batterie se
décharge, la densité de l’électrolyte baisse et le risque de gel augmente (à une densité
de 1.120, l’électrolyte gèle à -10°C).
Si l’électrolyte commence à geler, il y a risque de déterioration de la matière active.
Ne jamais mettre une batterie gelée en charge, il faut lui laisser prendre une
température d’au moins 15° C avant de brancher un chargeur dessus.
En cas de températures très basses, il peut être prudent de démonter la batterie et lui
faire passer la nuit dans un endroit chauffé.
6. STOCKAGE
7. MISE EN SERVICE
La qualité de la mise en service initiale va conditionner la durée de vie et les
performances de la batterie.
Ne pas oublier d'inscrire la date de mise en service sur la batterie.
C. CHOIX DE L’ELECTROLYTE
Une attention toute particulière doit être portée à utiliser un électrolyte de bonne
qualité et ayant la densité requise.
L’électrolyte est composé d’acide sulfurique dilué avec de l’eau distillée.
Il est généralement acheté localement car il s’agit d’un produit corrosif dont le
transport aérien est réglementé.
Attention: les manipulations d’électrolyte sont dangereuses, toujours prendre des
précautions (gants, lunettes). En cas de contact avec la peau ou les yeux, rincer
immédiatement à grande eau.
Première règle: n’acheter que des bouteilles d’électrolyte dont l’oppercule du
fabricant est encore en place.
Seconde règle: vérifier la densité de l’électrolyte avant de le verser dans les cellules.
L’acide sulfurique pur a une densité de 1.835 kg/litre, la densité pour l’électrolyte de
batteries de démarrage et de traction doit être de 1.265 à 1.280 kg/litre (corrigé à 27°
C, voir ci dessous), pour les batteries stationnaires, il peut être plus bas (de 1.200 à
1.240 kg/l). Pour rappel, dans les pays tropicaux, la densité de l’électrolyte de
batteries de démarrage peut-être plus faible: 1.230 kg/litre.
Si vous ne trouvez pas d’électrolyte pré-mélangé, il est possible de le constituer soi-
même mais attention, cette manipulation est EXTREMEMENT dangereuse: toujours
verser très lentement l’acide dans l’eau et non l’inverse (réaction exothermique très
violente et éclaboussures d’acide), prendre des précautions (gants, manches longues,
lunettes), utiliser un récipient en verre ou en plastique et touiller continuellement
pendant l’opération.
La dilution d’acide correspond à environ 36% d’acide sulfurique pur par poids ou
25% par volume pour obtenir la densité souhaitée de 1.265 kg/litre.
8. MONTAGE
Lors du branchement en série ou en parallèle de deux batteries ou plus, toujours
s’assurer de prendre des batteries identiques (de même âge et de même capacité).
Autrement, le système ne sera pas équilibré et il y aura viellissement prématuré des
batteries par la circulation d’un courant interne entre elles. Ceci implique
généralement d’utiliser des batteries neuves.
Attention aux inversions de polarité (vérifier avec un voltmètre en cas de doute).
A. MONTAGE EN PARALLELE
On veut garder une tension identique mais augmenter la capacité.
U = U1= U2 C = C1 + C2
Energie de l’ensemble : E = P x t = U x I x t = U x C = U x (C1 + C2)
E = (U x C1) + (U x C2)
Exemple où
U = tension en volt
C = capacité en Ampère/heure
E = energie en Watt/heure
P = puissance en Watt
12 V - 70 Ah 12 V - 70 Ah T = temps en Heures
I = intensité en Ampères
B. MONTAGE EN SERIE
On veut augmenter la tension mais garder la même capacité.
U = U1 + U2 C = C1 = C2
Energie de l’ensemble : E = P x t = U x I x t = U x C = (U1 + U2) x C
E = (U1 x C) + (U2 x C)
Exemple :
12 V - 70 Ah 12 V - 70 Ah
On dispose de
− un émetteur HF consommant 1.2 A en stand by/réception et 25 A en émission
− une base VHF consommant 0.4 A en stand by/réception et 10 A en émission
On a par jour
− 10 heures de stand-by/réception pour les deux appareils
− 30 minutes d’émission pour la HF,
− 45 minutes d’émission pour la VHF.
D’où consommation de courant par jour:
10 x (1.2 + 0.4) + (0.5 x 25) + (0.75 x 10) = 36 Ah/jour
Capacité de régénération
- un chargeur automatique de 25 A, alimenté par un générateur.
Le générateur devra tourner au minimum 36/25 = 1.44 heures, plus 20 % (perte de
rendement durant la charge), soit 1.7 heures (2 heures) sur 24 heures pour restituer ce
qui a été puisé de la batterie.
Dimensionnement des batteries
Cas 1. On trouve des batteries de démarrage de marque sur le marché local
− la consommation étant de 36 Ah/jour,
− on veut un seuil de décharge de 30% (batterie de démarrage)
Dès lors, la capacité nécessaire est de 36/0.3 = 120 Ah
On choisira donc une batterie de 150 Ah (120 + 25%), ou deux batteries de 80 Ah
montées en parallèle.
Cas 2. On ne trouve pas de batteries de qualité sur le marché local, on commande
une batterie scellée.
− la consommation reste de 36 Ah/jour
− le seuil de décharge passe à 50% de la capacité
Dans ce cas, la capacité nécessaire est de 36/0.5 = 72 Ah
On peut donc employer une batterie scellée de 90 Ah (70 + 25%).
Pour un câble de 10 m, le courant maximal admis est donc égal à 3A par mm².
Si la longueur est doublée, le courant admissible est réduit de moitié.
Exemple:
Une batterie de 12 V doit être rechargée par un panneau solaire qui a une puissance
de 70 Wp (Watt-peak). Quel est le diamètre du fil, si la distance entre la batterie et le
panneau est de 10 mètres ?
Courant provenant du panneau 70 Wp/12 V = 5.8 Ampère
Le tableau nous montre qu’il faut un câble de 2.5 mm²
Si la distance panneau - batterie est de 20 m, il faut un câble de 6 mm².
11. ENTRETIEN
On peut considérer la batterie comme un élément “vivant” d’une installation, qui de
ce fait, demande un entretien et des contrôles réguliers, même lorsqu'il s'agit d'une
batterie "sans entretien".
2) NETTOYAGE PERIODIQUE
Nettoyer régulièrement les bornes et les cosses de la batterie avec un peu d'eau et une
brosse métallique douce, et les enduire de graisse ou de vaseline après le serrage.
Souvent on trouvera après un certain temps un dépôt de sels blancs autour des
bornes. Il s'agit d’acide remonté de la batterie par capillarité, il est d’une part
corrosif, d’autre part il est non-conducteur. Il faut le retirer car il empêche les bons
contacts électriques.
Veiller à garder la surface supérieure de la batterie propre et sèche, pour éviter que
des corps étrangers ne tombent dans les cellules lorsque les bouchons sont enlevés.
3) FIXATIONS ET CONNECTIONS
Vérifier régulièrement les fixations de la batterie dans un véhicule, et intervenir
immédiatement au cas où du jeu se développe: risque de chute ou de déchirement de
la batterie, courts-circuits et fuite d'électrolyte.
Vérifier également pour toute batterie que les cosses n'ont pas de jeu sur les bornes,
et que tous les écrous sont bien serrés, sinon il y aura échauffement important aux
connections par la résistance au passage du courant en ce point.
4) RUBRIQUE A BRAC
− Ne jamais poser d’objets métalliques sur la batterie.
− Eviter de taper au marteau sur les cosses pour les enfoncer sur les bornes.
− Lorsque l'on travaille sur un véhicule, toujours débrancher la masse (généralement
borne - de la batterie), pour éviter les courts-circuits.
− Recharger régulièrement une batterie qui est non-utilisée (véhicule non utilisé,
batterie en stock,...), car phénomènes d’autodécharge (voir ci-dessus).
− L’électrolyte est corrosif, laver immédiatement tout épanchement à l’eau et au
savon. Prendre des précautions pour éviter d'en prendre sur la peau, les vêtements
et surtout les yeux.
− En fin de charge, il y a création de gaz détonnants dans la batterie. Veiller à bien
aérer l'endroit, il est interdit de fumer ou de provoquer flamme ouverte ou
étincelles.
− Marquer clairement les batteries hors service et débarassez vous-en.
A. LE VOLTMETRE
Dans la mesure du possible, employer un voltmètre digital qui permet des lectures
plus précises.
Le voltmètre sera employé:
− pour déterminer la polarité des bornes en cas de doute,
− pour se faire une idée de l’état de charge de la batterie,
− pour diagnostiquer un problème dans la batterie.
Il donne des résultats moins précis que le test au densimètre, mais pour toutes les
batteries scellées, c'est le seul instrument de diagnostic disponible sur le terrain.
Pour les diagnostics de l'état de charge de la batterie, il faut mesurer la tension à
circuit ouvert, n’oubliez pas de débrancher tous les consommateurs et le chargeur au
moins une demi-heure avant de faire la lecture.
Retenir en tous cas qu’une batterie chargée doit avoir une tension plus proche de 13
V que de 12...
Attention, la mesure de la tension à circuit ouvert ne suffit pas pour déterminer si la
batterie est bonne ou pas, il faut encore s’assurer que la tension livrée en charge reste
acceptable.
Pour cela, il existe des testeurs de batterie (voir ci-dessous), mais ces appareils sont
rarement disponibles sur le terrain, une méthode plus pratique consiste à brancher un
consommateur conséquent sur la batterie (radio HF en émission ou un démarreur de
moteur par exemple), et s’assurer par une nouvelle lecture de la tension aux bornes
de la batterie, que celle-ci “tient” la charge (ne passe pas en dessous de la tension
acceptable pour l’appareil).
B. LE DENSIMETRE
C’est un instrument indispensable pour évaluer l’état de charge et la condition
générale des batteries au plomb/acide ouvertes.
Une mesure de densité se fait lorsque la batterie est bien chargée. Ne jamais faire la
mesure après avoir refait les niveaux avec de l’eau distillée, d’abord procéder à une
recharge de 15 minutes au moins pour mélanger l’électrolyte, puis attendre 2 heures
avant d’effectuer les mesures.
Le densimètre que MSF envoie dans le kit outillage garage est un Facom réf 784B. Il
est évidemment possible de le commander séparément, ou d’en acheter un modèle
similaire localement.
La poire permet d’aspirer une quantité d’électrolyte de la cellule et de faire une
lecture de la densité, le flotteur gradué s’enfonçant plus ou moins profondément dans
le liquide aspiré en fonction de sa concentration en acide.
La graduation est divisée en trois zones:
− la zone verte, batterie chargée : densité entre 1.25 et 1.30 kg/litre
− la zone orange, batterie partiellement chargée : densité entre 1.17 et 1.25 kg/litre
− la zone rouge, batterie déchargée: densité entre 1.10 et 1.17 kg/litre.
Attention, ces plages sont celles d’un électrolyte en pays tempéré. Si vous avez de
l’électrolyte tropical, il faut tenir compte de densités plus faibles (voir tableau ci-
dessous).
Une fois la lecture effectuée, restituer l’électrolyte dans la cellule de laquelle il
provient.
C. LE TESTEUR DE BATTERIE
C’est une grosse résistance couplée à un voltmètre que l’on branche sur la batterie
pour évaluer ses performances en charge. La tension doit être d’au moins 9 Volt. Sur
le terrain, on peut simuler le testeur de batterie en utilisant le démarreur d’un
véhicule.
Causes possibles
− insuffisance de charge: le régulateur coupe trop tôt, ou le chargeur de batterie ne
livre pas un courant de charge suffisant (en puissance ou en durée) pour
compenser la décharge, phénomène identique observé dans une voiture qui ne fait
que de brefs trajets,
− il y a trop de consommateurs électriques branchés sur la batterie par rapport aux
possibilités de recharge, qui entraînent progressivement une décharge profonde,
− la courroie de l’alternateur est mal serrée,
− les niveaux d’électrolyte dans les cellules n’ont pas été réajustés à temps, une
partie des plaques n’est plus couverte et s'est dégradée (sulfatation),
− stockage trop long de la batterie sans recharges,
− courts-circuits à l’intérieur des cellules,
− impuretés tombées dans l’électrolyte (poussières, limailles, etc...), ou électrolyte
de mauvaise qualité,
− températures très basses,
− fuites de courant dans le circuit électrique.
Solutions
− remplacer le chargeur de batterie par un modèle plus puissant, vérifier ou
remplacer le régulateur
− allonger le temps de recharge
− retirer certains consommateurs électriques
− resserrer la courroie de l’alternateur
− si possible, tenter de recharger la batterie avec un courant de très faible intensité
(1/20ème de la capacité de la batterie)
− laisser la batterie prendre une température de 15° C au minimum
− vérifier l’état des connections chargeur/batterie, le diamètre et la longueur des
câbles.
Causes possibles
Les courts-circuits intérieurs sont généralement provoqués par des séparateurs percés
ou par la formation de ponts électriques entre les plaques positives et négatives créés
par l’accumulation de sédiments de matière active. Pour rappel, ces sédiments se
forment généralement en cas de cycles de décharge profonde/surcharge de la batterie.
Solutions
Remplacer la batterie.