Jeu Sur Les Noms de Marie

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Les noms donnés à MARIE

D’après un rétablie de la cathédrale de Bayeux (début XVIIème siècle)

Symbole Explication
C’est une échelle que Jacob a vue en songe, en rêve, alors qu’il
fuyait son pays. Cette échelle est un véritable lien entre le ciel et
la terre.
Echelle de Jacob Pour les chrétiens, c’est Jésus qui est lui même l'échelle reliant le
ciel et la terre, puisqu’il est à la fois Dieu et Homme.
Par extension, on donne aussi à Marie le nom d’échelle de Jacob
puisqu’elle a donné naissance à Jésus.
L'étoile est d'abord une image du Christ dans le livre de
l'Apocalypse. L'Église d'Orient regarde Marie comme « l'astre
Soleil levant
qui révèle le Soleil », c'est-à-dire l’étoile du matin et comme «
mère de l'astre sans déclin », c'est-à-dire la mère du Christ.
L’Arche d’Alliance était le signe de la présence de Dieu parmi
son peuple. En Jésus, né de Marie, Dieu est réellement présent
Arche d’Alliance au milieu de son peuple, d’une manière encore plus directe.
L’Arche contenait la Parole de Dieu écrite dans la pierre. Marie
porte Jésus, la Parole de Dieu, dans son corps.
Le roi Salomon est l’image de la Sagesse qu’incarne Jésus en
Demeure de la Sagesse plénitude. Marie, mère de Jésus, est donc la demeure, ou le
Trône de la sagesse.
La rose est le symbole chez les premiers chrétiens du Paradis,
« Avant que l'Homme ne chute, la Rose était née, sans l'Épine »
Cette phrase de St Ambroise résume toute la théologie
Rose sans épines catholique d'une Vierge conçue par Dieu avant toute la création
pour être la Mère Immaculée, sans péché, du Verbe, de Jésus.
Marie est née sans la tache originelle, elle est la première
rachetée entre toutes les créatures.
Marie est comme l’arbre de vie, planté dans nos cœurs par le
Arbre de Vie Saint Esprit, et qui s’élève vers le Père des lumières pour porter
comme fruit Jésus.
Marie, par sa maternité, offre au monde Jésus, qui, par sa Parole,
Puits d’eau vive par sa vie donnée est l’eau vive. (cf rencontre entre Jésus et la
Samaritaine au bord d’un puits)
Ce jardin clos entouré de murs est le symbole de la virginité de
Jardin Clos des Délices
Marie. Le jardin des délices, jardin du paradis, est le jardin
(du Paradis)
d’Eden, avant le péché originel.
Marie, qui est pure, sans péché, est comme un lys resplendissant
Lys entre les épines
de blancheur, au milieu des épines, symboles des forces du mal.
Marie intercède, prie pour nous. Par son Fils Jésus, Marie est la
Porte du ciel
porte qui nous ouvre l’accès au royaume de Dieu, du Ciel.
Marie, issue de la descendance du grand roi David, est une
protection sure, comme une tour de défense, contre les forces du
Tour de David
mal. Elle a conservé une foi ferme dans les épreuves comme lors
de la mort de Jésus sur la croix.
Comme l’étoile qui guide les navigateurs dans la tempête pour
Etoile de la mer les mener au port, Marie est l’étoile qui guide les croyants dans
les tempêtes de la vie.
Le miroir est tourné vers Marie dont il doit refléter la beauté.
Marie est comme une pure irradiation de la gloire de Dieu, un
Miroir sans tache reflet de la lumière éternelle, un miroir sans tache de l’activité de
Dieu. Marie est un miroir sans tache d’amour, de foi et
d’espérance.
La pleine lune reflète la beauté de Marie.
Après avoir créé la terre, Dieu, dit la Genèse, fit deux grands
luminaires, le plus grand pour présider au jour, le plus petit pour
présider à la nuit. Le soleil, dit le cardinal Hugues, est la figure
Pleine Lune
de Jésus-Christ, dont la lumière réjouit les justes, qui vivent dans
le grand jour de la grâce divine ; la lune est la figure de Marie,
grâce à qui la lumière divine arrive jusqu'aux pécheurs,
enveloppés dans la nuit du péché.
La Cité de Dieu est le peuple des croyants qui donne naissance à
Marie
Cité de Dieu fondée par
Et Marie donne naissance au Christ. En ce sens, elle est elle-
le Très Haut
même la Cité de Dieu, appelée à faire naître l’Eglise, Peuple de
Dieu.
Marie est comme une fontaine qui donne abondamment et
Fontaine des grâces
généreusement l’eau de la grâce dont Jésus est la source.
« Gédéon, s'étant levé de grand matin, pressa la toison (peau de
mouton) et remplit une coupe de la rosée qui en sortit » (Juges 6,
38).
Le Psaume 61 fait allusion à cette figure quand il dit : « Le
Verbe de Dieu descendra comme la pluie sur la toison » C'est
Toison de Gédeon pourquoi Saint Proclus affirme que Marie est la toison
immaculée, tout imprégnée d'une rosée céleste.
La toison de Gédéon, couverte de rosée sur la terre desséchée qui
l'entoure, est la vive image de Marie, pleine de grâce : dans le
sein de Marie, en effet, les nuées célestes firent pleuvoir le Juste,
qui ensuite inonda le monde entier des flots de Sa Grâce.
Marie est comme un vase d’or, car dans sa pauvreté et son
humilité, resplendit la présence de Dieu.
Vase d’or, d’encens
Marie est comme un vase d’encens, car d’elle émane la bonne
odeur du Christ dont le parfum a rempli le monde entier.
Lecture commentée du retable
Le ciel s’est ouvert. Émergeant des nuées sombres qui servent de cadre au retable, de
grandes figures bibliques comme David, Salomon ou Abraham guident nos regards vers
la jeune fille qui apparaît au centre, en pleine lumière, entourée d’étranges symboles.

Ce retable nous fait entrer en image dans le projet de Dieu. Ce qu’il nous montre, c’est
Marie comme une idée en germe dans la pensée de Dieu, Marie avant la Création, Marie
immaculée, sans aucun lien avec le péché.

Dieu bénit déjà celle qui accueillera en son sein le Sauveur. Le souffle qui anime la robe
blanche de la jeune fille et les pans de son manteau azur nous fait comprendre qu’elle vit
déjà dans l’intimité de l’Esprit. Les pieds posés sur des nuages et des chérubins, elle est
entourée d’un rayonnement solaire qui nous rappelle la « Femme » sur le point
d’enfanter dont parle le livre de -l’Apocalypse (cf. Ap 12, 1).

Ici, Marie n’est encore qu’une enfant. Pour souligner le caractère exceptionnel de celle
qui accueillera le dessein de Dieu, on l’a entourée « d’emblèmes » évoquant des titres
honorifiques que la tradition de l’Église lui a donnés au fil des siècles (souvent inspirés
du Cantique des Cantiques), des titres que l’on retrouve dans la prière des « Litanies de
la Vierge ».

On y invoque Marie comme le « soleil levant », « l’étoile de la mer », la « lune


radieuse », la « porte du ciel », « l’arche d’Alliance », la « rose sans épines », le « puits
d’eaux vives », etc.

Ce type d’image est né au début du XVIe siècle à l’initiative de congrégations et de


confréries qui souhaitaient promouvoir la cause de -l’Immaculée Conception, encore en
débat à cette époque dans l’Église.

Dominique PIERRE pour Prions en Eglise


Arche d’Alliance

Demeure de la Sagesse

Rose sans épine


Arbre de Vie

Puits d’eau vive

Jardin clos du paradis


Lis entre les épines

Porte du Ciel

Etoile de la mer
Miroir sans tache

Fontaine des grâces

Vase d’or, d’encens


Echelle de Jacob

Soleil levant

Tour de David
Pleine Lune

Cité de Dieu

Toison de Gédeon
L’Arche contenait la Parole de Dieu écrite dans la
pierre. Marie porte Jésus, la Parole de Dieu, dans
son corps.

Jésus est la Sagesse. Marie est donc la Demeure, ou


le Trone de la Sagesse.

Marie est comme une rose sans épine, car elle est
née sans péché, première rachetée entre toutes les
créatures.
Marie est comme un arbre de vie qui porte comme
fruit Jésus.

Marie offre au monde Jésus qui est l’eau vive.

Le jardin clos est le symbole de la virginité de


Marie, comme le jardin du paradis avant le péché
des origines.

Marie est comme un lys resplendissant de


blancheur, au milieu des épines, symboles des
forces du mal.
Par son Fils Jésus, Marie est la porte qui nous
ouvre l’accès au royaume de Dieu, du Ciel.

Comme l’étoile qui guide les navigateurs dans la


tempête pour les mener au port, Marie est l’étoile
qui guide les croyants dans les tempêtes de la vie.

Marie est comme un miroir sans tache d’amour, de


foi et d’espérance, reflet du cœur de Dieu.
Marie est comme une fontaine qui donne l’eau de
la grâce dont Jésus est la source.

Marie est comme un vase d’encens, car d’elle se


répand la bonne odeur du Christ.

On donne à Marie le nom d’échelle de Jacob


puisqu’elle a donné naissance à Jésus, médiateur
entre Dieu et les hommes.
L'Église d'Orient regarde Marie comme l’étoile du
matin et comme « mère de l'astre sans déclin »,
c'est-à-dire la mère du Christ.

Marie, issue de la descendance du grand roi David,


est demeurée ferme dans la foi comme une tour de
défense, contre les forces du mal.

La lune est la figure de Marie, grâce à qui la


lumière divine arrive jusqu'aux pécheurs,
enveloppés dans la nuit du péché.
Marie donne naissance au Christ. En ce sens, elle
est elle-même la Cité de Dieu, appelée à faire
naître l’Eglise, Peuple de Dieu.

La toison de Gédéon, couverte de rosée sur la terre


desséchée qui l'entoure, est l’image de Marie,
pleine de grâce : dans le sein de Marie, les nuées
célestes firent pleuvoir le Juste, qui ensuite inonda
le monde entier des flots de Sa Grâce.
Les noms donnés à MARIE
D’après un retable de la cathédrale de Bayeux (début XVIIème siècle)

Objectifs
Découvrir que les noms donnés à Marie expriment quelque chose de sa vie, de sa
personnalité, de sa foi.
Rechercher le sens de quelques noms symboliques à partir d’un retable de la cathédrale
de Bayeux (début XVIIème siècle)

Déroulement
1) Engager un temps de débat avec les participants :
On a donné beaucoup de noms différents à Marie.
En connaissez-vous quelques-uns uns ?
(ND des Victoires et ND du Bon Secours à Trouville ; ND de Pitié à Deauville ; Thérèse
à Lisieux l’appelait ND du Sourire ; à Douvres auprès de Caen, on l’appelle ND de la
Délivrande ; ND de Grace à Honfleur…)

2) Ensuite, inviter les participants à observer attentivement la photo du retable


A tour de rôle, chacun pioche un nom donné à Marie et essaie de l’associer à la
représentation correspondante
(NB : avec des jeunes ou des enfants, se limiter aux noms surlignés en jaune dans le
tableau)
Chercher une signification possible pour les noms trouvés
Laisser d’abord les participants chercher par eux-mêmes, puis, s’ils ne trouvent pas,
proposer les significations à associer aux noms correspondants.

3) Avec des enfants ou des jeunes, on peut compléter avec l’activité ci-dessous.
Les noms qu’on donne à quelqu’un sont révélateurs de la relation que nous entretenons
avec cette personne et, en même temps, expriment une part de sa personnalité, de ses
qualités…
Quels mots, quels noms, quels symboles employez-vous personnellement pour parler de
Marie ?
Inviter les participants à créer un nouveau « retable » à partir de leurs réponses.
Sur une grande feuille, placer au centre une belle représentation de Marie (icône ou
réalisée par les participants) et autour les dessins illustrant les noms donnés à Marie.
Avec un grand groupe, il sera plus facile de donner à chacun une feuille au format A4 ou
A5 pour créer sa représentation de Marie et de les coller ensuite sur la grande feuille.

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