Chapitre II Modele Classique de L - Atome Tir
Chapitre II Modele Classique de L - Atome Tir
Chapitre II Modele Classique de L - Atome Tir
1.Temporelle 2.Spatiale
Tout matériau chauffé a tendance à émettre de la lumière, par exemple l'élément d'une
cuisinière, le filament de métal d'une ampoule électrique ou le Soleil, par exemple.
A la fin des années 1800, les scientifiques observent également le phénomène en
chauffant des substances dans leurs laboratoires, mais ignorent comment l'expliquer. Ils
savent néanmoins décomposer la lumière émise par un gaz en un spectre dont les raies
sont caractéristiques des éléments chimiques qu'il contient.
Expérience de Planck :
Le rayonnement est quantifié, l’énergie est émise en forme de quanta, et sa valeur est
un multiple entier de hn. (ces quantas sont baptisés photons…)
E:représente l'énergie,
𝒄
h: la constante de Planck (h=6,622.10-34J.s-1),
E = h .n = h .
𝝀
n: la fréquence du rayonnement,
c: la vitesse de la lumière (c = 3.108 m/s ),
λ: la longueur d'onde de la radiation émise.
Hypothèse de Planck
Ces différentes lumières émises par les différents atomes H excités forment, la
dispersion engendre un spectre discontinu ou spectre de raies :
Spectres d’émission de l’hydrogène (a), l’hélium (b) et spectre d’absorption de l’hélium (c).
Quatre raies d’émission dans le visible sont observées dans le spectre d’émission de
l’hydrogène.
La longueur d'onde des raies émises vérifie la relation suivante : Relation de RYDBERG
𝟏 𝟏 𝟏
ῡ = = RH ( − )
𝝀 𝒏𝟐𝟏 𝒏𝟐𝟐
Exemple :
La 1ere raie de la série Balmer (n1=2) est défini par la transition : 3 → 2 (3=2+1)
La 2eme raie de la série Lyman (n1=1) est défini par la transition : 3 → 1 (3=1+2)
La 4eme raie de la série Pfund (n1=5) est défini par la transition : 9 → 5 (9=5+4)
II-6. Modèle de Bohr
L’électron de masse m, décrit à une vitesse uniforme v une circonférence de rayon r, est
soumis à deux forces égales :
Force d’attraction = force centrifuge d’où Fatt = Fcent
1 𝑒2
- Force d’attraction coulombienne : F1= .
4𝜋𝜀 𝑜 𝑟 2
𝜀𝑜 =8,85.10-12c2N-1m-2 (𝜀𝑜 : Primitive du vide)
W : le travail qu’il faut fournir pour éloigner l’électron du noyau jusqu’à l’ionisation de
l’atome (éloigner l’électron à l’infini)
1 2 1 1 𝑒2
Energie cinétique : Ec = mv = .
2 2 4.𝜋.𝜀 𝑜 𝑟
1 1 𝑒2 𝑒2 𝟏
ET = EC + EP= - . (Eq2) ET= - . Avec 𝜀𝑜 = 8,85.10-12c2N-1m-2
2 4.𝜋.𝜀 𝑜 𝑟 8𝜋𝜀 𝑜 𝒓
1) L’électron ne peut se situer que sur certaines orbites bien précises ou permises, de
telle sorte que son énergie reste constante.
2) Lorsque l’électron absorbe ou émet de l’énergie, il change d’orbite ou de niveau
d’énergie.
𝑐 6,62.10−34 (𝐽 .𝑠).3.108 𝑚 /𝑠
𝛥𝐸 𝐽 = hν = h =
𝜆 𝜆 𝑚
12400 1 1
λ (A) ≈ Avec: 𝛥𝐸 = 1 −
𝛥𝐸 𝑒𝑉 𝑛 𝑓2 𝑛 𝑖2
II-8. Energie d'ionisation
C'est l'énergie nécessaire pour amener l'électron de son état fondamental vers l'infinie.
H + hνLim → H+ + 1e-
∆E = E∞ - E1 = 0 – E1 = - E1H > 0
II-9. Généralisation aux ions hydrogénoïdes :
Exemple :
+1
2He ,3Li+2, 4Be+3 ou de manière générale : zX+(z-1)
La formule de Rydberg-Ritz peut être élargie pour un ion qui possède un électron.
𝟏 𝟏 𝟏
ῡ = = RH .Z2( 𝟐 − ) avec Z : numéro atomique de l’ion hydrogénoïde
𝝀 𝒏𝟏 𝒏𝟐𝟐
RHydrogenoide= RH .Z2
Attention :
Les noms des séries : Lyman, Balmer,… sont valable juste pour l’hydrogène.
Dans le cas d’un ion hydrogénoïde on parlera plutôt de série 1,2,3 ….etc
II-10. Insuffisances du modèle de Bohr
- Le modèle de Bohr reproduit bien les spectres de raies des espèces atomiques à un
seul électron mais échoue pour les atomes et ions polyélectroniques.
- Le modèle n'explique pas l'origine de la quantification de l'énergie des atomes. En
fait, il la présuppose!
- Le modèle est celui d'un électron en mouvement accéléré (la vitesse de l'électron est
constante en module mais change de direction). Toutes les observations dans le
domaine des propriétés des charges électriques montrent qu'une telle charge en
mouvement accéléré devrait émettre de l'énergie sous forme d'ondes
électromagnétiques. Si l'électron de l'atome était vraiment une charge ponctuelle en
rotation autour du noyau, l'atome devrait émettre de la lumière jusqu'à ce que
l'électron tombe finalement dans le noyau!
nh nh
2πr = nλ = mv
d’où mvr = 2π
= nℏ
Condition de quantification du
moment cinétique de Bohr
IV-2 Principe d’incertitude d'Heisenberg
Il est impossible de définir avec précision à fois la position et la
vitesse d’une particule. Cela se traduit par la relation:
Conclusion
Solution:
Le principe d’indétermination (ou d’incertitude) d’Heisenberg.
En introduisant l’aspect ondulatoire on est dans
l'impossibilité de connaître à la fois la position "x" et la vitesse "v"
(ou la quantité de mouvement " ΔP") d'une particule. Cette
indétermination (incertitude) est calculée à partir de la relation
d’Heisenberg :
ℎ
ΔP.Δx ≥ 2𝜋
avec P= m.v : quantité de mouvement ⇒ ΔP = m.Δv
ℎ h h
m.Δv.Δx ≥ 2𝜋
⇒ Δx ≥ 2πmΔv
ou Δv ≥ 2πmΔ𝑥
h h
L’incertitude minimale : Δx = ou Δv =
2πmΔv 2πmΔ𝑥
On remarque que pour les systèmes macroscopiques
l’incertitude sur la position est négligeable cependant les
systèmes microscopiques on ne peut connaitre la position même
si on connait la vitesse avec une grande précision.
l 0 1 2 3 4 5
Sous-couche s p d f g h
forme Sphérique Haltère Haltères croisés Multilobes complexes
NB :
Le nombre maximum d’électron que peut contenir une sous couche est 2(2l +1)
3) Le nombre ml, nombre quantique magnétique (ou tertiaire), avec : -l < ml < +l
Exemple:
Important et à retenir
F Une orbitale atomique est définit comme une région de l’espace, entourant
le noyau, ou l’on a une probabilité (99%) de trouver l’électron.
F L’identification d’une orbitale atomique associée à un électron est obtenue
via les trois nombres quantiques n, l, m. Chaque combinaison possible de ces
trois nombres quantiques décrit une orbitales différente.orbitale
F La description de l’état quantique de l’électron est complète que si on
donne la valeur des quatre nombres quantiques: n, l, m et s
Exemple récapitulatif :
Ψ4,3,0,+1/2
Représentation angulaire des orbitales atomiques :
L’orbitale « s »
(Orbitales s : l=m=0)
Px Py Pz
Orbitales «d» (l=2, m=-2, -1, 0, +1, +2 (d-2, d-1, d0, d+1, d+2=dx2-y2, dz2, dyx, dxz, dyz))
IV-3.5. Diagrammes d’énergie
- Hydrogène et hydrogénoïdes
Dans l’atome d’hydrogène, l’électron a la même énergie quelle que soit la sous-
couche à laquelle il appartient.
Par exemple, il possède la même énergie qu’il peuple une orbitale atomique de la
sous-couche 2s ou de la sous-couche 2p. Il y a donc dégénérescence des sous-couches au
sein d’une même couche dans l’atome d’hydrogène (la situation sera différente pour les
atomes polyélectroniques).
IV- 3.6. Configuration électronique des éléments : Règles de
remplissage des orbitales atomiques.
Conséquence pratique :
F Dans une même case quantique (n, l et m sont donc fixés) on ne peut placer que deux
électrons au maximum avec leur nombre quantique de spin opposés.
F Deux électrons dans une même orbitale atomique doivent différer par leur nombre
quantique de spin, qui ne peut prendre que deux valeurs, ms= +1/2(↑) ou -1/2 (↓).
F Une orbitale atomique ne peut contenir au maximum que 2 électrons qui dans ce cas
auront des spins opposés : ils sont antiparallèles ou appariés (↑↓).
F Si l’orbitale ne contient qu’un électron, celui-ci est dit non-apparié ou célibataire ⍐.
F Une orbitale vide constitue une lacune électronique.
Généralisation :
Retenons la règle générale permettant de prévoir le nombre d'électron maximal
que peut contenir une couche donnée.
nmax = 2 n2.
l : n-1 0 1 2 3 4
Sous-couche s p d f g
Nombre de cases quantiques : 2 l + 1 1 3 5 7 9
Nombre maxi d’électron : 2(2l +1) 2 6 10 14 18
IV-3.6.2. Principe de stabilité ou règle de Kelechkowsky
L'ordre de remplissage des diverses couches et sous-couches se fait
par valeurs croissantes du couple (n + l). Si deux ou plusieurs couples (n + l)
conduisent à la même somme, ils seront classés par ordre de n croissant.
!! : cas des sous-couches 4s et 3d :
n+l=4+2=6 4s : n = 4 ; l = 0 ⇒ n + l = 4
3d : n = 3 ; l = 2 ⇒ n + l = 5
n+l=4+1=5
Co : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 4s2, 3d7 ⇒ [ Ar], 4s2, 3d7
27 18
Il est préférable d'écrire : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 3d7, 4s2 ⇒ [18Ar], 3d7, 4s2
NB :
Pour décrire rapidement la configuration électronique d'un élément quelconque sans
avoir à écrire toutes les couches et sous-couches internes, on va écrire cette
configuration sous la forme condensée :
[Configuration du gaz rare] + couches externes.
Le gaz rare sera celui dont le numéro atomique est le plus près possible
du numéro atomique de l'élément considéré tout en lui restant inférieur :
Lorsque des orbitales atomiques ont même énergie (dégénérées), les électrons se
répartissent avec un nombre maximum de spins parallèles.
- Utilisation des cases quantiques symbolisant chacune une orbitale atomique.
- Pour 8O : ……/
2s2 2p4
Dans le cas général, on enlève d’abord les électrons les plus externes (ceux qui
correspondent à n le plus grand).
- Dans le cas des métaux de transition, on enlève donc d’abord les électrons « s »
Ainsi :
Co → Co2+ + 2e- pour 27Co2+ :
(25 e-) 3d7 4s0
Exemple:
29Cu : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 3d9 , 4s2 faux
29Cu : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 3d10 , 4s1 juste
+ : 1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6 / 3d10 , 4s0
29Cu
Les électrons de la couche dont le nombre (n) est le plus grand jouent le rôle
principal dans les réactions chimiques et en particulier à la formation des liaisons
chimiques entre les atomes. On appelle cette couche : couche externe périphérique où
encore couche de valence.
Néanmoins si une sous-couche interne n’est pas totalement remplie, on considèrera
cette sous-couche comme faisant partie de la couche de valence
Exemple :
3Li : 1s² 2s1 couche de valence est (n = 2), nombre d’électrons de valence est 1.
6C : 1s² 2s² 2p2. La couche de valence est (n=2), le nombre d’électrons de valence est 4.
l=1 faux
n=4, l=o⇒ m=1 faux
n=6, l=4⇒ m= -4 juste
n=6, l=4⇒ m= 4 , s=3/2 faux
n=5, l=4⇒ m= 5 faux -4,-3,-2,-1,0,1,2,3,4
n=3, l=2⇒ m= 1 et s=1/2 juste
n=2, l=0⇒ m= 0 et s=0 juste
Application:
Quels sont parmi ces jeux de nombres quantiques, ceux qui sont permis ?
Cas n l m s
A 1 1 0 1/2
B 4 0 1 -1/2
C 6 4 -4 1/2
D 6 4 4 3/2
E 5 4 5 -1/2
F 3 2 1 1/2
G 2 0 0 0
H 2 1 1 -1/2
I 2 1 1 1/2
Solution:
Cas n l m s
a 1 1 0 1/2 fausse Si n = 1, 𝑙 ne peut pas prendre la valeur 1
b 4 0 1 - 1/2 Fausse Si n= 4, 𝑙 peut prendre la valeur 0 mais si l=0, m ne peut
prendre que la valeur 0
c 6 4 -4 1/2 Juste
d 6 4 4 3/2 Fausse n, 𝑙, m sont justes mais s ne peut pas prendre la valeur de
3/2
e 5 4 5 -1/2 Fausse Si 𝑙 = 4 −4≤ 𝑚 ≤+4 donc m ne peut pas être à 5
f 3 2 1 1/2 Juste
g 2 0 0 0 Fausse s ne peut prendre la valeur de 0
h 2 1 1 -1/2 Juste
i 2 1 1 1/2 juste
Règle de remplissage de klechkowski
encadré (n+l)
sous couche s l =0 sous couche p l =1 sous couche d l =2 sous couche f l =3
On a rassemblé sous le même trait les sous couche ayant le même (n+l)
IV-3.6.5. Structure électronique des ions
Pour établir la configuration électronique d’un ion, s’il s’agit d’un cation enlever un
ou plusieurs électrons, s’il s’agit d’un anion ajouter un ou plusieurs électrons.
Dans ce cas chaque élément va essayer d’obtenir la configuration électronique du
gaz rare (très stable) qui lui est le plus proche.
Exemple :
Na :1s2 2s22p6 3s1 ≡ [Ne] 3s1 → Na + : [Ne] 3s0 ≡ [Ne] : Cation
11 11
17Cl : 1s2 2s22p6 3s23p5 ≡ [Ne] 3s23p5 → 17Cl- : [Ne] 3s23p6 ≡ [Ar] : Anion
Ce sont les ions les plus stables susceptibles de se former dans le but d’acquérir la
structure stable du gaz noble le plus proche.
Cette étude de configuration électronique des atomes permet de prévoir la périodicité
ou la classification périodique des éléments et par conséquent la construction du tableau
périodique appelée encore classification périodique de Mendeleïev.
Exception à la règle de Klechkowski
Z Nom Symbole Configuration selon Klechkowski Configuration réelle
24 Chrome Cr (Ar) 3d4 4s2 (Ar) 3d5 4s1
29 Cuivre Cu (Ar) 3d9 4s2 (Ar) 3d10 4s1
41 Niobium Nb (Kr) 4d3 5s2 (Kr) 4d4 5s1
42 Molybdène Mo (Kr) 4d4 5s2 (Kr) 4d5 5s1
44 Ruthénium Ru (Kr) 4d6 5s2 (Kr) 4d7 5s1
45 Rhodiu Rh (Kr) 4d7 5s2 (Kr) 4d8 5s1
46 Palladium Pd (Kr) 4d8 5s2 (Kr) 4d10
47 Argen A g (Kr) 4d9 5s2 (Kr) 4d10 5s1
57 Lanthane La (Xe) 4f1 6s2 (Xe) 5d1 6s2
58 Cérium Ce (Xe) 4f2 6s2 (Xe) 4f1 5d1 6s2
64 Gadolinium Gd (Xe) 4f1 6s2 (Xe) 4f7 5d1 6s2
78 Platine Pt (Xe) 4f14 5d 8 6s2 (Xe) 4f14 5d9 6s1
79 Or Au (Xe) 4f14 5d 9 6s2 (Xe) 4f14 5d10 6s1
89 Actinium Ac (Rn) 5f 2 6d0 7s2 (Rn) 6d1 7s2
90 Thorium Th (Rn) 5f 2 6d0 7s2 (Rn) 6d2 7s2
91 Protactinium Pa (Rn) 5f 3 6d0 7s2 (Rn) 4f2 6d1 7s2
92 Uranium U (Rn) 5f 4 6d0 7s2 (Rn) 4f 3 6d1 7s2
93 Neptunium Np (Rn) 5f 5 6d0 7s2 (Rn) 4f 4 6d1 7s2
96 Curiu Cm (Rn) 5f 8 6d0 7s2 (Rn) 4f 7 6d1 7s2