Elec1A Analog 23 Etud
Elec1A Analog 23 Etud
Elec1A Analog 23 Etud
Electronique analogique-numérique
Elec1A
Mahdi Madani
Bureau D419
[email protected]
Répartition de l’UE Elec1A
▪ CM :18 h électronique analogique + numérique ➔ Mahdi Madani
▪ TD
▪ 8h TD électronique analogique ➔ Mme Valerie Marcuard
▪ 8h TD électronique numérique
▪ TP
▪ 2h prise en main du matériel
▪ 4*2h TP électronique analogique
▪ 3*2h TP électronique numérique
▪ Evaluation
▪ Session 1 :
▪ Contrôle Terminal : coef 3
▪ Contrôle Continu : coef 1.5
▪ Epreuve Pratique (CR de TP) : coef 1.5
▪ Session 2 :
▪ Contrôle Terminal : coef 3
▪ Contrôle Continu : coef 1.5 (note reportée de la session 1)
▪ Epreuve Pratique (CR de TP) : coef 1.5 (note reportée de la session 1)
▪ ECTS : 6
Bascules
Dipôles Dipôles Encodeurs
actifs passifs
Compteurs
Multiplieur
Additionneurs Registres
Dipôles Dipôles
linéaires non Machines
linéaires Comparateurs d’états
Théorème de Lois de
Norton Kirchhoff
Ponts
Théorème diviseurs
de Thévenin
Théorème
Principe de de Millman
superposition
❖ La tension électrique :
❖La tension électrique u(t) entre deux points d'un circuit est la différence entre les potentiels
électriques en ces deux points.
❖On l'appelle aussi différence de potentiel : ddp
❖Elle s'exprime en volt ( V ).
𝑑𝑞 𝑡
❖ Le courant électrique s'exprime en ampère ( A ), avec : 𝑖 𝑡 =
𝑑𝑡
❖ dq : quantité d'électricité (C)
❖ dt : temps (s)
𝑞 =𝑛∗𝑒
❖ La charge électrique q s’exprime en coulomb (C)
❖ n : nombre d'électrons
❖ e : charge élémentaire (1,6.10-19C)
❖ Le courant électrique peut changer de sens si les propriétés du circuit ou si les réglages sont modifiés donc
l'intensité peut changer de signe.
❖ Pour donner une valeur algébrique à l'intensité du courant, on choisit arbitrairement une orientation.
❖ Si le courant circule réellement dans le sens fixé par l'orientation, l'intensité est positive.
❖ La mesure de l'intensité d'un courant dans une branche s'effectue avec un multimètre en position ampèremètre,
branché en série.
❖ Pour effectuer une mesure algébrique de l'intensité, le courant conventionnellement choisi comme positif doit
arriver à l'appareil par la borne d'entrée (borne rouge).
❖ Si le courant circule réellement dans le sens fixé par l'orientation, l'intensité est positive.
M i + - N
A
❖ La tension est indiquée par une flèche placée entre les 2 points du circuit.
❖ La différence est souvent définie par rapport à un potentiel nul de référence pour le circuit : la masse
❖ La mesure de la tension s’effectue avec un voltmètre branché en dérivation entre les bornes A et B.
vA
u(t) = uAB = vA - vB
u(t)=vA
Potentiel du point A
vB = v0 = 0 Potentiel du point B
En volt (V)
uAB = vA - vB
A B
Dipôle
i i
A i B A i B
Dipôle Dipôle
uAB uAB
❖Interprétation des conventions : la formule de calcul de la puissance pour un dipôle est p=ui.
❖ En convention générateur, elle doit être interprétée comme la puissance produite par le dipôle.
u u
❖En convention récepteur, il s’agit d’une puissance ❖En convention générateur, il s’agit d’une puissance
consommée positive. produite négative ➔ elle est consommée.
❖C’est en accord avec le fait que la résistance est un ❖C’est toujours en accord avec le fait que la résistance
récepteur physique. est un récepteur physique.
❖ Le générateur de courant :
u(t)
❖ Cas réel
❖ Associé à une résistance interne faible r
i(t) r
u(t)
❖ Cas réel
❖ Associé à une résistance interne élevée r. i(t)
v2 v1 v1 + v2
v2 v1 v2 – v1
i2 i1
N’est pas autorisé
i2 i1 i1+i2
v2 v1
i2
❖ Bobine
❖ L’inductance L s'exprime en henry (H)
❖ Condensateur
❖ C est la capacité du condensateur exprimée en farad (F)
𝑖 𝑡 =𝐺⋅𝑢 𝑡
Avec G=1/R, conductance
exprimée en siemens (S)
R1 R2 R3 Rn
=
Req
𝑅𝑒𝑞 = 𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3 +. . . +𝑅𝑛
R1
R2
Req
R3 =
1 1 1 1 1
= + + +. . . +
Rn 𝑅𝑒𝑞 𝑅1 𝑅2 𝑅3 𝑅𝑛
inductance radiale
inductance axiale
inductance torique
u(t)
(V) (H) (A)
𝑑𝑖 𝑡 1 𝑑𝑖² 𝑡
Puissance reçue : 𝑝 𝑡 =𝑢 𝑡 ⋅𝑖 𝑡 =𝐿⋅
𝑑𝑡
⋅𝑖 𝑡 = ⋅𝐿⋅
2 𝑑𝑡
𝐿𝑒𝑞 = 𝐿1 + 𝐿2 + 𝐿3 +. . . +𝐿𝑛
❖ Association en parallèle
1 1 1 1 1
= + + +. . . +
𝐿𝑒𝑞 𝐿1 𝐿2 𝐿3 𝐿𝑛
u(t)
(A) (F) (V)
𝑑𝑢 𝑡 1 𝑑𝑢² 𝑡
Puissance reçue : 𝑝 𝑡 =𝑖 𝑡 ⋅𝑢 𝑡 =𝐶⋅
𝑑𝑡
⋅𝑢 𝑡 = ⋅𝐶⋅
2 𝑑𝑡
1 1 1 1 1
= + + +. . . +
𝐶𝑒𝑞 𝐶1 𝐶2 𝐶3 𝐶𝑛
❖ Association en parallèle
𝐶𝑒𝑞 = 𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶3 +. . . +𝐶𝑛
❖En régime continu, un élément inductif (une bobine) est équivalent à un fil. Son équation de
fonctionnement montre que, parcourue par un courant constant quelconque, une bobine
présente toujours une différence de potentiel nulle à ses bornes :
𝑑𝑖
𝑢 𝑡 =𝐿 ⇒ 𝑢 𝑡 = 0 𝑠𝑖 𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡
𝑑𝑡
e E
❖ Un interrupteur n’est pas un élément linéaire ➔ simplification vers un circuit linéaire alimenté par une tension
sous forme d’un échelon.
❖ Tension et courant variables en régime transitoire ➔ résolution avec des équations différentielles
𝑒 𝑡 = 𝐸 sin 𝜔 𝑡
1 2𝜋
𝑓= =
𝑇 𝜔
Période (s)
Fréquence (Hz)
❖ Les régimes sinusoïdaux font également partie des régimes dits établis.
❖ Dans un circuit fonctionnant en régime sinusoïdal, la tensions et courants sont sinusoïdaux, de même pulsation 𝝎
que la source de tension, mais présentant a priori des déphasages.
sortant identique à celui entrant, et une différence de potentiel entre l’entrée et la sortie.
❖ Maille : c’est un parcours fermé de branches passant au plus une seule fois par un nœud donné.
❖ Des dipôles sont en série quand ils appartiennent à la même branche : ils sont parcourus par le même courant
électrique.
❖ Des dipôles sont en parallèle s'ils sont connectés entre deux nœuds en formant deux branches différentes : ils
sont soumis à la même tension électrique.
❖ Exemple :
i1 i4
i2 i5
i3
➔… =0
❖ Exemple 1 : u2 u3
A B C
u1 u4
u5
D
❖… =0
❖ Exemple 2 :
uAB uBE 3 mailles :
A B E
1) A, B, C, D
uAD uBC uEC
2) B, E, C
3) A, B, E, C, D
D C
uDC
Maille 1 : … =0
Maille 3 : … =0
Maille 2 : … =0
R1
I
E1 R2 R3 R
I3
E2
▪ Courants : …
I1 R1
I
▪ Tensions : … U1
E1 U2 R2 U3 R3 U R
I2 I3
E2
▪ … nœuds : … R1
I1 A I
▪ …. mailles indépendantes : U1 U
E1 U2 R2 U3 R3 R
…
I2 I3
E2
U1 U
E1 U2 R2 U3 R3 R
▪ 3 lois des mailles
… I2 I3
… E2
…
B
R2
U2
courant). U
𝑈 i
𝑈 = 𝑈1 + 𝑈2 + 𝑈3 = (𝑅1 +𝑅2 + 𝑅3 ) 𝑖 𝑖= 𝑅1 +𝑅2 +𝑅3
R3
U3
𝑅3
𝑈3 = 𝑅3 𝑖 𝑈3 = 𝑅 .𝑈
1 +𝑅2 +𝑅3
❖ Formule générale : 𝑈𝑖 = 𝑅𝑖 . 𝑈 = 𝑅𝑖 . 𝑈
σ 𝑅 𝑖 𝑅
𝑖 𝑒𝑞
U
❖Formule générale :
𝐶𝑒𝑞 C3 U3
𝑈𝑖 = .𝑈
𝐶𝑖
U
❖Formule générale :
𝐿𝑖 L3 U3
𝑈𝑖 = .𝑈
𝐿𝑒𝑞
R2
R3
R2
les dipôles (autres que ceux dont circule le courant que nous voulons), puis, U
on le divise par la somme des dipôles.
1 1 1 1 1
= 𝑅 + 𝑅 + 𝑅 = σ𝑖 𝑅
❖ Résistance équivalente : 𝑅𝑒𝑞 1 2 3 𝑖
❖ Formule générale : 𝐼𝑖 =
𝑅𝑒𝑞
.𝐼
𝑅𝑖
❖ Utilisation de la conductance :
𝐺𝑖
𝐼𝑖 = σ .𝐼
𝑖 𝐺𝑖
❖ Formule générale :
U U U 1 1 1 I
𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼3 = + +𝑅 = 𝑈. (𝑅 + + )
𝑅1 𝑅2 3 1 𝑅2 𝑅3
I1 I2 I3
𝐼
𝑈=
R2
R3
R2
1 1 1
(𝑅 +𝑅 +𝑅 ) U
1 2 3
1
𝑈 1 𝐼 𝑅3 𝐺3
𝐼3 = = 1 1 1 = .𝐼 𝐼3 = .𝐼
𝑅3 ( + + ) 𝑅3 𝐺1 +𝐺2 +𝐺3 𝐺1 +𝐺2 +𝐺3
𝑅1 𝑅2 𝑅3
𝑈 𝐼 1 1
𝐼3 = 𝑅 = 1 1 1 = 1 .𝐼 𝑅𝑒𝑞
3 (𝑅 +𝑅 +𝑅 ) 𝑅3 .𝑅
𝑅eq 3
𝐼3 = .𝐼
1 2 3 𝑅3
𝐶𝑒𝑞 = 𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶3 = σ𝑖 𝐶𝑖
I
I1 I2 I3
❖Formule générale : C1 C3
C2 U
𝐶
𝐼𝑖 = 𝐼. 𝐶 𝑖
𝑒𝑞
I1 I2 I3
❖Formule générale : L1 L3
L2 U
𝐿𝑒𝑞
𝐼𝑖 = 𝐼. 𝐿𝑖
❖ Le théorème de Millman est une forme particulière de la loi des nœuds en terme de potentiel.
❖ Dans un réseau électrique de branches en parallèle, comprenant chacune un générateur de tension
parfait en série avec un élément linéaire, la tension aux bornes des branches est égale à la somme des
forces électromotrices respectivement multipliées par l’admittance (inverse de l’impédance) de la
branche, le tout divisé par la somme des admittances.
❖Exemple :
𝑉1 − 𝑉𝐴 𝑉2 − 𝑉𝐴 𝑉3 − 𝑉𝐴
+ + + 𝑖1′ + 𝑖2′ = 0
❖Loi des nœuds au point A : 𝑅1 𝑅2 𝑅3
𝑉1 𝑉 𝑉
+ 2 + 3 + 𝑖1′ + 𝑖2′ 𝑖2′
𝑅 𝑅2 𝑅3
𝑉𝐴 = 1 𝑖1′
1 1 1
+ +
𝑅1 𝑅2 𝑅3
❖ On peut aussi utiliser les tensions, à condition de les référencer par rapport au même potentiel
(généralement la masse). 𝑖1′
𝑖2′
❖ Exprimer U en fonction des paramètres du circuit.
𝑈𝑖
σ𝑖 + σ𝑗 𝑖𝑗′
𝑅𝑖
𝑈=
1
σ𝑖
𝑅𝑖
𝑈= …
❖ Tout circuit qui comporte uniquement des résistances électriques et des sources indépendantes et commandées
est équivalent à une unique source de tension idéale 𝑉𝑇 (tension de Thévenin) en série avec une résistance 𝑅𝑇
(résistance de Thévenin).
▪ 𝑅𝑇 résistance équivalente du dipôle lorsque toutes les sources indépendantes du dipôle sont
éteintes. Mais, comment ?
▪ On ne peut mettre à zéro une source commandée. Cela reviendrait aussi à mettre à zéro la variable de commande.
R3
V
R
1. Sources indépendantes seulement :
▪ Exemple 2 : trouver le courant I circulant dans R
R1
i R2
▪ Tension de Thévenin :
𝑅3
▪ D’après le pont diviseur de tension ➔ 𝑉𝑇 = .𝑉 CO
R3
𝑅1 +𝑅3 V 𝑉𝑇
R1
i R2
▪ Résistance de Thévenin :
▪ Résitance equivalente en court-circuitant la source de
CC
R3
tension :
𝑅1 𝑅3
𝑅𝑇 = 𝑅𝑒𝑞 = 𝑅1 ∥ 𝑅3 + 𝑅2 = + 𝑅2
𝑅1 +𝑅3
i
RT
R
𝑅+𝑅𝑇
20Ω
1. Sources indépendantes seulement : 5V 3V
20Ω
𝑉 = … 𝑉𝑇 3V
▪ D’après le pont diviseur de tension ➔ 𝑇
20Ω
CC
tension :
➔ 𝑅𝑇 = ⋯
i
5Ω 𝑅𝑇
▪ Courant i :
▪ D’après la loi des mailles : 5V 𝑉𝑇
➔ i=⋯
3Ω
6Ω
R
1. Sources indépendantes seulement :
▪ Exemple 4 : trouver l’équivalent Thévenin du circuit à gauche de R i 2Ω
2A i1 i2
▪ Tension de Thévenin : … 6V
𝑉𝑇
3Ω
6Ω
𝑅𝑇 = …
▪ Resistance de Thévenin : CC
2Ω
i1 i2
▪ Résitance equivalente : CO 𝑉𝑇
6Ω
3Ω
𝑅𝑇 = ⋯
i
𝑅𝑇
▪ Courant circulant dans la charge R :
𝑖= … 𝑉𝑇
R
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2.4. Théorème de Thévenin
C. Identifier un circuit équivalent de Thévenin ?
▪ Circuit ouvert :
▪ Circuit ouvert ⇔ R infinie entre a et b 𝑉𝑇 = 𝑉𝑎𝑏_𝑐𝑜
▪ On calcule la tension en circuit ouvert 𝑉𝑎𝑏_𝑐𝑜
▪ Court-circuit : 𝑉𝑎𝑏_𝑐𝑜
▪ Court-circuit ⇔ R nulle entre a et b 𝑅𝑇 =
𝐼𝑎𝑏_𝑐𝑐
▪ On calcule le courant de court-circuit 𝐼𝑎𝑏_𝑐𝑐
20Ω
25V 3A
2. Sources indépendantes et commandées ou indépendantes seules:
▪ Exemple 1 : calculer l’equivalent Thévenin entre les bornes a et b. b
1 a
5Ω 4Ω
𝑉1 − 25 𝑉1
▪ Loi des noeuds 1 : + − 3 = 0 ⇒ 𝑉1 = ⋯
5 20
𝑉𝑎𝑏_𝑐𝑜
20Ω
25V 𝑉1 3A
𝑉𝑎𝑏_𝑐𝑜 = 𝑉𝑇 = ⋯ b
2 a
5Ω 4Ω
▪ Loi des noeuds 2 : 𝑉2 − 25 𝑉2 𝑉2 𝐼𝑎𝑏_𝑐𝑐
+ − 3 − = 0 ⇒ 𝑉2 = ⋯
5 20 4
20Ω
25V 𝑉2 3A
𝑉2 16
▪ Courant de court-circuit : 𝐼𝑎𝑏_𝑐𝑐 = = =⋯ b
4 4
a
8Ω
▪ Résistance Thévenin : 𝑉𝑎𝑏_𝑐𝑜
𝑅𝑇 = =⋯
𝐼𝑎𝑏_𝑐𝑐
32𝑉
▪ Circuit équivalent Thévenin :
b
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2.5. Théorème de Norton
A. Définition
❖ Tout circuit linéaire qui comporte uniquement des résistances électriques et des
sources indépendantes et commandées est équivalent à une unique source de
courant idéale 𝐼𝑁 (courant de Norton) en parallèle avec une résistance 𝑅𝑁 (résistance
de Norton)
𝑰𝑵
6kΩ
6kΩ
6kΩ
CC CC
15 V 15 V
4kΩ b 4kΩ b 4kΩ b
a
15
4kΩ
150Ω
Rch
30Ω
5.6A
Exemple 2 : Déterminer le modèle équivalent de Norton du circuit
b
suivant : 3Ω a
150Ω
30Ω
▪ La résistance équivalente : CO
𝑅𝑁 = …
b
3Ω a
▪ Le courant en CC : … 𝐼𝑁
150Ω
30Ω
5.6A 𝑉1 CC
𝐼𝐶𝐶 = 𝐼𝑁 = ⋯ b
a
28Ω
Rch
▪ Le modèle équivalent de Norton 5𝐴
b
Mahdi MADANI Dep. IEM / UFR ST / U. Bourgogne 75
2.5. Théorème de Norton
B. Identifier un circuit équivalent de Norton ?
▪ Court-circuit :
▪ Court-circuit ⇔ R nulle entre a et b 𝐼𝑁 = 𝐼𝑎𝑏_𝑐𝑐
▪ On calcule le courant de court-circuit 𝐼𝑎𝑏_𝑐𝑐
20Ω
25V 3A
2. Sources indépendantes et commandées ou indépendantes seules:
▪ Exemple 1 : calculer l’equivalent Norton entre les bornes a et b. b
a
𝑉1 − 25 𝑉1 5Ω 4Ω
▪ Loi des noeuds en co : 5
+
20
− 3 = 0 ⇒ 𝑉1 = ⋯
𝑉𝑎𝑏_𝑐𝑜
20Ω
25V 𝑉1 3A
𝑉𝑎𝑏_𝑐𝑜 = 𝑉𝑇 = ⋯ b
a
5Ω 4Ω
▪ Loi des noeuds en cc : 𝑉2 −25
+
𝑉2
−3−
𝑉2
= 0 ⇒ 𝑉2 = ⋯ 𝐼𝑎𝑏_𝑐𝑐
5 20 4
20Ω
25V 𝑉2 3A
𝑉2
▪ Courant de court-circuit : 𝐼𝑎𝑏_𝑐𝑐 = 𝐼𝑁 =
4
=… b
a
▪ Résistance de Norton : 𝑉𝑎𝑏_𝑐𝑜
𝑅𝑁 = =⋯
8Ω
𝐼𝑎𝑏_𝑐𝑐 4A
▪ Circuit équivalent de Norton :
b
Mahdi MADANI Dep. IEM / UFR ST / U. Bourgogne 77
2.6. Equivalent Thévenin-Norton
Equivalent Thévenin et Norton
Thévenin Norton
𝑰𝑵
𝑉𝑇 = 𝑉𝑐𝑜 𝐼𝑁 = 𝐼𝑐𝑐
i i i
2Ω 6Ω 2Ω
6Ω 2Ω
6V 6V
3Ω
6Ω
3Ω
12V
R
R
2A 18V
3Ω
R
i
𝑅𝑇 = ⋯ 6Ω 2Ω
3Ω
4Ω
6𝑉
R
i
6Ω 2Ω
𝑉𝑇 = …
18V 𝑉𝑇
3Ω
Mahdi MADANI Dep. IEM / UFR ST / U. Bourgogne 79
2.7. Théorème de superposition
A. Définition
❖ Il faut ensuite faire la somme des résultats de chaque étape pour trouver le résultat final.
❖ Cependant, cette méthode nécessite de résoudre plus d’équations que d’autres méthodes.
6Ω
i 2Ω
3Ω
4Ω
120 V 12 A
3Ω
4Ω
V2’
❖ Loi des nœuds : … 120V
❖ Maille 1 : …
…
❖ Maille 2 : …
❖ La somme :
…
❖ Le courant :
…
3Ω
4Ω
V2’’ 12 A
❖ On peut simplifier la partie de gauche en associant les
résistances en parallèle et en série.
𝑅𝑒𝑞 = ⋯
𝑹𝒆𝒒
𝑹𝒆𝒒
4Ω
12 A
❖Le courant total est la somme des deux courants
partiels.
…
RA
versa.
𝑅𝐴 𝑅𝐵 + 𝑅𝐵 𝑅𝐶 + 𝑅𝐶 𝑅𝐴
A
𝑖𝐴
𝑅2 =
𝑅𝐵
𝑅𝐴 𝑅𝐵 + 𝑅𝐵 𝑅𝐶 + 𝑅𝐶 𝑅𝐴
𝑅3 = 𝑖𝐵 𝑖𝐶
𝑅𝐶
R1
B C
RA
versa.
𝑅2 𝑅3
𝑅𝐴 =
𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3
𝑅1 𝑅3 A
𝑖𝐴
𝑅𝐵 =
𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3
𝑅1 𝑅2
𝑅𝐶 = 𝑖𝐵 𝑖𝐶
𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3
R1
B C
❖ La présence de condensateur(s) et de bobine(s) est généralement liée à un courant (ou une tension)
variable dans le temps.
❖ Nous allons voir ici comment se comporte le signal en fonction du temps dans un tel cas.
❖ Le régime libre est le régime observé quand toutes les sources sont éteintes.
❖ Des composants passifs et linéaires forment un circuit dans lequel se trouve initialement de l’énergie sous
forme de tension (dans un condensateur) ou de courant (dans une bobine).
❖ L’objectif est ici d’étudier l’évolution des tensions et des courants dans le circuit, pour des conditions
initiales données (sur i et u).
❖ L’énergie emmagasinée par un condensateur chargé sous une tension u passant de 0 à U est :
𝑈 𝐶.𝑢2 𝑢 𝐶.𝑢2
𝐸= 0 𝐶. 𝑢. d𝑢 = [ 2 ]0 = (J)
2
𝑡
−
❖ Solution de l’équation différentielle : u = E(1 − 𝑒 𝑅𝐶 )
𝑑u
❖ On sait que : 𝑖=𝐶
𝑑𝑡
𝑑 𝑡
−𝑅𝐶 𝑑 𝑡
−𝑅𝐶 −𝐶𝐸 − 𝑡
❖ On remplace u par sa formule : 𝑖=𝐶 E(1 − 𝑒 ) =𝐶 −E𝑒 = 𝑒 𝑅𝐶
𝑑𝑡 𝑑𝑡 −𝑅𝐶
𝐸 −𝑡
❖ Formule finale du courant : 𝑖= 𝑅 𝑒 𝑅𝐶
t 0 𝜏 5𝜏 ∞
𝑡
−𝜏 1 𝑒 −1 𝑒 −5 0
𝑒
u 0 0.63 E 0.993 E E
i 𝐸 0.37 𝑅
𝐸
0.007 𝑅
𝐸 0
𝑅
❖ La charge du condensateur est d’autant plus lente que la capacité ou la résistance est grande.
❖ Au cours du temps :
❖ La tension u ……………………. et atteint E
❖ L’intensité i ,maximale à t=0 (valeur E / R), ……………… et tend vers 0
❖ Pour que cette relation soit vérifiée quel que soit t, il faut que A 𝑅𝐶𝛼 + 1 = 0.
𝑡
𝐴 ≠ 0 ⇒ 𝑅𝐶𝛼 + 1=0 ⇒ 𝛼 = ⋯ −𝑅𝐶
u = 𝐴. 𝑒
𝑈0 = 𝐴. 𝑒 0 ⇒ A = …
u= …
❖ Solution de l’équation différentielle:
𝑑u
❖ On sait que: 𝑖=𝐶
𝑑𝑡
𝑑 𝑡
−𝑅𝐶
❖ On remplace u par sa formule: 𝑖=𝐶 𝑈 .𝑒
𝑑𝑡 0
𝑖= ⋯
❖ Formule finale du courant:
𝑈0
−
𝑅
𝑈𝐺 = R i + u
1. Si 5t < T’ :
❖ Phase (1) : 𝑢𝐺 = 𝐸 et le condensateur se charge.
❖ u atteint la valeur E avant la fin de la phase (1).
❖ Le condensateur se charge complètement pendant T’ (T’= T / 2).
❖ Équation différentielle de la phase (1): u = …
❖ Phase (2) :
❖ u est nulle aux bornes du générateur mais laisse passer i et permet
au condensateur de se décharger.
❖ Équation différentielle de la phase (2): u = …
2. Si 5t > T’ :
❖Elle est constituée d’un fil en cuivre recouvert d’une fine couche de
vernis isolant enroulé de manière à former un grand nombre de spires.
❖Elle peut comporter un noyau de fer doux qui accroît ses propriétés
magnétiques.
𝑑
❖Loi de Faraday : 𝑢𝐿 𝑡 = 𝐿. 𝑑𝑡 𝑖 𝑡
𝑢𝐿
Tracé de i=f(t) :
❖ Mathématiquement l’intensité maximale n’est atteinte qu’au bout d’un
temps infini
𝑬
❖ Pratiquement, au bout de ……., l’intensité a atteint sa valeur maximale
𝑹
𝑑𝑖
❖ Ensuite, le régime est permanent , i ne varie plus (𝑑𝑡=0)
❖ L’inductance L n’intervient plus
❖ La bobine se comporte alors comme une résistance
1. Si 5t < T’ :
❖Phase (1) : 𝑈𝐺 = 𝐸 et la bobine emmagasine de l’énergie.
𝐸
❖ Puisque la valeur de 𝝉 est suffisamment petite, i atteint la valeur 𝑅 avant la fin de la phase (1).
❖ Equation de i=f(t) en phase (1) : i =⋯
❖Phase (2) :
❖ La tension est nulle aux bornes du générateur.
❖ Mais il laisse passer le courant électrique et permet à la
bobine de se décharger.
i =⋯
❖ Equation de i=f(t) en phase (2) :
2. Si 5t > T’ :
❖ 𝑈𝐺 = 𝐸 et la bobine emmagasine de l’énergie.
❖ L’intensité maximale n’est pas atteinte à la fin de la phase (1).
❖La force électromotrice du générateur s’exprime par : Amplitude (V) Pulsation (rad/s)
1 𝜔
❖La valeur moyenne de u(t) se trouve par : 𝑓= =
𝑇 2𝜋
1 𝑡0 +𝑇
< u(t) > = 𝑡 𝑢 𝑡 𝑑𝑡 Période (s)
𝑇 0
Fréquence (Hz)
❖Ici, elle est nulle. On dit que u(t) est centrée.
❖Quand la valeur moyenne n’est pas nulle, on parle de composante continue ou offset.
❖ Exemple graphique :
❖ Nous pouvons voir que u est en avance de phase par rapport à i
❖ Le dipôle possède un caractère récepteur (p>0)
❖ Le dipôle possède un caractère générateur (p<0)
Condensateur Capacité 1 1 𝜋
Z = 𝑗𝐶𝜔 |Z| = 𝐶𝜔 Arg Z = − 2
𝐼𝑚 1
𝑈𝑚 = 𝑈1𝑚 + 𝑈2𝑚 = + 𝑅 𝐼𝑚 = + 𝑅 𝐼𝑚 u2(t) u1(t)
𝑗𝐶𝜔 𝑗𝐶𝜔
u(t)
1 1
𝑈𝑚 =|𝑈𝑚 |= | + 𝑅 𝐼𝑚 | = 𝐼𝑚 | +𝑅 |
𝑗𝐶𝜔 𝑗𝐶𝜔
𝑈𝑚 = ⋯
1 𝑗
𝜑 = arg 𝑈𝑚 = arg 𝐼𝑚 + 𝑎𝑟𝑔 + 𝑅 = 0 + arg(R − 𝐶𝜔)
𝑗𝐶𝜔
𝜑=⋯
𝑢 𝑡 …
𝑈𝑚 𝑈𝑚 1 1 R
𝐼𝑚 = 𝐼1𝑚 + 𝐼2𝑚 = + 𝑅
= + 𝑈𝑚 i2(t)
𝑗𝐿𝜔 𝑗𝐿𝜔 𝑅
i(t)
1 1 1 1
𝐼𝑚 =|𝐼𝑚 |= | + 𝑅 𝑈𝑚 | = 𝑈𝑚 | +𝑅 |
𝑗𝐿𝜔 𝑗𝐿𝜔
i1(t) L
𝐼𝑚 = ⋯
u(t)
1 1 1 𝑗
𝜑 = arg 𝐼𝑚 = arg 𝑈𝑚 + 𝑎𝑟𝑔 + 𝑅 = 0 + arg(𝑅 − 𝐿𝜔)
𝑗𝐿𝜔
𝜑=⋯
𝑖 𝑡 …
s
𝑗𝐶𝜔 𝑗𝐶𝜔
𝑈 C
𝐼= 1
𝑅+𝑗 𝐿𝜔−
𝐶𝜔
𝐼= 𝐼 =⋯ uC
1
1 𝐿𝜔−𝐶𝜔
𝜑 = arg 𝐼 = arg 𝑈 − 𝑎𝑟𝑔 𝑅 + 𝑗 𝐿𝜔 − = 0 - arctan
𝐶𝜔 𝑅
𝜑 =⋯
𝜋 𝜋
❖ En basses fréquences : lim = (i en ………….. de 2 par rapport à u)
𝜔→0 2
❖ On a |𝑍𝑅 + 𝑍𝐿 | ≫ |𝑍𝐶 | car |𝑍𝐶 | → ⋯
𝜋 𝜋
❖ En hautes fréquences: lim = − 2 (i en ………... de 2 par rapport à u)
𝜔→∞
❖ On a |𝑍𝑅 + 𝑍𝐶 | ≫ |𝑍𝐿 | car |𝑍𝐿 | → ⋯
▪ The analysis and design of linear circuits, Thomas R.E.,Rosa A.J., Wiley, 2004.