Polycop BTS 1 Semestre 2
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1. ANALYSE FONCTIONNELLE
Exemple d’analyse fonctionnelle : voir figure 1.1. Un produit (véhicule automobile,
vêtement, matériel…) est conçu de manière à répondre à un besoin exprimé par le
futur utilisateur : le client. Il est donc nécessaire de créer un lien ordonné entre
l’utilisateur et le concepteur (figure 1.2).
Remarque : Une fonction est toujours exprimée par un verbe à l’infinitif suivi d’un
complément d’objet
Application : Paire de ciseaux
Dans notre exemple de la paire de
ciseaux, nous obtenons le
diagramme suivant (figure 1.7 ),
avec :
• FP1 : Couper le tissu.
• FC1 : S’adapter à l’utilisateur
(être facile d’emploi).
• FC2 : Résister à l’usure.
• FC3 : Résister au milieu ambiant.
• FP2 : Affûter les lames des ciseaux.
On y trouve également les flux de données, matières qui traversent cette fonction
et les données de contrôle qui gèrent la fonction. En dessous de la boîte est noté
le mécanisme réalisant la fonction (figure 1.9).
Utilisation et fonctionnement : niveau A0
Cette analyse se fait toujours en partant de la fonction globale du produit pour
aller vers le détail (figure 1.10). C’est un effet de zoom. Le premier niveau est le
niveau A-0 : fonction globale du système ; en « zoomant » dans cette boîte, on
trouve d’autres boîtes (notées A1, A2…). De même, si nous regardons dans la
boîte A1, on retrouve d’autres boîtes (notées A11, A12…), et cela jusqu’à ce que le
produit soit entièrement modélisé.
Afin de faciliter le montage des pièces, il est nécessaire de réaliser au moins des
chanfreins d’entrée (figure 5.11). Sur les alésages, les chanfreins sont en général
de 45° et, sur les arbres, ils sont en principe de 30°.
Les congés sont des raccordements par une surface circulaire de deux droites ou
deux plans formés par un angle rentrant (figure 5.12). Ils facilitent également le
démoulage des pièces de fonderies.
Ce sont des formes nécessaires au fonctionnement des pièces entre elles, au sein
d’un montage mécanique. La liste est longue et nous nous limiterons aux formes
les plus courantes utilisées en construction mécanique (figure 5.13a et b).
Lamage : alésage de faible diamètre épaulé, destiné de part sa surface d’appui, à
recevoir une tête de vis, mais également à noyer un élément de pièce (par exemple
noyer une vis à tête cylindrique hexagonale creuse CHC). Le lamage est également
appelé chambrage.
Chambrage : un évidement réalisé à l’intérieur d’un alésage afin de réduire la
portée de l’arbre (diminution du frottement). Il peut servir également de réserve de
lubrifiant.
Évidement : vide prévu dans une pièce pour en diminuer le poids ou pour
réduire la surface d’appui. Bossage : surépaisseur destinée à limiter la surface à
usiner. Cette surface permet également de limiter la portée des pièces.
Arbre : paroi extérieure cylindrique ou conique d’une pièce, usinée avec précision
en vue de pénétrer dans un contenant de même géométrie (alésage cylindrique ou
conique).
Alésage : paroi intérieure cylindrique ou conique d’une pièce, usinée avec
précision en vue de recevoir un contenu de même géométrie (arbre cylindrique ou
conique).
Collet : couronne en saillie sur un arbre.
Rainure (ou saignée) : entaille
réalisée dans une pièce et
destinée à réaliser différentes
fonctions : positionnement
entre deux pièces, mise en
place d’une languette, mise en
place d’un anneau élastique
sur un arbre (circlips) etc.
Gorge : dégagement étroit,
souvent arrondi à sa partie
inférieure. Une gorge peut être
destinée à recevoir un joint
torique ou pour faciliter un
usinage.
Épaulement : changement
brusque de la section d’une
pièce afin d’obtenir une
surface d’appui
Embase : élément d’une pièce
destiné à servir de base, de
renfort ou de support pour une
autre pièce.
Goutte de suif : calote sphérique.
Biseau : surface oblique d’un objet.
Perçage
Le perçage est une action destinée à produire un trou cylindrique sous l’action
d’un outil coupant appelé mèche ou foret (figure 5.17).
La fraisure est réalisée à l’aide d’une fraise conique à l’orifice d’un perçage. Elle
permet de recevoir la tête fraisée d’une vis.
Nervures
Les nervures sont des parties saillantes d’une pièce mécanique chargée
d’augmenter la résistance ou la rigidité (figure 5.18).
Le méplat est une surface plane réalisée sur un cylindre, qui peut avoir plusieurs
fonctions :
• accoupler deux pièces ;
• immobiliser momentanément une pièce tournante (montage, démontage,
maintenance, etc.) ;
• manœuvrer un outil ou un organe de commande d’un mécanisme
Le moletage sert à créer une certaine adhérence sur une surface cylindrique
d’une pièce afin de faciliter la manœuvre de cette pièce ou d’immobiliser un arbre
monté à force dans un alésage lisse d’une pièce de faible dureté (matière
plastique ou alliage léger).
Le moletage provoque donc une majoration du diamètre de l’arbre de l’ordre de
p/4 (p étant le pas usuel du moletage). Sur les pièces (figure 5.21) on a imprimé
un moletage croisé. On peut également rencontrer des pièces qui comportent des
stries longitudinales que l’on appellera moletage droit
Les cannelures peuvent être comparées à un moletage droit mais plus profond
réalisées avec une grande précision à l’extrémité d’un arbre de transmission
(figure ci-dessous)).
Elles peuvent être réalisées de la même manière que le moletage par roulage,
c’est-à-dire par une pression exercée par des matrices sur le flanc de la pièce, par
brochage (pour les cannelures internes) ou par fraisage. Les cannelures
permettent de transmettre des couples très importants. Elles peuvent être
comparées à de véritables clavettes directement taillées sur l’arbre
3. COTATION FONCTIONNELLE
La cotation fonctionnelle est nécessaire pour qualifier et quantifier les dimensions
des pièces qui participent à une fonction technique donnée dans un mécanisme.
Un jeu inapproprié peut entraîner des dysfonctionnements qui empêchent le
montage ou qui modifient le niveau sonore, la durée de vie et le rendement des
mécanismes
3.1 Cote condition
Une cote condition ( dans l’exemple de la
figure 11.2) représente généralement une
distance entre deux surfaces appartenant
à deux pièces différentes :
ces deux surfaces seront appelées
surfaces terminales [(1) et (2) dans la
figure 11.2].
La cote condition réalise une fonction
précise (montage et/ou fonctionnement :
ici, la cote condition permet le garage de
la voiture sans cabossage de la toiture).
Elle est tracée avec un vecteur orienté sur l’axe croissant du repère
Les pièces d’un mécanisme sont « empilées » les unes sur les autres et sont en
contact sur leurs surfaces fonctionnelles. C’est cet empilement de pièces qui
engendre la cote condition [surface fonctionnelle entre les surfaces des pièces 1 et
2, notée (1 ; 2) dans l’exemple ci-dessus)
3.2 Chaîne de cotes
Une chaîne de cotes représente l’ensemble des cotes fonctionnelles qui permettent
de déterminer graphiquement la cote condition nécessaire au bon montage ou au
bon fonctionnement du mécanisme. C’est une chaîne vectorielle écrite dans un
repère. La distance entre deux surfaces fonctionnelles d’une même pièce est
appelée cote fonctionnelle.
La chaîne de cotes n’est pas tracée au hasard. C’est une chaîne vectorielle
partant d’une surface terminale, joignant avec des vecteurs les surfaces
fonctionnelles prépondérantes dans la cote condition, et arrivant sur la deuxième
surface terminale
Remarque : Dans une chaîne de cotes, une seule cote fonctionnelle par pièce :
une cote relie toujours deux surfaces fonctionnelles d’une même pièce.
On peut ensuite reporter les cotes fonctionnelles sur le dessin des pièces séparées
3.3 Tolérances
Comme pour les ajustements, on affecte aux pièces des tolérances soit
numériques : 10 ±0,01 mm, soit ISO : 10 H9 .Dans notre exemple de garage de
voiture (figures 1.1 et 2) : a1 = 1 500 ±20 a2 =2 000 ±10
Ou
Cote condition = Somme des cotes allant dans le même sens que la cote condition
– Somme des cotes allant dans le sens opposé de la cote condition
EXERCICE :
Soit la condition Ja pour la fonction Ranger les cales étalons 2 et 3 dans leur
boîte 1.
Une cale étalon est une pièce dont l’intervalle de tolérance dimensionnelle est très
faible. Avec cette cale, on peut régler la position des outils et des pièces à
fabriquer sur les machines-outils. Sur la figure ci-dessous, tracez la chaîne de
cotes. Reportez ces cotes sur le dessin des pièces séparées. Écrivez les conditions
maximale et minimale pour Ja
Une liaison complète étant une liaison encastrement, son torseur cinématique
relatif est nul. Nous savons d’autre part que le torseur des actions mécaniques
transmissibles par cette liaison est complet et de la forme suivante :
4.6.3 Goupilles
4.6.5 Clavettes
6 GUIDAGE EN TRANSLATION
Le mouvement de certains éléments d’un mécanisme (portière coulissante de
voiture, guide de pige de marbre, etc.) est un mouvement de translation. Ce
mouvement est obtenu en utilisant le principe de la liaison glissière.
6. GUIDAGE EN ROTATION
La solution constructive qui réalise une liaison pivot est appelée guidage en
rotation. Le guidage en rotation est nécessaire dans de nombreux cas (moteurs,
roues de véhicules, hélices d’avion ou de turbine…).
On appelle arbre le contenu, logement ou alésage le contenant.
Le problème majeur de ce type de liaison est la perte d’énergie due au frottement
entre les surfaces de révolution.
Lorsque la liaison ne supporte pas d’efforts importants, elle peut être obtenue par
contact direct entre l’arbre et le palier. Pour des efforts plus importants, réduire le
frottement devient capital.
Les quatre solutions envisageables sont :
Interposition d’éléments en matériaux de faible coefficient de frottement
(paliers lisses),
Interposition d’éléments roulants (paliers à roulement),
Interposition d’un champ magnétique (palier magnétique),
Séparation des surfaces (palier hydrostatique, hydrodynamique, palier
aérostatique, aérodynamique).
On ne s’intéressera dans le cadre de ce cours qu’aux guidages en rotation avec
glissement.
Si la liaison est parfaite, la puissance développée par les inter-efforts entre les
deux solides est nulle, le torseur des efforts transmissibles par la liaison pivot
d’axe (𝑂, 𝑥) entre les deux solides S1 et S2 est, en tout point de l’axe (𝑂,), de la
forme :
L’avantage de ces solutions est qu’il est possible à l’aide du principe fondamental
de la statique de connaître chacune des composantes des actions mécaniques de
liaison. Le dimensionnement est alors aisé.
Cependant ce type de solutions ne convient pas dans le cas de mécanismes où le
guidage demande une rigidité importante et lorsque les paliers sont éloignés.
On peut alors aboutir à des solutions de type hyperstatique dont quelques
configurations sont données ci-dessous :
Roulements à aiguilles
Comparés aux roulements à rouleaux cylindriques, pour un même diamètre
nominal, les roulements à aiguilles offrent : • des vitesses maximales plus élevées
dans le cas des diamètres faibles ; • des charges radiales inférieures ; • une
moins grande rigidité ; • un encombrement radial moins élevé ; • un prix moins
important.
Roulements à billes
Les roulements à billes à gorges profondes peuvent supporter des charges
radiales et axiales importantes, des vitesses de fonctionnement élevées, et sont
silencieux. Du fait de leur grande rigidité, ils ne tolèrent pas de défaut
d’alignement important entre l’arbre et l’alésage. Ils peuvent avoir un ou deux
déflecteurs (ZR ou 2ZR), ou joints d’étanchéité (RS ou 2RS).
Les roulements à billes à contact oblique sont dérivés des roulements rigides à
gorges profondes, leurs chemins de roulements sont inclinés d’un angle α (15°,
30° ou 45°). Du fait du nombre de billes plus grand que dans les roulements à
gorges profondes, ils supportent des efforts radiaux plus importants, mais leur
conception n’autorise des charges axiales que dans un seul sens. Ces roulements
sont montés par paire avec un jeu axial nul obtenu par une mise sous charge
axiale appelée précontrainte. Il existe une variante, les roulements à deux rangées
de billes, qui peut être montée seule dans le cas d’un palier court
Roulements à rotule sur billes
Dans les roulements à rotule sur billes (figure 15.17), la bague extérieure possède
un chemin de roulement sphérique. La bague intérieure et les billes peuvent
osciller autour du centre du roulement. Cet angle d’oscillation, aussi appelé angle
de rotulage ou de déversement, peut varier de 1,5° à 3° suivant les séries. Ces
roulements autorisent donc des défauts d’alignement des paliers, ainsi que des
flexions importantes de l’arbre. Ce type de roulement supporte tous types de
charges, mais les charges axiales devront rester limitées.
Roulements à rotule sur deux rangées de rouleaux
Ils supportent des charges plus élevées que les roulements à rotule sur billes,
tout en acceptant un déversement possible des bagues. 15.5.7 Roulements à
rouleaux coniques
Comme les roulements à billes à contact oblique, ils n’acceptent des charges
axiales que dans un seul sens (figure 15.17). Ils sont montés par paire en
opposition. Ces roulements supportent des charges axiales et radiales très
importantes.
Butées à billes
Peu utilisées, elles n’acceptent que des charges axiales pures. Ces butées existent
dans des modèles à simple effet acceptant des charges axiales dans un seul sens
et dans des modèles à double effet qui acceptent des charges axiales dans les
deux sens. Les butées à billes doivent être associées à d’autres types de
roulements qui assurent le centrage de l’arbre par rapport au logement. 15.5.9
Butées à aiguilles
Elles peuvent supporter de fortes charges axiales et sont peu sensibles aux chocs.
Les montages obtenus sont très rigides et d’un encombrement réduit. Prenons
l’exemple d’une butée à billes au niveau du guidon d’un vélo
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ACTIVITE 2
PROPOSE PAR DANIEL NDONG ONDO 49/60
ENSET –1ère Année BTS CMI CONCEPTION DES SYSTEMES MECANIQUES 2022-2023
ACTIVITE 3
TD VARIATEUR DE VITESSE
ACTIVITE 7
ACTIVITE 8
ACTIVITE 9
II - ANALYSE TECHNIQUE
9 :…………………………………………………………………………………………………
2 :……………………………………………………………………………………………………
13 : ………………………………………………………………………………………………
10 et 1 : nom :…………………………schématisation
3 et 1 : nom :…………………………………schématisation
3 et 1 :…………………………………… 14 et 10 : ………………………………………
2.8 - Au niveau de la coupe BB, la pièce 7 n'est pas hachurée ; est-ce une erreur
? Pourquoi ?
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30 CND8 : ………………………………………………………………………………………
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Z20C13 : …………………………………………………………………………………………
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ACTIVITE 13
ACTIVITE 14
ACTIVITE 15
ACTIVITE 16