Les Énergies Renouvelables en Algérie
Les Énergies Renouvelables en Algérie
Les Énergies Renouvelables en Algérie
-OUACHEM Kamélia.
-TALBI Mounir.
-ZAHI Mehdi.
L’accès à l’énergie constitue une priorité stratégique dans le monde entier et avec
la forte consommation de l’énergie qui est due principalement à la croissance
démographique, le développement industriel, transport….etc. les pays sont amenés à
revoir leurs politiques énergétiques tout en utilisant un mix-énergétique en s’appuyant
sur les énergies renouvelables.
L’exploitation des énergies renouvelables dans un pays comme l’Algérie est une
nécessité absolue. C’est pour cela que l’Algérie, amorce un programme ambitieux de
développement des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique.
L’objectif de cette étude est de savoir la stratégie poursuivie par l’Algérie afin
d’encourager l’implantation des énergies renouvelables dont la plus part des projets
(Etatiques ou privés) concernant la production et l’installation des panneaux solaires
photovoltaïques.
LE PLAN DE TRAVAIL :
Introduction générale.
1- Introduction.
2- Généralités sur la situation énergétique en Algérie.
3- Programme de l’Algérie des énergies renouvelables.
4- Développement des énergies renouvelables.
5- Conclusion.
Conclusion générale.
Introduction générale :
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La consommation d’énergie sous toutes les formes à travers le monde, notamment les énergies
fossiles, a atteint sont extrémité. Cette augmentation de la consommation de l’énergie est due
principalement à la croissance démographique et la forte consommation qui l’accompagne
(transporte, l’électrification….). Selon les experts, les échanges internationaux en énergie fossile
occupent la part de lion par rapport à l’ensemble des autres échanges.
Ce constat est au centre des préoccupations de plusieurs pays dans un contexte d’insuffisance de
la production des hydrocarbures, engendré par l’épuisement des réserves, face à la demande de plus
en plus croissante des énergies fossiles. En plus de ce principal caractère non renouvelable de
l’énergie fossile, son extraction, transport et utilisation engendrent beaucoup de problèmes
principalement sur l’environnement est donc, sur l’écosystème.
L’action conjuguée de l’amenuisement des ressources fossiles et des gaz à effet de serre conduit à
l’adoption inéluctable d’un mix énergétique dont les énergies fossiles constituent une composante
incontrôlable.
Les prévisions de la future pénurie des ressources fossiles et leur principal inconvénient sur
l’écologie, incitent le monde entier à se tourner vers l’exploitation des autres types d’énergies
renouvelables et propres.
Le recours aux énergies renouvelables est impératif pour un pays comme l’Algérie qui dispose
d’un climat favorable pour le développement et l’expansion du secteur des énergies renouvelables
surtout dans la production d’électricité.
L’Algérie dispose d’un potentiel énergétique très important, notamment l’énergie solaire. Le
gisement solaire en Algérie est le plus important au niveau mondial. Surtout dans le grand sud où
toutes les applications solaires peuvent voir le jour. C’est pour cela que l’Algérie amorce une
dynamique d’énergique verte en lançant un programme ambitieux de développement des énergies
renouvelables et d’efficacité énergétique.
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1. Définition des énergies renouvelables :
Une énergie renouvelable est une énergie exploitée par l’Homme. De telle manière que ses
réserves ne s’épuisent pas. En d’autres termes, sa vitesse de formation doit être plus grande
que sa vitesse d’utilisation.
On désigne l’énergie rayonnée par le soleil en chaleur élevée, puis celle-ci en énergie
mécanique à travers un cycle thermodynamique.
Les principes :
Cette filière est un peu la référence, en sens qu’elle met en œuvre la meilleure surface
réfléchissante possible : une parabole de révolution. Avec ce miroir, tout rayon incident
parallèle à l’axe optique passe, après réflexion, par un même point qui s’appelle « le
foyer ».
Pour fonctionner correctement, un tel miroir doit viser en permanence le soleil.
Les différentes technologies : nous avons 3ptincipales :
− Les filières cylindro-parabolique.
− Les filières paraboliques.
− Les filières centrales à tour.
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Source : toutcomprisenenergie.fr
« parfois on cherche à produire le plus possible d’énergie solaire dans les périodes les
moins ensoleillées pour assurer un fonctionnement minimal hiver comme été, pour une
consommation constante ou plus élevée en hiver qu’en été. Dans ce cas, il vaut mieux
placer le panneau en position « hiver » très élevée à la verticale, pour produire le plus
possible avec des soleils bas. Cette position est fonction de la hauteur du soleil en hiver et
donc de l’altitude du lieu ».
L’un des atouts de l’énergie photovoltaïque réside dans la possibilité de fournir une
autonomie de fonctionnement à un appareil nécessitant une source d’électricité
indépendante. Ce système se base sur un chargement d’une batterie et sert de
« réservoir » d’énergie en permanence.
Il fournit une puissance donnée variable selon la saison, mais que l’on ne peut pas
dépasser, au risque de détruire la batterie par décharge profonde.
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Des produits grand public :
Une cellule solaire peut alimenter plusieurs calculettes, montres, jouets, lampes de poche,
balances,…etc.
Habitat isolé :
L’électricité solaire autonome pour l’habitat est particulièrement rentable dans les ca
suivants :
− Habitat éloigné du réseau d’électricité, ou difficile d’accès.
− Besoins modestes en énergies avec des consommations optimisées.
− Energies complémentaire en couplage avec un groupe électrogène.
Source : toutcomprisenenergie.fr
2.2.L’énergie éolienne :
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Source : pxhere.com
2.3.L’énergie hydraulique :
Source : pxhere.com
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2.4.L’énergie géothermique :
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4. La relation entre les énergies renouvelables et l’aménagement du
territoire :
Le défi consiste donc à atténuer les effets des changements climatiques et à s’y adapter, à
améliorer l’efficacité énergétique sans renoncer au niveau élevé de développement économique et
humain.
Les territoires sont riches en ressources, mais ils doivent faire face aux risques naturels et aux
conséquences de l’activité humaine sur l’évolution de l’environnement.
L’environnement est un bien commun, qui doit être géré dans le cadre d’une véritable solidarité
territoriale.
Il revient aux acteurs locaux de concilier les différents enjeux environnementaux pour mener un
aménagement durable de leur territoire.
Le principe directeur ne doit pas être de mettre l’environnement sous cloche, mais d’opter pour
une approche dynamique, permettant d’intégrer et de valoriser le patrimoine naturel dans les
stratégies de développement.
Perdre un tel élément naturel fondamental serait à terme catastrophique pour la diversité
territoriale du pays, la qualité du cadre de vie et l’attractivité.
La prise en compte de ces enjeux est d’autant plus importante que la protection de
l’environnement ce heurte parfois frontalement à des projets d’aménagement du territoire.
Pour faire face à ces enjeux deux principaux points sont à prendre en considération :
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Chapitre 2 : étude du milieu urbain :
1- Introduction :
L’Algérie annonce une dynamique d’énergie verte en lançant un programme ambitieux de
développement des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. Cette vision du programme
algérien s’appuie sur une stratégie axée sur la mise en valeur des ressources inépuisables comme le
solaire et leur utilisation pour diversifier les sources d’énergies et préparer l’Algérie de demain.
Grace à la combinaison des initiatives et des intelligences, l’Algérie s’engage dans une nouvelle ère
énergétique durable, parce qu’elle constitue le pays le plus ensoleillé de tout le bassin méditerranéen
avec un potentiel estimé à 169 TWh/m²/an constitué comme suit : région côtières avec 1700 TWh,
hauts plateaux avec 1900 TWh et le Sahara avec 2650 TWh.
Avant d’analyser ce point, il est très important de noter que 98% des exportations de l’Algérie
sont à l’origine des hydrocarbures. Par contre, importe environ 70% à 75% des autres besoins de
ménage et des entreprises publiques et privées.
Cette manne des exportations des hydrocarbures a permis à l’Algérie d’éteindre ses dettes
extérieures et de diminuer artificiellement sa dette intérieure et de disposer de réserve de change
considérable, 200 milliards de dollars selon le FMI fin 2013, réserves auquel il faut ajouter les 173
tonnes d’Or.
Concernant la production de l’électricité, le constat pour l’Algérie en 2012 est que 96% de
l’électricité est produite à partir du gaz naturel, 3% à partir du diesel pour les régions isolées du sud
et 1% à partir de l’eau.
Selon le CREG, la consommation intérieure en 2012 est de 25 à 30 milliards de mètres cube gazeux
horizon 2017-2020. Mais le prix cession du gaz sur le marché intérieur étant d’environ un deuxième
du prix international occasionnant un gaspillage des ressources en hydrocarbure. La consommation
résidentielle représente environ 60% contre 30% en Europe et la consommation du secteur industriel
10% contre 45% en Europe.
Actuellement, l’Algérie est le troisième fournisseur de gaz de l’Europe (13% à 15%) après la
Russie et la Norvège, l’Algérie peine toujours à maintenir le niveau des volumes exportés au-dessus
de 60 milliards e mètres cubes, un seuil qui était bien conservé entre 2011 et 2008.
L’Algérie est un pays qui dispose d’une réserve énergétique très importante au niveau mondiale,
mais le problème énergétique en Algérie est un problème qui se pose en termes de stratégie de
valorisation de ses ressources pour les besoins de développement du pays, de choix d’un véritable
politique énergétique à long terme et de définition immédiate d’un modèle cohérent de la
consommation énergétique avant l’épuisement de ces sources fossiles.
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A ce stade là, la loi Algérienne sur la maitrise de l’énergie et les nouveaux textes règlementaire mis
en place récemment venus fixer et définir le cadre général des différentes actions afin de promouvoir
une rationalisation de l’emploi des énergies disponibles.
A ce titre, le représentant de Clarke Energy Algeria MICHAUT Stéphane a montré qu’à besoin
énergétiques égaux, la cogénération permettait de réaliser 40% d’économie d’énergie primaire et de
réduire 50% les émissions d’un client industriel.
Notant que l’Algérie s’oriente vers des moyens de production alternatifs, le solaire en première place
puis l’éolien, elle doit en même temps préserver les ressources actuelles en gaz naturel et
rationnaliser son utilisation.
Le secteur des énergies fossiles constitue 98% des ressources à l’exportation en Algérie, ce qui
est considéré comme un document de sensibilisation et d’alerte pour le conseil nationale de l’énergie.
Donc, c’est le moment de lancer des nouvelles politiques énergétiques en Algérie.
Le recours aux autres sources d’énergies, y compris les énergies renouvelables, est cerné dans le
concept de la transition énergétique. Elle peut se définir comme le passage d’une civilisation
humaine construite sur une énergie essentiellement fossile, polluante, abondante et peu chère à une
civilisation où l’énergie est renouvelable, rare, chère et moins polluante ayant pour objectif le
remplacement à terme des énergies de stock (pétrole, charbon, gaz,…) par les énergies de flux
(éolienne, solaire, biomasse….)
C’est le moment de transition énergétique et donc, il y a une prise de conscience qui fait le
gouvernement axe sa stratégie pour une transition énergétique maitrisable autours de cinq (05) axes
privilégiant un mix-énergétique.
Le potentiel national des énergies renouvelables étant fortement dominé par le solaire, l’Algérie
considère cette énergie comme une opportunité et un facteur de développement économique et social,
notamment à travers l’implantation de ressources créatrices de richesse et d’emplois.
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Comparativement, les potentiels en éolien, en biomasse, en géothermie et en hydroélectricité sont
beaucoup moins importants.
Cela n’exclue pas pour autant le lancement de nombreux projets de réalisation de fermes éoliennes et
la mise en œuvre de projets expérimentaux en biomasse et en géothermie.
Source: cereg.com
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Tableau 01: Radiation solaire moyenne en Algérie :
Radiation solaire
moyenne Nord Hauts-plateaux Sahara
(KWh/m²/an)
Source : cereg.com
Source : cereg.com
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Tableau 02 : la vitesse moyenne du vent en Algérie :
Source : cereg.com
Source : ceder.dz
L’Algérie s’engage dans une nouvelle ère énergétique durable. Le programme des énergies
renouvelables dans sa version actualisée, consiste à installer une puissance d’origine renouvelable de
l’ordre de 22 000 MV à l’horizon 2030 pour le marché national, avec le maintien de l’option de
l’exportation comme objectif stratégique, si les conditions du marché le permettent.
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La mise en place d’une industrie locale des isolants thermiques et des équipements et appareils
performants (chauffe-eau solaires, lampes économiques) constituent des atouts pour le
développement et l’efficacité énergétique dans ce secteur.
Globalement, c’est plus de 30 millions de TEP qui seront économisées, d’ici 2030 répartie comme
suit :
1- Isolation thermique : l’objectif est d’atteindre un gain cumulé évalué à plus de 7millions de
TEP.
2- Chauffe-eau solaire : l’objectif est de réaliser une économie d’énergie à plus de 2 millions de
TEP.
3- Lampe basse consommation (LBC) : les gains en énergie escomptés, à l’horizon 2030 sont
estimés à près de 20 millions de TEP.
4- Eclairage public : l’objectif est de réaliser une économie d’énergie de près de 1 million de
TEP, à l’horizon 2030 et d’alléger la facture énergétique des collectivités.
Le programme vise à promouvoir les carburants les plus disponibles et les moins polluants, en
l’occurrence, le GPlc et le GNc : l’objectif étant d’enrichir la structure de l’offre des carburants et de
contribuer à réduire la part du gasoil, en plus des retombées bénéfiques sur la santé et
l’environnement. Ceci ce traduirait par une économie, d’ici 2030, de plus de 16 millions de TEP.
Le programme vise à amener les industriels à plus de sobriété dans leurs consommations
énergétiques.
En effet, l’industrie représente un enjeu pour la maîtrise de l’énergie du fait que sa consommation
énergétique est appelée à s’accroître à la faveur de la relance de ce secteur. Pour ce secteur, c’est plus
de 30 millions de TEP qui seront économisées.
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Schéma 01 : le programme national des énergies renouvelables en Algérie :
Source : cereg.com
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Figure 08 : le cadre législatif et réglementaire des énergies renouvelables en Algérie :
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En effet, le développement à grande échelle des énergies renouvelables et la prise en charge de la
problématique de l’efficacité énergétique exigent un encadrement de qualité en ressources humaines
à la hauteur des objectifs et des ambitions du programme des énergies renouvelables.
Outre les centres de recherche affiliés aux entreprises comme le CREDEG, filiale du groupe
Sonelgaz, le secteur de l’énergie et des mines compte une agence de promotion et de rationalisation
de l’utilisation de l’énergie (APRUE) et une société spécialisée dans le développement des énergies
nouvelles et renouvelables (NEAL). Ces organismes coopèrent avec des centres de recherche attachés
au ministère de la recherche scientifique parmi lesquels figurent le CDER et l’UDTS.
La coopération scientifique étant considérée comme une part essentielle pour le développement
de toutes les activités de recherche, l’Algérie encouragera les échanges entre les entreprises et les
différents entre de recherches à travers le monde, notamment les réseaux spécialisés dans les énergies
renouvelables.
1) Le potentiel solaire :
L’Algérie est considérée comme l’un des gisements solaires les plus élevés au monde. En effet,
de part sa position géographique, ce pays dispose d’un potentiel qui dépasse les 5 milliards GW h/an,
avec plus de 2 500 heurs d’ensoleillement en moyenne par an sur une partie très importante de son
territoire. Cette durée peut dépasser 3 800 heures d’ensoleillement dans les hauts-plateaux et Sahara.
L’énergie reçue quotidiennement sur une surface horizontale de 1m² est de l’ordre de 5 KW/h sur
la majeur partie du territoire national, ce potentiel est décomposé comme suit : au nord, près de
1 700KW h/m²/an et 2263 KW h/m²/an au sud.
Si on compare le potentiel solaire au gaz naturel en Algérie, le potentiel solaire Algérien est
équivalent à un volume de 37 000 milliards de mètres cubes, soit plus de huit fois les réserves du gaz
naturel du pays, notant que le potentiel solaire est renouvelables contrairement au gaz naturel.
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Tableau 03 : Potentiel solaire en Algérie par région :
Superficies (%) 4 10 86
Durée moyenne
d’ensoleillement 2650 3000 3500
(Heures/an)
2) Potentiel de la biomasse :
Potentiel de la forêt :
En Algérie, les zones forestières couvrent environ 250 millions d’hectares, soit moins de 10% de la
surface total du pays. Ce potentiel est estimé à 37 mtep dont environ 10% pourraient être récupérés.
5 millions de tonnes de déchets urbains et agricoles ne sont pas recyclés.vce potentiel énergétique
représente un gisement de l’ordre de 1.33 millions de Tep/an.
3) Le potentiel géothermique :
4) Le potentiel éolien :
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5) Le potentiel hydraulique :
Le secteur hydraulique possède 103 sites de barrages qui sont recensés. Plus de 50 barrages sont
actuellement en exploration. Les quantités globales tombant sur le territoire Algérien sont
actuellement en exploitation. Les quantités globales tombant sur le territoire Algérien sont
importantes et estimées à 65 milliards de m², mais finalement profitent peu au pays, concentration sur
des espaces limités, forte évaporation, évacuation rapide vers la mer.
Source : cereg.com
Plan de formation :
En Janvier 1983, un décret portant création du commissariat aux énergies nouvelles (CEN)
devenu plus tard Haut-commissariat à la recherche, une institution qui allait donner naissance à de
nombreux contre de recherche où allait converger toute une péliade de talon : chercheurs,
enseignants, ingénieurs, techniciens, étudiants en poste graduation issus de grande institutions
universitaires nationales ou étrangères.
Multiples furent les réalisations et les activités de vulgarisation à travers le pays pour former, faire
connaître, publier, réaliser et donner une importantes impulsion à la recherche et au développement
des énergies renouvelables.
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Consistance du programme de développement des énergies
renouvelables :
Tableau 05 : quelques projets réalisés par l’UDES dans l’installation des panneaux solaires
photovoltaïques :
Hôpital militaire Installation d’un système d’éclairage public par énergie photovoltaïque 0.11 KWc
d’Ain Naadja
ALGERIE Alimentation d’un relais de transmission par énergie photovoltaïque 4,2 KWc
TELECOM
MESRS Installation de 40 systèmes d’éclairage public par énergie photovoltaïque 4,4 KWc
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surveillance cabines 10
routières et unités
de la gendarmerie
nationale
Direction des Installation d’un mini central solaire photovoltaïque pour l’alimentation 0,9 KWc
mines et l’industrie électrique des maisons et l’éclairage extérieur
(Tindouf)
Figure 10 : Programme de l’électrification de 18 wilayas du sud Algérien par des panneaux solaires
photovoltaïques :
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Figure 11 : Parc de panneaux d’énergies solaires photovoltaïque, Wilaya de Djelfa :
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5- Conclusion :
Ce constat est devenu aujourd’hui une réalité à travers les plans de formations programmés, les
différents projets réalisés dans le domaine et les différents salons nationaux et internationaux réalisés
en Algérie dans le cadre de promouvoir l’économie verte et le développement durable.
Toutes ces actions expriment la volonté de l’Etat Algérien d’investir dans ce nouveau créneau,
surtout que le pays dispose d’un potentiel en énergies renouvelables parmi les plus importants au
monde.
Conclusion générale.
L’Algérie dispose d’un potentiel énergétique important que ce soit dans l’énergie
fossile ou les énergies renouvelables. Les experts économiques à travers le monde ont
affirmés que le recours aux énergies renouvelables dans un pays comme l’Algérie est
une nécessité absolue, en tant qu’un pays dont 98% de leurs exportations sont à
l’origine des hydrocarbures.
Le gisement solaire ne Algérie est considéré parmi les plus importants au niveau
mondiale, par rapport aux autres types d’énergies renouvelables, mais son exploitation
reste toujours très limitée, à cause de la politique nationale en matière de l’énergie,
mais aussi à cause du manque des études statistiques et techniques pour la valorisation
des énergies renouvelables.
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