Les Énergies Renouvelables en Algérie

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République Algérienne démocratique et populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene

Faculté des Sciences de la Terre et de l’Univers

Département de Géographie et d’Aménagement du Territoire

˝Exposé sur les énergies


renouvelables : types,
avantages et modes de
développement en Algérie.̏
Présenté par : Encadré par :

-MAZARI Nada. -Dr. REZZAZ Abdessamed.

-OUACHEM Kamélia.

-MOSTEFAOUI Allaa Eddine Aymen.

-TALBI Mounir.

-ZAHI Mehdi.

SECTION : L3 B MODULE : Environnement.

GROUPE : 4 Année Universitaire : 2019/2020

L’accès à l’énergie constitue une priorité stratégique dans le monde entier et avec
la forte consommation de l’énergie qui est due principalement à la croissance
démographique, le développement industriel, transport….etc. les pays sont amenés à
revoir leurs politiques énergétiques tout en utilisant un mix-énergétique en s’appuyant
sur les énergies renouvelables.

L’exploitation des énergies renouvelables dans un pays comme l’Algérie est une
nécessité absolue. C’est pour cela que l’Algérie, amorce un programme ambitieux de
développement des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique.

L’objectif de cette étude est de savoir la stratégie poursuivie par l’Algérie afin
d’encourager l’implantation des énergies renouvelables dont la plus part des projets
(Etatiques ou privés) concernant la production et l’installation des panneaux solaires
photovoltaïques.

LE PLAN DE TRAVAIL :
 Introduction générale.

 Chapitre 1 : Généralités sur les énergies renouvelables :

1- Définition des énergies renouvelables.


2- Type des énergies renouvelables.
3- Les avantages et les enjeux (impactes) des énergies
renouvelables.
4- La relation entre les énergies renouvelables l’aménagement
du territoire.

 Chapitre 2 : étude du milieu urbain :

1- Introduction.
2- Généralités sur la situation énergétique en Algérie.
3- Programme de l’Algérie des énergies renouvelables.
4- Développement des énergies renouvelables.
5- Conclusion.

 Conclusion générale.

 Introduction générale :
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La consommation d’énergie sous toutes les formes à travers le monde, notamment les énergies
fossiles, a atteint sont extrémité. Cette augmentation de la consommation de l’énergie est due
principalement à la croissance démographique et la forte consommation qui l’accompagne
(transporte, l’électrification….). Selon les experts, les échanges internationaux en énergie fossile
occupent la part de lion par rapport à l’ensemble des autres échanges.

Ce constat est au centre des préoccupations de plusieurs pays dans un contexte d’insuffisance de
la production des hydrocarbures, engendré par l’épuisement des réserves, face à la demande de plus
en plus croissante des énergies fossiles. En plus de ce principal caractère non renouvelable de
l’énergie fossile, son extraction, transport et utilisation engendrent beaucoup de problèmes
principalement sur l’environnement est donc, sur l’écosystème.

L’action conjuguée de l’amenuisement des ressources fossiles et des gaz à effet de serre conduit à
l’adoption inéluctable d’un mix énergétique dont les énergies fossiles constituent une composante
incontrôlable.
Les prévisions de la future pénurie des ressources fossiles et leur principal inconvénient sur
l’écologie, incitent le monde entier à se tourner vers l’exploitation des autres types d’énergies
renouvelables et propres.

Le recours aux énergies renouvelables est impératif pour un pays comme l’Algérie qui dispose
d’un climat favorable pour le développement et l’expansion du secteur des énergies renouvelables
surtout dans la production d’électricité.

L’Algérie dispose d’un potentiel énergétique très important, notamment l’énergie solaire. Le
gisement solaire en Algérie est le plus important au niveau mondial. Surtout dans le grand sud où
toutes les applications solaires peuvent voir le jour. C’est pour cela que l’Algérie amorce une
dynamique d’énergique verte en lançant un programme ambitieux de développement des énergies
renouvelables et d’efficacité énergétique.

 Chapitre 1 : Généralités sur les énergies renouvelables :

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1. Définition des énergies renouvelables :

Une énergie renouvelable est une énergie exploitée par l’Homme. De telle manière que ses
réserves ne s’épuisent pas. En d’autres termes, sa vitesse de formation doit être plus grande
que sa vitesse d’utilisation.

Le caractère renouvelable d’une énergie dépend de la vitesse à laquelle la source se régénère,


mais aussi de la vitesse à laquelle elle est consommée.
Le pétrole ainsi que tous les combustibles fossiles ne pas des énergies renouvelables.
Les ressources étant consommés à une vitesse bien supérieure à la vitesse à laquelle ces
ressources sont naturellement crées.

2. Type des énergies renouvelables :

2.1.1. l’énergie solaire :

Le soleil, source énergétique quasi-illimitée, est à l’origine d’un nombre impressionnant


d’effet qui participent directement ou indirectement à la vie quotidienne (chaleur et lumière).
Ce n’est qu’en 1945 que les premières piles solaires produisant de l’électricité firent leur
apparition, grâce aux travaux de Bell Laboratories (Etats-Unis).

2.1.2. les différents types de l’énergie solaire :

Il existe deux types de l’énergie solaire :

A) l’énergie solaire thermique :

On désigne l’énergie rayonnée par le soleil en chaleur élevée, puis celle-ci en énergie
mécanique à travers un cycle thermodynamique.

 Les principes :
Cette filière est un peu la référence, en sens qu’elle met en œuvre la meilleure surface
réfléchissante possible : une parabole de révolution. Avec ce miroir, tout rayon incident
parallèle à l’axe optique passe, après réflexion, par un même point qui s’appelle « le
foyer ».
Pour fonctionner correctement, un tel miroir doit viser en permanence le soleil.
 Les différentes technologies : nous avons 3ptincipales :
− Les filières cylindro-parabolique.
− Les filières paraboliques.
− Les filières centrales à tour.

Figure 01 : Centrale solaire thermodynamique de Shouhang Dunhuang Désert de CHINE :

4
Source : toutcomprisenenergie.fr

B) l’énergie solaire photovoltaïque :

« parfois on cherche à produire le plus possible d’énergie solaire dans les périodes les
moins ensoleillées pour assurer un fonctionnement minimal hiver comme été, pour une
consommation constante ou plus élevée en hiver qu’en été. Dans ce cas, il vaut mieux
placer le panneau en position « hiver » très élevée à la verticale, pour produire le plus
possible avec des soleils bas. Cette position est fonction de la hauteur du soleil en hiver et
donc de l’altitude du lieu ».

L’effet photovoltaïque a été découvert par Antoine BECQUEREL en 1839,


57ans avant que son petit fils Henri découvre la radioactivité. L’effet photovoltaïque est
obtenu par absorption des photons dans un matériau possédant au moins une transition
possible entre deux niveaux d’énergies.

 Les principales applications de photovoltaïque :

 Les générateurs autonomes :

L’un des atouts de l’énergie photovoltaïque réside dans la possibilité de fournir une
autonomie de fonctionnement à un appareil nécessitant une source d’électricité
indépendante. Ce système se base sur un chargement d’une batterie et sert de
« réservoir » d’énergie en permanence.
Il fournit une puissance donnée variable selon la saison, mais que l’on ne peut pas
dépasser, au risque de détruire la batterie par décharge profonde.

Ces générateurs autonomes peuvent être :

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 Des produits grand public :

Une cellule solaire peut alimenter plusieurs calculettes, montres, jouets, lampes de poche,
balances,…etc.

 Habitat isolé :

L’électricité solaire autonome pour l’habitat est particulièrement rentable dans les ca
suivants :
− Habitat éloigné du réseau d’électricité, ou difficile d’accès.
− Besoins modestes en énergies avec des consommations optimisées.
− Energies complémentaire en couplage avec un groupe électrogène.

Figure 02 : Panneau solaire photovoltaïque en France :

Source : toutcomprisenenergie.fr

2.2.L’énergie éolienne :

 Principale fonctionnement : l’énergie éolienne a aussi été vite exploitée à l’aide de


moulins à vents équipés de pales en forme de voile, comme ceux que l’on peut voir
aux Pays-Bas ou encore ceux mentionnés dans Don Quichotte. Ces moulins utilisent
l’énergie mécanique pour actionner différents équipements.

Figure 03 : moulin à vent au Pays-Bas (parc éolien) :

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Source : pxhere.com
2.3.L’énergie hydraulique :

 Principale fonctionnement : ces phénomènes prélèvent de l’eau principalement dans


les océans et en libérant une partie sur le continents à des altitudes variables. On parle
du cycle de l’eau pour décrire ces mouvements. De l’eau en altitude possède une
énergie potentielle de pesanteur.
Cette énergie est peut être alors captée et transformée, lors des mouvements de l’eau
qui retourne vers les océans.
Figure 04 : barrage hydroélectrique au Canada (Yukon) :

Source : pxhere.com

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2.4.L’énergie géothermique :

 Principale fonctionnement : le principe consiste à extraire l’énergie géothermique


contenue dans le sol pour l’utiliser sous forme de chauffage ou pour le transformer en
électricité. Dans les couches profondes, la chaleur de la terre est produite par la
radioactivité naturelle des roches qui constituent la croûte terrestre.

3. Les avantages et les enjeux (impactes) des énergies renouvelables :

3.1.les avantages des énergies renouvelables :

Dans l’approvisionnement énergétique de la société, il est important d’équilibrer trois


facteurs :
1. la compétitivité.
2. La sécurité d’approvisionnement.
3. L’environnement et le climat.
Les avantages des énergies renouvelables sont nombreux, car ces dernières sont en général
propres, sûres et surtout, elles existent en quantité illimitée (contrairement aux énergies
fossiles).
 Sûreté : en les utilisant en majorité, on retrouverait une stabilité climatique,
économique, environnementale et sociale surtout en développant de grandes centrales
thermiques. La sûreté est l’un des avantages principaux, car il existe de très faibles
risques d’accident.
 Peu de déchets : elles génèrent également peu de déchets, et ces déchets sont parfois
recyclables.
 La décentralisation des énergies renouvelables : est aussi un facteur positif très
important pour développer certains territoires et le développement local. Le marché
du travail concernant ces énergies représente presque un million deux cent mille
emplois surtout dans la photovoltaïque, l’éolien et la biomasse. Ces énergies
respectent l’environnement pendant leur fabrication, leur fonctionnement et lors de
leur fin de vie, au moment de leur démantèlement.
Pour résumer, ces énergies renouvelables permettent de réduire considérablement l’émission
de CO2. Elles ne généraient pas non plus de déchets radioactifs dangereux et leurs ressources
seraient infinies grâce au vent, à l’eau et au soleil.
Des études menées prétendent qu’en théorie, la planète pourrait entièrement être alimentée
grâce aux énergies renouvelables en utilisant seulement un carré de 500 000km comprenant
des panneaux solaires.
Cette surface représente environ celle de l’Espagne. Cette vision produite par les énergies
renouvelables est séduisante à priori, mais elle maque de nombreux inconvénients.

3.2.les enjeux (impactes) des énergies renouvelables :


Ces sources d’énergies sont surtout adaptées à la production de la chaleur ou l’électricité, de
manière intermittente et aléatoire, et doivent être associées à des moyens de stockage et de
régulation, ou encore à des étapes de transformation, qui en accroissent notamment la complexité
et donc le prix
Le problème le plus délicat se situe au niveau des transports, qui représente actuellement, environ
le quart de nos besoins et sont presque exclusivement alimentés à partir des réserves fossiles.

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4. La relation entre les énergies renouvelables et l’aménagement du
territoire :

Le changement climatique, la préservation de la biodiversité et la maîtrise de l’énergie sont


devenus des composantes stratégiques à part entière du développement des territoires.
L’aménagement durable du territoire est à la fois un défi, pour concilier aménagement et
préservation de l’environnement, un impératif, pour ne pas perdre un patrimoine naturel qui fait
la richesse et la diversité de notre pays, et une opportunité, pour améliorer l’attractivité des
territoires et construire des compétences d’avenir.
A cet égard, la ruralité peut être le laboratoire de l’écologie de demain.

Le défi consiste donc à atténuer les effets des changements climatiques et à s’y adapter, à
améliorer l’efficacité énergétique sans renoncer au niveau élevé de développement économique et
humain.
Les territoires sont riches en ressources, mais ils doivent faire face aux risques naturels et aux
conséquences de l’activité humaine sur l’évolution de l’environnement.
L’environnement est un bien commun, qui doit être géré dans le cadre d’une véritable solidarité
territoriale.

Il revient aux acteurs locaux de concilier les différents enjeux environnementaux pour mener un
aménagement durable de leur territoire.
Le principe directeur ne doit pas être de mettre l’environnement sous cloche, mais d’opter pour
une approche dynamique, permettant d’intégrer et de valoriser le patrimoine naturel dans les
stratégies de développement.
Perdre un tel élément naturel fondamental serait à terme catastrophique pour la diversité
territoriale du pays, la qualité du cadre de vie et l’attractivité.

La prise en compte de ces enjeux est d’autant plus importante que la protection de
l’environnement ce heurte parfois frontalement à des projets d’aménagement du territoire.

Pour faire face à ces enjeux deux principaux points sont à prendre en considération :

1- Confronter le lien entre aménagement et développement durable en valorisant les atouts


de la transition verte dans les territoires (écotourisme, filière d’excellence, circuits courts
alimentaires).
2- Planifier un développement ambitieux des énergies renouvelables, pour en faire une
opportunité dans tous les territoires, particulièrement les plus fragiles, en créant des
emplois non dé localisables.

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 Chapitre 2 : étude du milieu urbain :

1- Introduction :
L’Algérie annonce une dynamique d’énergie verte en lançant un programme ambitieux de
développement des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. Cette vision du programme
algérien s’appuie sur une stratégie axée sur la mise en valeur des ressources inépuisables comme le
solaire et leur utilisation pour diversifier les sources d’énergies et préparer l’Algérie de demain.

Grace à la combinaison des initiatives et des intelligences, l’Algérie s’engage dans une nouvelle ère
énergétique durable, parce qu’elle constitue le pays le plus ensoleillé de tout le bassin méditerranéen
avec un potentiel estimé à 169 TWh/m²/an constitué comme suit : région côtières avec 1700 TWh,
hauts plateaux avec 1900 TWh et le Sahara avec 2650 TWh.

2- Généralités sur la situation énergétique en Algérie :

2.1. La stratégie de l’Algérie face à l’épuisement des réserves : une économie


fondée sur les hydrocarbures :

Avant d’analyser ce point, il est très important de noter que 98% des exportations de l’Algérie
sont à l’origine des hydrocarbures. Par contre, importe environ 70% à 75% des autres besoins de
ménage et des entreprises publiques et privées.
Cette manne des exportations des hydrocarbures a permis à l’Algérie d’éteindre ses dettes
extérieures et de diminuer artificiellement sa dette intérieure et de disposer de réserve de change
considérable, 200 milliards de dollars selon le FMI fin 2013, réserves auquel il faut ajouter les 173
tonnes d’Or.

Concernant la production de l’électricité, le constat pour l’Algérie en 2012 est que 96% de
l’électricité est produite à partir du gaz naturel, 3% à partir du diesel pour les régions isolées du sud
et 1% à partir de l’eau.
Selon le CREG, la consommation intérieure en 2012 est de 25 à 30 milliards de mètres cube gazeux
horizon 2017-2020. Mais le prix cession du gaz sur le marché intérieur étant d’environ un deuxième
du prix international occasionnant un gaspillage des ressources en hydrocarbure. La consommation
résidentielle représente environ 60% contre 30% en Europe et la consommation du secteur industriel
10% contre 45% en Europe.

Actuellement, l’Algérie est le troisième fournisseur de gaz de l’Europe (13% à 15%) après la
Russie et la Norvège, l’Algérie peine toujours à maintenir le niveau des volumes exportés au-dessus
de 60 milliards e mètres cubes, un seuil qui était bien conservé entre 2011 et 2008.

2.2.L’économie de l’énergie en Algérie :

L’Algérie est un pays qui dispose d’une réserve énergétique très importante au niveau mondiale,
mais le problème énergétique en Algérie est un problème qui se pose en termes de stratégie de
valorisation de ses ressources pour les besoins de développement du pays, de choix d’un véritable
politique énergétique à long terme et de définition immédiate d’un modèle cohérent de la
consommation énergétique avant l’épuisement de ces sources fossiles.

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A ce stade là, la loi Algérienne sur la maitrise de l’énergie et les nouveaux textes règlementaire mis
en place récemment venus fixer et définir le cadre général des différentes actions afin de promouvoir
une rationalisation de l’emploi des énergies disponibles.

A ce titre, le représentant de Clarke Energy Algeria MICHAUT Stéphane a montré qu’à besoin
énergétiques égaux, la cogénération permettait de réaliser 40% d’économie d’énergie primaire et de
réduire 50% les émissions d’un client industriel.

Notant que l’Algérie s’oriente vers des moyens de production alternatifs, le solaire en première place
puis l’éolien, elle doit en même temps préserver les ressources actuelles en gaz naturel et
rationnaliser son utilisation.

2.3.Les énergies renouvelables comme solution :

Le secteur des énergies fossiles constitue 98% des ressources à l’exportation en Algérie, ce qui
est considéré comme un document de sensibilisation et d’alerte pour le conseil nationale de l’énergie.
Donc, c’est le moment de lancer des nouvelles politiques énergétiques en Algérie.

Le recours aux autres sources d’énergies, y compris les énergies renouvelables, est cerné dans le
concept de la transition énergétique. Elle peut se définir comme le passage d’une civilisation
humaine construite sur une énergie essentiellement fossile, polluante, abondante et peu chère à une
civilisation où l’énergie est renouvelable, rare, chère et moins polluante ayant pour objectif le
remplacement à terme des énergies de stock (pétrole, charbon, gaz,…) par les énergies de flux
(éolienne, solaire, biomasse….)

C’est le moment de transition énergétique et donc, il y a une prise de conscience qui fait le
gouvernement axe sa stratégie pour une transition énergétique maitrisable autours de cinq (05) axes
privilégiant un mix-énergétique.

3- Programme de l’Algérie des énergies renouvelables et de


l’efficacité énergétique :

Ce programme consiste à installer une puissance d’origine renouvelable de près de 22 000 MW


entre 2011 et 2030 et 12 000 MW seront dédiés à couvrir la demande nationale en électricité et
10 000 MW à l’exportation. L’exportation de l’électricité est toutefois conditionnée par l’existence
d’une garantie d’achats à long terme, de partenaires fiables et de financement extérieur.

A la faveur de ce programme, les énergies renouvelables se placent au cœur des politiques


énergétiques et économique menées par l’Algérie : d’ici 2030, environ 40% de la production
d’électricité destinée à la consommation nationale sera d’origine renouvelable.
En effet, l’Algérie compte ce positionné comme un acteur majeur dans la production de l’électricité à
partir de panneaux solaires photovoltaïques et thermiques qui seront les moteurs d’un développement
économique durable à même d’impulser un nouveau modèle de croissance.

Le potentiel national des énergies renouvelables étant fortement dominé par le solaire, l’Algérie
considère cette énergie comme une opportunité et un facteur de développement économique et social,
notamment à travers l’implantation de ressources créatrices de richesse et d’emplois.

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Comparativement, les potentiels en éolien, en biomasse, en géothermie et en hydroélectricité sont
beaucoup moins importants.
Cela n’exclue pas pour autant le lancement de nombreux projets de réalisation de fermes éoliennes et
la mise en œuvre de projets expérimentaux en biomasse et en géothermie.

Le programme des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique est développé en


cinq éléments fondamentaux :

1) Les capacités à installer par domaine d’activité énergétique.


2) Le programme d’efficacité énergétique.
3) Les capacités industrielles à développer pour accompagner le programme.
4) La recherche et développement.
5) Les mesures initiatives et réglementaires.

La synthèse de ce programmes, par type de filière de production, ce présente comme suit :

L’énergie solaire thermodynamique : Deux projets pilotes de centrales thermiques à


concentration avec stockage d’une puissance totale d’environ 150MV chacune seront
lancés sur les périodes 2011-2013. Ces projets s’ajouteront à la centrale hybride de
Hassi R’Mel d’une puissance de 150MV, dont 25 MV en solaire.
Sur la période 2016-2020, quatre centrales solaires thermiques avec stockage d’une
puissance totale d’environ 1200MV devraient être mises en service. Le programme de la
place 2021-2030 prévoit l’installation d’une 500MV par an jusqu’en 2023, puis 600MV
par an jusqu’en 2030.

L’énergie solaire photovoltaïque : La stratégie énergétique en Algérie repose sur


l’accélération du développement de l’énergie solaire. Le gouvernement prévoit le
lancement de plusieurs projets solaires photovoltaïques d’une capacité totale
d’environ 800 MW d’ici 2020. D’autres projets d’une capacité de 200 MW par an
devraient être réalisés sur la période 2021-2030.

Figure 05: global irradiation and solar electricity potential:

Source: cereg.com
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Tableau 01: Radiation solaire moyenne en Algérie :

Radiation solaire
moyenne Nord Hauts-plateaux Sahara
(KWh/m²/an)

1800 2200 3000

Source : cereg.com

L’énergie éolienne : la quantité d’énergie produite par une éolienne dépend


principalement de la vitesse du vent, mais aussi de la surface balayée par les places et de
la densité de l’air.
Le programme des énergies renouvelables Algérien prévoit dans un premier temps, sur la
période 2011-2013, l’installation de la première ferme éolienne d’une puissance de 10MV
à Adrar. Entre 2014 et 2015, deux fermes éoliennes de 20 MV chacune devraient être
réalisées. Des études seront menées pour détecter les emplacements favorables afin de
réaliser d’autres projets sur la période 2016-2030 pour une puissance d’environ 1700MV.

Figure 06 : le potentiel éolien important dans le grand sud algérien :

Source : cereg.com

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Tableau 02 : la vitesse moyenne du vent en Algérie :

Vitesse Nord Hauts-plateaux Sahara


moyenne du
vent (m/s)
5à6 6à7 >8

Source : cereg.com

Figure 07 : Parc éolien à Adrar, Algérie :

Source : ceder.dz

L’Algérie s’engage dans une nouvelle ère énergétique durable. Le programme des énergies
renouvelables dans sa version actualisée, consiste à installer une puissance d’origine renouvelable de
l’ordre de 22 000 MV à l’horizon 2030 pour le marché national, avec le maintien de l’option de
l’exportation comme objectif stratégique, si les conditions du marché le permettent.

Le programme des énergies renouvelables de l’Algérie par secteurs :

 Pour le secteur du bâtiment :

Le programme vise à encourager la mise en œuvre de pratiques et de technologies innovantes, autour


de l’isolation thermique des constructions existantes et nouvelles. Des mesures adéquates seront
prévues au niveau de la phase de conception architecturale des logements.
Il s’agit également de favoriser la pénétration massive des équipements et appareils performants sur
le marché local, notamment les chauffe-eau solaires et les lampes économiques : l’objectif étant
d’améliorer le confort intérieur des logements en utilisant moins d’énergie.

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La mise en place d’une industrie locale des isolants thermiques et des équipements et appareils
performants (chauffe-eau solaires, lampes économiques) constituent des atouts pour le
développement et l’efficacité énergétique dans ce secteur.
Globalement, c’est plus de 30 millions de TEP qui seront économisées, d’ici 2030 répartie comme
suit :
1- Isolation thermique : l’objectif est d’atteindre un gain cumulé évalué à plus de 7millions de
TEP.
2- Chauffe-eau solaire : l’objectif est de réaliser une économie d’énergie à plus de 2 millions de
TEP.
3- Lampe basse consommation (LBC) : les gains en énergie escomptés, à l’horizon 2030 sont
estimés à près de 20 millions de TEP.
4- Eclairage public : l’objectif est de réaliser une économie d’énergie de près de 1 million de
TEP, à l’horizon 2030 et d’alléger la facture énergétique des collectivités.

 Pour le secteur des transports :

Le programme vise à promouvoir les carburants les plus disponibles et les moins polluants, en
l’occurrence, le GPlc et le GNc : l’objectif étant d’enrichir la structure de l’offre des carburants et de
contribuer à réduire la part du gasoil, en plus des retombées bénéfiques sur la santé et
l’environnement. Ceci ce traduirait par une économie, d’ici 2030, de plus de 16 millions de TEP.

 Pour le secteur de l’industrie :

Le programme vise à amener les industriels à plus de sobriété dans leurs consommations
énergétiques.
En effet, l’industrie représente un enjeu pour la maîtrise de l’énergie du fait que sa consommation
énergétique est appelée à s’accroître à la faveur de la relance de ce secteur. Pour ce secteur, c’est plus
de 30 millions de TEP qui seront économisées.

Pour plus d’efficacité énergétique, il est prévu :

− La généralisation des audits énergétiques et du contrôle des procédés industriels qui


permettent d’identifier les gisements substantiels.
− La surconsommation des procédés industriels, à travers un soutien de l’Etat au financement
de ces opérations.

En résumé, la concrétisation sur le terrain du programme national d’efficacité


énergétique permettre de réduire graduellement la croissance de la demande
énergétique.
Ainsi, les économies d’énergie cumulées engrangées seraient de l’ordre de 93 millions de
TEP, dont 63 millions de TEP d’ici 2030 et le reste au-delà de cet horizon.
C'est-à-dire toute l’importance que revêt ce programme d’économies d’énergie qui
implique la concrétisation d’un certain nombre de mesure avec, notamment,
l’implication des parties concernées, dont l’industrie publique et privée et l’adaptation
du cadre juridique régissant l’efficacité énergétique.

15
Schéma 01 : le programme national des énergies renouvelables en Algérie :

Source : cereg.com

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Figure 08 : le cadre législatif et réglementaire des énergies renouvelables en Algérie :

4- Développement des énergies renouvelables :


L’Algérie favorise la recherche pour faire du programme des énergies renouvelables un véritable
catalyseur du développement d’une industrie nationale qui valorisera les différentes potentialités
Algérienne (humaines, matérielles, scientifiques,...etc.).
Le rôle de la recherche et d’autant plus crucial qu’elle constitue un élément primordial dans
l’acquisition de ces technologies, le développement des savoirs et l’amélioration des performances
énergétiques.
Pour l’Algérie, accélérer l’acquisition et le recours aux technologies essentielles notamment en
matière de photovoltaïque et de solaire thermique.

L’Algérie encourage également la coopération avec les centres de recherche en vue de


développer les technologies et les procédés innovant en matière d’efficacité énergétique et d’énergies
renouvelables.
Les universités, les centres de recherches, les entreprises et les différents du programme des énergies
renouvelables collaborent pour sa mise en œuvre et interviennent sur les différentes étapes de la
chaine d’innovation.
Ils valorisent ainsi d’avantage les atouts dont dispose le pays.

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En effet, le développement à grande échelle des énergies renouvelables et la prise en charge de la
problématique de l’efficacité énergétique exigent un encadrement de qualité en ressources humaines
à la hauteur des objectifs et des ambitions du programme des énergies renouvelables.

Outre les centres de recherche affiliés aux entreprises comme le CREDEG, filiale du groupe
Sonelgaz, le secteur de l’énergie et des mines compte une agence de promotion et de rationalisation
de l’utilisation de l’énergie (APRUE) et une société spécialisée dans le développement des énergies
nouvelles et renouvelables (NEAL). Ces organismes coopèrent avec des centres de recherche attachés
au ministère de la recherche scientifique parmi lesquels figurent le CDER et l’UDTS.

Le CDER, centre de développement des énergies renouvelables, est chargé d’élaborer et de


mettre en œuvre les programme de recherche et de développement, scientifiques et technologiques,
des systèmes énergétiques exploitant l’énergie solaire, éolienne, géothermique et l’énergie de la
biomasse.

L’UDTS, unité de développement de la technologie du silicium, a pour mission de mener des


actions de recherche scientifique, d’innovation technologique, de valorisation et de formation poste
graduée dans les domaines des sciences et des technologies des matériaux et dispositifs à semi-
conducteurs pour les applications dans plusieurs domaines : photovoltaïque, détection, photonique,
stockage de l’énergie….etc. l’UDTS contribue activement, en collaboration avec plusieurs
universités Algériennes au développement de savoir-faire technologique et en produits nécessaire à
l’essor économique et sociétal.

Le gouvernement Algérien à créé également un institut Algérien des énergies renouvelables et de


l’efficacité énergétique (AIER) qui jouera un rôle fondamental dans les efforts de formations que
déploie le pays permettant ainsi d’assurer de manière qualitative le développement des énergies
renouvelables en Algérie.
Les formations dispensées par cette institut couvre notamment les domaines d’engineering, de sûreté
et de sécurité, d’audit énergétique et de management des projets.

La coopération scientifique étant considérée comme une part essentielle pour le développement
de toutes les activités de recherche, l’Algérie encouragera les échanges entre les entreprises et les
différents entre de recherches à travers le monde, notamment les réseaux spécialisés dans les énergies
renouvelables.

 Potentiel des énergies renouvelables en Algérie :

1) Le potentiel solaire :

L’Algérie est considérée comme l’un des gisements solaires les plus élevés au monde. En effet,
de part sa position géographique, ce pays dispose d’un potentiel qui dépasse les 5 milliards GW h/an,
avec plus de 2 500 heurs d’ensoleillement en moyenne par an sur une partie très importante de son
territoire. Cette durée peut dépasser 3 800 heures d’ensoleillement dans les hauts-plateaux et Sahara.

L’énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1m² est de l’ordre de 5 KW/h sur
la majeur partie du territoire national, ce potentiel est décomposé comme suit : au nord, près de
1 700KW h/m²/an et 2263 KW h/m²/an au sud.

Si on compare le potentiel solaire au gaz naturel en Algérie, le potentiel solaire Algérien est
équivalent à un volume de 37 000 milliards de mètres cubes, soit plus de huit fois les réserves du gaz
naturel du pays, notant que le potentiel solaire est renouvelables contrairement au gaz naturel.

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Tableau 03 : Potentiel solaire en Algérie par région :

Régions Côte Hauts-plateaux Sahara

Superficies (%) 4 10 86

Durée moyenne
d’ensoleillement 2650 3000 3500
(Heures/an)

Energie moyenne reçue 1700 1900 2650


(KW/m²/an)

2) Potentiel de la biomasse :

 Potentiel de la forêt :

En Algérie, les zones forestières couvrent environ 250 millions d’hectares, soit moins de 10% de la
surface total du pays. Ce potentiel est estimé à 37 mtep dont environ 10% pourraient être récupérés.

 Potentiel énergétique des déchets urbains et agricoles :

5 millions de tonnes de déchets urbains et agricoles ne sont pas recyclés.vce potentiel énergétique
représente un gisement de l’ordre de 1.33 millions de Tep/an.

3) Le potentiel géothermique :

La compilation des données géologiques, géotechniques et géophysique a confirmé que plus de


200 sources chaudes ont été inventoriées dans la partie nord du pays, un tiers environ 33% d’entre
elles ont des températures supérieurs à 45°C. Il existe aussi des sources à hautes températures
pouvant atteindre 118°C à Biskra.
Des études sur le gradient thermique ont permis d’identifier trois zones dont le gradient
dépassent les 5° C/100m :

Zone de Ghilizane à Mascara.


Zone de Aine Boucif et Sidi Aissa.
Zone de Guelma et Djebel El Onk.

4) Le potentiel éolien :

La vitesse du vent dans la région varie de 2 à 8 m/ seconde. Ce potentiel convient parfaitement au


pompage d’eau particulièrement dans les hauts-plateaux.

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5) Le potentiel hydraulique :

Le secteur hydraulique possède 103 sites de barrages qui sont recensés. Plus de 50 barrages sont
actuellement en exploration. Les quantités globales tombant sur le territoire Algérien sont
actuellement en exploitation. Les quantités globales tombant sur le territoire Algérien sont
importantes et estimées à 65 milliards de m², mais finalement profitent peu au pays, concentration sur
des espaces limités, forte évaporation, évacuation rapide vers la mer.

Schématiquement, les ressources de surface décroissent du nord au sud. On évolue actuellement


les ressources utiles et renouvelables de l’ordre de 25 milliard de m² dont environ 2/3 pour les
ressources en surface. 103 sites de barrages sont actuellement en exploitation.

Figure 09 : l’entreprise ALENER (Algérienne des Energies Nouvelles et Renouvelables) :

Source : cereg.com

 Plan de formation :

En Janvier 1983, un décret portant création du commissariat aux énergies nouvelles (CEN)
devenu plus tard Haut-commissariat à la recherche, une institution qui allait donner naissance à de
nombreux contre de recherche où allait converger toute une péliade de talon : chercheurs,
enseignants, ingénieurs, techniciens, étudiants en poste graduation issus de grande institutions
universitaires nationales ou étrangères.
Multiples furent les réalisations et les activités de vulgarisation à travers le pays pour former, faire
connaître, publier, réaliser et donner une importantes impulsion à la recherche et au développement
des énergies renouvelables.

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 Consistance du programme de développement des énergies
renouvelables :

La consistance du programme en énergies renouvelables à réaliser pour le marché national sur la


période 2015-2030 est de 22 000 MW, répartie par filière comme suit :

Tableau 04 : les phases du programme de développement des énergies renouvelables :

1ère phase 2015- 2ème phase 2021- TOTAL (MW)


2020 (MW) 2030 (MW)
Photovoltaïque 3000 10575 13575
Eolien 1010 4000 5010
CSP - 2000 2000
Cogénération 150 250 400
Biomasse 360 640 1000
Géothermie 05 10 15
TOTAL 4525 7475 22000

 Quelques formations pour le programme des énergies renouvelables :

− Master en contrôle et conduite des systèmes photovoltaïque à l’université d’Oran (USTO).


− Formation sur les énergies renouvelables à l’Université de Telemcen.
− Plan de formations en 2012 de Sonelgaz en matière des énergies renouvelables.
− Les centres de recherche menés par l’Etat : expérience de l’EPSTEDER dans le
développement de l’énergie solaire photovoltaïque.
− Unité de développement des équipements solaire « UDES ».

Tableau 05 : quelques projets réalisés par l’UDES dans l’installation des panneaux solaires
photovoltaïques :

Organisme Type Puissance


CRND Installation de 19 systèmes d’éclairage public par énergie photovoltaïque 2,09 KWc
CDTA Installation de 26 systèmes d’éclairage public par énergie photovoltaïque 2,86 KWc
NAFTAL Installation de 22 systèmes d’éclairage public par énergie photovoltaïque et 7,22 KWc
l’alimentation électrique de 2 volucompteurs en énergie solaire
MDN Alimentation par énergie photovoltaïque d’une cabine de cuisson tractable 0,7 KWc

Hôpital militaire Installation d’un système d’éclairage public par énergie photovoltaïque 0.11 KWc
d’Ain Naadja

ALGERIE Alimentation d’un relais de transmission par énergie photovoltaïque 4,2 KWc
TELECOM
MESRS Installation de 40 systèmes d’éclairage public par énergie photovoltaïque 4,4 KWc

Portes de Installation de système d’éclairage public et alimentation des 0.12 KWc

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surveillance cabines 10
routières et unités
de la gendarmerie
nationale

Université de Installation de 2 kits d’éclairage par énergie photovoltaïque


Boumerdes 0.33 KWc

Direction des Installation d’un mini central solaire photovoltaïque pour l’alimentation 0,9 KWc
mines et l’industrie électrique des maisons et l’éclairage extérieur
(Tindouf)

Ministère de la Fourniture de 21 systèmes photovoltaïques de 750 WC pour l’alimentation 15,75 KWc


Défense Nationale électrique d’appareils de transmissions

Commandement de Fourniture de 189 systèmes photovoltaïques de 750 WC pour 141,75 KWc


la gendarmerie l’alimentation électrique d’appareils des équipements de
nationale
transmissions

 Unité de recherche en énergie renouvelables en milieu Saharien


(URERMS) :
− Division et conversion photovoltaïque.
− Division et conversion thermique et thermodynamique.
− Unité de recherche appliquée en énergie renouvelables (URAER).
− Centre de recherche en des semi-onduleurs pour l’énergétique ( le CERTSE).

 Différentes conférences et salons des énergies renouvelables


organisées en Algérie :
− Salon international des énergies renouvelables de Tamanrasset.
− Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement
durable ERA 2011 à Oran.
− Salon international des énergies renouvelables et du développement durable à Oran, ERA
2013.
− Conférence sur la photovoltaïque 28 mai 2013 à Alger.
− Conférence d’ER à Adrar.
− La conférence africaine de hauts niveaux sur l’économie verte à Oran.
− 4ème forum Asie-Afrique sur les énergies renouvelables et le développement durable ( USTO-
Oran).

Figure 10 : Programme de l’électrification de 18 wilayas du sud Algérien par des panneaux solaires
photovoltaïques :

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Figure 11 : Parc de panneaux d’énergies solaires photovoltaïque, Wilaya de Djelfa :

Source : photo prise lors du stage de terrain à la wilaya de Djelfa.

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5- Conclusion :

Le gouvernement Algérien a affirmé son engagement dans le développement des énergies


renouvelables à travers le lancement d’un programme de développement des énergies renouvelables
et d’efficacité énergétique. Donc, les énergies renouvelables deviennent au cœur des préoccupations
de l’Algérie.

Ce constat est devenu aujourd’hui une réalité à travers les plans de formations programmés, les
différents projets réalisés dans le domaine et les différents salons nationaux et internationaux réalisés
en Algérie dans le cadre de promouvoir l’économie verte et le développement durable.

Toutes ces actions expriment la volonté de l’Etat Algérien d’investir dans ce nouveau créneau,
surtout que le pays dispose d’un potentiel en énergies renouvelables parmi les plus importants au
monde.

 Conclusion générale.

L’Algérie dispose d’un potentiel énergétique important que ce soit dans l’énergie
fossile ou les énergies renouvelables. Les experts économiques à travers le monde ont
affirmés que le recours aux énergies renouvelables dans un pays comme l’Algérie est
une nécessité absolue, en tant qu’un pays dont 98% de leurs exportations sont à
l’origine des hydrocarbures.

Le gisement solaire ne Algérie est considéré parmi les plus importants au niveau
mondiale, par rapport aux autres types d’énergies renouvelables, mais son exploitation
reste toujours très limitée, à cause de la politique nationale en matière de l’énergie,
mais aussi à cause du manque des études statistiques et techniques pour la valorisation
des énergies renouvelables.

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