Achats Et Relation Fornisseur
Achats Et Relation Fornisseur
Achats Et Relation Fornisseur
RELATIONS FOURNISSEURS
ET ACHATS RESPONSABLES
p.3
2. Les labellisateurs p. 4
Sous sa forme initiale, le label « Relations fournisseur responsables » a été le premier label en
la matière remis par les pouvoirs publics. Attribué pour une période de trois ans, il a été
décerné pour la première fois le 20 décembre 2012, en présence de Fleur PELLERIN, ministre
chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique, aux
entreprises Legrand, Société Générale, SNCF et Thalès. Depuis, de nombreuses organisations ont
également été labellisées.
Ce label s’inscrit dans le prolongement et la mise en application des 10 engagements pour des
achats responsables définis par la Charte Relations fournisseurs responsables. Il repose
également sur « la liste des 36 mauvaises pratiques » répertoriée dans le rapport Volot du 30
juillet 2010 ainsi que sur la prise en compte des meilleures pratiques observées chez les
labellisés durant la période d’expérimentation avant mi-2015 pour constituer la version 2 du
référentiel du label.
La nouvelle version qui entre en vigueur au 1er octobre 2017 est adossé à la norme
ISO20400:2017 Achats Responsables--Lignes directrices. Le nom du label change pour
accompagner cette évolution et devient label « Relations fournisseurs et achats
responsables ». Il reste le seul attribué par les pouvoirs publics en la matière.
Afin de consolider leur engagement de progrès en matière d’achats, toutes les organisations
adhérant aux principes de la Charte Relations fournisseurs responsables sont invitées à se porter
candidates au Label Relations fournisseurs et achats responsables. Pour l’obtenir, l’entité
candidate doit au préalable se soumettre à une évaluation conduite par un des évaluateurs tiers
externes neutres et indépendants qui ont été agréés par le labellisateur (Médiation des
entreprises/Conseil National des Achats).
Préambule
La loi est toujours supposée respectée et appliquée.
En effet, la procédure de labellisation ne peut être, en aucun cas, même en partie, un contrôle
règlementaire.
Elle ne se substitue pas à la mission de contrôle des autorités gouvernementales.
Dans ce cadre, il est acquis que l'évaluateur ou le comité d’attribution se réservent le droit de
suspendre la procédure de labellisation au cas où ils détecteraient, ou auraient connaissance,
d'un non-respect de lois ou de règlements en vigueur dont ils ne sont cependant pas chargés
du contrôle.
Le label permet d'affirmer que les meilleurs process ou procédures sont mis en oeuvre pour
être en mesure de respecter les critères du référentiel et la loi, voire d'aller au-delà pour les
critères qui s'y réfèrent, et de disposer d'une méthodologie de suivi sûre pour détecter et
corriger les éventuels écarts.
LES LABELLISATEURS
Le Médiateur des entreprises -
Le Médiateur des entreprises est un dispositif gouvernemental d’aide aux entreprises qui a été
créé afin de rééquilibrer les relations entre clients et fournisseurs. Il s’adresse à tous les
acteurs économiques, publics comme privés. Il les aide à résoudre les difficultés rencontrées
dans le cadre d’une relation contractuelle ou de la commande publique. Il a également pour
mission de faire évoluer positivement et durablement les comportements et les pratiques vers
des achats responsables pour des relations durables et équilibrées avec les fournisseurs.
Contact : [email protected]
Les domaines et les critères d’évaluation sont les suivants (parmi lesquels certains sont
rédhibitoires) :
- Escomptes forcés, 27
- Escomptes rétroactifs, 28
A la demande du comité d’attribution du label, un groupe de travail s’est réuni pour définir les
analyses qui devront être produites aux évaluateurs . Après avoir partagé leur état de l’art actuel , le
groupe de travail a élaboré la recommandation suivante :
les 3 analyses suivantes sont nécessaires et complémentaires :
1/ cartographie des processus de l’émission de la facture à son paiement
% sur commande avec réconciliation automatique , % sur commande ouverte,
% sans commande nécessitant une approbation manuelle
% factures reçues en format papier, % factures reçues sous format
électronique
% paiements par prélèvements, % paiements par mode de paiement virement,
% par chèques
Nombre de campagnes de paiement par mois et paramétrage sur factures
échues, ou à échoir dans l’intervalle?
3/analyse des causes de retard de paiement pour laquelle deux responsabilités doivent a minima
être suivies :
Celle du fournisseur sur le délai d’acheminement des factures : délai entre date
d’émission de la facture et date de réception (à différencier si nécessaire entre factures
papier et factures électroniques)
Celle du client : si possible par grande étape du processus interne
(approbation/paiement)
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Remarques méthodologiques :
selon les outils statistiques mis en place, l’assiette retenue pour l’analyse sera précisée à
l’évaluateur; il conviendra que l’organisation s’assure de la représentativité statistique
des éléments produits (20/80 a minima) .
Le plan d’action d’amélioration s’appuiera sur les pistes identifiées grâce à ces analyses.
• Enrichir la définition
de la
performance achat en
intégrant la dimension RSE
5 – Impacts des achats sur la compétitivité économique de l’écosystème
- Rupture d’approvisionnements
- Conformité des produits et des services
- Risques liés au traitement des litiges
- Risques sociaux et politiques, non couverts
par les assurances
- Fiabilité du service après-vente avec les
conséquences possibles en termes de pertes
d’exploitation et d’impact sur l’image
• Contrôler l’application de la
démarche d’analyse de
l’ensemble des coûts du cycle
de vie
PRINCIPES D’ACTION POINTS D’OBSERVATION DES
CRITÈRES
PRATIQUES
Talents d’Acheteurs
n°1 • Diversifier le réseau des
fournisseurs
• Valoriser la proximité
PRINCIPES D’ACTION POINTS D’OBSERVATION DES
CRITÈRES
PRATIQUES
La Médiation des entreprises et le Conseil National des Achats ont souhaité intégrer des critères
avec des questions dites « rédhibitoires » à l’obtention du label Relations fournisseurs et achats
responsables. Ceux-ci constituent le socle du label car ils définissent les obligations minimales
à remplir. Les questions rédhibitoires devront faire l’objet d’une évaluation de conformité.
La liste des questions dites « rédhibitoires » est modifiée avec le passage du référentiel du label
dans sa version « Relations fournisseurs et achats responsables » adossé à la norme
ISO20400:2017 :
- cinq nouvelles questions ont été qualifiées de « rédhibitoires », toutes dans le cadre de la
création du nouveau domaine 1 sur l’engagement et la gouvernance de l’organisation dans une
démarche d’achats responsables
- une question a été renforcée concernant le positionnement du médiateur interne et la
communication associée à sa désignation
- deux questions ont perdu leur caractère « rédhibitoire » : il s’agit de celle relative au souci du
respect par les fournisseurs de la réglementation ICPE en matière de performance
environnementale et de celle spécifique aux acheteurs publics sur le respect des principes
fondamentaux de la commande publique
- six pré-existantes dans la version précédente du label ont été maintenues.
Pour les critères se référant à une loi ou à un règlement (devoir de vigilance, prévention de la
corruption, délais de paiement et CGA notamment), ce sont des critères de moyens et de
performances mis en place pour atteindre un niveau d’exigences au moins égales à ces derniers
qui seront évalués, et non le respect de la loi en tant que tel, celui-ci étant supposé
préalablement acquis.
A noter : le Comité d’attribution du Label Relations fournisseurs et achats responsables exige une
vérification annuelle sur le respect de la conformité sur les questions rédhibitoires.
A date anniversaire de l’obtention du label, l’organisation labellisée devra transmettre au Comité
d’attribution le rapport de vérification émis au préalable par le tiers expert agréé en sus de son plan
d’action actualisé.
1.3 Prévention de la corruption (E8 et E9) : il s’agit de prévenir les délits d'initiés et la diffusion
d'informations sensibles, de prévenir les pratiques de corruption active et/ou passive au sein des
processus achats (dessous de table, extorsion, fraudes, règles relatives aux cadeaux et invitations…),
de définir et prévenir les conflits d'intérêts et enfin de s’assurer du respect par les fournisseurs et
sous-traitants des standards en matière de prévention de la corruption.
>>> Ce critère comporte des questions rédhibitoires sur l’angle « S’engager explicitement » si
aucun dispositif n’est mis en place au sein de l'ensemble de l'entreprise/organisation (par exemple :
code éthique...) Le labellisé s'engage à prouver qu'il agit déjà dans le cadre de la loi SAPIN2.
3.1 Équité financière vis-à-vis des fournisseurs (E1) : respecter les délais de paiement fixés par
la loi et la réglementation et en s’abstenant de toutes pratiques en déformant l’esprit.
>>> Ce critère comporte des questions rédhibitoires sur l’angle « Piloter efficacement ».
Il s’applique aux achats émis par des organisations vis-à-vis de fournisseurs situés en France.
Les cas particuliers relevant de régimes dérogatoires (exemples des achats de transport, ou du
lait, aux délais plus courts ; ou a contrario, dérogation accordée aux éditeurs pour des délais
plus longs) devront être présentés par le candidat à l’évaluateur agréé qui les prendra en
compte. Le labellisé s'engage à prouver qu'il agit déjà dans le cadre de la loi en vigueur.
3.2 Promotion de relations durables et équilibrées (E2 et E3) : se doter d’un cadre
contractuel équilibré, respectueux de la législation et respecté.
>>> Ce critère comporte des questions rédhibitoires sur l’angle « S’engager explicitement »
au cas où les clauses contractuelles comportent les mauvaises pratiques suivantes : CGA
imposées sans négociation, et/ou CGA déséquilibrées – examen détaillé des clauses suivantes :
exclusion des CGV du fournisseur dès lors qu’il y a incompatibilité (article L 441-6-I du Code
du Commerce), clause de modification unilatérale du contrat, clause de résiliation du contrat
sans préavis, déduction d’office de certains coûts ou pénalités, avoirs émis sans procédure
contradictoire, non-respect des délais légaux de paiement dans les termes contractuels ou les
CGA. Le labellisé s'engage à prouver qu'il tient ses conditions générales d’achat (CGA) comme
un moyen de faciliter la gestion de ses achats sans pour autant s'interdire de s'aligner, sans
préjudices ou pénalités, sur les conditions générales de vente (CGV) de ses fournisseurs à leur
demande.
A noter : les candidats ayant adhéré à la Charte avec des Préambules prévoyant que les
signataires s'engagent à en faire un document de référence dans leurs contrats d'achats vis-à-
vis des fournisseurs de la filière, devront spontanément présenter ces éléments à l'évaluateur
agréé (exemple : Préambule au sein de la filière ferroviaire).
- REGLES D’ATTRIBUTION DU LABEL -
1. Principes généraux
Le Label Relations fournisseurs et achats responsables atteste que son bénéficiaire est une entité,
publique ou privée, dont l’organisation et les actes de gestion présentent une assurance raisonnable
de conformité avec les objectifs et les engagements définis dans le Référentiel du Label ainsi que les
niveaux de performance attendus.
Ces désignations effectives au 1er octobre 2017 ont une durée de trois ans renouvelable deux fois.
La liste nominative des membres ainsi qu’une mini bio pour chacun est rendue publique sur les sites
internet institutionnels du labellisateur ainsi que sur le site commun www.relations-founisseur-
responsables.fr.
D/ Le Comité d’attribution est valablement réuni si au moins 1 membre est présent pour le présider
et le quorum est atteint avec au moins 5 participants au total. Les décisions favorables ou
défavorables pour l’attribution du label sont prises à la majorité des 3/4 des votants à la réunion du
Comité. Chaque participant est signataire d’un engagement de confidentialité en entrée de séance,
couvrant les dossiers à examiner.
E/ Le Comité d’attribution :
- peut procéder à une audition des candidats ayant un désaccord avec l’évaluateur agréé, ou
pour complément d’information avant décision d’attribution du Label ;
- reçoit, à la demande du candidat postulant au Label, ses observations en cas de désaccord sur
les conclusions du rapport d’évaluation ;
- accepte le cas échéant que le candidat se fasse accompagner par une tierce personne à
l’entretien en raison de ses compétences et notamment de sa connaissance des spécificités du
secteur d’activité du candidat.
La validité du Label est de 3 ans, sous réserve des évaluations de vérification annuelle (cf article 7).
Est éligible au Label Relations fournisseurs et achats responsables toute organisation publique ou
privée (conditions cumulatives) :
B/ qui en formule la demande par écrit auprès du labellisateur. Un modèle de l’acte de candidature
au label est téléchargeable sur le site internet www.relations-founisseur-responsables.fr dans l’onglet
« Label » ;
C/ qui reçoit en retour l’accord par écrit du labellisateur, considérant que la forme d’un courrier mail
pourra suffire. Cet accord est un préalable à la signature du contrat avec l’organisme tiers-expert qui
effectuera la mission d’évaluation ;
E/ qui accepte de faire procéder par un tiers expert agréé par le labellisateur à une évaluation de
conformité de son organisation et de ses actes de gestion avec le Référentiel du Label
F/ qui s’engage à adopter toute mesure corrective découlant des éventuels écarts observés lors de
l’évaluation et, plus généralement, en faveur de la réalisation continue des objectifs du Référentiel ;
G/ qui se soumet à l’évaluation de vérification (article 7) dans les délais arrêtés et communiqués par
le labellisateur.
4. Evaluation
L’évaluation est un préalable à toute labellisation. Elle s’effectue aux frais de l’organisation
candidate.
Seul les tiers experts agréés par le labellisateur peuvent fournir un rapport final d’évaluation en vue de la
délivrance du Label Relations fournisseurs et achats responsables.
Une liste des personnes morales dûment agréées par le labellisateur figurera sur le site internet
www.relations-fournisseur-responsables.fr.
A/ Fixation du planning de la mission d’audit chez le candidat, précisé au trimestre par celui-ci dans
son acte de candidature transmis au labellisateur et communiqué par le labellisateur aux évaluateurs
agréés pour mise en relation ;
B/ Signature du contrat pour l’évaluation entre le candidat et le tiers-expert qu’il aura retenu parmi
ceux reconnus par le labellisateur;
C/ Exécution de la mission d’évaluation. Elle s’effectue sur la base du protocole d’évaluation sur
lequel l’évaluateur agréé s’est engagé et ses auditeurs ont été préalablement formés. Elle inclut les
séquences suivantes :
i. Recueil et traitement des informations fournies par le candidat :
a. analyse par l’évaluateur agréé de la documentation publique incluant le repérage des
controverses
b. envoi d’un questionnaire au candidat qui est chargé de le renseigner; le candidat peut
trouver utile de transmettre à l’évaluateur agréé des documents par exemple comme
les résultats du Baromètre Pacte PME, les évaluations ISO26000, enquête PEAK
Collaborative Index…
c. prétraitement du questionnaire et de tous les éléments transmis par l’évaluateur
agréé
d. recueil d’informations complémentaires sur site chez le candidat, notamment en data
room, et envoi éventuel de questions sur les points lacunaires
e. rédaction du pré-rapport et envoi au candidat
ii. Intégration, si besoin est, de mesures correctives immédiates mises en œuvre par le candidat
et permettant la levée de réserves éventuelles de l’évaluateur agréé avant rédaction de son
rapport définitif.
iii. Rapport de fin de mission adressé par l’évaluateur agréé au candidat au Label indiquant les
niveaux d’évaluation observés à l’égard des objectifs du Référentiel du Label. .
ii. La lettre de couverture (sous format libre) est une lettre de motivation engageant la direction
de l’entité candidate vis-à-vis du Comité d’attribution sur sa démarche d’achats responsables, en
particulier son alignement avec les objectifs RSE fixés par la Direction
iii. Le plan d’actions approuvé et signé par l’interlocuteur de l’entité dûment désigné et qui
prend en compte les appréciations de l’évaluateur agréé, afin de réaliser les mesures
correctives nécessaires au niveau de conformité et/ou de performance exigé par le Référentiel
du Label.
A l’examen des documents remis au Comité d’attribution et à l’issue des débats éventuels, il est
décidé en fonction des écarts relevés et des non conformités constatées :
A l’annonce de cette décision qui lui est communiquée, le candidat peut s’il le souhaite :
- demander à communiquer par correspondance des éléments complémentaires ou à
bénéficier d’une soutenance de son dossier auprès du Comité d’attribution qui, au vu des
éléments complémentaires produits par le candidat, réexaminera sa décision ;
- ou solliciter une évaluation de vérification (article 8). Le rapport d’évaluation de
vérification est soumis au Comité d’attribution pour statuer à nouveau sur l’attribution du
Label à l’organisation.
7. Evaluation de vérification
a) Pour une organisation ayant obtenu le label : le Comité d’attribution exige une
vérification annuelle sur le respect des questions rédhibitoires et la tenue de leur plan
d’action. Dans ce cas, à date anniversaire de l’obtention du Label, l’organisation labellisée
devra transmettre au Comité d’attribution le rapport de vérification émis au préalable par le
tiers expert agréé.
Les missions de vérification annuelles doivent être effectuées par le même organisme tiers expert
agréé que celui qui a réalisé la mission d’évaluation initiale, et de préférence si possible par le même
intervenant évaluateur agréé.
8. Recours
Tout désaccord sur le rapport d’évaluation peut faire l’objet, en tout ou partie, d’un recours de
l’entreprise évaluée auprès du Comité d’attribution. Le recours doit être écrit et motivé, indiquant le
ou les objectifs du Référentiel au sujet du ou desquels le candidat concerné estime peu, mal ou non
fondée l’opinion du tiers expert évaluateur. Le Comité d’attribution se rapprochera de l’organisme
évaluateur concerné et pourra demander un nouvel examen des points ayant motivé le recours.
Sur décision du Comité d’attribution, quand le motif du recours est reconnu imputable à une
insuffisance de diligence de l’évaluateur agréé, le nouvel examen peut s’effectuer aux frais du tiers
expert concerné.
9. Communication publique
Toute organisation labellisée doit communiquer sur l’événement de sa labellisation en respectant les
termes du label délivré, au moins dans son rapport annuel suivant et sur son site internet
institutionnel.
La communication publique ne doit en aucun cas altérer ni dénaturer les opinions formulées par le
tiers-expert qui a réalisé l’évaluation ni les termes du label utilisés par le labellisateur et en
particulier ne devra pas déformer le périmètre concerné par la labellisation.
Sur avis du comité d’attribution, le retrait du Label Relations fournisseurs et achats responsables pourra faire,
quant à lui, l’objet d’une communication de la part du labellisateur.
10. Retrait
Le Label Relations fournisseurs et achats responsables attribué peut être révocable, y compris avant
le terme des trois ans définissant la validité du label.
Le retrait intervient :
• en cas de non-respect des échéances annuelles de vérification d’évaluation des critères
rédhibitoires ;
• au cas où un ou plusieurs critères rédhibitoires ne sont plus respectés ;
• suite à tout événement ou information dont la nature ou la gravité est ou peut être
incompatible avec l’assurance de conformité préalablement formulée à l’égard de l’entité
concernée ;
• en cas de faute grave telles que décrites au paragraphe 12. d/ ci-après.
Préalablement au retrait, le labellisateur aura envoyé un courrier recommandé signé du Médiateur
des entreprises et du Président du Conseil National des Achats au dirigeant de l’organisation
concernée pour lui faire part de la situation et lui demander d’y porter remède sous un délai
maximum de deux mois. Passé ce délai, le retrait pourra être prononcé.
Cette décision donnera systématiquement lieu à une information publique. Dans ce cas précis, le
retrait est rédhibitoire de toute nouvelle labellisation avant un délai d'un an.
11. Renouvellement
Au terme de la durée de validité du label, au bout des trois ans, le renouvellement du Label est
précédé d’une évaluation sollicitée par l’organisation et réalisée dans les mêmes conditions que la
première évaluation.
Il est possible que cette nouvelle mission d’évaluation se fasse par un tiers-expert différent de celui
ayant effectué la précédente évaluation de labellisation.
A/ Propriété intellectuelle
Le Label Relations fournisseurs et achats responsables et tous les dispositifs y afférents, notamment
les méthodologies d’évaluation et les modèles des supports de restitution des missions, sont la
propriété intellectuelle exclusive de la Médiation des Entreprises et du CNA. Toute communication
ou usage de ces dispositifs à des fins de publicité ou à toute autre fin, y compris sans but lucratif,
sont subordonnés à l’autorisation préalable, explicite et écrite de ces organismes.
B/ Confidentialité
Les informations et les documents remis au Comité d’attribution du Label Relations fournisseurs et
achats responsables sont conservés par le labellisateur, par les soins du Pôle Acheteurs, Chartes et
Label dépendant de la Médiation des entreprises. Les membres et personnalités du Comité
d’attribution sont tenus à la confidentialité totale des informations fournies et traitées et s'engagent à
ne pas utiliser lesdites informations dans le cadre de leur activité tant professionnelle que
personnelle.
D/ Fautes graves
Constituent une faute grave au sens du présent règlement :
− le non-respect avéré de dispositions législatives et/ou règlementaires ;
− la fausse déclaration au moyen de quelque support que ce soit visant à obtenir un constat ou
une opinion erronée sur la situation ou les perspectives réelles de tout ou partie des actes de
gestion d’un candidat ;
− le non-respect des clauses de confidentialité opposables aux organisations et aux évaluateurs
agréés ;
− la dénaturation des termes précis du label délivré ;
− la fausse allégation sur la qualité d’organisation labellisée ;
− la présentation de faux documents ou l’entente illicite avec toute personne morale ou physique
en vue de la production d’opinions non fondées ou mensongères sur la réalité de
l’organisation, de ses documents ou de ses actes.
En cas de faute grave, le retrait pourra être prononcé (cf. paragraphe 10). En outre, la Médiation des
entreprises et le CNA se réservent toute possibilité de recours pour préjudice moral et demandes de
dommages et intérêts éventuels à l’encontre de l’organisation concernée.
- DOSSIER DE CANDIDATURE -
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COMMUNICATION :
Interlocuteur :
− Prénom et Nom : ……………………………………………………………………………..
− Fonction : ……………………………………………………………………………………..
− Adresse (pour toute correspondance) :………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………
− Numéro de téléphone : ………………………………………………………………………..
− Adresse électronique : ………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………
− Le périmètre évalué est-il soumis au Code des Marchés Publics ou Directives 2004-17 ou
18 ? oui / non
− Adresse : ………………………………………………………………………………………