S7.2.5 A Le Traitement Des Sols

Bac pro Travaux publics S7.2 TERRASSEMENTS 7.2.
5 A Le traitement des sols
Fiche Technique FT 7.2.5A

Le traitement des sols
Avant propos
La construction et l’entretien d’infrastructures routières conduisent à évacuer des

volumes importants de déblais et à utiliser une quantité importante de matériaux d’apport. Ces
matériaux sont non seulement coûteux mais appauvrissent les ressources naturelles en
granulats.
Les travaux routiers ont dès lors, un impact non négligeable sur les écosystèmes et
l’environnement.
Sur les sites d’extraction, ces impacts importants sur le milieu naturel peuvent être à
l’origine de:
 Perturbation ou disparition des

écosystèmes des rivières dans lesquelles
sont dragués les matériaux (Ballastières),
 Réduction des réserves en granulats,
 Nuisances générées par les transports et
les risques induits par le trafic des
véhicules,
 Extension des carrières à ciel ouvert,

 Pénurie de Granulats dans certaines
régions.
Pendant la construction de la route ou son entretient, d’autres impacts sur

l’environnement viennent se greffer sur les étapes intermédiaires:
- Extraction et fabrication des constituants élémentaires (Granulats et liants),
- Transport des constituants élémentaires jusqu’aux Centrales de malaxage,
- Fabrication des matériaux routiers (GB, BB, GC, GLHR, BC),
-Transport des matériaux routiers de la Centrale au Chantier,
- Mise en œuvre des matériaux pour la construction ou l’entretien de la Route.
DA MOTA Paul Source documents Eurovia , Planête TP, Sitra, CT170 Cim Bétons, Portland,… MAJ 5 mai 2020 1
Bac pro Travaux publics S7.2 TERRASSEMENTS 7.2.5 A Le traitement des sols
Les conséquences de tels travaux peuvent être dramatiques:
- Épuisement des ressources naturelles : Énergie, eau, granulats,
- Impacts sur le milieu naturel : Déchets, acidification, eutrophisation, écotoxicité,
- Impacts sur l’environnement : Gaz à effet de serre, ozone.
Cette technique de valorisation des sols en place permet une économie de matériaux
notable, non négligeable et favorable à la protection de l’environnement.
Afin de ne pas être en contradiction avec la démarche de développement durable, les

techniques permettant l’utilisation des matériaux en place par un traitement adapté se sont
considérablement développées.
D’abord limitées aux seuls travaux de terrassement, pour permettre la réutilisation de

sols médiocres en remblais, elles sont maintenant fréquemment proposées pour la construction
d’une large gamme d’ouvrages routiers, à différents niveaux des structures
Objectifs d’un traitement de sol
1- La modification et l’amélioration des caractéristiques du sol traité
Le but du traitement est

de modifier les caractéristiques
physico-chimiques et
géotechniques d’un matériau –
le plus souvent le sol naturel en
place, mais parfois un matériau
rapporté – pour en améliorer
rapidement et durablement le
comportement mécanique.
Pour cela, on incorpore dans le
matériau à traiter un ou
plusieurs produits qui apportent modification de l’état hydrique, stabilité immédiate et
accroissement des performances mécaniques dans le temps. De nombreux matériaux sont
ainsi valorisables : limons, sables, graves argileuses, craie, etc. Les liants utilisés sont de
nature hydraulique : chaux, ciment, liant hydraulique routier. Pour des ouvrages plus
spécifiques, l’utilisation de bentonite augmente l’imperméabilité des matériaux traités. Cette
solution apporte une structure durable aux ouvrages.
2- Les domaines d’utilisation
Les techniques de traitement de matériaux en place

débouchent sur une large palette d’utilisations, depuis
les terrassements jusqu’aux couches de chaussées.
Elles sont maintenant largement répandues pour la
réalisation des remblais, des parties supérieures des
terrassements PST et des couches de forme.
Etapes de mise en œuvre d’un traitement de sol

Le laboratoire
Parmi les points principaux qui ont une incidence directe sur la définition des projets,
l’environnement hydrologique et l’analyse des conditions climatiques du site font l’objet
d’attentions préalables particulières.
Une étude de laboratoire est indispensable avant toute proposition de traitement.
La connaissance des matériaux et des liants, la recherche et les études réalisées au sein
des laboratoires spécialisés ainsi que sur le terrain, sont fondamentales pour :
o identifier et évaluer les caractéristiques des sols ou des matériaux susceptibles d’être
valorisés,
o s’assurer de leur homogénéité et de l’absence de produits préjudiciables à l’action des
liants hydrauliques (sulfates, nitrates),
o apprécier les caractéristiques des différents liants disponibles et vérifier leurs possibilités
et conditions d’utilisation dans le contexte technique et économique local du chantier,
o définir en laboratoire les performances des matériaux traités et en suivre le
comportement in situ. La présence du laboratoire de l’entreprise est constante à tous les
stades du chantier :
o contrôle des constituants, pouvant conduire à d’éventuelles adaptations et modifications
des paramètres de composition (teneur en eau, dosage en liant, ...),
o réglages et étalonnages des matériels afin d’adapter les conditions pratiques de
fonctionnement des ateliers pour l’obtention d’un résultat optimal
o contrôle de la qualité de mise en œuvre : dosage en liant, teneur en eau, profondeur de
malaxage, finesse de mouture pour les sols fins,
o mesure des compacités et, le cas échéant, de la perméabilité,
o mesures de la portance (essais de chargement statique à la plaque, ou dynamique à la
Dynaplaque),
o garantie de la tenue structurelle des ouvrages construits.
Sur le chantier
Les techniques de traitement sont au nombre de 2 : dans une centrale de malaxage ou en

place.
 Dans le cas de la centrale le sol naturel est amené de

l’emprunt à la centrale où il est mélangé avec le(s)
liant(s) puis re-transporté sur le lieu d’utilisation.
Une centrale est une installation fixe qui est constituée de

trémie, de silos de stockage de liants, de tapis transporteurs
et/ou doseurs, d’un système réglable d’apport d’eau et d’un
malaxeur à arbre horizontal.
 Dans le cas du traitement en place le sol naturel est traité

sur le lieu d’utilisation.
I. LES MATERIELS SPECIFIQUES DE STOCKAGE DES PRODUITS DE TRAITEMENT
Suivant les chantiers, les travaux de traitement des sols peuvent nécessiter des ateliers
comprenant tout où partie de matériels spécifiques. Le stockage des matériaux doit faire l’objet
d’une attention toute particulière.
Dans la pratique française actuelle, les produits de

traitement utilisés se présentent quasi exclusivement
sous forme pulvérulente et sont livrés en vrac.
Exceptionnellement, l'utilisation de chaux ou de ciment,
conditionné en sacs de 40 ou 50 kg palettisés, peut être
envisagée dans le cas de petits chantiers (inférieurs à 2
000 m², en général). Leur stockage doit alors être réalisé
à l'abri des eaux pluviales et de ruissellement.
Silo fixe
Dans les autres cas, le stockage, dans des silos, des
produits de traitement livrés en vrac s'impose afin de disposer
d'une réserve suffisante de produit de traitement pour
absorber les aléas normaux d'approvisionnement du chantier,
et de laisser aux produits de traitement, très souvent livrés
chauds, un temps de repos permettant leur refroidissement et
la neutralisation des charges d'électricité statique, conditions
nécessaires à un écoulement stable (non fusant) permettant
la réalisation d'un épandage précis.
Silo mobile
II. LES DIFFERENTES OPERATIONS DU TRAITEMENT EN PLACE AUX LIANTS

HYDRAULIQUES
Ces traitements sont spécifiques aux remblais ou au cas de couches de formes et

de chaussées.
On distinguera
trois phases spécifiques
et omniprésentes dans
les traitements dans la
photo ci-contre :
Phases de travail :
Cas des remblais :
 Préparation du sol par scarification (si nécessaire),

 Epandage de la chaux ou le LHR spécifique,
 Malaxage,
 Arrosage éventuellement (dans le cas de stabilisation au LHR ou ciment),
 Compactage initial,
 Compactage final (fermeture).
Cas des couches de formes et de chaussées :
 Prétraitement à la chaux (si nécessaire),

 Préparation du sol par scarification (si nécessaire),
 Epandage du liant hydraulique,
 Malaxage,
 Arrosage,
 Compactage partiel,
 Fin réglage,
 Compactage final,
 Cloutage (si nécessaire),
 Protection superficielle
Description des étapes clés :
a) Le prétraitement à la chaux
Il consiste à mélanger aux terres de la chaux,

dont la quantité est déterminée lors de l'étude de
formulation. Le plus souvent, la chaux aérienne
vive est le liant le plus adapté pour l’objectif
d’amélioration de l’état hydrique et ainsi de la
portance.
Le malaxage doit permettre de réduire le

caractère argileux du matériau et de corriger sa
teneur en eau finale. Le matériau ainsi chaulé peut
être stocké avant un éventuel second traitement au
liant hydraulique nécessaire pour certains usages
en particulier en couche de forme et en assise de
chaussée.
Le prétraitement à la chaux peut être réalisé

avec des équipements spécifiques tels qu’un godet
cribleurs à étoiles ou à disque monté sur une pelle hydraulique ou un chargeur, le
dosage en chaux étant alors assurer par une petite unité de stockage et d’alimentation
conçu pour cela. Ces équipements sont le plus souvent employés sur des plateformes
temporaires de chantiers. Ces plateformes peuvent toutefois accueillir des installations
semi-mobiles qui peuvent être aussi performantes que les centrales installées sur des
plateformes fixes.
Sur les plateformes fixes de recyclage, les malaxages sont faits le plus souvent avec
un malaxeur à pales, dont les caractéristiques et les réglages doivent permettre un
mélange homogène et efficace pour que la chaux au premier traitement, et
éventuellement le liant hydraulique au second traitement, agissent bien sur la totalité du
matériau. Un dispositif d’ajout d’eau est nécessaire pour adapter la teneur en eau des
matériaux trop secs, généralement lors du second traitement au liant hydraulique.
b) La préparation du sol
Certains sols ou matériaux rocheux peuvent nécessiter une préparation avant de

procéder à leur traitement, principalement pour les applications autres que la réutilisation
en remblai de sols trop humides. Celle-ci peut nécessiter tout ou partie des opérations
suivantes :
 Une décohésion du matériau en place

 L'élimination des éléments blocailleux
o L'élimination manuelle après scarification du matériau en place
o Le criblage à l'aide de cribles de tous types
o La scarification
o le concassage en place
 Une homogénéisation de la nature des matériaux du gisement

 Une humidification pour changer d'état hydrique
c) Epandage à la chaux ou au LHR
L’objectif de cette opération est d’épandre le ciment

ou le liant hydraulique routier à la surface de l’ancienne
chaussée scarifiée, d’une façon homogène
(transversalement et longitudinalement) et en quantité
précise, de telle manière que la quantité de liant
épandue au mètre carré de chaussée corresponde bien
(au coefficient de variation près de la méthode
d’épandage) à celle définie dans l’étude de formulation.
L’épandage est réalisé, de préférence, à l’aide d’un
matériel spécifique : l’épandeur.
d) Le malaxage
Le malaxage doit s’effectuer au pulvi-malaxeur par

bandes parallèles avec un léger recouvrement.
L’obtention de la profondeur de malaxage visée et sa
régularité sont des facteurs essentiels de réussite. La
configuration des pulvi-malaxeurs actuels, avec la
chambre de malaxage située au centre de l’engin, entre
les essieux, permet de les maîtriser. Un léger
compactage entre deux passes de malaxage aide à
obtenir et réguler la profondeur de travail.
La finesse de mouture est un autre
paramètre important, dont dépendent
l’homogénéité et l’efficacité du mélange. La
puissance de l’engin, la vitesse de rotation du
tambour, le type d’outils, etc., sont, de ce
point de vue, des éléments essentiels. D’une
manière générale, seuls les pulvi-malaxeurs
notés 2ou 3 conviennent pour les couches de
forme. Ces matériels comportent en
particulier un dispositif d’injection d’eau dans
la chambre de malaxage dont le débit est
asservi à la vitesse de déplacement, permettant un ajustement de la teneur en eau.
e) Les réglages
Il faut distinguer deux types de réglages : le préréglage et le réglage fin.
Le préréglage s’effectue généralement à la niveleuse, de plus en plus souvent

guidée par laser.
Le réglage fin est une phase-clé de la mise en
œuvre des couches de forme, au cours de laquelle on
réalise le nivellement précis et, si nécessaire, on
enlève la partie feuilletée. Il s’exécute à la niveleuse
pour les petits chantiers, à la raboteuse ou à
l’autograde sur les plus grands. Là encore, le guidage
sans contact s’est généralisé.
Le réglage doit être exécuté avec soin et précision,
avec une tolérance de ± 3 cm par rapport au profil
théorique.
On est parfois amené à adapter la couche de forme en épaisseur et/ou en formulation

pour compenser un léger écart de nivellement de l’arase de terrassements.
Les liants hydrauliques routiers (LHR) à prise très lente sont particulièrement
intéressants dans ce cadre. Sur un chantier bien mené, ils peuvent permettre d’achever
réglage fin et compactage final avant l’expiration du délai de maniabilité, autorisant ainsi
la réutilisation du matériau recoupé.
f) Le compactage
L’obtention de compacités élevées est

une nécessité pour mobiliser pleinement
les performances mécaniques du matériau.
En particulier, dès lors que le sol traité
présente une certaine rigidité, le fond de
couche travaille en fatigue par flexion. Or,
la résistance à la fatigue augmente
nettement avec la compacité.
La densification atteinte en fond

de couche est donc un critère
fondamental.
L’objectif de densification pour le

compactage des couches de
forme est la qualité q3.
g) Le cloutage
L’opération consiste à épandre et enchâsser sur la plate-forme

des gravillons de roche dure concassée, de gros calibre
(typiquement 14/20 mm). Le cloutage doit être terminé après
réglage fin et compactage final, dans le délai de maniabilité. Le taux
d’épandage est de 5 à 7 kg/m2. L’enchâssement est exécuté au
rouleau lisse ou au compacteur à pneus, de façon à enfoncer les «
clous » sur environ la moitié de leur hauteur. Le cloutage permet
l’accrochage de la protection superficielle et améliore le
fonctionnement de l’interface avec la couche supérieure. Il est
indispensable sur les sols fins traités.
h) Protection superficielle
La protection de la surface d’une couche de sol

traitée est indispensable, pour empêcher, d’une part
l’évaporation de l’eau (très préjudiciable à la prise du
liant) et d’autre part la pénétration d’eau dans la
couche traitée (qui risque d’affecter sa portance). En
outre, la surface de la couche doit être protégée
contre les agressions du trafic de chantier. La
protection a aussi pour rôle d’éviter les émissions de
poussières sous ce trafic. Divers types de protection
superficielle sont envisageables.
Sur le tableau ci-dessous et page suivante, des indications complémentaires sont

données sur les protections superficielles des couches de formes.
Points sensibles et points d’arrêts des travaux
- Points sensibles
Dans le cadre des terrassements, les points sensibles sont assez nombreux. Au niveau
du traitement du sol, les principaux sont les suivants:
– caractéristiques du ou des liant(s);

– disponibilité de ces liants;
– capacité de stockage du ou des liant(s);
– adéquation et performances du ou des épandeur(s): débit, exactitude et
précision du dosage, etc.;
– adéquation et performances du ou des pulvimalaxeur(s): puissance,
maîtrise de l’épaisseur, finesse de mouture, exactitude et précision du
dosage, etc.;
– adéquation et performances des compacteurs: rendement, efficacité;
– teneur en eau naturelle trop élevée;
– teneur en eau naturelle trop basse;
– argilosité excessive.
- Points d’arrêt
Les principaux points d’arrêt et les actions susceptibles de les lever sont listés ci-après:
• Vérification de la compacité
 si elle est insuffisante:
o passes de compactage supplémentaires (dans le délai de
maniabilité);– ajustement de la teneur en eau;
o éventuellement modification de l’atelier de compactage.
o
• Vérification de la portance immédiate
 si elle est insuffisante:
o si possible remalaxage, retraitement et recompactage;
o sinon enlèvement et substitution.
• Prévision d’apparition de gel dangereux:

 augmentation du dosage en liant et/ou emploi d’un liant à prise plus rapide;
 au pire, arrêt du chantier.
• Prévision d’un épisode de vent très fort: arrêt momentané du chantier
Cynématique des traitements de sols en assise de chaussée
1er Cas Traitement au liant hydraulique en centrale d’un sol naturel ou prétraité à la chaux puis mis en œuvre
2ème Cas Approvisionnement, après préparation éventuelle du sol naturel ou prétraité à la chaux pour
traitement en place avec un liant hydraulique
3ème Cas Double traitement en place à la chaux et au liant hydraulique
Etapes du procédé de retraitement en place pleine épaisseur au ciment Portland

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5 A Le traitement des sols

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La construction et l’entretien d’infrastructures routières conduisent à évacuer des

 Perturbation ou disparition des

 Extension des carrières à ciel ouvert,

Pendant la construction de la route ou son entretient, d’autres impacts sur

- Extraction et fabrication des constituants élémentaires (Granulats et liants),

- Transport des constituants élémentaires jusqu’aux Centrales de malaxage,

- Fabrication des matériaux routiers (GB, BB, GC, GLHR, BC),

-Transport des matériaux routiers de la Centrale au Chantier,

- Mise en œuvre des matériaux pour la construction ou l’entretien de la Route.

Les conséquences de tels travaux peuvent être dramatiques:

- Épuisement des ressources naturelles : Énergie, eau, granulats,

- Impacts sur le milieu naturel : Déchets, acidification, eutrophisation, écotoxicité,

- Impacts sur l’environnement : Gaz à effet de serre, ozone.

Afin de ne pas être en contradiction avec la démarche de développement durable, les

D’abord limitées aux seuls travaux de terrassement, pour permettre la réutilisation de

Objectifs d’un traitement de sol

1- La modification et l’amélioration des caractéristiques du sol traité

Le but du traitement est

2- Les domaines d’utilisation

Les techniques de traitement de matériaux en place

Etapes de mise en œuvre d’un traitement de sol

Une étude de laboratoire est indispensable avant toute proposition de traitement.

Les techniques de traitement sont au nombre de 2 : dans une centrale de malaxage ou en

 Dans le cas de la centrale le sol naturel est amené de

Une centrale est une installation fixe qui est constituée de

 Dans le cas du traitement en place le sol naturel est traité

I. LES MATERIELS SPECIFIQUES DE STOCKAGE DES PRODUITS DE TRAITEMENT

Dans la pratique française actuelle, les produits de

II. LES DIFFERENTES OPERATIONS DU TRAITEMENT EN PLACE AUX LIANTS

Ces traitements sont spécifiques aux remblais ou au cas de couches de formes et

Cas des remblais :

 Préparation du sol par scarification (si nécessaire),

Cas des couches de formes et de chaussées :

 Prétraitement à la chaux (si nécessaire),

Description des étapes clés :

Il consiste à mélanger aux terres de la chaux,

Le malaxage doit permettre de réduire le

Le prétraitement à la chaux peut être réalisé

Certains sols ou matériaux rocheux peuvent nécessiter une préparation avant de

 Une décohésion du matériau en place

o L'élimination manuelle après scarification du matériau en place

o Le criblage à l'aide de cribles de tous types

 Une homogénéisation de la nature des matériaux du gisement

c) Epandage à la chaux ou au LHR

L’objectif de cette opération est d’épandre le ciment

Le malaxage doit s’effectuer au pulvi-malaxeur par

Il faut distinguer deux types de réglages : le préréglage et le réglage fin.

Le préréglage s’effectue généralement à la niveleuse, de plus en plus souvent

On est parfois amené à adapter la couche de forme en épaisseur et/ou en formulation

L’obtention de compacités élevées est

La densification atteinte en fond

L’objectif de densification pour le

L’opération consiste à épandre et enchâsser sur la plate-forme

La protection de la surface d’une couche de sol

Sur le tableau ci-dessous et page suivante, des indications complémentaires sont

Points sensibles et points d’arrêts des travaux