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POLYCOPIE DU COURS

DYNAMIQUE DES STRUCTURES AVANCEES


Première Année Master Construction Mécanique

Réalisé par : Dr. Saib Cherif

Année universitaire : 2017/2018.


In the name
ame oof Allah, the Entirely Merciful,
Merc the
Especially Merciful.

True are the words of Allah


DEDICACES

Je dédie ce travail en appel de reconnaissance et de réflexion à:

♣ Ma très chère femme et mes chers enfants pour leur soutient moral qui

m'a permis de terminer ce travail.

Je le dédie pareillement à :

♣ Mes chers parents pour leur encouragement,

♣ Mes chers frères et sœurs

♣ Mes oncles et tantes

♣ Toute ma famille et mes proches


LISTE DES FIGURES :
Figure I.1. Représentation graphique des nombres complexes. 3
Figure I.2. Représentation vectorielle de Fresnel. 4
Figure I. 3. Centre d’inertie. 6
Figure I.4 . Moment polaire d'une surface 7
Figure I.5. Ressorts et amortisseurs en série. 11
Figure I.6. Ressorts et amortisseurs en parallèle. 12
Figure I.7. Ressorts en cas particulier. 12
Figure II.1. Ponts piétons. 15
Figure II.2. Planchers avec des gens qui marchent (théâtres, salle de spectacle, ..). 15
Figure II. 3. Sols pour des activités sportives ou de danse. 15
Étage avec des sièges fixes et des galeries de spectateurs (le surnombre des
Figure II.4. supporters provoquant une bousculade dans un stade à Dakar-2017, causant 16
l’effondrement d’une partie des tribunes).
Figure II.5. Plates-formes de plongée. 16
Aéronautique confort acoustique, vibrations aérodynamiques,
Figure II.6. 16
vibrations propulseurs, ...
Figure II.7. Hélicoptère en position de tir d’un missile air-sol. 17
Figure II.8. Différents types de bateaux transporteurs. 17
Figure II.9. Plate forme d’exploitation en mer. 17
Figure II.10. Transport ferroviaire et téléphériques. 18
Figure II.11. Voiture confortable. 18
Figure II.12. Engins de travaux de construction. 18
Figure II.13. Quelques équipements connexes aux travaux de construction. 18
Figure II.14. Explosion d’un bâtiment. 19
Figure II.15. Des chefs-d’œuvre immobiliers. 19
Figure II.16. Des mâts pour la transmission radiotéléphonique. 19
Figure II.17. Des châteaux d’eau pour l’approvisionnement des villes. 19
Figure II.18. Des ponts pour véhicules. 21
Les équipements de mesure de précision doivent être isolés des
Figure II.19. 21
vibrations et se trouvés des plates formes stables (la rigidité).
Figure II.20. Presse hydraulique / de forgeage / de production / à grande vitesse. 21
Figure II.21. La machine automatique scie le métal à relier de lame. 21
Figure II.22. Centres d’usinage et robots assembleurs. 21
Figure II.23. Stabilité des éoliennes, installation de l’éclairage avec énergie solaire. 21
Les centrales électriques, les turbines à cycle combiné, les groupes
Figure II.24. 21
électrogènes, …..
Figure II.25. Robot détecteur/ démanteler les bombes. 22
Figure II.26. Robot chirurgien autonome. 22
Figure II.27. Robot pour le traitement des déchets nucléaires. 22
Modèle électrodynamique du haut parleur et le microphone conversion
Figure II.28. 22
électrique-mécanique et mécanique-électrique.
Figure II.29. Modélisation d’un bateau cargo. 23
Figure II.30. Modélisation d’une plate forme offshore ou château d’eau. 23
Figure II.31. Modélisation d’une grue. 23
Figure II.32. Modélisation d’un véhicule. 24
Figure II.33. Modélisation d’un être humain. 24
Figure II.34. Modélisation d’une gratte ciel. 24
Figure II.35. Modélisation des machines à outils. 25
Figure II.36. Le pont de TAKOMA avant et après la ruine. 26
Figure II.37. Charge périodique et apériodique. 26
Figure II.38. L’apparition de force d’inertie sous l’effet d’une charge dynamique. 26
Figure II.39. Chargement harmonique simple. 27
Figure II.40. Chargement périodique complexe anharmonique. 27
Chargement apériodique impulsif (avion de chasse supersonique passe
Figure II.41. 28
au dessus d’un bâtiment).
Figure II.42. Chargement apériodique quelconque. 28
Figure II.43. Chargement aléatoire. 28
Figure II.44. Schéma du modèle dynamique élémentaire. 29
Figure II.45. Disque en torsion. 31
Figure II.46. Réponse d'une structure dynamique libre non amorti. 32
Figure II.47. Table en vibrations horizontales. 36
Figure II.48. Mesure du moment d’inertie d’un turboréacteur. 36
Figure II.49. Poutre avec deux extrémités fixes. 37
Figure II.50. Grue soulevant une charge. 37
Figure II.51. Mécanisme avec des arbres de différents matériaux et formes. 38
Figure II.52. La colonne élastique et son modèle dynamique. 39
Réponse d’une structure dynamique libre d'un système à amortissement
Figure II.53. 40
sous-critique.
Figure II.54. Réponse d’une structure dynamique libre d'un système à amortissement sous- 40
critique.
Figure II.55. Influence de l'amortissement sur la réponse d’une structure libre à 41
amortissement sous-critique.
Figure II.56. Variation de la pulsation propre et amortie en fonction de ζ . 42
Figure II.57. Bâtiment métallique à un seul étage et son réponse sous test de vibration. 43
Figure II.58. Réponse d’une structure dynamique libre à amortissement critique. 44
Figure II.59. Les différentes réponses des structures dynamiques avec différents 45
amortissement.
Figure III.1. Exemples de la vie au quotidien: (a) Citernes d’eau sur les immeubles, (b) 47
Machine tournante avec alternateur sur fondation, (c) Modèle dynamique
élémentaire sous excitation harmonique.
Figure III.2. Réponse d’une structure dynamique amortie sous excitation harmonique. 47
Figure III. 3. Facteur d’amplification dynamique. 48
Figure III.4 . La phase de la réponse stationnaire. 48
Figure III.5. Trois régions de la réponse d’un structure à 1 dll, (a) l’amplitude, (b) la phase. 49
Figure III.6. Evolution de l’amplitude de la réponse d’une structure dynamique en 50
résonance.
Figure III.7. Structure dynamique forcée. 51
Figure III.8. La représentation de la transmissibilité. 52
Figure III.9. Transmissibilité en fonction de β et pour différentes valeurs d’amortissement ζ. 52
a) représentation linéaire (gauche), b) représentation en dB (droite).
Figure III.10. Abaques d'atténuation vibratoire donnant les relations entre la fréquence 53
d'excitation f et la fréquence propre f0 . a) pour des atténuations A=1-TR,
b) pour des affaiblissements Att=20log10痕1/TR紺(en dB).
Figure III.11. Le facteur d’amplification sans amortissement. 54
Figure III.12. La transmissibilité sans amortissement. 54
Figure III.13. Types de machines tournantes. 55
Figure III.14. Excitation par un balourd d’une machine tournante. 55
Figure III.15. Réponse d’une structure à une excitation par une masse tournante (un 56
balourd).
Figure III.16. Tourbillonnement d’un rotor. 57
Figure III.17. Rotor déformé : (a) système de coordonnées, (b) position du rotor et du 57
centre de gravité.
Figure III.18. Efforts appliqués à un rotor-disque. 58
Figure III.19. Relation entre la phase de l’arbre tournant pour . 59
Figure III.20. Fondation en mouvement verticale harmonique. 60
Figure III.21. Les mécanismes à cames. 61
Figure III.22. Fondation en accélération verticale harmonique. 61
Figure III.23. Principe d’accéléromètre et leurs types pour la mesure des vibrations. 62
Figure III.24. Gyropode, hoverboard et monowheel. 62
Figure III.25. Accéléromètre en Silicium. 63
Figure IV.1. La fonction delta de Dirac (impulsion unité). 64
Figure IV.2. Les trois types de chargements- excitations-impulsives. 65
Figure IV.3. Structure dynamique non amortie excitée par impulsion semi- 65
sinusoïdale.
Figure IV.4. Rapports-réponses due à l’impulsion semi-sinusoïdale. 67
Figure IV.5. Impulsion rectangle. 68
Figure IV.6. Excitation triangulaire. 70
Figure IV.7. Spectre des réponses-déplacement pour les trois types excitations. 71
Figure IV.8. Bâtiment (1ddl) soumis à l’excitation d’explosion. 72
Figure IV.9. Bâtiment (1ddl) soumis à l’excitation d’explosion. 73
Figure IV.10. Représentation des moments au niveau des poteaux. 74
Figure IV.11. Presse d’estampage. 75
Figure IV.12. La force excitatrice et la réponse d’une structure dynamique à 1 ddl. 75
M= 10 [kg], ω0 = 20 [rd/s], ζ = 0.05.
Figure IV.13. Élément d'inertie du système heurté par un marteau d'impact. 76
Figure IV.14. Réponses en déplacement à une impulsion unique et deux impulsions 76
séparées d'une seconde.
Figure IV.15. Suspension d’un véhicule lors d’un changement brusque du chemin. 78
Figure IV.16. La réponse déplacement du véhicule lors de changement échelon dans la 79
chaussée.
Figure IV.17. Atterrissage d’un avion. 79
Figure IV.18. Mécanisme soupape et arbre à cames. 80
Figure IV.19. Déplacement absolu et déplacement relatif de la masse d’une structure à 81
1 ddl, soumis à un déplacement de la base excitation semi-sinusoïdale
avec ξ = 0,1.
Figure IV.20. Engins de démolition à boule. 82
Figure IV.21. Sport du rocketball ou du billard. 82
Figure IV.22. Machine à coudre avec pédale. 83
Figure IV.23. Principe d'obtention de l'intégrale de Duhamel. 84
Figure IV.24. Structures dynamiques généralisées. 85
Figure IV.25. Bar rigide sur pivot. 86
Figure IV.26. La flèche de la barre en forme L. 86
Figure IV.27. Les forces et les moments agissants sur la barre en forme L. 87
Figure IV.28. Poutre en porte à faux uniforme. 88
Figure IV.29. La réponse u (x,t) de la charge traversant le pont. 89
Figure V.1. Poutre portante de trois masses identiques équidistantes. 93
Figure V.2. Structure dynamique à trois degrés de liberté. 94
Figure V.3. Arbre portant des masses. 95
Figure V.4. Arbre avec trois masses. 95
Figure V.5. Poutre sous une charge statique. 96
Figure V.6. Structure de trois disque en vibrations de torsion. 97
Figure V.7. Le couple résultant en fonction de la pulsation. 98
Figure V.8. Structure en vibrations libres de torsion. 98
Figure V.9. Les premiers deux modes flexibles. 99
Figure V.10. Système dynamique libre masses-ressorts. 99

La courbe de  = ∑    en fonction de la pulsation ω.


Figure V.11. Structure dynamique de masses-ressorts. 100
Figure V.12. 101
Figure V.13. Structure dynamique libre à 2 ddl constituée des masses-ressorts- 102
amortisseurs.
Figure V.14. Poutre supportant deux masses. 103
Figure V.15. Flexibilité d’une poutre supportant deux masses. 104
Figure V.16. La structure discrétisée d’un bâtiment de deux étages. 107
Figure V.17. La structure déformée selon le premier mode. 108
Figure V.18. La structure déformée selon le deuxième mode. 108
Figure V.19. Les réponses de la structure pour des conditions initiales données. 109
Figure V.20. Système à deux volants entraînés par un rotor et diagrammes de corps 110
libres montrant les moments d'inertie illustrés par des lignes brisées.
Figure V.21. Schéma de moteur-marin connecté à l’hélice. 110
Figure V.22. Modélisation du moteur marin d’un bateau lié à l’hélice. 111
Figure V.23. Arbre portant deux volants sur trois appuis. 112
Figure V.24. Absorbeur dynamique ajouté à une structure. 113
Figure V.25. Représentation des amplitudes et des phases d’une structure forcée avec 114
absorbeur.
Figure V.26. Une structure dynamique en vibrations libres avec amortissement. 114
Figure V.27. Les déplacements des masses de la structure dynamique avec 117
amortissement.
Figure V.28. Structure dynamique avec absorbeur et amortissement. 117
Figure V.29. Représentation de X1 en fonction de ω ̅ , 118
courbe 1 : structure sans amortissement et coube 2 avec amortissement.

Représentation de |A1|= f ().


Figure V.30. Absorbeur dynamique avec amortissement en torsion. 118

Représentation de |A1|= f () en présence de l’absorbeur.


Figure V.31. 119

Représentation de |A1|= f () en présence de l’absorbeur et de l’amortissement.


Figure V.32. 119
Figure V.33. 121
Figure V.34. Superposition des trois cas étudiés. 121
Figure V.35. Structure de deux masses et trois ressorts. 121
Figure V.36. Véhicule transportant une caisse. 122
Figure V.37. Le modèle dynamique similaire à base excitatrice. 122
Figure V.38. Représentation des amplitudes forcées A1 et A2. 123

Représentation de l’amplitude de la réponse forcée  = ().


Figure V.39. Structure dynamique forcée et amortie. 124
Figure V.40. 125
Figure V.41. Bâtiment de deux étages, sous une charge d’explosion. 125
Figure V.42. Les réponses permanentes de la structure dynamique. 127
Figure V.43. Modélisation d’un immeuble à deux étages. 128
Figure V.44. Trois pendules. 128
Figure V.45. Le forgeage manuel et automatique, avec des pièces mécaniques forgées. 131
Figure V.46. Le modèle de la structure dynamique sous impact. 131
Figure V.47. Représentation des réponses des vibrations forcées dela structure. 133
Figure V.48. Structure dynamique à trois degrés de liberté. 135
Figure VI.1. Structure dynamique constituée d’une poutre avec une masse 139
concentrée à sa fin, l'approximation discrète fonctionne bien quand m est
grand par rapport à la masse de la poutre.
Figure VI.2. Courbe de β=f(ω), au fur et à mesure que le rapport de la masse concentrée à la 139
masse de la poutre augmente, l'approximation de la pulsation propre la plus
basse en utilisant un modèle discret à n degrés de liberté s'améliore.
Figure VI.3. Vibrations longitudinales d’une barre. 139
Figure VI.4. Poutre encastrée-encastrée. 140
Figure VI.5. Mouvement transversal d'une corde: (a) déformation et chargement, (b) 141
diagramme cinétique de l'élément différentiel.
Figure VI.6. Vibrations transversales d’une corde 141
Figure VI.7. Les trois premiers modes d'une chaîne fixée aux deux extrémités. 142
Figure VI.8. Vibrations de flexion d’une poutre. 143
Figure VI.9. Les modes et les pulsations propres d’une poutre sur deux appuis. 144
Figure VI.10. Nanotube de Carbone. 145
Figure VI.11. Les cinq modes propres les plus bas. 146

Arbre circulaire soumis à une charge de torsion (, ) , (, ) mesure un


Figure VI.12. Vibrations de torsion dans un arbre. 147
Figure VI.13. 148
déplacement angulaire de l'arbre.
Figure VI.14. Diagramme de corps libre de l'élément différentiel de l'arbre à un instant 148
arbitraire T (x, t) est le couple résistant dans l'arbre.
Figure VI.15. Arbre circulaire conique. 149
Figure VI.16. Arbre en torsion. 150
Figure VI.17. La méthode de Rayleigh-Ritz donne des approximations aux deux 151
modes propres correspondants aux deux pulsations propres les plus
basses d'un arbre en torsion à extrémités libre-fixe.
Figure VI.18. Barre attaché à un bloc. 152
Figure VI.19. Diagramme cinétique. 152
Figure VI.20. Structure lisse avec masse attachée. 153
Figure VI.21. Disque en torsion harmonique forcé. 154
Figure VI.22. (a) Poutre à extrémités fixe-libre avec une machine tournante à balourd à 155
son extrémité libre, (b) diagramme du corps libre de la machine à instant
arbitraire pour décrire les conditions aux limites.
Figure VII.1. Exemple d’une configuration de contrôle hybride passif-actif. 158
Figure VIII.1. Caractéristique d’un élément ressort. 160
Figure VIII.2. Système masse-ressort. 161
Figure VIII.3. Système sollicité à une charge externe. 162
Figure VIII.4. Système à deux ressorts. 163
Figure VIII.5. Représentation des forces et des déplacements dans le premier élément 163
ressort.
Figure VIII.6. Représentation des forces et des déplacements dans le deuxième élément 163
ressort.
Figure VIII.7. Système masse-ressort à 2 ddl. 164
Figure VIII.8. Caractéristique de l’élément ressort spirale. 166
Figure VIII.9. Géométrie de l’élément barre. 167
Figure VIII.10. Fonctions de forme. 168
Figure VIII.11. Discrétisation de l’élément barre. 169
Figure VIII.12. Barre circulaire pleine. 170
Figure VIII.13. Barre avec deux éléments. 171
Figure VIII.14. Elément barre avec charge externe répartie. 173
Figure VIII.15. Les charges thermiques appliquées aux nœuds. 173

Les déplacements aux nœuds du barre, (, ̅ ) au systèmes de coordonnées local


Figure VIII.16. Treillis en éléments barres connectés. 174
Figure VIII.17. 174
et (u,v) dans le système de coordonnées global.
Figure VIII.18. Elément poutre en présence des déplacements et des rotations. 176
Figure VIII.19. Conditions de frontières typiques de poutre. 177
Figure VIII.20. Conditions de frontières avec des ressorts. 178
Figure VIII.21. Poutre à une extrémité encastrée et une charge en surplomb. 178
Figure VIII.22. Discrétisation de la poutre totale en quatre poutres élémentaires en flexion. 179
Figure VIII.23. Représentation des efforts tranchants et les moments fléchissants 180
Figure VIII.24. Elément poutre sollicité avec une charge répartie. 181
Figure VIII.25. Représentation des forces et des moments équivalents dans le cas d’une charge 181
uniforme constante.
Figure VIII.26. Poutre à une extrémité encastrée avec une charge répartie et un moment de 182
flexion.
Figure VIII.27. Discrétisation de la poutre totale en trois poutres élémentaires en flexion. 182
Figure VIII.28. Elément poutre orientée en sollicitation axial-flexion. 184
Figure VIII.29. Portique fermé à trois barres. 186
Figure VIII.30. Structure portique déformée par symétrie. 188
Figure VIII.31. Structure portique déformée par antisymétrie. 189
LISTE DES TABLEAUX :

Tableau I.1. Les transformées de Laplace élémentaires 3


Tableau I.2. Les correspondances électromécaniques 14
Tableau V.1. Exemple de calcul pour ω =1, 10, 20,…, 700, 710. 99
Tableau V.2. Exemple de calcul pour ω =0.5, 0.75, 1.0, 1.5, 1.79, 2.0. 100
Notations et symboles utilisés :
Symbole Signification
σt contrainte totale [N/m²]
σs contrainte statique [N/m²]
σd contrainte dynamique [N/m²]


x(t) La réponse [m]
Force d’inertie [N]
 Masse [kg]
 () Accélération [m/s²]
Pulsation propre ou naturelle
K la rigidité [N/m]
T L’énergie cinétique [J]
U L’énergie potentielle [J]
Wnc Travail des forces non conservatrices [J]
 Variation de la quantité de travail des forces non conservatrices
c Coefficient d’amortissement [N.s/m]
() ou u Déplacement linéaire suivant axe x [m]
 () ou  La vitesse linéaire suivant l’axe x [m/s]
 () ou  L’accélération linéaire suivant l’axe x [m/s²]
() Force (chargement) externe variable dans le temps [N]
 Fréquence propre [Hz] ou [s-1]
 Période propre [s]
ζ Pourcentage d’amortissement critique
θ (t) ou θ L’angle de rotation [rd]
θ(t) ou θ La vitesse angulaire de rotation [rd/s]
() ou  L’accélération angulaire [rd/s²]
 Moment d’inertie [kgm²]
k Rigidité de torsion [Nm/rd]
c Coefficient d’amortissement angulaire [Nms/rd]
M Moment de torsion [Nm]

I0 le moment polaire de la section de la poutre[m4]


ρ Masse volumique [kg/m3]
 Pulsation amortie (Damped)
TD Pseudo période ou apériode ou période amortie (damped).
Décrément logarithmique
 Temps de relaxation {s]
Q Facteur de qualité
V Déplacement suivant l’axe y [m]
 Pulsation sur amortie [rd/s]
Pulsation forcée [rd/s]
! Rapport des pulsations
D Facteur d’amplification dynamique
TR Transmissibilité
dB décibel
" Atténuation (%)
IE Efficacité d'isolation
" Atténuation en dB
#$% L’amplitude de la réponse (déplacement) maximale
e Excentricité [m] parfois [kg.m]
& Force de rappel « de rigidité » [N]
$ Force d’amortissement [N]
M Couple moteur [Nm]
' Décalage du rotor [m]
() () Courbe de la base , fonction décrivant le parcours [m]
( () Excitation d’accélération [m/s²]
 *+ Accélération relatifve
() Fonction de Dirac
,#$% La réponse maximale
é,#$% Force élastique totale maximale [N]
Tmax L’effort tranchant transmis à la base [N]
/#$% Le moment tranchant maximale [Nm]
u(t-t0) Fonction échelon
s(t) Le chemin parcouru
H(t) Fonction pas (step) de Heaviside
I L’impulsion communiquée [kg.m/s]
ψ() Fonction de forme
B() Coordonnée généralisée
 La masse généralisée
C̅ L’amortissement généralisé
EF La rigidité généralisée
G̅ () La force externe généralisée appliquée à la structure
HI Delta de Kronecker
[J] Matrice identité I=1
[f] Matrice de flexibilité.
D Matrice dynamique
KL (H) () Vecteur des modes propres
FT La force transmise au sol [N]
Table des matières

Avant propos i

Chapitre I : (pré-requis) Connaissances de base


I.1 Intégration par parties 1
I.2 Série de Fourier- 1
I.3 Transformées de Laplace 1
I.4 Notation complexe 3
I.5 Les fonctions trigonométriques et hyperboliques 4
I.6 Représentation vectorielle des mouvements harmoniques (Fresnel) 4
I.7 Calcul matriciel 5
I.8 Nombre de degrés de liberté 5
I.9 Système conservatif 5
I.10 Centre de gravité dans les coordonnées cartésiennes 5
I.11 Moments quadratiques et polaires d’une surface 7
I.12 Cas courants de IGz et I0 7
1.13 Moments d’inertie 8
1.14 Théorème de Huygens-Koènigs généralisé 9
1.15 Notions générales 10
a/ Le point matériel 10
b/ La mécanique 10
c/ La dynamique 10
d/ Une structure 10
e/ Dynamique des structures 11
f/ Les phénomènes dynamiques engendrant La rupture des structures 11
g/ Structures discrètes ou continues 11
h/ Ressorts et amortisseurs équivalents 11
i/ Equation de Lagrange 12
j/ Analogie électrique- mécanique 13

Partie I : Les structures dynamiques discrétisées


Chapitre II : Les structures dynamiques à 1 ddl en vibrations libres
II.1. Introduction 15
II.2. Les problèmes dynamiques dans la vie courante 15
II.3. Modélisation en dynamique 23
II.4. Types de chargements externes 27
II.5. Mise en équation d’un phénomène dynamique 28
II.5.1. Le modèle dynamique élémentaire, 29
II.5.2. Loi de comportement de l’oscillateur, 30
II.5.3. Equations de l’équilibre dynamique, 30
II.6. Dynamique des structures libres 31
Chapitre III : Les structures dynamiques à 1 ddl en vibrations forcées
III.1 Introduction 46
III.2 Réponse à une excitation harmonique 46
Etude de la résonnance 50
III.3 La force transmise au sol (isolation vibratoire) 51
III.4 Excitation par déséquilibrage dynamique en rotation (les balourds)- 55
III.5 Tourbillonnement synchrone des arbres tournants des machines 57
III.6 Excitation de la base (isolation vibratoire) 60
III.7 Excitation d’accélération 61
III.8 Récapitulatif 63

Chapitre IV : Les structures dynamiques à 1 ddl en vibrations forcées


. par impulsion
IV.1 Introduction 64
IV.2 Les types d’excitations impulsives 65
IV.3 Excitation semi-sinusoïdale 65
IV.4 Excitation rectangle 68
IV.5 Excitation triangle 70
IV.6 Réponse spectrale-spectre de choc- 71
IV.7 Les forces transmises au sol 73
IV.8 Les applications pratiques 75
8.1 Réponse à une excitation non-sinusoïdale 75
8.2 Réponse d’une structure à une série d’impacts 76
8.3 Réponse d’un véhicule à un changement échelon au profil du chemin 78
8.4 Réponse à une excitation semi-sinusoïdale de la base 80
8.5 Amplitude de l’impulsion communiquée à la balle 82
IV.9 Réponse à une excitation quelconque 83
9.1 Réponse à une excitation périodique 83
9.2 Réponse à une excitation non périodique 84
IV.10 Les structures dynamiques généralisées à1 ddl 85

Chapitre V : Les structures dynamiques discrètes à n ddl en vibrations


libres et forcées
V.1 Introduction 91
V.2 La démarche à suivre dans l’étude d’une structure dynamique à n ddl 91
2.1 Discrétisation de la structure en n ddl 91
2.2 La mise en équations différentielles du système discret 91
2.3 Méthode directe (méthode modale) 91
2.4 Méthodes indirectes (itératives) de recherche des pulsations et modes propres 92
a/ La formule de Dunkerley 92
b/ La méthode de Rayleigh 93
c/ La méthode de Holzer 97
V.3 Structures dynamiques à 2 ddl 101
3.1 Etablissement des équations différentielles du mouvement 101
3.2 Types de couplage 101
3.3 Vibrations libres non amorties 105
3.4 Matrice de flexibilité « de souplesse » 105
3.5 Les vibrations de torsion 110
3.6 Les vibrations libres amorties 114
3.7 Les vibrations forcées non amorties 121
3.8 Les vibrations forcées amorties 124
3.9 Les vibrations forcées impulsives non amorties 127
V.4 Généralisation aux structures à plusieurs ddl 127
4.1 Les vibrations forcées des structures non amorties par l’analyse modale 129
4.2 Les vibrations forcées des structures amorties par l’analyse modale 133

Partie II : Les structures dynamiques continues


Chapitre VI : Les structures dynamiques continues en vibrations libres et
forcées
VI.1 Introduction 138
VI.2 Les vibrations libres des structures dynamiques continues 139
2.1 Les vibrations longitudinales des barres 139
22 Les vibrations transversales 141
2.2.1 Les vibrations des cordes et des câbles 141
2.2.2 Les vibrations des poutres 143
VI.3 Les vibrations de torsion 147
VI.4 Méthodes énergétiques pour déterminer les pulsations propres des structures continues 147
a / La méthode de Rayleigh 147
b/ La méthode de Rayleigh-Ritz 149
VI.5 Orthogonalité des modes propres 151
VI.6. Les vibrations non amorties forcées des structures dynamiques continues 154
6.1/ Les vibrations de torsion 154
6.2/ Les vibrations transversales des poutres 155
VI.7 Récapitulatif 157

Chapitre VII : Contrôle des vibrations des structures dynamiques


VII.1 Les techniques de réduction des vibrations des structures dynamiques 158

Chapitre VIII : Les vibrations des structures dynamiques par la méthode


des éléments finis
VIII.1 Introduction 160
VIII.2 Les Concepts des éléments finis 160
2.1 L’élément ressort 160
a/ Les vibrations libres non amorties 161
b/ Les vibrations forcées non amorties 162
2.2. Assemblage des éléments ressorts dans le système des coordonnées globales 163
2.3 L’élément ressort spiral 166
2.4 L’élément barre élastique 167
2.5 Charges externes variables 173
2.6 Charges thermiques 173
2.7 L’élément barre orienté 174
2.8 L’élément poutre en flexion 176
2.9 Poutre avec charge répartie 181
2.10 Les vibrations composées (axial-flexion) 184
VIII.3 Récapitulatif 190
Références bibliographiques
Annexe
Tableau A.1 -
Avant propos

Le polycopié présent, intitulé : Dynamique des structures avancées, est destiné aux étudiants de Master 1 de
génie mécanique, option construction mécanique, de l’Université de Med Boudiaf -M’sila .

Le contenu de ce polycopié est compatible avec le canevas de la formation du Master S2, donné au niveau du
département de Génie Mécanique de l’Université de M’sila.

Des rappels des connaissances de base, la résolution des équations différentielles et l’analyse vibratoire des
corps solides sont des outils indispensables pour mieux maîtriser le contenu du polycopié pédagogique.

La modélisation des phénomènes physique vibratoires actuellement constitue un outil très important des
structures dynamiques discrètes ou continues. Les phénomènes physiques des structures dynamiques
discrètes sont gouvernés par des équations différentielles par contre les structures dynamiques continues
sont gouvernées par des équations différentielles aux dérivées partielles, chacune d’eux nécessitant de savoir
les méthodes utilisées pour les résoudre convenablement. Des exemples simples de la vie pratique pour
enrichir les connaissances et afin de rapprocher les idées des cours longues ont été sélectionnés.

C’est pourquoi le manuscrit est divisé en chapitres, dont le premier chapitre est consacré à des rappels
mathématiques : de l’intégration par parties, les nombres complexes, séries de Fourier, transformées de
Laplace, centre de gravité, moments d’inertie à l correspondance électromécanique en passant par les
différentes définitions degré de liberté, dynamique des structures,….

Les structures dynamiques discrètes à un seul ddl, avec des vibrations libres sont traitées dans le deuxième
chapitre avec d’autant de cas de calcul.

Par contre les structures en vibrations forcées de la forme harmoniques ou en vibrations de leurs bases ont
été étudiées d’une façon approfondie au troisième chapitre.

Dans le quatrième chapitre les structures dynamiques discrètes forcées par impulsion, ont fait l’objet d’une
étude détaillé.

Les structures dynamiques discrètes à plusieurs ddl en vibrations libres ou forcées et les méthodes de
recherche des pulsations et des modes propres ainsi qu’une aperçue sur l’analyse modale ont été bien
examinées au cinquième chapitre.

Alors que le sixième chapitre est consacré à l’étude des structures dynamiques continues en vibrations libres
et forcées en passant par les méthodes énergétiques de recherche des pulsations propres.

Le septième chapitre est dédié au contrôle des vibrations des structures dynamiques.

La méthode des éléments finis est abordée en détaille au dernier chapitre, elle est très employée dans le
domaine vibratoire.

On termine par une bibliographie des références utilisées pour l’établissement de ce polycopié de cours.

i
Les éléments non traités par ce manuscrite, sont :

• Les vibrations des structures non linéaires,


• Les vibrations aléatoires et stochastiques,
• Les vibrations des structures par l’engineering des tremblements de terre,
• Les vibrations amorties des structures dynamiques continues ainsi que poutres de Rayleigh, poutres
de Timoshenko et les éléments membrane et plaque,
• Les éléments surfacique (8 N I, 4NLQ, 3NLT), ainsi que les éléments volumiques (8NL, 20 NQ
(cube), 4NL, 10 NQ (tétraédrique), plaque (mince et épaisse), coque (mince et épaisse).

ii
Chapitre 1 : Pré-
Pré-requis :
Chapitre I :
I.1 Intégration par parties
C'est une méthode qui permet dans certains cas de trouver une primitive du produit de deux
fonctions. la formule est :

   =  −   ………………………..(I.1)

I.2 Séries de Fourier


Une fonction de période T peut être développée en séries trigonométriques de Fourier, définit par :

 = + ∑∞
  cos  +  sin  …………………………………..(I.2)


Dont les coefficients constants an et bn sont calculés par les formules :

 ⁄  ⁄
 = ⁄  cos   et  =  ⁄  cos   ………………………(I.3)



Avec :  = et n= 0, 1, 2, 3,…..


I.3 Transformées de Laplace


Soit une fonction f (t) de la variable réelle t, définie pour t ≥ 0. On lui fait correspondre la fonction F(s) de la
variable complexe s, appelée transformée de Laplace, et définie par :

………………………………..(I.4)

Pour que cette transformée existe, l’intégrale doit converger. Cette condition est réalisée lorsque ℜ(s) > ∞
appelée abscisse de convergence, ce qui est vérifiée pour les fonctions usuellement rencontrées en
dynamique.

la transformée de Laplace est linéaire : ……………..(I.5)

Transformée de Laplace des dérivées successives de f (t) :

………………………(I.6)

Théorème du retard

…………………………………………(I.7)

………………………………….(I.8)

Théorème de composition

Soit g(t) le produit de convolution f1(t )*f2(t ) ainsi défini

………………………………..(I.9)

Cours Dynamique des structures avancées Page 1


Chapitre I :

…………………………………..(I.10)

Distribution de Dirac :

………………………………………………………(I.11)

Propriétés

………………………………………………………..(I.12)

……………………………………………………..(I.13)

………………………………………………………..(I.14)

…………………………………………(I.15)

est élément neutre du produit de convolution

Cours Dynamique des structures avancées Page 2


Chapitre I :
Tableau I.1. Les transformées de Laplace élémentaires :

I.4 Notation complexe


Soient a et b deux nombres réelles le nombre complexe est noté par : ! =  + " = |!| cos $ +
" |!| sin $ = |!|% &' ……………………………………. (I.16)

Avec :

 = |!| cos $ partie réelle de z,

 = |!| sin $ partie imaginaire de z.

Module de z ; |!| = √ +  

Argument (phase) de z : $ = )* + ⁄ Figure I.1. Représentation graphique des nombres
complexes.

Souvent, lorsqu’one grandeur physique varie sinusoïdalement : , = - *./  + 0 ,


On préfère ; au stade des calculs, l’exprimer sous la forme complexe :

, = - %1 2345
ou , = -∗ % 123 ………………………………………….(I.17)

Avec -∗ = - % 15 : amplitude complexe ; ϕ : déphasage , A : amplitude maximale (réelle) et ω : pulsation.

Une fois le résultat final obtenu, on l’exprime en en retenant que la partie réelle, la partie imaginaire étant
omise.

Cours Dynamique des structures avancées Page 3


Chapitre I :
I.5. Les fonctionss trigo
trigonométriques et hyperboliques

…………………………………………
………. (I.18)

On peut avoir aussi :

………………………………………………
…………………(I.19)

Ces relations peuvent étendues


es pou
pour n’importe nombre complexe z : ;

………
……..………………(I.20)

I.6 Représentation
n vect
vectorielle des mouvements harmon
armoniques (Fresnel)

Figu
Figure I.2. Représentation vectorielle de Fresnel.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 4
Chapitre I :
I.7 Calcul matriciel
Soient deux matrices carrées s x s (les lignes = les colonnes) :

- = 7&1 8 et 9 = 7&1 8 ……………………………………………..(I.21)

a. Multiplication :
L’élément Cij de la matrice C, produit de A par B, C=A.B, est égal à la somme la ieme ligne de A par ceux de
la jeme colonne de B.
:&1 = ∑<; &; . ;1 …………………….(I.22)
b. Matrice transposée :
C’est la matrice At dont les éléments de la ieme colonne sont ceux de la jeme ligne de A, i = 1,s.
c. Matrice adjointe :
La matrice Aa = (Aij ) est appelée matrice adjointe de A si ses éléments Aij sont les cofacteurs des éléments aijj
de At.
d. Matrice inverse :
Une matrice A-1 est dite inverse de la matrice A, Si :
- . - = -. - = > , ou I est la matrice unité……………………………………..(I.23)
Pour qu’une matrice soit inversible il faut que son déterminant soit différent de zéro.
Dans ce cas, on a :
?@
- = ABC ?…………………………………(I.24)

1.8 Nombre de degrés de liberté


On appelle nombre de degrés de liberté le nombre m de coordonnées généralisées (ou paramètres
indépendants) nécessaires et suffisantes pour déterminer la « position du système ».
Le nombre de degrés de liberté utilisé dans l'analyse d'un système mécanique est le nombre des
coordonnées cinématiquement indépendantes nécessaires pour décrire complètement le mouvement
des particules dans le système. Un tel ensemble de coordonnées est appelé ensemble de coordonnées
généralisées. Le choix d'un ensemble de coordonnées généralisées n'est pas unique. Les quantités
cinématiques telles que les déplacements, les vitesses et les accélérations sont écrits comme des fonctions
des coordonnées généralisées et leurs dérivées temporelles.
Si N est le nombre total de particules constituant le système et n le nombre des liaisons géométriques
restreignant son mouvement, alors m=3N-n.

I.9 Système conservatif


Un système est dit « conservatif » si son énergie « mécanique » totale se conserve (reste constante) :
E=T(énergie cinétique) +U (énergie potentielle)=constante.

I.10 Centre de gravité d’un corps dans les coordonnées cartésiennes


Le centre de gravité, appelé G, est le point d'application de la résultante des forces de gravité ou de
pesanteur. De ce fait, il est clairement dépendant du champ de gravitation auquel le corps est soumis et ne
doit pas être confondu avec le centre d'inertie qui est le barycentre des masses. Il est souvent assimilé à ce
dernier, mais ce n'est qu'une approximation liée au fait que dans la plupart des cas, le champ de gravitation
auquel le corps est soumis peut être considéré comme uniforme dans le corps considéré.

Cours Dynamique des structures avancées Page 5


Chapitre I :
Système discret Système continu
DE =
∑ FG HG  H IF
DE =
FG  J IK
∑ FG MG  M IF
LE = LE =
FG  J IK
∑ FG NG  N IF
NE = OE =
FG  J IK

Exemple :
Soit un solide indéformable constitué par la juxtaposition d’un hémisphère plein et homogène de masse mh
et de centre d’inertie G1 et d’un cône plein et homogène de masse mc et de centre d’inertie G2. Soit G le
centre d’inertie du solide complet. Déterminer algébriquement OG ?

Figure I.3.Centre d’inertie.

2 
• Masse de l’hémisphère : mh = ρ  πR 3  ;……………………………….(I.25)
3 
• La position du centre d’inertie de l’hémisphère :

R R R
mh zG′ 1 = ∫ z′dm = ∫ z′ρπr 2 dz′ = ∫ z′ρπ R 2 − z 2 dz′ ⇒ zG′ 1 =
0 0 0
( ) 3R
8
,………………..(I.26)

• Moment d’inertie de l’hémisphère par rapport à l’axe oz :

J ozH = ∫
0
R 1
2
( 2
)2
ρπ R 2 − z ′ 2 dz ′ = mH R 2 ,……………………….(I.27)
5

R2 π
π (h − z )2
h
• Masse du cône : mc = ρ ∫
0 h 2
dz = ρ R 2 h ;……………………………(I.28)
3
• La position du centre d’inertie du cône :

R2 h
∫ z(h − z ) dz ⇒ z
h h
zG2 mc = ∫ z dm = ρπ =
2
G2
0 h2 0 4 …………………………(I.29)

• Moment d’inertie du cône par rapport à l’axe oz :

1 R4 4
3
∫0 (h − z ) dz =
h
J ozc = ρπ 4 mc R 2 ;………………………..(I.30)
2 h 10

Cours Dynamique des structures avancées Page 6


Chapitre I :
• Masse du solide complet
plet :
2 1 
M = mh + mc = ρ  πR 3 + πR 2 h  ;……………………….
…….(I.31)
3 3 
• La position du centree d’ine
d’inertie du solide complet :
mc OG 2 + mh OG1 mc zG2 − mh zG1 1 h 2 − 3R 2
OG = zG = = = ;………
…………….(I.32)
mc + mh mc + mh 4 h + 2R
• Moment d’inertie du solid
solide complet :

2 3
J oz = mh R 2 + mc R 2 …………………………….(I.33
33)
5 10

I.11 Moments Quadra


uadratique et Polaire d'une surface
Le moment quadratique est une gr grandeur qui caractérise la géométrie d'une section
ection et se définit par rapport à
4
un axe ou un point. Il s'exprime
rime ddans le Système international en m . Le moment
oment quadratique est utilisé en
résistance des matériaux, ill est iindispensable pour calculer la résistance et la déformation des poutres
sollicitées en torsion et en flexion.
exion.

Figure I.4. Momen


oment polaire d'une surface I0 = IGy + IGz

I.12 Cas courantss de IGz et I0

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 7
Chapitre I :
I.13 Moments d’inerti
inertie
D’une masse ponctuelle

D’un cylindre ou disque plein


in et ho
homogène par rapport à son axe de symétrie :

D’une jante ou cylindre creuxx par rapport à son axe de symétrie :

D’une barre mince par rapport


rt à un axe perpendiculaire et passant par son centre
tre de gravité :

D’une barre mince par rapport


rt à un axe perpendiculaire et passant par son extrémité
trémité :

D’une sphère :

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 8
Chapitre I :

I.14 Théorème de HUYGENS –Koënigs (généralisé) :

Lorsque la rotation du corps se fait autour d’un axe ∆ le moment d’inertie J∆ du corps relativement à cet axe

P∆ = PR + S …….(I.34)
∆ est égal au moment d’inertie JG du corps, relatif à un axe parallèle à ∆ et passant par G augmenté de la
quantité Ma² ou a est la distance séparant ces deux axes :

Le passage d’une matrice d’inertie définie en G, centre


d’inertie de S, à la matrice d’inertie en A s’écrit:

a, b, c étant les coordonnées de G dans le repère lié au


solide S.

Matrice d’inertie de quelques solides courants :

1. Tige rectiligne, homogène, de diamètre 2. Anneau de rayon R.


négligeable et de longueur 2L. O centre de l’anneau
O milieu de la tige

3. Disque de rayon R 4. Sphère pleine de rayon R


O centre de disque O centre de la sphère

5. Plaque rectangulaire d’épaisseur 6. Cylindre de rayon R et de longueur H


négligeable O centre de la base
O centre de la plaque

Cours Dynamique des structures avancées Page 9


Chapitre I :
I.15 Notions générales
a/ Le point matériel
Un point matériel est un point de l'espace physique auquel on associe une grandeur scalaire positive ,
mesurable, appelée masse (masse volumique).

Cette grandeur caractérise la quantité de matière que "contient" le point matériel. Il s'agit là d'un modèle.

Au sens mathématique, un point a un volume nul et pourtant on lui associe une quantité de matière : dans ce
modèle, un point matériel est une singularité de l'espace.

b/ La mécanique
C’est une branche de la physique, dont l'objet est l'étude du mouvement, des déformations ou des états
d'équilibre des systèmes physiques ; cette science peut être classée en plusieurs domaines :

- la mécanique rationnelle (dite aussi mécanique classique), qui regroupe elle-même :


• la mécanique analytique, qui regroupe différentes formulations très mathématisées de la mécanique
classique ;
• la mécanique céleste,
• la mécanique du point matériel,
• la mécanique du solide
• la mécanique statique ou mécanique des systèmes matériels,
• la mécanique des milieux continus, incluant la mécanique des fluides
• la dynamique (physique), discipline de la mécanique classique qui étudie les corps en mouvement
sous l'influence des forces qui leur sont appliquées.
- la mécanique quantique,
- la mécanique relativiste ;
- la mécanique, dont l'objet est l'étude et la conception de machines que se soit par la création ou
innovation.

c/ La dynamique
Discipline de la mécanique qui étudie les corps en mouvement sous l’influence des forces qui leur sont
soumises.

Pour comprendre comment et pourquoi un objet accélère, il faut définir les notions de force et de masse.

d/ Une structure
La structure est un agencement et une organisation d'éléments interdépendants dans un objet ou un système
matériel, ou l'objet ou le système ainsi organisé. Les structures matérielles comprennent des objets fabriqués
par l'homme tels que des bâtiments et des machines et des objets naturels tels que des organismes
biologiques, des minéraux et des produits chimiques. Les structures abstraites comprennent des structures de
données en informatique et en forme musicale. Les types de structure incluent une hiérarchie (une cascade de
relations un-à-plusieurs), un réseau comportant des liens plusieurs-à-plusieurs ou un treillis comportant des
connexions entre des composants voisins dans l'espace.

Cours Dynamique des structures avancées Page 10


Chapitre I :
Une autre définition plus précise :

Ensemble des pièces d'un ensemb


nsemble supportant les efforts principaux et formant
ant l'ossature
l sur laquelle sont
fixés les autres éléments (carrosser
rrosserie, fuselage, etc.).

e/ Dynamique des st
structures
Le mot dynamique implique que aaussi des vibrations ou des oscillations. On désigne
dé par vibration tout
système « structure » faisantt des petits mouvements « perturbations » autourour d’une
d’ position d’équilibre.
Cette définition est inspirée de la nnorme Afnor 90.001 qui annonce que :

La vibration est une variationn dans le temps de la valeur d’une grandeur donnée,
ée, propre
pr au mouvement, voire
de la position d’un systèmee (stru
(structure) mécanique, lorsque la grandeur dont
nt il est
e question est sont plus
grande soit plus petite que la valeu
valeur moyenne connue valeur de référence.

Un corps vibre lorsqu’il est st ani


animé par un mouvement oscillatoire, alors rs qu’il
qu’ se trouve en position
d’équilibre. La forme la pluss simp
simple de mouvement oscillatoire est la forme sinusoïdale
sinuso caractérisée par une
amplitude, une fréquence et une phphase.

f/ Les phénomènes
es dyn
dynamiques engendrant la rupture
pture des structures
Les phénomènes « dynamiques » qui peuvent causées l’endommagement « ruine-rupture
ruin » des structures
sont trois types :

• fatigue : nombre de cycle  naissance des défautspropagation des fissures


fissur rupture,
• défautspropagation des fissures rupture,
choc : naissance des défau
• vibratoire : qui peut causer la rupture directement.

g/ Structures discrèt
iscrètes ou continues
Les structures mécaniques dans
ans l’
l’étude dynamique sont divisées en deux groupes
upes :

Un système (structure) avecc un nombre fini de degrés de liberté est un système


systè discret, tandis qu'un
système avec un nombre infini de degrés de liberté est appelé système continu
co ou un système à
paramètres distribués.

L’étude dynamique des structures


ctures est de parvenir à éviter les risques engendrés
rés de rupture par les vibrations
en appliquant des méthodes ou on introduit les notions des contraintes et déplacem
placements communiquées à la
structure soumise à un chargement
ement dynamique externe.

h/ Ressorts et amort
amortisseurs équivalents :
* En série

Fi
Figure I.5. Ressorts et amortisseurs en série.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 11
Chapitre I :
* En parallèle

Figu
Figure I.6. Ressorts et amortisseurs en parallèle.

* Cas particulier

Figure I.7. Ressorts en cas particulier.

i/ Equation de Lagr
Lagrange :
Le lagrangien est une fonction
on des coordonnées généralisées du système :

T = c − d = T e& , eZ & ;………………….(I.35)

V \−
U WX
On en déduit les équations dee Lagr
Lagrange qui sont les équations différentielles du mouvement
mo du système :

U3 WYZ [
WX Wb
=− + a& avec i=1, 2, 3,…., m………………
…………(I.36)
WY[ WYZ [
[Valable pour les systèmes « holo holonomes » ou les relations entre les coordonnées
onnées peuvent s’écrire sous la
forme : ]; 7,& , _& , !& 8 = 0. Exem
Exemple pendule simple oscillant dans un plan et ne faisant pas intervenir des
relations linéaires entre les vitesses
itesses, tel le cas des systèmes non holonomes].
a& sée» nne dérivant pas d’un potentiel a&
est la « force généralisée» gggggggggggggggh
f −+) dh ; tel les forces de poids ou
du rappel d’un ressort].

On obtient un système de m équati


équations différentielles du second ordre qui, en générale,
généra ne sont pas linéaires.
Les expressions de T, U et L peuv
peuvent être ramenées à des formes quadratiques et les équations différentielles
qui en découlent sont linéaires,
es, don
donc plus simples à résoudre.
La solution du système de m éq équations différentielles linéaires du second ordre à coefficients constants
lsations propres wl (1 ≤ l ≤m) et de 2m constantes
s’exprimera à l’aide de m pulsation es d’intégration.
d’in
La valeur nulle de la pulsation
ation propre correspond à un mouvement de translation
transla régulière (,i = 0 
,Z = * %).
Fonction dissipation d’énergie :
b
− WYZ représente la composante
ante de la « force de frottement » dans la direction
on de la coordonnée généralisée
[
qi..

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 12
Chapitre I :

L’énergie de dissipation se calcul


alcul ppar : ……………………
…… (I.37)

Les αij étant les coefficients de fro


frottement visqueux, ils peuvent parfois dépendre
ndre des
d coordonnées qi.

j/ Analogie électriqu
ctrique-mécanique
Les systèmes mécaniques possé
possédant un circuit électrique équivalent ceci permet de faire l’étude
mathématique et l’expérience
ce de simulation pour le circuit électrique pour ensuite
ensui extrapoler les résultats
obtenus au système mécanique.

Une certaine analogie de faire


re la co
correspondance entre leurs éléments constitutifs.

L’équivalence entre éléments


nts du système mécanique et composants du circuit
circu électrique s’en déduit
aisément.

Cependant, pour que cette métho


méthode puisse aboutir à des résultats fiables, il faut s’assurer que les valeurs
numériques de diverses grandeu
randeurs physiques (mécaniques et électriques) s) vérifient
vér les relations sans
dimensions suivantes :

……………………
……(I.38)

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 13
Chapitre I :

Tableau I.2. Les correspondances électromécaniques :

Cours Dynamique des structures avancées Page 14


Partie I : Les structures dynamiques discrétisées
Chapitre II :
Chapitre II :

II.1. Introduction
Dans le cadre de la dynamique
que les chargements imposés, les propriétés géométriq
métriques et matériaux, peuvent
varier dans le temps. De plus,
lus, m
même dans la configuration initiale le milieu
eu peut
peu être caractérisé par des
fonctions du temps.

Les paramètres ` a calculerr sont donc ´ également des fonctions du temps, ps, et
e de nouvelles grandeurs
apparaissent pour caractériser
er le m
mouvement, c’est-à-dire la variation de configurati
iguration dans le temps. Ce sont
les paramètres cinématiques tels qque les vitesses, les accélérations, les fréquences,
ences, ... qui n’existent pas dans
le cas de la statique.

II.2. Les problèmes


es dyn
dynamiques dans la vie courante
ante
Les problèmes dynamiques dans le
les structures se diversifient selon leur action
n dynamique,
dyna comme suit :

a) Les vibrations induites par


ar les personnes

Figure II.1. Ponts piétons


étons.

Figure II.2. Plancher


anchers avec des gens qui marchent (théâtres, salle
le de spectacle,
s ..).

Figure
gure II
II.3. Sols pour des activités sportives ou de danse.
danse

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 15
Chapitre II :

Figure II.4. Étage avec des ssièges fixes et des galeries de spectateurs (le surnombre
surno des supporters
provoquant une bousculade dans un stade à Dakar-2017, causant l’effondrement ent d’une
d partie des tribunes).

Figure II.5. Plates-formes de plongée.

b) Les vibrations induites par la circulation et l'activité de construction

En effet, dans de nombreux secteu


secteurs industriels, il est primordial de déterminer,
ner, pour
po le dimensionnement et
la conception, les niveaux d’effo
d’efforts que les structures peuvent soutenir, mais également les propriétés
amortissantes qu’elles peuvent
nt dév
développer.

C’est le cas dans les secteurss du tra


transport :

Figure II.6.Aéronautique confort


confor acoustique, vibrations
aérodynamiques,
s, vibrations
vibra propulseurs, ...

La possibilité d’une meilleure


re stab
stabilité de l’hélicoptère pour viser sur une cible
le mobile
mob par un missile air-sol ;

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 16
Chapitre II :

Figure
re II.
II.7. Hélicoptère en position de tir d’un missile air--sol.

_ Maritime confort :

Figure II.8. Différents types de bateaux transporteurs.


eurs.

Et aussi la maîtrise des structures


tures des plates formes dans l’exploitation du pétrole
role ou du gaz des mers

Fig
Figure II.9. Plate forme d’exploitation en mer.

— ferroviaire confort acoustique


stique, chocs de roulement, ... avec des petites vibratio
ibrations pour le plus rapide des
trains

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 17
Chapitre II :

Figur
Figure II.10. Transport ferroviaire et téléphériques.

— automobile confort habitacle,


tacle, fréquences propres boites de vitesse, crash (=dynamique
(=dyn rapide), ...

Figure II.11. Voiture confortable.

- Ainsi que pour les engins


ngins dde travaux et leurs équipements connexes ;

Figu
Figure II.12. Engins de travaux de construction.

Figure II.13.. Que


Quelques équipements connexes aux travaux dee construction.
cons

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 18
Chapitre II :
- Dans le secteur du génie
nie ccivil (séismes, explosions, propagations dynamiqu
amiques d’ondes, ...).

Figure II.14. Explosion d’un bâtiment.

c) Les vibrations induites par


ar le vent et les tremblements de terre

- Bâtiments

Fig
Figure II.15. Des chefs-d’œuvre immobiliers.

- Tours, châteaux d’eau, les chemi


cheminées et les mâts :

Figure
re II.1
II.16. Des mâts pour la transmission radiotéléphoniqu
honique.

Figure II.17.. D
Des châteaux d’eau pour l’approvisionnement
nt des villes.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 19
Chapitre II :
- Des ponts ;

Figure II.18. Des ponts pour véhicules.

- Dans le secteur industrie


ustriel (la stabilité des équipements de mesuree très sensible et de précision,
usinage conventionnel, usi
usinage de haute précision, rigidité des machines
ines et des robots industriels.. ;)

d) Les vibrations induites par les machines

Figure
gure II
II.19. Les équipements de mesure de précision on doivent
doi être
isoléss des vvibrations et se trouvés des plates formes stables
ables (la
( rigidité).

Figure II.20. Pre


Presse hydraulique / de forgeage / de production
ion / à grande vitesse.

Figure
ure II.
II.21. La machine automatique scie le métal à relier de lame.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 20
Chapitre II :

- Usinage de haute précision


écision

Fig
Figure II.22. Centres d’usinage et robots assembleu
mbleurs.

- Dans le secteur de product


roduction des énergies renouvelables

Figure II.23.. Stab


Stabilité des éoliennes, installation de l’éclairage
ge avec
ave énergie solaire.

- Les hautes énergies électri


électriques;

Figure II.24. Les centrales él


électriques, les turbines à cycle combiné, les groupes
group électrogènes, …..

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 21
Chapitre II :
- Et finalement, dans le sect
secteur de la robotique (ou la stabilité est un paramè
aramètre primordial) :

Figure II.25.Robot détect


détecteur/ démanteler les bombes.

Figure II.26. Robot chirurgien autonome.

Figure
re II.
II.27. Robot pour le traitement des déchets nucléaire
cléaires.

Figure II.28. Modèle électrodynam


dynamique du haut parleur et le microphone conversio
version électrique-mécanique et
mécanique-électrique.
Cours Dynamique des structures
ures aavancées Page 22
Chapitre II :
II.3. Modélisation en dynamique
La modélisation d'une structurtructure peut permettre des simplifications importantes
impor représentant une
approximation suffisante d'un 'un ppoint de vue pratique de la solution exacte
xacte du problème réel. Ces
simplifications sont illustrées ci-ap
après sur les cas courants en dynamique.

Exemple 1 :

Fig
Figure II.29. Modélisation d’un bateau cargo.

Exemple 2 :

Figure II.30.. Mo
Modélisation d’une plate forme offshore ou château
hâteau d’eau.

Exemple 3 :

Figure II.31. Modélisation d’une grue.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 23
Chapitre II :
Exemple 4 :

Figure II.32.Modélisation d’un véhicule.

Exemple 5 :

Fi
Figure II.33. Modélisation d’un être humain.

Exemple 6 :

F
Figure II.34. Modélisation d’une gratte ciel.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 24
Chapitre II :
Exemple 7 :

Figure II.35. Modélisation des machines à outils.

1. L'objectif de la dynamique des structures :

L’objectif essentiel est de déterminer ou de vérifier la stabilité de la structure sous l'effet des charges
dynamique (les charges varient et sont fonction du temps et de l’espace), ou les forces d’inertie produites
jouent un rôle significatif dans la réponse.

On doit déterminer en premier lieu les déplacements dynamiques :

Pour déterminer les déplacements dynamiques on doit résoudre l'équation différentielle du mouvement, qui
est une équation différentielle de 2eme ordre dans la plupart des cas réels.

Et par la suite en déduire les contraintes dynamiques et enfin la contrainte totale.

 =  +  (II.1)

σt : contrainte totale ; σs : contrainte statique ; σd : contrainte dynamique.

En effet, dynamiquement la ruine d’une structure est peut être causée par un dépassement des contraintes
dynamiques ou aussi et c’est le cas le plus dangereux par le phénomène de résonance (exemple le pont de
Tocama USA) (voire Figure II.36).

Cours Dynamique des structures avancées Page 25


Chapitre II :

Figure II.36. Le pont de TAKOMA avant et après la ruine.

2. Caractéristiques fondamentaux d’un problème dynamique :

a. La variation dans le temps :

Un problème est dit « dynamique » quand sa réponse x(t) provoquée par une charge dynamique est évolue
dans le temps, d’une manière périodique ou non périodique. Le terme dynamique signifie alors la variation
dans le temps.

Figure II.37. Charge périodique et apériodique.

b. La force d’inertie

L’application d’une charge dynamique contribuée à l’apparition d’une force d’inertie :

 = .  …………………….(II.2)

La Figure II.38 illustre une distribution plus fondamentale encore entre les problèmes statiques et
dynamiques. Si une barre simple est soumise à une charge statique P, le moment fléchissant M et l’effort
tranchant T et la déformation dépendent directement de la charge donnée et se calcul en fonction de P à
l’aide des principes bien établis de l’équilibre des forces. Mais si la charge P(t) est appliquée
dynamiquement, les déplacements de la barre correspondent à des accélérations qui produisent des forces
d’inerties opposées à ces mêmes accélérations. Le moment fléchissant M et l’effort tranchant T de la barre
considérée doivent équilibrer non seulement la force extérieur appliquée, mais encore les forces d’inertie qui
résultent les accélérations de la barre.

Figure II.38. L’apparition de force d’inertie sous l’effet d’une charge dynamique.

Cours Dynamique des structures avancées Page 26


Chapitre II :
c. La résonance :

C’est un phénomène physiqueue très dangereux qui se produit lorsque la pulsation de la charge dynamique sera
égale ou s’approche de la pulsation
lsation propre de la structure qui est donnée par l’équat
’équation suivante :


 = 

……………………
…………….(II.3)

m : la masse totale
tale ; K : la rigidité de la structure ; w0 : pulsation propre du système.

Dans la structure l’effet la plus


lus dan
dangereux de la résonance c’est qu’une chargee petit peut causée la ruine de
structure par ce que sa pulsation
tion s’
s’approche de la pulsation propre de la structure.

II.4. Types de chargem


argements externes :
A chaque type des actions ns de
des chargements agissants sur les structures ures correspond
c un mode de
caractérisation et une méthode
de de rrésolution la mieux appropriée.
• Les chargements périodiq
riodiques : qui se répètent dans le temps et gardent
ent le même effet dans le temps
pendant un très grandnd no
nombre de cycles, le plus simple est le chargem
argement sinusoidale (machine
tournante sur un socle
cle pro
produisant un battement), à d’autres charges complexes
comp (rotation de l’hélice
hydrodynamique d’un un bate
bateau),
Exemple : Machine tourna
tournante dans un bâtiment.

Fig
Figure II.39. Chargement harmonique simple.

Exemple : Hélice à l’arrière d’un nnavire.

Figure II.
II.40. Chargement périodique complexe anharmoniqu
onique.

• Les chargements nonn pério


périodiques de courte durée (impulsion ou explosion
osion d’une bombe) ou des
chargements sismiques
ues (tr
(tremblement de terre)- ce type de chargementt est limité
li dans le temps.

Exemple : Explosion d’une bombe au voisinage d’un bâtiment.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 27
Chapitre II :

Figure II.41. Chargement apé


apériodique impulsif (avion de chasse supersonique
nique passe au dessus d’un
bâtiment).

Exemple : secousse sismiquee sur uun château d’eau.

Figur
Figure II.42. Chargement apériodique quelconque.

Chargement aléatoire :

Beaucoup des chargements sollicsollicitant les structures ne sont généralementnt connus


con que par leur valeur
moyenne. Il s’agit typiquement dedes mouvements vibratoires engendrés par lee trafic
trafi ferroviaire ou routier, le
vent…. La sollicitation est aléatoir
léatoire. La réponse de la structure à des chargements
ents aléatoires
a fait l’objet de la
dynamique stochastique qui ne ser
sera pas abordée dans ce cours.

Figure II.43. Chargement aléatoire.

II.5. MISE EN EQUAT


QUATION D'UN PHENOMENE
E DYNAMIQUE
DY
La mise en équation d'un problè
problème dynamique est l'une des étapes les plus lus délicates
dé de l'analyse de la
réponse d'une structure. Plusieurs
sieurs techniques, qui seront utilisées indifféremment ent dans
d la suite du cours, sont
résumées ci-après. Elles fontt appel soit à des quantités vectorielles, soit à des grandeurs
grand scalaires.

a) La formulation directe

La formulation est connue sous le nom de seconde loi de Newton, ou loi fondamentale
fondam de la dynamique.
Généralement ce torseur comport
mporte six composantes : les forces suivant les
es trois
tro directions des axes du
référentiel et les moments autour
tour ddes trois axes.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 28
Chapitre II :
b) Méthode des puissances
ances vvirtuelles

Cette méthode est particulièremen


èrement bien adaptée à la mise en équation des milieux
milieu continus pour lesquels
masse et raideur sont distribuées
uées ddans tout le système.

c) Formulation énergétique
étique - principe de Hamilton

Cette formulation, à l'opposéé de la méthode directe, ne fait intervenir que des grandeurs
grand scalaires.

Désignant par T l'énergie cinétiqu


nétique du système, U son énergie potentielle définie $$$$$$$$$$%  où Fc
éfinie par  = !"#
représentent les forces conserva
nservatives, Wnc le travail des forces non conserv onservatives, telles les forces
d'amortissement, le principe de Ha
Hamilton stipule que pour tout intervalle de temps
emps [t1,
[ t2] :
 
       +     = 0 ;………………………………
…………(II.4)
 

On aboutira aux mêmes équations


ations de Lagrange.

Il convient de réaliser que toutes


utes le
les méthodes exposées ci-dessus sont équivalentes
lentes et conduisent aux mêmes
équations d'équilibre. Le choix
ix de la méthode la mieux appropriée dépend du problème
problè à traiter.

La méthode directe est plus intuiti


intuitive mais se révèle de mise en œuvre difficile
ile pour
pou les systèmes complexes
du fait de l'utilisation de grandeurs
ndeurs vectorielles.

La méthode énergétique, duu fait de l'utilisation de grandeurs purement scalaires


alaires, ou celle des puissances
virtuelles se révèlent très puissa
puissantes et simples de mise en œuvre. Elless constituent
cons le fondement des
méthodes numériques, telle la méth
méthode des éléments finis.

II.5.1. Le modèle dynam


dynamique élémentaire
Le modèle dynamique à 1 degréegré de liberté est constitué d'un bloc rigide, de masse
asse M connecté à un ressort de
rigidité k [N/m] et un amortisseur
isseur de coefficient c [N.S/m], il est sollicité par une force (chargement externe)
F(t) variable dans le temps. Le seu
seul mouvement autorisé pour l'oscillateur est le déplacement
dép horizontal, u(t),
de la masse.

Figure II.
II.44. Schéma du modèle dynamique élémentaire.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 29
Chapitre II :
II.5.2. LOI DE COMPORTEMENT DE L'OSCILLATEUR
La force de rappel Fr peut ne dépendre que du déplacement u(t). Si à tout instant il y a proportionnalité entre
la force et le déplacement, l'oscillateur est élastique linéaire. Ce cas est typiquement celui d'un ressort.

' = (. ) = (. )…………………(II.5)

Un amortisseur visqueux linéaire est caractérisé par une relation linéaire entre la force développée dans
l'amortisseur et la vitesse relative des deux extrémités de celui-ci :

* = +. ), = (. ), ……………..(II.6)

II.5.3. EQUATIONS DE L'ÉQUILIBRE DYNAMIQUE


Par projection de toutes les forces agissantes sur la masse M on trouve : * + ' =   - ………..(II.7)

Fi est la force d’inertie ; - = .. ) …………………………. (II.8)

On aboutit finalement à l’équation différentielle du mouvement : .) + +), + () =  ……………(II.9)

a) Formulation réduite de l'équation d'équilibre :


Divisant les deux membres de cette équation par M, on obtient la formulation réduite de l'équation
d'équilibre :
1 
) + 2ζ  ), + 0 ) =
2
…………….(II.10)
b) Grandeurs caractéristiques :

L'écriture précédente montre que l'équation d'équilibre fait intervenir les deux grandeurs fondamentales
suivantes caractérisant le modèle dynamique élémentaire :

• pulsation propre
5
34 = 6 [rd/s] …………………(II.11)
Ou, de façon équivalente, la fréquence propre :
8 ; <
7 = 0:9 = 0: 2 [Hz] ou [1/s]………….(II.12)

Ou la période propre :
; 0:
 = = [s]……………….(II.13)
= 8
9 9

• pourcentage d'amortissement critique


> >
ζ = ?63 =
?√56
……………..(II.14)
4

Cours Dynamique des structures avancées Page 30


Chapitre II :
II.6. Dynamique des structures libres
Les vibrations libres sont solutions de l'équation :
) + 2ζ  ), + 0 ) = 0……………………….(II.15)
Sous certaines conditions initiales pour la vitesse et le déplacement.
La solution générale de l'équation est recherchée sous la forme :

) = AA  ……………………………………(II.16)
Reportant dans l’équation différentielle, l'inconnue s doit satisfaire l'équation caractéristique :
B 0 + 2ζ  B + 0 = 0,……………………(II.17)

dont la solution dépend du signe du déterminant :


∆= 0 ζ0  1 ,………………………………....(II.18)
qui lui-même dépend de la valeur de ζ.
On distinguera trois cas possibles :
• structure dynamique non amorti ζ=0 ou à amortissement sous-critique ζ<1
• structure dynamique à amortissement critique ζ=1,
• structure dynamique à amortissement sur-critique ζ>1.
Tout en notant que le cas de l'amortissement sous-critique est celui pertinent pour la majorité des systèmes
physiques rencontrés dans la pratique.

Similitude entre le mouvement en translation et le mouvement de rotation :

Structure En mouvement rectiligne En mouvement de rotation

Couple du ressort : MN = k N . θ
Force d’élasticité : Fé = k. x Couple d’amortissement : MI = cN . θ,
Force d’amortissement : FI = c. x,
Couple d’inertie : .- = P. Q
Force d’inertie : FK = m. x
PQ + + Q, + ( Q = .
Equation du mouvement  + + , + ( = 
Réponse de la structure θ (t) = θh(t)+θ p(t)
. x(t)= xh(t) + xp(t)

Exemple :

Le disque ayant un diamètre D et un épaisseur h, à l’extrémité d’un arbre de longueur


l, son diamètre est d et son module d’élasticité transversale (de cisaillement) est G.

La masse du disque est ,

Figure II.45. Disque en torsion.

le moment d’inertie est , le coefficient de rigidité est .

Cours Dynamique des structures avancées Page 31


Chapitre II :
a/ Structure dynamiques libres non amorti « ξ= 0 »
L'équation différentielle se réduit à : ) + 0 ) = 0 ;…………………............…(II.19)

dont la solution s'écrit pour des conditions initiales du déplacement u(0) et de la vitesse ), 0 :
R, 
) = sin  + ) cos  ………………………… ….(II.20)
8

Ou de façon équivalente : ) = ρ cos   W ;…………………………………..…(II.21)

R,  0
ρ désigne l’amplitude de la réponse et θ la phase : ρ = ) 0 0 +
8
;……………………(II.22)

R, 
W = #"+ !
8R 
Et ;…………......……..(II.23)

Où bien en faisant intervenir les conditions initiales comme suit :

Z, 0 89 Z9
) 0 =  et ), 0 = ,  X = 0 + Y89 [ et W = #"+ ! Y [.
9 Z, 9

La Figure II.46. représente la réponse de la structure dynamique libre sans amortissement au cours du temps.
Celle-ci se reproduit à l'identique au bout d'un intervalle de temps égal à la période propre  =
2\⁄ de la structure et se prolonge indéfiniment avec une amplitude maximale égale à ρ.

Figure II.46. Réponse d'une structure dynamique libre non amorti.

Les deux sections suivantes sont utiles pour être utilisé pour déterminer les différentes rigidités des éléments
communs :

Cours Dynamique des structures avancées Page 32


Chapitre II :
a.1 La flèche pour des poutres et des plaques

Cours Dynamique des structures avancées Page 33


Chapitre II :
a.2. La constante de rigidité pour des éléments élastiques communs :
1. tige ou câble chargé axialement:

2. tige conique chargée axialement :

3. tige circulaire creuse en torsion :

4. Poutre cantilever « en porte à faux » :

5. Poutre à deux extrémités articulées :

6. Poutre à deux extrémités encastrées :

Cours Dynamique des structures avancées Page 34


Chapitre II :
7. Deux tiges circulaires en torsion à deux extrémités encastrées :

8. Deux tiges circulaires en torsion à une extrémité libre:

9. Ressort hélicoïdal :

10. Plaque rectangulaire encastrée, à épaisseur constant, charge appliquée au centre de la plaque:

11. Plaque circulaire encastrée, à épaisseur constant, charge appliquée au centre de la plaque :

12. Plaque en porte à faux, à épaisseur constant, force au centre de l’arrête :

Cours Dynamique des structures avancées Page 35


Chapitre II :
Exemple 1: Détermination
ation de la rigidité d’une table métallique

Une table lourde est soutenuee par des pieds plats en acier, sa période naturelle lle en mouvement horizontal est
de 0,4 [s]. Lorsqu'une plaque qui pèse 30 [kg] est montée à sa surface, la période ériode naturelle en mouvement
horizontal est portée à 0,5[s]. Quel
uelle est la constante de ressort effective et la masse de la table ?

Fig
Figure II.47. Table en vibrations horizontales.

La masse de la table
ble es
est: 53,3 [kg] et la rigidité du ressort équivalent
nt est:13
est: 160 [N/m].

Exemple 2: Calcul du mome


moment d’inertie d’un arbre d’un turboréacteur

L’arbre possède une masse m et uun rayon externe de R, attaché à deux fils de longueur
lon h qui sont fixés au
plafond d’un atelier.après avoir subis des petites oscillations. Afin de déterminer
déte la fréquence des
oscillations, on compte les allers eet les retours avec enregistrement du temps à l’aide
l’aid d’un chronomètre.

Déterminer le moment d’inertie


rtie de l’arbre du turboréacteur?

Figure
re II.
II.48. Mesure du moment d’inertie d’un turboréacteu
réacteur.

Puisque l’arbre est maintenu horiz


horizontal par les deux fils attachés au plafond de longueur
lon connu h, on le fait
subir des petites oscillations autou
autour de son axe, et on enregistre le nombre dess allers et des retours pendant un
laps de temps à l’aide d’un chrono
chronomètre ce qui permet de déterminer la fréquence
uence f (Hz= nombre des coups
eme
pendant une seconde), et puisque
isque lla 2 loi de Newton en dynamique nous permetermet d’écrire
d :

^_2`. a. sin W = bc Q

La force T est la tension danss les fi


fils et Iz est le moment d’inertie autour de l’axe OZ.
OZ

Ainsi la relation existante entre ϕ et θ est : d. sin W = a. sin Q

ns on ppeut faire l’approximation de : sin Q = Q, ett en fin on aura :


et pour des petites oscillations

ef
bc = gh : = i ;

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 36
Chapitre II :
Exemple 3 : Calcul du module de Young à l’aide d’une mesure d’une pulsation propre
Une poutre de soutien de section carrée 5x5 [mm²] et de
longueur 1[m], portant une masse de 2,3 [kg] au milieu, a une
fréquence de vibration transversale de 30 [rd/s].

Déterminer le module d'élasticité de Young de la poutre ?

Figure II.49. Poutre avec deux extrémités fixes.

En négligeant le poids propre de la poutre, la fréquence naturelle de la vibration transversale de la poutre


<
peut être exprimée comme suit:  =  [rd/s] ; où : la rigidité de la poutre de soutien est :


192 kb
(=
lm
Où : E est le module d’élasticité longitudinal de Young du matériau de la poutre et I est le moment polaire
;
de la section de la poutre, b = 5 × 10pm 5 × 10pm m
= 0,5208 × 10p; [ h
];
;0

' ;v0 wx
Comme m=2,3 [kg], L=1 [m] et :  = 30[  ]  ( = yz
= 0 

 89 yz 0,m m  ; z 
k= = = 207,0132 × 10v [ ].
;v0 x ;v0 ,{0|×;}9 

Cela peut indiquer que le matériau de la poutre est probablement un acier au carbone.

Exemple 4 : Calcul de la rigidité équivalente d’une grue


Le bras de levier AB de la grue représentée sur la figure II.50 (a) est une barre d'acier uniforme d'une
longueur de 10 m et d'une section de 2500 [mm²]. Un poids P est suspendu pendant que la grue est à l'arrêt.
Le câble CDEBF est en acier et a une section transversale de 100 [mm²]. En négligeant l'effet du câble
CDEB.

Trouvez la constante de ressort équivalente du système dans le sens vertical ?

La constante du ressort équivalente peut être trouvée en utilisant l'équivalence des énergies potentielles des
deux systèmes. Puisque la base de la grue est rigide, le câble et bras de levier peuvent être considérés comme
étant fixés aux points Fet A, respectivement. De plus, l'effet du câble CDEB est négligeable; par conséquent,
on peut supposer que le poids P passe par le point B, comme le montre la figure II.50 (b).

Figure II.50. Grue soulevant une charge.

Cours Dynamique des structures avancées Page 37


Chapitre II :
Le déplacement vertical x du po point B provoquera une déformation du ressort (bras de levier) et une
déformation du ressort (câble).
e). La longueur du câble FB, L1, est donnée par laa figure
figur II.50 (b).

l0; = 3 0
+ 10 0
 2 3 10 cos 135° = 151,426 ; l; = 12,3055
12 [ ],

L’angle Q qui satisfait la relation,


ation, eest : l0; + 3 0
 2 l; 3 cos Q = 10², cos Q = 0,8184, Q = 35,0736[°].

L’énergie potentielle totale (U)


U) sto
stockée dans les ressorts k1 et k2 peut être exprimée
rimée par :
; ;
 = 0 (; [ cos 90°  Q ]0 + 0 ‘0 [ cos 90°  45° ]0,

€ w ^;×;} ` 0‚×
×;’ 
Où : (; = y
= ;0,m{{
= 1,6822 × 10g “” ;

€ w ^0{×;} ` 0‚
0‚×;’ 
Et : (0 = = = 5,1750 × 10‚ “” ;
y ;

Comme le ressort équivalent


nt dan
dans la direction verticale subit une déformation
ation x, l'énergie potentielle du
;
ƒ„ = (ƒ„  0
0
ressort équivalent (Ueq) est donnée
onnée par:

En posant U=Ueq , on obtient


nt la cconstante de ressort équivalente de la structure, comme:
co

(ƒ„ = (; sin0 Q + (0 sin0 45° = (; sin0 35,0736° + (0 sin0 45° = 26,,4304 × 10g [].

Exemple 5 : Calcul du resso


ressort équivalent

Un mécanisme constitué de plusie


plusieurs arbres avec différents matériaux et formes
rmes pour simplifier son étude
son réduction à un disque et un seu
seul arbre de rigidité équivalente en torsion.

Figure II.51. Mécanism


anisme avec des arbres de différents matériaux et formes.
forme

Si les données numériques sont : AB : arbre en acier avec cœur en aluminium,

R1AB = 20 [mm],, R2AB = 40 [mm].

BC : arbre plein en acier, RBC = 18 [mm], DE : arbre plein en aluminium, RDE = 25[mm].
25

Gac = 80x109 [N/m2]; Gal = 40x109 [N/m2].

- Calculer la rigidité duu ress


ressort équivalent ?
– ˜
x†‡ ˆ‰ .•†‡}ˆ‰ [ ,h  — p ,0  — ]Y|Z;’ [ 
(€ p* = =  ™
= 5,03 10
 { [ ' ] ;
y†‡ ,g 

– ˜
x†‡ ˆš .•†‡}ˆš [ ,0  — ]YhZ;’ [ 
(€ p*Š = =  ™
= 1,68 10h [ ' ] ;
y†‡ ,g 

– ˜
x‡› ˆ‰ .•‡›}ˆ‰ [ ,;|  — ]Y|Z;’ [ 
( ‹p* = =  ™
= 1,65 10h [ ' ] ;
y‡› ,| 

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 38
Chapitre II :
– ˜
xž ˆš .•ž}ˆš [ ,0{  — ]YhZ;’ [ 
(œwp*Š = =  ™
= 2,05 10h [ ' ] ;
yž ;,0 


L’arbre de rigidité équivalente (€ = (€ * + (€ *Š = 5,2010{ [ ' ]

La torsion développée dans les arbres AB et BC est la même, et l'angle de rotation du disque est Q€ + Q ‹ ,
ainsi les arbres AB et BC se comportent comme des ressorts de torsion en série dont la combinaison agit en
parallèle avec l'arbre DE, d'où la raideur équivalente est:
; .
(ƒ„ =   + (œw = 3,6510h [ ].
'
Ÿ†‡ Ÿ‡›

Exemple 6: Détermination de la réponse d’une masse sur une colonne


Considérons le mouvement latéral d’une colonne élastique de longueur L et de rigidité à la flexion EI. La
colonne est fixée à une masse rigide m comme indiqué à la Figure II.52., où la masse totale de la colonne est
beaucoup plus petite que celle de la masse supportée. Si ρ est la masse volumique de la colonne, A est sa
section transversale.

Déterminer la réponse de la structure lorsque la masse supportée est déplacée


d'une distance x0 de sa position d'équilibre ?

Figure II.52. La colonne élastique et son modèle dynamique.

Puisque le produit ρAL<<m, alors le modèle dynamique peut être admis, et on aura :

(é„ = 3kb_ m ;
l

La pulsation propre sera :  = 3kb _


lm
[rd/s];

La période propre sera :  = 2\.  l _3kb [s]


m

La masse avait un déplacement initial de x0 de sa position d’équilibre avec v0 (, 0 = 0 [m/s], la réponse
mwx
de la colonne sera :  =  cos yz [m].

Cours Dynamique des structures avancées Page 39


Chapitre II :
Exemple 7: Calcul de la position du centre d’inertie d’une biellette
Une biellette de masse de 3,1 [kg] oscille 59 fois en 1 minute, lorsqu'elle est
suspendue sur un bord de couteau autour de la surface interne supérieure de la
biellette. Si le moment d’inertie est JG= 0,0412 [Kg.m2]. Déterminer la
position de son centre d’inertie par rapport à la surface supérieure de la
biellette.

Figure II.53.Biellette en petites oscillations.


'
Puisque, la fréquence f0 est 59/60 secondes, sera : f0= 0,98 [Hz],  = 2\7 = 6,157 [  ]
∑ . = P¢ Q =  ! " sin Q par approximation : sin Q = Q, on aura, la pulsation propre :

e '
 = x ; qui aboutira par la suite à : " = 0,185 [ ].
£ ' 

b/ Structure dynamiques libres amorties


• Structure dynamiques libres a amortissement sous critique « 0<ξ< 1 »
Ce cas correspond à ζ<1 et c<2Mω0 . La solution de l'équation conduit aux deux solutions :

B = ζ  ±  1  ζ0;……………………… (II.24)

La quantité ωD est appelée pulsation propre amortie, œ =  1  ζ0 [rd/s] ;…………….(II.25)

La réponse de la structure dynamique libre à amortissement sous critique soumis aux mêmes conditions
initiales s'écrit :
R, 
) =“ sin œ + ) 0 cos œ ” A pζ89  ………………………..(II.26)
ζ ω u(0)

Qui peut être écrite, de façon équivalente, en introduisant l'amplitude ρ et la phase θ sous la forme :

) = XA pζ89  cos œ  Q …………………………..(II.27)

Où bien en faisant intervenir les conditions initiales comme suit :

Z, 9 ξ 89 Z9 0 8 Z9
) 0 =  et ), 0 = ,  X = 0 + Y 8
[ et Q = #"+ ! Y Z, ξ89 Z9
[.
9

Elle est représentée sur la Figure II.54. en fonction du temps

Figure II.54. Réponse d’une structure dynamique libre d'un système à amortissement sous-critique.

Cours Dynamique des structures avancées Page 40


Chapitre II :
L'examen de la figure de la répo
réponse montre que la courbe passe par des es extrema
ext espacés d'un temps
extrema, égale à XA
TD=2π/ωD ; l'amplitude des extrem pζ89 
, décroît en fonction du temps
tem pour tendre vers 0 au
bout d'un temps infini.

Ce retour à l'équilibre s'effectue


tue d'a
d'autant plus rapidement, et avec moins d'oscillatio
illations, que le pourcentage
d'amortissement critique ζ estst élev
élevé.

Figure II.55. Influence de l'amorti


amortissement sur la réponse d’une structure libree à amortissement
am sous-critique.

• Grandeurs caractéristiqu
ristiques :
• pseudo période :
0:
:
ériode propre amortie ou « pseudo période», œ = [B]………………(II.28)

La quantité TD est appelée période
• Le décrément logarithmi
rithmique

Si l'on considère deux extremaa suc


successifs, de même signe, dans la réponse vibratoir
bratoire, le rapport des
amplitudes est égal à :

¥¦§
©
0:ζ 9
=A ©
¥¦
;………………………………………..(II.29
..(II.29)

Prenant le logarithme des deux


eux m
membres de l'équation précédente, le pourcentage
entage d'amortissement critique
équivalent est égal :
¥¦§ 0:ζ
 = l¨ ¥¦
= ; …………………………….(II.30)
(II.30)
;pζ

La quantité δ est appelée le décrém


décrément logarithmique.

Des fois, si on connaît le décréme


crément logarithmique δ expérimentalement on peut
eut en déduire le pourcentage
ª
ation : ζ =
√h: ª 
d’amortissement ζ par la relation …………………………….(II.31)
I.31)

Pour les structures dynamiques


iques à faibles valeurs de ζ (<20%) le décrément
nt logarithmique
loga se réduit à :
 = 2\ζ,…………………………………….(II.32)

La mesure expérimentale dee ce dédécrément logarithmique permet d'accéder au pourcentage


pou d'amortissement
critique d'un système, sans nécessa
écessairement connaître la valeur de la constante d'amortisseur
d'amo c.
Cours Dynamique des structures
ures aavancées Page 41
Chapitre II :
Pour conclure sur l'oscillateur à amortissement sous-critique, on notera que pour les faibles valeurs de ζ
(typiquement inférieures à 20%) telles qu'on les rencontre dans la pratique, on peut sans préjudice confondre
ω0 avec ωD. La Figure II.56. présente la variation ω0 /ωD en fonction de ζ qui est représentée par un cercle de
rayon unité.

Figure II.56. Variation de la pulsation propre et amortie en fonction de ζ .

• La constante de temps et le temps de relaxation

exponentielA pζ89  , ζ étant homogène à l'inverse d'un temps, on pose ζ (τ est une constante de temps,
Quelque soit le type de régime, l'amortissement des oscillations dépend du terme

chaque fois qu'il s'écoule un intervalle de temps égal àτ, la valeur de l'exponentielle est divisée par 2,7).

En fait, on utilise la quantité τr appelée temps de relaxation définit par :

¬ ;
«' = =
0 0ζ89
(quantité relative à l'énergie)…………………………………….(II.33)

• Le facteur de qualité

On définit le facteur de qualité Q par les expressions :


89
­= ou ­ =  . «' …………………………….(II.34)
0ζ89

Plus l'amortissement est faible, plus la qualité du système est grande. Or Q est d'autant plus grand,
à ω0 donné, que l'amortissement est faible, d'où le nom de facteur de qualité.

Il existe également deux autres définitions de Q liées :

w
• l'une à l'énergie : ­ = 2\ ∆w , où E=E(tn) est l'énergie totale du système à l'instant tn , et
∆k = k  + ;  k  est l'énergie dissipée pendant la pseudo-période suivant tn.
• l'autre à la bande passante en pulsation ∆Ω ou en fréquence ∆f (quantités définies dans la
ressource traitant des oscillations forcées,Ωr et fr désignant respectivement la pulsation et
la fréquence à la résonance) :

=
­ = ∆Ω® = ∆=® …………………………………….. (II.35)

Dans le cas d’un tremblement de terre : Q=1 000.

Cours Dynamique des structures avancées Page 42


Chapitre II :
Exemple : Un bâtiment métallique à un seul étage est modélisé par une poutre infiniment rigide de
masse M=12 [tonnes] portée sur deux colonnes sans masse de longueur L=3[m] (Voir la Figure II.57), avec
k=700 [KN/m].

La structure a été soumise à un test de vibrations libres, son réponse est représentée sur la Figure II.57.

-Déterminer l'expression du déplacement de la masse à tout instant t.

-Calculer ce déplacement à
l'instant t=0.76s.

-Déduire la vitesse initiale.

Figure II.57. Bâtiment métallique à un seul étage


et son réponse sous test de vibration.

La réponse de la structure libre amortie avec les conditions initiales en déplacement et vitesse, est donnée
par :

¯, 0, + ζ ¯ 0
¯ = A pζ89  °± 0 cos œ + sin œ ²

´, , ζ89 ´ 
Le terme ³ =

;

m,||p,{| 0: '
Du graphe V(0)= 5cm ; œ = = 0,825 [B]  œ = = 7,61 [  ],
h µ

; ;m,vm
Du graphe aussi on peut déterminer le décrément logarithmique :  = ln = 0,56,
h ;,hh

ª ,{g
Le pourcentage d’amortissement sera : ζ = = = 0,088 ≈ 9% ,
√h: ª ·h : ,{g

8 '
La pulsation propre peut être calculée par :  = = 7,64 [ ] ;

;pζ

Détermination de l’expression de déplacement de la masse a chaque instant t :


0,09∗7,64  [5
¯ = Ap cos 7,61 + ³ sin 7,61 ]

Détermination de la constante B :

¯ 0,58 = 13,93 = A p(0,009∗7,64) 0,58 [1,47 + 0,955³] ; B ≈ 20,2.

Enfin :
0,09∗7,64  [5
¯ = Ap cos 7,61 + 20,2 sin 7,61 ]

• la valeur du déplacement pour t=0,76 s :


¯ 0,76 = A p 0,09∗7,64 ,‚g [5 cos 7,61.0,76 + 20,2 sin 7,61.0,76 ] = 3,13 [+ ],

Cours Dynamique des structures avancées Page 43


Chapitre II :
• Calcul de la vitesse initiale :

³=
´, , ζ89 ´ 

; alors :
¯, 0 = ³. œ  ζ  ¯ 0 = 20,2 ∗ 7,61  0,09 ∗ 7,64 ∗ 5 = 150 [+
[ ].

• Structures dynamiq itique « ζ= 1»


namiques libres à amortissement critique
Ce cas correspond à c=2Mω0.

nitiales u(0) et ) 0, , la réponse du système s'écrit :


Sous les mêmes conditions initiale

) = º 1 +  ) 0 + . ) 0, ÂA p8° ;……………………(
……(II.36)

Où bien en faisant intervenir les co


conditions initiales comme suit :

) 0 =  et ), 0 = ,   ) = A p8°  [ + ,  +   ].

La Figure II.58. représente laa répo


réponse d’une structure dynamique libre avec amortissement
amorti critique et qui ne
présente aucune oscillation au coucours du temps et le déplacement tend vers 0 au bout
b d'un temps infini. On
peut en déduire que l'amortissem
tissement critique correspond à la plus petite valeur de l'amortissement pour
laquelle la réponse en vibration
ion lib
libre ne comporte pas d'oscillations.

Figure II.58. Répon


Réponse d’une structure dynamique libre à amortisseme
issement critique.

• Dynamique des structu que « ζ> 1»


structures à amortissement sur-critique
Ce cas correspond à c>2Mω0. La ssolution de l'équation différentielle du mouvemen
vement s'écrit :

R,  ζ89 R 
) =“ »
8
¼¨
¼¨d 
» + ) 0 ÃÄBd 
» ” A pζ89  ;………………
………………(II.37)

'
» =  ζ0  1[  ] ;………
Avec  …………………………………………………….(II.3
.(II.38)

Où bien en faisant intervenir les co


conditions initiales comme suit :
) 0 =  et ), 0 = ,  

ƒ }ξ©° ½ Z, 89 ξ p; Z, p89 ξ p;


) = ¾¿89 +  Àξ + ξ0  1ÅÆ A + ¿ 89 +  Àξ + ξ0  1ÅÆ A Ç.
0ξ p; 9 9

On notera que la réponse libre


re d'un
d'une structure dynamique sur-amorti ne comporte
orte pas
p d'oscillations et que
La structure revient à l'équilibre
ilibre aau bout d'un temps infini. La réponse est analogue
analog à celle de la structure
dynamique à amortissement critiq
critique mais le retour à l'équilibre s'effectue d'autant
'autant moins rapidement que le
pourcentage d'amortissementt critiq
critique est élevé.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 44
Chapitre II :

Figure II.59. Les différentes


érentes réponses des structures dynamiques avec différents
différe amortissement.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 45
II
Chapitre III :
Chapitre III :

III.1. Introduction
Dans ce paragraphe, on s'intéresse
téressera au cas où les vibrations de l'oscillateurr simple
simp sont engendrées par une
sollicitation F(t) directementt appl
appliquée à la masse M. On se restreindra dans ns la suite
s au cas d'un système à
amortissement sous-critique,, seul ccas d'intérêt dans la pratique.

III.2. Réponse à une ex


excitation harmonique
Une excitation harmonique est déc
décrite par une fonction sinus ou cosinus (fonction
ction périodique).
p

(a) ,

(b) .

(c)
Figure III.1. Exemples de la vie au quotidien: (a) Citernes d’eau sur les immeuble
meubles, (b) Machine tournante
avec alternateur sur fondat
fondation, (c) Modèle dynamique élémentaire sous us excitation
exc harmonique.

L’équation différentielle générale entaire en appliquant la 2ème loi


érale du mouvement du modèle dynamique élémentair
de Newton :

  2ζ      cos 


 ;……………………….(II
….(III.1)


 : La pulsation de l’excit
Ou : ω0 : la pulsation propre du mo
modèle dynamique élémentaire,
l’excitation,

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 46

 , & - .  …………………………………..(III.2)
%
Chapitre III :

.et  .(III.2)
La solution générale de l’équation
uation est :

  /   0  ;………………………………….(I


….(III.3)
Tel que :
. ug (t) : est la solution générale
rale de l’équation différentielle, uh(t) : la solutionn homogène
hom de l’équation
différentielle sans son secondd mem
membre appelée aussi « la solution transitoire » et up(t) : la solution particulière
nommée « la solution stationnaire
naire ».

. u(0) = u0 et 0  ;
Les différentes constantes d’intégr
’intégration de la solution générale sont à déterminer
iner par
pa les conditions initiales :




Des fois pour simplifier les calculs on a recours au rapport des pulsations :


;……………………
………………………………………………….………
……………………(III.4)

  ζ   cos    ! sin  1  . 1 4    sin 



 4 2ζ
2  cos 
1 ………..(III.5)
% '
2 ')* * +ζ)*
Qui peut être représenté par la figu
figure suivante :

Figure III.2. Réponse


ponse d’une structure dynamique amortie sous excitatio
citation harmonique.

Pour une structure dynamiqueque fafaiblement amorti (ξ≈5%), dès que la duréee devient
dev supérieure à 2 fois la
période propre T0 = 2π/ω0 de la structure, la contribution de la réponse transitoire
transit peut être négligée. La

  $ cos
   5……………………………….(III.6
réponse stationnaire peut alors
rs s'éc
s'écrire, de façon similaire à l'équation :
.(III.6)
Où ρ représente l'amplitude de la rréponse et θ la phase qui caractérise le déphasage
hasage entre l'effort appliqué et le
déplacement résultant.

$ .6 avec :  ; 6 ………
% ' % 
 '
• L'amplitude de la répons
éponse est égale à :

& (')* * +ζ)* &  (')* * +ζ)*


…………………..(III.7)

F0/k représente le déplacement ent sta


statique (à fréquence nulle) de la masse M lorsque
rsque la sollicitation vaut F0 et D
le facteur d'amplification dynamiq
namique.
Ce facteur d'amplification dynamiynamique est représenté sur la figure suivante en fonction
fon du rapport β. Il vaut

Lorsque   tend vers l'infini,, D ten


bien évidemment 1 pour un charge
chargement statique.
tend vers 0 quelle que soit la valeur de ζ.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 47
Chapitre III :
A très haute fréquence, les for forces d'inertie deviennent prépondérantes devant les forces élastique Fé et
d'amortissement Fa; elles tendent
dent vvers l'infini et s'opposent au mouvement : la masse
mass reste "immobile".

Fig
Figure III.3. Facteur d’amplification dynamique.

Lorsque la pulsation  sollicitation coïncide avec la pulsation propre  de l'oscillateur,


 de la sollic l'o le facteur

6
'
d'amplification D passe par un max
maximum égal à :


;……………………………………..(III.8)

Pour les valeurs de 0 < ξ≤ 9/√<


< (0.707) , ABCD
9
Ce phénomène est connu sous
us le nnom de résonance. Lorsque l'amortissement est nul,
nu Dmax devient infini.
9/<
<ξ ξ< -
ξ ,9ξ
...................(ΙΙΙ.
ΙΙ.9)

5 =>?
=>?@
ζ)
• La phase θ est donnée
ée par :

')*
;……………………………….(III.10
III.10)
Elle est représentée sur la figure
ure su
suivante en fonction de β.

Fig
Figure III.4. La phase de la réponse stationnaire.

A faible fréquence, la phase se est nulle ou négligeable : le système répond instantanément


instan à la sollicitation.
Lorsque la résonance est atteinte
teinte (β=1), il se produit un déphasage de 90° entre
ntre force
fo appliquée et la réponse
résultante : la réponse est null lorsq
lorsque la force est maximale, et vice-versa.
A haute fréquence, la réponse est maximale, en valeur absolue, au même instant stant que
q la force mais se produit
dans la direction opposée à laa force
force.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 48
Chapitre III :

Figure III.5. Trois régions de la réponse d’un structure à 1 dll, (a) l’amplitude, (b) la phase.

Commentaires :
• β<<1, faible variation de l’excitation (ζ n’est pas important), D≈1, umax=u0

• β>>1, variation rapide de l’excitation (ξ n’est pas important), D≈(1/β²), umax=u0.(1/β²)=F0/(m    : la


 θ ≈0°, la réponse et la force excitatrice sont en phase.

masse contrôle le mouvement.


 θ ≈ 180° : la réponse et la force excitatrice sont en opposition.
• β ≈ 1, (ξ est très important) , D ≈ 1/(2ξ) , umax =u0/2ξ=F0/(cω0) : l’amortissement contrôle le
mouvement ,
Cours Dynamique des structures avancées Page 49
Chapitre III :
 θ ≈ 90° : la réponse est nulle quand la force excitatrice est maximale.

ETUDE DE LA RESONANCE (E 
9  FG = F

  ζ   cos    ! sin  1  . 1 4    sin 


 4 2ζ  cos 
1 ……..(III.11)
% '
La réponse:

2 ')* * +ζ)*
devient avec les conditions initiales 0 0 0 ceci nous donne, pour les constantes d’intégration A

 . ; ! .
% ' % '
et B :

& & ζ
H'ζ *
……………………………………(III.12)

 . . IJ sin   cos K  ζ  4 cos


L……………..(III.13)
% '
& ζ
ζ

H'ζ*

Qui se simplifie pour les faibles valeurs de ζ et un temps t suffisamment élevé en :

 . M ζ  4 1N. cos


……………………………….(III.14)
%
&ζ

 . sin
  
 cos
1……………………..(III.15)
%
Lorsque le système est non amorti (ζ0) , on aura :

2

La figure suivante présente l'évolution dans le temps Les réponses amortie et non amortie :

Figure III.6. Evolution de l’amplitude de la réponse d’une structure dynamique en résonance.

Pour la structure non amorti, l'amplitude de la réponse croît d'une quantité π à chaque cycle et tend vers
l'infini : la structure devient instable.

Pour la structure, même faiblement amorti, l'amplitude de la réponse croît dans le temps mais reste bornée par
la valeur F0/2kζ qui est atteinte d'autant plus rapidement que l'amortissement est élevé. La borne obtenue pour
l'amplitude du déplacement est égale à celle de la réponse stationnaire à la résonance de l'oscillateur.

Les vidéos suivantes montrent l’effet de la résonance :


1/ https://www.youtube.com/watch?v=iyw4AcZuj5k
2/ https://www.youtube.com/watch?v=W72LkQeSlpo

Cours Dynamique des structures avancées Page 50


Chapitre III :

III.3. La force transmise (isolation vibratoire)

  . cos  …………………………(III.16)


La structure dynamique est excitée par une force harmonique de forme :

O  P   Q  R.   ?. ……………(III.17)


La force transmise à la fondation est donnée par :

 SQT . cos   5 ………………..…….(III.18)


Ou la réponse est déduite précédemment :

avec : SQT  . 6……………….(III.19)

Par dérivation et substitution on trouve :

O  . 6. R. cos


  5 4 ?. 
. sin 
  51 ;…………………….(III.20)
%
Figure III. 7. Structure dynamique forcée.

&

a. cos∝  W. sin∝ √=  W  . cos∝ X avec : @ X


Y
En utilisant la relation trigonométrique suivante ;

Q
, ……………..(III.21)
on trouve :

O  . 6Z√R   ?


  . cos
  X[\……………….(III.22)
%
&

6 …………………..(III.23)
'
(')* * +ζ)*
Par substitution ? 2ζR/ alors :

O  . 6Z(1  2ζ . cos


  X[\ ;…………………….(III.24)
%
&

bc……………………………………(III.25)
|%^ _`a |
Donc la force maximale transmise sera :

|% |

bc 6. (1  2ζ………………………………….(III.26)
TR est nommé la transmissibilité et égale à :

Ou bien :

bc H')* 1* +ζ)1* ;……………………….(III.27)


'+ζ )1*

6
'
Cas spéciale (Résonance β=1)


;……………………………(III.28)

H'+eζ*
bc 6. H1  4ζ

…………………………..(III.29)

La figure suivante montre la transmissibilité en fonction de β.

Cours Dynamique des structures avancées Page 51


Chapitre III :

Figur
Figure III.8. La représentation de la transmissibilité.

- Quand :  f √2 1,42 alors : TR< 1  on aura une isolation vibratoire,


toire, amortissement à un effet
rigide,
- β élevée (excitation sous
sous-critique)
- β faible (excitation sur crit
critique).

Les transmissibilités de la force


orce et du déplacement correspondant à deux problèmesblèmes différents ont cependant

h Oi 20 jk@' bc [dB],……………..(III.30)
la même expression. La transmiss
smissibilité peut également être exprimée en dB « le décibel
dé »:

Les figures suivantes montrentnt la ttransmissibilité en linéaire et en dB avec unee échelle


éche logarithmique des
fréquences.

Figure III.9. Transmissibilité


té en fo
fonction de β et pour différentes valeurs d’amortis
mortissement ζ. a) représentation
linéa
linéaire (gauche), b) représentation en dB (droite).

• Pour différentes valeurs eurs ddu taux d'amortissement ζ les courbes passent
sent toutes
to par le point TR=1 et
β=2.
• Pour que la force transmis
ansmise à la fondation soit inférieure à la force d'excita
'excitation ou que le déplacement


de la masse soit inférieur à celui
elui de la base il faut que :
 f √2 ;………


 l
……………………….(III.31)

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 52
Chapitre III :
Atténuation (Isolation Effectiveness) :

critique représentée par  √2, il est commode d'exprimer le comportement de la structure dynamique à 1
Lors de la conception d'un système d'isolation vibratoire fonctionnant à des fréquences au-dessus de la valeur

dll en termes d'efficacité d'isolation (IE) « Atténuation » plutôt que de transmissibilité.


Pour les opérations de réduction du niveau vibratoire, le taux d'atténuation (souvent exprimé en %) est
également utilisé :
 1 4 bc
) * 
) * '
;…………………………(III.32)

Quand l'atténuation (ou gain) est exprimée en dB, c'est la quantité : 20 jk@' 4h Oi (positive pour β>2)
'
Oi
qui est employée.

La fréquence d'excitation f pour laquelle on obtient une atténuation A se déduit des équations précédentes :



 l̅
H
n
̅  . Hn'
n
 l n'

Pour une fréquence d’excitation ,̅ l'atténuation A dépend seulement de la fréquence propre
……………………(III.33)

 de la structure.
Ces résultats sont présentés sous forme d'abaques ;

fréquence propre f0 . a) pour des atténuations  1 4 bc ,


Figure III. 10. Abaques d'atténuation vibratoire donnant les relations entre la fréquence d'excitation f et la

b) pour des affaiblissements  20 log' Oi (en dB).


'

Un cas fréquent est celui d'une excitation due à un mécanisme en rotation. Une atténuation A est recherchée
dans une plage de fonctionnement définie par l'intervalle de fréquence [ f1, f2] . C'est la fréquence d'excitation
minimale f1 qui représente la contrainte la plus importante et qui sert à déterminer la fréquence propre f0 de la
suspension élastique.
Le centre de gravité de l'ensemble mécanique à suspendre permet de déterminer le nombre et la position des
points de fixation pour que la charge soit également répartie (dans le cas où la position des points de fixation
est imposée, on peut être conduit à choisir des supports de rigidités différentes).

Cours Dynamique des structures avancées Page 53


Chapitre III :
Dans le cas d'une machine tournante, le régime de fonctionnement est atteint après le démarrage en passant par
la fréquence propre ( β = 1). La transmissibilité passe par un maximum qui est contrôlé par le taux

bcSQT
'
d'amortissement :


………………(III.34)

Dans le cas ou la structure est sans amortissement (ζ=0) alors :

SQT . 6……………………………..(III.35)
%
La réponse maximale est donnée par :

&
Le facteur d’amplification sera : 6
'
')* 
…………………………..(III.36)

bc |6| q')* q…………………………(III.37)


'
Figure III.11. Le facteur d’amplification sans amortissement.
La transmissibilité sera :

Figure III.12. La transmissibilité sans amortissement.

Cours Dynamique des structures avancées Page 54


Chapitre III :
III.4. Excitation par déséquilibrage dynamique en rotation
(Les balourds):

Figure III.13. Types de machines tournantes.


Les machines tournantes constituent des sources de vibrations très courantes. De petites irrégularités dans la
distribution des masses des parties mobiles en rotation causent des niveaux vibratoires importants.
Si le centre de gravité d’une petite masse m0 déséquilibrée se trouvant à une distance radiale dite
«excentricité » « e » à partir de l’axe géométrique de rotation de la machine.

  .    . sin
 ;……………………….(III.38)
La force centrifuge générée a une grandeur de :

rotation 
 constante.
Un guidage sans friction autorise seulement un mouvement dans la direction y. En supposant la vitesse de

rS . sin ………………………(III.39)


Le parcours de la masse m0 est déterminé par la simple relation de projection :

(a) représentation de la machine tournante , (b) projection sur l’axe y de la force centrifuge.
Figure III.14. Excitation par un balourd d’une machine tournante.

proportionnelle à m0 et à l'accélération r . Cette force agit sur la masse m de la machine (les forces dans la
La force de réaction générée par la rotation de la masse a une composante dans la direction y qui est

direction x ne sont pas considérées). L’équilibre des forces par rapport au référentiel du support s’écrit (m0

 4  r   r  rS  4Rr 4 ?r………………..(III.40)


fait partie de la masse m de la machine)

Cours Dynamique des structures avancées Page 55


Chapitre III :

r  ?r  Rr 4 r S ;……………………………(III.41)


Ce qui conduit à :

Le terme au second membre est la force  4 r S  .    . sin


 ; qui excite la structure. Ce

r  2 ζ  r  
%
dernier peut s'écrire en normalisant l'équation par rapport à la masse :

S
;…………………………(III.42)

r0  $ cos   5………………………………..(III.43)


Et puisque, la solution particulière recherchée est exprimée par :

Après dérivation et substitution, par comparaison on aura :

$ . . 6 ;……………………(III.44)
*
S .s. ' *
S .s.
& (')* * +ζ)* &

6 Ss
St '
 (') * * +ζ )*
……………………………(III.45)

Et la phase 5 4=>?@ =>?@ 4 ; 


')* ζ) u 

ζ) ')* 
……………………..(III.46)

r0  $ cos
  5 4$. sin 
  =>?@
ζ)
Finalement la réponse particulière s’écrit :

')*
)……………………………(III.47)

L’amplitude de déplacement en régime stationnaire est une fonction de la vitesse de rotation.


Quand β >>1, la valeur normalisée du déplacement tend vers 1 indépendamment de ζ. Pour les machines
tournantes, la suspension sera calculée pour que ω0 soit en dehors de la gamme de fonctionnement.

Figure III.15. Réponse d’une structure à une excitation par une masse tournante (un balourd).

Le facteur d’amplification est donnée par :

6 ………………………………(III.48)
St S  * t '
S s % (')* * +ζ)*

Pour les valeurs de 0 < ξ≤ 9/√< (0.707) , ABCD


B FG < v 9
wG 9/<
<ξ ξ< -
ξ ,9ξ
...................(ΙΙΙ.49)

La transmissibilité est :

bc H')* 1* +ζ)1* ;…………………………(III.50)


'+ζ )1*

Cours Dynamique des structures avancées Page 56


Chapitre III :
Cas spéciale (Structure sans amort
amortissement ζ=0)
Le facteur d’amplification devient
evient :

6
St '
S s ')* 
……………………………..(III.51
51)

bc 6
'
Et la transmissibilité sera :

')* 
………………………….(III.52)

III.5. Tourbillonnemen
nement synchrone des arbres tournan
urnants des machines :
Un rotor et son arbre fléchissent
ssent ssous l’effet de leur poids propres, la déformée ée statique
stat est située sous la ligne
des centres des paliers (Figure
re III.
III.16). Si la vitesse de rotation est à très bassee vitesse,
vites le rotor tourne autour de
sa déformée. Mais le centre de gr gravité ne sera pas sur l’axe de rotation, même ême si le rotor est bien équilibré.
Une déformation supplémentaire
ntaire engendrée par la force centrifuge qui donne ne à la
l fibre neutre sa déformée
dynamique. On distingue que ue le rotor tourne autour de sa déformée statique. que. Ce
C mouvement est appelée
tourbillonnement (whirl).

Figure III.16. Tourbillonnement d’un rotor.

On suppose, pour la premièrere anal


analyse ; que le rotor se réduise à un disque mince
ince placé
p au milieu de la portée
des paliers pour éliminer l’effet
effet ggyroscopique. O est la trace de la ligne deses centres
cen des paliers sur le plan
disque. On appelle excentrement
ent la distance e entre le centre C de l’axe du rotor
otor et
e son centre de gravité G. f
est la flèche de l’arbre.

Figure III.17. Rotor déformé


ormé : (a) système de coordonnées, (b) position du
u rotor
roto et du centre de gravité.

Cours Dynamique des structures


ures aavancées Page 57
Chapitre III :
Etudions le mouvement du centre de l’arbre C dans un référentiel dont l’axe z coïncide avec la droite des
centres des paliers A et B ; l’axe y est vertical, dirigé vers le bas. Les paliers sont fixés rigidement dans le bâti
de la machine. Les efforts suivants agissent sur le rotor :

Figure III.18. Efforts appliqués à un rotor-disque.

• La force de rappel de l’arbre déformé : i R ,……………………………….(III.53)

Q x y ;……………………………………..…….(III.54)
yl
• La force d’amortissement extérieur de la vibration par frottement dans le fluide ambiant :

Le poids du rotor : z @,……………………………………..(III.55)


La force d’inertie appliquée au barycentre : {  =,……………(III.56)


• Le couple net M résultant des couples moteurs et résistants appliqués au rotor.

||||}
i  |||} |} ||} 0
Q  z  ~
|} ;………………………………………..(III.57)
L’équilibre dynamique des forces s’écrit :

4R€ 4 ?€ 4 €  0 ‚………………………………(III.58)


(x,y) étant les coordonnées de C, la projection sur les axes de coordonnées donne les équations suivantes :

4R r 4 ?r  @ 4  r  0

L’équilibre des moments par rapport au barycentre s’exprime par :

ƒ  R€  ?€  cos „ 4 Rr  ?r  sın „ †X …………………………….(III.59)

constante et l’excentrement e assez petit pour que le poids du rotor ne puisse pas faire varier sa vitesse „ .
Où J est le moment d’inertie du rotor autour de son barycentre. On admet que la vitesse d’entraînement est

€ €   sin „ ‚
Les coordonnées du centre C et du barycentre G sont liées par la géométrie :
 
r r   cos „
…………………………..(III.60)
Le rotor tournant à la vitesse constante 
, on a „   ; on remplaçons dans les équations d’équilibre des

€  ?€  R€     sin 
 ‚
forces, on trouve ;

r  ?r  Rr    cos 

   @
………………………..(III.61)

Posons comme d’habitude :

 H
& ‡
S S 
et ζ ……………………………………………………..(III.62)
Il vient :

Cours Dynamique des structures avancées Page 58


́ 
€  €€  , - sin 

Chapitre III :
' ζ

ˆ
*   ‚ ; on pose :  

 
r   r  r  , - cos    &
' ζ ́ S 
, le système devient :
*  

€   €  €  sin 

' ζ

Š'
*  ‚
r   r  r  cos    &
ζ  S
…………………….(III.63)
* 

€ Œ sin   X
Les solutions de ces équations différentielles en régime permanent (stationnaire) sont :

‹ S‚ ;……………………….. ;(III.64)


r  cos   X  &

Œ  6. …………………………….(III.65)
Avec :

Ou D est le facteur d’amplification dynamique :


6
)*

H')* * + e ζ* ) *
;……………………….(III.66)

Et X =>?@
ζ)
')*
……………………….(III.67)

Figure III. 19. Relation entre la phase de l’arbre tournant pour .

Exemple :
Un rotor de masse de 50 [kg] est monté au centre d'un arbre de 6 [m] ayant une rigidité à la flexion (EI) de
20x106[ Pa] . L’arbre est supporté par des paliers rigides à chaque extrémité. En tournant à 2000 [tr / min],
l'arbre est serré et le rotor est déplacé de 0,5 [mm]. Si le facteur d'amortissement du système est 0,1 à cette
fréquence, déterminer le décalage du rotor?

La rigidité équivalente du mouvement transversal de l’arbre est :


Ré 2 ∗ “⁄• 192 192 ∗ 9,26   4 S1 ;
' ‘’ ‘’ MT'— N š
“• ˜ •
La pulsation propre est calculée par :

Cours Dynamique des structures avancées Page 59


Chapitre III :
R 9,26   4 >ž
 › é › 43, 03  1
 50 Ÿ


 209,4  1 ;
u š  u  Py
La pulsation forcée de l’arbre est :

˜ ˜

 4,87 ;

 ¡,e
Le rapport des pulsations est :

 e¢,¢

4,87
Et puisque :

6 0,044
(1 4 4,87   2. 0,14,87

j 0,0114 1 11,4 1 .


i ,¥
Le décalage du rotor sera :

)* . ,ee

III.6. Excitation de la base (isolation vibratoire) :


Le modèle dynamique élémentaire est excité par une fondation qui génère un déplacement vertical de forme
harmonique, comme représenté par la figure suivant :

Figure III.20. Fondation en mouvement verticale harmonique.

r  r . cos …………………………. (III.68)


Le mouvement de la fondation est décrit par :

  ? 4 r  R 4 r 0 ;…………………………….(III.69)


L’équation différentielle du mouvement de la structure est donnée par :

  ?  R  Rr  ?r…………………………………..(III.70)
Avec arrangement l’équation différentielle devient sous la forme :

 Rr cos  4 ? r [[[sin  


 ;…………………………(III.71)
La deuxième partie de l’équation, peut être considérée comme une force harmonique externe de la forme :

on remplace ? 2ζR/ et en faisant un arrangement, on obtient :


 
 R r H1  ,2ζ  - . cos 
  X…………………………..(III.72)



 R r¦ . (1  2ζ ………………………………..(III.73)


La force harmonique externe possède l’amplitude :

Avec 




SQT .6 r . 6. (1  2 ζ …………………………….(III.74)


%
Ceci nous permet d’avoir la valeur du déplacement maximal de la structure due à une telle force à :

&
Par substitution on aura :

Cours Dynamique des structures avancées Page 60


6
'
Chapitre III :

(')* * +ζ)*
…………………………………(III.75)

bc H')1* +ζβ 1* ………………………..(III.76)


§_`a '+ζ )1*
¨©
La transmissibilité :

Application pratique : La soupape à chaque cycle de la came est excitée de sa base.

Figure III.21. Les mécanismes à cames.

III.7. Excitation d’accélération


Le modèle dynamique élémentaire est excité par une fondation en accélération verticale harmonique sous la

r  r . cos


……………….(III.77)
forme :

Figure III.22. Fondation en accélération verticale harmonique.

  ? 4 r  R 4 r 0 ………………………………….…(III.78)


L’équation différentielle de mouvement du modèle dynamique élémentaire devient sous la forme :

  ? 4 r  R 4 r 4 r 4r ;……………………. …….(III.79)


Avec arrangement, on aura :

 4 r   ? 4 r  R 4 r 4r ;…………………..………..(III.80)


On pose :  Psª  r ;  Psª  r;   Psª  r ;……………………….………(III.81)
 Psª   ?Psª   RPsª  4r …………………………..……(III.82)
 Psª   ?Psª   RPsª  4r . cos………………………..(III.83)

La réponse stationnaire Psª due à l’excitation harmonique de l’accélération de la fondation est donnée par :

Psª =' cos


  = sin
……………………………….(III.84)

Par constatation avec l’excitation force harmonique avec :

Cours Dynamique des structures avancées Page 61


4r ;……………………………..………….(III.85)
% S ¨ ©
Chapitre III :
 S S

 Psª 4='   cos


 4 = 
  sin 
 ……………………………….………… (III.86)
L’accélération relative peut être calculée par :

  Psª  r 4='    cos 4 = 


  sin
  r . cos
……………………(III.87)
L’accélération de la structure recherchée sera alors :

L’accélération maximale en valeur absolue du modèle sera :


 
bc 6. H1  ,2ζ  - ; 6
¬ _`a  '
¨ ©  (')* * +ζ)*
………………………………..(III.88)

Une dérivation auxiliaire du déplacement relatif :


Psª,SQT .6 .6 6……………………………………..(III.89)
l ­¨ © ­ ¬®¯°,_`a
* * ¨ © ⁄* 
Ou bien :

Quelques applications pratiques :


Une importante application de l’analyse des vibrations forcées et de l’excitation par la base se rencontre dans
la réalisation de transducteurs pour la mesure des vibrations. C’est le cas de l’accéléromètre.

Figure III.23. Principe d’accéléromètre et leurs types pour la mesure des vibrations.

Figure III.24. Gyropode, hoverboard et monowheel.

Accéléromètre en silicium pour les portables et les tablettes pour connaitre l’orientation qui permet de corriger
l’affichage à son utilisateur.

Cours Dynamique des structures avancées Page 62


Chapitre III :

Figure III.25. Accéléromètre en Silicium.

III.8. Récapitulatif :

Le facteur d’amplification : 6
'
(')* * +ζ)*
• ;

La transmissibilité : bc H')* 1* +ζ)1* ;


'+ζ )1*

La force d’excitation harmonique : 6


¬_`a
¬
• ;

Transmission de la force (isolation vibratoire): bc


%^,_`a
%
• ;
Excitation de la base : bc
¬_`a
¨©
• ;

bc
¬ _`a
¨ ©±
• Excitation d’accélération : ;

6
¬®¯°,_`a
¨ ©± /* 
;

Cours Dynamique des structures avancées Page 63


IV
Chapitre IV:
Chapitre IV :

IV.1. Introduction
La réponse impulsion d’une structure dynamique à un degré de liberté se définie comme la réponse

à une excitation de la forme  =  .  où  est la fonction de Dirac :

 =  . ℎ………………………….. (IV.1)

Figure IV.1. La fonction delta de Dirac (impulsion unité).

La réponse impulsion est donc :

0 ,   < 0
ℎ =  ",………………………….(IV.2)

 ζ   . sin   ,   ≥ 0.

avec la pseudo pulsation  =  . #1 − ζ&,

La réponse impulsion est donnée pour une impulsion unitaire  appliquée à t = 0.

L’impulsion '∞  ( = '∞ * .  ( = *


)∞ )∞
s’exprime en Ns ou kg m s-1 et * ℎ a bien la
dimension d’un déplacement.

Une excitation impulsion appliquée à l'instant t=t1,  = *  −   aura pour réponse :

 = * ℎ −   = ' ,  ζ ,  sin   −   ( pour x(t)=0 et t<t1…………….(IV.3)


+ 
 

Cette solution s'entend au sens d'une solution particulière, une solution générale viendrait s'ajouter si les
conditions initiales n'étaient pas nulles (existence d'un mouvement pour t ≤ 0).

Cours Dynamique des structures avancées Page 64


Chapitre IV :
IV.2. Les types d’excitations impulsives ;
Les excitations impulsives les plus connus comme on vu au chapitre 2 peuvent être subdivisé en : semi-
sinusoïdale (arc) [tel le choc mou], triangle [tel l’explosion] et rectangle [tel le choc dur].

Figure IV.2. Les trois types de chargements- excitations-impulsives.

IV.3. Excitation semi-sinusoïdale


Pour des charges impulsives qui peuvent être exprimées par des fonctions analytiques simples, on peut
obtenir des solutions de forme proche des équations de mouvement. Par exemple, considérons l'impulsion de
semi-sinusoïdale dans la Figure IV.3. La réponse à une telle impulsion sera divisée en deux phases comme
indiqué, la première correspondant à la phase de vibration forcée dans l'intervalle pendant lequel la charge
agit et la seconde correspondant à la phase de vibration libre qui suit.

La charge d’impulsion semi-sinusoïdale, sera définit par :

 sin 
/- 0 ≤ - ≤  ∶ Phase I "
- = .
0 - >  ∶ Phase II
……………………….(IV.4)

Figure IV.3. Structure dynamique non amortie excitée par impulsion semi-sinusoïdale.

Cours Dynamique des structures avancées Page 65


Chapitre IV :
La phase I ----- Pendant cette phase, la structure est soumise à la charge semi-sinusoïdale unique représentée
sur la Figure IV.3. En supposant que le système commence à partir du repos,

La réponse-déplacement recherchée par utilisation de l’intégrale de convolution (Duhamel), nous aurons :

8 =  ' , - sin   − -(- ;……………………………………………….(IV.5)


 


. sin   − -(- ;……………………………………………..(IV.6)


9 
 8 = ' , sin 
/-
 
 Puisque : sin   − - = sin  . cos  - − cos   . sin  - ;…………………….(IV.7)
Alors :
9  
8 =  <sin   ' , sin 
/- . cos  - (- − cos   ' , sin 
/- . cos  - (-= ;…(IV.8)

Qui peut s’écrire sous la forme :
8 =  >sin   . * − cos   . *& ? ;……………………………………(IV.9)
9


Avec : * = ' , sin /- . cos  - (- par intégration par parties, on trouve :
>sin 

* = / sin   + C cos 
/ cos   − C?,………..……(IV.10)
 @A 
Même procédure pour I2, on trouve :
>β cos / cos   ?……………….(IV.11)

*& = / sin   − sin 

 @A 
Finalement, par substitution, on trouve :
>sin  − C sin   ? ;…………………………..…….(IV.12)
9 
8 = .
E @A
/
Le rapport de la réponse non amortie est F = 8⁄ ⁄G  ; y compris le terme transitoire ainsi
que le terme d'état stable, est donnée par l'expression de charge harmonique simple, l’équation :
F = <@A = sin 
/ − C sin    …………………………………..(IV.13)


Introduisant le paramètre de temps non dimensionnel I ≡ -⁄ de sorte que 


/ = KI et   =
KI⁄C, cette équation peut être écrite sous la forme
 MN
FI = <@A = Lsin KI − C sin @
O pour 0 ≤ I ≤ 1………………………..(IV.14)

où C ≡  / ⁄ = PQ⁄2 . Cette équation n'est, bien sûr, valable que dans la phase I correspondant à 0 ≤ I ≤
1. Comme il est indéterminé pour C = 1, la règle de l'Hôpital doit être appliquée pour obtenir une expression
utilisable pour ce cas particulier. En procédant à cette action, on obtient :

FI = & >sin KI − KI cos KI? β=1 et 0 ≤ I ≤ 1…………………..(IV.15)




La phase II---

la vitesse 8S   existant à la fin de la phase I; en d'autres termes, en termes du rapport de la réponse, il
Le mouvement de vibration libre qui se produit pendant cette phase, τ≥t1 dépend du déplacement y(t1) et de

dépend des valeurs de R (1) et FS 1 données par l'équation (IV.14) et son expression de la première dérivée,
respectivement. Donc, en utilisant :
TS 
8 = 80 cos   + sin  

;………………………..(IV.16)

Dans le rapport de réponse cette réponse de vibration libre est :

Cours Dynamique des structures avancées Page 66


FI = <@A = UL1 + cos @O sin <@ I − 1= + Lsin @O cos <@ I − 1=V pour α ≥ 1…….……..(IV.17)
Chapitre IV :
@ M M M M

Où <@ I − 1= =  - −  . ……………………………………..………………………….(IV.18)


M

Cette expression est indéterminée, on aura recours à la règle de l’Hôpital, qui nous donne :
M
FI = cos>KI − 1? β=1 et α ≥1……………………………………(IV.19)
&

En utilisant les équations de la phase I et les équations de la phase II. Les historiques de temps du rapport-
réponse peuvent être générés pour des valeurs discrètes de β comme illustré par les lignes continues de la
Figure IV.4. Les valeurs de β sélectionnées pour cette figure sont 1/4, 1/ 3, 1/ 2 et 3/2 qui correspondent aux

>/G?/ ⁄G  = ⁄ quasi statique qui a une valeur de crête égale à l'unité est également présentée
valeurs de t1 égal à 2, 3/2,1, 1/2 et 1/3 respectivement. La ligne pointillée représentant le rapport- réponse

à titre de comparaison. Remarquez que pour  /P = 1/2 C = 1, la réponse maximale au point d se produit
exactement à la fin de la phase I. pour toute valeur de t1/T inférieure à 1/2 (β > 1), la réponse maximale se
produira dans la phase II ; alors que pour toute valeur de t1/T supérieure à 1/2 (β <1), il se produira dans la
phase I. clairement, la valeur maximale de la réponse dépend du rapport de la durée de la charge à la période
de vibration de la structure, sur le rapport t1/T=1/3 β.

Bien qu'il soit très important de comprendre le comportement complet de l'historique temporel comme
indiqué sur la Figure IV.4, l'ingénieur ne s'intéresse généralement qu'à la valeur maximale de la réponse
comme représenté par les points a, b, c, d et e. Si une valeur maximale se produit dans la phase I, la valeur de
α à laquelle elle se produit peut être déterminée en différentiant l'équation (IV.13) par rapport à α et mettre
l'équation à zéro, obtenant ainsi :
XYN M MN
XN
= <@A = <cos KI − cos @
= = 0…………………………..(IV.20)

Figure IV.4. Rapports-réponses due à l’impulsion semi-sinusoïdale.

Cours Dynamique des structures avancées Page 67


Pour que : cos KI = cos @ , cette équation est satisfaite quand :
MN
Chapitre IV :

MN
KI = ± @
+ 2K[ [ = 0, ±1, ±2, … …………….(IV.21)

&@ ]
Résoudre pour les valeurs de α, nous donne : I = @± [ = 0, ±1, ±2, … ….………(IV.22)

l'intervalle 0 ≤ I ≤ 1 . Comme précédemment montré, cette condition est justifie seulement quand :
ce qui n'est valable, bien sûr, que lorsque les valeurs résultantes de la chute de α à la phase I, c-a-d, dans

0 ≤ C ≤ 1 . Pour satisfaire à ces deux conditions, il est nécessaire que les valeurs positives et négatives
de n soient utilisées avec les signes plus et moins, respectivement, dans l'équation (IV.22). notez que la
valeur nulle de n peut être retirée de notre considération car elle donne un α= 0 qui confirme simplement que
la condition initiale de vitesse nulle a été satisfaite.

Enfin, considérons le cas β= 3/2 qui a sa réponse maximale dans la phase II comme indiqué par le point e. il
n'est pas nécessaire dans ce cas de vibration libre de déterminer la valeur α correspondante à la réponse
maximale car la valeur maximale désirée est obtenue directement en prenant simplement la somme
vectorielle des deux composantes orthogonales de l'équation (IV.17), donnant ainsi :
/&
@ M & M &
F^_ = < A = `L1 + cos O + Lsin O a
@ @ @
;

@ M /&
= <@A = <2 L1 + cos @O= . ………………(IV.23)

M /& M
Enfin en utilisant l'identité trigonométrique <2 L1 + cos @O= ≡ 2 cos &@ ; …………… ;(IV.24)

Cela nous permet d’écrire sous forme simplifiée :


&@ M
F^_ = <@A = cos &@ ;……………….. (IV.25)

Pour le cas discutée ci-dessus de β= 3/2, cette expression donne : Rmax = 1, 2.

IV.4. Excitation rectangle


Un deuxième exemple d'analyse de la réponse à une charge
d'impulsion qui utilisera maintenant la charge rectangulaire
représentée sur la Figure IV.5. Encore une fois la réponse sera
divisée en phase de chargement et la phase de vibration libre
ultérieure.

La charge d’impulsion rectangle, sera définit par :

 0 ≤ - ≤  ∶ Phase I "
- = .
0 - >  ∶ Phase II
…….(IV.26)

Figure IV.5. Impulsion rectangle.

Cours Dynamique des structures avancées Page 68


Chapitre IV :
Phase I---- La charge appliquée soudainement qui reste constante pendant cette phase est appelée chargement
par palier. La solution particulière à l'équation de mouvement par intégration par parties (les mêmes étapes
que l’excitation semi-sinusoïdale), pour ce cas est simplement la flèche statique.

c
8b = G Fb = 1,…………….(IV.27)

En utilisant ce résultat, la solution du rapport de réponse général, dans laquelle les constantes de la solution
de vibration libre complémentaire ont été évaluées pour satisfaire aux conditions initiales au repos, se
révèlent facilement être:

FI = <1 − cos 2K Ld, O I= pour 0 ≤ I ≤ 1……………………..(IV.28)


Où encore I ≡ -⁄ pour que  - = 2 K ⁄P I . Le premier maximum de cette expression se produit
quand (t1/T0) α=1/2. Si elle doit se produire exactement à la fin de la phase I, c'est-à-dire; α=1, alors le
rapport t1/T0 doit être égale 1/2; dans ce cas, d'après l'équation (IV.28), R (1/2) = 2. Comme t1/T0 continue à
augmenter au-dessus de 1/2, des maxima supplémentaires apparaîtront dans la phase I ayant chacune la
valeur Rmax =2. En tant que t1/T0 diminue de 1/2, aucun maximum ne peut se produire dans la phase I
conformément à l'équation (IV.28); au lieu, la réponse maximale se produira à la phase II sous les conditions
de vibration libre.

Phase II--- En utilisant l'équation :


S
T
8 = 80 cos   + 
sin  ,……………………….(IV.29)

Dans sa forme de rapport réponse et en appliquant l'équation (IV.29) pour trouver R (1) et FS 1, la
vibration libre dans cette phase est donnée par :

FI = L1 − cos 2K d, O cos <2K d, I − 1= + Lsin 2K d, O sin <2K d, I − 1= ; pour α ≥1…….(IV.30)
   
   

Dans laquelle <2K d, I − 1= =  - −   . ………………………… ;(IV.31)





En prenant la somme vectorielle des deux composants orthogonaux dans cette expression donne :

 &  & /&


F^_ = `L1 − cos 2K d, O + Lsin 2K d, O a ;
 

 /& ,
= <2 L1 − cos 2K , O= = 2 sin K
d d
;……………(IV.32)

0 ≤  /P ≤ 1/2.
montrant que la réponse maximale à l'impulsion rectangulaire varie comme une fonction sinus pour :

Cours Dynamique des structures avancées Page 69


Chapitre IV :

IV.5. Excitation triangle


Le dernier chargement d'impulsion à analyser en détail est l'impulsion triangulaire décroissante montrée à la
Figure IV.6.

La charge d’impulsion triangle sera définit par :

- =
f
 L1 −  O 0 ≤ - ≤  ∶ Phase I "
e ,
0 - >  ∶ Phase II
…(IV.33)

Figure IV.6. Excitation triangulaire.

Phase I - le chargement au cours de cette phase est pour lequel il est facilement démontré que la solution
particulière aux équations du mouvement par intégration par parties (les mêmes étapes que l’excitation semi-
sinusoïdale), dans sa forme de rapport-réponse, est :

Fb  = 1 − I ; 0 ≤ I ≤ 1……………(IV.34)
f
Dans laquelle I =  . En combinant cette solution avec la solution de vibration libre complémentaire et en
,
évaluant ses constantes pour satisfaire les conditions initiales nulles, on trouve:

 , 
FI = g h j sin 2K
d
I − cos 2K d, I − I + 1 0 ≤ I ≤ 1 ; …………(IV.35)
&M , 
i

En prenant la première fois la dérivée de cette expression et en la mettant à zéro, on peut montrer que le
premier maximum se produira exactement à la fin de la phase I (c'est-à-dire à α=1), quand t1/T0= 0,37101.

En substituant cette valeur à l'équation (IV.35) donne R(0,37101)=1. Pour les valeurs de t1/T0 > 0,37101, la
réponse maximale sera dans la phase I et peut être obtenue à partir de l'équation (IV.35) lors de la
substitution de la valeur appropriée représentant la condition de vitesse nulle.

On le trouve de la même manière que dans les cas précédents en substituant R (1) et FS 1 obtenus de
Phase II --- Lorsque t1/T0 <0,37101, la réponse maximale sera l'amplitude de vibration libre dans la phase II.

(IV.35) et sa première expression dérivée, respectivement, dans la forme rapport - réponse de la réponse de
vibration libre donnée par L'équation (IV.29). La réponse maximale est alors la somme vectorielle des deux
composantes orthogonales de l'équation de vibration libre résultante.

Cours Dynamique des structures avancées Page 70


Chapitre IV :

IV.6. Réponse spectrale –spectre de choc-


Dans l'expression dérivée ci-dessus, la réponse maximale produite dans une structure SDOF non
amortie par chaque type de chargement impulsif dépend uniquement du rapport de la durée d'impulsion à la
période naturelle de la structure, c'est-à-dire sur le rapport t1 / T0 est utile pour tracer la valeur maximale du
taux de réponse Rmax en fonction de t1/T0 pour diverses formes de chargement impulsif. De telles tracés,
représentés sur la figure IV.7, pour trois formes de chargement traitées ci-dessus, sont communément
appelées spectres de réponse au déplacement ou simplement en tant que spectre de réponse. En général, des
parcelles de ce type peuvent être utilisées pour prédire avec une précision adéquate l'effet maximum à
prévoir d'un type donné de charge impulsive agissant sur une structure simple.

Figure IV.7. Spectre des réponses-déplacement pour les trois types excitations.

d'accélération appliquée à sa base. Si l'accélération de base est appliquée 8kl , elle produit une charge
Ces spectres de réponse servent également à indiquer la réponse de la structure à une impulsion

impulsive efficace mnoo = −p8kl . Si l'accélération de base maximale est indiquée par :

m,^_ = −p 8kl  , la charge impulsive effective maximale est le taux de réponse maximal peut
maintenant être exprimé comme suit:

T
F^_ = qTlrst/E q;…………………… (IV.36)
uv

Dans lequel seule la magnitude absolue est généralement intéressante. Alternativement, ce taux de rapport-
réponse maximum peut s'écrire sous la forme:

Cours Dynamique des structures avancées Page 71


Chapitre IV :
8l 
F^_ = w ^_x8l w…………….(IV.37)
k

Où 8l^_

est l'accélération totale maximale de la masse. Cela dépend du fait que dans un système non

ressort G. 8^_ . En conséquence, il est évident que les tracés de spectre de réponse de la Figure IV.7.
amorti, le produit de la masse et l'accélération totale doivent avoir une amplitude égale à la force élastique du

peuvent être utilisés pour prédire la réponse d'accélération maximale de la masse m à une accélération
impulsive ainsi que la réponse déplacement maximale aux charges impulsives. Lorsqu'ils sont utilisés pour
prédire la réponse à l'accélération de base, les tracés sont généralement appelés spectres de choc.

Exemple :
Utilisation des spectres de réponse (ou choc) décrits ci-dessus pour évaluer la réponse maximale de la
structure (1 ddl) à la charge impulsive, considérons la structure illustrée à la Figure IV.8, qui représente un
bâtiment à un seul étage soumis à la charge triangulaire d’explosion. Pour le poids donné et la rigidité des
poteaux de la structure,

Figure IV.8. Bâtiment (1ddl) soumis à l’excitation d’explosion.

La période naturelle de vibration est :

= 2K # = 2K #
&M  &yz
P = = 0,077 ≈ 0,08 >€? ;
 E z{|

Le rapport entre la durée de l'impulsion et la période naturelle devient:

 0,05
= = 0,63
P 0,08

Et à partir de la Figure IV.7, le rapport-réponse maximal est Rmax = 1,33, ainsi, le déplacement maximum
sera:

8^_ = F^_ L E O = 1,33. Lz{|O = 0,0034 >p? = 3,4 >pp? ;


9 „„{

Et la force élastique totale maximale développée est :

é,^_ = G. 8^_ = 1751181100. 0,0034 = 5954,016 >Gˆ?,

Si l'impulsion de pression de l’explosion n'était que d'un dixième (t1 = 0,005 s), le rapport-réponse maximum
pour cette durée d'impulsion (t1 / T0 = 0,063) serait seulement Rmax = 0,2. Ainsi, pour une impulsion de très
courte durée, une grande partie de la charge appliquée est résistée par l'inertie de la structure, et les
contraintes produites sont beaucoup plus faibles que celles produites par des charges de plus longue durée.

Cours Dynamique des structures avancées Page 72


Chapitre IV :
Il faut garder à l'esprit que bien que les spectres de réponse (ou chocs) décrits ci-dessus aient été développés
pour les structures (1 dll) non amorti, ils peuvent aussi être utilisés pour des structures amortis car
l'amortissement dans la plage d'intérêt pratique a peu d'effet sur la réponse maximale produite par des
charges impulsives de courte durée.

IV.7. Les forces transmises au sol :


Les mêmes calculs effectués aux structures à 1 dll forcées harmoniques pour les forces et les rapports de
transmission peuvent être appliqués au calcul des structures 1 ddl forcées impulsions (excitées par
impulsion), dans le but d’isolation.

Exemple :
Soit la structure représentée par la Figure IV.9. de masse M=1000 kg et de rigidité équivalente,
k=9700 kN/m. Les poteaux ont une section carrée (axa : a=200 mm) et une longueur L=3m.
Le bâtiment est soumis à une excitation d’explosion modélisée par un chargement triangulaire appliquée au
niveau du plancher. La structure initialement été au repos, calculer :
- L’effort tranchant transmis à la base de la structure ?
- La contrainte normale maximale dans les poteaux ?

-
Figure IV.9. Bâtiment (1ddl) soumis à l’excitation d’explosion.

La charge d’explosion est définit par la forme suivante :


f
 L1 −  O 0 ≤ - ≤  "
- = e  ,
0 - > 
;

La pulsation propre :  = #‰ = #
E Šz ‹X

= 98,48 > Œ ? ;

&M y,&|
La période propre : P = = = 0,064 >€? ;
 Š|,„|

 ,{
Le rapport d, = ,y„ = 0,78 ( ≥ 0,4 P  la réponse maximale se produit en phase I,


9 
8 =  cos   + Ž sin   + E
1 −   ;
,

Pour les conditions initiales au repos , on a :


9
80 = 0 →  = −
E
;

Cours Dynamique des structures avancées Page 73


8S 0 = 0 → Ž = 
9
Chapitre IV :

 E,
;

Par substitution, la réponse sera :


9 9 9 
8 = − cos   + sin   + 1 −   ;
E  E, E ,

 1 
8 =  sin   − cos   − + 1
G   

Recherche de la réponse maximale, on peut utiliser soit la méthode du spectre de choc, où la deuxième
méthode qui consiste :
XT 9  
• Trouver tmax , par mettre :
X
=0, L cos  
E ,
+  sin   −  O = 0 ;
,

cos  

,
− 1 +   sin   = 0  1 − cos   =   sin  

  
Et puisque : 1 − cos   = 2 sin&  et   sin   = 2  sin L O cos L  O
& & &
;


sin &  = 0
Donc : sin

  

<sin L & O

−   cos  = =0  "
 
& &
sin L & O −   cos L & O = 0

= &M P = P = 0,064 >€? >  = 0,05 >€?


&]M &M
^_ =

 = [K
 
& " ; 
 "
tg L & O =  
&    & >€?
^_ = tg  = 2,78 10 <  = 0,05 >€?
;
   

Alors : ^_ = 2,78 10& >€? , 8^_ = 8^_  = 1,488 10{ >p? ≈ 1,5 10{ >p?

• L’effort tranchant transmis à la base de la structure :


Tmax =k. ymax=97x 105 [N/m].1,5x 10-5 [m]= 145,5 [N].
• La contrainte normale maximale dans les poteaux :

Figure IV.10. Représentation des moments au niveau des poteaux.


‰rst ^
“^_ = . ;
+ &
E • Šz_– { —
Avec : ”^_ = & . 8^_ . & = . 1,5 10 . & = 109, 125 >ˆ. p?
&
;
^ ,&˜
* = & = & = 1,34 10„ >p„ ? ;
˜

‰rst ^ Š,&{ ,&


Enfin : “^_ = .& = . L & O = 81,44 >KPa?.
+ ,—„_™˜

Cours Dynamique des structures avancées Page 74


Chapitre IV :
IV.8. Les applications pratiques
8.1 Réponse à une excitation non-sinusoïdale
La réponse à une excitation quelconque  correspond au produit de convolution de cette excitation par la
réponse impulsionnelle d’une structure dynamique à 1 ddl,
 = . ℎ = '∞ - ℎ − - (- ;
)∞

Puisque la réponse impulsionnelle est causale (h(t)=0 pour t<0) ;


Si l’excitation est-elle aussi causale, on pourra écrire :
 = ' -ℎ − - (- .


Exemple : La réponse d’une structure dynamique à une force en échelon


(fonction de Heaviside) :

0  <  "
p l +› S +G =.
  ≥ 

Figure IV.11. Presse d’estampage.

Dans le cas d'un système sous-amorti, la réponse s'écrit :

 = '  ζ  f sin   − - (- ;  =  #1 − ζ& ; ωD : la pulsation amortie,


 9
  

 =
9 

 ζ   '  ζ  f sin   − - (- ;


L'intégration de cette fonction conduit à :


 =  ζ    cos>  −   − ∅? pour t≥ t0
9 9

E
E #ζ A

Avec ∅ = ›ž
ζ
;
#ζA

La Figure IV.12. représente l’excitation et la réponse dans cette configuration :

Figure IV.12. La force excitatrice et la réponse d’une structure dynamique à 1 ddl.


M= 10 [kg], ω0 = 20 [rd/s], ζ = 0.05.

Cours Dynamique des structures avancées Page 75


Chapitre IV :
8.2 Réponse d’une structure dynamique linéaire à une série
d’impacts :
Un marteau d'impact est utilisé pour appliquer manuellement une impulsion à un modèle d'un
système à un seul degré de liberté tel qu'illustré à la Figure IV.13.
Dans les expériences, un seul impact est préféré: cependant, il est
difficile de réaliser un seul impact et de multiples impacts peuvent se
produire. Supposons que pour un système d'une masse de 2 [kg], une
rigidité de 8 [N/m] et un coefficient d'amortissement de 2 [Ns/m], un

Ÿ =  + 0,5   − 1


double impact de la forme:

Ÿ = Ÿ   Ÿ = 1 >ˆ],


 Excitation impulse est écrite sous la forme :

Figure IV.13. Élément d'inertie du système


heurté par un marteau d'impact.

se produit. Nous devons déterminer la réponse du système et la comparer à celle obtenue lorsque le
deuxième impact à t = 1 [s] est absent. Pour les valeurs de paramètres données, la fréquence propre
ω0 et le facteur d'amortissement ζ sont déterminés respectivement, comme :

 = # & Ek = 2 > Œ ? ,
| / ‹X

ζ= = 0,25 ,
& Œ/
¡¢
&_ & Ek_& 
£

 =  #1 − ζ& = 2¤1 − 0,25& = 1,94 > Œ ?,


‹X

La réponse x(t) du système au premier impact qui commence à t=0 s - par utilisation des

Ÿ 1 (
transformées de Laplace-et donnée par :

  =  ζ  sin   = sin ¦1,94 ` a § = 0,26  ¨,{  sin1,94  >p?


p ( €
2 >Gž? ∗ 1,94 < € =
Avec  =   

Figure IV.14. Réponses en déplacement à une impulsion unique


et deux impulsions séparées d'une seconde.

Cours Dynamique des structures avancées Page 76


Chapitre IV :

La réponse de la structure soumis au double impact est donné par :

 =  
+ 0,26©0,5 ,{  sinª1,94 − 1« − 1>p? ;
 =   + 0,13  ,{  sinª1,94 − 1« − 1 >p?
La fonction d'échelon unité u (t-1) est utilisée pour indiquer que le second impact affecte la réponse
uniquement pour t ≥1 [s]. Avant une seconde, c'est-à-dire avant que le deuxième impact ne se
produise, les réponses aux impacts simples et doubles sont identiques, comme le montrent les
graphiques des réponses fournies à la Figure IV.14. Cependant, après une seconde, les réponses
sont différentes, comme prévu.

Cours Dynamique des structures avancées Page 77


Chapitre IV :
8.3 Réponse d’un vehicule à un changement échelon au profil
du chemin :
Considérons une voiture modélisée comme montrer sur la Figure
IV.15. avec une masse de 1100 [kg], une rigidité de la suspension
est de 400 [kN/m], et le coefficient d’amortissement de la
suspension est 15 [kN.s/m]. Le véhicule roule avec une vitesse v
de 64 [km/h] et l’élévation du chemin a est de 0,03 [m]. après qu’il
a fait un parcours de 160 [m] a partir de t=0 [s].
Déterminer la réponse en déplacements du véhicule ?

Figure IV.15. Suspension d’un véhicule lors


d’un changement brusque du chemin.

(² ( (8
Le mouvement du véhicule est gouverné par l’équation différentielle:

+ 2ζ + & = 2ζ + & 8


(² ( (
Où : x(t) est la réponse déplacement du véhicule, alors que : y(t) est le mouvement de la base. Notant que le
changement de la marche du véhicule dans l'état de la route se fait à :
t0 = (160 [m]/ 64000 [m]/3600 [s]) = 9[s],

8 = .  −  
Le mouvement de base caractérisé par le changement de pas est décrit par:

Pour déterminer la réponse déplacement, nous devons trouver la solution de l’équation :


X²_ X_
+ 2ζ X + & = 2ζ  −   + &  −  ,
X²

Où nous avons utilisé le fait que la dérivée d'une fonction d'étape est la fonction d'impulsion; C'est:
X­ 
X
=  −  ,
Pour les valeurs des paramètres données, le pourcentage d'amortissement est ;
°£
® {  
ξ= = r
= 0,358 ,
&√E. &√„.

Puisque le système est sous-amortit, nous pouvons utiliser les équations :


X²_ X_ 9
+ 2ζ + & =
X² X 
,
Et l’excitation impulsion est définit par :  =  ,

 =  ,
Avec l'entrée échelon d'un système vibratoire est exprimée comme suit:

Nous déterminons que Ÿ = 2ξ p et  = G. Alors, la réponse de déplacement est donnée par ;
où u (t) est la fonction de pas unitaire.

2ξ
 =  ξ   sinª  −  « −   +
#1 − ξ&

sin  −   + ³´  −   , (*)


n ™ξ² h™h
 ±1 −
#ξA

où la fonction échelon u(t-t0) indique que le pas affecte la réponse seulement pour t> t0 , pour les valeurs des
paramètres données, on constate que :

Cours Dynamique des structures avancées Page 78


Chapitre IV :
¹

ω = ¶  >»¼?
„· ¸ > ? ½¾
º
= 19,7 > ¿ ?,

 =  #1 − ξ& = 19,7. ¤1 − 0,356& = 17,81 > Œ ? ;


½¾

¤,—{|A
³ = ž ,—{|
= 1,21 >rd? ;
En substituant ces valeurs dans
ans l’
l’équation (*) et en notant que a = 0,03 [m] et t = 9[s], le graphique de la
réponse de déplacement du véhicu
véhicule montré à la Figure IV.16. est obtenu. La réponse
répon du véhicule est à partir
la position d'équilibre x = 0, ava
avant le changement dû à l'échelon soudainement ement. Cette collusion avec le
changement soudain de l'élévation
vation de la route produit des transitoires dans la réponse,
répo qui s'abaissent après
un certain temps, et la réponse
se du vvéhicule se fixe à la nouvelle position x = a.

Figure IV.16. La réponse


nse dé
déplacement du véhicule lors de changement échelon
échelo dans la chaussée.

Figure IV.17. Atterrissage d’un avion.

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 79
Chapitre IV :
8.4 Réponse à une excitation semi- sinusoïdale de la base
(² ( (8
L’équation différentielle du mouvement d’une structure à base mobile est donnée par :

+ 2ζ + & = 2ζ + & 8


(² ( (
Qu’on peut écrire sous la forme
X²_ X_ XT
Xf²
+ 2ζ Xf + = 2ζ Xf + 8,

Figure IV.18. Mécanisme soupape et arbre à cames.

Où : τ = ω0 t qui est un paramètre de temps non dimensionnel ; on pose : Â =  − 8 ,
qui peut s’écrire aussi : Â- = - − 8-
On suppose que la base est en excitation semi sinus de pulsation  / et d’amplitude y0 , alors on peut décrire le

8- = 8 sin Ω ->- − - − - ? ;


mouvement de la base par :

P
/ = K, and : P = 2Kc est la période propre de
Où :
- =   = /  = K⁄Ω , Ω =  / ⁄ = c2  , 
M
 

(² (
la structure, par substitution ; on trouve :

+ 2ζ + = 8 ŸÃ -
(-² (-
Ou : ŸÃ - = 2 sinÄ - >- − - − - ? + >sinÄ - + 2 Ä cosÄ -?>- − - − - ?
Dont la solution est donnée par l’intégral de convolution avec la variable de temps non dimensionnelle τ,
f
8
- = Å ℎξ, -ŸÃ ξ (ξ
G


sin Ç#1 − ζ& - − ξÈ


n ™ζƙξ
Où : ℎξ, - =
#ζ A

Par substitution, on trouve :


f
8 f
- = ÉÅ g à ξ, -(ξ − - − -  Å g à ξ, -(ξÊ
G f

Avec : g à ξ, - = >sinΩ - + 2ξΩ cosΩ -?ℎξ, -

Cours Dynamique des structures avancées Page 80


Chapitre IV :

Figure IV.19. Déplacement absolu et déplacement relatif de la masse d’une structure à 1 ddl, soumis
à un déplacement de la base excitation semi-sinusoïdale avec ξ = 0,1.

L’intégrale est résolue numériquement et les résultats obtenus pour x et z sont montrés sur la Figure IV.19,
où nous voyons que si Ω0 << 1, la masse suit le mouvement de la base comme elle était rigidement collée à
la base. Quand Ω0 est proche de 1, la masse amplifie le mouvement de la base avec des grandes balades par
rapport à la base. Cet exemple conduit à la directive de conception suivante.
Afin de minimiser l'amplification du mouvement de la base d'un système à 1 degré de liberté, il convient de
garder la durée d'impulsion du déplacement appliquée à la base longue par rapport à la période de la
fréquence propre du système. Autrement dit, pour une charge d'impulsion donnée, il est préférable d'avoir un
système ayant une fréquence naturelle aussi élevée que possible pour minimiser l'amplification du
mouvement de base.

Cours Dynamique des structures avancées Page 81


Chapitre IV :
8.5 Amplitude
de de l’impulsion communiquée à la balle
b :
Une similitude d’étudede ent
entre les engins de démolition à boule et le sport de rocketball ou du billard,
pour déterminer l’amplitude de l’i
l’impulsion communiqué à l’immeuble ou à la balleball (Figure IV.20 et IV.21),
l’étude est faite dans l’exemple
ple sui
suivant du sport de rocketball pour le calcul de l’amplitude
l’am de l’impulsion.

Figu
Figure IV.20. Engins de démolition à boule.

Fig
Figure IV.21. Sport du rocketball ou du billard.
Exemple (sport du rocketb
cketball) :
Une balle qui pèse 0,45 [Kg] pe pend dans le plan vertical quand elle est tapée
pée avec
av une raquette. Après le
tapage, on observe que la balle
lle pré
présente un mouvement oscillatoire d'amplitudede 0,2 [rd] avec une période de
2 [s]. Déterminer l'impulsion comm
communiquée par la raquette ?

Le chemin parcouru par la balle


alle pr
prend la forme :
st = Lθt = I Gt ;

Avec Gt = ÚÛ sin ω t Ht,


La balle et le cordon sontt équival


équivalents à un pendule de longueur L. La pulsation
ulsation propre
pr pour des petits
H(t) est la fonction pas (step) de Heaviside.

mouvements de la balle est :


ω = ¤g⁄L ;
Par substitution, on trouve :
θt = ÚÛ ß sinª¤g⁄L t« Ht ;
Þ


Ou I est l’impulsion inconnue


nnue comm
communiquée à la balle par la raquette ett L la longueur
longu du cordon qui
peut être calculé a partir du périod
période propre du mouvement :
Cours Dynamique des structures
ructures aavancées Page 82
T =
Chapitre IV :
&á ¼ âA .&A
;  L = „ áA = „.—,„A = 1,01 >m?
¤¼⁄ß

L’amplitude des oscillations observées sont liées à l’amplitude de l’impulsion appliquée par :
‖θ‖ =
Þ
;
ÚÛ ß
Alors, l’amplitude de l’impulsion communiquée de la raquette à la balle, sera :
kg m
I = ‖θ‖ mω L = 0,2. 0,45. L¤10⁄1,01 O . 1,01 = 0,286 > ?
s

IV.9. Réponse à une excitation quelconque :


La sollicitation est définie par sa variation temporelle F(t) qui peut toutefois être périodique ou totalement
quelconque. Les techniques d'obtention de la réponse diffèrent suivant cette particularité mais s'inspirent des
développements présentés précédemment pour la sollicitation harmonique ou impulsive.

9.1 Réponse à une excitation périodique


Une fonction périodique, de période Tp, peut être décomposée en la somme d'un nombre infini
d'harmoniques en utilisant les séries de Fourier.

 =  + ∑ç
bè b cos ¦ d § + ∑bè êb sin ¦ d § ;…………………..(IV.38)
&Mbç &Mb
é é

Que l'on peut également écrire de façon condensée en utilisant les nombres complexes :
Aëì
 = ∑)çbèç ›b  í ;…………………………..(IV.39)
i

Les coefficients Cp sont les coefficients de Fourier de la fonction F(t), donnés par :
Aëìé
 d 
›b = d ' é   ií ( ;………………….(IV.40)
í
Tenant compte de la relation linéaire de F(t), la réponse stationnaire de la structure est alors simplement
obtenue en résolvant l’équation des vibrations forcées pour chaque harmonique ωp et en additionnant les
réponses ainsi obtenues (principe de superposition des solutions d’une équation différentielle, de 2eme ordre).

9.1.1 Applications :
Les machines de tissage : consulter les vidéos suivantes :
www.youtube.com/watch?v=0K2mOgRqeuI.
www.youtube.com/watch?v=IPhuBRjqpCc.
www.youtube.com/watch?v=tGzx-K3Ekrg

Figure IV.22. Machine à coudre avec pédale.

Cours Dynamique des structures avancées Page 83


Chapitre IV :
Exemple : Soit une excitation qui correspond à une fonction ayant une période T, telle que F(t+T)=F(t).

 =
Cette fonction peut être représentée par une série de Fourier
+ ∑∞
^ &M
& ]è] cos [ d  + ê] sin [ d  , d =
d
La réponse particulière est

b  =   + î ï] >] cos[  d  − ∅]  + ê] sin[  d  − ∅] ?


]è

Avec
ï] =  ð>& − [  d & ?& + 2 ζ  [  d & ñA
,
 & ò  ]i
et ∅] = ›ž A ]i A
;

La solution particulière   satisfait l’équation :


^ ^
p l + › S + G  =  = &E ;
&

Pour obtenir la solution complète, on ajoute la solution de l'équation homogène (la réponse libre). Pour le cas

 =  ζ   sin   + ó + b 


où 0 <ζ <1,

Où A et θ sont déterminés par les conditions initiales : le premier terme représente donc la réponse
transitoire et xp(t) la réponse stationnaire.

Utilisation des transformées de Laplace :


La transformée de Laplace est un outil particulièrement utile pour calculer la réponse des structures
dynamiques à un grand nombre d'excitations. C'est aussi une méthode générale pour résoudre les équations
différentielles.

9.2 Réponse à une excitation non périodique


Toute sollicitation quelconque F(t) peut être considérée comme égale à la somme d’impulsions F(τ) dτ,
agissant à l’instant t=τ.

Figure IV.23. Principe d'obtention de l'intégrale de Duhamel.

La réponse à l'instant t est la somme des réponses aux impulsions produites aux temps τ< t, pour une
structure dynamique amortie, soit :
' - ζ f sin>  − -?(- ;………….(IV.41)
 
8 =


Cette intégrale de convolution est connue sous le nom d’intégrale de Duhamel caractérisant la réponse d’une
structure simple initialement au repos à une excitation externe quelconque (non périodique) F(t). si F(t) n’est

Cours Dynamique des structures avancées Page 84


Chapitre IV :
pas connue analytiquement, ou est représentée par une fonction compliquée, l’intégrale
l’intég de Duhamel doit être
évalué numériquement. Cettete inté
intégration numérique ne se révèle pas particulièrem
ulièrement compétitive et il est
souvent préférable d’intégrer
er dire
directement l’équation différentielle régissant l’équilibre
l’éq dynamique de la
structure.

IV.10. Les structure


ctures dynamiques généralisées
sées à 1 ddl
Dans les chapitres précédentsts nous avons concentré sur l’étude des structures dynamiques
dynam à un seul degré de
liberté impliquant une seule le ma
masse ou translation d'une masse distribuée ée rigide
ri qui est exactement
équivalente à une masse localisée
calisée en un seul point. Une fois que la rigiditéé du système
s a été déterminée,
l'équation du mouvement a été faci acilement formulée et les procédures de résolution
ution ont
o été présentées dans les
chapitres précédents.
Dans ce chapitre, nous développo
loppons l'analyse des structures dynamiques pluss complexes
com traités comme des
systèmes à un seul degré dee libeliberté, d'où le nom de structures généralisés à 1 ddl.
d L’analyse fournit des
résultats exacts pour un assemblag
mblage de corps rigides sur des appuis de façon qu’ils fléchissent dans une seule
direction, mais seulement leses résu
résultats approximatifs pour des structures à masse et flexibilité distribuées.
Dans ce dernier cas, la pulsation
sation naturelle approximative dépend de la forme de la fléchée supposée. La
même estimation de pulsation est également déterminée par la méthode classique ssique de Rayleigh, basée sur le
principe de conservation de l'énerg
l'énergie, cette méthode fournit également un aperçu
erçu de l'erreur dans la pulsation
naturelle estimée.

Figur
Figure .IV.24. Structures dynamiques généralisées.

lisée  est peut être exprimée par le produit de deux


Puisque la barre est rigide dansans les deux exemples montrées sur la Figure IV.24 (a) et (b), sa flèche peut être

 ,  = ψ . Â,…………………….IV.42
relié à une coordonnée généralisée deu fonctions :


Avec : ψ appelée fonction on de fforme.

 à travers la
Les deux structures sont appeléespelées des structures dynamiques généralisées parce arce que dans chaque cas, les

.
déplacements à tous les emplacemplacements sont définis en termes de la coordonnée née généralisée

fonction de forme ψ Nous
us mo
montrerons que l'équation de mouvement pourr le système
sy 1 ddl généralisé est

/ ÂÂl + ›̅ÂS + GQ  = ̅  ;…………………(IV.43)


de la forme :
p
Ou p / , ›̅ , GQ et ̅  sontt com
comme étant la masse généralisée, l’amortisseme issement généralisé, la rigidité

choisi Â.
généralisée et la force généralisé
éralisée : ces propriétés généralisées sont associésciés au déplacement généralisé

Les structures avec des masses ses et ddes rigidités distribuées : nous pouvons utiliser les
le formules :

/ = ' p  >ψ ?& (


õ
p
e "
GQ = ' ö* >ψ÷÷  ?& (
õ ……………..(IV.44)

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 85
Chapitre IV :
ù A
Q
E ' ú+_ûψüü _ý
ý X_
placement généralisé sera : & = /
=
 ù
' _>ψ_?
?AX_
La pulsation propre avec déplacem ;……………(IV.45)

Pour une force généralisée : ̅  = '  , ψ  ( ;……………………………


õ
………(IV.46)

La pulsation propre avec le dépla


déplacement u(x) se calculera par :
ù ù
¼ ' _ψ_ X_ ' _­_ X_
& = ò . ù = g. ù
' 
_>ψ_?A X_ ' _>­_?A X_
……………….(I
….(IV.47)


Ou bien :
 ∑ bþ ψª_þ « ∑ bþ ­ª_þ «
& = . =
ò 'ù _>ψ_?A X_ ù
' _>­_? A X_
…………………
…………(IV.48)


La méthode de résolution de ce typ


type de problèmes sont traités par les exemples
es suivants
suiv ;

Exemple 1:
Considérons la structure dynamiqu
amique représentée sur la Figure IV.25., constituée d’une
d’u barre rigide supportée
par un point d'appui en O (pivot)
ivot), avec un ressort et un amortisseur fixés soumis
mis à la
l force p (t). La masse m1
de la partie OB de la barre est
st rép
répartie uniformément sur sa longueur. Les parties
arties OA
O et BC de la barre sont
sans masse, mais une plaquee circu
circulaire uniforme de masse m2 est attachée au milieu
milie de BC. Sélectionnant la
rotation antihoraire autour du po point d'appui comme déplacement généralisé lisé et compte tenu des petits
déplacements ;
- Formuler l'équation de mo mouvement pour ce système généralisé à 1ddl,, déterminer
déter la pulsation
naturelle des vibrations et le taux d'amortissement ?
- Evaluer la réponse dynami
ynamique du système sans amortissement qui a subitubit à une charge externe
appliquée P0.
- Comment l'équation du mo mouvement changerait-elle avec une force axiale
iale sur
su la barre horizontale,
Quelle est la charge de flam
flambage?

Figure .IV.25. Bar rigide sur pivot.

1. Détermination de la fonction
ion de forme : la barre en forme de L tourne autour ur du point
p d'appui en O. En
supposant de petites déviations,
ns, la flèche est représentée sur la Figure IV.26.

Figu
Figure .IV.26. La flèche de la barre en forme L.

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 86
Chapitre IV :

- Traçage du diagramme de corps libre et écrire l'équation d'équilibre:

Figure .IV.27. Les forces et les moments agissants sur la barre en forme L.

La Figure IV.27, montre les forces dans le ressort et l'amortisseur associées aux déplacements de la Figure
IV.26, ainsi que les forces d'inertie. Posant la somme des moments de toutes les forces autour de O à zéro

      3 3 
donne:
 ól + ¦p ól § + & ól + ªp& ól « + ¦p& ól § + ¦› óS § + ¦G ó§ = 
2 2 4 4 2 2 4 4 2

 = p & ⁄12 et & = p& /8/& ⁄2 (changement de repère), on aura :


Substituant :

p& & O ól + óS
, õA —z ®õA ŠEõA õ
L + + ó =  ;
— &| „ y &

/ ól + ›̅óS + GQ ó = ̅  ;
L’équation de mouvement sera :
p

+ &| p& O & ; ›̅ = ; GQ = y ̅  =  &


, —z ®õA ŠEõ õ
Avec : p
/ =L
A

— „
et

3. Détermination de la pulsation naturelle et du taux d’amortissement :


Q
 = # /
E ®̅

ξ=
Q
&¤E /
et ;
4. La solution recherchée est :

̅ 8
ó = 1 − cos   = 1 − cos  
GQ 9G

  
Avec en considération que :

̅  = = ≡ ̅
2 2

 ,  = ó et  ′,  = ′ó ;
5. Détermination des déplacements :

6. Inclure une force axiale : dans la position déplacée de la barre, la force axiale Q introduit un moment

/ ól + ›̅óS + ªGQ − «ó = ̅ 


antihoraire = QLθ . ainsi l'équation devient:
p

Une force axiale compressive diminue la rigidité du système et donc sa fréquence propre. Ceux-ci
deviennent zéro si la force axiale est:
®‹ = õ =
Q
E ŠEõ
y
; c'est la charge axiale critique ou de flambage pour le système.

Cours Dynamique des structures avancées Page 87


Chapitre IV :
Exemple 2:
Estimer la pulsation propre d'une poutre en porte-à-faux uniforme en supposant que la fonction de forme est
obtenue à partir de la flèche statique due à une charge p à l'extrémité libre?

Figure .IV.28. Poutre en porte à faux uniforme.

  =
1. Détermination des déformations: avec l'origine à l'extrémité fixée;
3 & − —  ;
b
yú+
2. Détermination de la pulsation propre :
∑  ÷    =  = &
õ–
—ú+
;
õ
& õ
11& pz
Å p > ?& ( = p Å 3 &
− — (
= .
 6ö*&  420 ö*&
Ce qui nous donne :

#
—.{z ú+ ‹X
 = >Œ?.
õA 

Exemple 3:
Un pont simple de masse m de longueur L et possédant une rigidité en flexion "EI" .une charge de roue
unique p0 se déplace sur le pont à une vitesse uniforme de v, comme montré dans la Figure IV.29. Négliger
l'amortissement et supposer que la fonction de forme est comme ψ  = sin  .
M_
õ
- Déterminer une équation pour la flèche à mi-portée en fonction du temps.

- si v = 2.241 × 10{ [km/h], déterminer le facteur d’impact défini comme le rapport de déflection
Les propriétés du pont sont L = 200 [m], m = 0.3416 [kg], I = 700 m4, et E = 576000 [N/m²]

maximum à mi-portée à la déflection statique ?

On suppose que la masse de la roue est petite devant à la masse du pont, et peut être considérée négligeable.
1. Détermination de la masse généralisée, rigidité généralisée et la pulsation propre :
ψ  = sin  õ  ; ψ÷÷   = − õA sin  õ .
M_ MA M_

õ M_ õ
p
/ = ' p €[& ( =
õ &
;
&
GQ = ' ö* L õA O €[&
õ MA M_ M˜ ú+
( =
õ &õ–
;

Q
# > ?,
E MA ú+ ‹X
 = 
/
=
õA  Œ

Cours Dynamique des structures avancées Page 88


Chapitre IV :
2. Détermination de la force généralisée :

õ
Une charge p0 qui traverse le pont avec une vitesse v prend un temps de : X =  pour passer le pont. Pour
trouver la position de la roue a chaque instant, la courbe du parcours est représenté sur la Figure IV.29. (b) :

Figure .IV.29. La réponse u (x,t) de la charge traversant le pont.

  −  0 ≤  ≤ X "
Le déplacement de la charge sur le pont peut être décrite mathématiquement par :
 ,  = . 
0  ≥ X

Où  −  est la fonction de Dirac centrée sur le point : =  , la charge généralisée sera :


−  sinK ⁄(
õ
'   0 ≤  ≤ X "
̅  = '  , ψ  ( =
õ
0  ≥ X
;

 sinK ⁄ 0 ≤  ≤ X "  sinK⁄X  0 ≤  ≤ X "


=. 
0  ≥ X 0  ≥ X
=.
La force généralisée est une excitation semi-sinusoidale.

p/ Âl + GQ Â = ̅ 
3. La solution de l’équation du mouvement :

 1 2K 2K 2K


La réponseà une exitation sinusoidale déjà étudié précédemment est :

= ¦sin − cos §  ≤ X
Œ  2 P P P "
 P ⁄X  cosKX ⁄P   1 
= sin `2K ¦ − §a  ≥ X
Œ  P ⁄2 X & − 1 P 2 P

en substituant u(t) par z(t), avec : X =  ; P =  ; Œ  =


õ &M b &b
EQ = õ A ;
 

on aura :

2 1 K  K
 = . & ¦sin − sin  §  ≤ ⁄
p  − K ⁄ &    "
2 2K ⁄  cos ⁄2 
 = − sin>  − ⁄2 ?  ≥ ⁄
p & − K ⁄&

Cours Dynamique des structures avancées Page 89


Chapitre IV :

 ,  = Âψ  = Â. sin


4. La flèche à mi-portée :
M_
õ
;
A mi-portée : x=L/2 ;
õ M_
 L , O = Â. sin = Â ,
& õ
5. Application numérique :
p = 0.3416 >Gž? ;
ö* = 576,000 × 700 = 4.032 × 10| >ˆ. p& ?

 = &A #
MA „.—&× ‹X
= 8.477> ? ;
.—„y Œ
2K
P =
= 0.74 >€?

Gp p
= 2.241 × 10{ ` a = 80.67 > ?
ℎ €
M
= 1.267 ;
õ
 200 P
X = = = 2.476 >€? > = 0.37 >€?
80.67 2

õ &b  .&yz
 L& , O = .—„y&

. |.„zzA .&yzA Lsin 1.267  − |.„zz sin 8.477O ;

. sin 1.267 
b
= − 0.1495 sin 8.477 .
&„
D’après la courbe de la Figure IV.29. (c), la flèche dynamique maximale à mi- portée sera :
 = L  O 1.147 = 0.0004779  ,
b
&„
La flèche statique à mi- portée peut être calculée par la formule :
õ b õ– b
 L&O = „|ú+

= &„Š

= 0.0004134  ;

Le facteur d’impact qui est le rapport entre les flèche est de : 1.156 (la charge statique doit être
augmentée de 13.5% pour que l’effet dynamique est pris en considération).

Cours Dynamique des structures avancées Page 90


Chapitre V :
Chapitre V :

V.1. Introduction
Une structure dynamique discrète à n degrés de liberté est décrite par un ensemble de n équations
différentielles ordinaires simultanées du second ordre. Le système aura des pulsations naturelles tels les
degrés de liberté, un mode de vibration est associé à chaque pulsation naturelle.

Puisque les équations du mouvement sont couplées, les mouvements des masses sont la combinaison des
mouvements des modes individuels. Si les équations sont découplées par le bon choix de coordonnées,
chaque mode peut être examiné en tant qu’un degré de liberté indépendant du système.

La règle générale pour le calcul du nombre de degrés de liberté d’une structure dynamique discrétisée peut
être indiquée comme suit :

Nombre de degré de liberté d’une structure = Nombre des masses (points matériels) de la structure
discrétisée X nombre de type de mouvement possible de chaque masse =Nombre des pulsations propres.

V.2 La démarche à suivre dans l’étude d’une structure dynamique à nddl :


Les calculs se font à l’aide d’un outil de traitement numérique « ordinateur », la démarche de l’étude passe
par les étapes suivantes :

2.1. Discrétisation de la structure dynamique en n degrés de liberté avec plusieurs systèmes dynamique
élémentaires couplés,
2.2. La mise en équations différentielles du système discret : par le biais des théorèmes généraux ou des
équations de Lagrange. Afin d’établir par la suite les matrices masses et raideurs qui permettent le calcul des
pulsations et des modes propres, et de la matrice d’amortissement visqueux et du vecteur force excitatrices
pour le calcul des réponses de la structure dynamique.
Le système d’équations différentielles du mouvement peut être écrit sous forme matricielle :

 () +   () +  () = () ;………………………………………….. ………..(V.1)

Où : [m], [c], [k] sont appelés les matrices de masse, d’amortissement et de rigidité, respectivement.

conservatif :  () +  () = 0


 , …………………………………………………..…….(V.2)
1/ Pour avoir les pulsations et les modes propres : on considère l’ensemble du système de la structure

les solutions recherchés sont de la forme : () =  cos  et () = − (), ……………(V.3)

On aura :    =  


ce qui nous permet d’avoir la linéarité du système d’équations différentielles.

Nous serons devant un problème de valeurs et vecteurs propres à résoudre par l’une des méthodes :
2.3. Méthode directe (méthode modale):

Il faut trouver les solutions du système d’équations, écrit sous la forme:

(   −  ) = 0 ; on pose :  =  ; alors le système devient : (   − ) = 0 …(V.4)

Si les deux matrices sont définies comme des nombres physiques positifs,  sont des nombres réels et
positifs.

Si le vecteur  est nul, la solution est triviale (à éviter), donc ; le vecteur  sera non nul que si et
seulement si ; le système d’équations (   − ) soit singulier  ! (   − ) = 0………….(V.5)

Cours Dynamique des structures avancées Page 91


On obtiendra alors un polynôme d’ordre n en z. Pour trouver les valeurs des pulsations propres  , c’est
Chapitre V :

comme la recherche des racines d’un polynôme d’ordre n. « méthode de Newton,… ».

A chaque valeur de  correspond un vecteur (mode) propre. Ces modes seront orthogonaux si :

"   =  #$ …………………………..(V.6)

"  = #$ ………………………………(V.7)

On dit que les modes propres pour   sont orthogonaux et pour sont orthonormés. Qui permettent par la
suite de construire les matrices masse modale, rigidité modale et amortissement modale (  = % + & ,
afin d’avoir un système d’équations différentielles découplées pour trouver la réponse forcée de la structure
dynamique.
La réponse forcée est acquise, en prenant en considération la matrice de l’amortissement et le vecteur force
excitatrice, et admettre une décomposition en série de fourrier / où les transformées de Laplace de la force et
en posant comme solution recherchée une forme similaire à l’excitation.

2.4. Méthodes indirectes (itératives) de recherche des pulsations et modes propres :

Pour rechercher les pulsations et les modes propres des systèmes à plusieurs degrés de liberté, les méthodes
itératives sont les plus utilisés parmi eux, on peut citer :

• a) La formule de Dunkerley :

La formule de Dunkerley donne la valeur approximative de la pulsation fondamentale d'une structure


composite en fonction des pulsations propres de ses composantes. Elle est dérivée en utilisant le fait que les
pulsations naturelles supérieures de la plupart des systèmes vibratoires sont grandes comparées à leurs
pulsations fondamentales. Pour dériver la formule de Dunkerley, considérons une structure générale de n
degré de liberté dont les valeurs propres peuvent être déterminées en résolvant l'équation fréquentielle;

|−  +  | = 0 ……………………………….………(V.8)

(− )* + + ( = 0 ………………. …………………(V.9)



Ou bien :

[f] : matrice de flexibilité.

≈   +   + ⋯ + // / ……………..(V.10)



),*
Après développement nous allons trouver :

Cette dernière expression est appelée la formule de Dunkerley ; qui peut être écrite aussi :

≈ + )* + ⋯ + )* ……………………………………..(V.11)
   
),* ),0
*
*0 10

Ou 2 = (1⁄  )/ = (  ⁄ )/ indique les pulsations propres pour un système à un seul degré de
liberté de masse mi et de rigidité kii, i=1, 2,…, n.

Cours Dynamique des structures avancées Page 92


Chapitre V :

Exemple

Estimer la pulsation propre fondamentale d’une poutre soutenue par des appuis simples et portante de trois
masses identiques équidistantes, comme indiqué sur la Figure.V.1.

Figure .V.1. Poutre portante de trois masses identiques équidistantes.

Les coefficients d’influence de la matrice de flexibilité sont nécessaires pour applique la formule de
Dunkerley, qui sont :

 = 66 = . et  = .


6 :;  :;
78 <= >? <=
, posons : m1=m2=m3=m, qui donne :

≈ @78 + >? + 78A <= = 0.04427   ≈ 4.75375GH:;  K  .


 6  6 :; :; <= IJ
),* <=

• b) La méthode de Rayleigh :

La méthode de Rayleigh peut être utilisée pour trouver la valeur approximative de la pulsation naturelle
fondamentale d'un système discret. La méthode est basée sur le principe de Rayleigh, qui peut être énoncé
comme suit:

La pulsation de vibration d'un système conservateur vibrant autour d'une position d'équilibre a une valeur
stationnaire au voisinage d'un mode naturel. Cette valeur stationnaire, en effet, est une valeur minimale au
voisinage du mode naturel fondamental.

Nous allons maintenant dériver une expression pour la valeur approximative de la première pulsation
naturelle d'un système multi-degré de liberté selon la méthode de Rayleigh.

Les énergies cinétique et potentielle du système discret à n degrés de liberté sont exprimées par :

L =   "  et M =   "  , …………………………….……………..(V.12)


 

on suppose la solution est harmonique du mouvement :  =  cos  ……………………….(V.13)

Le système est considéré conservative, ce qui permet d’égalisé le maximum de l’énergie cinétique au
maximum de l’énergie potentielle:

LHNO = MHNO  LHNO =   , MHNO =   ……………………….(V.14)


 "  "
 

Alors :  = PQ HP , ce rapport est appelé le quotient de Rayleigh et il est noté R().
 Q
P RP 

Cours Dynamique des structures avancées Page 93


Chapitre V :

Exemple

Estimer la pulsation propre fondamentale des vibrations d’une structure comme indiqué sur la Figure.V.2.

1
Suppose que : m1=m2=m3=m , k1=k2=k3=k et le mode propre est :  = S2T ,
3

Figure .V.2. Structure dynamique à trois degrés de liberté.

1 0 0 2 −1 0
La matrice de masse est :  = . U0 1 0V , la matrice de rigidité est :   = . U−1 2 −1V ;
0 0 1 0 −1 1
Par substitution dans la formule de Rayleigh :
  2 
(  6)R.U  V.ST
WXY =  =

 Q RP
= = 0.2143 ,  = 0.4629 G  .
P 2   6 R R IJ

P HP
Q   2 2  H H K
(  6)H.U2  2V.ST
2 2  6

Cette valeur est plus grande que la valeur exacte qui est de 0.4450GH et que le mode exacte fondamental
R

1.0000
est :  = S1.8019T.
2.2470

Pulsations fondamentales (propres) des poutres et des arbres :

Bien que la procédure décrite ci-dessus s'applique à tous les systèmes discrets, une équation plus simple peut
être dérivée pour la pulsation fondamentale de la vibration latérale d'une poutre ou d'un arbre portant
plusieurs masses telles que des poulies, des engrenages ou des volants-moteur. Dans ce cas, la courbe de la
flèche statique est utilisée comme une approximation de la courbe de la flèche dynamique.

Cours Dynamique des structures avancées Page 94


Chapitre V :

Considérons un arbre portant plusieurs masses, comme le montre la Figure.V.3.

Figure .V.3. Arbre portant des masses.

L’arbre est supposé avoir une masse négligeable. L’énergie potentielle du système est l'énergie de
déformation de l'arbre dévié, qui est égale au travail effectué par les charges statiques. Ainsi :

MHNO = ∑/_  ^ ` …………………………………………(V.15)





où :  ^ (poids) est la charge statique due à la masse mi et wi est la flèche total de la masse mi due à toutes
LHNO = ∑/_X ` Y……………(V.16)
)*

les masses.

/
par égalisation des énergies, on obtient :  = a ∑1cd, f
b ∑1 Hc ec
cd, Hc ec
* ……………………….(V.17)

Exemple

En utilisant la formule de Rayleigh, estimer la pulsation propre fondamentale des vibrations latérales d’un
arbre portant trois (rotors) masses, comme indiqué sur la Figure.V.4.,

avec : m1=20 [kg], m2=50 [kg], m3= 40 [kg], l1= 1[m], l2= 3[m], l3=4 [m] et l4=2 [m].

L’arbre est en acier de 10 [cm] de diamètre de la section transversale.

Figure .V.4. Arbre avec trois masses.

De la résistance des matériaux, la flèche due à une charge statique P d’un arbre comme indiqué par la Figure
.V.5. , est donnée par :

Cours Dynamique des structures avancées Page 95


Chapitre V :

Figure .V.5. Poutre sous une charge statique.

(j − k  −   ); 0≤≤n
hiO 

`() = g hN (:O)
8<=: o;
− 8<=: n +   − 2j; n ≤  ≤ j

- Les flèches dues à la masse m1:/ * position , x=1 m, b= 9m, l=10 m.

`p = (j  − k  −   ) = (10 − 9 − 1 ) =
hiO (2.q,?).(q).() 7q.s>
8<=: 8<=.(2) <=
;

* Position , a=1 m, x= 4m, l=10 m,

`p = − n +   − 2j = − 1 + 4 − 2. (10)(4) =


hN (:O)  (2.q,?)() (2>) 68.28
8<=: 8<=(2) <=
;

* Position , a=1 m, x= 8m, l=10 m,

`6p = − n +   − 2j = − 1 + 8 − 2. (10)(8) =


hN (:O)  (2.q,?)() (2?) 8.6
8<=: 8<=(2) <=
;

`pp = 8<=: (j  − k  −   ) = (10 − 6 − 1 ) =


(72.q,?).(8).()
- Les flèches dues à la masse m2:/ * position , x=1 m, b= 6m, l=10 m.
hiO 62q2.7
8<=.(2) <=
;

* Position , b=6 m, x= 4m, l=10 m,

`pp = 8<=: (j  − k  −   ) = (10 − 6 − 4 ) =


hiO (72.q,?).(8).(>) q>s.8
8<=.(2) <=
;

* Position , a=4 m, x= 8m, l=10 m,

`6pp = − n +   − 2j = − 4 + 8 − 2. (10)(8) =


hN (:O)  (72.q,?)(>) (2?) 76.2
8<=: 8<=(2) <=
;

`ppp = 8<=: (j  − k  −   ) = (10 − 2 − 1 ) =


(72.q,?).().()
- Les flèches dues à la masse m3:/ * position , x=1 m, b= 2m, l=10 m.
hiO >.8
8<=.(2) <=
;

* Position , b=2 m, x= 4m, l=10 m,

`ppp = 8<=: (j  − k  −   ) = (10 − 2 − 4 ) =


hiO (72.q,?).().(>) >?7.8
8<=.(2) <=
;

* Position , b=2 m, x= 8 m, l=10 m,

`6ppp = 8<=: (j  − k  −   ) = (10 − 2 − 8 ) =


hiO (72.q,?).().(?) 66>?.>?
8<=.(2) <=
.

Cours Dynamique des structures avancées Page 96


Chapitre V :
Les flèches totales dues aux différentes masses :

` = `p + `pp + `ppp = ; ` = `p + `pp + `ppp = ; `6 = `6p + `6pp + `6ppp =


>?8.>q >?6q.8 q2.s?
<= <= <=
.

Alors par substitution dans la formule de Rayleigh, on peut trouver que la pulsation propre fondamentale
sera :
/
q.?∗<=∗((2).>?8.>qv(72).>?6q.8v(>2).q2.s?) /
 = a ∑1cd, f =t w = 0.028222√y+ ;
b ∑1 Hc ec
cd, Hc ec 2.(>?8.>q)* v72.(>?6q.8)* v>2.(q2.s?)*
*

Pour un arbre en acier : y = 2.07 × 10 H*  et + = = 4.90875 × 108 >    = 28.4482  K  .
{ |(2.)} IJ
8>

• c) La méthode de Holzer :
Cette méthode est très utilisée en vibration de torsion. Elle permet de calculer toutes les pulsations et les
modes d'un système à plusieurs degrés de liberté, avec ou sans amortissement, en vibrations libres ou
forcées.
Structures de torsion :
Considérons la structure dynamique de torsion, constitué de trois disques (engrenages), comme montrer la
Figure.V.6 .

Figure.V.6. Structure de trois disque en vibrations de torsion.

~  + € ( −  ) = 0
Le système d’équations, peut être obtenu par application de la 2ème loi de Newton en dynamique :

g~  + € ( −  ) + € ( − 6 ) = 0o………………………………(V.18)


~6 6 + € (6 −  ) = 0

Puisque le mouvement est considérée de forme harmonique , on peut supposer que:

 () = Θ cos( + φ) [i=1,2,…,n]………………………………….(V.19)

Ce qui nous permet d’écrire le système d’équations :

 ~ Θ = € (Θ − Θ )
g~ Θ = € (Θ − Θ ) + € (Θ − Θ6 )o…………………………………(V.20)
 ~6 Θ6 = € (Θ6 − Θ )

En additionnant les termes du système d’équations, on aura : ∑6_  ~ Θ = 0 …………….(V.21)

Cette équation indique que la somme des couples d'inertie du système doit être nulle.

Dans la méthode d’Holzer, une pulsation d'essai ω est supposée, et Θ est arbitrairement choisie comme
unité, ensuite Θ est calculée de l’équation qui s’ensuit, et puis Θ6 se trouve à partir de l'équation qui
s’ensuit, nous obtenons ainsi:

Θ = 1.
„
‚ Θ = Θ −
)* , Θ,
R†, o……………………………………….(V.22)
ƒ
‚Θ6 = Θ − X~ Θ + ~ Θ Y
)*
 R†*

Cours Dynamique des structures avancées Page 97


Chapitre V :
Ces valeurs calculées sont substituées de l’équation (V.21) pour vérifier la satisfaction de la condition.

Si l'équation n'est pas satisfaite, une nouvelle valeur d'essai de ω est supposée et le processus est répété. Les
équations peuvent être généralisées pour n système de disque comme suit:

∑/_  ~ Θ = 0……………………………………(V.23)

Θ = Θ − R_ ~R ΘR Y
X∑ , ˆ = 2, 3, … , Š ………………………(V.24)
)*
R†c‡,

Ainsi la méthode utilise des équations à plusieurs reprises pour différentes pulsations d'essai. Si la pulsation
d'essai supposée n'est pas une pulsation propre du système, l'équation n'est pas satisfaite. Le couple résultant
en équation représente un couple appliqué au dernier disque. Ce couple Mt est ensuite reporté pour le ω
choisi. Lorsque le calcul est répété avec une autre valeur de ω, le graphique résultant apparaît comme
indiqué sur la Figure.V.7. À partir de ce graphique, les pulsations propres du système peuvent être identifiées
comme les valeurs de ω auxquelles Mt = 0. Les amplitudes Θ (i = 1,2, ..., n) correspondant aux pulsations
propres sont les formes de mode du système.

Figure .V.7. Le couple résultant en fonction de la pulsation.

Exemple

L’agencement du compresseur, de la turbine


et du générateur dans une centrale thermique
est représenté sur la Figure.V.8.

Figure .V.8. Structure en vibrations libres de torsion.

- Trouver les pulsations naturelles et les formes de mode du système?

Ce système représente un système de torsion libre ou sans contrainte. Le tableau V.1. montre ses
paramètres et la séquence des calculs. Les calculs pour les pulsations d'essai ω= 0, 10, 20,700 et 710 sont
indiqués dans ce tableau.

Cours Dynamique des structures avancées Page 98


Chapitre V :

Tableau .V.1. Exemple de calcul pour ω =1, 10, 20,…, 700, 710.

Les valeurs testées :


Paramètres Quantité 1 2 3 … 71 72
du système
ω 0 10 20 700 710
ω² 0 100 400 490000 504100

~ = 8
Station 1 :
Θ
€ = 4 × 10
1.0 1.0 1.0 1.0 1.0
8
Mt1 0 800 3200 0.392E7 0.403E7

~ = 6
Station 2:
Θ
€ = 2 × 10
1.0 0.9998 0.9992 0.0200 -0.0082
8
Mt2 0 1400 5598 0.398E7 0.401E7

~6 = 4
Station 3 :
Θ6
€6 = 0
1.0 0.9991 0.9964 -1.9690 -2.0120
Mt3 0 1800 7192 0.119E6 -0.494E5

La quantité Mt3 désigne le couple à droite de la station 3 (générateur), qui doit être nul aux pulsations
propres. La Figure .V.7. montre le graphique du Mt contre ω. Des valeurs d'essai proches de w sont utilisées
au voisinage de Mt3 = 0 pour obtenir des valeurs précises de la première forme de mode flexible, illustrée à la
Figure .V.9. A noter que ω=0 correspond à une rotation d’un corps rigide.

Figure .V.9. Les premiers deux modes flexibles.

Bien que la méthode de Holzer ait été largement appliquée aux systèmes de torsion, la procédure est
également applicable à l'analyse des vibrations des systèmes de masse à ressorts.

Figure .V.10. Système dynamique libre masses-ressorts.

Cours Dynamique des structures avancées Page 99


Chapitre V :
Les équations de mouvement d'un système de masse ressort peuvent être exprimées comme suit:

  +  ( −  ) = 0
S   +  ( −  ) +  ( − 6 ) = 0o ;.........................(V.25)
……………….

Pour le mouvement harmonique ;  () =  cos  où  est l'amplitude de la masse mi et les équations
peuvent être écrites :

   =  ( −  )
S   =  ( −  ) +  ( − 6 )o ;………………………(V.26)
…………

La procédure de la méthode d’Holzer commence avec une pulsation d'essai et l'amplitude de la masse m1 =
X1 = 1, on peut alors utiliser les équations pour obtenir les amplitudes des masses m2, m3, ...., mi :

 =  −
)* H, P,
„
‚
R,

6 =  −
)*
(  +   ) o
ƒ R*
;……………………………..(V.27)
‚ =  − ∑
R_(R R ) ˆ = 1, 2, … . . , Š
)*
   Rc‡,

Comme dans le cas des systèmes de torsion, la force résultante appliquée à la dernière (nième) masse peut
être calculée comme suit:

‹ = ∑/_    ;…………………………………….(V.28)

Les calculs sont répétés avec plusieurs autres pulsations d'essai. Les pulsations propres sont identifiées
comme les valeurs de ω qui donnent F= 0 pour un système libre. Pour cela, il convient de tracer un
graphique entre F et ω, en utilisant la même procédure pour les systèmes de masses-ressorts que pour les
systèmes de torsion.

Exemple
Utiliser la méthode d’Holzer pour calculer les pulsations propres de la structure constituée des masses-
ressorts, comme montrer par la figure suivante, en supposant : m1=m2= 1 [kg] et k1=k2=1 [N/m]:

Figure .V.11. Structure dynamique de masses-ressorts.

Tableau .V.2. Exemple de calcul pour ω =0.5, 0.75, 1.0, 1.5, 1.79, 2.0.

Les valeurs testées :


Paramètres Quantité 1 2 3 4 5 6
du système
ω 0.5 0.75 1.0 1.5 1.79 2.0
ω² 0.25 0.56 1.0 2.25 3.20 4.0

 = 1 
Station 1 :

 = 1 
1.0 1.0 1.0 1.0 1.0 1.0

6 = 1 6
0.75 0.44 0.0 -1.25 -2.21 -3.0

 =1
0.31 -0.36 -1.0 -0.68 1.66 5.0
F3 0.51 0.60 0.0 -2.10 1.47 12.0

Cours Dynamique des structures avancées Page 100


Par représentation graphique de ‹ = ∑/_    en fonction de ω, on peut constater que les pulsations
Chapitre V :

propres de la structure sont :

 = 0  K  ;  = 1.0  K  ; 6 = 1.70  K .
IJ IJ IJ

Figure .V.12. La courbe de ‹ = ∑/_    en fonction de la pulsation ω.

Autant de méthodes ont été développées, telle la méthode de stodola, la méthode de la matrice d’itération, la
méthode de décomposition de Choleski, la méthode de Jacobi, la méthode de Myklestad-Prohl et la méthode
de l’impédance mécanique.

V.3. Structures dynamiques à 2 degrés de liberté :


Les structures dynamiques qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour décrire leur mouvement
sont appelés structures à deux degrés de liberté. Nous nous limitons à deux dégrées de liberté dans ce
chapitre, afin de faire une introduction simple au comportement des structures avec un nombre arbitrairement
élevé de degrés de liberté. Puisque c’est la même procédure développée à l’étude des structures dynamiques
à 2 ddl qui est appliquée aux structures à plusieurs ddl.

Ce chapitre traite les structures dynamiques de deux degré de liberté, qui nécessitent deux coordonnées
indépendantes pour décrire le mouvement. Les équations de mouvement couplées de la structure sont
obtenues en utilisant la seconde loi de Newton du mouvement. En exprimant ces équations sous forme
matricielle, on identifie les matrices de masse, d'amortissement et de raideur de la structure. En supposant le
mouvement est harmonique de deux masses, les valeurs propres ou les fréquences naturelles de la vibration,
les modes propres et les réponses de la vibration libre de la structure non amorti ont été déterminés. La
méthode de combinaison des conditions initiales est également décrite. Les deux degrés de liberté des
structures en torsion sont traitées de manière analogue.

3. 1. Etablissement des équations différentielles de mouvement :

Considérons une structure de 2 masses, ressorts à deux degrés de liberté, visqueusement amorti, représenté
sur la Figure V.13.

Cours Dynamique des structures avancées Page 101


Chapitre V :

Figure V.13. Structure dynamique libre à 2 ddl constituée des masses-ressorts-amortisseurs.

Le mouvement du système est complètement décrit par les coordonnées x1(t) et x2(t), qui définissent les
positions des masses m1 et m2 à tout instant t à partir des positions d'équilibre respectives. Les forces externes
F1(t) et F2(t) agissent sur les masses m1 et m2 respectivement. Les diagrammes de corps libres des masses m1
et m2 sont montrés sur la Figure.

Figure V.14. Les forces agissantes sur les masses isolées de la structure.

L’application de la seconde loi du mouvement de Newton à chacune des masses donne les équations du
mouvement suivantes :

  + (  +  ) −   + (  +  ) −   =  o
Œ  
   −   + (  + 6 ) −   + (  + 6 ) = 
…………………………..(V.29)

On peut voir que la première équation contient des termes impliquant x2 (à savoir ; −   et −  ) alors
que la deuxième équation contient des termes impliquant x1 (à savoir ; −   et −   ). Donc ils
représentent un système de deux équations différentielles couplées de second ordre. On peut donc s'attendre
à ce que le mouvement de la masse m1 influence le mouvement de la masse m2 et vice versa. Les équations
dynamiques précédentes et peut être écrit sous forme matricielle comme suit :

 +   () +  () = () ;…………………………………….(V.30)


()

Dans le cas d’une structure dynamique à 2 ddl , on trouve :

 0 +  −  +  − 
 =  Ž;  = 
 ;  = 
Ž ;……(V.31)
0  −  + 6 −  + 6

3.2. Types de couplage :

Dans le système d’équations différentielles précédentes, on remarque que dans la matrice masse les deux
déplacements (accélérations) ne s’interchangent pas les coefficients et l’existence des coefficients nuls par
rapport à la diagonale de la matrice) on peut dire qu’on n’a pas un couplage d’inertie, mais dans la matrice
de rigidité les déplacements s’interchangent avec symétrie par rapport à la diagonale, on peut dire qu’on a
un couplage élastique. On cite l’existence d’un couplage par amortissement car les coefficients de la
matrice d’amortissement liés aux deux vitesses s’interchangent avec une symétrie par rapport à la diagonale.

Cours Dynamique des structures avancées Page 102


Avec : () et () sont appelées les vecteurs déplacements et les vecteurs forces respectivement, donnés
Chapitre V :

par :

 ()  ()
() = Œ ‘ () = Œ  ‘ ;……………………..(V.32)
 ()  ()
et

De plus, les matrices de masse, d’amortissement et de rigidité peuvent être considérées comme symétriques,
de sorte que:

[m]T=[m] , [c]T=[c], [k]T=[k],………………………(V.33)

où exposant T indique la matrice transposée.

3.3. Les vibrations libres non amorties :

Pour l’analyse des vibrations libres on doit considérer : f1(t)=f2(t)=0.

En outre, si l'amortissement est ignoré ou négliger c1=c2=c3=0.

Le système des équations différentielles devient :

  + (  +  ) −   = 0 o
Œ  
   −   + (  + 6 ) = 0
;…………………….(V.34)

Le système d’équations peut être écrit sous forme matricielle comme suit :

 +  () = 0
()  ;……………………………………….(V.35)

 0 +  − 
 =  Ž;  =   Ž,…………(V.36)
0  −  + 6

3.4/ Matrice de flexibilité « de souplesse »:

La rigidité d’une structure dynamique peut être décrite par [k] ou par sa flexibilité [f], de façon que :

Pour : ‹ =   on peut utiliser :  = ‹ ;……………..(V.39)


[f] =[k]-1…………………………………(V.38)

Des fois, si on connait les coefficients de la matrice de flexibilité  et puisque :


  = + ;…………………..(V.40)

  +   = 0 , avec :   = −  = −  ………..(V.41)


L’équation du mouvement des structures dynamiques en vibrations libres non amorties, s’écrit :

Ce qui nous permet de l’écrire sous la forme : (+ −   ) = 0 ……………..(V.42)
afin de déterminer des pulsations propres.

Exemple :
Soit la structure suivante constituée d’une poutre sur deux appuis avec deux masses concentrées m1 et m2 ;

Figure .V.14. Poutre supportant deux masses.

- Donnez le système d’équations différentielles du mouvement ?

Cours Dynamique des structures avancées Page 103


Chapitre V :
Grâce au principe des forces virtuelles, le déplacement vertical ∆ à l'emplacement d dû à une force
unitaire agissante à la position a peut être facilement déterminé d’après les formules développées en RDM :

Figure V.15. Flexibilité d’une poutre supportant deux masses.

∆= −%#(%  + #  − 1). 8<= avec : % = ” et # =


“”; N J
”
;

• = ‹ ;
La matrice de flexibilité consiste des éléments suivants :

•   ‹
C'est-à-dire : t• w =   ŽŒ ‘
   ‹

Où : $ = La flèche (le déplacement) de la coordonnée i due à une charge unitaire appliquée
à la coordonnée j.

Les facteurs de fij peuvent être calculés par :


 = ∆–_,,—_* = >6 . <= ;  = ∆–_*,—_* = >?8 . <= ;  = ∆–_,,—_, = >?8 . <= ;  = ∆–_*,—_, = >6 . <= ;
> ”; s ”; s ”; > ”;
; ; ; ; ; ; ; ;

8 7
Donc : la matrice de flexibilité sera :  = >?8<= .  
”;
7 8

8 −7
La matrice de rigidité obtenue est :   =  = . ;
8 <=
7 ”; −7 8

 0
La matrice masse est :  =  Ž;
0 

Le système d’équations différentielle du mouvement de la structure est :

 0 • 8 −7 • 0
 Ž Œ ‘ + 7 ”; .   t• w = t w.
8 <=
0  •  −7 8  0

a. Recherche des pulsations propres

Supposons que les deux masses possèdent des mouvements harmoniques avec la même pulsation ω et la
même phase φ,

 () =  cos( + φ)o


Œ 
 () =  cos( + φ)
;…………………….(V.43)

Où : X1 et X2 sont des constantes qui désignent les amplitudes maximaux de x1(t) et x2(t) ; par substitution, on
trouve :

Cours Dynamique des structures avancées Page 104


−  + (  +  ) −    cos( + φ) = 0 o
Chapitre V :
˜
−   + −  + (  + 6 )  cos( + φ) = 0
;………………….(V.44)

Où sous forme matricielle :

−  + (  +  ) −  
 Ž Œ  ‘ cos( + φ) = 0…………(V.45)
−  −  + (  + 6 ) 

−  + (  +  ) − 
On trouve la matrice [D]=  Ž ……….(V.46)
−  −  + (  + 6 )

Sous forme réduite on peut écrire que : D = (− ™ + š) , La matrice D est appelée La matrice
dynamique.

Pour une solution non triviale, il faut que le déterminant de la matrice D, c’est-à-dire : det(D
D)=0 ;

Ou bien : il faut que les coefficients liés à X1 et X2 soient égale à zéro.

−  + (  +  ) − 
!  Ž = 0 ; …(V.47)
−  −  + (  + 6 )

Qui nous donne :

(  )> − (  +  ) +(  + 6 ) 



+ (  +  )(  + 6) − 

= 0…………(V.48)

Cette équation est appelée « équation caractéristique, des pulsations », ces racines sont :
/
(R, vR* )H* v(R* vR; )H, 
 ,  = t w ∓ t w −4 t wŽ
 (R, vR* )H* v(R* vR; )H,  (R, vR* )(R* vR; )R**
 H, H*  H, H* H, H*
…………………………….(V.49)

Ceci montre qu'il est possible pour le système d'avoir une solution harmonique non triviale de la forme
quand ω est égale à ω1 et ω2 donnée. Nous appelons ω 1 et ω2 les fréquences naturelles du système.

b. Recherche des modes propres

Les valeurs de X1 et X2 restent à déterminer. Ces valeurs dépendent des fréquences naturelles ω1 et ω2. on
notera les valeurs de X1 et X2 correspondant à ω1 comme X1 (1) et X2 (1) et celles correspondant à ω2 comme X1
(2)
et X2 (2). De plus, puisque l'équation est homogène, seuls les rapports :

r1 ={ X2 (1) / X1 (1)} et r2 ={ X2 (2) / X1 (2)} peuvent être trouvés. Pour ω2 = ω12 et ω2 = ω22 donne:
(,)
œ = = = H
P* H, ),* v(R, vR* ) R*
(,) R* ) * v(R vR )
P, * , * ;
;…………………..(V.50)

(*)
œ = = = H
P* H, )** v(R, vR* ) R*
(*) R* ) * v(R vR )
P, * * * ;
………………….(V.51)

A noter que les deux rapports sont identiques. Les modes normaux de vibration correspondants à ω12 et ω22
peuvent être exprimé, respectivement, comme :

   
() () () ()
 () = S () T = S  () T ;  () = S () T = S  () T …………………(V.52)
 œ   œ 

Cours Dynamique des structures avancées Page 105


Les vecteurs  () et  () , qui sont les modes normaux de vibration, sont connus comme les vecteurs modaux
Chapitre V :

du système. La solution (réponse) des vibrations libres ou l’expression du mouvement dans le temps peut
être :

 ()  cos(  + φ )
() ()
 () () = ˜ =S T = le premier mode,………..(V.53)
 () œ  cos(  + φ )
() ()

 ()  cos(  + φ )
() ()
 () () = ˜ =S T = le deuxième mode,………(V.54)
 () œ  cos(  + φ )
() ()

La solution générale sera la superposition linéaire des solutions des équations différentielles, c'est-à-dire :

 () =  ()  ()


  +   ;…………………….(V.55)

Ou c1 et c2 sont des constantes, puisque :  () et  () implique les constantes inconnues X1(1) et X1(2), on peut
choisir c1=c2=1 sans avoir perdre la généralité. L’expression du vecteur x(t) devient :

 () =  () +  () =  cosX  + φ Y +  cosX  + φ Y


() () () ()
S o ;………..(V.56)
 () =  () +  () = œ  cosX  + φ Y + œ  cosX  + φ Y
() () () ()

Ou les constantes inconnues sont :  et 


() ()
, φ et φ qui seront déterminé à partir des conditions
initiales.

c. Les conditions initiales

Positions initiales :  ( = 0) =  (0),  ( = 0) =  (0)……………………….(V.57)

Vitesses initiales :  ( = 0) =  (0),  ( = 0) =  (0) ………………………(V.58)

Par substitution, on aura :

 (0) =  cos φ +  cos φ


() ()
S o ………………………(V.59)
 (0) = −  sin φ −   sin φ
() ()

 (0) = œ  cos φ + œ  cos φ


() ()
S o ……………………(V.60)
 (0) = − œ  sin φ −  œ  sin φ
() ()

Quatre équations algébriques avec les inconnus :  cos φ ,  cos φ ,  sin φ et  sin φ ; qui
() () () ()

sont :

„  cos φ = t I*I, w
() * , *I O (2)O (2)

‚
‚  () sin φ = tI* O,(2)vO* (2)w
o………………..(V.61)
  ), (I* I, )

ƒ() cos φ = tI,O, (2)vO* (2)w


‚
 I* I,
‚ ()
  sin φ = t w
I, O, (2)O* (2)
), (I* I, )

Alors, les solutions recherchées seront :

Pour les amplitudes :

Cours Dynamique des structures avancées Page 106


 /
Chapitre V :
) O* (2)* /
„ () = t() cos φ w + t() sin φ w Ž

= (I œ  (0) −  (0) + 
 I* O,((2)v
  * I, ) ),*
o,(V.62)
ƒ ()   / /
 = t cos w + t sin w Ž = −œ  (0) +  (0) + , , * * 
() ()  I O ((2)
)O (2)*
   φ  φ (I* I, )   )*

„ φ = nŠ Œ P, K/ φ, ‘ = nŠ t I* O, (2)vO* (2) w


(,)

‚ 
o …………
(,)
P, ¡¢K φ, ), I* O, (2)O* (2)

ƒφ = nŠ Œ P, £¤¥ φ* ‘ = nŠ t I, O, (2)vO* (2) w


(*)

‚ 
Pour les phases : ……………..(V.63)


(*)
P, ¦§£ φ* ), I, O, (2)O* (2)

Exemple 1:

Soit la structure d’un bâtiment


nt con
constitué de deux étages (2 ddl) avec les données
ées suivantes
sui :

 =  =  et  =  = , On vous demande de faire l’étude dynamique


que de la structure ?

Figure V.16. La structure discrétisée d’un


un bâtiment
bâti de deux étages.

a. L’équation différentielle
lle ddu mouvement des deux masses :

Selon la 2ème loi de Newton en dyn


dynamique, on trouve :

1 0   2 −1  0
 Œ ‘+  t w = t w
0 1   −1 1  0

b. Les pulsations propres:

La matrice dynamique sera : [D]= 2 −  −



Ž, calculons : det(D)=0,
− − 
)=0, nous obtenons l’équation
caractéristique des pulsations :

(2 −  )( −  ) − (− )(− ) =  > − 3  + 


=0;

 Les solutions de l’équation


uation caractéristique, nous donne les pulsations propres
propr suivantes :

2 = .H  2 = 0,618 GH  K  et 2 = 1,618 GH  K  ;


6∓√7 R R IJ R IJ

c. Les modes propres:

 0
k −   = 2 −   −

Par substitution de la pulsation ω10 dans le système d’équations :

 Ž Œ ‘ = t0w
− −  

On trouve :  = 1,618  , si  = 1   = 0,618 , la structuree montre


() () () ()
mon les déplacements en
vibrations suivantes (de mêmee sen
sens) :

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 107
Chapitre V :

Figure V.17. La structure déformée selon


elon le premier mode.

 0
k −   = 2 −   −

Par substitution de la pulsation ω20 dans le système d’équations :
Ž Œ ‘ = t w
− −    0

On trouve :  = −0,618  , si  = 1 = −0,618, la structure


() ()) () ()
re montre
mo les déplacements en
vibrations suivantes (de sens oppo
opposé) :

Figure V.18. La structure déformée


ormée selon le deuxième mode.
(,) (*)
Les rapports seront : œ = = 1,618 ; œ = = −0,618 ;
P* P*
(,) (*)
P, P,

lité ddes modes propres :


d) Vérification de l’orthogonalité

 0 0,618  0 1
• Pour la matrice de masse
asse :
"   = 0,618 1    = 1,382 , "   = 0,618 1   =0
0  1 0  −0,618
 0 0,618  0 1
"   = 1 −0,618    = 0 ; "   = 1 −0,618    = 1,382.
0  1 0  −0,618

2 − 0,618 2 − 1
• Pour la matrice de rigidité
igidité :
"  = 0,618 1    = 1,382 , "  = 0,618 1   =0
− 1 − −0,618
2 − 0,618 2 − 1
"  = 1 −0,618    = 0 ; "  = 1 −0,618    = 3,618 .
− 1 − −0,618

d. Les conditions initialess :

Prenons les conditions initiales


les sui
suivantes :

.000 [m] et  (0) =  (0) = 0 K 


H
x1(0)= 0.618 [m] ; x2(0)= 0.000

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 108
Chapitre V :
Pour les amplitudes :

1 −œ  (0) +  (0)


/
 = ¨¨œ  (0) −  (0) + © = 0,171
()
(œ − œ ) 

I, O, (2)O* (2)* /


 = (I −œ  (0) +  (0) +  = 0,447;
0
() 
* I, ) )**

Pour les phases :

φ = nŠ t w = 0œ  ; φ = nŠ t) w = 0œ  ;


I* O, (2)vO
) O* (2) I, O,((2)v
)vO* (2)
) , * , ) O* (2)
I O (2)O
( , I , , (2)O
O (2 * (2)

Les réponses de la structure recher


recherchée sont :

 () = 0
0,171 cos ª0,618GH « + 0,447 cos ª1,618 GH « ;
R R

 () = 0
0,277 cos ª0,618GH « − 0,276 cos ª1,618 GH « ,
R R

Les réponses de la structure peuve


peuvent être représentées par les courbes suivantes :

Figure .V.19. Les réponses de la structure pour des conditions initiales


initial données.

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 109
Chapitre V :
3.5. Les vibrations de torsion :

Nous étudions maintenant, t, la sstructure montrée par la Figure .V.20. , constitué


const de deux volants à
inerties rotatives J01 et J02. L’ex
L’extrémité de l'arbre fixée au rotor est considér
sidérée comme une extrémité
fixe. le couple d'entraînement
ment aau premier volant est M0(t). Les coordonnée données généralisées φ1 et φ2
sont utilisées pour décrire les ro rotations des volants autour de l'axe k à travers
traver les centres respectifs.
Les inerties des arbres sontont nénégligées, la rigidité en torsion de l'arbrere entre
ent l'extrémité fixe et le
volant le plus proche est représe
eprésenté par kt1 et la rigidité en torsion de l'autre
autre arbre
a est représentée par
kt2.

On suppose que les volants


lants ssont immergés dans un boîtier rempli li d'huile
d'hu et l'effet dissipatif

res de la figure, les moments d'inertie −~2 φ  et −~2 φ  sont également


correspondant est modélisé
sé en uutilisant les coefficients d'amortissement
nt visqueux
visq ct1 et ct2 dans les
diagrammes de corps libres
montrés.

Figure .V.20. Système à deux vvolants entraînés par un rotor et diagrammes


mes de
d corps libres montrant
less mom
moments d'inertie illustrés par des lignes brisées.
risées.

Par l’application du principe


cipe dd'équilibre des moments angulaires dess volants,
vola nous obtenons les
équations différentielles duu mou
mouvement, comme suit :

~2 φ  + + + € Xφ
− φ Y = ­2 ()
˜
€ φ € φ o ;……………
~2 φ  + € φ + € Xφ − φ Y = 0
………..(V.64)

Les mêmes procédures de ré résolution afin d’avoir les réponses des


es rotations
rot des volants est
similaires a celle des translation
slations des masses, comme nous allons le constater
consta par les exemples de
vibrations libres en torsionn suiva
suivants :

Exemple 1:

La propulsion d’un Bateauu est assurée par un moteur marin


liée à une hélice, la structure
cture dynamique « moteur marin-
hélice » est considérée enn vibr
vibrations de torsion libres sans
amortissement, elle est schémat
hématisée par la Figure .V.22. :

Pour : J1=J0, J2=2J0 et kt1=kt2=kt ,


Figure .V.21.. Schéma
Sch de moteur-marin
connecté
con à l’hélice.

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 110
Chapitre V :
Trouver les pulsations ett les m
modes propres pour la structure en vibration
tion de torsion ?

Figure .V.22. Mo
Modélisation du moteur marin d’un bateau
u lié à l’hélice.

Les équations différentielles du mo


mouvement sont établies comme suit :

~2  + 2 €  − € = 0o
˜
2~2  − €  + €  =0

;

forme :  () = Θ cos(  + ®) ; i=1,2


La solution recherchée est dee form

Après dérivation et substitution,


ion, on obtiendra l’équation caractéristique des pulsatio
ulsations suivante :

2~2 > − 5 € ~2  + 
€ =0

Les solutions de cette équation,


on, no
nous donne :

2 = G (5 − √17) et 2 = G> † (5 + √17).


R† R
> 0 0

Les rapports des modes propres


res so
sont :

œ = =2− et œ = =2−
(,) (*)
Θ* (7√s) Θ* (7v√s)
(,) > (*) >
.
Θ, Θ,

Les réponses générales de la struct


structure dynamique libre (principe de superposition
ition des
d solutions des équations
différentielles) seront:

 ()
( ) = Θ cos( 2  + ® ) + Θ cos( 2  + ® ) o
˜
 ()
( ) = œ Θ cos( 2  + ® ) + œ Θ cos( 2  + ® )
;

Les quatres constantes Θ , Θ , ® et ® sont à déterminer à partir des conditions :  (0) ,  (0),
 (0) et  (0).
ons initiales
in

Exemple 2 :

Un arbre régulier de longueurr 4L


4L[m], ayant trois appuis, deux volants sont montés
ontés sur
s cet arbre de masses
identiquesau milieu des appuis.
uis. Dé
Déterminer les pulsations critiques de cet arbre ?

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 111
Chapitre V :

Figure .V.23. Arbre portant deux volants sur trois appuis.

Soient y1 et y2, les déflections résultantes des pulsations ω1 et ω2 respectivement et soient :

f11,α f 12, f 21 et f 22 : les coefficients d’influence (matrice de flexibilité) .

Par applications du principe de d’Alembert , on trouve:

• = − .  . • −  .  . •  o


Œ 
• = − .  . • −  .  . • 
;

On suppose que le mouvement est périodique :

• = ¯ cos( + ®)o • = − ¯ cos( + ®)o


Œ  ; donc : ˜ 
• = ° cos( + ®) •  = − ° cos( + ®)
;

(1 −  .  .  )¯ − ( .  .  ) ° = 0 o
Par substitution, on trouve : Œ
−( .  .  )¯ + (1 −  .  .  )° = 0

Des équations algébriques linéaires sur A et B, la solution recherchée est connue si le déterminent des
coefficients de A et B est nul :

(1 −  .  .  ) −( .  .  )
± ±=0
−( .  .  ) (1 −  .  .  )

Ce qui nous permet d’avoir l’équation caractéristique des pulsations suivante :

(  −   )  .  . > − (  +   ) + 1 = 0

Pour raison de symétrie du problème …donc :  =  et  = 

Les déflections sont déterminées par la résistance des matériaux des poutres en flexion par :

 = q <= et  = q <= ;


6”; q”;

Par substitution dans l’équation des pulsations, nous aboutissons à :

 = GH ”;  K  et  = G  .
8<= IJ 6.q <= IJ
H ”; K

Cours Dynamique des structures avancées Page 112


Chapitre V :
Exemple 3: Absorbeur dynamiq
namique :

Le problème vibratoire se pose


se en général à la pulsation de résonance d’un premier
prem système (Machine)(au

² = 2 = ³  ⁄  K . Pour réduire l'amplitude des vibrations induite


structure) si 
IJ
cours d'une montée en vitesse,, qu
quand la pulsation forcée du moteur est égale
ale à la pulsation propre de la
indu par la résonnance, une
masse m2 est suspendue élastiquem
stiquement par une raideur k2 au premier systèmee (la machine)
m constituant ainsi
un système à deux ddl.

Figure
ure ..V.24. Absorbeur dynamique ajouté à une structure
ucture.

Les équations différentielles du mo


mouvement sous forme matricielle sont :

( + −  
²) −   ‹
¨  
 © Œ ‘ = t 0 w ;
−  (  −  
² ) 

Les amplitudes des déplacements


ents ddes deux masses, sont :

„ = ‹ ( −  ² )
‚ ( + − ²  )(  −  
  ² ) − 
   o
ƒ ‹
‚ =


 (  +  ²  )(
−    ² ) −
−   


oscillations de la masse m1 est : 


² = 
² ∗ = H* , par
R
*
La pulsation qui annule les oscill p contre la masse m2 va

maximale  ∗ = − R, ; c'est-à-dire que le ressort


“
*
oscille avec une amplitude maxim rt de la
l masse m2 va développé
une force de rappel qui va équilib
équilibrer la force excitatrice pour une valeur maximale
ximale, on peut avoir :

‹ = −  

.

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 113
Chapitre V :

Figure .V.25. Représentation des amplitudes et des phases d’une structure forcée avec absorbeur.

3.6. Les vibrations libres amorties

Dans ce cas l’analyse des vibrations libres on doit considérer : f1(t)=f2(t)=0, et les coefficients
d’amortissement sont non nuls, l’analyse est similaire aux vibrations libres non amorties, pour mieux
maitriser l’analyse et les calculs simplificatrices des exemples ont été pris en considération.

Exemple 1 :

Soit la structure dynamique suivante, en considérant cette fois que les forces excitatrices externes nulles

(f1(t) =f2(t)=0). Avec m 1= 2 [kg], m2=4 [kg], k1=8 [N/m], k2=4 [N/m], c=2 [N.s/m].

Figure .V.26. Une structure dynamique en vibrations libres avec amortissement.

Cours Dynamique des structures avancées Page 114


Les conditions initiales sont supposées être : x1(0)=0 [m], x2(0)=1 [m] et  (0) =  (0) = 0 [m/s]
Chapitre V :

On aura cette fois, le système d’équations différentielles suivant :

2 + 2 − 2  + 12 − 4 = 0o


Œ 
4  − 2 + 2  − 4 + 4 = 0
;

Pour résoudre ce problème, on utilisera la méthode de transformée de Laplace :

2´   (´) + ´ (´) −  (0) + 2´  (´) −  (0) − 2´  (´) +  (0) + 12  (´) − 4 (´) = 0o
Œ
4´   (´) − ´ (0) −  (0) − 2´  (´) −  (0) + 2´  (´) −  (0) − 4  (´) + 4 (´) = 0

Pour les conditions initiales : x1(0)=0 [m], x2(0)=1 [m] et  (0) =  (0) = 0 [m/s]

Le système devient :

(2´  + 2´ + 12) (´) − (2´ + 4) (´) = −2 o


Œ 
(4´ + 2´ + 4) (´) − (2´ + 4) (´) = 4´ + 2

Pour résoudre le système d’équations, on utilise la méthode de résolution de Cramer, pour trouver X1(s) et
X2(s) :

−2 2´ − 4
µ (´) = ( ( = 16´ ,
4´ + 2 4´ + 2´ + 4


µ (´) = ¶2´ + 2´ + 12 −2 ¶ = 8´ 6 + 12´  + 48 ´ + 16,




−2´ − 4 4´ + 2

µ (´) = ¶2´ + 2´ + 12 −2 − 4 ¶ = 8´ > + 12´ 6 + 56 ´  + 16´ + 32,




−2´ − 4 4´  + 2´ + 4

Alors :

 (´) = = =
·, (K) 8 K K
·(K) ?K} vK; v78 K* v8Kv6 K} v.7K; vs K* vKv>
;

 (´) = = ?K} vK; v78 K* v8Kv6 = K} v.7K; vs K* vKv> ;


·* (K) ?K; vK* v>? Kv8 K; v.7K* v8 Kv
·(K)

caractéristique : ´ > + 1.5´ 6 + 7 ´  + 2´ + 4 = 0 ,


Pour rendre la forme du dénominateur quadratique (s2) nous allons chercher les racines de l’équation

On utilise un programme sous MATLAB qui nous permet de trouver :

´, = n ± ˆk = −0.6567 ± ˆ 2.3807o


Œ
´6,> = ± ˆ = −0.0933 ± ˆ 0.8044

Les racines sont complexes (vrai pour les structures dynamiques amorties), pour trouver les fonctions
inverses par les transformations de Laplace, les solutions doivent être décomposées en éléments simples :

 (´) = (KvN)* vi* (Kv¡)* vJ*  = + (Kv¡)


K ¹, iv¹* (KvN) ¹; Jv¹} (Kv¡)
(KvN)* vi*  * vJ *  ;

Ou n = 0.6567, k = 2.3807, = 0.0933 ! = 0.8044.

Par développement du numérateur et faire la comparaison, on aboutit au système d’équations suivant :

Cours Dynamique des structures avancées Page 115


º + º> = 0
Chapitre V :
„ k º + (2 + n)º + º6 + (2n + )º> = 0 o
ƒ 2 k º + (2n + + )º + 2n º6 + (2n + 2n + k )º> = 2
   

(k  + k  )º + (n  + n  )º + ( n + k  )º6 + ( n + k  )º> = 0

On fait recours à Matlab pour trouver :

º = −0.0945
º = −0.3713o
»
º6 = 0.0196
º> = 0.3713

Donc, on peut écrire que :

k (´ + n) (´ + )
 (´) = −0.0945 − 0.3713 + 0.0196 + 0.3713
(´ + n) + k 
  (´ + n) + k   (´ + ) +  (´ + ) + 

La fonction inverse de la transformation de Laplace, on trouve :

 () = ! 2.878s € (0.0945 sin 2.3807  − 0.3713 cos 2.3807 ) + ! 2.2q66€ (0.0196 sin 0.8044  + 0.3713 cos 0.8044 )

De la mêm manière on toruve :

 (´) = (KvN)* = + (Kv¡)


K; v.7K* v8 Kv ¹¼ iv¹½ (KvN) ¹¾ Jv¹¿ (Kv¡)
vi* (Kv¡)* vJ*  (KvN)* vi* * vJ *  ;

º7 = −0.0418
º = 0.0970 o
» 8
ºs = 0.3077
º? = 0.9030
;

 (´) = −0.0418 (KvN)* + 0.0970 (KvN)* + 0.3077 (Kv¡)* + 0.9030 (Kv¡)* ;


Alors :
i (KvN) J (Kv¡)
vi *  vi *  vJ *  vJ * 

La fonction inverse de la transformation de Laplace sera :

 () = ! 2.878s € (−0.0418 sin 2.3807  + 0.0970 cos 2.3807 ) + ! 2.2q66€ (0.3077 sin 0.8044  + 0.9030 cos 0.8044 ) ;

La structure dynamique étudiée admet les réponses suivantes pour des vibrations libres amorties qui sont :

1 () = !−0.6567  (0.0945 sin 2.3807  − 0.3713 cos 2.3807 ) + !−0.0933 (0.0196 sin 0.8044  + 0.3713 cos 0.8044 ) o
Œ
2 () = !−0.6567  (−0.0418 sin 2.3807  + 0.0970 cos 2.3807 ) + !−0.0933 (0.3077 sin 0.8044  + 0.9030 cos 0.8044 )

Qui peuvent être représentés par les courbes suivantes :

Cours Dynamique des structures avancées Page 116


Chapitre V :

Figure .V.27. Les déplacements des masses de la structures dynamique avec amortissement.

Exemple 2 : Absorbeur dynamique amorti :

Considérons l’absorbeur dynamique ou un amortissement visqueux à été installé en parallèle avec la ressort
de rigidité k, comme montrer par la Figure .V.28.

Figure .V.28. Structure dynamique avec absorbeur et amortissement.

Le système des équations différentielles est donnée sous forme matricielle :

+ −  
² + ˆ 
² − −ˆ  ² À ‹
  
Ž Œ À ‘ = t w ;
− −ˆ ²  −  
² +ˆ 

²  0

+ −  
² + ˆ 
² − −ˆ  ²
Avec : ∆ () = ¶  
¶ = 0,
− −ˆ ²  −  
² +ˆ 

²

Alors, par utilisation de la méthode de Cramer, on peut en déduire :

À = ∆()) ( −   ²) ‹ et À = ∆()) (


² + ˆ  +ˆ 
²) ‹ ,
 
 

La force transmise à la fondation ‹À" à travers le ressort k1 est : ‹À" = À = R, (


   −  
² + ˆ 
²) ‹ ,
∆())
La grandeur physique de la force transmise FT peut être calculée par le calcul de la magnitude de ‹À" .

Les amplitudes recherchés X1 et X2 peuvent être obtenus par un calcul des magnitudes de À et À .

Cours Dynamique des structures avancées Page 117


Chapitre V :

Figure .V. 29. Représentation de X1 en fonction de 


²,
courbe 1 : structure sans amortissement et coube 2 avec amortissement.

l’amplitude aux environs des pulsations propres ω


²  et ω
²  mais pour ω
² =ω
² ∗ la courbe ne s’annule pas.
La courbe 2 représente l’amplitude de la réponse x1(t) avec la pulstaion forcée, noter l’atténuation de

L’exemple suivant des vibrations libres en torsion avec amortissement donne plus de détails concernant la
démarche de résolution.

Exemple 3 :

A) Une structure mécanique à 1 ddl, est constitué d’un disque lié à un arbre de rigidité €, le disque est
soumis à un couple d’entrainement M(t) , le disque oscille autour de son axe avec une pulsation  ². Si son
moment d’inertie est J1 et sa pulsation propre ω0 est : 2 = ³ €⁄~  K .
IJ

Trouver la relation existante entre l’amplitude de l’angle de torsion θ1 et la pulsation forcée 


²?
B) Si on fait ajouter un absorbeur dynamique des vibrations constitué d’un disque de moment d’inertie
sa pulsation propre 2 = ³ € ⁄~  K .
IJ
J2 = (1/5). J1 et un arbre de rigidité € ,

Définir le lien entre l’amplitude des vibrations forcées A1 et la pulsation forcée 


²?
C) On ajoute un amortisseur de coefficient ̅ entre les deux disques.

Déterminer le rapport entre l’amplitude des vibrations forcées A1 et les petites valeurs de ̅ ?

Figure .V.30. Absorbeur dynamique avec amortissement en torsion.

²) :
L’équation différentielle du mouvement : ~  + €  = ­() ,
a) Définir la relation θ1 =f (

En utilisant la notation complexe : pour : ­() = ­2 ! )


²€

 () = ¯! ,²
) €
, alors : la solution recherchée sera de la forme :

Par substitution et en divisant par : ! )


²€
, on trouve :

L’amplitude de l’angle de torsion : ¯ = = R 0 − (Ä* ) œ  avec & = )


Ã0 Ã  ²
)
²*
R†, $, ) †, 0,
;

Cours Dynamique des structures avancées Page 118


Chapitre V :

d’une seule pulsation de résonnance à : 


² = 2 = Å €Æ
~  K  :
IJ
Le graphe suivant l’existencee d’un

Fi ²).
Figure .V.31. Représentation de |A1|= f (

²)
² dans le cas d’ajout d’un absorbeur :
b) Définir le lien A1 =g(

~  + €  + € ( −  ) = ­()o
Les équations différentielles du mo
mouvement deviennent :

˜ 
~  + € ( −  ) = 0

Qu’on peut écrire sous formee matr


matricielle, avec des simplifications :

((( + € ) − ~ 
² 
) − € ¯ ­2
¨ €

 © Œ¯ ‘ = t 0 w ;
− € ( € − ~ 
² ) 

Avec la méthode de Cramer,, on tro


trouve les amplitudes des 2 angles de rotation :

¯ = œ 
Ã0 (R†*  * )² *)

g
X(R†, vR†* ) , )
² Y(R†*  * ) ² * )R†* * o;
*

¯ = œ 
 R†* Ã0
X(R†, vR†* ) , ) ² * )R†* *
² * Y(R†*  * )

Donc pour ω=0 A1=M0/k1,

²) en présence de l’absorbeur.
Figure .V.32. Représentation de |A1|= f ( l’abs

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 119
Chapitre V :
Du graphe de l’amplitude A1 en fonction de la pulsation forcée, montre l’existence deux pulsations de
résonnance, qui peuvent être déterminé à partir de l’équation caractéristique des pulsations :

X( + € ) − ~ 
² Y( ²) −
− ~  =0
 
€ € €

En utilisant les relations simplificatrices suivantes : J2=0.2 J1 et 2 = =


R†, R†*
, *
, on trouve :


² = 0.8 2 et 
² = 1.23 2

La valeur de la pulsation pour laquelle A1 = 0 est : 


²=G et pour des valeurs 
² ≫ 2 .
R†*
*

c) Détermination du rapport entre A1 et les petites valeurs de ̅ :


Les équations différentielles du mouvement seront :

~  + ²( −  ) + €  + € ( −  ) = ­()o


˜ 
~  + ̅ ( −  ) + € ( −  ) = 0

Afin de résoudre ce système, nous devons poser :  () = ¯ ! ()


² €vÈ, )
= ° ! )
²€
,

et  () = ¯ ! ()
² €vÈ* )
= ° ! )
²€
; avec substitution dans l’équation et en divisant par ! )
²€
, on trouvera :

X( + € ) − ~ ²  Y° + ˆ ²
²° − € ° − ˆ ²
² ° = ­2 o
˜ €
( € − ~ 
² )° + ˆ ²

²° − € ° − ˆ ²
² ° = 0

Mettant le système sous forme matricielle, on aura :

X( + € ) − ~ 
²  + ˆ ²
²Y −( € + ˆ ²²) ° ­
± €
± Œ ‘ = t 2w ;
−( € + ˆ ² ²) ( € − ~ 
² + ˆ ²

²)  ° 0

Par l’application de la méthode de Cramer, on obtiendra :

° =
² * v¡² )
Ã0 ( R†*  * ) ²)
X(R†, vR†* ) ² v ¡² )
,)
* ² Y( R†*  * ) ² )(R†* v¡²)
² * v¡²) ² )*
;

Pour trouver l’amplitude A1 de l’angle de torsion ; nous devons calculer la magnitude de B1 qui est :

­2 ³( − ~ 
²  ) + ( ²
²)
¯ = œ 
€

³( € − ~   )( € − ~ 
²) − € ~ 
²  ) +  ²
²( € − ²~  ²  
²  − ²~ 

Si ² = É  H  , on trouve la même amplitude précédente.


{K

D’après le graphe de A1 en fonction de la pulsation forcée 


² , on constate que l’amortissement a réduit les
amplitudes du disque dans les deux pulsations de résonnance, mais l’augmente aux environs de la pulsation
propre, comme monté par la Figure .V.34.

Cours Dynamique des structures avancées Page 120


Chapitre V :

Figure .V.33. Représentati ²) en présence de l’absorbeurr et de l’amortissement.


sentation de |A1|= f (

Figu
Figure .V.34. Superposition des trois cas étudiés.

3.7. Les vibrations forcées non am


amorties

Les forces externes sont nonn null


nulles dans ce type de vibrations, avec des coeffici
icients d’amortissement qui
sont nuls, des exemples simplific
mplificateurs ont été pris en considération pour mieux maitriser l’analyse de ce
type d’étude.

Exemple 1 :

Considérons un système constitué


stitué de deux masses et trois ressorts comme le montre
montr la Figure V.35.

excitatrices avec une pulsation 


² et les amplitudes
es des forces sont : ‹2 et ‹2 ,
- Déterminer les réponses permanentes (stationnaires) du système quand d les masses sont sujet à des
forces harmoniques excita
respectivement ?

 =  = 6 = et  =  =  quand la force excitatrice ‹ = 0 et ‹ () = ‹2 sin  ²


- Utiliser les résultats obtenu
obtenus pour évaluer la réponse du système pour :

Figure
igure ..V.35. Structure de deux masses et trois ressorts.
sorts.

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 121
Chapitre V :

Le système d’équations différentielles du mouvement, sous forme matricielle ; est donné par :

 0 Ê  +  −  Ê ‹
 ŽŒ ‘ +   Ž tÊ w = Œ  ‘ ;
0  Ê  −   + 6  ‹

Détermination des réponses permanentes de la structure :

∆() = X( + ) −  
²  Y(( + 6) −  
²) − =0;

  

( 6 ) −   +  ‹
+  2
„Ê () = 
 !
²€
)
‚ X( + ) −  
²  Y(( + ) −  
² ) −
    6   o
ƒ ‹ 2
+ X( + ) −   
Y ‹ 2
‚ Ê () = !
      ²€
)
 X(  +  ) −  ²  Y((  + 6 ) −   ²) − 

Dans le cas ou :  =  = 6 = ;  =  =  et ‹ = 0 et ‹ () = ‹2 sin 


² , on trouve :

„ F2 2 − Xω²Æ Y 
ω
‚Ê () = 3k . sin 
²
1 − Xω²Æ Y  1 − Xω²Æ Y 

ω ω o
ƒ F2 1
‚Ê () = 3k . ω²Æ Y  1 − Xω
²Æ Y 
sin 
²
 1 − X ω ω

Avec, les valeurs des pulsations propres, comme suit :  = ³ ⁄  K  et  = ³3 ⁄  K 


IJ IJ

Exemple 2 :

Un véhicule de masse m1 se déplace sur un parcours ondulé


régulier avec une vitesse v. le véhicule transporte une caisse
de masse m2, la masse lié au véhicule à l’aide des chaines et
des câbles d’arrimage considérés comme un ressort de
rigidité k2, comme illustrer sur la figure., on suppose que le
parcours à une longueur d’onde λ,et la grandeur verticale
est y(t).

- Ecrire les équations différentielles du mouvement ? Figure .V.36. Véhicule transportant une caisse.
- Trouver l’amplitude des vibrations forcées de la
masse du véhicule et l’amplitude des vibrations de
la masse de la caisse, en fonction de la vitesse v du
véhicule ? si on vous donne : m1=m2=m, k1=2k2=k,
tracer les courbes de A1 et A2 en fonction de v, et
spécifier les plages de vitesses pour lesquelles les
masses vibrent dans le même sens ?

Figure .V.37. Le modèle dynamique similaire


à base excitatrice.

Cours Dynamique des structures avancées Page 122


Chapitre V :
a) Etablissement des équations différentielles du mouvement :
A l’aide du 2eme principe de la dynamique du Newton et par isolation de chaque masse avec les forces qui

 • + 2  (• − • ) +  (• − •) = 0o
agissent sur chacune d’elles, les équations différentielles du mouvement sont établis comme suit :
Œ  
 •  + 2  (• − • ) = 0

La base son allure est considérée avoir la forme : •() = °! )


b) Les amplitudes des vibrations forcées A1 et A2 :
²€

• () = ¯ ! ²
) €
et • () = ¯ ! ²
) €
; donc les solutions recherchées seront :

 • + 2 • − • = •o
En dérivant et en substituant dans le système d’équations nous aurons :
Œ
 •  +  • − • = 0

(2 − 
²) − ¯ °
Sous forme matricielle : ±  ± Œ¯ ‘ = t w
− ( −  )  0

¯ = (H)
Nous utilisons la méthode de Cramer ;
² *)
ÌR(RH)

g
² * )* 6RH)
² * vR * o;
¯ =
ÌR *
(H)
² * )* 6RH)² * vR *
Calcul de la pulsation forcée :

Í = λ.  = λ. | 
² = Í. ; on pose : Î = donc : Í2 = | GH ;
²
) | Î ²
) R
³R⁄H
λ
0

λ

Par substitution dans les amplitudes A1 et A2 et par division sur :

Ï
(( )* )
„¯ = ° Ï0
‚ Ï *
o;
Ï
6@ A v( )}
Ï0 Ï0
ƒ¯ = ° 
‚ 

Ï * Ï
6@ A v( )}
Ï0 Ï0

c) Traçage des courbes de A1 et A2 :


Pour v = 0  A1=B et A2=B
Pour v>>v0  A1=0 et A2=0 ,

Î 
Les vitesses v pur lesquelles on aura l’une des vitesses propres, et celle pour laquelle le dénominateur nul,
sont : 1 − 3 @Î A + (Î )> = 0,
Î
0 0

La première vitesse critique est : Í = Í2 √0.4 = 0.63 Í2 ;


La deuxième vitesse critique est : Í = Í2 √2.6 = 1.6 Í2 ;

Figure .V.38. Représentation des amplitudes forcées A1 et A2.

Cours Dynamique des structures avancées Page 123


Chapitre V :

• Les deux masses vibrent au même sens avec y(t) pour les valeurs: Í > Í > 0, (ligne continue)
D’après les graphes des amplitudes A1 et A2, on peut constater que :

• Les deux masses vibrent de le sens opposé à y(t) pour les valeurs: Í2 > Í > Í , (ligne discontinue).

3.8. Les vibrations forcées amorties


L’analyse de ce type des vibrations forcées les forces externes et les amortissements non sont pas nuls pour
mieux maitriser l’analyse, des exemples simples ont été pris en considération.

Exemple 1 :

Nous allons étudier les vibrations forcées d’une structure dynamique composée de deux masses liés par deux
ressorts et deux amortisseurs, avec une force harmonique excitatrice agissante sur la masse m1, comme
l’indique la figure suivante :

Figure .V.39. Structure dynamique forcée et amortie.

Tracer la courbe de l’amplitude forcée de la masse m1 en fonction de 


²?
- Trouver les amplitudes des réponses forcées permanentes de la structure ?
-

a) Les amplitudes des réponses forcées permanentes de la structure dynamique :

  +   +  ( −  ) +   +  ( −  ) = ‹()o


Le système d’équations différentielles du mouvement est :
Œ  
   +  ( −  ) +  ( −  ) = 0
On suppose que : ‹() = ‹2 ! ²€
)

 () = ¯ !  ²
() €vÈ )
= ° !  ²
) €
et  () = ¯ !  ()
² €vÈ* )
= ° !  )
²€
; les réponses forcées permanentes de la structure seront sous la forme :
,

Par dérivation, et substitution, on trouve que le système d’équations sous forme matricielle devient:

( + ² ) + ˆ(  +
−    )
² −(  + ˆ  
²) ° ‹
¨  
© Œ ‘ = t 2w
−(  + ˆ  
²) (  −   ² °
² ) + ˆ 
 0

Par utilisation de la méthode de Cramer, on aura :

° = (R
“0 (R* H* ) ² * v ¡* )
²)

g , vR * H, ²
) * )v(¡ v¡ ))
, * ² (R * H * ²
) * )v ¡ )
* ² (R, v¡* )
² )* o;
° =
²)
“0 (R* v ¡* )
(R, vR* H, )² * )v(¡, v¡* ))² (R* H* ) ² * )v ¡* )
² (R, v¡* )
² )*

Par calcul des magnitudes de B1 et B2, on obtiendra les amplitudes des réponses recherchées :
„¯ = ‹2 ³(  ²  ) + (  
−   ²)
‚  ) +( ² 6 )

³(  
² > −  
²  −  
²  −  
²  −  
²  + 
 
² +  
² −   
² 6 −   
² 6 −   
o
ƒ ‹2 G 

+ ( 
²)
‚¯ =
 ³(  
² > −  
² −  
² −  
² −  
² +  ) +(  
² +  
² −   
² 6 −    ² 6 )
² 6 −   
    

Dans le but de simplifier les calcules, prenons le cas où : m1=m2=m , k1=k2=k et c1=c2=c.

Cours Dynamique des structures avancées Page 124


Chapitre V :

„¯ = ²  ) + ( 
‹2 ³( −  ²)
‚  ³(  − 3 
²  +  
²> − ²  )
 + (2  ²  ) o
² − 3 
ƒ ‹2 ³  +( 
²)
‚¯ =
 ³(  −3 
² +  
²> − ²  )
 + (2  ²  )
² − 3 

b) Traçage de la courbe de l’amplitude forcée A1 de la masse m1 en fonction de 


²?

Figure .V.40. Représentation de l’amplitude de la réponse forcée ¯ = (


²).

² et 
² ) les
En faisant la comparaison de la courbe de l’amplitude de la réponse avec amortissement (c>0) et sans
amortissement (c=0) , quand la pulsation forcée passe par les pulsations de résonnance (
amplitudes prennent des valeurs limitées en présence de l’amortissement et l’amplitude ne s’annule pas pour
les valeurs de la pulsation entre les pulsations de résonnance et elle atteint des valeurs limitées quand la
pulsation forcée sera égale à l’une des pulsations de résonnance.

3.9. Les vibrations forcées impulsives non amorties

La force excitatrice externe appliquée à la structure dynamique est de type impulsif, la théorie est très vaste
pour cerner tous les types d’impulsions mais pour une meilleure maitrise de l’étude de ce type des vibrations
des exemples ont été pris en considération.

Exemple 1 :

Un bâtiment constitué de deux étages, représentée sur la Figure .V.41., peut être modélisée comme
un système à deux degrés de liberté représenté sur la Figure. le deuxième étage du bâtiment est
soumis à une explosion qui conduit à une force de forme représentée sur la Figure. quel est le
déplacement maximal de chaque étage due à l'explosion?

Figure .V.41. Bâtiment de deux étages, sous une charge d’explosion.

Cours Dynamique des structures avancées Page 125


  + 2  −  = 0 o
Le système d’équations différentielles est : Œ
Chapitre V :

  −  +  = ‹()
;
Faisons appel aux transformées de Laplace, des deux équations et écrivons les résultats sous forme

 (´) 0
´ −

matricielle :
ŽŒ  ‘ = Œ ‘;
− ´ +  (´) ‹(´)

2 R
Les solutions après simplification en tenant compte les transformées inverses de système sont :
( (
Ñ (´) = = ª* − «;
 HK* vR 2.>>s  
(HK * vR R ( H K v2.6?
Ò
K* v.8?
Ò
R HK* vR Ó Ó

¶HK vR 2¶
*

Ñ (´) = = ª + «;
R   2.s> 2.s8
(HK vR R ( H K* v2.6? Ò
* Ò
K* v.8?
R HK* vR Ó Ó

Les transformées inverses seront :

Ú Ý
0.447 1 1 0.447 1 1
Ô Ñ (´) = Ô g Õ − Ö× = Ù ´ˆŠ Õ0.618Å Ö − sin Õ1.618Å ÖÜ
 ´  + 0.382 ´  + 2.618  Ù  1.618  Ü
G
  Ø0.618  Û

Ú Ý
1 0.724 0.276 1 0.724 0.276
Ô Ñ (´) = Ô g Õ − Ö× = Ù ´ˆŠ Õ0.618Å Ö + sin Õ1.618Å ÖÜ
 ´  + 0.382 ´  + 2.618 Ù  1.618  Ü
G
  Ø0.618  Û

La réponse forcée est un intégral de convolution de la réponse impulsive et la fonction forcée, donnée par :

 () = Þ2 ‹2 @1 − A Ê() − Ê(à − 2 ) . Ô−1 Ñ12 (´). à ;


€ ß
€ 0

„ Ú Ýä
€
à
Ù sin ª1.618G «Ü . à
0.447 1 1
 () = á ‹2 a1 − f Ê() − Ê(à − 2 ) . ´ˆŠ ª0.618G « −
2 ƒ  Ù  1.618  Üã
0.618G
2
 Ø  Ûâ
Après l’intégration, on trouve ;

„ Ú Ý
0.447 1 1
 () = − Ù − 2 + 2 cos Õ0.618Å Ö − sin ÕÉ. 618Å ÖÜ Ê()
 ƒ0.382 Ù   Ü
 Ø 0.618G Û

Ú Ý
1 1
− Ù − 2 − sin Õ0.618Å ( − 2 ÖÜ Ê( − 2 )
0.382 Ù  Ü
Ø 0.618G Û

Ú Ý
1 1
− Ù − 2 + 2 cos Õ1.618Å Ö − sin Õ1.618Å ÖÜ Ê()
2.618 Ù   Ü
Ø 1.618G Û

Ú Ý
1 1
+ Ù − 2 − sin å1.618 Å ( − 2 )æÜ Ê( − 2 )ç
2.618 Ù  Ü
Ø 1.618G Û


Cours Dynamique des structures avancées Page 126


Chapitre V :

 () = Þ2 ‹2 @1 − € A Ê()) − Ê
Ê(à − 2 ) . Ô−1 Ñ22 (´). à ;
€ ß
La réponse forcée de la masse m2:

„ Ú Ýä
€
à
Ù sin ª1.618G «Ü . à
1 0.724 0.2761
2761
 () = á ‹2 a1 − f Ê(
 () − Ê(à − 2 ) . ´ˆŠ ª0.618G « °
2 ƒ Ù  1.618
618  Üã
0.618G
2
 Ø  Ûâ

Après intégration, on aura :

„ Ú Ý
‹2 0.724
724 1
 () = − Ù − 2 + 2 cos Õ0.618Å Ö − ÖÜ Ê()
sin Õ0.618Å Ö
 ƒ0.382 Ù   Ü
 Ø 0.618G Û

Ú Ý
0.724 1
− Ù − 2 − sin Õ0.618Å ( − 2 ÖÜ Ê( − 2 )
0.382 Ù  Ü
Ø 0.618G Û

Ú Ý
0.276 1
+ Ù − 2 + 2 cos Õ1.618Å Ö − 618Å ÖÜ Ê()
sin Õ1.618
2.618 Ù   Ü
Ø 1.618G Û

Ú Ý
0.276 1
− Ù − 2 − sin Õ1.618 Å ( − 2 )ÖÜ Ê( − 2 )ç
2.618 Ù  Ü
Ø 1.818G Û


La représentation graphique des ré


réponses des deux masses de la structure dynamiqu
amique sont illustrées sur :

Figure .V.422. Les réponses permanentes de la structure dynam


ynamique.

V.4. Généralisation aux sstructures à plusieurs degrés de liberté


libert (n>2) :
Différentes méthodess peuv
peuvent être utilisées pour approcher un systèmeme continu
co en tant que système
multi degrés de liberté. Une métho
méthode simple consiste à remplacer la masse ou u l'inertie
l'ine distribuée du système
par un nombre fini de masses es ou de corps rigides. Les masques localisés sontont supposés
su être reliés par des
masses élastiques et des éléments
ments amortisseurs. Les coordonnées linéaires (ou u angulaires)
angu sont utilisées pour
décrire le mouvement des masses localisées (ou corps rigides). De tels modèles odèles sont appelés paramètres
localisés ou masse localisée ou sys
systèmes de masse discrète. le nombre minimum um de coordonnées nécessaires
pour décrire le mouvement des m masses localisées et des corps rigides définitt le nombre
no de degrés de liberté
du système. Naturellement, plus us lle nombre de masses localisées utilisées dans
ans le modèle est grand, plus la
précision de l'analyse résultante
nte es
est élevée.

Une autre méthode populairee d'app


d'approximation du système continu en tant que système
systè multi degrés de liberté
implique de remplacer la géométr
ométrie du système par un grand nombre de petits
tits éléments,
él en supposant une
solution simple à l'intérieurr de cchaque élément, les principes de compatibilité
bilité et d'équilibre solution au
système d'origine.

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 127
Chapitre V :

Figure .V.43. Modélisation d’un immeuble à deux étages.

a) Les coordonnées généralisées et forces généralisées :

Les équations du mouvement d'une structure vibrant peuvent être formulées dans un certain nombre de
systèmes de coordonnées différents. Comme indiqué précédemment, n coordonnées indépendantes sont
nécessaires pour décrire le mouvement d'un système ayant n degrés de liberté. Tout ensemble de n
coordonnées indépendantes est appelé coordonnées généralisées, généralement désignées par q1, q2, ..., qn.
Les coordonnées généralisées peuvent être des longueurs, des angles ou tout autre ensemble de nombres qui
définissent la configuration du système à tout moment de façon unique.

Figure .V.44. Trois pendules.

( , • ,  , • , 6 , •6 ) Ils sont également indépendants des conditions de contrainte.

 + • = j


g( −  ) + (• − • ) = j o , ………………………..(V.65)
(6 −  ) + (•6 − • ) = j6

Puisque les coordonnées ( , • ,  , • , 6 , •6 ) ne sont pas indépendantes, elles ne peuvent pas être appelées
coordonnées généralisées. Sans les contraintes d'équation précédente, chacune des masses m1, m2, m3 sera
libre d'occuper n'importe quelle position dans le plan x, y. les contraintes éliminent trois degrés de liberté des

déplacements angulaires ( ,  , 6 ) sont utilisés pour spécifier les emplacements des masses m1, m2, m3 à
six coordonnées (deux pour chaque masse), et le système n'a donc que trois degrés de liberté. Si les

Cours Dynamique des structures avancées Page 128


Chapitre V :

généralisées et sont notés (é =  , é =  , é6 = 6 ).


n'importe quel moment, il n'y aura pas de contraintes, ils forment donc un ensemble de coordonnées

Lorsque des forces externes agissent sur le système, sa configuration change. La nouvelle configuration du
système peut être obtenue en changeant les coordonnées généralisées qj par δqj, j=1,2,...., n; où n désigne le
nombre de coordonnées qj généralisées par la quantité δqj, la force généralisée correspondante Qj peut être
définie comme

ê$ = ; î = 1, 2, … , Š,……………………………(V.66)
ëì
—íì

où Qj sera une force (moment) où qj est un déplacement linéaire (angulaire).

b) Les vibrations forcées des systèmes non amorties : analyse modale

Lorsque des forces externes agissent sur un système multi degrés de liberté, le système subit des vibrations
forcées. Pour un système avec n coordonnées ou degrés de liberté, les équations de mouvement gouvernantes
sont un ensemble de n équations différentielles ordinaires couplées de second ordre.

La solution de ces équations devient plus complexe lorsque le degré de liberté du système (n) est important
et / ou lorsque les fonctions de forçage sont non périodiques. Dans de tels cas, une méthode plus pratique
appelée analyse modale peut être utilisée pour résoudre le problème. Dans cette méthode, le théorème
d'expansion est utilisé, et les déplacements des masses sont exprimés comme une combinaison linéaire des
modes normaux du système.

Cette transformation linéaire découple les équations du mouvement de sorte que nous obtenons un ensemble
de n équations différentielles découplées de second ordre. La solution de ces équations, qui équivaut à la
solution des équations de n systèmes à un seul degré de liberté, peut être facilement obtenue. Nous allons
maintenant considérer la procédure de l'analyse modale.

4.1. Les vibrations forcées des systèmes non amortis par l'analyse modale

Le système d’équations du mouvement d’un système à plusieurs degrés de liberté soumis à une force externe
est :

ï ð +   = ï‹ ð ;…………………….(V.67)

Où : ‹ est le vecteur des forces externes arbitraires, pour résoudre le système d’équation par la méthode
d’analyse modal, il faut tout d’abord résoudre le problème des valeurs propres :

  =  , ……………………………(V.68)

propres  () ,  () ,………….,  (/) . Par le théorème d’expansion, le vecteur solution des équations peut être
Et de rechercher les pulsations propres de la structure : ω1,ω2,………,ωn qui correspondent aux modes

exprimé par une combinaison des modes propres ;

 ()
() = é () é () … é/ () ñ  ó ;……………..(V.69)
()

 (/)

Cours Dynamique des structures avancées Page 129


Les coordonnées généralisées é () é () … é/ () sont des fonctions du temps, connues comme les
Chapitre V :

 ()
coordonnées principales ou les coefficients de participation modal, en définissant la matrice colonne modale

[X] par :  = ñ  ó , l’écriture précédente de l’équation devient : () = é() ………(V.70)
()

  (/)

avec:

é ()
é ()
é() = »  ç ceci nous permet d’avoir :  () = ïé()ð ;……………………….(V.71)

é/ ()

Donc par substitution dans le système d’équations différentielles :

ïé ð +  é = ï‹ ð…………………………(V.72)

Par multiplication des deux membres du système d’équations par " , on aura :

" ïéð + "  é = " ï‹ ð……………………(V.73)

Mais on sait que : "  = + et "   =  +, …………………….(V.74)

Reste à définir le vecteur des forces généralisées :

()ð = " ï‹ ()ð,……………………………………………..(V.75)


ïê

Alors ; le système d’équations devient :

é  () +  é () = ê () , i=1,2,….,n ……………………………………………(V.76)

Comme on peut le constater ce dernier système d’équations est semblable à l’équation différentielle
décrivant le mouvement d’une structure à 1 ddl non amortie. Par analogie les solutions du système
d’équations seront :

é () = é (0) cos   + @ A sin   + ) Þ2 ê (à) ´ˆŠ ( − à) à


í(2)  €
)c c
; i=1,2,…, n….…(V.77)

Les déplacements généralisées initiales qi(0) et les vitesses généralisées initiales é (0)seront obtenues a
partir des valeurs initiales des déplacements physique xi(0) et les vitesses physiques initiales  (0) .

é(0) = " (0) et é (0) = " ï(0)ð……………………………(V.78)

Une fois les déplacements généralisés trouvés, les déplacements physiques peuvent être trouvés.

Cours Dynamique des structures avancées Page 130


Chapitre V :

Exemple : (Réponse aux vibrations forcées d’un marteau de forgeage) :

Figure .V.45. Le forgeage manuel et automatique, avec des pièces mécaniques forgées.

La force du marteau de forge agissante sur la pièce à


fabriquer est montrée sur la figure en raison d'un impact par
le marteau peut être approchée comme une impulsion
rectangulaire, comme le montre la figure. Trouver la
vibration résultante du système pour les données suivantes:

La masse de la pièce, enclume et cadre m1 = 200[Mg], masse


du bloc de fondation m2 = 250[Mg], rigidité du tampon
élastique k1 = 150 [MN/m] et raideur du sol k2 = 75 [MN/m].
supposer que les déplacements initiaux et les vitesses initiales
de la masse sont nuls.

Figure .V.46. Le modèle de la structure dynamique sous impact.

système d’équations différentielles du mouvement est : ï•ð +  • = ï‹ ð


Le marteau à forger peut être modélisé comme une structure à deux degrés de liberté, Figure .V.46, le

Les données sont :

 0 200 0 −  150 −150 Ã{


 =  Ž=  ­^ ,   =   Ž=   ;
0  0 250 −  +  −150 225 H

‹ ()
‹ () = t  w ;
0

Les pulsations propres qui peuvent être déterminées par :

2 0 150 −150
∆() = |− +  | = (−   × 107 +   × 108 = 0( ;
0 2.5 −150 225

  = 12.2474   et  = 38.7298   ;
IJ IJ
K K

Cours Dynamique des structures avancées Page 131


Chapitre V :

Les modes propres :

 () = t 1 w et ô
ô  () = t 1 w ;
0.8 −1
Orthonormalité des modes propres :

 () = n t 1 w et ô
ô  () = k t 1 w ;
0.8 −1

 () et ô
Où a et b sont des constantes qui peuvent déterminer par la normalisation de ô  () ;

ô" ô = + ;

Cette derniere condition nous donne : a=1.6667x10-3 et b= 1.4907x10 -3 , ce qui nous permet de construire
la matrice modale :

 () ö = 1.6667 1.4907  × 106


 () ô
ô = õô
1.3334 −1.4907
Réponses en termes de coordonnées généralisées :

Puisque les conditions initiales des deux masses m1 et m2 étaient au repos nulles, à t= 0[s];

• (0) = • (0) = • (0) = • (0) = 0 ce qui donne : é (0) = é (0) = é (0) = é (0) = 0, donc les
coordonnées généralisées sont données par la solution :

é () = ) Þ2 ê (à) sin( − à) à , i=1,2.


 €
c

Les forces généralisées :

() = ô" ‹ (),


ê

 ()
ê 1.6667 1.3334 ‹ () 1.6667 × 106 ‹ ()
Alors : ˜   =   × 106 t  w = ˜ ,
 ()
ê 1.4907 −1.4907 0 1.4907 × 106 ‹ ()

Les données numérques : F1 (t)= 25.000 for 0≤ t≤0.1 [s] et F1(t)=0, pour t>0.1 [s].

Avec :

é () = Þ ê (à) sin( − à) à = 3.4021 Þ2 sin 12.2474 ( − à) à = 0.2778 (1 − cos 12.2474 )


 € €
)c 2 

Et é () = ) Þ2 ê (à) sin( − à) à = 0.9622 Þ2 sin 38.7298 ( − à) à = 0.02484 (1 − cos 38.7298 )


 € €
*

Les réponses forcées des masses de la structure sont :

• () 1.6667 1.4907 é () 1.6667 é () + 1.4907é ()


Œ  ‘ = é() =   × 106 Œ  ‘ = Œ ‘ × 106 .
• () 1.3334 −1.4907 é () 1.3334 é () − 1.4907é ()

Cours Dynamique des structures avancées Page 132


Chapitre V :

Figure .V.47. Représentation des réponses des vibrations forcées dela structure.

4.2. Les vibrations forcées des structures amortis (amortissement de Rayleigh) par l'analyse modale

Dans de nombreux cas, l'influence de l'amortissement sur la présence d'un système vibratoire est mineure et
peut être négligée. Cependant, il faut considérer si la réponse du système est requise pendant une période de
temps relativement longue par rapport aux périodes naturelles du système.

De plus, si la fréquence d'excitation (dans le cas d'une force périodique) est à ou près de l'une des fréquences
propres du système, l'amortissement est d'une importance primordiale et doit être pris en compte. En général,
puisque les effets ne sont pas connus à l'avance, l'amortissement doit être pris en compte dans l'analyse des
vibrations de tout système.

Dans cette section, nous considérerons les équations du mouvement d'un système à plusieurs degrés de
liberté et leur solution en utilisant les équations de Lagrange. Si le système a un amortissement visqueux, son
mouvement sera contraint par une force dont la grandeur est proportionnelle à celle de la vitesse mais dans la
direction opposée.

Il convient d'introduire une fonction R, connue sous le nom de fonction de dissipation de Rayleigh, pour
dériver les équations du mouvement au moyen des équations de Lagrange. Cette fonction est définie comme:

W =   "   ………………………………….(V.79)




où la matrice [c] est appelée la matrice d'amortissement et est définie positive, comme les matrices de masse
et de rigidité. Les équations de Lagrange, dans ce cas, peuvent être écrites comme:

@ A − ÷O + ÷O + ÷O = ‹ ; i=1,2,….,n…………….(V.80)
J ÷" ÷" ÷ø ÷ù
J€ ÷Oc c c c

T : énergie cinétique, V : énergie potentielle.

où Fi est la force appliquée à la masse mi, en substituant l'équation, on obtient l'équation du mouvement du
système multi degré de liberté amorti sous forme matricielle:

 +   +   = ‹ …………………………(V.81)

Cours Dynamique des structures avancées Page 133


Chapitre V :

Pour simplifier, nous allons considérer un système spécial pour lequel la matrice d'amortissement de
Rayleigh qui est exprimée comme une combinaison linéaire de [m] et [k]. En substituant en équation, on
obtient:

  = % + &  ; ……………………………..(V.82)

où α et β sont des constantes.

Il est appelé « amortissement proportionnel » car [c] est proportionnel à une combinaison linéaire de [m] et
[k].

Par substitution dans le système d’équations, on aura :  + (% + & ) +   = ‹ ……….(V.83)

En exprimant le vecteur de solution  comme une combinaison linéaire des modes propres du système non
amorti, comme dans le cas de l'équation:

() = é ……………………………(V.84)

Le système d’équations peut être réécrit comme:

é + (% + & ) é +  é = ‹……………………(V.85)

Le pré multiplication du système d'équations par " cela conduit à:

" é + (%"  + &"  ) é + "  é = " ‹………………(V.86)

Si les vecteurs propres  () i=1,2,..,n sont normalisés, l'équation est réduite à:

é () + X% +  &Y é () +  é()


 = ê () ou, i=1,2,…..,n……………………(V.87)

où ωi est la ième fréquence naturelle du système non amorti et :

() = " ‹ ()…………………………………………..…..(V.88)


ê

En écrivant: % +  & = 2ξ  , où ξ est appelé le rapport d'amortissement modal pour le ième mode
normal, l'équation est réécrite comme suit:

é () + 2 ξ  é() +  é() = ê () ou, i=1,2,…..,n………………..(V.89)

On peut voir que chacune des n équations représentées par cette expression est découplée de toutes les
autres. Par conséquent, nous pouvons trouver la réponse du ième mode de la même manière que celle d'un
système à un seul degré de liberté visqueusement amorti.

La solution d'équations quand ξ < 1 , peut être exprimée comme:

é () = ! ξc )c€ gcos `J  + sin J × é (0) + t ! ξc )c€ sin J  w é2 (0) + Þ ê (à) ! ξc)c(€ß) sin J ( − à) à
ξc   €
)ûc )ûc 2 
Gξ*c
,

i=1,2,…..,n…………………………..…..(V.90)

où: J =  G1 − ξ  K ……………….(V.91)


IJ

Cours Dynamique des structures avancées Page 134


Chapitre V :
Notez les aspects suivants de ces structures:

1. L'identification de la source et de l'amplitude de l'amortissement est difficile dans la plupart des problèmes
pratiques. Plus d'un type d'amortissement: Coulomb, visqueux et hystérétique peuvent être présents dans le
système. En outre, la nature exacte de l'amortissement, telle que le type de variation linéaire, quadratique,
cubique ou autre, n'est pas connue, l'obtention de l'amplitude précise est très difficile. Pour certains systèmes
pratiques, des valeurs d'amortissement déterminées expérimentalement peuvent être disponibles pour
l'analyse vibratoire. Un certain amortissement, sous la forme d'un amortissement structural, est présent dans
les structures automobiles, aérospatiales et mécaniques. L’amortissement est introduit délibérément dans
certaines applications pratiques telles que les systèmes de suspension des véhicules, les trains d'atterrissage
d'aéronefs et les systèmes d'isolation des machines. Parce que l'analyse des systèmes amortis implique de
longues manipulations mathématiques, dans de nombreuses études sur les vibrations, qu'elles soient
négligées ou supposées proportionnelles.

2. la condition nécessaire est que la transformation qui diagonalise la matrice d'amortissement aussi
découpler les équations couplées du mouvement. Cette condition est moins restrictive et couvre plus de
possibilités.

3. Dans le cas général de l'amortissement, la matrice d'amortissement ne peut pas être diagonalisée
simultanément avec les matrices de masse et de rigidité. Dans ce cas, les valeurs propres du système sont
réelles et négatives ou complexes avec des parties réelles négatives. Les valeurs propres complexes existent
en tant que paires conjuguées: les vecteurs propres associés sont également constitués de paires complexes
conjuguées. Une procédure courante pour trouver la solution du problème de valeur propre d'un système
amorti implique la transformation des n équations de mouvement du second ordre couplées en 2n équations
du premier ordre non couplées.

Exemple :

Soit la structure dynamique excitée par trois forces harmoniques, elle est composée de trois masses, trois
ressorts et cinq amortisseurs, comme représenter par la figure suivante :

Figure .V.48. Structure dynamique à trois degrés de liberté.

Dans le cas ou : les masses sont soumises à des forces harmoniques : ‹ = ‹ = ‹6 = ‹2 cos 
² avec :
² = 1.75 ³ ⁄  K  , supposer que : m1=m2=m3=m ; k1=k2=k3=k ; c4=c5=0. Et le pourcentage

IJ

d’amortissement pour chaque mode normal est donnée par : ξ = 0.01, i=1,2,3.

-Trouvez les réponses stationnaires de la structure ?

Cours Dynamique des structures avancées Page 135


Chapitre V :
Etablissement des équations différentielles du mouvement, par la méthode énergétique de Lagrange:

L’énergie cinétique : L =  ( • +  • + 6 •6 )




L’énergie potentielle : M =  (  • +  (• − • ) + 6 (• − • ) )




L’énergie de dissipation de Rayleigh : W =  (  • +  (• − • ) + 6 (•6 − • ) + > • + 7 (•6 − • ) )


 

L’équation de Lagrange sera :

@ A − ÷ü + ÷ü + ÷ü = ‹ ; i=1, 2, 3.
J ÷" ÷" ÷ø ÷ù
J€ ÷üc c c

Ce qui permet d’avoir le système d’équations différentielles du mouvement :

• +  • +  • = ‹ ,

 0 0 + + 7 −  − 7
Avec :  = U 0  0 V,  =U −   + 6+ > − 6 V,
0 0 6 − 7 − 6 6+ 7
 +  −  0
 =U −   + 6 − 6V ;
0 − 6 6

Les pulstaions propres de la structures non amrties sont :

 = 0.44504GH œ . ´ ,  = 1.2471 GH œ . ´ ; 6 = 1.8025 GH œ . ´.


R R R

Les modes propres orthonormaux sont :

1.0 1.0 1.0


 () = H S1.8019T ;  () = H S 1.4450 T ;  (6) = H S−1.2468T.
2.6?2 2.s6s2 2.7q

2.2470 −0.8020 0.5544


√ √ √

Le vecteur modal peut être exprimer par :

É. 3280 0.7370 0.5911


 = õ ()  ()  (6) ö = U 0.5911 0.3280 −0.7370V ;

√H
0.7370 −0.5911 0.3280
Le vecteur des forces généralisées :

1É. 3280 0.5911 0.7370 ‹2


() = " ‹ () =
ê U 0.7370 0.3280 −0.5911V S‹2 T cos 
²
√ 0.5911 −0.7370 0.3280 ‹2

‹2
„1.6561 ä
‚ √‚
‚ ‹ ‚
() = 0.4739 2 cos 
ê ²
ƒ √ ã
‚ 0.1821 ‹2 ‚
‚ ‚
 √ â


Cours Dynamique des structures avancées Page 136


Chapitre V :

notées é (), é () et é6 (); les équations du mouvement peuvent être exprimées comme:
Si les coordonnées généralisées des facteurs de participation modale pour les trois modes principaux sont

é () + 2 ξ  é() +  é() = ê () ou, i=1, 2, 3.

é () = é2 cosX


² − φ Y , i=1, 2, 3.
Les réponses permanentes peuvent être écrites comme ;

²
þ
ξc a f
é2 = . et φ = tan g ×
ýc0   þc
*
)c* * *
,/* ²
þ
*
a f
Où :
²
þ ²
þ
U˜a f  vŒξc a f‘ V þc
þc þc

φ = tan(−0.00544)
Par substitution les valeurs, on obtient :
é2 = 0.57815
“0 √H
R
,

é2 = 0.31429 φ = tan(−0.02988)


“0 √H
R
,

é62 = 0.92493 φ = tan(0.33827)


“0 √H
R
,
Enfin, les réponses en régime permanent peuvent être trouvées en utilisant:

() = é

 () é1 ()
1 É. 3280 0.7370 0.5911
g ()× = U 0.5911 0.3280 −0.7370V gé2 ()× 
6 () √  0.7370 −0.5911 0.3280 é3 ()

Cours Dynamique des structures avancées Page 137


Partie II
II : Les structures dynamiques continues
continues
Chapitre VI :
Chapitre VI :

VI.1. Introduction
C’est une extension des systèmes à n degré de liberté avec n  ∞. Dans le cas des structures dynamique
ayant une distribution continue de la masse et de la rigidité et de géométrie simple telle qu’une barre ou une
poutre homogène avec des conditions aux limites simples, on peut utiliser des solutions analytiques pour le
calcul des pulsations et des modes propres ou des réponses vibratoires à une excitation. Dans le cas
contraire, on ne peut se passer des méthodes numériques (Rayleigh, Rayleigh- Ritz, modale, Eléments
Finis…). Nous résumons dans ce qui suit les équations du mouvement vibratoire de poutres sollicitées en
traction compression (vibrations longitudinales des barres), torsion (Vibrations de torsion des arbres) et en
flexion (vibrations transversales des poutres), afin d’accéder aux pulsations et aux modes propres des
structures libres ou avec des sollicitations extérieurs appliquées.

Les méthodes utilisées dans ce chapitre sont analogues à celles utilisées pour les systèmes à plusieurs degrés
de liberté. La méthode de séparation des variables utilisée pour déterminer les fréquences naturelles est
analogue à la solution en mode normal utilisée au chapitre précédent. La méthode utilisée pour l'analyse des
vibrations forcées est le résultat direct d'un théorème d'expansion et est directement analogue à analyse
modale.

La méthode générale pour déterminer les solutions libres et forcées aux problèmes de vibrations continues
est présentée. Elle est appliquée aux structures qui sont régis par des équations aux dérivées partielles dont la
dérivée spatiale de plus haut ordre est de second ordre (systèmes du second ordre), en considérant que les
matériaux constituants la structure sont homogènes, possèdent des propriétés unis et soumises à la loi de
Hooke.

Des exemples de telles structures sont les chaînes, les barres et les arbres. Elle est ensuite appliquée aux
structures qui sont régis par des équations aux dérivées partielles dont la dérivée spatiale de premier ordre est
de quatrième ordre (systèmes de quatrième ordre). Un exemple de système de quatrième ordre est une
poutre.

Afin de montrer l’influence de la masse distribuée de la poutre sur la pulsation propre d’une structure
dynamique, considérons par exemple, la poutre en porte-à-faux de la figure suivante avec une masse
concentrée à sa fin. La Figure .VI.1. montre la pulsation propre la plus basse non dimensionnelle en fonction
du rapport de la masse concentrée à la masse de la poutre. La Figure .VI.2. montre les pulsations naturelles
calculées en utilisant jusqu'à six degrés de liberté, ainsi qu'une approximation à un degré de liberté.

Cours Dynamique des structures avancées Page 138


Chapitre VI :

Figure .VI.1. Structure


re dyna
dynamique constituée d’une poutre avec une masse
asse concentrée
c à sa fin,
l'approximation discrète
ète fon
fonctionne bien quand m est grand par rapport
rt à la masse
m de la poutre.

Figure .VI.2. Courbe de β=f(ω),


=f(ω), au fur et à mesure que le rapport de la masse
se concentrée
con à la masse de la
poutre augmente, l'approximati
ximation de la pulsation propre la plus basse en utilisan
tilisant un modèle discret à n
degrés de liberté s'améliore.

VI.2. Les vibrations


ns lib
libres des structures dynamiques
iques continues
c
2.1. Les vibrations longitudinales
inales des barres

Le mouvement longitudinal corres


correspondant à des oscillations de traction-compressio
pression des bars qui peut être
représenté par (fFigure VI.3):

Figur
Figure .VI.3. Vibrations longitudinales d’une barre.

Où : u(x,t) : le déplacement longitu


longitudinale de l’élément barre dx,

N : La force longitudinale agissant


issante sur la section droite S de l’élément barre dx,

   : l’accroissement


nt de lla force longitudinale,

   : l’accroissementt du dé

déplacement,

  : La force d’inertie de l’é



l’élément barre dx .

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 139
Par application du théorème de la résultante cinétique et la loi de Hooke %  & 2  &   à un élément

Chapitre VI :

de longueur dx, on obtient l’équat


l’équation (de d’Alembert) du mouvement longitudina
tudinale libre dans le cas d’une
section constante qui s’écrit :

 .
  
  
,…………………. (VI.1)

Avec :

tudinale du matériau (module d’Young), et ρ : la masse volumique du matériau.


E : module d’élasticité longitudina

Pour la détermination des pulsation


lsations et les modes propres et résoudre l’équation
on différentielle
dif aux dérivées
partielles de type hyperbolique,
ue, on utilise la méthode de séparation des variables
les en posant :

,   .  ;  '' .


 ;  .  '' ……………
 ,
   ,
 
………….(VI.2)

Par substitution dans l’équation


tion di
différentielle aux dérivées partielles (EDP), on aura
aur le système d’équations :

(  .    0
  

. 
  

  
     )
(    0
    
(équations de vibrations
ns libres
lib non amorties) (VI.3)


Dont les solutions sont :

   * sin  ( + cos 

 )
   sin .  ( " cos . 
 
 
……………………….(V
….(VI.4)

Les conditions aux limites :

Figure .VI.4. Poutre encastrée-encastrée.

Dans le cas d’une poutre encastrée


astrée-encastrée, à tout instant on aura :

0,   0.   0 et /,   /.   0,

ceci nous donne : "  0 et  sin . /  0……………………………………..



……..(VI.5)

Les pulsations propres sont donc : $  .


$0 
1
……………………….(VI.
.(VI.6)

et les modes propres : #$    sin


$0
1
……………………………(VI.7)

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 140
Chapitre VI :
La réponse du mouvement sera :

,   ∑4
$56*$ sin $  ( +$ cos $  $ sin
$0
1
………………(VI.8)

2.2. Les vibrations transversales :

2. 2.1. Les vibrations transversales des cordes et des câbles (équation d’onde)

corde est sous une tension uniforme N(x,t) et 7,  : une force externe distribuée axialement. La mesure de
Considérons une corde ou un câble de longueur L et une masse par unité de longueur m = ρA. En outre, la

déplacement est le déplacement transversal w (x, t), (Figure VI.5)

Figure .VI.5. Mouvement transversal d'une corde: (a) déformation et chargement, (b) diagramme cinétique
de l'élément différentiel.

L’équation dynamique du mouvement transversale d’une corde est donnée par :

8   :, ………………(VI.9)
 9  9
 

Où : m : masse par unité de longueur,

w (x,t): le déplacement transversale de la corde,

N (x,t): la tension interne agissnate sur la section transversale,

:,  : une force externe répartie linéairement (force par unité de longueur),

7,  : une force externe distribuée axialement.

Dans le cas des vibrations libres tel le cas :

Figure .VI.6. Vibrations transversales d’une corde.

Cours Dynamique des structures avancées Page 141


Chapitre VI :

L'équation de mouvement sera :

 ;   0……………..(VI.10)
 9  9
8


Où : N0 : une tension uniforme dans la corde,

La vitesse d'onde d'une perturbation transversale se propageant sur la longueur de la corde.:

<; 
=
>
;………………………..(VI.11)

Par la méthode de séparation des variables, on trouve que :

?  * cos @ ( + sin @

Les conditions initiales : dans notre cas : w(0,t) = w(L,t) = 0,  w(0) = w(L) = 0 …………….(VI.12)

Ce qui conduit à : sin @/  0 ,  @/  λ$  AB A  1,2, . .  …………………(VI.13)

Les pulsations propres seront :

$  AB .>1= E H I A  1,2, … ,………………..(VI.14)


 FG

Les modes propres :

φ$   KLA M N , A  1,2, …  en posant B=1 (unité). ……………….(VI.15)


$0
1

Par substitution et en adoptant le principe de superposition des solutions, donc la réponse vibratoire sera :

?,   ∑4
$56 * sin M N cosABO; ⁄8/   Q$ …………………..(VI.16)
$ $0
1

Figure .VI.7. Les trois premiers modes d'une chaîne fixée aux deux extrémités.

Cours Dynamique des structures avancées Page 142


Chapitre VI :
2.2.2. Les vibrations transversales des poutres (poutres d’Euler Bernoulli)

Le mouvement de flexion d'une poutre peut être représenté par:

Figure .VI.8. Vibrations de flexion d’une poutre.

Où : w(x,t) : le déplacement vertical (flèche) de l’élément de poutre dx,

T : l’effort tranchant,

M : le moment fléchissant,

  


: l’accroissement de l’effort tranchant,

R  :
S

l’accroissement du moment fléchissant,


 9

: La force d’inertie de l’élément poutre dx,

Par application des théorèmes généraux de la dynamique et des relations classiques de la résistance des
matériaux , sans les effets secondaires (cisaillement et inertie de rotation, « torsion ») :

&T  U   et ψ  WXY 
U V  9

…………………………..(VI.17)

Où :

I : inertie de la section,

G : module d’élasticité transversale (module de Coulomb- de cisaillement),

ψ : pente due au moment fléchissant,

. a: facteur de forme (≈1 pour des sections usuelles).

On aboutit à l’équation du mouvement libre, dans une section constante :

( X .  [  0………………………….(VI.18)
 9 Z [ 9


Cours Dynamique des structures avancées Page 143


Chapitre VI :
Pour la détermination des pulsations et les modes propres et résoudre l’équation différentielle aux dérivées
partielles de type hyperbolique, on utilise la méthode de séparation des variables en posant :

?,   ?. ……………….(VI.19)

Après dérivation et substitution dans l’équation, on aura le système d’équations :

  . Z ?  0
[ 9 X

.
Z 9 "" 
  
  
     
 [ )
(    0
X 9 
……………………………(VI.20)


Dont les solutions sont :

  * sin  ( + cos  )


]
?   sin @ ( " cos @ ( & LAℎ @ ( _ cosh @
……………….(VI.21)

Avec :

@.
[ Xa
Z
……………………………(VI.22)

Les conditions aux limites permettent de déterminer les pulsations et les modes propres :

Dans le cas d’une poutre sur deux appuis, à tout instant ; on aura :

?0,   0;  0 et ?/,   0;  0…………………………..(VI.23)


9;, 91,
 

Ce qui conduit à : sin @/  0 ,  @/  λ$  AB A  1,2, . .  , ……………………..(VI.24)

Les pulsations propres seront :

$  .X [ H ] ………………………………………….(VI.25)
$ 0 Z FG
1

et les modes propres seront : ?$   φ$   $ sin


$0
1
……………………………….(VI.26)

Figure .VI.9. Les modes et les pulsations propres d’une poutre sur deux appuis.

Cours Dynamique des structures avancées Page 144


Chapitre VI :
Exemple :

Un nanotube de carbone est st un nouveau matériau d'ingénierie qui est fabriqué


briqué à partir d'une feuille de
graphène roulée pour formerr un tutube comme le montre la Figure VI.10. Cependan
pendant, le rayon du tube est le
rayon de plusieurs atomes dee carb
carbone. Le rayon de 1 atome de carbone est de 0,34 [nm]. Si le nanotube est
assez long, l'hypothèse du contin
continuum peut être utilisée et le tube peut êtree modélisé
mod comme une poutre.
Déterminer les cinq pulsations pro
propres les plus basses et leurs modes correspondan
ondants du nanotube de carbone
avec un rayon moyen de 2 [nm] et une longueur de 100 [nm] ?

Le module d'élasticité d'un nanot


nanotube de carbone est de 1 [GPa] et sa massee volumique
volu est de 2,3 [g/cm3].
Supposons que le tube est unee pou
poutre fixée à une extrémité et libre de l'autre.

Figure .VI.10. Nanotube de Carbone.

L’équation caractéristique pour


our un
une poutre fixée libre (voir Annexe1) est donnée
née par
pa :

cosh λ6/v cos λ6/v ( 1  0

Les pulsations propres non dimens


imensionnelles sont les racines carrées des solutions
ions de cette équation. Si ωk est
une pulsation propre non dimensio
ensionnelle, la pulsation propre dimensionnelle correspondante
corres est :


ef = f .g1[
Z

| }
MM6r6;m [ ]N [r6;~ [>][ t6.€€r6;~ [>][ ]
Alors : .g1[ = h  2.71 r 10s [K t6 ]
Z l [
U
M.i[ U ]NM
j m[nj]]
NM
m== kl ~ [l] [
N 0 [r6;~ [>] t6.€€r6;~ [>] ]6;;r6;~
kl m===[j
j] l

Les cinq plus basses pulsations


ns pro
propres non dimensionnelles sont tirées du tableau
bleau A.1.
A de l’annexe, qui
seront :

e6  3.512.71 r 10s [K t6 ]   9.51 r 10s [ ] ,



FG
H

e  22.032.71 r 10s [K t6 ]   5.97 r 106; [ H ],



FG

ei  61.702.71 r 10s [K t6 ]   1.67 r 1066 [ H ] ;



FG

ev  120.92.71 r 10s [K t6 ]   3.28 r 1066 [ H ] ;



FG

ex  199.92.71 r 10s [K t6 ]   5.41 r 1066 [ H ].



FG

Les modes propres correspondants


ndants pour une poutre fixée-libre, sont données par:

yf   f zcosh
cosh λ6/v   cos λ6/v   „f sinh λ6/v   KLA λ6/v  †

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 145
Chapitre VI :
Où :

„f =
‡ˆ‰ λm/[ Š‡ˆ‰‹ λm/[
et λf =Of
‰Œ λm/[ Š‰Œ‹ λm/[

Les modes propres non dimensionnels seront :

y6   6 [cosh 1.87  cos 1.87  0.73sinh 1.87   KLA 1.87  ] ;

y    [cosh 4.69  cos 4.69  1.02sinh 4.69   KLA 4.69];

yi   i [cosh 7.86  cos 7.86  0.999sinh 7.86   KLA 7.86];

yv   v [cosh 11.0  cos 11.0  sinh 11.0  ( KLA 11.0 ];

yx   v [cosh 14.14  cos 14.14  sinh 14.14  ( KLA 14.14 ].

La normalisation des modes propres avec respect au produit scalaire énergétique, nous donne :

Ž 
6
m
.= [‡ˆ‰‹ λ Š‡ˆ‰ λ t‘ ‰Œ‹ λ t‰Œ λ ] G
;

Ce qui donne aussi : 6  1.003,   i  v  x  1 .

Les modes propres normalisés sont illustrés sur la Figure .VI.11.

Figure .VI.11. Les cinq modes propres les plus bas.

Cours Dynamique des structures avancées Page 146


Chapitre VI :
VI.3. Les vibrations de torsion des arbres

Le mouvement de torsion peut être modélisé de la même façon que le mouvement longitudinal. La Figure
.VI.12. représente le mouvement de torsion d'une poutre circulaire.

Figure .VI.12. Vibrations de torsion dans un arbre.

Où :θ (x,t) : Le déplacement angulaire (angle de torsion) de l’élément de l’arbre de longueur dx,

’  


: L’accroissement de l’angle de torsion,

M : le couple de torsion appliquée à la section transversale d’abscisse x,

R  
S

: L’accroissement du couple de torsion,

De la résistance des matériaux, le couple et l’angle de torsion sont liés par : R  ”•  ,……….(VI.27)

Où : G Module d’élasticité en torsion (module de Coulomb) et J est le moment polaire de la section


transversale.

L’équilibre dynamique en rotation de l’élément de l’arbre de longueur dx est réalisé par :

T“   ”•  ……………………………..…………………..(VI.28)
 “  “

Iθ est l’inertie de masse par rapport à l’axe de rotation par unité de longueur (inertie géométrique), dans le
cas d’une section circulaire constante : Iθ = Jρ.

L’équation du mouvement en torsion est similaire à celle du mouvement longitudinale, donc les étapes de
résolution sont les mêmes pour la recherche des pulsations et les modes propres.

VI.4. Méthodes énergétiques pour déterminer les pulsations propres des


structures continues
Il existe plusieurs méthodes pour la détermination des pulsations propres des structures continues, parmi eux
la méthode de Rayleigh, Rayleigh-Ritz, Gallerkin…etc.

a/La méthode de Rayleigh :


Qui est une méthode qui se base sur les énergies a été rencontrer dans les structures dynamiques discrètes à
plusieurs ddl, mais nous allons l’appliquer maintenant, sur une structure dynamique continue.

Cours Dynamique des structures avancées Page 147


Chapitre VI :

ulaire ssoumis à une charge de torsion ,  , ’,  mesure un déplacement


Figure .VI.13. Arbre circulaire
angulaire de l'arbre.

Figure .VI.14. Diagramme de corp


corps libre de l'élément différentiel de l'arbre à un instant
ins arbitraire T (x, t) est
le couple résistant dans l'arbre.

Considérons un élément d’unn arbre en torsion ; l’arbre a une densité volumique ρ (7850 [>U ]), un module
f

r 10s [> ] et une section transversale A, alors une contrainte



d’élasticité transversale G (80 r c de cisaillement
est développée et égale à :


,V.F
—
……………………(VI.29)

Où : T(x,t) : est le moment résistan


ésistant dans la section transversale de l’arbre, r : rayon de l’arbre,

J : moment polaire (• = g ž  *),…………………………..(VI.30)

L’énergie potentielle totale sera : Ÿ   ; •”   ,…………….(VI.31)


6 1 “

“ 
Et l’énergie cinétique totale sera :    ; • M  N  ,………………(VI.32)
6 1

Donc, le rapport :
› ˜™
= —Y ˜š G
–?    
› ˜™
= —M ˜œ N G
……
…………………………………………..(VI.33)

Il est appelé « Rapport de Rayleigh


ayleigh » pour déterminer la pulsation basse de la structure
struct continue.

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 148
Chapitre VI :
Exemple :
A l’aide du rapport Rayleigh, déterminer la pulsation propre basse de la structure :

Figure .VI.15. Arbre circulaire conique.

B
Le moment polaire de l’arbre qui varié le long de l’arbre, est :

•  0.2  0.05v


2

Une fonction de forme qui satisfait les conditions aux limites : ?0  0 et  0 est de la forme :
G9
G 5i>
?  sin € 
0

La pulsation propre de l’arbre sera :


| U } }
¡;r6; [ ] = ;.t;.;x[ M N ‡ˆ‰  G
–?    l
nj U
¢
}
¢
£¡x;[ U ] = ;.t;.;x[ ‰Œ G
;
l ¢

6 ≤ [–]6/  3767 [ ] .
FG
H

b/ La méthode de Rayleigh-Ritz :
La méthode de Rayleigh-Ritz, se base sur le rapport-Rayleigh, est utilisée pour l’approximation d’un
nombre fini des pulsations propres basses d’une structure continue.

Posons sont des fonctions linéairement indépendants, chacune d’elles satisfait les conditions aux limites
pour une structure dynamique continue et spécifique. Une approximation de la réponse de la structure
continue dans le cas des vibrations libres est supposée être:

?  ∑$Ž56 <Ž Ž ………………(VI.34)

Par substitution dans le rapport de Rayleigh, qui sera ré écrit comme :

–??, ?   ?, ?¥ …………………………..(VI.35)

Où : ?, ? : est le produit scalaire des énergies.

Puisque R(w) est stationnaire au voisinage de mode propre, la meilleure approximation aux pulsations
propres et les modes en utilisant les fonctions u1 (x), u2 (x), ……., un (x), est obtenue en posant :

 §  ⋯   0, ………………………..(VI.36)
¦ ¦ ¦
§m §©

Cours Dynamique des structures avancées Page 149


Chapitre VI :
Par dérivation de l’équation (VI.35) par rapport à ck pour tout k=1,2, .., n et utilisant l’équation (VI.36), on
aura :


9,9ª 9,9«
–?
§n §n
, …………………………………. .(VI.37)

Par développement de l’équation pour tout k=1,2, .., n, conduit à une équation linéaire homogène à résoudre
pour c1,c2,…, cn en termes du paramètre R(w). Puisque les équations sont homogènes, une solution non
triviale est disponible si et seulement si le déterminant est égal à zéro, ce qui donne une équation
polynomiale d'ordre n pour R(w). Les racines du polynôme sont le carré des approximations aux pulsations
naturelles (propres) les plus basses. Des approximations pour les modes propres peuvent être obtenues en
revenant aux équations homogènes. La méthode est illustrée par l'exemple suivant.

Exemple :
Utiliser la méthode de Rayleigh-Ritz pour approximer les deux pulsations propres basses de l’arbre en
torsion, Figure .VI.16.

Figure .VI.16. Arbre en torsion.

Les deux polynômes qui satisfont les conditions aux limites sont :

6   2    et    3   i

La forme du mode propre approximé est :

?  <6 2    ( < 3   i 

Les produits scalaires énergétiques seront :

?, ?   ; [<6 2    ( < 3   i ]   < ( <6 < ( < ,
6 ¡  €6 ;v 
6x 6 i; 6;x 

?, ?¬  ; [<6 2  2( < 3  3  ]   <6 ( 5 <6 < ( < ,
6 v v 
i x 

Par application de l’équation (VI.37), nous aurons :

Mi  6x –N <6 ( M5  i; –N <  0 ;
¡ 6€ €6

M5  i; –N <6 ( M x  –N < 0.


€6 v¡ 6i€
ix

Une solution non triviale du système si le déterminant est égale à zéro, donc :

8 16 61
±  –² ±5  –²
det ° 3 15 30 ³0
61 48 136
±5  –² ±  –²
30 5 35

Cours Dynamique des structures avancées Page 150


ractéristique suivante : 9.24 –  241.0 – ( 538.0  0
Chapitre VI :
Nous obtenons l’équation caractéri

Dont, ces racines sont :

–  2.467, 23.610.

Alors, les pulsations propres de la structure dynamique continue, sont :

6 ´ 1.571 E H I µ  ´ 4.859 E H I,
FG FG

L’approximation des basses pulsa


pulsations propres est excellente avec une erreurr de 3.3%
3.3 en plusque la valeur
de la solution exacte.

Les approximations des modess pro


propres sont obtenues en résolvant pour c2 en terme de c1 pour chaque R,
puis en substituant dans l'expressio
pression pour w(x) avec c1 restant arbitraire. cela conduit
condu à:

?6   7.58      1.86  i , ?   0.4295     ( 0.5235  i

Les modes propres rapprochés


és son
sont présentés sur la Figure .VI.17., ils ont été normalisés
norm de telle sorte que

wi (1) = 1.

Figure .VI.17. La méthode


hode dde Rayleigh-Ritz donne des approximationss aux deux modes propres
correspondants aux deux pulsati
pulsations propres les plus basses d'un arbre en torsion à extrémités libre-fixe.

VI.5 . Orthogonalité des modes


odes propres

Les fonctions modales d'unee struc


structure dynamique donnée correspondent à des mouvements
m fondamentaux
qui constituent la réponse dee ce
cette structure. Il est évident que tout mouvement,
ement, forcé ou libre, peut être
décrit comme une combinaison linlinéaire des fonctions modales. Pour établir cela,
ela, nous
no devons d'abord établir
l'orthogonalité mutuelle.

Les propriétés les plus importante


ortantes des modes normaux sont celles de l'orthogon
hogonalité. C'est cette propriété
qui permet le découplage dess équa
équations du mouvement. Pour deux pulsations différentes
différ ωn ≠ ωm, les modes
normaux doivent satisfaire :

; 8φ$  φ>   0, po


1
pour : n ≠m ;

Pour n=m ; ; 8 φ$   R$ , …………………………………………..(VI.3


1
..(VI.38)

Où : R$ est appelée la « masse généralisée » à la nième mode.


sse gén

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 151
Chapitre VI :
Exemple :(vibrations longitudinales)
Considérons la barre de longueur L, de rigidité axiale EA
et de masse m, encastrée d’un côté et attachée à un bloque
de l’autre côté, ce bloque possède une masse M=αmL , α
coefficient sans dimension.

- Déterminer l’équation de la pulsation et la forme


générale du mode de la structure correspondant ?
- Evaluer les trois premières pulsations de la
structure pour α=2 ? Figure.VI.18. Barre attaché à un bloc.

- Evaluer la réponse générale des vibrations libres de la barre de la structure (α=2) ?

(a). La solution du côté de déplacement x sera   * cos @ ( + sin @

Les conditions aux limites de la barre :


* du côté encastrée : u(0,t)= U(0)= 0 ;
* du côté attachée à la masse M :

Figure .VI.19. Diagramme cinétique.

D’après la Figure VI.19., la condition sera :

&* ) ·  R )  ·  &* # ' /µ Ža  R #/µ Ža


¶  ¶
 51 51

Enfin : # ' /µ Ža  > @  #/  0


S

Maintenant les conditions aux limites sont établis, la première condition, nous donne : U(0)=0 A=0

En substituant dans la solution : #  * cos @ ( + sin @ ( , on aura : #  + sin @

La deuxième condition, nous donne : @+ Ecos @/  @ > sin @/I  0


S

Les racines de cette équation peut être déterminé numériquement pour une valeur donnée du rapport
massique α. Les modes propres correspondants sont alors de la forme :

# $   +$ sin @$  A  1,2, … ,

où βn correspond à la n ième racine de l’équation. Puisque Bn est arbitraire, on doit le mettre égal à un,
rendant la fonction modale de la barre à la forme :

# $   sin @$  A  1,2, … 

(b). Les trois premières racines de l'équation, pour α = 2 sont obtenues en utilisant le programme MATLAB
"fzero".

βL =0.6533, 3.292, 6.362,………

Cours Dynamique des structures avancées Page 152


Chapitre VI :
Les pulsations propres seront :

$ = @$ /O&*⁄8/,

De laquelle, on obtient : 6 = 0.6533 ; ,   3.292 ; ; i  6.362 ;

Avec : ;  O&*⁄8/

(c). La réponse générale des vibrations libres est donnée par :

,   ∑4̧56 #¸ *¸ cos¸   φ¸  ,   ∑4̧56 *¸ sin @¸  cos¸   φ¸ ,

,   *6 sin0.6536 ; // cos¹. 6536 ;   φ6  ( * sin3.292 ; // cos3.292 ;   φ 


( *i sin6.362 ; // cos6.362 ;   φ6  ( ⋯ ..

Où : Aj et φj (j=1,2,…) sont déterminées à partir des conditions initiales.

Vérification de l’orthogonalité des modes :

Pour établir l'orthogonalité des fonctions modales, nous devons prendre les termes entre crochets de
l'équation :

º $ /# $ /  


z º $ /# $ /†  z
º $ 0# $ 0  
º $ 0# $ 0†  0 (**)

La somme égale à zéro. Pour la condition de support donnée ;

U(0)=0,

Donc, la deuxième expression entre crochets de l'équation 10.111 est vue disparaître identiquement. Si nous
considérons que la masse concentrée fait partie de la tige. l'opérateur de masse et la distribution sont donnés
par l'équation des structures continus avec un ou plusieurs points de masse concentrés

Figure .VI.20. Structure lisse avec masse attachée.

Dans ce cas: m   8 ( m »¼  /


Pour (x = L) alors la condition limite à la droite de la masse ponctuelle (en x = L) est alors:

º/Š   0


La première expression entre parenthèses de l'équation (**) , vu pour disparaître aussi bien. Les fonctions

m #$   ½ #$ 8x#$ dx ( #$ / m #$/  0


modales sont donc orthogonales entre elles par rapport à la masse du sens de l'équation ;
1 1
½ #$
; ;

et sont donc orthogonaux par rapport à l'opérateur de raideur dans ce sens également.

Cours Dynamique des structures avancées Page 153


Chapitre VI :
VI.6. Les vibrations non amorties forcées des structures dynamiques continues
Le traitement et les étapes à suivre pour la résolution des problèmes de vibrations forcées sont présentés par
des exemples de vibrations de torsion et transversales.

6.1. Les vibrations de torsion :


L’application de coefficients non dimensionnels pour les excitations harmoniques est illustrée dans l'exemple
suivant.

Exemple :
Un disque mince de la Figure VI.21. est soumis à un couple harmonique   ; sin .

Déterminer la réponse à l’état stationnaire de la structure ?

Fgure .VI.21. Disque en torsion harmonique forcé.

L’équation du mouvement est donnée par :

À’ À’
,  ( •”  •
À  À 


 “  “
 
Considérons l’équation homogène sans dimension : avec

Les conditions aux limites ’0,   0 et 1,   @  œ 1,  ( sin 


e
“  “ = 1
 —Y

e  /. .
Où : 

Y

Le moment extene appliqué est harmonique alors la réponse stationnaire sera de la forme :

’,    sin 


e,

La substitution de la réponse dans l’équation homogène nous donne :

sin 
e  
e  sin 
e ou : (
e  0 .
G G
G G

Par substitution de la réponse dans les conditions aux limites, nous aurons ;

1 e  1 
 @
G = 1
G —Y
u(0)=0 et

La réponse sear :

  a sin 
e.
= 1
e ‡ˆ‰ a
e tÁa e —Y
e ‰Œ a

Cours Dynamique des structures avancées Page 154


Chapitre VI :

6.2. Les vibrations transversales des poutres :


Exemple :
Une machine de masse de 150 [kg] est fixée à l'extrémité de la poutre en porte-à-faux de la Figure .VI.22. La
machine fonctionne à 2000 [tr / min] et a un balourd tournant de 0,965[kg.m].

Quelle est l'amplitude de la vibration de l'extrémité de la poutre en régime permanent?

L’équation fondamentale nondimensionnelle qui régit le modèle est :

( 0
[ 9  9
 [ 

Ou les conditions aux limites sont :

?0,   0 , 0,  0 , 1,   0 et 1,   @ 1,  ( „ sin 


e
9 9 U 9  9
   U  œ

*/v ž 2B ž 280 [ÆÇ]3[8]i


e  h
  ±2000  ò ∗  ÃÅ  3.63
&T 8LA 60 K 
M210 r 10s [  ]N 1.2 r 10tv [8v ]
8

Figure .VI.22. (a) Poutre à extrémités fixe-libre avec une machine tournante à balourd à son extrémité libre,
(b) diagramme du corps libre de la machine à instant arbitraire pour décrire les conditions aux limites.

@  g1   0.536,
> 6x; [f ]
¡;[f ]

Et :
ÉÊ
;.s€x [f .>]M;s.vE IN i[>]
„   0.010,
>= Èa 1 Ë
Z |
M6;r6; E IN6.r6;~[ [>[ ]
l

D’après les conditions aux limites, et l’équation caractéristique homogène de la poutre avec une masse
concentrée à son extrémité est :

Cours Dynamique des structures avancées Page 155


6 6 6 6 6 6 6
λv 1 ( cos λv cosh λv  ( @cos λv sin λv  cosh λv sin λv   0
Chapitre VI :

Et le mode propre correspondant est :


6 6
6 6 cos λv ( cosh λv 6 6
yf   f Ìcos λv   cosh λv  ( 6 6 sinh λv   sin λv Í
sin λv ( sinh λv

Où Ck est choisi pour normaliser le mode propre par rapport au produit scalaire défini par :

y¸ , yf   ; y¸ , yf   ( @ y¸ 1, yf 1.


6

Ce qui permet d’avoir la réponse stationnaire :

?,   E∑4 yf I sin 


e,
‘ În 6
f56 λn tae

L’amplitude en régime permanent non dimensionnelle de l’extrémité libre de la poutre est :

„ yf 1
 1.67 r 10tv
λf  e

L’amplitude dimensionnelle peut être obtenue en utilisant la relation :

   ∗ /  1.67 r 10tv  r 3[8]  4.0 [88].

Cours Dynamique des structures avancées Page 156


Chapitre VI :

VI.7. Récapitulatif :

?,   y
La solution des problèmes de vibrations libres :

La séparartion des équations :

( λ   0)
G 
Ï G
/ y ( λy  0
;

Les modes propres normalisés :

yŽ , y¸ 
1

Théorème d’éxpansion :
4

Ð  ÑÐ, yf   yf 


f56

La solution génrale des vibrations libres :


4

?  Ñ yf f 


f56

La solution des problèmes des vibrations forcées avec La fonction force f(x) :
4

Ð  Ñ f yf 


f56

f   Ð, , yf 

Les solutions des équations séparées dans le cas des vibrations libres d’une poutre uniforme sont :

  * cos √λ ( + sin √λ ,

y  6 cos λ6/v  (  sin λ6/v  ( i cosh λ6/v  ( v cosh λ6/v .

Rapport de Rayleigh :

?, ?¬
–? 
?, ? 

Méthode de Rayleigh-Ritz :
4

?  Ñ <Ž Ž 


Ž56

Les équations à résoudre pour les coefficients de Rayleigh-Ritz : –? 


9,9ª 9,9«
§n §n
.

Cours Dynamique des structures avancées Page 157


Chapitre VII :
Chapitre VII :

VII.1. Les techniques de réduction des vibrations des structures dynamiques :

Trois types de technique de réduction des vibrations des structures dynamiques peuvent être utilisés pour
limiter les vibrations structurales qui peuvent causer des problèmes (fatigue, le bruit dû au rayonnement
sonore, etc…), qui sont :
• Par production d’une source de bruit secondaire émettant le négatif du bruit primaire pour avoir une
annulation (suppression) des deux sources, c’est la première technique,
• Eviter la transmission des vibrations par utilisation des absorbeurs, c’est la seconde technique dite
d’isolation,
• Diminuer l’amplitude des vibrations structurales dont les fréquences sont proches des fréquences
propres de la structure, c’est la technique d’atténuation.
Qui peuvent être classés en trois groupes principaux :
• Les techniques passives : qui utilisent l’ajout de matériaux possédant des propriétés amortissantes,
couplés à la structure pour amortir les vibrations de la structure passivement.
• Les techniques actives : qui permettent de contrôler à chaque instant par des actionneurs qui
agissent sur la structure selon une loi de commande conçue pour minimiser une mesure quelconque
de l’intensité des vibrations indésirables, c’est le principe du contrôle actif des vibrations.
• Les techniques hybrides « passives-actives » : utilisant les matériaux viscoélastique (passif) [On peut
distinguer deux grandes classes de matériaux viscoélastiques : les polymères (élastomères, plastiques...) et
les céramiques (verre, vernis...)] et piézoélectrique (actif) [les matériaux piézoélectriques les plus importants
technologiquement sont les céramiques ferroélectriques de structure pérovskite à base de plomb comme les zircono-
titanate de plomb (PZT)]. Le premier assure la fiabilité et la robustesse et le second améliore les performances du
système pour les très basses fréquences. Ils agissent en complémentarité.

Figure .VII.1. Exemple d’une configuration de contrôle hybride passif-actif.

La conception d’un système de contrôle est très dépendante du choix et de l’emplacement relatif des
actionnaires et des capteurs, son efficacité (temps de réponse) est liée au modèle « algorithme »
mathématique utilisé.
Parmi ces algorithmes optimaux, du type « LQR » (Linear Quadratic Regulator), appliqué aux
revêtements hybrides, ou de type « LQG » (Linear Quadratic Gaussien) [Trindade, 2000].

Cours Dynamique des structures avancées Page 158


Chapitre VII :

Exemple de la technique d’isolation (Contrôle passif):


Un climatiseur pèse 110 [Kg] et est entraîné par un moteur à 500 [tr / min]. Quelle est la flèche statique
requise d'un isolateur non amorti pour obtenir une isolation de 80%?
La solution :
80% d’isolation demande un rapport de transmissibilité de 0,2,
Pour une structure sans amortissement, le rapport vaut :

0,2 =  ;
( )

Puisque r doit satisfaire la condition r> √2 pour obtenir l'isolation, et doit être requis, la forme appropriée
de l'équation précédente après que la racine carrée est prise est :

0,2 = ;

Qui nous donne r=2,45.
La fréquence maximale du climatiseur-isolateur avec 80% d’isolation est calculée comme suit :

 ( .)
 = = = 21,4 [rd/s].
(.,)
La flèche statique déduite est :
 
 =  = ∆ [rd/s],

 #,$
Alors, la flèche est : ∆ ! = = = 2,1. 10 
[m] [kelly, 2000].
" (,)

Cours Dynamique des structures avancées Page 159


Chapitre VII I:
Chapitre VIII :

VIII.1. Introduction
Les modèles mathématiques des sciences et des techniques se présentent très souvent sous forme de systèmes
d’équations différentielles qui lient des fonctions inconnues à leurs dérivées partielles. Des conditions
initiales et des conditions aux limites sont en général requises pour compléter le modèle.

La solution peut être parfois obtenue analytiquement. Toutefois, dans la plupart des cas, cela n’est possible
que de calculer une fonction approchée au moyen des méthodes numériques. L’idée de base consiste à
rechercher les valeurs inconnues d’une fonction en un grand nombre de points : il s’agit de discrétisation. Au
lieu de résoudre un problème différentiel ou continu, on résout un grand système d’équations algébriques
qu’on appelle le problème discret.

Ces les méthodes numériques telle les éléments finis qui permettent d’avoir un problème discret et sont à la
base de nombreux logiciels utilisés pour la simulation des réponses fréquentielles des structures dynamiques.

La méthode des éléments finis peut être envisagée comme procédure particulière d’application de la méthode
de Rayleigh-Ritz. Elle consiste à subdiviser le corps déformable ou la structure en un certain nombre
d’éléments finis de géométrie simple (segment de droite unidirectionnel, triangle ou quadrangle
bidimensionnel tétraèdre ou hexaèdre tridimensionnel) et de fonction structurale bien identifiée (barre,
poutre, membrane, plaque, coque,…).

Les fonctions de déplacement sont choisies pour satisfaire les conditions aux limites géométriques (c'est-à-
dire, les déplacements et les pentes) et de sorte que la continuité nécessaire soit atteinte entre les éléments. Il
suffit d'exiger la continuité du déplacement pour les barres, tandis que les déplacements et les pentes doivent
être continus à travers les limites des éléments pour les poutres.

Les effets de l’inertie d’une structure deviennent non négligeables si elle est soumise à une excitation de
fréquence supérieure à un tiers de sa première fréquence naturelle. Dans ce cas l’analyse statique n’est plus
suffisante. Il devient nécessaire de déterminer les fréquences naturelles et les modes de vibration d’une
structure afin de déterminer le type d’analyse : quasi-statique, ou dynamique, c'est-à-dire temporelle. La
recherche des fréquences et des modes naturels d’une structure s’appelle l’analyse modale.

VIII.2. les concepts des éléments finis :


Nous présentons le concept des modes de vibration par l’intermédiaire du modèle dynamique élémentaire, en
utilisant les concepts des éléments finis.

2.1. L’élément ressort :

Un ressort élastique est un dispositif mécanique capable de soutenir l’effort axial. L’élongation ou la
contraction du ressort est directement proportionnelle à la charge axiale appliquée. La rigidité du ressort
notée k.

Figure VIII.1. Caractéristique d’un élément ressort.

Cours Dynamique des structures avancées Page 160


Chapitre VIII :
A l’attention de la Figure VIII.1 ; les extrémités du ressort sont les nœuds (l’extrémité
( du nœud 1 est
supposée fixe « encastrée » alors qque l’autre extrémité libre peut déplacer, on
n aura 1 seul degré de limité le
nœud 2 = 1 degré de liberté rté = l’ordre du système d’équation différentielle
elle de mouvement= une seule
pulsation et un seul mode propres)
opres) et les déplacements nodaux notés u1 et u2 et sont
son montrés en sens positif.
Si ces déplacements nodaux sont connus, toute élongation ou contraction du u ressort
ress sera connue de même
que la force dans le ressort.

Puisque, en équilibre (statique) :

    0 ; ou :   ………
…………………………………………………(VIII.1)
VIII.1)

Donc :       alors :       …………………………(VIII


(VIII.2)

On peut les exprimer sous forme


rme m
matricielle :

  
  ………………………………….. (VIII.3)

   
(VI

Ou sous forme réduite :    ………………………………………….(VI


….(VIII.4)

Il apparait que la matrice de raideu


raideur de l’élément ressort est :

    
………………………………..(VIII.5)
 
III.5)

Exemple :

a) Les vibrations libres non amorties :

Figure VIII.2. Système masse-ressort.

position d’équilibre, d’après la 2ème loi de Newton,


Si la masse m est attirée de saa posi ton, on obtient :

 /         ∆ ;

     0 ;

 La pulsation propre sera : #  $& [rd/s] ;


%

La réponse de la masse prend la forme :  '  ( sin # '  , ;


sse pre
Les constantes C et ϕ sont à déterminer à partir des conditions initiales.

    0 0  
Les efforts aux nœuds avec les dép
déplacements nodaux peuvent s’écrire sous la forme suivante :
      
    0   

Avec la force de réaction         et et l’effort :   

  
   
  
Puisque :

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 161
Chapitre VIII :
Le système précédent peut être écrit sous la forme suivante :

    0 0 
        
    0  

   
Ou bien :
    
     
Ceci peut permettre de déterminer les pulsations propres.
b) Les vibrations forcées non amorties :
Le système simple masse-ressort lié à un mécanisme externe qui provoque la réponse dynamique qui est la
charge F(t) variable dans le temps.

Figure VIII.3. Système sollicité à une charge externe.

 1 1  0 0  
Les équations du système peuvent être déduites comme suit :
 .       
  ' 1 1  0   
;
L’équation de la force de réaction au nœud 1 est inchangée, l’équation du mouvement se réduit à l’équation

   '     


pour le mouvement au nœud 2 est :

La solution particulière doit satisfaire à :      


0 1
&
;
L’importance particulière dans l’analyse dynamique structurale est le cas quand les forces externes

Par conséquent, nous considérons le cas dans le quel :  '  # sin  2' ; ou F0 est l’amplitude ou la valeur
produisent une variation sinusoïdale dans le temps.

maximum de la force, et 2 est la pulsation forcée, l’équation devient :


      &3 . sin 
2' ;
0

Nous assumons une solution particulière de la forme :  '  ( sin 


2'

(&
03
Ou C est une constante à déterminer. Par dérivation et substitution à l’équation on obtient :

25
45 64
;

#
La réponse particulière prend la forme suivante :
 '  sin 
2'
  2

      '  ;


Qui représente la réponse forcée, dans tous les cas on peut écrire :

Ou :  est la matrice de rigidité,  la matrice masse,  le vecteur nodal des déplacements et des
rotations,   le vecteur des accélérations, et  '  le vecteur des fonctions des forces externes appliquées à
la structure.

Cours Dynamique des structures avancées Page 162


Chapitre VIII :
2.2. Assemblage des éléments
nts res
ressorts dans le système des coordonnées globale
lobales :

Les équations nodales d’équilibre


ilibre peuvent être obtenues plus efficacement en considérant
con l’effet de chaque
élément séparément et en ajoutant
outant la contribution de force d’élément à chaquee équation
équa nodale. Le processus
est décrit comme un assemblage.
lage.

Pour illustrer tout ça prenonss un ex


exemple simple :

Figure VIII.4. Système à deux ressorts.

Assumant le système des deux


ux élé
éléments de ressorts pour être en équilibre, pour le premier élément ressort,
nous aurons :

Figure VIII.5. Représentat


sentation des forces et des déplacements dans le premier
premie élément ressort.

Le système d’équation :

  
8 =

    
 …………….(VIII.6)

Et pour le deuxième élémentt resso


ressort :

Figure VIII.6. Représentatio


entation des forces et des déplacements dans le deuxièm
euxième élément ressort.

Qui nous donne le système :

    
8 = 
7 
  7
………………………………….(
…….(VIII.7)

Pour assembler les équations ns d’


d’équilibre décrivant le comportement du système
systè de deux ressorts les

 9 ;  9 ;  9 ; >'  97 ………………
 
conditions de compatibilité de dép
déplacement, qui relient des déplacements dess éléments
élém aux déplacements du
système, sont écrites :    7 ………………..(VIII.8)

La continuité de déplacementt de l’
l’élément (1) vers l’élément (2) est imposée aux raccordements
ra nodaux.

   0 9
:   
 


;<      ? @9 A………………………
7 0   97
…………….(VIII.9)

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 163
Sous forme matricielle réduite :  = 9, par comparaison directe de condition d’équilibre, nous
Chapitre VIII :

obtenons la matrice de rigidité du système :

  0
 = <     ?………………………………..(VIII.10)
0  

Exemple :

a) Les vibrations libres non amorties :

Soit un système de deux éléments ressorts ayant suspendu deux masses attachées aux nœuds 2 et 3. Le
système est soumis à la pesanteur et le premier ressort est fixé à un appui encastré au nœud 1.

Figure VIII.7. Système masse-ressort à 2 ddl.

Nous déterminons aisément la matrice de rigidité des ressorts

6    1 1 et 67    1 1 ;


1 1 1 1
Les masses étant concentrées aux nouds 2 et 3, nous définissons les matrices de la masse des éléments
ressorts :

6  0 0  et : 67  0 0
;
0  0 

La matrice de rigidité globale :

  0
  <     ? ;
0  

La matrice masse du système sera :

0 0 0
  <0  0? ;
0 0 
Les équations du mouvement peuvent être exprimées par :

   
 @ A   @  A  @   A
7  7 7  

Ou F1 est la réaction dynamique du nœud 1.

Cours Dynamique des structures avancées Page 164


Chapitre VIII :
Sachant qu’à l’extrémité encastrée, les déplacements sont nuls (v1=0) et puisque les forces de gravité
représentent l’état d’équilibre statique, celles-ci sont négligées (tendent vers zéros par le faite des élongations
initiales des ressorts pour l’état équilibre statique), il en résulte que les équations du mouvement se réduisent
à:

      0   0
=       ,
  7 0   7 0
8

Le système des équations de second ordre, linéaires, ordinaires, homogènes représente la réponse vibratoire
du système libre de deux degrés de liberté, qui peut être sous la forme du mouvement harmonique :

 '  ( sin '  , B  '    ' B


; sachant que : C 
7 '  (7 sin '  ,   '    '

Où C2 et C3 sont les amplitudes de vibration des nœuds 2 et 3(les masses sont attachées aux nœuds 2 et 3).

ω est la pulsation propre du mouvement et ϕ est l’angle de phase.

Nous déduisons :

      ( 0
sin '  , 8  = (  0
    7

Le système de deux équations algébriques homogènes, qui n’aura de solution que seulement si :

     
D D0
   

Pour simplifier les calculs prenons le cas où : k1 = k2 = k, le système devient :

D2    D  0  dont la seule inconnue est ω qui peut être déterminer par la résolution de


   
l’équation caractéristique suivante :  F  3     0,

Ceci nous donne par la suite les valeurs suivantes pour ω :

   0,382 L&M ;


7%&6√I%& %
&5

   2,62 L&M.


7%&N√I%& %
&5

L’existence de quatre racines, dont deux négatives qui sont à rejeter car y’a pas une signification physique,
reste à déterminer les modes C2 et C3 :

Pour substitution de la première valeur :   0,382 L M dans le système suivant :


%
&

R2  S3  √5U  X


Q 2 W ( 0
Q W  
3  √5 W ( 0
Q
7
 S U
P 2 V

Cours Dynamique des structures avancées Page 165


Chapitre VIII :
Système avec deux équations et deux inconnus, à noter qu’on peut utiliser plusieurs méthodes pour la
résolution et on arrive à :

1  √5
(7 = ( = 1,62 (
2

Qui veut dire, que si le système dynamique vibre avec la première pulsation   0,382 L&M , l’amplitude
%

des vibrations de la masse suspendue au nœud 3 est de 1,62 fois de celle de la masse suspendue au nœud 2.

Les réponses des deux masses sont alors :

 '  ( sin  '  , B


C
7 '  1,62 ( sin  '  ,
;

Da la même manière, par substitution de la deuxième pulsation :    2,62 L&M dans le
7%&N√I%& %
&5
système :

R2  S3  √5U   X
Q 2 W ( 0
Q W  
3  √5 W ( 0
Q
7
 S U
P 2 V

Qui permet d’avoir :

1  √5
(7  (  0,62 (
2
Dans ce cas, les deux masses se déplacent (vibrent) dans des directions opposées.

Les réponses des deux masses dans ce cas seront :

 '  ( sin  '  , B;


C
7 '  0,62 ( sin  '  ,

Par conséquent, les réponses générales des deux masses du système dynamique de deux degrés de liberté et
en utilisant le principe de superposition des solutions des équations différentielles sont donnée par :

 '  ( sin  '  ,  ( sin  '  , B;


C
7 '  1,62 ( sin  '  , 0,62 ( sin  '  ,

Les quatre constantes ( , ( , ϕ1 et ϕ2 sont à déterminer a partir des conditions initiales.

2.3. L’élément ressort spiral :

Figure VIII.8. Caractéristique de l’élément ressort spirale.

Cours Dynamique des structures avancées Page 166


Chapitre VIII :
Les relations de comportement
ent de ce ressort spiral sont :

Y  Z \ 1 1
8 Z = :   Z .   ;…………………
Y Z Z \ 1 1
………….(VIII.11)

2. 4. L’élément barre élastique :

Est particulièrement très utile


le en aanalyse des structures dynamiques bidimensionne
sionnels et tridimensionnels. On
s’intéresse à un problème dee rési
résistance des matériaux où n’intervient que la traction-compression,
tra on dit
alors qu’on a un problème dee barr
barre élastique.

Fondé sur les hypothèses suivante


ivantes : la barre doit être droite en géométrie, obéissa
béissante à la loi de Hooke, les
forces sont appliquées aux extré
extrémités et qu’elle soutient uniquement l’effortffort axial (la déformation est
unidirectionnelle).

Soit une barre élastique de longue


longueur L à laquelle appartient un système de cordonnées
cordon globale ox avec son
origine placé à l’extrémité gauche.
auche.

Fi
Figure VIII.9. Géométrie de l’élément barre.

La fonction u(x) de déplacement


ment axial qui est variable à n’importe quelle position
osition (x) sur la longueur de la
barre.

Les nœuds 1 et 2 se trouvent


vent aux extrémités de la barre élastique avec
ec des
de déplacements u1 et u2
préalablement connus.

On cherche la fonction u(x)) qui ddéfinit le déplacement de chaque point se trouvant


trouva à une distance x de la
barre élastique, pour cela ; les
es mat
mathématiciens nous propose une fonction approxim
proximative en termes des deux
déplacements u1 et u2, par :

  [  .   [  .  ……………………………..(VI
..(VIII.12)

Ou les fonctions N1(x) et N2(x) sont des fonctions d’interpolation également


ent connues
c sous le nom des
fonctions de forme.

Les fonctions de forme sont des fofonctions qui relient les déplacements d’un point quelconque
q intérieure à un
élément aux déplacements nodaux
odaux sont les degrés de liberté. Il existe pour un n élément
élém autant de fonctions de
forme que de degrés de liberté,
té, le cchoix est limiter à celles qui répondent aux conditions
condit aux limites.

Les fonctions de forme doivent


ent êtr
être choisies de telle sorte que nous obtenionss les bons
b déplacements nodaux.
L’approche la plus simple pour
our dé
décrire le comportement d’un élément consiste iste à représenter son champ de
déplacement interne par des dévelo
développements polynomiaux (Triangle de Pascal).

Dans le cas unidirectionnel,


l, pou
pour l’élément barre, dit de premier ordre (degré).
(degr L’approximation des
fonctions de forme du premier
ier ord
ordre sur l’élément est linéaire et s’écrit :

Cours Dynamique des structures


ructures aavancées Page 167
[  = ]  ^ ;……………………………….(VIII.13)
Chapitre VIII :

Les fonctions de déplacements à choisir doivent satisfaire les conditions suivantes :

Lorsque : x=0  u(0)=u1,………………………………(VIII.14)

Quand : x=L  u(L)= u2…………………………………(VIII.15)

Par analogie les fonctions de forme doivent satisfaire les conditions dites de frontières suivants :

[ 0  1 [ 0  0 et [ _  0 [ _  1…………………..(VIII.16)

Figure VIII.10. Fonctions de forme.

Pour la détermination des constantes (] , ] , ^ , ^ ) des polynômes de forme, prenons :

[   ]   ^ ; [   ]   ^ ;…………………………..(VIII.17)

Par application des conditions de frontières précédentes, on aboutit à :

[   1  ` [   ` ;……………….(VIII.18)
 
et

Tandis que la fonction continue de déplacement est représentée par la discrétisation suivante :

  [  .  [  .  L1  ` M .  L` M .
 
    ;………………..(VIII.19)

Sous la forme matricielle, on peut écrire :

  [  [      [  ;………………………(VIII.20)





Ou [ est la matrice ligne des fonctions d’interpolation et   est le vecteur des déplacements nodaux.

chaque point : a  b. …………………………………(VIII.21)


Une fois les déplacements connus en tout point intérieur de l’élément, on peut calculer les déformations en

Ou S est un opérateur de dérivation linéaire, la déformation ε peut être approchée par : a  cd, tel que :

d    le vecteur des déplacements nodaux et c  b[   eg 


 ef ef5
 e
…………………….(VIII.22)

Pour obtenir les équations d’équilibre reliant les déplacements aux forces appliquées, nous procédons à partir
du déplacement vers la déformation, de la déformation à la contrainte et finalement de la contrainte à la force
appliquée.

Dans le chargement uni axial, on a : a   L1  ` M   L` M  ,


hi h  
h h
……………..(VIII.23)

Cours Dynamique des structures avancées Page 168


ce qui donne : a = 5 ` g,…………………………..(VIII.24)
i 6i
Chapitre VIII :

Hooke nous donne la contrainte axiale : j = k. a = k. L


Si on désigne par E le module d’élasticité longitudinal du matériau avec lequel est faite la barre, la loi de
i5 6ig
M ;………………….(VIII.25)
`

La force axiale associée est :  = j l =   


m.n
……………………………..(VIII.26)
`

où : A : est la section de l’élément barre.

Ceci permet de relier les forces nodales appliquées F1 et F2 aux déplacements nodaux u1 et u2.

L’élément est sollicité à la tension de la force nodale F2 qui doit être dans la direction positive des abscisses
tandis que la force nodale F1 qui doit être égale et opposée pour l’équilibre de la barre donc :

    
mn

: ` B ;………………………(VIII.27)
   
mn
`

Sous forme matricielle, on aura :

 mn 1 1
    Puisque :   d……………..(VIII.28)

 ` 1 1 

Par déduction on aura la matrice de rigidité pour l’élément barre :

mn 1 1
    ;………………………..(VIII.29)
` 1 1

Figure VIII.11. Discrétisation de l’élément barre.

Procédé formel :

La méthode directe peut produire une matrice de rigidité seulement pour les éléments simples, où les

charges nodales associées. Pour la plupart des éléments une formule générale de la matrice de rigidité  et
formules des mécanismes des matériaux fournissent des relations entre les déplacements nodaux et les

de la matrice masse  doivent être employés, la formule générale est :

  ocp . k. c qr ;……………….(VIII.30)

Où c est la matrice du gradient du déplacement, E est la matrice des propriétés du matériau, et le dV set un
incrément du volume V (dV=Adx)……………………………..(VIII.31)

Pour obtenir la matrice c pour l’élément barre que nous commençons en écrivant une expression pour le
déplacement axial u(x) d’un point arbitraire sur la barre, dans l’équation d’interpolation linéaire du
déplacement, par :

Cours Dynamique des structures avancées Page 169


  L1  ` M .  L` M .
 
Chapitre VIII :
  ………………………………….(VIII.32)

La déformation axiale εx et le gradient du déplacement axial seront :

a  h   h  d ; ou : c   ` 
hi hf 6 
`
;……………………………(VIII.33)

La matrice de rigidité calculée par intégration, sera :

6
mn 1 1
  o# s  t k.  ` l q   …………………………….(VIII.34)
` ` 6 
` ` 1 1
`

Dans le cas d’une barre ou la masse de la barre est pris en considération-élément continu-, alors :

La matrice masse se calcul par :

[ [ [
  o# u l v  w q ;……………………………(VIII.35)
`
[ [ [

Exemple :

a) Les vibration libre non amorties d’une barre élastique :

Soient le module d’élasticité E et ρ la masse volumique du matériau d’une barre circulaire pleine est
encastrée dans une extrémité et libre dans l’autre. En utilisant deux éléments barre de longueur identique,
déterminer les pulsations propres ?

Figure VIII.12. Barre circulaire pleine.

• Un seul élément
La discrétisation de la barre à un seul élément (2 nœuds) :

Nous avons :        

mn 1 1 xn` 1 0  
       ;

` 1 1   0 1  


suivantes :   ( sin '  , et    (  sin '  ,


Au niveau de l’encastrement, le déplacement est nul u1=0, ainsi nous assumons les réponses sinusoïdales

La force   0

Alors, on aura :

Cours Dynamique des structures avancées Page 170


1 1  0 xn` 1 0 0  ? zé]|'}~
    
Chapitre VIII :
 
` 1 1 ( sin '  , 0 1 (  sin '  ,   0
mn

 (  `    sin '  ,  0 ;
mn xn` 


 Danc on peut détermine la pulsation propre :   ` $ x  $x


 m .F F m
`
[rd/s] ;

La solution exacte par intégration nous donne la pulsation propre :   $  $x


€ m .I m
` x `
[rd/s] ;
La solution calculée par la méthode des éléments finis est inférieure de 10% par rapport à la solution exacte.
• Si on introduit dans la procédure du calcul la matrice masse avec distribution de la masse sur les

1 1  0 xn` 2 0 0  ? zé]|'}~
deux nœuds, on obtient :
      
mn
` 1 1 ( sin '  , ‚ 0 2 (   
sin '  ,   0

 (     sin '  ,  0 ;
mn xn` 
` 7

 Ce qui donne la pulsation propre :   ` $ x  $x


 7m .7 m
`
[rd/s] ;

La deuxième méthode des éléments finis nous donne une erreur de 10,25% supérieure à la solution exacte.

• Deux éléments

La discrétisation de la barre en deux éléments (3 nœuds) ;

Figure VIII.13. Barre avec deux éléments.

Le système d’équation différentielle du mouvement est :        

La superposition des éléments :

1 1 0  1 1 0  
<1 2 1? @ A  <0 2 0? @   A  @ A ;
mn xn`

1 1 7 7
` F
0 1 1 0

7

Les conditions aux limites ;

• au niveau de l’encastrement, le déplacement est nul u1=0,


• au niveau des forces : Fx2 =Fx3 =0 (pas de forces externes appliquées aux nœuds 2 et 3)

1 1 0  0 1 1 0 0  ? zé]|'}~
mn
<1 ?
2 1  @( sin '  , A 
xn`
< 0 2 0? : (  
sin '  , ;  @  A
7
` F
0 1 1 (7 sin '  , 0 1 1 (7  sin '  ,


Qui peut ce réduire à :

mn 2 1 2 0 ( 0
L    F   M sin '  ,    ;
xnƒ
` 1 1 0 1 (7 0

Cours Dynamique des structures avancées Page 171


Chapitre VIII :
La solution du système par :

2kl 2 1 ul„  2 0
D     D  0
_ 1 1 4 0 1

 ‡m  ;
xn`45 ⁄F x`5 
mn⁄`
Pour simplifier les calculs posons : ξ

2 1 2 0 2  2ξ 1
Le système devient : ˆ   ξ ˆ  D D 0
1 1 0 1 1 1ξ

 2ξ  4ξ  1  0 ;

On obtient deux solutions : ξ   0,293 et ξ   1,707


6√ N√
 

Les pulsations propres s’obtiennent :

  ` $x ξ  ` $x
√ m ,I7 m
ξ  
x`5 
‡m  B B [rd/s] :
:
ξ 
x`
 Œ  √ m ξ  7,‚ŽI m
5
$x  $x

‡m 
‹  ` `

Les pulsations exactes obtenues par intégration, sont :

  $  $x   $  $x
€ m ,I m 7€ m F. m
` x ` ` x `
[rd/s] et [rd/s]

Remarque :

Les pulsations calculées par la méthode des éléments finis sont inférieures de 2,54% pour la première
pulsation et 21,6% pour la deuxième pulsation.

• Par utilisation de la méthode de la distribution de la masse, il en découle :

1 1 0  0 2 1 0 0  ?
mn
<1 (
2 1? @  sin '  , 
A  <1 4
xn`
(
1? :   
sin '  , ; @  A

7
`
0 1 1 (7 sin '  , 0 1 2 (7  sin '  ,


Qui se limitera à :

2kl 2 1 ul„  4 1 ( 0
     ‘ sin '  ,   
_ 1 1 12 1 2 (7 0
mn 2 1 4 1
 ˆ       ˆ  0
xnƒ
` 1 1 1 2
On posant :

  ;
xn`45 ⁄ x`5 

mn ` Fm
ξ

2 1 4 1 2  4ξ 1  ξ
Le système devient : ˆ   ξ ˆ  D D 0
1 1 1 2 1  ξ 1  2ξ

 7ξ  10ξ  1  0 ;
On aura deux solutions : ξ   0,108 et ξ   1,32
I67√ IN7√
 

Cours Dynamique des structures avancées Page 172


Chapitre VIII :
Les pulsations propres seront :

   ` $x ξ  ` $x
√‚ m ,‚ m
ξ  Fm 
x`5

: B B [rd/s] :
ξ  
x`5 
Œ  ` $x ξ  ` $x
 √‚ m I,‚‡ m

Fm 
‹ 

Les pulsations propres obtenues par la méthode des éléments finis sont supérieures de 2,482 % et 17,317% .

Constatation :

La première méthode où il n’y pas distribution de masse, la solution des pulsations propres converge à partir
des valeurs plus basses vers la solution exacte de valeur supérieure.

Dans la deuxième méthode où la distribution de la masse est prise en considération la solution converge à
partir des valeurs plus élevées vers la solution exacte de valeur inférieure.

Le recours aux méthodes des éléments finis parce que y’a pas dans les problèmes rencontrés de vibration
souvent une méthode analytique (mathématique) d’intégration a appliqué directement pour avoir les
solutions des équations différentielles d’ordre supérieure, mais permet le transfert des équations
différentielles en équations algébriques programmables.

2.5. Charges externes variables :

Figure VIII.14. Elément barre avec charge externe répartie.

Dans les cas précédents, les charges ont été considéré concentrées mais avec des charges variables, les
forces équivalentes appliquées aux nœuds se calcul par :

é’  o# “  . [  q  o# “  . L1  ` M q ;……………….(VIII.36)
` ` 

é’  o# “  . [  q  o# “  . L` M q ………………..(VIII.37)
` ` 

2.6. Charges thermiques :

Si une structure est en matériau homogène et élastique isotrope est uniformément chargé à une température
ou à un champ de température et le corps non restreint par les appuis externes, si la structure est initialement
non chargée, elle reste non chargé, mais elle se déforme.

Plus souvent, le gradient de température est plus compliqué, et les contraintes thermiques surgissent avec ou
sans appuis externes.

Figure VIII.15. Les charges thermiques appliquées aux nœuds.

Cours Dynamique des structures avancées Page 173


  p  = d ;…………………..(VIII.38)
Chapitre VIII :

Où : F • = –kl. ∆— ………………………………………..(VIII.39)

FT est la force due à la dilatation de la barre une fois la température atteint une quantité ∆T.

 p mn 1 1
     ;……………………..(VIII.40)

 p ` 1 1 

2.7. L’élément barré orienté :

Dans les structures treillis, qui sont des structures constituées de plusieurs barres éléments assemblés avec
différents angles par rapport à un repère global comme montré par la figure suivante :

Figure VIII.16. Treillis en éléments barres connectés.

La liaison physique et la variation de l’orientation géométriques des éléments imposent les conditions
suivantes :

• le déplacement nodal des éléments connectés en un seul nœud doit être identique au déplacement du
nœud de raccrochement dans le système global.
• Les caractéristiques physiques de chaque élément (la matrice de rigidité et le vecteur forces
appliquées à l’élément) doivent être transformées, au repère global pour représenter les propriétés
structurales dans le système global.
• Les paramètres individuels de l’élément (effort axial,…) sont déterminés après la solution du
problème dans le système global.

La matrice de transformation :

Pour transformer les déplacements et les forces nodaux de l’élément barre du repère local vers le système des
coordonnées global on a recourt à la matrice de transformation.

Figure VIII.17. Les déplacements aux nœuds du barre, ( ˜, ̅ au systèmes de coordonnées local et (u,v)
dans le système de coordonnées global.
Cours Dynamique des structures avancées Page 174
Chapitre VIII :

˜   cos \   sin \ B ˜    cos \   sin \


̅    sin \   cos \ ̅    sin \   cos \
et ; ……………….(VIII.41)

Sous forme matricielle et en posant : λ = cos θ, µ= sin θ, on écrit :

˜ cos \ sin \ 0 0  0 0 
̅  sin \ cos \ 0 0  µ 0 0 
λ µ
œ˜   s t: ;  ž Ÿ : ;………..(VIII.42)
0 0 cos \ sin \ 0 0
λ
  
̅ 0 0  sin \ cos \  0 0 µ λ 
λ µ

cos \ sin \ 0 0
La matrice : —  s  sin \ cos \ 0 0 t …………………………….(VIII.43)
0 0 cos \ sin \
0 0  sin \ cos \

La matrice dans ce cas est appelée matrice de transformation ou de passage entre les deux systèmes de
coordonnées local et global.

Pour la transformation des déplacements on peut écrire sous forme réduite :

d̅¡  —d ;………………………….(VIII.44)

d̅¡ : Vecteur des déplacements dans le repère local,

d : Vecteur des déplacements dans le repère global,

 —6  —1 ………………….(VIII.45)


La matrice de transformation possède une propriété importante qui est : son inverse est égal à sa transposée,

La transformation du vecteur des forces appliquées aux différents nœuds sera :

˜   — ;………………….(VIII.46)

Et puisque : ˜   ¢˜ £ d̅¡

˜   —  ¢˜ £ d̅¡ ,……………………(VIII.47)

Multipliant les membres de l’équation par la matrice inverse de la matrice de transformation —6 , on aura

—6 —  —1 ¢˜£ d̅¡ ; avec —6 —  ¤………………..(VIII.48)

On aura finalement :   —1 ¢˜£—. …………………………..(VIII.49)

Dans le cas ou la distribution des masses est prise en considération, on applique :

  —1 
2—…………………….(VIII.50)

Les forces axiales de l’élément barre peuvent être obtenues par :

  d ;

L’effort normal correspondant à la force nodale à l’extrémité (2) sera :

[  λ µ

Cours Dynamique des structures avancées Page 175


Chapitre VIII :
Si on trouve que N est positif alors on constate l’existence d’une traction et une compression dans le cas
négatif.

Allongement dû aux forces axiales : ∆„ = ˜   ˜

2.8. L’élément poutre en flexion :

Cet élément est la base de la formulation par éléments finis en utilisant la théorie élémentaire de flexion
d’une poutre. La formulation de l’élément de flexion a pris en considération les déplacements et les rotations.
Pour chaque élément poutre de longueur L possède deux nœuds et chaque nœud a deux degrés de liberté, un
déplacement transversal v et une rotation θ autour de l’axe z. En plus, pour éviter l’ambiguïté potentielle des
déplacements, l’inclusion des rotations nodales de l’élément de flexion assure la compatibilité des rotations
aux liaisons nodales entre les éléments.

Figure VIII.18. Elément poutre en présence des déplacements et des rotations.

Le nombre de degrés de liberté de l’élément poutre égal au produit du nombre de nœuds par le nombre de
degré de liberté correspondant à chaque nœud.

Les nœuds 1 et 2 de l’élément poutre sont situés aux extrémités, et les variables nodales sont les
déplacements transversaux v1 et v2 ainsi les rotations θ1 et θ2 correspondants.

Le vecteur déplacement est discrétisé par :

Les conditions aux limites, qui sont connues :

v1(x=0)=v1 et la rotation Bhˆ  \ .



¦#
Déplacement au nœud 1

v2(x=L)=v2 et la rotation Bhˆ  \ .



¦`
Déplacement au nœud 2

D’après les conditions de frontière et la nature unidimensionnelle de l’élément en termes de variable


indépendante, la fonction de déplacement satisfaisante prend la forme ci-après :

   ]#  ]   ]    ]7  7

Sous la forme réduite le vecteur déplacement s’écrit :

   [    [  \  [7    [F  \

Ou sous la forme matricielle :



\
   [  [  [7  [F   œ  ;

\

Par application des conditions aux limites et substitution, on trouve :

Cours Dynamique des structures avancées Page 176


[   L1   M; [   L   M;
7 5  §  5  §
Chapitre VIII :

`5 `§ ` `5

[7   L `5  M; [F   L 5  M;
7 5  § § 5
`§ ` `

Par application de la formule :   ocp k c qr , où avec E et I des constantes:

  k¤ o# q avec i,j=1,4.


` h 5 f¨ h 5 f©
h 5 h 5

On aboutit à la matrice de rigidité de l’élément poutre, comme suit :

12 6_ 12 6_
  s 6_ 4_ 6_ 2_ t ; et puisque :   ul `[p [q avec ρ et A des constantes :
o#

`§ 12 6_ 12 6_
6_ 2_ 6_ 4_

156 22_ 54 13_


 
xn`
s 22_ 4_ 13_ 3_ t,
F# 54 13_ 156 22_
13_ 3_ 22_ 4_

Les conditions de frontière pour les poutres :

Les conditions de frontière pour les poutres impliquent des spécifications de déplacement v ou de ses trois
premières dérivées en fonction de x.

Figure VIII.19. Conditions de frontières typiques de poutre.

 #  #  #  #
Conditions A gauche de x0 A droite de x0

« # « #
Déplacement
\ #   \# \ #   \#
« «
Rotation

«   # «   #
k¤  Y# k¤  Y#
«  « 
Moment

«   # «   #
k¤  # k¤  #
«  « 
Cisaillement

D’autres conditions de frontières plus compliquées sont possibles quand les poutres sont soutenues par
d’autres éléments élastiques tels les ressorts linéaires ou spirales. La force développée dans le ressort support
de la structure doit être équilibré par le cisaillement à l’appui.

Cours Dynamique des structures avancées Page 177


Chapitre VIII :
L’état de frontière dans ce cas est exprimé par la condition :

« «
vk¤ w    0
« « 

Figure VIII.20. Conditions de frontières avec des ressorts.

Le vecteur forces- moments nodales peuvent être obtenus a partir de l’énergie de déformation, pour EI
constantes :

9  k¤ o# L   \    \ M q ;
 ` h 5 fg  h 5 f5  h 5 f§  h 5 f¬ 
 h 5 h 5 h 5 h 5

«9
   °
­ « ­
­ «9 ­
­Y  ­
«\
Œ   «9 ¯
­  « ­
­ ­
­Y  «9 ­
‹  «\ ®

Exemple :

Soit la poutre continue, formée de 3 éléments et quatre nœuds sollicitée à une charge concentrée localisée à
une distance L par rapport à l’appui 3.

- Déterminer la matrice de rigidité globale ?


- Déterminer les déplacements nodaux et les rotations nodales ?
- Déterminer les efforts tranchants, les moments fléchissant et tracer leurs diagrammes ?
- Calculer les réactions d’appuis ?

Figure VIII.21. Poutre à une extrémité encastrée et une charge en surplomb.

Cours Dynamique des structures avancées Page 178


Chapitre VIII :
La discrétisation de la poutre en EF (Éléments Finis) :

Figure VIII.22. Discrétisation de la poutre totale en quatre poutres élémentaires en flexion.

• Détermination de la matrice de rigidité globale :


• 1/ La matrice de rigidité pour chaque élément est :

 12 6_ 12 6_ 
Elément (1) constitué des nœuds 1-2 :

Y
œ    `§ s 6_ 4_
mª 
6_ 2_ t œ\  ;

 12 6_ 12 6_ 
Y 6_ 2_ 6_ 4_ \

 12 6_ 12 6_ 
Elément (2) constitué des nœuds 2-3 :

Y \
œ    `§ s 6_ 4_ 6_ 2_ t œ   ;
mª  
7 12 6_ 12 6_ 7
Y7 6_ 2_ 6_ 4_ \7

7 12 6_ 12 6_ 7
Elément (3) constitué des nœuds 3-4 :

Y7 k¤ 6_ 4_ \
6_ 2_ t œ 7 

œ  7s
F _ 12 6_ 12 6_ F
YF 6_ 2_ 6_ 4_ \F

 12 6_ 12 6_ 0 0 0 0 
• 2/ Assemblage des matrices de rigidité élémentaires :

Y ° R  °
­ ­
 6_ 4_ 
6_ 2_ 
0 0 0 0 X \
­ ­
Q 12 6_ 24 0 12 6_ 0 0 ­
W ­
­ ­
Y k¤ Q W
 7Q 6_ 2_ 
0 8_ 
6_ 2_
0 0 W \

Œ 7¯ _ Q 0 0 12 6_ 24 0 12 6_ W Œ7 ¯
Y
­ 7­ Q 0 0 6_ 2_ 
0 8_ 
6_ _
W ­\7 ­
­ F ­ Q 0 0 0 0 12 6_ 12 6_ W ­F ­
‹YF ® P 0 0 0 0 6_ 2_ 
6_ 4_  V ‹\ ®
F

  \    7  0
• 3/ Les conditions aux limites :

Y  Y7  YF  0
• Côté : déplacements :

F  ±
• Coté : moments externes appliqués aux nœuds :
• Côté les forces externes appliquées aux nœuds :

La matrice de rigidité globale de taille 8x8 se réduit à une matrice de 4x4, après application des conditions
aux limites, il vient :

 ? zé]|'}~ 12 6_ 12 6_ 0 0 0 0   0 >|]²'z>>'


 Y  0 ° R °
­ ­ 6_ 4_ 6_ 2_ 0 0 0 0 X ­\  0 >|]²'z>>' ­
 ? zé]|'}~ Q 12 6_ 24 0 12 6_ 0 0W ­   0
­ ­ Q W ­
Y  0 6_ 2_ 0 8_ 6_ 2_ 0 0W \
 §Q

Œ7 ? zé]|'}~ ¯ ` Q 0 0 12 6_ 24 0 12 6_ W Œ 7  0 ¯
­ Y7  0 ­ Q 0 0 6_ 2_ 0 8_ 6_ _ W ­ \7 ­
­ F  ± ­ Q 0 0 0 0 12 6_ 12 6_W ­ F ­
P 0 0 0 0 6_ 2_ 6_ 4_ V ‹ \F ®
‹ YF  0 ®

Le système se réduit à :

Cours Dynamique des structures avancées Page 179


0 8_ 2_ 0 0 \
Chapitre VIII :

0 k¤ 2_ 8_ 6_ 2_ Ÿ œ\7 


 
:±;  7 ž
_ 0 6_ 12 6_ 
0 0 2_ 6_ 4_ \

On résout le système d’équation ci-dessous, puis on détermine les déplacements et les rotations de la poutre :

• Détermination des déplacements nodaux et les rotations nodales de la poutre :


7 ` 
 \
\   mª :  ; et   mª : F; ;
³`5 ³`5
  \7 
F 
• Détermination des efforts tranchants et les moments fléchissants :
On procède à remplacer les déplacements et les rotations dans les matrices élémentaires :

 0 °
Elément (1) :
12 6_ 12 6_  3
Y ­ 0 ­ ³ _
œ   `§ s
mª 6_ 4_ 
6_ 2_
t  : ;;
 12 6_ 12 6_ Œ 05 ¯  3
 ­ ³` ­ 2_
Y 6_ 2_ 
6_ 4_
‹Fmª®

0
Elément (2) :
 12 6_ 12 6_  ³`5 ° 9
Y  ­ ­ ³ 2_
œ   `§ s
mª 6_ 4_ 
6_ 2_ t Fmª
 : ;;
7 12 6_ 12 6_ Œ 0 ¯  9
Y7 6_ 2_ 6_ 4_ ­ ³`5 ­ 7
‹ mª ®

7 12 6_ 12 6_ 0
Elément (3) :

Y7 k¤ 6_ 4_ 6_ 2_ t : ±_ ;

œ  7s
F _ 12 6_ 12 6_ ±
YF 6_ 2_ 6_ 4_ 0
Les diagrammes des efforts tranchant et les moments fléchissants, sont établis comme suit :

Figure VIII.23. Représentation des efforts tranchants et les moments fléchissants.

Cours Dynamique des structures avancées Page 180


Chapitre VIII :

• Détermination des réactions d’appuis :


Lire directement les valeurs de F1, F2 et F3 des matrices précédentes (dans la matrice de rigidité

  `§ 6_\   ± ;   `§ 6_\7   ± et : 7  `§ 6_\  12  6_\F  ±.


mª 7 mª  mª ‚
globale, elles ont été mentionnées par « réaction ») :

 

2.9. Poutre avec charge répartie :

La formulation des éléments finis transforme la charge répartie en charges équivalentes et des moments aux
nœuds. Nous savons que les charges concentrées sont appliquées aux nœuds de l’élément de flexion, alors
que les charges réparties sont réparties le long de la longueur de l’élément. Il faut remplacer ces charges
réparties par des forces et des moments nodaux tels que leur travail mécanique effectué soit équivalent à
celui des charges réparties.

Figure VIII.24. Elément poutre sollicité avec une charge répartie.


`
´  µ “    q  é’    Yé’  \  é’    Yé’  \
#

Où : Féq1 et Féq 2 sont respectivement les forces équivalentes aux nœuds 1 et 2, tandis que Méq1 et Méq2 sont
les moments nodaux équivalents, ce qui permet d’avoir :

é’  o# “  [  q ; Yé’  o# “  [  q ;


` `

é’7  o# “  [7  q ; Yé’  o# “  [F  q.


` `

Dans le cas d’une charge uniformément constante, (q(x)=q), on aura :

é’  “ o# L1   M q  Yé’  “ o# L   M q 
` 7 5  § ’` `  5  § ’`5
`5 `§  ` `5 
; ;

é’  “ o# L `5  M q  Yé’  “ o# L `5  M q 
` 7 5  § ’` ` § 5 ’`5
`§  ` 
; ;

Figure VIII.25. Représentation des forces et des moments équivalents dans le cas d’une charge uniforme
constante.

Cours Dynamique des structures avancées Page 181


Chapitre VIII :
Exemple :

Soit une poutre encastrée de l’extrémité (1) et en appui simple à l’autre extrémité (4). Au nœud (2), elle est
sollicitée à un moment de flexion et sur le tronçon 3-4, elle est sollicitée à une charge uniforme répartie .

- Déterminer la matrice de rigidité globale ?


- Déterminer Les déplacements nodaux et les rotations nodales ?
- Calculer les réactions d’appuis ?

Figure VIII.26. Poutre à une extrémité encastrée avec une charge répartie et un moment de flexion.

Figure VIII.27. Discrétisation de la poutre totale en trois poutres élémentaires en flexion.

• Détermination de la matrice de rigidité globale


• Détermination de la matrice de rigidité pour chaque élément :

 12 6_ 12 6_ 
Elément (1) constitué des nœuds 1-2 :

Y
œ    `§ s 6_ 4_
mª 
6_ 2_ t œ\  ;

 12 6_ 12 6_ 
Y 6_ 2_ 6_ 4_ \

 12 6_ 12 6_ 
Elément (2) constitué des nœuds 2-3 :

Y \
œ    `§ s 6_ 4_ 6_ 2_ t œ   ;
mª  
7 12 6_ 12 6_ 7
YF 6_ 2_ 6_ 4_ \7

7 12 6_ 12 6_ 7
Elément (3) constitué des nœuds 3-4 :

Y7
œ   `§ s 6_ 4_
mª 
6_ 2_ t œ\7  ;
F 12 6_ 12 6_ F
YF 6_ 2_ 6_ 4_ \F
• Assemblage : (la matrice de rigidité globale) :

Cours Dynamique des structures avancées Page 182


0
Chapitre VIII :
 0 °
 ­ 0 ­
Y ° ­ ­ 12 6_ 12 6_ 0 0 0 0 
­ 0 ­ R 6_ 4_ 6_ 2_ 0 0 0
 °
0 X \
­  ­ ­ “_ ­


­ ­ ­ 2 ­
Q 12 6_ 24 0 12 6_ 0 0 ­
W  ­
k¤ Q W ­ ­

Y 6_ 2_ 0 8_ 6_ 2_ 0 0 W \
 “_   Q
Œ 7 ¯ Œ ¯ _7 Q 0 0 12 6_ 24 0 12 6_ W Œ7 ¯
­Y7 ­ ­ 12 ­ Q 0 0 6_ 2_ 0 8_ 6_ _ W ­\7 ­
­ F ­ ­ “_ ­ Q 0 0 0 0 12 6_ 12 6_W ­F ­
­  ­ P 0 0 0 0 6_ 2_ 6_ 4_ V ‹\F ®
‹YF ® ­ 2 ­
­ “_ ­


‹ 12 ®

Côté des déplacements et des rotations :     7  F  0 ; \F  0 ;


• Les conditions aux limites :

Côté des moments externes appliqués aux nœuds : Y  Y7  0, Y  Y.



0
Après introduction des conditions aux limites, on aura :
 ? zé]|'}~  0 °   0
 ° ­ 0 ­ 12 6_ 12 6_ 0 0 0 0  °
Y R \
­ ­ ­ 0 ­ 6_ 4_ 6_ 2_ 0 0 0 0X ­ ­
­ ? zé]|'}~ ­ Q 12 6_ 24 0 12 6_ 0 0W ­   0
­ ­ ­ ’` ­ Q W ­
Y  6_ 2_ 0 8_ 6_ 2_ 0 0W \
 

Q
Œ 7? ¶é·¸1¹º» 7  0

¯ Œ ’` ¯ ` Q
5 § 0 0 12 6_ 24 0 12 6_ W Œ ¯
­ Y7 ­ ­  ­ Q 0 0 6_ 2_ 0 8_ 6_ _ W ­ \7 ­
­  ? zé]|'}~ ­ Q 0 0 0 0 12 6_ 12 6_W ­F  0 k|]²'z>>'
­ F ­ ­  ­ ­
’`
P 0 0 0 0 6_ 2_ 6_ 4_ V ‹\F  0 k|]²'z>>'
‹ YF ® ­ ’`5 ­ ®
‹  ®

Le système se réduit à :

0
0 4_ 2_ 0 \
@“_ A  :
 0 ;  `§ <2_

8_ 2_ ? @\ A ;
0  8_ \7
’`5
 0 2_

Les rotations de la poutre peuvent être calculées après simplification :

\  ‚F mª , \  7 mª et \7  ‚F mª .


F’`§ F’`§ ’`§

• Détermination des réactions d’appuis :

  `§ 6_\  6_ \   #F “_ ,
mª F
On injecte les valeurs des rotations déjà calculées dans la matrice globale, on aura :

  `§ 6_\  6_ \7  “_
mª I
#F
;

7   `§ 6_ \   #F “_ ;
’` mª 


F   `§ 6_ \7  “_
’` mª 7I
 #F
;

YF    `§ 2_ \7   #F “_ .


’`5 mª 7


Cours Dynamique des structures avancées Page 183


Chapitre VIII :

2.10. Les vibrations composées (axial-flexion)

La poutre suivante est sollicitée à une vibration axiale-flexion. Cette poutre est orientée arbitrairement dans
un plan bidimensionnel. Les équations du mouvement peuvent être obtenues en employant le procédé de
transformation du repère local vers le repère global.

Figure VIII.28. Elément poutre orientée en sollicitation axial-flexion.

L’équation générale s’écrit :

 = —p ¢˜£   


2 —d

¢˜ £ : Matrice de rigidité dans le repère local,


Où [T] est la matrice de transformation entre les repères.

2  : Matrice masse dans le repère local,


Dans la formulation suivante, les équations de mouvement liées au chargement axial et au chargement de
flexion sont décrites séparément ;
• Chargement axial :
Pour un élément en chargement axial dans un plan bidimensionnel, la matrice de rigidité et la matrice de la
masse dans le repère locale, sont :

 1 0 0 1 0 0
 ° R0 0 0

X   °
­ ­¼ 0 0 0
Y Q W­ ­
 ` Q0 0 0
mn 0 0 0W \ ;
Œ ¯ Q1 0 0 1 0 0 W Œ  ¯
­¼ ­ Q 0 0 0 0 0 0 W ­ ­
‹ Y ® P 0 0 0 0 0 0 V ‹\ ®

  —p ¢˜£   


2  —d ;
La formule de changement de base est la suivante :

Dans ce cas, la matrice de rigidité, sera :

1 0 0 1 0 0 2 0 0 1 0 0
R0 0 0 0 0 0X R0 0 0 0 0 0X
Q W Q W
¢˜ £  ` Q 0 0 0 0 0 0W ; et la matrice masse sera :   xn` Q0 0 0 0 0 0W
mn
Q1 0 0 1 0 0W ‚ Q1 0 0 2 0 0W
Q0 0 0 0 0 0W Q0 0 0 0 0 0W
P0 0 0 0 0 0 V P0 0 0 0 0 0V

Cours Dynamique des structures avancées Page 184


Chapitre VIII :

La matrice de transformation, sera :

λ ½ 0 0 0 0
R½ λ 0 0 0 0 X
kl Q 0 0 0 0 0 0 W
— = W
_ Q0 0 0 λ ½ 0W
Q
Q 0 0 0 ½ λ 0W
P0 0 0 0 0 0V
Par substitution, on trouve :

 
λμ 0 λ λμ 0X 2λ 2λμ 0 λ λμ 0X
 ° R λ R  °


­ ­ À Q
 ½ 
0 λμ ½ 
0 W Q 2λμ 2½ 
0 λμ ½ 
0 WÄ ­ ­
¼ kl Q 0 0 0 0 0 0 W ul_  Q 0 0 0 0 0 0 WÃ 
¿
¿ Q    Q 
λμ
W 2λ 2λμ 0 WWÃ
Y
Œ  ¯ ¿ _ Q λ λμ 0 λ λμ 0 W 6
Q λ λμ 0 à Œ \ ¯
 
 
­ ¼ ­ Qλμ ½ 0 λμ ½ 0 W Q λμ ½ 0 2λμ 2½ 0 W ­  ­
‹ Y ® ¾ P 0 ‹ \ ®
0 0 0 0 0 V P 0 0 0 0 0 0 VÂ 

• Chargement en flexion :
Pour un élément en chargement flexion dans un plan bidimensionnel, la matrice de rigidité et la
matrice de la masse dans le repère locale, sont :

 0 0 0 0 0 0
 ° R 0


­ ­ 12 6_ 0 12 6_ X  °
 W ­  ­
¼
k¤ Q

Y
 7Q 0 6_ 4_ 0 6_ 2_ W
Œ ¯ _ Q0 0 0 0 0 0 W Œ \ ¯
­¼ ­ Q0 12 6_ 0 12 6_W ­  ­
‹ Y ® P0 6_ 2_ 0 6_ 4_ V ‹ \ ®

La matrice de rigidité dans le repère local, s’écrit :

0 0 0 0 0 0
R 0 12 6_ 0 12 6_ X
Q W
¢˜ £  `§ Q 0 6_ 4_ 0 6_ 2_ W ;
mª 

Q0 0 0 0 0 0 W
Q0 12 6_ 0 12 6_W
P0 6_ 2_ 0 6_ 4_ V

0 0 0 0 0 0
La matrice de la masse :
R 0 156 22_ 0 54 13_ X
ul_ Q 0 22_ 4_
W
0 13_ 3_ W

2  Q
420 Q0 0 0 0 0 0 W
Q0 54 13_ 0 156 22_W
P0 13_ 3_ 0 22_ 4_ V

  —p ¢˜£   


2 —d
Après substitution dans l’équation du mouvement générale :

 156μ
R
12B 
X R X
 ° bÅ
Q -156λB 156λ WÄ  °

À Q −12λB 12 λ 
bÅ W
­ ¼ ­
Y ¿mª Q 6½_ 6λΛ 4_ 
W xn`  Q 22 ½_ 22λL 4_

WÃ \ ­
­
 ¿ §Q W   Q WÃ 

Œ  ¯ ¿ Q 12B 
6½_ 
54μ 
-56λB 13½_ 156μ Œ ¯
W
` ‚
Q WÃ ­ ­
Alors :
­¼ ­ Q 12λB 12λ 6λΛ −12λB 12λ W -54λB 54λ 13λL -156λB 156λ
12λB 12B
Q W ‹\ ®

‹ Y ®
¾ P 6½_ 6λL 2_ 6½_ 6λL 4_ V P 13½_ 13λL 3_ 22½_ 22λL 4_ VÂ

Cours Dynamique des structures avancées Page 185


Chapitre VIII :

L’équation générale de chargement axial est utilisé pour l’analyse de vibration libre des treillis plans, alors
que ; l’équation générale de chargement en flexion est employer pour l’analyse de vibration libre des
structures planes et qui sont dominées par des mouvements de flexion seulement (avec l’hypothèse de
l’inextensibilité).
La combinaison des deux équations est employée pour l’analyse de vibration libre de treillis plan où les
mouvements axiaux et de flexion sont couplés.

Exemple :

Un portique fermé composé de trois barres, fixé a ces extrémités. Les barres ont les mêmes: module
d’élasticité E, section A, moment d’inertie I et longueur L. Calculer les fréquences de la structure ; en
supposant deux cas de déformation : (a) symétrique, (b) antisymétrique ?

Figure VIII.29. Portique fermé à trois barres.


Le tableau suivant résume les angles et cosinus directeurs des trois barres constituant la structure de portique
fermé :

Barre Longueur Angle θ λ= cos θ µ= sinθ λ² µ² λµ


1 L π/2 0 1 0 1 0
2 L 0 1 0 1 0 0
3 L -π/2 0 -1 0 1 0

• Chargement axial :

L’élément 1 : constitué des nœuds 1-2 :

 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
 ° R0 1 0 0

­ ­ À Q
¼ 1 0X R0 2 0 0 1 0X   °
W Q W ­ ­
Y
¿
kl 0 0 0 0
Q 0 0W  ul_  Q0 0 0 0 0 0WÄ \
Œ ¯ ¿ _ Q0 0 0 0 0W 6 Q0 0 0 0 0 0WÃà Œ ¯
­¼ ­ Q0 1 0 0 1 0W Q0 1 0 0 2 0W ­ ­
0

‹ Y ® ¾ P0 0 0 0 0 0V P0 0 0 0 0 0V ‹\ ®
L’élément 2 : constitué des nœuds 2-3 :

 1 0 0 1 0 0 2 0 0 1 0 0
 ° R0

­ ­ À Q
¼ 0 0 0 0 0X R0 0 0 0 0 0X  °
W Q W ­ ­
Y
¿
kl 0
Q 0 0 0 0 0W  ul_  Q0 0 0 0 0 0WÄ \
Œ7 ¯ ¿ _ Q1 0 0 1 0 0W 6 Q1 0 0 2 0 0WÃà Œ 7¯
­¼7 ­ Q0 0 0 0 0 0W Q0 0 0 0 0 0W ­7 ­
‹ Y7 ® ¾ P0 0 0 0 0 0V P0 0 0 0 0 0V ‹\7 ®

Cours Dynamique des structures avancées Page 186


Chapitre VIII :

7 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
L’élément 3 : constitué des nœuds 3-4 :
 ° X R
7
­ ­ À Q
¼7 R0 1 0 0 1 0 0 2 0 0 1 0X 7 °
W Q W ­ ­
Y7
=¿
kl 0 0 0 0 0 0W  ul_  Q0 0 0 0 0 0WÄ \7
¿ _ Q0 0 0 0 Ã F
ŒF ¯ 0W 6 Q0 0 0 0 0 0Wà Œ ¯
Q

­¼F ­ Q0 1 0 0 1 0W Q0 1 0 0 2 0W ­ F ­
0

‹ YF ® ¾ P0 0 0 0 0 0V P0 0 0 0 0 0V ‹ \F ®

L’assemblage :


 ° 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
R0 0X R0 0X  °

­ ­ 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 2 0 0 1 0 0 0 0 0 0
¼
Y
­ ­ À Q W Q WÄ ­ \ ­
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
­ ­ ¿ Q0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0W Q0 0 0 2 0 0 1 0 0 0 0 0WÃ ­  ­
­¼ ­ ¿ Q W Q WÃ ­ ­
­ ­ ¿ Q0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0W Q0 1 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0WÃ ­ ­
Y kl 0 W  ul_  Q0 0WÃ \
 ¿ Q0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Œ ¯ ¿_ Q0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0W 6 Q0 0 0 1 0 0 2 0 0 0 0 0Wà Œ 7 ¯
0WÃ ­7 ­
7
­¼7 ­ ¿ Q 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0W Q0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 1
­ Y7 ­ ¿ Q 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0W Q0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0WÃ ­\7 ­
­ ­ ¿ Q 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0W Q0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0WÃ ­ F ­
­ F ­ Q0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0W Q0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 2 0W ­ F ­
­¼F ­ ¾ P
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0V P0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0V ‹ \F ®
‹ YF ®

• Chargement en flexion :

 12 156 0 22_ 54


L’élément 1 : constitué des nœuds 1-2 :
 ° 0 6_ 12 0 6_ 0 13_
R 0 0 X   °

R 0 0 0 0 0 X 0 0 0 0
­ ¼ ­ À Q 0 W Q WÄ ­ \ ­
Y k¤ 6_ 0 2_ W  ul_  Q22_ 0 4_
 ¿ Q6_ 0 4_ 13_ 0 3_ W
à 
Œ ¯ ¿ _7 Q 12 0 6_ 12 0 6_ W 420 Q 54 0 13_ 156 0 22_ Wà Œ ¯
­¼ ­ Q 0 0 0 0 0 0 W Q 0 0 0 0 0 0 W ­ ­
‹ Y ® ¾ P 6_ 0 2_ 6_ 0 4_ V P 13_ 0 3_ 22_ 0 4_ V ‹\ ®

 0 0 0
L’élément 2 : constitué des nœuds 2-3 :
 ° 0 0 0 0 0 0 0 0 
R 0 12 6_ 0 12 0 X R 0 156 22_ 054 13_ X  °
­ ­ À Q
¼
W Q WÄ ­\ ­
0

Y k¤ 0 6_ 4_ 0 6_ 2_ W  ul_  Q 0 22_ 4_ 013_ 3_ W


¿ Q
0 WÃ


Œ ¯7 ¿ _7 Q0 0 0 0 0 W 420 Q0 0 0 0 à Œ 7¯
­¼7 ­ Q0 12 6_ 0 12 6_W Q0 54 13_ 0 156 22_W ­7 ­
0 0

‹ Y7 ® ¾ P0 6_ 2_ 0 6_ 4_ V P0 13_ 0 22_ 0 4_ V ‹\7 ®

L’élément 3 : constitué des nœuds 3-4 :

7 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
 ° R
7
­ ¼7 ­ À Q0 12 6_ 0 12 6_X R0 156 22_ 0 54 13_ X 7 °
WÄ ­\ ­
0
W Q
0

Y7 k¤ 0 6_ 4_ 0 6_ 2_ W  ul_  Q0 22_ 4_ 0 13_ 3_ W


¿ _7 Q 0
¿ Ã F
7

Œ F ¯ Q 0 0 0 0 0 W 420 Q0 0 0 0 0 Wà Œ ¯

­ ¼F ­ Q 0 12 6_ 0 12 6_ W Q 0 54 13_ 0 156 22_ W ­ F ­
0

‹ YF ® ¾ P 0 6_ 2_
 0 6_ 4_ V P 0 13_ 3_ 0 22_ 4_ V ‹ \F ®

• Assemblage :
¦? ¶é·¸1¹º»
 ° 12 0 6_ 0 0 0 0 0 0 0 0 0 156 0 22_ 54 0 13_ 0 0 0 0 0 0
 R 0 X R 0 X  °

­ ¼¦? ¶é·¸1¹º» ­ 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
­ Y ? zé]|'}~ ­ À Q
6_ 0 4_ 6_ 0 2_ 0 0 0 0 0 0 W Q
22_ 0 4_ 13_ 0 3_ 0 0 0 0 0 0
WÄ ­ \ ­
­  ­ ¿ Q 12 0 6_ 12 0 6_ 0 0 0 0 0 0 W Q 0 0 0 0 0 0 WÃ ­  ­
­ ­ 54 0 13_ 156 0 22_
¼ ¿ Q W Q W Ã ­  ­
­ ­ ¿k¤ Q 0 0 0 0 12 6_ 0 12 6_ 0 0 0 W ul_ Q 0 0 0 0 156 22_ 0 54 13_ 0 0 0 WÃ ­\ ­
Y
 ¿ Q 6_ 0 2_ 6_ 6_ 8_ 0 6_ 2_ 0 0 0 W  Q 13_ 0 3_ 22_ 22_ 8_ 0 13_ 3_ 0 0 0 WÃ 


Œ 7 ¯ ¿ _7 Q 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 W 420 Q 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Wà Œ 7 ¯
­ ¼7 ­ ¿ Q 0 0 0 0 12 6_ 0 24 12_ 0 12 6_W Q 0 0 0 0 54 13_ 0 312 44_ 0 54 13_ WÃ ­7 ­
­ Y7 ­ ¿ Q 0 0 0 0 6_ 2_ 0 12_ 8_ 0 6_ 2_ W Q 0 0 0 0 13_ 3_ 0 44_ 8_ 0 13_ 3_ WÃ ­\7 ­
­  ­ ¿ Q 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 W Q 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 WÃ ­ F ­
­ F¦? ¶é·¸1¹º» ­ Q 0 0 0 0 0 0 0 12 6_ 0 12 6_ W Q 0 0 0 0 0 0 0 54 13_ 0 156 22_ W ­ F ­

­ ¼F ? zé]|'}~ ­ ¾ P 0 0 0 0 0 0 0 6_ 2_ 0 6_ 4_ V P 0 0 0 0 0 0 0 13_ 3_ 0 22_ 4_ V ‹\F ®
‹ YF ? zé]|'}~ ®

Cours Dynamique des structures avancées Page 187


Chapitre VIII :
• Les conditions aux limites :

Au niveau des encastrements les déplacements et les rotations sont nuls,   F  0 ;   F  0;


• Côté des déplacements et des rotations :

, et \  \F  0.
• Côté des forces et des moments externes appliqués aux nœuds 2 et 3 : Fx2=Fy2=Fx3=Fy3=0 ;
M2=M 3=0

• Assemblage global : après avoir eu les systèmes matriciels de chargement axial et en flexion, La
superposition des systèmes matriciels se réduit à:

12k¤ kl 6k¤ kl
R    0 X 0
ÀQ _ _ _ _ W Ä
12k¤ kl 6k¤ 12k¤ 6k¤
0

¿Q  0   W Ã
 _ _ _ _ _ 296 0 22_ 70 0 0
 ° ¿Q W
R 0
à 
6k¤ 6k¤ 8k¤ 6k¤ 2k¤ 54 13_ Xà  °
0

­ ­ ¿ Q W 156 22_ 0
0   W ul_  Q 22_ 22_ 8_ W ­ ­
¼
Y ¿Q _ _ _ _ _ 0 13_ 3_ WÃ \

 ¿Q
kl kl W  420  QQ70 0 140 0 0 Wà Œ 7 ¯
Œ ¯ ¿Q  0 0 0 W 312 44_Wà ­7 ­
7
­¼7 ­ ¿Q _ _ Q0 54 13_ 0
0
W Ã
‹ Y7 ® ¿Q 12k¤ 6k¤ 24k¤ kl 12k¤ P 0 13_ 3_ 0 44_ 8_ Và ‹\7 ®
0

0        W
¿Q _ _ _ _ _ W Ã
6k¤ 2k¤ 12k¤ 8k¤ W
0
Q
¾P 0 0  
_ _ _ _ V Â

A/ cas de déformation symétrique (pas de déplacement pour les nœuds 2 et 3, y’a que les rotations):
La condition de symétrie suppose que les rotations θ2 et θ3 sont égales au module et de sens opposé ; θ2=-θ3.
Et que la condition de l’inextensibilité exige que v2=v3=0. Puisque les déplacements verticaux sont nuls,
alors on peut en déduire que les déplacements horizontaux sont nuls aussi, il reste deux de degré de liberté
seulement.

Figure VIII.30. Structure portique déformée par symétrie.

Le système matriciel devient :


12k¤ kl 6k¤ kl
R    0 0 X
ÀQ _ _ _ _ W Ä
12k¤ kl 6k¤ 12k¤ 6k¤
0

¿Q  0   W Ã
  0 _ _ _ _ _ 70 à    0°
   0 ° ¿Q W 296 0 22_ 0

6k¤ 6k¤ 8k¤ 6k¤ 2k¤ R 0 54 13_ XÃ ­   0­
0

­ ¼ ­ ¿Q 0  
W 156 22_ 0
W ul_  Q 22_ 22_ 8_ W
0

Y  0 ¿Q _ _ _ _ _ 0 13_ 3_ WÃ \
 ¿Q W  420  QQ70 140 0 Wà Œ 7  0¯
Œ7  0¯ ¿Q 
kl
0 0
kl
0 W
0 0
Ã
­¼7  0­ ¿Q _ _ Q0 54 13_ 0 312 44_W ­ 7  0­
0
W P Ã
‹ Y7  0® ¿Q 12k¤ 6k¤ 24k¤ kl 12k¤ 0 13_ 3_ 0 44_ 8_ Và ‹ \7 ®
0

0        W
¿Q _ _ _ _ _ W Ã
Q 6k¤ 2k¤ 12k¤ 8k¤ W
0

¾P 0 0  
_ _ _ _ V Â

On aura à résoudre le système pour θ2 et θ3 :

0 k¤ 8 2 ul_  8_ 3_ =‘ \


     8
0 _ 2 8 420 3_ 8_ \7

On pose : ξ  
xn`5
F#mª
et θ2 = -θ3.

Cours Dynamique des structures avancées Page 188


Chapitre VIII :

mª 8 2 
3_ =M \ 0 8  8ξ_ 2  3ξ_ \ 0
L    ξ 8 8_      S8 =U     ;
` 2 8 3_ 8_ \7  \ 0 2  3ξ_ 8  8ξ_ \7 0

 6-11 L² ξ =0.  ξ  F#mª   `5    $xn È


xn`5 ‚ I.7 mª ¶h
`5
A/ cas de déformation antisymétrique (existe de déplacements horizontaux pour les nœuds 2 et 3, et leurs
rotations):
D’après les conditions d’antisymétrie, on remarque que les rotations θ2 et θ3, sont égales au module et de
même sens, (θ2 = θ3). D’après la condition de l’inextensibilité, v2=v3=0. Alors les déplacements horizontaux
existent, donc on aura quatre degrés de liberté.

Figure VIII.31. Structure portique déformée par antisymétrie.


Le système matriciel sera :
12k¤ kl 6k¤ kl
R    0 0 X
ÀQ _ _ _ _ W Ä
12k¤ kl 6k¤ 12k¤ 6k¤
0

¿ Q  0   W Ã
  0 _ _ _ _ _ 296 0 22_ 70 0
  0° ¿Q W à 
6k¤ 6k¤ 8k¤ 6k¤ 2k¤ R 0 54 13_ Xà    0 °
0

­ ­ ¿ Q W 156 22_ 0
0   ­ \ ­
¼
Q
0

¿Q W ul_  22_ 22_ 8_ W


Y  0 _ _ _ _ _ 0 13_ 3_ WÃ
 ¿Q
kl kl W  420  QQ70 140 0 Wà Œ 7   ¯
Œ7  0¯ ¿Q  0 0 0 W
0 0
­¼7  0­ ¿Q _ _ Q0 54 13_ 0 312 44_ WÃ ­ 7  0 ­
0
W P 0 13_ 3_ Ã
12k¤ 6k¤ 24k¤ kl 12k¤ 0 44_ 8_ Và ‹ \7  \ ®
0
‹ Y7  0® ¿Q
0        W
¿Q _ _ _ _ _ W Ã
6k¤ 2k¤ 12k¤ 8k¤ W
0
Q
¾P 0 0  
_ _ _ _ V Â
Le système matriciel se restreindra à :

12k¤ 6k¤
0
   ɞ _
 _ Ÿ  ul_  366 22_Ê   
0 6k¤ 10k¤ 420 22_ 3_ \
_ _

On pose : ξ  F#mª , on aura :


xn`5

12 6
 366ξ  22ξ _
0
ɞ _ _

ŸÊ \    

6 0
 22ξ_ 10  5ξ_

_
On calcule le déterminant :

12 6
 366ξ  22ξ _
q>' ž _ _

Ÿ0
6
 22ξ_ 10  5ξ_
_
1346 ξ  3456 ξ  84  0

Cours Dynamique des structures avancées Page 189


Chapitre VIII :
   $xn  È 
7. mª ¶h

B.
`5

Œ  7.‚‡I mª ¶h
$xn È
Nous déterminons les pulsations (fréquences) par :
‹  `5

VIII.3. Récapitulatif :

Pour analyser un système dynamique libre non amorti de ressorts et de masses ayant n degrés de liberté, la
forme des équations différentielles du mouvement sera :

     0

Ou est la matrice masse du système,

 est la matrice de rigidité du système,

Pour déterminer les pulsations des vibrations libres du système dynamique, nous admettons comme solution :

¹ '  (¹ sin '  ,

La substitution des dérivées de la solution, nous amène à avoir l’équation caractéristique :

|   |  0, qui permettra de déterminer les pulsations propres, qui seront substituées, une par une ;
au système : ¢   £(¹   0,

Pour déterminer les rapports des amplitudes à chaque mode de vibration.

La solution (réponse) générale pour chaque degré de liberté (i) est exprimée par :

¹ '  ∑f
ͦ (¹ sin Í '  ,Í avec : j= 1,.., n ou n: nombre de d.d.l.
Í

Cours Dynamique des structures avancées Page 190


Chapitre VIII :
Remarque importante :

Les éléments finis dont nous avons fait l’introduction et l’initiation dans cette partie sont les éléments
linéaires (ressorts, barre, poutre-« éléments utilisés en treillis ») par contre les éléments plans et les éléments
volumiques nécessites une étude approfondie non prise dans ce cours, concernant leurs matrices de rigidité et
de masse, les conditions aux limites et les types de chargement appliquées.

Les éléments 2D (surfaciques) :

Élément plan 8 nœuds iso paramétrique (8 N I) Élément 4 nœuds linéaire quadratique (4NLQ)

Élément linéaire Triangle (3NLT)

Les éléments 3D (Volumique) :

Élément 8NL (cube) Élément 20 NQ (cube)

Élément 4NL (tétraédrique) Élément 10 NQ (tétraédrique)

Cours Dynamique des structures avancées Page 191


Chapitre VIII :

Les éléments coques (épaisses- minces)

Les éléments plaques (épaisses-minces)

Des logiciels (tel : Ansys, Cosmosworks, Catia, Castem, Sap 2000,…) nous permettent de faire l’analyse
vibratoire en 2D et 3D, après :

1/ la création de l’objet, 2/ Attribuer les conditions de frontières et le


matériau de l’objet,

3/ Etablir le choix de l’élément de maillage

4/ Affichage des résultats (les pulsations et les modes propres)

Cours Dynamique des structures avancées Page 192


Références bibliographiques :
En anglais :

• Dr. Alessandro Dazio, UME School, « Fundamentals of Structural Dynamics » An-Najah


National University April 19 - April 23, 2013.
• Robert F. Steidel,Jr, « An introduction to mechanical vibrations, 2nd edition »,John willey
&sons,1980.
• Ray W. Clough & Joseph Penzien , « Dynamics of structures » third edition , University Ave.
Berkeley, CA 94704 USA, 2003.
• S. Graham Kelly, Ph.D, « Schaum's outline of theory and problems mechanical vibrations »,
Schaum's outline series, ISBN 0-07-034041-2, OA935.K383 1996.
• Francis S.Tse, Ivane.Morse& Rolland T.HINKLE, «Mechanical Vibrations theory and
Applications » , 2nd edition, Allyn and Bacon,Inc.,1978.
• William J. Bottega, « Engineering vibrations » Taylor & Francis Group, International Standard
Book Number-13: 978-1-4200-2009.
• Anil K.Chopra, « Dynamics of structures, theory and applications to earthquake engineering »,
Prentice-Hall,Inc. 1995.
• Balakumar Balachandran &Edward B. Magrab, « Vibrations, 2nd edition », Cengage Learning,
2009.
• Singiresu S.Rao, « Mechanical vibrations, 5th edition », Prentic-Hall,Inc.,2011.
• Paolo L.Gatti and Vittorio Ferrari, « Applied Structural and Mechanical Vibrations,Theory,
methods and measuring instrumentation », Taylor & Francis Group LLC, 2003.
• Donald T. Greenwood, « Advanced Dynamics », Cambridge University Press 2003.
• S.Timoshenko & D.H. Young, « Advanced dynamics » McGraw-hill book company,Inc.1948.
• H. R. Harrison & T. Nettleton, « Advanced Engineering Dynamics », H R Harrison & T
Nettleton,1997.
• S.Graham Kelly, « Fundamentals of mechanical vibrations,2nd edition », McGraw-Hill Higher
Eduction, 2000.
• Amar Khennane, « Introduction to Finite Element Analysis using MATLAB and Abaqus »,
Taylor & Francis Group,LCC-2013.

En français :

• Alain Pecker, « Dynamique des structures et des ouvrages » Ecole Nationale des Ponts et
Chaussées, Edition 2006.
• Sylvain Drapier, « Dynamique des Solides et des Structures », 5ème édition, ´Ecole Nationale
Supérieure des Mines de Saint-Etienne, Département Mécanique et Procédés d’Elaboration, Centre
Science des Matériaux et des Structures & UMR CNRS 5146, octobre 2016.
• Jean-Claude Pascal, «VIBRATIONS et ACOUSTIQUE 1 », Ecole nationale supérieure
d'ingénieurs du Mans - Université du Maine, 2007-2008.
• Jean-Claude Pascal, «VIBRATIONS et ACOUSTIQUE 2 », Ecole nationale supérieure
d'ingénieurs du Mans - Université du Maine, 2008-2009.
• Marcelo Areias Trindade, « Contrôle hybride actif-passif des vibrations de structures par des
matériaux piézoélectriques et viscoélastiques : poutres sandwich/multicouches intelligentes »,thèse
doctorat, spécialité : mécanique des structures et des systèmes couplés-Conservatoire national des
arts et métiers-France,2000.
• Ouinas Djamel, « Application de la méthode des éléments finis, cours et exercices corrigés à l’usage
des ingénieurs, Tome1 », OPU, 1-2012.
• S.Graham Kelly, « Mechanical vibrations,Théory and applications,SI », McGraw-Hill Higher
Eduction, 2011.
Les cours :

• Mr :Mebarki, A, Cours Dynamique des structures, Université de Ouargla, 2014.


• Dr Fouad Boukli Hacene & Dr Mohamed Mebrouki, « Physique-vibrations, Cours et problèmes
résolus, Classes préparatoires en sciences et techniques», 2nd édition, Ecole Préparatoire en
Sciences et Techniques de Tlemcen, , 2015-2016.
• Dr Fouad Boukli hacene, « Tome 1: Vibrations, Rappels de Cours Problèmes posés aux
concours d’entrée aux Grandes Ecoles Scientifiques, Physique 03, 2ième A Licence », Université
de Chlef, 2014-2015.
• Pr Abdelouahed Kriker, « Généralités et Objectif de DDS », Université de Ouargla, 2014.
• Dr S. Talukdar, « Vibration of continuous systems », Indian Institute of Technology Guwahati,
2013.

En arabe :

.1999 .‫ "نظرية اإلھتزازات و اآلمواج الميكانيكية" ديوان المطبوعات الجامعية‬, ‫ ھشام جبر‬.‫د‬ •
‫ محمد‬.‫ سمير نبيه شكري و مراجعة د‬.‫ نظريات ومسائل في اإلھتزازات الميكانيكية " ترجمة د‬,‫"سلسلة شوم‬, ‫ سيتو‬.‫ وليم و‬.‫أ‬ •
.1993 .‫ الدار الدولية للنشر والتوزيع‬.‫خلوصي إسماعيل‬
Tableau A.1.
Vous pouvez me contacter par e-mail à :

[email protected] , pour me faire part des erreurs constatées sur ce document ou pour toutes
suggestions. Merci d'avance.

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