Optique Géométrique
Optique Géométrique
Optique Géométrique
com
Optique Géométrique
a) lois de la réfraction
b) réfringence
c) réflexion totale
d) mirages
e) lame à faces parallèles
f) prisme
1. Conditions de Gauss
2. Les lentilles minces - Construction d’une image donnée par une lentille mince
a) relations de conjugaison
b) formules de grandissement
4. L’œil et la vision :
a) description anatomique
b) accomodation
c) le pouvoir séparateur de l’œil
d) défauts de l’œil : myopie, hypermétrope, presbytie, astigmatisme
5. Miroir sphérique :
6. Instruments d’optique :
a) diamètre apparent
b) grossissement d’un instrument optique
c) la loupe
d) l’appareil photographique
e) le microscope
f) la lunette astronomique
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Partie 1 : Propagation de la lumière
Un objet ne peut être vu que s’il émet de la lumière (ou s’il est éclairé) et que celle-ci pénètre dans
l’œil.
Parfois, l’œil situé hors du trajet de la lumière aperçoit ce trajet grâce aux fines particules en
suspension dans l’air ; ces particules éclairées diffusent la lumière qu’elles reçoivent, devenant autant
de points lumineux.
source lumineuse
Nous avons vu que la lumière présentait une double nature : ondulatoire et corpusculaire ; l’optique
géométrique s’affranchit de cette dualité et considère la lumière uniquement en termes de rayons
lumineux : sous cette approximation théorique (géométrique), on suppose donc que, dans les milieux
transparents et homogènes, la lumière se propage suivant des lignes droites issues de la source. Ces
lignes droites sont alors appelées : rayons lumineux
Remarques :
· les rayons lumineux sont les directions de propagation de la lumière, ils n’ont pas de réalité
physique (en particulier, ce ne sont pas les trajectoires des photons)
· limite du modèle : lorsque la lumière rencontre des obstacles de petites dimensions, il y a
diffraction, les rayons lumineux ne se propagent plus en ligne droite
· limite du modèle : lorsque le milieu n’est pas homogène (traversée de milieux d’indice de
réfraction différents par exemple), des autres phénomènes (tels les mirages) apparaissent
· lorsque deux rayons lumineux se rencontrent, ils n’interagissent pas
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Un faisceau lumineux peut être considéré comme étant constitué d'un ensemble de rayons
lumineux ; un pinceau lumineux est un faisceau lumineux étroit
· faisceau cylindrique (ou parallèle) si les rayons sont parallèles ; le point est alors à l’infini
Principe du retour inverse de la lumière : le trajet suivi par la lumière est indépendant de son sens
de propagation ; autrement dit : si un rayon lumineux part d’un point A pour aller vers un point A’ en
suivant un certain trajet, un autre rayon lumineux peut partir de A’ et suivre le même trajet pour aller
vers A.
A et B sont deux boîtes noires percées d'un trou. Dans laquelle a-t-on placé la source ?
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· 2ème Loi de Descartes relative à la réflexion :
Construire B’, le symétrique de B par rapport au miroir ; le rayon incident issu de B vient frapper le
miroir en I, on trace alors la droite issue de B’ passant par I : la portion réelle IR correspond au rayon
réfléchi
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Champ du miroir :
· Point-objet : point d’où partent les rayons lumineux qui arrivent sur le miroir
· Point-image : point symétrique du point-objet par rapport au plan du miroir ; c’est un point
fictif, virtuel, qui se trouve derrière le miroir
· Champ du miroir : portion de l’espace visible par réflexion dans le miroir ; il dépend de la
taille du miroir et de la position de l’œil.
Pour tracer le champ d’un miroir il faut construire l’image de l’œil dans le miroir, puis tracer
les rayons qui arrivent à cette image en s’appuyant sur les contours du miroir
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Exercice-type : « se regarder dans le miroir »
Un homme de hauteur AB se regarde dans un miroir placé à la distance AI ; son œil est à la distance
AO du sol.
Quelle est la hauteur MM’ du miroir et à quelle distance du sol IM doit-on le placer pour se voir en
entier ?
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Exercice-type : « miroir tournant »
Quand le miroir tourne de a, le rayon i (qui n’a pas bougé), arrive sur la surface avec un angle par
rapport à la nouvelle normale de : i + a
Donc le rayon réfracté repartira également avec un angle de : i + a
Un dioptre plan est une surface plane délimitant 2 milieux transparents d’indice de réfraction n1 et n2
a) Lois de la réfraction :
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· 2ème Loi de Snell-Descartes :
n1.sin i1 = n2.sin i2
exemple : Un rayon lumineux arrive avec un angle d’incidence i1 = 27° sur un dioptre séparant deux
milieux n1 = 1,2 et n2 = 1,4. Quel est l’angle de réfraction ? (réponse : i2 = 22,9°)
b) réfringence :
· si n1 < n2, le milieu 1 est dit moins réfringent que le milieu 2, et on a : i1 > i2
· si n1 > n2, le milieu 2 est dit moins réfringent que le milieu 1, et on a : i1 > i2
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Exercice-type : illusion d’optique « vision d’un objet immergé »
n2 étant plus réfringent que n1, les rayons émergeant de l’eau s’éloignent de la normale ; le cerveau
suppose néanmoins que les rayons se sont propagés en ligne droite.
= ℎ tan
tan ℎ′
ℎ.tan = ℎ .tan ∶ =
tan ℎ
Si OO’ faible devant h (faible distance horizontale par rapport à la profondeur), on peut approximer :
tan ~ sin ~
tan ~ sin ~
(Remarque : les rayons sont donc peu inclinés par rapport à la normale au dioptre, on dit qu’ils sont
paraxiaux, c’est un stigmatisme approché. Voir plus loin dans le cours)
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.sin = .sin ù∶ = ; ainsi : =
′
=
c) Réflexion totale :
Lorsque la lumière passe d’un milieu plus réfringent à un milieu moins réfringent (de l’eau vers l’air
par exemple), l’angle réfracté s’écarte de la normale.
Plus l’angle incident augmente, plus l’angle réfracté augmente, et moins le faisceau transmis (réfracté)
est intense : il perd de l’énergie alors que le rayon réfléchi en gagne.
Réflexion totale : il existe un angle limite d’incidence pour lequel tous les rayons sont réfléchis et
plus aucune lumière n’est réfractée.
Cet angle limite correspond à l’angle d’incidence pour lequel l’angle de réfraction ̂ vaut 90°.
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D’après la 2nde Loi de Descartes on a : .sin = .sin
exemple : quel est l’angle critique (limite) de la lumière qui se propage dans du verre (nverre = 1,5) ?
Remarques :
· Pour tout angle d’incidence supérieur à l’angle limite, la réflexion totale a lieu : 100% de
l’énergie incidente est réfléchie
· Application :
- éclat d’un diamant : l’indice d’un diamant étant élevé, la lumière est piégée à l’intérieur
par réflexion totale
- périscope, jumelles
- fibre optique : la fibre optique se compose d'un coeur en verre optique d'indice de
réfraction élevé et d'une enveloppe en verre d'indice de réfraction faible. Les rayons
lumineux qui entrent par une extrémité dans la fibre sont guidés dans le coeur par
réflexion totale tout au long de la fibre malgré les courbures infligées, et ressortent à
l'autre extrémité.
La fibre optique est utile dans le transport d'informations, de lumière. Ce dernier cas est
fort utile à de nombreuses personnes : les archéologues : observation d'un tumulus sans y
accéder ; les médecins : endoscopies
· A l’inverse, la lumière passant d’un milieu moins réfringent à un milieu plus réfringent (par
exemple de l’air dans l’eau) peut pénétrer sous n’importe quel angle d’incidence : il n’existe
alors pas d’angle critique
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d) Mirages :
Le mirage un phénomène de réflexion de la lumière venant d'une région où l'air est frais et pénétrant
dans une région où l'air est plus chaud (ex : au voisinage du revêtement de la route, apparition de
« flaques de ciel »)
® mirage chaud :
Lorsque la température du sol est différente de celle de l'atmosphère, il existe au voisinage du sol une
couche d'air dans laquelle l'indice de réfraction varie rapidement, entraînant pour les rayons lumineux
une courbure qui déforme l'image des objets situés au ras du sol. Si le sol est chaud, la courbure est
dirigée vers le haut et les objets se doublent d'une image renversée laissant croire à un reflet sur un
plan d'eau alors qu'en fait c'est le ciel qui donne cet effet.
® mirage froid :
Dans les régions polaires, où le sol est très froid, les rayons lumineux sont courbés vers le bas, ce qui
fait qu'un objet situé au sol semble flotter en l'air. Ce phénomène rend possible la vision d'objets situés
au-delà de l'horizon.
Une lame à faces parallèles est constituée de deux dioptres plans parallèles entre eux. On note e :
l’épaisseur de la lame.
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Les relations entre les angles d'incidence et d'émergence sont les mêmes que si la lame n'existait pas :
n1 sin i1 = n sin r (à l'entrée), n sin r = n2 sin i2 (à la sortie), n1 sin i1 = n2 sin i2 ; soit :
La direction du rayon incident et celle du rayon émergent sont donc les mêmes ; une lame à faces
parallèles ne modifie pas la direction des rayons lumineux mais introduit un déplacement latéral d
proportionnel à l’épaisseur de la lame.
= −
Application : couches anti-reflet des lunettes de Soleil ou des instruments optiques comme
l’appareil-photo ou les jumelles
exemple :
Une lame de verre d’indice n = 1,5 est disposée sur le trajet d’un rayon lumineux de manière à former
un angle d’incidence de 30°.
Sur quelle distance le faisceau est-il déplacé latéralement si la lame a une épaisseur de 2 cm ?
(réponse : d = 6,67 mm)
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f) Prisme :
Angle de déviation :
+ − − = = +
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+ − + − = = + ′
= − + − +
ù∶ = +( − + − + )
= + −( + )
⟹ é ∶ = + −
Remarque :
+
=
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Partie 2 : Lentilles et instruments d’optique
1. Conditions de Gauss :
système optique : il est défini par la présence de surfaces polies qui s'interposent sur les trajets
lumineux se propageant dans des milieux transparents et homogènes..
point objet (ou objet ponctuel) : ensemble de rayons lumineux entrant dans le système optique S ;il
joue le rôle de source de lumière pour le système optique
· le point objet est réel si la lumière passe réellement par ce point de concours
· le point objet est virtuel sinon (ce sont les prolongements des rayons lumineux qui y passent
par le point de concours)
(remarque : les rayons issus d’un point objet à l’infini sont parallèles)
point image (ou image ponctuelle) : il se trouve au point de concours des rayons lumineux émergents
· le point image est réel si les rayons lumineux émergents passent réellement par ce point de
concours
· le point image est virtuel sinon (ce sont les prolongements des rayons lumineux qui passent
par le point de concours)
remarques :
® l’œil ne voit que les objets réels et les images virtuelles
® seule une image réelle peut être vue sur un écran ou une pellicule photo (pas les
images virtuelles)
® au point de vue des constructions, tout ce qui est réel apparaîtra en trait continu
plein, tout ce qui est virtuel apparaître en pointillés
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stigmatisme rigoureux : lorsque tout rayon passant par un point objet A, passe, après avoir traversé
un système optique, par un unique point image A’
· le miroir plan est rigoureusement stigmatique (bien que l’image soit virtuelle)
· le dioptre plan n’est en général pas stigmatique, il n’y pas de point image unique, sauf pour un
faisceau limité comme le montre l’illustration ci-dessous :
stigmatisme approché : à l’exception du miroir plan, les systèmes optiques usuels ne sont pas
rigoureusement stigmatiques, ils ne donnent pas une image nette pour n’importe quelle position de
l’objet
Conditions de Gauss : la plupart des systèmes optiques présentent des défauts (aberrations), ils ne
sont pas rigoureusement stigmatiques ; des images de bonne qualité (c-à-d rigoureusement
stigmatiques, nettes), sont obtenues pour des rayons lumineux vérifiant les conditions de Gauss :
· les rayons sont peu inclinés par rapport à l’axe optique (≤ 1°) : dans ces conditions, on a :
tan a = a et sin a = a
· les rayons sont proches de l’axe optique (par comparaison à la taille des instruments
d’optique)
Les rayons sont alors dits paraxiaux (voisins de l’axe et peu inclinés sur celui-ci)
Note : avec un angle ≤ 1°, les figures seraient quasi illisibles ; on agrandit donc toujours les figures
pour schématiser plus clairement la situation
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2. Les lentilles minces - Construction d’une image donnée par
une lentille mince :
Une lentille est un système optique formé de deux ou plusieurs dioptres, dont l’un au moins est
sphérique (le ou les autres peuvent être plans).
Une lentille est dite mince si son épaisseur e est négligeable devant son diamètre D : e << D
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· Une lentille mince convergente transforme un faisceau de rayons parallèles en un faisceau
convergent :
Un système optique centré possède une symétrie de révolution autour d’un axe appelé axe optique D.
Une lentille possède un tel axe. On appelle centre optique O (ou sommet S) le point de cet axe situé
au milieu de la lentille
plan focal-image : plan perpendiculaire à l’axe optique D et passant par F’ ; les points du plan focal-
objet sont appelés foyers secondaires
F : foyer-objet ; en vertu du principe de retour inverse de la lumière, le foyer principal objet (F) a
pour image un point placé à l’infini sur l’axe optique ; autrement dit, un rayon passant par le foyer
principal objet F émerge du système parallèlement à l’axe optique
Þ distance focale objet = ≤ 0 (pour lentille convergente)
Vergence C : grandeur qui sert à caractériser les capacités de focalisation d'un système.
∶ =
,
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· Plus C est grande, plus la lentille est convergente
· Plus f’ est faible, plus la lentille est convergente
⟹ La vergence d’une lentille mince peut se calculer par la formule des Opticiens :
= ( − ). –
(Remarque : si l’un des dioptres est un miroir plan, son rayon de courbure est considéré
comme infini et l’on a : = ⟹ = )
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Lentilles accolées :
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b) Construction d’une image donnée par une lentille mince
convergente :
® cas 1 : objet réel à l’infini ( > 50 m) : l’image est réelle et renversée (c’est le
fonctionnement de l’œil et de l’appareil photo)
Plus les rayons venant de l’infini sont parallèles, plus l’image formée dans le plan-focal image se
rapproche du foyer-image F’ : l’image est alors ponctuelle
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® cas 2 : objet entre l’infini et 2F : l’image est réelle, renversée, et plus petite que
l’objet
L’image s’éloigne du plan-focal image et devient plus grande, mais encore inférieure à l’objet AB
® cas 3 : objet placé à 2F : l’image est à 2F’, elle est de même taille que l’objet et
renversée
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® cas 4 : objet entre 2F et F : image réelle, renversée, agrandie
l’image n’est plus clairement observable sur un écran, on voit seulement une tache lumineuse floue
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Remarque importante : discontinuité quand l’objet traverse le foyer-objet
L’image se forme derrière la lentille, c’est le principe de la LOUPE ; on ne peut recevoir l’image sur
un écran, par contre on peut la voir ou la photographier
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® cas 7 : objet virtuel (derrière O) : image réelle, droite, et réduite
remarque : un objet virtuel pour un système optique correspond en fait à l’image d’un
dispositif optique placé devant le système considéré (voir microscope et lunette astronomique)
Pour l’œil, tout se passe comme si le faisceau lumineux de lumière provenait du point B ; pour tracer
le faisceau, il faut tracer les rayons issus de B s’appuyant sur les contours de la lentille et arrivant en
B’
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Faisceau lumineux d’une lentille convergente avec image réelle
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d) Caractéristiques d’une lentille mince divergente :
F et F’ sont virtuels (et inversés par rapport à la lentille convergente)
D : axe optique
O : centre optique
F : foyer-objet Þ distance focale objet = ≤0
plan focal-objet : perpendiculaire à D et passant par F
F’ : foyer-image Þ distance focale objet : ′= ′ ≤
plan focal-image : perpendiculaire à D et passant par F’
Les lentilles divergentes ne fonctionnent que d’une seule façon, elles ne donnent que des images
virtuelles (du même côté que l’objet), droites, et réduites quelle que soit la position de l’objet.
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remarque : lorsqu’on observe un texte à travers une lentille divergente, l’image du texte est réduite
(moyen rapide de savoir si une lentille est convergente ou divergente)
® cas 2 : objet virtuel situé devant le plan focal-objet (entre O et F) : image réelle,
droite, agrandie
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® cas 4 : objet virtuel derrière le plan focal-objet : image virtuelle, renversée,
agrandie si l’objet est entre F et 2F, réduite si l’objet est entre 2F et l’∞
′ ′
=
− ′
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3. Relations de conjugaison et de grandissement :
valeur algébrique : Pour savoir l’image se trouve à droite ou à gauche du système, et en-dessous ou
au-dessus, on doit algébriser les distances
= + Þ =
×
+
×
×
d’où : ′=
Lorsque l’objet AB et son image A’B’ sont à des distances finies de la lentille, on a le grandissement :
= = ( é)
exemple : Soit une lentille de vergence C = 100 d. Un objet AB de taille 2 cm est à 5 cm de cette
lentille.
a) quelle est la position et la taille de l’image ? (réponse : ′ = 1,25 ′ ′ = −5 )
b) calculer le grandissement de cette lentille, conclure (réponse : = donc image
renversée et rétrécie)
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4. L’œil et la vision :
L’œil est un organe récepteur de lumière, il fonctionne comme une lentille convergente et donne d’un
objet une image réelle et renversée
a) description anatomique :
· l’iris est un diaphragme percé d’une ouverture (la pupille) permettant de contrôler la quantité
de lumière pénétrant dans l’œil.
· le cristallin : corps transparent (1,39 < n < 1,63) servant de lentille ; sa forme et sa distance
focale sont contrôlées par les muscles ciliaires dont la tension ou le relâchement bombe plus
ou moins le cristallin
· la rétine : écran constitué de cellules sensibles à la lumière (cônes et bâtonnets) où se
forment les images (réelles et renversées). L’ensemble {rétine – nerf optique} code cette
image sous forme d’influx nerveux et le transmet au cerveau qui l’interprète
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b) accomodation :
L’œil ne voit une image nette que si celle-ci se forme sur la rétine
· pour les objets situés à l’infini (plus de 50 m), l’image se forme normalement sur la rétine :
l’œil n’accomode pas, les muscles sont relâchés, l’œil est au repos ; le point le plus éloigné
donnant une image nette sur la rétine sans accomodation estle Punctum Remotum (PR) ;
pour un œil emmétrope (adulte normal), le Punctum Remotum est situé à l’infini et la
vergence du cristallin est alors de 60 d
· pour les objets proches, les muscles ciliaires ajustent la courbure du cristallin (qui devient
alors plus ou moins bombé) afin que l’image se maintienne sur la rétine (remarque : une fois la
courbure ajustée, les muscles se relâchent de nouveau)
· à partir d’une certaine distance, l'objet reste flou malgré les efforts que fournit l'oeil ; la mise
au point devient impossible à partir de cette distance minimale (dm) de vision distincte. Cette
limite net-flou est caractérisée par un point : le Punctum Proximum (PP) ; au PP l’œil
accomode au maximum, pour un œil emmétrope PP = dm = 25 cm et C = 64 d
(remarque : le PP est un point, dm est une distance, ils signifient cependant quasiment la même
chose)
Au maximum d’accomodation, c’est-à-dire au PP, si deux points sont écartés d’un angle inférieur à
3.10-4 rad, l’œil ne peut plus les séparer et n’en voit qu’un seul.
Au Punctum Proximum, deux points séparés d’une distance h présentent une séparation angulaire
≈ tan ≈
Donc : ℎ = . = 3.10 × 0,25 = 0,1 = ( 1 10)
exemple : le passager d’un avion volant à 10 km d’altitude peut-il distinguer un immeuble cubique de
20 m de côté ? une moto de 1 m de long ? (réponse : à 10 km on arrive à distinguer des détails
séparés de 3 m)
d) défauts de l’œil :
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Ø myopie :
L’œil voit bien de près, puis de plus en plus flou au fur et à mesure que l’objet s’éloigne ; l’œil est trop
long et/ou le cristallin trop convergent, l’image d’un objet éloigné se forme avant la rétine : la
projection de cet objet sur la rétine donne donc une tache floue
La correction de la myopie s'effectue au moyen de verres correcteurs divergents, par exemple des
verres dont l'une face est plus concave que l'autre.
Ø hypermétropie :
L’oeil hypermétrope ne peut discerner nettement les objets rapprochés ; l’œil est trop court et/ou le
cristallin est trop peu convergent : l'image des objets rapprochés se forme sur un plan derrière la
rétine. Sur la rétine se forme donc une tache floue circulaire
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® si le sujet est jeune, le cristallin est capable de se déformer suffisamment pour compenser
l'insuffisance dioptrique de l'œil, et l'image peut être ramenée sur la rétine. L'objet est vu net,
mais l’effort constant (et insconscient) d’accomodation occasionne des maux de tête.
® Si le cristallin ne peut fournir l'effort d'accommodation nécessaire, l'image ne peut être
ramenée sur la rétine : l'objet est vu flou
.
Ø presbytie :
Avec l'âge, principalement après 45 ans, la rigidification progressive du cristallin produit une
diminution progressive des capacités d'accomodation : les enfants peuvent lire de plus près que les
adultes, et les vieilles personnes ne peuvent plus voir net de près.
(Remarques : la presbytie ne compense en rien la myopie, car un myope presbyte voit toujours net de
près, mais sa vision éloignée est défectueuse.
A partir de 60 ans, l'accomodation peut devenir nulle, et deux types de verres correcteurs s'avèrent
nécessaires: des verres convergents pour la vision rapprochée et des verres divergents pour la vision
éloignée, souvent intégrés dans une même paire de lunettes aux verres progressifs)
Ø astigmatisme :
L'astigmatisme est une vision trouble provoquée par une cornée dont le profil évoque celui d'un ballon
de rugby: elle est plus courbée dans un axe et trop aplatie dans un autre. Par conséquent la lumière se
focalise sur la rétine dans des plans différents et l'image n'est jamais nette. La vue est floue tant de loin
que de près.
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5. Miroirs sphériques :
On note :
· Sommet du miroir (intersection axe optique-miroir) : S
· Centre de la sphère : C ; on peut noter le rayon =
· Foyers : le foyer-objet F et le foyer-image F’ sont confondus : = ’
· Distance focale : distance entre le foyer F et le sommet S :
= = ; ∶ =
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b) Stigmatisme : en toute rigueur, des rayons issus d'un même point source ne convergent pas
⟹ le miroir sphérique est astigmatique.
Cependant, si l’on se place dans les conditions de Gauss (les rayons frappent le miroir très
près du sommet et forment un angle très petit avec l'axe du miroir), on peut considèrer que les
miroirs sphériques présentent un stigmatisme approché.
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Image d’un objet par un miroir sphérique concave
+ = =
′
′× = ²
Ø Grandissement :
−
= =
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6. Instruments d’optique :
~ =
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b) grossissement d’un instrument optique :
Comme souvent l’objet est à l’infini, il est difficile de calculer le grandissement g qui prend en compte
des distances ; on considère alors plutôt pour les instruments optique le grossissement G, défini par :
avec : ( è )
à
∶ ( è )
′ à
Les instruments d’optique permettent de voir les objets sous un angle (a’) supérieur à l’angle sous
lequel ils sont vus à l’œil nu (a) ; ils augmentent le pouvoir séparateur de l’oeil
c) La loupe :
Une loupe est une lentille épaisse de courte distance focale. Elle permet de voir des objets de
relativement petite taille peu éloignés.
Pour que l’œil normal observe un objet de petite taille sans fatigue (sans accomoder), il faut placer la
loupe de telle sorte que l’image soit rejetée à l’infini, c’est-à-dire au foyer-objet F
Grossissement de la loupe : =
Le Grossissement Commercial de la loupe, GC, correspond par convention au grossissement pour l’œil
normal (emmétrope), c’est-à-dire pour PP = dm = 25 cm
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∶ = =
′
ù ∶ = ⇒ = = , × = 0,25 C
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Utilisation d’une loupe :
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d) L’appareil photographique :
· L’objectif d’un appareil photo peut être modélisé par une lentille mince convergente de
distance focale f’ et de centre optique O
· La pellicule représente l’écran de ce système optique ; sa position est fixe au fond du boîtier
· La mise au point : pour effectuer la mise au point, la pellicule étant fixe, c’est l’objectif qu’on
déplace :
- Pour un objet placé à l’infini, il faut ajuster l’objectif afin que la pellicule soit située
au plan focal-image
- On a vu que pls l’objet s’approche de la lentille, plus l’image s’en éloigne ; donc,
pour que la pellicule recueille toujours une image nette de l’objectif par la lentille, il
faut augmenter la distance objectif-pellicule : cela revient à déplacer l’objectif vers la
gauche (l’objectif avance, il sort de l’appareil)
a) Si l’appareil est mis au point sur un enfant qui se tient à 2 m de l’objectif, quelle doit être la
distance entre la pellicule et la lentille ? ( ⇒ réponse : 10,53 cm, l’objectif sort un peu)
b) Calculer le grandissement (⇒ é ∶ = −0,053)
c) Si l’enfant mesure 1 m, quelle est la taille de son image sur le film ?
( ⇒ réponse : ′ ′ = - 5,3 cm)
e) Le microscope :
Il est constitué de l’association de deux lentilles convergentes L1 et L2: l’objectif et l’oculaire. Il donne
un grossissement plus important que la loupe, permettant d’examiner des objets très petits, et proches.
La loupe permet d’observer des détails de l’ordre de 3 mm, lemicroscope permet d’observer des détails
de 0,2 mm
L’objectif, caractérisé par son grandissement g1, a une distance focale très petite (quelques mm) et est
placé très devant le foyer-objet de l’objet à observer. Il fournit une image réelle renversée fortement
agrandie.
Cette dernière est encore plus agrandie par l’oculaire, (d’une distance focale plus grande que
l’oculaire, de l’ordre du cm) caractérisé par son grossissement G2, qui fonctionne comme une loupe.
L’image finalement observée est une image virtuelle, renversée, et agrandie.
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Microscope standard :
montage afocal : il est possible, par superposition de lentilles (lentilles accolées), d'obtenir un
système optique qu'on dit afocal. Cela signifie que la vergence totale d'un tel système est nulle. C'est-
à-dire aussi que sa longueur focale est infinie. Un système optique afocal de lentilles minces collées
n'aurait ainsi aucun effet sur les rayons lumineux le traversant. On peut donc se demander à quoi peut
bien servir un tel système puisqu'il pourrait tout simplement ne pas être là.
L’utilité est lorsqu’on écarte ces même lentilles l’une de l’autre (ou les unes des autres) : la distance
entre les lentilles est non nulle et on se retrouve alors avec un système qui peut augmenter ou diminuer
la largeur d'un pinceau parallèle.
Dans le montage afocal, le foyer principal image de l'objectif est confondu avec le foyer principal
objet de l'oculaire Þ A’ coïncide avec F2
L’image par L2 est ainsi rejetée à l’infini, l’œil peut voir sans accomoder.
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a' : angle sous lequel l'objet est vu à travers l'oculaire
a' : angle sous lequel l'objet est vu à l’œil nu = diamètre apparent
Grossissement standard :
= | | ×
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f) La lunette astronomique :
Objectif : il peut être assimilé à une lentille mince convergente de grand diamètre d'ouverture D
(entre 20 cm et 1 m) et de grande distance focale f 1 (15 à 20 fois ce diamètre D).
D
objectif
oculaire
Dans le cas d’un objet à l’infini, un astre par exemple, l’image intermédiaire A’B’ se forme dans le
plan focal image de l’objectif ; cette image est d’autant plus agrandie que la distance focale est
importante.
Cette image (intermédiaire) sert alors « d’objet » pour l’oculaire, qui joue alors le rôle de loupe et
forme une image A’’B’’ virtuelle encore plus agrandie.
On remarquera que cet instrument inverse les images ce qui n’est pas un problème en astronomie mais
l’est pour d’autres usage tel que l’observation d’objets terrestres. La lunette terrestre possède, elle, un
oculaire divergent, ce qui permet une image droite des objets.
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Lunette afocale : le foyer image de l’objectif est confondu avec le foyer objet de l’oculaire, ce qui
rejette l’image finale à l’infini et permet à l’œil de ne pas accommoder et d’observer une image nette.
g) le cercle oculaire :
Le cercle oculaire est défini comme l’image de l’objectif à travers l’oculaire. L’intérêt est que tous les
rayons qui entrent par l’objectif en sortent par l’oculaire.
Comme le diamètre de la pupille est toujours supérieur au cercle oculaire, toute la lumière pénétrant
dans le microscope sera recueillie par l’œil.
C’est donc en ce point que l’on doit placer l’œil, afin de recueillir un maximum de lumière.
pupille
B
O2
F2'
O1 A1 C
A D
F1 B1
B F2'
O1 A1 O2 C
A D
F1 B1
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