La Voix Hum Dos 07043001
La Voix Hum Dos 07043001
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La voix humaine
de Jean Cocteau
« Un regard pouvait changer tout. Mais avec cet appareil, ce qui est fini est fini... »
La pièce 03
Pourquoi 04
Comment 05
Un extrait de la pièce 06
L'auteur 07
UNE EQUIPE
La mise en scène 09
L’interprétation 10
La scénographie 11
La lumières 12
Le son 13
La production 14
ANNEXES
Fiche Technique 16
Budget prévisionnel 17
Critiques 18
Contacts 19
Les Aides 20
LA PIECE
Crée en 1930 à la Comédie française par Berthe Bovy, « La voix humaine» a également Eté
jouée et enregistrée par Simone Signoret. La pièce a été mise en musique par Francis
Poulenc et adaptée au cinéma par Roberto Rosselini, avec Anna Magnani dans le rôle-titre.
POURQUOI?
Parce que cette pièce est étonnante de contraste entre l'intensité de son contenu et la
simplicité de sa production.
La rupture amoureuse qui en est le sujet intemporel, universel et bouleversant ne nécessite pas
d'artifices superflus. Au contraire, l'intensité de la pièce est mise en valeur par ce minimalisme
et par la pureté du texte qui s'efface derrière le jeu de la comédienne, comme une pièce
«prétexte pour l'actrice ». Ceci laisse une grande liberté aux créateurs de la pièce et une
grande place à l'imaginaire des spectateurs.
Il soulève ainsi des questions passionnantes : Le grand amour est-il toujours souffrance et
destruction ? Le grand amour est-il vraiment mortifère ?
A travers cette femme, Cocteau nous fait découvrir un personnage ayant un niveau de
conscience exceptionnel malgré sa souffrance, une femme lucide qui explore tous les contours
de sa douleur. L'amour pour elle est plus qu'une raison de vivre, c'est ce qui la fait exister.
Et l'amour devient sacrifice car plutôt mourir que d'arrêter d'aimer. Rester au bout du fil
devient une nécessité absolue, une urgence, un besoin vital, un respirateur artificiel… Comme
un malade, ce fil la retient à la vie. Souffrir devient presque un bonheur car c'est une ultime
preuve de l'existence de cet amour.
Parce que l'absence de la voix de l'homme au bout du fil est un mystère que nous
avons voulu percer.
Cocteau a voulu cette absence et l'idée n'était pas de détourner le dessein de l'auteur, mais
plutôt comme des passionnés qui recherchent les origines d'un mystère ou sa solution, nous
avons souhaité nous immerger totalement dans l'univers de Cocteau Et nous immiscer dans
l'histoire de cette femme afin d'en mieux cerner les comportements et les possibilités de
réaction.
COMMENT ?
Tout repose sur l'actrice, puisque la mise en scène se veut épurée au maximum.
Seule en scène, elle devra incarner un être blessé, « victime médiocre» de l'amour, perdue
mais lucide, anéantie mais encore vivante.
Comme l'écrivait Cocteau: « Je voudrais que l'actrice donnât l'impression de saigner, de
perdre son sang, comme une bête qui boîte, et qu'elle termine la pièce dans une chambre
pleine de sang ».
Le jeu doit être précis, les poses savamment dosées et les silences pesés et ressentis.
Suivant à l'époque le conseil de Victor Hugo, Cocteau a lié le drame et la comédie en utilisant
« L'appareil le moins propre à traiter les affaires de cœur ».
Utiliser l'objet dans toutes ses dimensions symboliques est non seulement un objectif, mais
une nécessité pour servir au mieux la pièce et illustrer finalement la banalité extraordinaire du
thème abordé.
La mise en scène doit rester simple et privilégier la mise en valeur de l'instant théâtral, le jeu
de la comédienne, sa voix, sa gestuelle, pour créer le spectacle dans le spectacle et sublimer
l'intensité des situations.
EXTRAIT
L’original
Voilà...
J'allais dire machinalement : A tout de suite...
J'en doute...
On ne sait jamais...
Oh !...
C’est mieux. Beaucoup mieux…
Elle se couche sur le lit et serre l'appareil dans ses bras.
Mon chéri…
Mon beau chéri…
Je suis brave. Dépêche-toi. Vas-y. Coupe ! Coupe vite ! Coupe ! Je t'aime, je t'aime, je t'aime,
je t'aime, je t'aime...
Le récepteur tombe par terre.
RIDEAU
RIDEAU
L'AUTEUR
Cocteau naît dans une famille de la bourgeoisie parisienne où l'on apprécie et pratique les arts,
notamment la musique qu'il apprend à aimer très jeune. Il n'a que 9 ans lorsque son père se
suicide; le thème de la mort ne cessera de hanter son œuvre, des draps tachés de sang aux
tentatives d'Orphée pour échapper à la mort. Il ne manifeste que peu d'intérêt pour les études
et n'obtiendra pas son baccalauréat. C'est néanmoins au lycée Condorcet qu'il fait une
rencontre déterminante, celle de Raymond Dargelos, un condisciple qui le bouleverse par sa
beauté. Il en fera le héros des Enfants terribles (1929) et n'aura de cesse de chercher ses traits
chez les autres garçons dont il s'éprendra. Dès 17 ans il mène une vie mondaine, fréquente les
salons les plus courus de Paris où il se fait connaître comme un poète précoce et génial, se
comporte en parfait dandy, côtoie tout ce qui compte dans le milieu littéraire et artistique.
L'entre-deux-guerres est pour Jean Cocteau, au faîte de sa gloire, une période d'intense
créativité, placée sous le signe de l'avant-garde. Il collabore avec des musiciens tels Erik Satie
Parade (1917) et Darius Milhaud, comme avec des peintres célèbres.
Il témoigne dans son écriture d'une égale curiosité, s’essayant à la poésie d'inspiration
futuriste, dadaïste ou cubiste: Le Cap de Bonne Espérance (1919), au roman poétique Le
Potomac (1919), Thomas l'imposteur (1923), Les Enfants terribles (1929).
Il occupe également une grand place dans le théâtre, avec Les Mariés de la tour Eiffel (1924),
La Voix humaine (1930), La Machine infernale (1934), Les Parents terribles (1938), Les
Monstres sacrés (1940), La Machine à écrire (1941), L'Aigle à deux têtes (1946), Bacchus
(1952).
Enfin, le cinéma devait à son tour attirer Jean Cocteau, qui donna au septième art des films et
des scénarios marquants, parmi lesquels on citera Le Sang d’un poète (1930), L’Eternel retour
(1943), La Belle et la Bête (1945), Les Parents terribles (1949), Orphée (1950), Le Testament
d’Orphée (1960).
UNE EQUIPE
La mise en scène
Gérard Foucher est né en 1954 à Boulogne-Billancourt et vit à Paris
jusqu'à l'âge de douze ans. Il commence à s'intéresser à l'écriture dès son
plus jeune âge, puis au métier d'acteur et de metteur en scène en 1971, alors
qu'il est élève au Lycée Clemenceau de Reims. C'est sur la scène de théâtre
du lycée qu'il rencontre sa future épouse, Violaine Alfaric, et qu'il fait ses
premières armes d'acteur avec les auteurs classiques du répertoire. Il entre
ensuite à la Faculté des Lettres, où il fait des études de Lettres Modernes,
d'Anglais et de Droit, tout en travaillant comme dessinateur dans le bureau
d'études de son père.
Plus tard, il se fait engager comme chef de projet à l'Agence Havas de Reims, où il assure la
conception et l'exécution de nombreuses campagnes de publicité.
Au début des années 80, il prend conscience que ce style de vie ne le satisfait pas à cent pour cent, et il
décide de réaliser le rêve qu'il nourrissait depuis toujours : construire un voilier et parcourir les mers
en famille. Pendant près d'une dizaine d'années, ils naviguera avec beaucoup de bonheur de la côte
d'Azur aux États-Unis. Au début des années 90, il revient en France, retrouve progressivement la
civilisation, et décide de s'installer en Bretagne.
Il crée une agence de communication au sein de laquelle il développe rapidement des activités édition
et marketing. Il écrit deux ouvrages de formation et de conseil : L'un sur la création d'entreprise, l'autre
sur le marketing sur Internet (1995).
C'est en 1996, après avoir revendu sa société, qu'il décide de se lancer dans la mise en scène.
Depuis lors, Gérard Foucher n'a pas cessé de travailler : il crée son propre atelier d'acteurs à Paris, où
il enseigne personnellement le jeu de l'acteur et la mise en scène, il travaille comme consultant sur
plusieurs projets audiovisuels, et surtout il écrit : un scénario de téléfilm, un long métrage, une
quinzaine de courts métrages. Il fait en 1998 ses débuts de producteur avec Hors Sujet, un spectacle de
rue pour dix comédiens qu'il accompagnera en Avignon et en tournée.
Le premier succès public vient avec une pièce en trois actes, Socrate, qu'il écrit en 98 et met en scène
au Festival d'Avignon 99.
Encouragé par cette réussite, Gérard Foucher réalise, dans les deux années suivantes, six courts
métrages et un documentaire.
En 2003, il tourne son premier long métrage intitulé Hors Champ, l'histoire d'une troupe de théâtre qui
monte une pièce... Le film sera présenté au Marché du film de Cannes 2004.
Depuis lors, Gérard Foucher, tout en gardant un contact fort avec le monde du théâtre, se consacre de
plus en plus à l'écriture.
Gérard Foucher réside à Paris, il est membre de la Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques et
de l'International Thespian Society.
J.L.G
L’interprétation
La scénographie
La lumière
Le son
La production
ANNEXES
FICHE TECHNIQUE
Lumières : Adaptable à des petits lieux; prévoir au minimum 6 faces, 4 latéraux, 3 contres
(PC 650w) 2 découpes
Durée : 1 h15
DIVERS 13 555,00
Graphiste Création affiche 200,00
Matériel de bureau 30,00
Location théâtre À voir selon contrat de coproduction 10 325,00
Tractage affichage 2 500,00
Téléphone 300,00
Frais divers 200,00
RECETTES
Ventes de spectacles 5 000,00
Subvention ville Montant demandé 2 500,00
Subvention région Montant demandé 5 000,00
Fonds propres 100,00
DRAC 10 000,00
LA VOIX HUMAINE de Jean Cocteau, Mise en scène: Michaël Lonsdale. Avec Sonia
Petrovna. - Théâtre du Renard, Paris IVe.
« Un amour fou, une séparation dramatique, une solitude insupportable. La tragédie en un
acte de Cocteau a fait le tour du monde dans la voix des plus grandes interprètes,
dramatiques et lyriques. (…). Un chant s'élève, la plainte éternelle de l'amour trahi. »
O. S. Le Monde (le 11 mai 1995)
LA VOIX HUMAINE
« ... Elle pleure, pardonne, ment et dément par amour, sans que jamais les mots de Jean
Cocteau sonnent faux. Dans cette pièce de 1930, le personnage féminin se laisse aller sans
pudeur à la douleur de l'abandon, sans colère contre celui qui la laisse seule au monde. On
est au bord des larmes à écouter comment l'amour fait mal, ou bien de n'avoir pas encore
éprouvé les souffrances d'une telle passion. »
V.J. L'Express (10 mai 1995)
LA VOIX HUMAINE
« Ce texte de Jean Cocteau écrit en 1930 n'a pris aucune ride, car son thème, le drame de la
rupture, est éternellement d'actualité.
n la quitte après cinq années pour en épouser une autre. Elle tient bon, ment, assure qu'elle
est forte, qu'elle prend très bien la chose. Ses mots vont dans le sens de l'amant, mais ses
gestes, ses larmes contenues trahissent son désarroi. Un mensonge de trop de la part de
l'homme la fait craquer. Elle laisse, enfin, exploser sa détresse. (…). On est touché au cœur. »
M.-C. Nivière Pariscope
CONTACTS
Gérard Foucher
36, rue Doudeauville – 75018 Paris (France)
Tel. : (33) (0)6 08 94 00 22
[email protected]
Katrin Fiebig
xxx rue xxxxxx 75000 Paris (France)
Tel. : (33) (0)1 00 00 00 00
[email protected]
Mathieu Courtaillier
Xxxxxxxxxxxxxxx
Xxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxx
Jean-François Moreau
24, rue Emile Zola – 92130 Issy-les-Moulineaux (France)
Tel. : (33) (0)6 07 80 29 68
[email protected]
LES AIDES
Cette fiche brosse l’ensemble des aides disponibles pour les entrepreneurs relevant du spectacle vivant et
respectant, il va sans dire, les obligations sociales... Convient à tout projet de création et/ou de diffusion.
Le spectacle vivant demeure le centre vital de la pratique musicale et la principale source de revenu pour les
interprètes. Mais la réalisation des projets mobilise des montages financiers souvent importants. Dans ce cas, il
est nécessaire de chercher à bénéficier d’aides financières pour venir consolider les ressources des producteurs,
que ceux-ci soient des entrepreneurs ou des structures directement liées aux artistes. Voici le détail des
principales aides qu’il est possible de solliciter pour un projet de création et/ou de diffusion, y compris les aides
aux festivals et à l’exportation lorsqu’elles sont incluses dans les programmes.
Les diverses collectivités territoriales (région, département, communes, groupements de communes) sont aussi
susceptibles de subventionner un projet impliquant des acteurs de leurs territoires respectifs. Il faut donc
s’enquérir des services traitant les demandes d’aides dans les instances régionales et départementales ou les
municipalités. Les associations régionales et départementales pour la musique, quand elles existent, offrent des
capacités de conseil et d’expertise et doivent être approchées dès la conception du projet. Elles peuvent servir de
lien ou de médiateur avec les instances compétentes dans les conseils régionaux ou les conseils généraux. La
réussite de ces demandes dépendra en grande partie, outre l’intérêt artistique, de l’implantation du porteur de
projet dans les territoires concernés et des lignes directrices que les collectivités auront choisies de poursuivre.
Adami
La Société civile pour l’administration des droits des artistes et musiciens-interprètes (www.adami.fr) consacre
78 % de son budget d’action artistique à l’aide au spectacle vivant, soit, en 2004, 756 projets soutenus et 6,9 M€
engagés. Les dossiers de demande d’aide doivent parvenir au service de l’action artistique trois mois avant la
date de la première représentation. Les dossiers concernant la musique sont traités, selon le genre musical et la
catégorie d’emploi des artistes ; soit par la commission « chefs d’orchestre et solistes », soit par la commission «
variétés ». Ces deux commissions se réunissent chaque mois, sauf en juillet et août.
Les aides au fonctionnement ou à une programmation annuelle ne sont pas recevables. La demande doit être
formulée par une structure (société ou association), les demandes individuelles n’étant pas admises. D’autre part,
la demande ne doit pas être supérieure à 1/3 du budget global (sachant que l’aide moyenne accordée est
Les Tréteaux de Montmartre
36, rue Doudeauville – 75018 Paris (France)
Tel/Fax : (33) (0)6 08 94 00 22
[email protected]
21/23
d’environ 10 000 €). Les demandes peuvent concerner aussi bien la création d’un spectacle - dans ce cas, un
minimum de dix services de répétition suivis d’un minimum de 3 représentations à l’issue de la création est
nécessaire - qu’une série de représentations, une tournée (y compris à l’étranger si le producteur est français) et
dans ce cas un minimum de dix dates sur six mois est requis, ou l’aide à un festival (minimum deux jours et dix
artistes). Les demandes sont limitées à cinq par producteur et par an.
Nouveauté en 2006, l’Adami propose une aide aux premières parties afin d’inciter les producteurs de spectacles
à renouer avec cette tradition. Elle doit concerner des premières parties d’au moins un artiste, sur au moins trois
dates, pour des durées de concert comprises entre 20 et 30 minutes. La demande doit être faite par le producteur
de la première partie et des supports de communication (stickers, flyers) seront obligatoirement produits pour
annoncer cette dite première partie.
FCM
Le Fonds pour la création musicale (www.lefcm.org) développe quatre programmes dévolus au spectacle vivant
: aide au spectacle vivant (tournées, concerts, premières parties), aide au spectacle vivant à l’étranger et aide aux
festivals en France et à l’étranger.
Le programme d’aide au spectacle vivant « s’inscrit dans une dynamique de développement de carrière d’artiste.
Il privilégiera les actions reposant sur une synergie scène/disque. À ce titre, la commission sera particulièrement
sensible aux projets concernant des artistes ayant un nouveau disque à promotionner, et qui bénéficient d’un
soutien de leur producteur phonographique ».
Les aides sont plafonnées à 12 200 € par projet sans que cela puisse excéder 15 % du budget total. Elles ne
peuvent s’adresser qu’à des structures titulaires d’une licence d’entrepreneur de spectacles sur des projets dont
les artistes ou groupes ont déjà à leur actif au moins un album ou un DVD (même autoproduit, en tous cas
exploité commercialement) paru depuis moins de quinze mois, et qui n’ont pas reçu de disque d’or au cours des
cinq dernières années. Concernant les tournées en France, un minimum de douze dates sur deux mois est exigé
pour la variété et la chanson, et de huit dates sur quatre mois pour le jazz. S’il s’agit d’un ou de plusieurs
concerts, la stratégie définie par le producteur doit être précisée dans le dossier.
L’aide au spectacle vivant à l’étranger s’adresse en priorité aux artistes « en développement de carrière ». Les
tournées doivent concerner des « marchés structurés et solvables, c’est-à-dire apportant des garanties de retour
financier sur les licences, l’exportation de produits finis et les droits ». Le porteur du projet doit être l’employeur
des artistes. Ceux-ci doivent être français et/ou francophones et avoir à leur actif au moins un album.
L’aide aux festivals français est annuelle mais peut être accordée dans le cadre d’une convention triennale «
autour d’objectifs approuvés conjointement par le FCM et par chacun de ces festivals » avec une aide maximale
de 23 000 € par an. Les aides aux festivals à l’étranger visent des demandes présentées par des « structures
françaises chargées de les représenter sur notre territoire ». Elles ne bénéficient pas du système de convention
triennale et ne peuvent excéder 25 % du budget consacré par le festival à la programmation d’artistes français.
CNV
Le CNV (www.cnv.fr), Centre national de la chanson, des variétés et du jazz, propose différentes aides aux
entrepreneurs affiliés. Elles sont réservées aux structures titulaires de la licence d’entrepreneur de spectacles
(correspondant à la nature de la demande) justifiant d’un minimum de douze mois d’affiliation au CNV, ou pour
certaines d’entre elles, à des structures détentrices d’un compte entrepreneur. L’opération pour laquelle l’aide est
demandée doit être assujettie à la taxe sur les spectacles de variétés.
Sacem
La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (www.sacem.fr)
SCPP
La Société civile pour l’exercice des droits des producteurs phonographiques (www.scpp.fr) subventionne des
tournées (promotion lors de la sortie d’un disque, aide apportée au producteur phonographique), et des premières
parties.
La demande soit être adressée avant la date du spectacle ou de la manifestation ou le début de la tournée. Le
budget détaillé, qui doit faire apparaître la contribution financière du producteur, doit être fourni (date par date,
dans le cas d’une tournée). Le bon versement de l’aide aux premières parties est soumis à la présentation d’une
revue de presse.
La troisième aide concerne les concerts promotionnels (sortie d’album de six mois maximum) dans des salles
liées par convention avec la SCPP, elle consiste en un remboursement partiel de la location du lieu au
producteur. Le respect et la bonne gestion des droits voisins est requis.
Spedidam
La Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes de la musique et de la danse
(www.spedidam.fr) a mis en place une commission d’attribution de subventions à la création et la diffusion du
spectacle vivant (y compris les festivals, l’export et l’aide aux déplacements). Pour que le dossier soit recevable,
il est nécessaire que celui-ci parvienne à la Division culturelle six semaines avant la date de la commission (deux
commissions par an), et que le spectacle, la tournée ou le festival ait lieu après la date de cette commission.
Les aides sont subordonnées à la présence d’au moins trois musiciens sur scène, dans le cadre de la chanson et de
la variété, d’au moins deux artistes-interprètes de la musique (musiciens et/ou chanteurs) pour les spectacles
chorégraphiques et d’au moins deux artistes-interprètes de la musique (musiciens et/ou chanteurs) ou un artiste-
interprète de la musique et un artiste-interprète de la danse pour les spectacles dramatiques.
L’aide de la Spedidam « ne peut être qu’une aide directe à l’emploi d’artistes-interprètes (musiciens, danseurs ou
choristes). Cette aide ne peut dépasser 50 % de la masse salariale (budget musique) justifiée par des bulletins de
salaires ». L’organisme demandeur doit être l’employeur des artistes-interprètes. Une exception à cette règle est
prévue pour les festivals, en raison de l’utilisation fréquente des contrats de cession ou de coréalisation : le
porteur de projet doit être l’employeur pour au moins 50 % de la masse salariale (contrats d’engagement).
Concernant les 50 % restant, il doit présenter les bulletins de salaire rattachés aux contrats de cession ou de
coréalisation. Enfin, la « structure porteuse du projet doit avoir au moins un an d’activité salariale (elle doit
présenter un compte d’exploitation et la DADS) ».
S’il s’agit d’aide à l’exportation, il convient de préciser l’implication de la structure d’accueil à l’étranger et
l’impact de l’échange et de la réciprocité culturelle. Enfin, la Spedidam met à disposition des aides au voyage
destinées à promouvoir la prestation d’artistes interprètes hors du territoire national. Elles prennent la forme de
sommes forfaitaires attribuées soit à des individus, soit à des groupes, et variant en fonction de la destination.
SPPF
La Société civile des producteurs de phonogrammes en France (www.sppf.com) propose un programme d’aide
au tour support ouvert aux producteurs phonographiques (ou leurs licenciés). La majorité des dates (huit
minimum, hors festivals dans plus de deux régions) doit avoir lieu en France. Elle est plafonnée à 9 147 € et
concerne aussi bien les concerts, que les tournées ou les premières parties. Les show cases ne sont pas pris en
compte.
La SPPF, qui a passé convention avec 13 salles, propose de prendre 60 % de la location de cette dernière à sa
charge pour un producteur qui voudrait y organiser une date promotionnelle.
Coproduction et résidences
La coproduction, avec un lieu ou avec un autre entrepreneur de spectacles, constitue aussi l’un des moyens de
construire le montage financier d’une création. Lorsque l’opération est conclue avec un lieu, elle a des chances
de bénéficier, outre les représentations liées à la création, des relations tissées entre le lieu d’accueil et d’autres
lieux pour organiser la diffusion ultérieure de cette création. Les résidences, qui tendent à se développer
aujourd’hui dans le secteur des musiques actuelles, offrent les mêmes avantages.