01 Manuel Formateur EcoutantH M1-CI
01 Manuel Formateur EcoutantH M1-CI
01 Manuel Formateur EcoutantH M1-CI
Dispensation de l’autotest
de dépistage du VIH dans le cadre
du projet ATLAS en Côte d’Ivoire
Manuel du Formateur :
Module 1 - Contexte épidémiologique, politique
et stratégique autour de l’intégration de l’ADVIH
Sommaire
MODULE 1 – CONTEXTE EPIDEMIOLOGIQUE, POLITIQUE ET STRATEGIQUE
AUTOUR DE L’INTEGRATION DE L’AUTOTEST DE DÉPISTAGE DU VIH (ADVIH) 2
a. Résumé du contenu du module 1 2
b. Fiche pédagogique du module 1 3
c. Référentiel technique du module 1 6
Séquence n°1 6
Introduction à la formation 6
Sous-séquence 1.1 :
Présenter les objectifs de formation et le programme des 2 journées 6
Sous-séquence 1.2 :
Recueillir les attentes des participants 7
Séquence n°2 8
Introduction à l’ADVIH dans le contexte international 8
Sous-séquence 2.1 :
Expliquer le contexte international VIH/SIDA 8
Sous-séquence 2.2 :
Présenter l’intégration de l’ADVIH comme nouvelle stratégie de dépistage 10
Sous-séquence 2.3 :
Présenter les données épidémiologiques 11
Séquence n°3 12
Cadre légal, politique et stratégie nationale VIH et l’intégration de l’ADVIH 12
Séquence n°4 15
Stratégies et canaux de dispensation de l’ADVIH 15
Sous-séquence 4.1 :
Présenter le projet ATLAS 15
Sous-séquence 4.2 :
Présenter le public cible et les canaux de dispensation 15
Objectifs
pédagogiques : A l’issue de ce module les participants seront capables :
Savoir :
1. Introduction à la formation
1.1 Présenter les objectifs de formation et le programme des 3 journées
1.2 Recueillir les attentes des participants
JOUR 1 - matin
4
5
Horaire Séquence Objectifs Temps Méthode Support Observations
Valider l’atteinte des
objectifs de la 5mn Avant de clôturer le module, demander aux -
séquence et du participants s’ils ont des questions et y répondre.
module
11H00 PAUSE CAFE (30MN)
Durée : 5 minutes
- Le formateur explique l’objectif global de formation et, brièvement, son lien avec la stratégie ATLAS ;
- Le formateur présente les 3 modules de formation, leurs objectifs pédagogiques propres et le découpage
temporel ;
- Le formateur insiste sur le fait que la formation alterne présentations théoriques et exercices pratiques.
Référentiel technique :
Jour 1 Jour 2
Module 1
Contexte épidémiologique, politique et stratégique Module 3
autour de l’intégration de l’ADVIH Le rôle, les qualités attendues des écoutants et la
Module 2 dispensation d’autotests de dépistage du VIH dans
Présentation de l’ADVIH oral OraQuick® et des le projet ATLAS
supports pour sa dispensation
Le module 1 pose le cadre général de la formation. Il situe l’ADVIH dans le contexte international et au sein
du cadre légal de chacun des pays de la zone d’intervention (Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal). Le projet ATLAS est
introduit (objectifs, axes d’intervention, population cible, etc.).
Le module 2 présente les éléments clés de la formation. Il présente les concepts, les messages clés, les
questions fréquentes et leurs réponses que les participants doivent maitriser pour suivre l’ensemble de la
formation et la répliquée. L’ADVIH est introduit et mis en pratique.
Le module 3 explique en détail la stratégie de dépistage, le principe de l’ADVIH et de son intégration. C’est
le module le plus axé sur la pratique, in fine il ambitionne d’autonomiser les parties prenantes à dispenser
l’autotest de dépistage du VIH, tout en véhiculant des valeurs d’écoute active, de conseil, de
non-stigmatisation et de non-discrimination.
- Les participants se répartissent en binôme et échangent sur leurs attentes et ses craintes vis-à-vis
de la formation ;
- Chaque binôme exprime ses attentes et craintes, le formateur les note au fur et à mesure et apporte
les réponses nécessaires ;
- Si certaines attentes ne peuvent pas être prises en compte, expliquez pourquoi et – si possible –
proposez une solution aux participants.
Durée : 5 minutes
Référentiel technique :
En Décembre 2013, le Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA a invité l’ONUSIDA à soutenir les
efforts des pays et des régions pour déterminer de nouvelles cibles pour le passage à échelle du traitement du
VIH au-delà de 2015. En réponse à cet appel, des consultations des différentes parties prenantes sur de nouvelles
cibles ont été organisées dans toutes les régions du monde. Au niveau mondial, les acteurs se sont réunis pour
des consultations thématiques axées sur la société civile, les laboratoires médicaux, le traitement pédiatrique du
VIH, les adolescents et sur d’autres questions majeures. A présent, un fort élan voit le jour en faveur d’un nouvel
argumentaire sur le traitement du VIH et d’une cible finale tout à la fois ambitieuse et réalisable :
• A l’horizon 2020, 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique.
• A l’horizon 2020, 90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement
anti rétroviral durable.
• A l’horizon 2020, 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale
durablement indétectable.
Pour que la riposte mondiale au VIH atteigne ces objectifs, il est essentiel que chaque personne connaisse son
statut sérologique au regard du VIH, ainsi que celui de son partenaire. Le but essentiel des services de
dépistage du VIH consiste à établir un diagnostic et à faciliter l’accès et le recours aux services de prévention,
de traitement et de soins de l’infection à VIH. Ces interventions à fort impact sont susceptibles de réduire la
transmission du VIH, ainsi que la morbidité et la mortalité associées à l’infection.
Au cours des quinze dernières années, les efforts de dépistage du VIH se sont considérablement intensifiés à l’échelle
mondiale. En 2005, on estimait que seules 10 % des personnes vivant avec le VIH en Afrique avaient connaissance de
leur statut pour le VIH et qu’à l’échelle mondiale, seules 12 % des personnes qui souhaitaient se soumettre à un
dépistage du VIH avaient la possibilité de le faire. Les données montrent que des progrès remarquables ont été
réalisés dans l’atteinte des objectifs 90–90–90. Ainsi plus de deux tiers de l’ensemble des personnes vivant avec le
VIH - environ 70% [51–84%] - connaissaient leur statut sérologique en 2016. Ces accomplissements ont en grande
partie été possibles grâce à l’utilisation généralisée de traitements efficaces contre l’infection à VIH et à la large
disponibilité de tests de diagnostic rapide (TDR) peu coûteux. La disponibilité et l’utilisation accrues des TDR ont
favorisé le partage des tâches, permettant au dépistage d’être également effectué par des prestataires de soins non
professionnels et d’être mis en œuvre dans un plus grand nombre de contextes, qu’il s’agisse d’établissements de
santé assurant un dépistage systématique ou de services au niveau communautaire.
En outre, bien que la disponibilité des tests et la couverture du dépistage progressent chaque année un peu
plus, on constate que, trop souvent, les services de dépistage ne sont pas suffisamment ciblés. Nombre de
personnes à haut risque d’infection, notamment parmi les hommes, les partenaires de personnes vivant avec
le VIH, les adolescents et les jeunes dans les zones de forte prévalence du VIH et les populations clés à
l’échelle mondiale, ne sont pas couvertes par les services de dépistage.
L’autotest de dépistage du VIH est un outil innovant qui favorise l’autonomisation de la personne, permet de
diagnostiquer davantage de personnes VIH-positives et aide à atteindre la première des cibles 90 90 90 des
Nations-Unies : faire en sorte que, d’ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut
sérologique. Etendre l’utilisation de l’ADVIH contribue à ces objectifs mondiaux en encourageant d’abord
ceux qui se font dépister pour la première fois, les personnes VIH positives non diagnostiquées et les sujets
constamment exposés au risque (qui doivent se faire dépister régulièrement). L’OMS a officiellement posé la
recommandation suivante : L’autotest de dépistage du VIH devrait être proposé comme approche
supplémentaire aux services de dépistage du VIH.
Cet outil a d’ores et déjà été expérimenté/introduit dans de nombreux pays notamment en Europe, aux Etats
Unis, au Canada, en Afrique Australe (programme STAR financé par UNITAID), en Afrique de l’Est (Kenya,
Ouganda) ou en Asie (Vietnam).
• Connaitre son statut est essentiel pour atteindre ces objectifs particulièrement le 1er 90 ;
• L’autotest de dépistage du VIH est un outil innovant qui permet de contribuer à l’atteinte du premier
90 et est recommandé par l’OMS comme une approche supplémentaire de dépistage du VIH.
Durée : 10 minutes
Référentiel technique :
L’ADVIH complète les offres de dépistage classique. Il permet de ce fait d’atteindre des populations qui
jusque-là n’avaient pas accès au dépistage du fait notamment des barrières d’accès à la santé comme la
discrimination, la stigmatisation, la distance ou le coût.
Le guide développé par l’OMS en 2016 met en exergue les éléments suivants issus des différentes expériences
réalisées :
• Pour nombre d’utilisateurs, l’ADVIH favorise la discrétion et bénéficie d’une forte acceptabilité,
notamment auprès des populations clés, hommes, jeunes, prestataires de soins, femmes enceintes
et leurs partenaires de sexe masculin, couples et population en général ;
• L’ADVIH représente une avancée pour accroître l’autonomie des personnes, décentraliser les services
et créer la demande de dépistage du VIH chez les populations sans accès aux services actuels ;
• L’ADVIH peut donner des résultats aussi fiables que lorsqu’il est utilisé par un prestataire formé,
sous réserve que les produits utilisés répondent aux normes de qualité, de sécurité et de performance
(ce qui est le cas du test OraQuick, pré qualifié OMS). Les démonstrations en personne et la mise à
disposition d’autres moyens d’information, comme des vidéos, peuvent également contribuer à une
meilleure performance des autotests du VIH ;
Les autotests de dépistage du VIH peuvent être distribués selon différentes modalités dans les secteurs
public et privé, notamment au niveau communautaire, dans les établissements de santé ou par internet.
• Multiplie par plus de 2 le recours au dépistage du VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels
avec des hommes, chez les partenaires masculins des femmes enceintes ou venant d’accoucher ;
• Augmente le recours au dépistage du VIH chez les couples, notamment chez les partenaires de sexe
masculin des femmes enceintes ou des femmes en post partum ;
• Peut identifier un pourcentage équivalent ou supérieur de personnes VIH positives ;
• Ne renforce pas les comportements à risque (comme les rapports anaux sans préservatif) ni le
nombre d’infections sexuellement transmissibles (IST) ;
• Ne réduit pas le recours ou la fréquence de dépistage des IST ;
• N’accroît pas les conséquences sociales négatives, ni les événements ou comportements indésirables ;
• Donne d’aussi bons résultats qu’un TDR du VIH utilisé et interprété par un travailleur de la santé
qualifié.
• Temps • Temps
• Volonté de discrétion • Volonté de discrétion
• Stigmatisation et discrimination • Stigmatisation et discrimination
• Transport (coût et disponibilité) • Transport (coût et disponibilité)
• Attitudes du personnel de santé • Attitudes du personnel de santé
• Peur de connaître son statut • Peur de connaître son statut
• Deni • Deni
• Annonce aux proches • Annonce aux proches
• Accessibilité • Accessibilité
• Confidentialité • Confidentialité
Durée : 15 minutes
Méthode : Le formateur anime un quizz sur les données épidémiologiques et 3*90 dans la sous-région, qui
reprend les données de l’ADVIH :
- Les participants peuvent être répartis en équipe de 2 à 3 personnes (mais attention à bien gérer le
temps nécessaire pour la création des équipes) ;
- Le formateur affiche la question ;
- Les participants répondent, le gagnant et le premier à donner la bonne réponse. Si aucune bonne
réponse ne se dégage rapidement, afficher la réponse ;
- Conclure sur les évidences scientifiques qui en découlent.
Avant de clôturer la séquence, le formateur demande aux participants s’ils ont des questions et y répond.
Sous-séquence 3.1 : Rappeler les lois VIH, la stratégie de lutte contre le VIH du Mali
Durée : 15 minutes
Méthode : En s’appuyant sur la présentation Power Point (PPT) mise à disposition, le formateur réalise un exposé
oral sur :
ATTENTION : le référentiel technique qui suit est commun aux séquences 3.1 et 3.2. Le référentiel
technique présente les informations relatives aux trois pays de la zone d’intervention, il convient donc de
sélectionner le contenu en fonction du pays où est réalisée la formation (idem pour le support PPT).
Référentiel technique :
Les pages suivantes présentent l’ensemble du référentiel technique pour les trois pays couverts par la zone
d’intervention du programme ATLAS. Les informations sont présentées dans un tableau en deux parties :
- La première partie concerne les éléments clés du cadre légale et de la loi VIH du pays (séquence 3.1) ;
- La deuxième partie concerne l’ADVIH dans la stratégie nationale (séquence 3.2) ;
- S’ensuit un encart résumant l’ensemble des informations clés à retenir pour le pays (séquence 3.2).
Avant de clôturer la séquence, le formateur demande aux participants s’ils ont des questions et y répond.
• La loi VIH pose un cadre légal facilitant l’accès au dépistage gratuit, anonyme et volontaire ;
• La loi VIH réglemente la notification aux partenaires obligeant toute PVVIH à annoncer son statut
à son conjoint/partenaires sexuels. Les prestataires de santé doivent accompagner ce processus
de notification ;
• Les stratégies VIH, politiques normes et procédures du dépistage VIH intègrent d’ores et déjà l’utilisation
de l’ADVIH même si son intégration nécessite d’être approfondie (algorithme dépistage et confirmation
etc.) créant un environnement favorable à l’intégration de l’ADVIH.
Durée : 5 minutes
Méthode : En s’appuyant sur la présentation Power Point (PPT) mise à disposition, le formateur présente :
Durée : 10 minutes (distribution du support papier et présentation des canaux) + 30 minutes (explication de la
stratégie propre à chaque canal de dispensation)
- Le formateur projette le schéma des canaux de dispensation et distribue aux participants la version
papier ;
- Le formateur présente tout d’abord les différents publics cibles et explique leurs particularités
propres, en établissant le lien avec les raisons de ce choix ;
- Le formateur explique la stratégie propre à chaque canal de dispensation, en partant du point
d’entrée, ligne par ligne ;
- A chaque fois que cela est nécessaire, le formateur procède à la définition et à la différentiation
entre :
• Distribution primaire
• Distribution secondaire
FOCUS : le formateur présente l’ensemble des informations brièvement, mais il doit se concentrer sur les
diapos suivantes :
Présentation des populations ciblées par le projet ATLAS – pourquoi ces populations ?
Comme mentionné précédemment, des gaps dans l’accès au dépistage existent malgré les progrès effectués
ces dernières années en Afrique de l’Ouest et l’ADVIH offre une opportunité unique d’atteindre certaines
populations qui ne se dépistent pas à ce jour.
Particulièrement l’accès au service de dépistage pour une large proportion des populations clés à savoir les
HSH et les travailleuses du sexe est insuffisant alors que les prévalences VIH parmi ces populations sont
importantes.
Ainsi il reste un nombre significatif de personnes vivant avec le VIH parmi ces populations qui ne connaissent
pas leur statut, ne se soignent pas et ainsi risquent de contaminer d’autres personnes.
Pour rappel, une PVVIH sous ARV et avec une charge virale indétectable présente un risque de contamination
négligeable.
Parmi ces populations, certaines sont ainsi plus difficile à atteindre car :
- Elles ne fréquentent pas les services de santé notamment du fait de leur stigmatisation/discrimination ;
- Elles ne fréquentent pas les associations de leur communauté ;
- Elles ne se reconnaissent pas elle-même comme faisant partie des populations clés (exemple : travailleuses
du sexe occasionnelles, hommes mariés et ayant des relations sexuelles avec les hommes) ;
- Elles ne se reconnaissent pas à risque d’avoir le VIH.
Ces populations clés difficiles à atteindre et leurs partenaires sont une cible prioritaire pour le projet ATLAS.
De plus d’autres populations sont des cibles prioritaires du projet ATLAS car elles présentent un risque
d’infection à VIH plus important que la population générale à savoir :
- Les clients des travailleuses du sexe qui jouent un rôle important dans la dynamique de l’épidémie
VIH dans la sous-région ;
- Les partenaires des PVVIH qui sont à risque significatif d’être séropositifs du fait du statut de leur
partenaire ;
- Les personnes diagnostiquées avec une infection sexuellement transmissible et leur partenaire du
fait du risque plus élevé d’avoir le VIH (pour rappel le dépistage VIH est une indication médicale en
cas d’infection sexuellement transmissible).
- Les UD et leur partenaire.
1. Dépistage des Cas Index : Distribution secondaire pour les partenaires des PVVIH
A travers les consultations des PVVIH (stratégie fixe /point d’entrée sur le schéma), où à travers le dépistage
de femmes en PTME), l’objectif est que le professionnel de santé (Dispensateur dans le schéma)
accompagne la PVVIH (distribution primaire dans le schéma) à dévoiler son statut à son/sa/ses partenaires
(distribution secondaire dans le schéma) afin qu’il/elle se dépiste en proposant notamment l’autotest de
dépistage VIH (parfois les partenaires ne désirent pas venir jusqu’au centre pour se dépister).
La PVVIH n’est pas bénéficiaire de l’ADVIH (elle connait son statut et risque d’avoir un résultat faux négatif
si elle est sous ARV)
2. Dépistage lors les consultations IST : Distribution secondaire pour les partenaires des personnes
diagnostiquées avec une IST mais aussi une offre alternative pour le patient ayant une IST
(distribution primaire)
Lors d’une consultation IST (stratégie fixe/point d’entrée dans le schéma), le professionnel de la santé
(dispensateur dans le schéma) doit proposer à la personne diagnostiquée avec une IST (distribution primaire dans
le schéma) un dépistage du VIH : C’est une indication médicale car le risque de VIH positif est plus élevé parmi
ces personnes. En général le dépistage se fait au sein du centre dans lequel la consultation IST est effectuée.
La cible prioritaire de l’auto dépistage est donc le partenaire de la personne diagnostiquée avec une IST.
3. Dépistage des populations clés (Hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, usagères
et usagers de drogue et travailleuses du sexe) :
Nous comprenons dans le cadre du projet ATLAS par HSH, les hommes ayant des relations sexuelles avec des
hommes (avec ou sans transaction financière) y les personnes transgenres.
Les cibles prioritaires du projet ATLAS en lien avec les HSH sont donc :
Nous comprenons dans le cadre du projet ATLAS par TS, les femmes ayant des relations sexuelles avec transaction
(financière ou non). Cela comprend ainsi les travailleuses régulières qu’elles soient déclarées et fixes ou qu’elles
soient clandestines, que leur activité soit régulière ou occasionnelle (étudiantes, vendeuses ambulante, etc.)
Les cibles prioritaires du projet ATLAS en lien avec les TS sont donc :
- Leurs partenaires ;
- Leurs clients ;
- Leurs amies/pairs cachées ne fréquentant pas les associations communautaires ou les services de santé.
Nous comprenons dans le cadre du projet ATLAS par UD, les personnes consommant des produits stupéfiants
qu’elles se les injectent ou pas. En effet, au-delà du risque de contamination par l’échange de seringues
souillées, la consommation de stupéfiant engendre souvent d’autres comportements présentant des risques
de contamination au VIH (relations sexuelles non protégées).
Les cibles prioritaires du projet ATLAS en lien avec les UD sont donc :
- Leurs partenaires ;
- Leurs pairs cachés ne fréquentant pas les associations communautaires ou les services de santé.
Stratégie Fixe pour les HSH, travailleuses du sexe et usagères et usagers de drogue :
Lors de consultations au sein d’un centre dédié aux populations clés (stratégie fixe/point d’entrée dans le
schéma), les professionnels de la santé (dispensateur dans le schéma) proposeront aux populations clés
(distribution primaire dans le schéma) la possibilité de distribuer l’autotest de dépistage du VIH à leurs
partenaires et/ou certains de leurs pairs qui ne fréquentent pas les associations communautaires et/ou leur
client (distribution secondaire dans le schéma).
Stratégie avancée pour les HSH, travailleuses du sexe et usagères et usagers de drogue :
Lors d’activités menées au sein des communautés (stratégie avancée/point d’entrée sur le schéma) comme
les causeries, les groupes de parole, les évènements récréatifs et socialisant, les points chauds, les pairs
éducateurs (dispensateurs dans le schéma) proposeront aux populations clés (distribution primaire dans le
schéma) la possibilité de distribuer des kits d’ADVIH à leurs partenaires et/ou certains de leurs pairs qui ne
fréquentent pas les associations communautaires et/ou leur client (distribution secondaire dans le schéma).
L’ADVIH ici vise principalement à offrir l’opportunité de réaliser l’ADVIH pour les partenaires et pairs qui ne
fréquentent pas les associations communautaires et/ou les clients de la personne ciblée.
La personne relai (distribution primaire) sera ainsi utilisée pour la distribution de l’autotest de dépistage du
VIH aux cibles secondaires mais s’il/elle ne désire pas se dépister dans un centre ou lors de l’activité en
utilisant le dépistage classique (par confort ou pour des raisons de discrétion) se verra aussi offrir la
possibilité d’avoir recours à l’ADVIH.
Avant de clôturer le module, le formateur demande aux participants s’ils ont des questions et y répond.