Ameliorer Fonctionement Froid
Ameliorer Fonctionement Froid
Ameliorer Fonctionement Froid
Ces modifications seront faites en concertation avec le constructeur du matériel, car chaque
machine est conçue pour fonctionner dans des plages données. De plus, la responsabilité du
constructeur sera dégagée si les paramètres de fonctionnement sont modifiés sans son accord.
Remarque : les pompes de circulation des groupes froids sont souvent surdimensionnées. Le
réseau d’eau glacée doit fonctionner avec un écart de température de l’ordre de 5K (ex :
départ 7° – retour 12°). Si, par temps très chaud, le régime 7° -12° tourne en réalité à 7° –
9°, le surdimensionnement de la pompe dépasse 2. Or, les puissances étant proportionnelles
au cube des débits, un surdimensionnement par 2 entraînera une consommation multipliée
par 8 !
Pour réaliser ces économies potentielles d’électricité, on pensera à adapter les vitesses aux
besoins.
Objectif 3 : améliorer la maintenance de l’installation
L’amélioration de la régulation peut également avoir pour objectif de privilégier le bon
fonctionnement du matériel, en diminuant ainsi le risque de panne et en améliorant la
longévité du matériel.
Contrôler la surchauffe, vérifier le sous-refroidissement, mesurer l’intensité électrique
appelée, …
Améliorer Pour plus d’infos sur les mesures de maintenance à mettre en œuvre.
Un secret dans ce domaine : si l’installation a été bien mise au point initialement, la
meilleure solution consiste à mesurer tous les paramètres de l’installation et à les comparer
d’année en année. C’est “par rapport à elle-même” que l’on peut au mieux juger la qualité
d’une installation frigorifique.
Programmation horaire
A l’aide d’une horloge, il est utile de minimiser le temps de marche du système de
réfrigération en fonction des périodes d’occupation du bâtiment et de la charge de
refroidissement. Si l’on dispose d’un système de régulation numérique, il peut être encore
plus utile de rendre ces temps de fonctionnement dépendants de la température extérieure. Par
période de forte chaleur, on pourra alors laisser fonctionner les équipements 24h/24.
On vérifiera préalablement que des besoins non liés à la température extérieure ne sont pas
présents.
Une telle action peut également se concevoir pour le deuxième compresseur mis en cascade. Il
est utile de l’empêcher de démarrer le lundi matin pour 1/4 d’heure !
Si les besoins de froid d’hiver sont limités à un local ou un ensemble déterminé de locaux,
refroidir ces locaux par un système indépendant (ex: utilisation des splits de secours présents
dans le local informatique pour arrêter le système de refroidissement principal pendant l’hiver
: c’est lui qui sera le secours en cas de défaillance des splits).
Si le bâtiment est très peu inerte, l’installation doit être stoppée la nuit. Le refroidissement
naturel nocturne sera favorable (il peut même être favorisé par une ventilation
nocturne accélérée, si des taux horaires de renouvellement d’air supérieurs à 4 sont possibles).
Tout arrêt nocturne entraîne systématiquement des économies énergétiques puisque les pertes
de maintien sont annulées. Et ceci, même si ultérieurement il faudra remettre la boucle d’eau
glacée en régime.
Remarque : couper l’installation par périodes de fortes chaleurs pourrait poser problème
(sauf réserve de puissance importante pour la relance, condenseur surdimensionné,… ).
Autrement, au moment de réenclencher, le pressostat de la haute pression risque de
déclencher car la demande est trop importante…
Valeur test
En général, si l’écart entre T°évaporation et la T°eau sortie évaporateur > 6 à 7 K, il y a
encrassement et donc chute de rendement. Si l’écart subsiste après le nettoyage, il faut
envisager l’extension de la surface de l’évaporateur.
La boucle d’eau glacée circule dans un bâtiment à 22°…24°C. Elle présente donc des pertes
tout au long de son parcours. En rehaussant la température de départ de l’eau, on diminue le
Delta T° et donc les pertes.
On pourrait dès lors remonter le départ d’eau de la machine frigorifique à 9°C. La vanne
s’ouvrirait à 33%.
On voit qu’il reste de la marge de fonctionnement à l’équipement puisque seul un départ à
12°C donnerait une vanne totalement ouverte.
En réalité, la vanne ne serait pas encore totalement ouverte car l’échangeur augmente
d’efficacité suite au fait qu’il ne perd moins d’énergie à déshumidifier l’air. Si de plus on
prend en compte que l’échangeur est probablement surdimensionné, on est tout à fait du côté
de la sécurité !
Conclusions : on peut sans crainte adopter le régime suivant pour le départ de l’eau froide :
6° en été, 9° en mi-saison, 12° en hiver. Le plus simple est de tester le fonctionnement avec
ces valeurs… et de les augmenter l’année suivante encore, s’il n’y a pas de plaintes !
Que tous les échangeurs (ventilos, par exemple) du circuit puissent fonctionner dans
ces conditions.
Avoir des compresseurs qui autorisent une température d’évaporation suffisamment
élevée et disposer d’une régulation de commande disponible (certaines machines
“standards” ne donnent pas accès à la modification de la température d’eau de
départ –> consulter le fabricant).
En fait, agir sur la température de départ de l’eau glacée suppose une bonne connaissance de
son installation et de l’origine des apports à vaincre. Par exemple, il sera très utile de suivre
l’évolution de l’écart de température (départ – retour) de l’eau glacée durant l’année : un
départ 6° – retour 8° en hiver suivi d’un régime 6° – 11° en été est signe qu’il est possible de
remonter la température de départ en hiver, puisque les besoins sont faibles.
Parallèle avec le chauffage des bâtiments : on ne régule pas l’installation avec les
seules vannes thermostatiques. Un régulateur avec courbe de chauffe adapte d’abord
la température de départ en fonction de la sonde extérieure.
Exemple
d’application :
les centres
informatiques
L’évolution
actuelle de la
performance de
l’équipement
informatique
entraîne
généralement une
baisse des
consommations
d’énergie et donc
des puissances
thermiques à
évacuer. Si jadis
on dimensionnait
à plus de
400 W/m², on
table
actuellement sur
150 W/m². Les
anciennes
installations, à
présent
surdimensionnées
, verront donc
favorablement
leur température
de départ d’eau
glacée
augmenter. À
noter : attention
à la puissance des
ventilateurs,
prévus pour
transporter la
puissance
d’origine, car ils
risquent de
constituer à
présent une partie
importante de la
charge
frigorifique !
2ème possibilité : réaliser des réseaux distincts avec une modulation par
vanne 3 voies sur chaque départ
Si l’installation comporte plusieurs types de locaux dont les besoins sont différents, cela se
complique !
Par exemple, imaginons qu’il existe un local informatique (avec des besoins constants toute
l’année) et dont la puissance de l’émetteur est juste suffisante : il devra toujours être alimenté
à 6°. Si par ailleurs, plusieurs locaux de bureaux plein sud avec larges baies vitrées
présentent des besoins liés à la température extérieure et à l’ensoleillement, une modulation
de la température de départ de ce circuit sera intéressante.
On peut alors réaliser des circuits différents commandés à des températures différentes, via
des vannes trois voies motorisées. Ici, on ne modulera que la température du circuit
“bureaux”.
Parallèle avec le chauffage des bâtiments : il apparaît normal de séparer les circuits en
zones thermiquement homogènes (façade Sud, façade Nord,…), puis de moduler la
température de départ de chaque circuit en fonction des besoins de la zone qu’il alimente.
Ne disposer que d’une seule boucle d’eau glacée à 6°, c’est un peu comme si le chauffage
n’était alimenté que par une seule boucle à 90°…!
Remarque : si les émetteurs sont équipés de vannes 2 voies pour régler leur débit, une
régulation d’ensemble par la GTC (Gestion Technique Centralisée) permettrait de créer un
“découpage virtuel” de l’installation et de piloter les émetteurs par groupes de locaux, en
fonction de l’orientation, de l’usage, des horaires, des températures de consigne, etc…
Par opposition à la 1ère possibilité de régulation sur sonde extérieure, on réalise ici une
régulation sur boucle fermée plus fidèle aux besoins du bâtiment. Pour l’évaporateur, ce n’est
plus la température de départ qui est augmentée, mais la température de retour (régime 6/14
ou 6/16 par exemple). La température moyenne de fonctionnement à l’évaporateur est
augmentée, ce qui est favorable.
Remarque.
En thermique, il existe deux manières de réguler : agir sur le débit ou agir sur la
température.
Moduler le débit sous-entend conserver une température constante.
En réfrigération, par contre, le régime classique 6°-12° présente peu d’écart par rapport à
l’ambiance. De plus, le débit est important (à puissance égale, il faut 4 fois plus de débit pour
transporter du froid que du chaud puisque le Delta T° est 4 fois plus petit) et sa modulation
est plus aisée. Si les besoins sont fort variables, on sera dès lors plus facilement tenté par une
régulation sur le débit, avec une température de départ constante, une température de retour
la plus élevée possible… et des économies d’énergie sur le transport de l’eau par l’utilisation
d’une pompe à vitesse variable.
Cependant, un débit minimum dans l’évaporateur est requis par le constructeur, sous
peine de le geler à certains endroits. L’installation devra comprendre un by-pass de
recyclage.
Il est donc préférable que le compresseur soit découpé en plusieurs niveaux de puissances (par
exemple, via un découpage en plusieurs compresseurs).
De plus, l’enclenchement d’un grand groupe peut générer une pointe de puissance électrique
importante. Ce sera particulièrement coûteux si l’enclenchement se fait en hiver, alors que le
bâtiment est sous le tarif horosaisonnier !
En pratique une vanne magnétique est posée sur la tête de culasse, ce qui rend inopérant un
des cylindres qui travaille dans le vide.
Avantage : pour éviter les pointes de courant de démarrage, il est possible de démarrer à vide
le compresseur.
Inconvénients
Ce réglage est énergétiquement moins favorable; les cylindres tournant à vide ont pour
conséquence que, pour une puissance de réfrigération de 50 %, par exemple, la
machine absorbe encore environ 65 % de la puissance d’entraînement.
Mais toute intervention sur une installation existante doit avoir l’aval du constructeur (par
exemple, un abaissement de vitesse peut modifier dangereusement le régime de lubrification).
On sera attentif à la position de la sonde de régulation par rapport au ballon. Par exemple,
réguler le compresseur en fonction de la température du ballon-tampon lui-même est une
bonne solution. En tous cas, la sonde ne doit pas se trouver en amont du ballon. Lorsque
l’utilisateur démarre, le train de chaleur qu’il génère dans l’évaporateur doit être absorbé par
le ballon avant que la sonde ne le détecte.
La régulation par “injection des gaz chauds” est une aberration, puisque pour maintenir le
débit constant dans l’évaporateur, on “fait fonctionner le compresseur sur lui-même”. Mais
cette technique évite tout risque de gel dans l’évaporateur.
Comparaison : imaginons une pompe qui vide un réservoir “bas” vers un réservoir “haut”. De
peur du risque qu’elle se désamorce si elle n’a plus assez d’eau à pomper, on lui réinjecte de
l’eau venant du réservoir “haut”. Ainsi elle peut continuer à fonctionner sans problème !
L’injection de gaz chauds est rencontrée en climatisation sur des groupes avec un
compresseur n’ayant pas de système interne de régulation de puissance, sur des petits chillers
et des systèmes à détente directe (roof-top, par exemple) : c’est absolument à proscrire.
Cette technique est présente sur le terrain puisque voici ce que nous a écrit un installateur frigoriste à ce sujet
“Il est vrai qu’en terme de régulation le principe est évidemment à proscrire, mais il est très fréquent que nous utilisions l’
chauds lorsque nous intervenons chez des clients qui ont très peu soin de leur installation : batteries ou filtres d’évapo
nettoyés.
Ceci afin d’éviter la formation de givre important sur les batteries,… et les problèmes d’écoulement qui s’en suivent (les ba
de certaines marques de climatiseurs ne peuvent contenir ce flux massif d’eau, ainsi que les pompes de relevages de conden
pas prévues pour évacuer autant d’eau, d’où les débordements).
Nous utilisons également l’injection de gaz chauds lorsque nous installons une unité extérieure sur deux unités intérieur
n’avons pas affaire à des compresseurs inverter ou à deux compresseurs dans l’unité extérieure. Ces réalités sont très fré
coût d’installation est un critère de choix pour le client final. Nous le mettons toutefois en garde du très mauvais rendeme
lorsque seule une unité intérieure sur les deux est utilisée. En prévoyant l’injection de gaz chaud sur ce type d’installation
que, heureusement, dans la majeure partie du temps d’utilisation de la climatisation, les deux unités intérieures sont utili
temps (chaque circuit d’unité intérieure est muni d’une vanne magnétique).”
Quels sont les indices de l’existence d’une telle régulation ? On aura des soupçons si l’on
constate que le compresseur ne s’arrête pratiquement jamais. Et on vérifiera alors s’il y a
présence d’équipements raccordant la haute pression (sortie compresseur) et la ligne
d’aspiration (entrée évaporateur). Ensuite, on appelle le frigoriste !
Alternatives
On étudiera également si ce n’est pas le condenseur qui est sous-dimensionné par rapport au
compresseur : une augmentation de surface de condensation améliorera le rendement toute
l’année.
Une supervision par régulation numérique
La régulation numérique (ou digitale) est en plein essor ces dernières années.
Cette fois, ce n’est plus le câblage qui va déterminer les séquences mais bien le programme
inclus dans l’automate programmable ou le régulateur du groupe.
Il s’agit en fait une gestion globale du système qui vient se superposer à celle des équipements
frigorifiques.
La régulation d’ensemble en sera fortement améliorée :
Exemples.
Chez Delhaize, on met en place un délesteur de charge sur les groupe frigorifiques
de telle sorte que ceux-ci ne s’enclenchent pas simultanément au démarrage des
fours à pain, lorsque le bâtiment est en période de pointe électrique. L’inertie des
équipements frigorifiques est telle que l’arrêt de quelques minutes ne pose pas de
difficulté majeure. Et l’économie tarifaire est appréciable !
Certains régulateurs peuvent abaisser la température de consigne durant les
2 dernières heures de nuit. Les produits stockés “emmagasinent” du froid, ce qui
permet de retarder l’enclenchement au tarif de jour. À noter que ce système
augmente légèrement la consommation d’énergie mais permet des économies
financières.
Améliorer le fonctionnement du
condenseur et de la tour de
refroidissement
Principe de base : abaisser la température de condensation
Abaisser la température de condensation, c’est abaisser le niveau de pression à la sortie du
compresseur, c’est donc diminuer le travail de celui-ci et l’énergie qu’il consomme. On
considère qu’abaisser la température de condensation de 1°C génère environ 3 % d’économie.
Abaisser la température de l’air extérieur
Si le condenseur est situé trop prêt d’une paroi, l’air expulsé par le ventilateur centrifuge
risque d’être rebouclé vers l’aspiration : de l’air chaud se mélange à l’air froid, la température
de l’air d’aspiration augmente, … de même que la température de condensation.
Comment s’en rendre compte ? En se plaçant entre la paroi et le condenseur lorsque celui-ci
est à l’arrêt. Au démarrage du condenseur, on ne peut sentir l’arrivée de chaleur. À défaut, on
utilisera la poire à fumée.
Valeur test
Pour un condenseur à eau, si l’écart entre T°condensation et la T°eau sortie condenseur > 6
à 10 K, il y a encrassement et donc chute de rendement. Si le dT° dépasse 15 K, il faut
envisager l’extension de la surface du condenseur.
Pour un condenseur à air, l’écart entre la température de condensation et la température de
l’air à l’entrée doit être de l’ordre de 15 à 20 K à pleine charge. A charge partielle, le delta
T° doit diminuer proportionnellement.
Remarque : pour connaître la température de condensation, lire la haute pression, et se
référer tableau de correspondance température/pression du fluide frigorigène (Exemple pour
le R22, R134a et R407c).
Par un détartrage régulier des conduites (condenseurs à eau). Si une tour ouverte est
installée, un adoucisseur d’eau s’impose.
En théorie, c’est tout bénéfice pour le compresseur qui a moins de mal à travailler !
Et pourtant …
La basse pression devient aussi insuffisante et le groupe se met en sécurité Basse Pression.
Mais comme cette sécurité est à réenclenchement automatique, le groupe “pompe”, se fatigue
et finalement déclenche par son thermique.
Avec un détendeur thermostatique, il est donc nécessaire de maintenir une Haute Pression
suffisamment élevée. Dès lors, le constructeur impose une pression minimale, côté HP, à la
sortie du condenseur (par exemple 12 bars pour le R22).
Ce problème est renforcé en hiver… Si l’air est à 0°C, la surface d’échange devient excessive.
De plus, on n’aura plus besoin de la pleine puissance frigorifique. De sorte que le condenseur
sera largement surdimensionné pendant les périodes froides.
S’il fait plus froid dehors, le constructeur va diminuer le débit d’air de refroidissement (en
arrêtant l’un ou l’autre ventilateur, par exemple), mais il va maintenir le niveau de pression !
en fait, la régulation des ventilateurs sera réalisée sur base du pressostat HP.
Remarque : installer la vitesse variable sur les ventilateurs existants peut demander le
remplacement du moteur du ventilateur.
Cas particulier
Comme le condenseur est entièrement à l’extérieur, par très basse température, c’est toute la
masse métallique qui est à 0°C et, même clapets complètement fermés, le réfrigérant se
condense à trop faible pression. Il faut dans ce cas rendre inopérants un certain nombre de
tubes.
Pour les rendre inopérants, il suffit de remplir d’office certains tubes avec du réfrigérant
liquide. Ce réfrigérant liquide sera sous-refroidi mais la surface d’échange utile du condenseur
ayant fortement diminué, il ne pourra en condenser trop. Ce remplissage est obtenu par une
vanne à 3 voies fonctionnant automatiquement et branchée sur un réservoir auxiliaire de
réfrigérant.
Comme il faut une certaine quantité de liquide pour remplir ces tubes, il y a lieu de prévoir un
réservoir et une quantité de réfrigérant suffisamment grande.
Exemple.
Un climatiseur devant fonctionner pour des températures extérieures inférieures à 17°C doit
être équipé d’un ventilateur de condenseur à vitesse variable. La diminution de vitesse du
ventilateur est alors commandée par un pressostat ou un thermostat placé sur le condenseur.
La puissance d’échange de celui-ci est ainsi maintenue constante quelle que soit la saison.
Au minimum, le fonctionnement du ventilateur sera commandé en tout ou rien. Idéalement la
vitesse sera modulée, soit en continu, soit par paliers.
Détendeur électronique.
Il est plus cher à l’investissement, mais ce prix est largement récupéré par l’usage de
l’installation.
Exemple
si la T°ext = 30°C et Travail compresseur = 25 %, la T°condensation = 36°C
si la T°ext = 30°C et Travail compresseur = 50 %, la T°condensation = 38°C
si la T°ext = 20°C et Travail compresseur = 25 %, la T°condensation = 26°C
si la T°ext = 10°C et Travail compresseur = 25 %, la T°condensation = … 20°C car c’est la
valeur minimale de condensation.
Remarque.
A défaut, la moindre perte de charge sur le tracé va provoquer une vaporisation dans le
condenseur (“flash-gaz”). C’est parfois un problème rencontré lorsqu’il faut remonter
plusieurs mètres avec la tuyauterie.
Pour s’en prémunir, il est possible de sous-refroidir volontairement le liquide par la création
d’une zone de sous-refroidissement dans le condenseur (voir figure), ou en plaçant un
échangeur à plaques sur le liquide (à la sortie).
Classiquement, on retrouvera une régulation par vanne 3 voies diviseuse : l’eau de sortie du
condenseur est partagée entre l’échangeur de la tour et le retour vers le condenseur. Si ce
système permet de conserver le débit constant dans le condenseur (ce qui limite le dépôt de
sédiments), il est peu efficace au niveau des ventilateurs : ceux-ci tournent en permanence,
quels que soient les besoins de refroidissement. Or le coût de fonctionnement des ventilateurs
est loin d’être négligeable…
Aussi est-il préférable de concevoir une installation qui régule d’abord sur le nombre et la
vitesse des ventilateurs (ventilateur à 2 vitesses, ou idéalement, ventilateur à vitesse variable),
pour ensuite affiner en modulant sur la position de la vanne diviseuse.
N’oublions pas que toute l’installation de climatisation est dimensionnée pour les jours de
canicule. Hélas, ces jours sont rares dans nos contrées…! Il est donc facile d’imaginer que les
besoins réels moyens seront largement en dessous des puissances de dimensionnement.
Enfin, tout utilisateur d’une tour de refroidissement qui utilise celle-ci en hiver doit se poser la
question de la pertinence de refroidir l’eau glacée sans intervention de la machine
frigorifique : c’est la technique du free-chilling.