Tfe-Siluliko Dieu-Merci Remis Ce 2806
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« I.S.T.M/BUTEMBO »
E-mail :[email protected].
Orientation : Hospitalière
0. INTRODUCTION
0.1. Problématique
De plus, les enfants dénutris sont plus à même de connaître des retards de
croissance et de développer des maladies chroniques plus tard au cours de leur vie. Des études
récentes ont aussi montré un nombre élevé de dénutrition dans les pays aux revenus élevés ou
intermédiaires sans programme de lutte contre la malnutrition, tels que la Chine ou la
Thaïlande, avec respectivement près de deux millions et 250 000 enfants dénutris (Cecillia De
Bustos et Al, 2019, p.1).
La carence en fer est responsable des cas d’anémie mortelle entrainant une baisse
de la productivité. 4 à 5 milliards de personnes en sont atteintes. Ce sont les femmes et les
jeunes enfants qui sont les plus vulnérables. L’anémie accroit le risque d’hémorragie et de
septicémie (infection bactériale grave) pendant l’accouchement et intervient dans 20% des
décès maternels. Le manque de fer met en danger le développement mental de 40 à 60% des
nourrissons du monde en développement.
Une étude a été faite au Cameroun grâce aux données de l’enquête MICS 2014 et
menée sur 6270 enfants dont 3234 garçons et 3036 filles âgées de six (06) à cinquante-neuf
(59) mois, venant des milieux ruraux et urbains des 10 régions du Cameroun.
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Après que nous ayons mené notre constat préliminaire au sein de l’Hôpital
Général de Référence de Kyondo, il a été retrouvé dans le registre un total de 108 enfants
malnutris suivis au cours de l’année 2022 dont la mortalité avait concerné 8 enfants soit
l’équivalent de 7,4 % de prévalence.
2. Quelles sont les complications observées chez les enfants décédés de la malnutrition ?
0.2. Hypothèses
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2. Identifier les complications observées chez les enfants malnutris décédés à l’HGR de
Kyondo.
Le choix de notre étude tient au fait que l’avenir d’un pays et de toute l’humanité
dépend de ses enfants qui méritent inlassablement la protection contre les conséquences de la
malnutrition telles que l'épuisement de réserves de l'organisme, la perte de l'autonomie, les
troubles psychiques et parfois le décès du malade.
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Sur le plan personnel : en tant que futur personnel soignant, les résultats du présent
travail devront nous ouvrir de large horizon pour nous permettre de jouer efficacement
notre rôle dans la lutte contre la malnutrition.
Sur le plan social : les recommandations issues du présent travail pourront
encourager les personnels soignants en vue de la meilleure prise en charge et lutte
contre la malnutrition.
Sur le plan scientifique : ce travail constitue une base de données à tout chercheur
soucieux de comprendre l'ampleur de la malnutrition chez les enfants.
La collecte des données a débuté au mois d'avril jusqu'à septembre 2023 et sur le
plan spatial, notre étude s’est effectuée au sein de l'HGR/Kyondo.
1. Facteur : C'est un agent, un élément qui concourt à un résultat (Paul Robert, 2020).
2. Facteur associé : Le mot "facteur associé" fait référence à un élément ou une variable qui
est liée ou connectée à un autre élément ou variable dans un certain contexte. Dans différentes
disciplines, un facteur associé peut avoir une influence ou une contribution directe ou
indirecte sur le sujet étudié. Par exemple, dans une étude médicale, un facteur associé à une
maladie peut être un élément environnemental, génétique ou comportemental qui augmente la
probabilité de développer cette maladie (Lecerc D, 2009, p.4).
1.2.1. SYMPTOMATOLOGIE
Tableau N°1
- La déshydratation sévère
- Problème respiratoire
- Anémie sévère
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TABLEAU N° 2
- Quand les complications médicales sont maitrisées et que patient a été référé d’une
UNTA vers UNT, avec appétit conservée, il reçoit 100Kcal/Kg reparties en 6 repas
soit toutes les 4heures ; pour quelques cas spécifique (patient anorectiques,
vomissement fréquents diarrhée hypoglycémie récente ou hypothermie récente) le
lait doit être donné en 8 repas
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C’est ainsi que pour sa préparation 1 sachet F (410g) à ajouter à 2 litres d’eau →100ml =
75Kcal
Classe de poids 6 repas par jours (ml/repas 8 repas par jour (ml/repas)
3,5 – 3,9 80 65
4,0 – 4,4 85 70
4,5 – 4,9 95 80
5,0 – 5, 110 90
5,5 – 5,9 120 100
6,0 – 6,9 140 110
7,0 – 7,9 160 125
8,0 – 8,9 180 140
9,0 – 9,9 190 155
10 – 10,9 200 1
11 – 11,9 230 170
12 – 12,9 250
13 – 13,9 275 230
14 – 14,9 290 230
15 – 15,9 300 250
20 – 24,9 320 260
25 – 29,9 350 290
30 – 39,9 370 300
40 – 60 370 320
30-39,9 400 350
I.4.1. Traitement diététique en UNTA
nutritionnels
Tous les patients en UNTI devraient tenir leur réhabilitation nutritionnelle en
UNTA. Les problèmes médicaux doivent être contrôles avant la décharge et le patient ne doit
pas être sous injection IM. Lorsque la pathologie est chronique, et que le symptôme ont été
contrôlés par un traitement médical approprie, le patient pourra poursuivre le traitement en
UNTA avec les médicaments spécifiques si le test d’appétit est positif.
Le jour de la sortie, le patient reçoit une ration d’ATPE devant couvrir ses besoins
journaliers jusqu’au prochain rendez-vous à l’UNTA dont il dépend un équidé doit donner à
l’accompagnement l’ensemble des informations sur l’utilisation correcte et la conservation de
l’ATPE, sur les normes d’hygiènes basiques à respecter et sur la prise des médicaments que
l’enfant doit compléter à domicile (PCIMA, opcit)
Quand le patient quitte l’UNTA l’infirmier doit vérifier si son calendrier vaccinal est à jour et
que le patient a fini tous ces médicaments
- Si dans la même aire de santé il y a une UNS, l’IT procède à la référence du cas.
Autant données du séjour en UNTA que la référence en UNS doit être notée sur le
carnet de santé du patient
- Bien respecter le planning familial (que l’espacement des naissances) soit d’au moins
2 ans (pronaNut,op.cit).
40 – 60 700 5000 8 56 14 98
- L’accompagnant doit être formé sur la façon d’ouvrir le sachet et de donner l’ATPE
à l’enfant.
- L’accompagnant doit aussi s’assurer que l’enfant terminé sa ration d’ATPE avant de
prendre d’autres aliments pendant la journée 30 minutes avant le repas familial
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- Si la mère allaite encore l’enfant, le lait maternel doit être privilégie et donné avant
l’ATPE.
- Les accompagnants ramènent les sachets (vides et pleins) chaque semaine quand ils
se rendent à l’UNTA pour la visite hebdomadaire ce qui permet de contrôler la
consommation de l’enfant et d’éviter la vente de sachets
- L’infirmier est en charge de donner les messages clés concernant le traitement avec
l’ATPE à domicile.
1.7.1. EN UNTI
Le traitement médical systématique est donné à tous les patients admis en UNTI.
Toutefois il faut tenir compte des médicaments reçus en UNTA. Si le patient passe moins
d’une semaine en UNTI, il doit poursuivre le traitement systématique en UNTA. Les fiches de
référence et de contre-référence doivent contenir toutes les informations
- Le volet communautaire
Le volet communautaire
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les UNTA, intégrées au sein des centres de santés prennent en charge les enfants
mal nourris sévère sans complications ayant passé le test d’appétit avec succès. A cet effet, les
mesures anthropométriques seront prises, une consultation médicale sera effectué et le
traitement médical systématique et ou spécifique administré selon le cas. En suite l’enfant
recevra une ration alimentaire thérapeutique prête l’emploi (ATPE) pour le traitement
nutritionnel à domicile.
Les UNTI sont intégrées au sein des hôpitaux généraux de référence plus
précisément dans le service de pédiatrie. C’est ainsi que l’intégration médicale de prise en
charge de cas de malnutrition avec complication médicales peut être concrètement mené. Les
UNTI Prennent en charge les enfants sévèrement malnutris ayant une pathologie grave et ou
anorexique ou pas capable de manger.
Durant les séjours en UNTE, l’enfant est traité sur le plan nutritionnel avec le lait
thérapeutique F75 (ou F100 dilue) ce lait F75 c’est à l’arrivé de l’enfant s’il à d’œdèmes après
avoir fini la dose du lait 75 l’enfant recevra le lait F100 suivi de 2 ou 3 jours de préparation à
l’ATPE lorsque l’appétit est retrouvé et la complication médicale métrisées la durée de
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séjours en UNTI. Peut varier de 3 à 7jours mais elle pourrait aussi aller au de la en fonction de
l’évolution de l’évolution de l’état de l’enfant.
1°) Hypoglycémie
Les signes d’hypoglycémie sont les suivants : faible température corporelle (<36,
5°), léthargie, apathie et hypoglycémie ne transpire pas et n’est pas particulièrement pâle. La
somnolence est souvent le seul signe qui précède la mort.
l’enfant, même si le diagnostic est inexact. Si le malade est conscient ou peut être réveillé et
est capable de boire, lui donner 50ml de glucose ou de saccharose à 10% ou le lait F75 par la
bouche selon ce qui est le plus rapidement disponible. Si on ne dispose que d’une solution de
glucose à 50% en diluer une partie dans quatre parties d’eau stérile. Rester auprès de l’enfant
jusqu’à ce qu’il ait entièrement repris conscience.
2°) Hypothermie
Les nourrissons de moins de 12mois et ceux qui sont atteints de marasme, avec
des lésions cutanées étendues ou des infections graves, sont particulièrement exposés à
l’hypothermie.
Les lampes fluorescentes sont inutiles et les bouillottes sont dangereuses. Prendre
la température rectale toutes les 30minutes pendant que l’enfant se réchauffe sous la lampe
car il peut vite avoir de la fièvre. La température axillaire n’est pas une mesure fiable de la
température corporelle pendant le réchauffement. Tous les enfants en état d’hypothermie
doivent aussi être traités pour l’hypoglycémie et la septicémie grave.
4o) Diagnostic
– Soif : Le fait de boire goulûment est un signe certain de déshydratation légère. Chez les
nourrissons, cet état peut s’exprimer par de l’agitation. La soif n’est pas un symptôme de choc
septique.
– L’hypothermie : est un signe d’infection grave, choc septique compris. Elle n’est pas un
signe de déshydratation.
– Enfoncement des yeux : c’est là un signe utile de déshydratation mais seulement lorsque la
mère confirme que son apparition est récente.
– Pouls radial faible ou absent : c’est là un signe de choc, associé soit une déshydratation
grave, soit à une septicémie. A mesure que l’hypovolémie se développe, les pouls s’accélèrent
et s’affaibli, si le pouls est faible au niveau de l’artère carotide, fémorale et brachiale, l’enfant
est en danger de mort et doit être traité de toute urgence.
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- Les problèmes de santé sous-jacents : les maladies sous-jacentes, telles que le VIH/SIDA,
la tuberculose, la diarrhée et les infections respiratoires, peuvent entraîner une malnutrition
aiguë en raison d'une augmentation des besoins en nutriments chez les personnes malades ou
d'une diminution de l'appétit.
- Les catastrophes naturelles et les conflits : les catastrophes naturelles, telles que les
sécheresses, les inondations et les ouragans, ainsi que les conflits armés, peuvent entraîner
une perturbation de la production alimentaire et de l'accès à la nourriture, entraînant ainsi une
malnutrition aiguë.
- Les facteurs économiques : les personnes qui vivent dans des communautés pauvres ou
qui ont un accès limité à des sources de nourriture abordables peuvent être plus susceptibles
de souffrir de malnutrition aiguë (World Healph Organisation, 2022).