La Dynamique de L'électron (... ) Poincaré Henri Bpt6k54897523
La Dynamique de L'électron (... ) Poincaré Henri Bpt6k54897523
La Dynamique de L'électron (... ) Poincaré Henri Bpt6k54897523
A. DUMAS, ÉDITEUR,
0, HMK I>K LA CIIAUSSKK-n'ANTIN, 0
PARIS
IIVNAMIQUK I>K I. KI.WTHON
LA DYNAMIQUE DE L'ÉLECTRON ( 1)
INTRODUCTION. (2)
il vient
DYNAMIQUE DE L'ÉLECTRON.
PRÉA>;DULE.
(I) Il s'agit du courant de déplacement dans l'éther; celui qui a lieu dans le»
diélectriques n'est ]>ns le môme daim lu théorie de Maxwoll ot dans celle do
Lorenlz. (Note de M. I'OMKY).
20 MÉMOIRES ET DOCUMENTS
et les ajoutant
(dco\*
——J
= C qui n'est autro quo l'expression du
théorème des forces vives.
En les multipliant par oe, y, z et en ajoutant on a :
DYNAMIQUE DE l/ÉLECTRON 21
Mais on a :
En intégrant on a :
A, R, C étant dos constantes.
En intégrant on a :
Et l'on a :
5» 8w 82
Or
A —, —z-, sont(1los composantes de la
» , vitesso
. moyenne
20 MÉMOIRES ET DOCUMENTS
Mais on a :
Et de même
Nous prendrons
d<t
ta terme % ——
dco
d x a été ajouté ot retranché.
J
DYNAMIQUE DE L'ÉLECTRON 27
Nous allons Iransformor ces intégrales :
Jo promis d'abord
Prenons maintenant
on a:
Transformons
d'où
Donc
on tire :
L'intégrale :
DYNAMIQUE DE I.'Él.ECTRON 20
Si S X 5^ 0 on aura :
Do mômo on a :
Ce qui donne :
Et par suite
plus grande vitesse quo los précédents ; pour tous ces rayons M et e
sont les mêmes, ce qui diffère c'est V.
On calcule M-f--^: en fonction de V; R et R' s'expriment en
fonction de V d'où en éliminant V uno fonction do R et de R', que
.,
l'on compare à la courbo expérimentale que l'on chercho à recons-
,;
tituer.
M. Kàufmann a trouvé M = o ; l'inertie est donc d'origine exclusi-
vement électro-magnétique; il ne faut cependant pas se hâter de
conclure quo la masso mécanique n'existe pas.
Si K est proportionnel a V, -p^ et — sont égaux ot les masses
longitudinales et transversales sont égales.
Mais K n'est pas proportionnel a V puisqu'il tond vers co pour
V = 1 ; cependant aux vitesses faibles on peut prendro
Principe de relativité.
d'autre part
(l) Voir O. D. CHWOLSON. — Traité ite physique. Tome deuxième, page 107.
Ce résultat est déduit do l'hypothèse de Fresnel, concernant l'entraînement
partiel du llux d'énergie rayonnante.
DYNAMIQUE DE i/ÊLECTRON 41
d'où:
do sorte que e est l'excentricité.
Soient alors F X' l'axe des abscisses et p le rayon vecteur de l'ellipse méri-
dienne. Si nous prenons pour variables indépendantes le rayon vecteur p et
l'abscisse «', d'un point dans le monde idéal, nous aurons, d'après un théorème
connu de géométrie.
étant une relation entre -r- et -r-, on obtient bien, en faisant varier b, c'est-
à-dire tr des ellipses homothétiques par rapport a F, leur foyer commun.
POMEY.
46 MÉMOIRES ET DOCUMENTS
et
De cette façon lo temps apparent mis pour aller do F en M sera
mesuré par FM; donc aucun phénomène optique no pourra mettre
en évidence lo mouvement do la terre Si entre doux rayons il oxisto
des différences do marche elles sont conservées dans un mouvement
do translation ; pour des directions de rayons c'est la mômo chose,
lo temps mis à parcourir un chemin est toujours un minimum.
Ceci est vrai si l'on n'a quo des réfloxions ; quo so passe-t-il dans
un milieu réfringent? Cela dépend do la façon dont on envisago la
réfraction. Nous considérons qu'elle est duo a uno dillraction
produite sur los molécules du corps réfringent.
DYNAMIQUE DE l/ÉLECTRON 47
Transformation de Lorentz
on a
Uno sphèro animéo d'un mouvomont do translation uniforme se
transforme en un ollipsoïdo animé d'un mouvomont do translation
uniforme.
Les volumes sont multipliés par
La chargo totale no doit pas ôtro altérée donc odx — a' dx'
et
Cherchons les vitesses :
Entre «|/, F, G, H et Y F' G' H' nous trouvons encore les mômes
rotations linêairos qu'entre t,x,y,zQit/v/y, z'
On trouve facilement :
On a:
Calculons 1 — X'* ; on a :
D'où la formulo :
xyt et x'y't'
Mais on peut los roprésontor par un point dans l'espace ot en
considérant un onsomblo do points j'aurai doux volumes correspon-
dants qui soront égaux.
D'autre part, lo détorminant fonctionnel do la transformation
linéaire ost
Fig. 5. Fig. 6.
Donc on a
et par suite
DYNAMIQUE DE L'ÉLECTRON 53
d'où
et
En introduisant la variable z non n'est changé mais on a
d x ot d x' au liou do d o ot d a',
Examinons maintenant co quo doviont lo mouvement d'un électron.
La force qui agit sur un électron c'est X d x, Y d T, Zd x avec
J'introduis la quantité
Cherchons les mêmes quantités dans lo mondo idéal, nous avons :
On aura :
Abraham. Lorentz.
D'OÙ
Calculons
Nous avons en remplaçant
D'autre part :
repos, on a : l =— «
Et alors
Et
On est ramené au calcul de B', qui osl colui de l'ônorgie élec-
trique do l'électron au repos.
Alors, moyennant ce choix de e qui est tel que l'électron idéal est
au repos ; toutes les lois du mouvement de l'électron sont les mêmes
DYNAMIQUE DE l/ÉLECTRON 57
Théorie de la pression.
,/zrx
que nous avons vues précédemment, représente l'effet du
champ électro-magnétique dû à l'électron lui-même ; et X, Y, Z la
force due au champ extérieur produit par tous les autres électrons.
DYNAMIQUE DE L'ÉLECTRON 59
ou
D'où:
„, dp dp dp dp
ht nous voyons quo ~~ dy , —f-
dx , -~- dz , dt~ subissent préci-
'
.
Et par suite on a :
On a bien
car on tire do là
et
Inégalité toujours vérifiée puis rue St eU, sont positifs (choix de
l'axe), et que l'on a | S, | < 1 |5»|<1.
Pour le cas dos vitosses obliques on n'a qu'à se servir de la formule
02 MÉMOIRES ET DOCUMENTS
que V sera plus petit quo 1 si V est plus petit que 1. '.•
Pour co qui est de l'électron en mouvement, nous avons vu que lo
champ auquel il donne naissance provient do deux ondes : l'onde de
vitesso et l'onde d'accélération.
L'onde d'accélération va se propager par sphères concentriques
ayant pour contre lo point où l'électron a subi l'accélération.
Il en va différemment pourl'ondo de vitesse; ici c'est l'électron
qui transporto son champ avec lui*; c'est de l'énergie qui est trans-
portée sous formo de forco vivo ; tandis quo dans le cas précédent
c'est do l'énergie rayonnéo à l'infini.
Dans le mouvement quasi stationnairo on peut dire que l'ondo
d'accélération est négligeable et qu'il ne subsiste que l'onde de
vitesse à laquelle est dû l'effet d'inertie électro-magnétique
Examinons maintenant quelques cas dans lesquels lo mouvement
n'est pas quasi-stationnaire ; et qui correspondent à un rayonnement
sensible.
1° Gaz incandescents. — Dans co cas los électrons subissent des
vibrations do grande fréquence et d'amplitudes très faibles ; il y a
dos changements brusques do vitesso et par suite des accélérations
1res grandes.
L'êditcur-r/érant,
A. Dt.MAS.