Cours Nomenclature Alliages Al
Cours Nomenclature Alliages Al
Cours Nomenclature Alliages Al
MASTER
En Génie Mécanique
Thème
EFFET DU TRAITEMENT THERMIQUE SUR LES
PROPRIETESMECANIQUES DES ALLIAGES D’ALUMINIUM
0
Remerciement
Nous aimerions à exprimer mes remerciements à mes parents et mes famille ceux qui
m’ont apporté leurs soutiens et leurs aides précieuses tout au long de l’étude.
Nous souhaitons exprimer ma reconnaissance et mes remerciements aux personnes
qui m’ont soutenu à la réalisation de ce travail, les membres de jury qui m’ont fait
l’honneur d’accepter ce travail.
- merci -
1
Dédicaces
Je dédie ce mémoire:
2
Liste des figures
Figure I.1 : Principaux la fabrication de produits en.............................................. 13
Figure I.05: déterminer les types d’alliage par la parentages des éléments (Mg, Si).
................................................................................................................................. 26
Figure II.5: Essai de dureté Knoop (Pénétrateur Pyramide à base losange). ......... 48
Figure III.1: Spectrométrie d’mission optique par étincelle utilisé pour déterminer
la composition chimique. ........................................................................................ 55
3
Figure III.4: Four d’extrusion utilisé pour la mise en solution. ............................ 57
Figure IV.3 : Microstructure d'un échantillon étudié après revenu. (X200). ......... 58
Figure IV.4: L'évolution des valeurs de micro dureté de chaque échantillon par la
distances après le revenu et le trempe. ................................................................... 59
Figure IV.5: L’effet les déférente types de trempe et revenu sur la micro dureté
d’alliages d’aluminium 6063. ................................................................................. 60
4
Liste Des Tableaux
Tableau I.6 : les propriétés physiques d’alliage d’aluminium 6063, en citant [15] :
................................................................................................................................. 28
Tableau II.1 :Les deux échelles les plus utilisées sont les échelles B et C.[39]. ... 45
Le Tableau II.3 : regroupe les définitions des méthodes essais de dureté par
pénétration . ............................................................................................................. 50
Tableau IV.1: Résultats des tests mécaniques obtenus après trempe. ................... 57
Tableau IV.2: Résultats des tests mécaniques obtenus après revenu. ................... 58
5
Sommaire
I.1.L’aluminium : .......................................................................................................................... 12
Introduction ................................................................................................................................... 29
I.6 Influence des éléments d’additions Sur les propriétés des alliages d’aluminium : ................. 36
6
I.6.4 Les dispersoides :.................................................................................................................. 37
Introduction ................................................................................................................................... 39
7
III.3.b Trempe ............................................................................................................................... 58
IV.1 Introduction........................................................................................................................... 56
Conclusion général........................................................................................................................ 61
Références ..................................................................................................................................... 63
8
Introduction général
Les principaux alliages d'aluminium sont fabriqués depuis 1886 à partir des bauxites et de
la Cryolithe avec l’invention du procédé d’électrolyse de l’aluminium. Les alliages à base
d’aluminium ont été l’objet de plusieurs travaux de recherches scientifiques, ces alliages sont les
plus utilisés justes après les fontes et les aciers. Leurs excellentes propriétés mécaniques et
électriques ont permis leur utilisation dans divers secteurs d’activités telle que l’industrie
aéronautique, automobile ou le transport électrique.
L'aluminium est peu utilisé à l'état pur, sauf en miroiterie, du fait de sa faible résistance
mécanique (au maximum 20kg/mm2), d'où son utilisation sous forme d'alliages. En effet,
l'addition contrôlée des éléments d'alliages tels que le cuivre, le silicium, le magnésium, le
manganèse, le titane, le chrome, le zinc et le cobalt améliorant les propriétés mécaniques,
Nous focalisons dans ce travail sur les alliages de série 6xxx (à base: magnésium et
silicium) qui possèdent des propriétés mécaniques intéressantes.
L'objet de ce travail est l'étude de l'effet de traitement thermique (mise en solution, trempe,
revenu) sur les propriétés mécaniques d'alliage aluminium 6063 , Cet alliage a un grand intérêt
vu leur utilisation privilégiée et leurs applications architecturales ,
Notre étude est basée essentiellement sur les méthodes expérimentales de visualisation
microscopique de la structure d’alliage 6063 et de la mesure de la micro dureté,
- le premier chapitre présent une étude bibliographique des alliages d’aluminium. On focalise à
l’étude de l’alliage d’aluminium 6063 de la série 6000 , ses domaines d’application et ses
déférents traitements thermiques,
-le deuxième chapitre a été consacré à la caractérisation mécanique par l’essai de dureté. Dans
ce cas, nous avons présenté : les techniques conventionnelles de mesure de la dureté des
matériaux massifs et les dispositions qui s’ensuivent,
9
-le troisième chapitre a été consacré à la description des méthodes et des techniques
expérimentales utilisées de mesure de dureté et de traitements thermiques utilisés,
-le quatrième chapitre est consacré aux résultats expérimentaux obtenus et à leurs interprétations.
On terminera par une conclusion générale où on récapitulera tous les résultats obtenus dans ce
travail .
10
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
Chapitre I
11
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
Introduction
L’aluminium est l’élément métallique le plus abondant dans la nature, il vient au second rang
des métaux les plus employés après l'acier. Il est léger, robuste, facile à usiner, économique et
résistant à la corrosion. Il est un métal blanc tirant légèrement sur le bleu, dont on obtient
facilement un beau fini poli. .
Ces impuretés ont différents effets sur leurs caractéristiques physique, chimiques et mécaniques.
Les propriétés d'aluminium peuvent être améliorées par des traitements thermique et mécanique,
ainsi par l’addition des éléments comme le Mg, Si, Mn, etc.… A la température ambiante,
l'aluminium forme très vite une couche d'oxyde 𝐴𝑙2𝑂3 (alumine), épaisse et adhérente, qui
protège le métal de les effets, mécaniques et physiques et les attaques chimiques [2].
I.1.L’aluminium :
12
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
Réserve de procéde
bauxite Alumine Electrolyse
bauxite bayer
L’aluminium
13
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
formes complexes dans une gamme étendue de coloris. Il est donc très apprécié en architecture
moderne et ne nécessite que très peu d'entretien.
L’alimentation : L’emballage en aluminium est largement répandu du fait de son faible coût de
production, sa légèreté et son caractère isolant. Une mince feuille d’aluminium (0.1 mm environ)
suffit à isoler le produit du monde extérieur : Imperméabilité à la lumière, à l’air, aux rayons
ultraviolets,
Autres utilisations : Filtrant dans les crèmes solaires, texturant et colorants alimentaires dans les
laitages, immunisant dans les vaccins et purifiant dans le traitement des eaux, l’aluminium est
également utilisé à plus faibles quantités dans l’industrie chimique [4] .
14
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
En 1807, Humphry Davy, après avoir découvert que le sodium et le potassium entraient dans la
composition de l’alun, suppose qu’il s’y trouve aussi un autre métal, qu’il baptise « aluminium »
(en latin, « alun » se dit alumen) [5] Pierre Berthier découvre dans une mine près des Baux-de-
Provence en 1821 un minerai contenant plus de 50 % d’oxyde d’aluminium. Ce minerai sera
appelé bauxite.
On attribue généralement la découverte et l’isolement de l’aluminium à Friedrich Wöhler en
1827. Toutefois, deux ans plus tôt, le chimiste et physicien danois Hans Christian Ørsted avait
réussi à produire une forme impure du métal. Wöhler fut le premier à mettre en évidence les
propriétés chimiques et physiques de l’aluminium, dont la plus notable est la légèreté.
15
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
extrêmement coûteuse. Le métal est d’ailleurs utilisé pour fabriquer des bijoux, dont la valeur
sera évidemment réduite à néant quelques décennies plus tard [6].
• 1855 : Les nouveaux métaux sont exposés à l’exposition universelle de Paris. La société
Pechiney est creed en France.
• Le premier site industriel producteur d’aluminium au monde s’installe à Salindres dans le
Gard, et commence son activité dès 1860.
• 1876 : William Frishmuth réalise la première coulée d’aluminium. En 1884, il réalise la
coiffe du Washington Monument en ce métal.
• 1886 : de manière indépendante, Paul Héroult et Charles Martin Hall découvrent une
nouvelle méthode de production de l’aluminium en remarquant qu’il est possible de
dissoudre l’alumine et de décomposer le mélange par électrolyse (procédé Héroult-Hall)
pour donner le métal brut en fusion. Pour cette découverte, Hall obtient un brevet
(400655) la même année. Ce procédé permet d’obtenir de l’aluminium de manière
relativement économique. La méthode mise au point par Héroult et Hall est toujours
utilisée aujourd’hui.
• 1887 : Karl Josef Bayer décrit une méthode connue sous le nom de procédé Bayer pour
obtenir de l’alumine à partir de la bauxite. Cette découverte permet de faire entrer
l’aluminium dans l’ère de la production de masse.
• 1888 : les premières sociétés de production d’aluminium sont fondées en Suisse, France
et aux États-Unis.
16
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
Légèreté
L’aluminium est un métal très léger dont la densité spécifique est de 2,7 g/cm 3, soit environ un
tiers de celle de l’acier (7-8 g/cm3) ou du cuivre (8,96 g/cm3).
Résistance mécanique
L’aluminium est utilisé très majoritairement sous forme d’alliages dont le constituant principal
est l’aluminium, les éléments d’addition pouvant représenter jusqu’à 15% de son poids. La
résistance de l’alliage d’aluminium est adaptée à l’application requise.
A titre d’exemple, on considère qu’un kilogramme d’aluminium peut remplacer deux
kilogrammes d’acier dans des applications automobiles.
Résistance à la corrosion
Sa résistance à la corrosion est élevée car le métal, bien que très oxydable, se couvre, au contact
de l'air, d'une couche d'oxyde protectrice (couche naturelle étanche d'alumine<0,1μm). Les
éléments d'addition diminuent plus ou moins cette résistance.
Ductilité, malléabilité
L’aluminium peut être facilement travaillé à basse température et déformé sans se rompre, ce qui
permet de lui donner des formes très variées, une ductilité élevée (A% ≈ 40%),.
Recyclable
17
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
L’aluminium est recyclable à 100% sans dégradation de ses propriétés. Son recyclage ne
nécessite que peu d’énergie : 5% seulement de l’énergie utilisée pour la production de métal
primaire.
Propriétés réfléchissantes
L’aluminium possède un pouvoir réfléchissant élevé de la lumière ainsi que de la chaleur ce qui,
ajouté à son faible poids, en fait un matériau idéal pour les réflecteurs dans les matériels
d’éclairage ou les couvertures de survie [7].
18
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
● Ductilité
● Résistance à la propagation des fissures
● Résistance à la fatigue (efforts alternés)
● Résistance aux multiples formes de corrosion
● Conductibilité électrique [9]
les familles d'alliages :
La plupart des nuances sont faciles à mouler (moule métallique permanent ou moulage sable)
en moyenne ou engrande série et en pièce unitaire. Inconvénient : grand retrait au moulage (3,5 à
8,5% en volume) qui peut être minimisé par un bon tracé de la pièce.
Beaucoup des alliages usuels contiennent suffisamment de silicium pour entraîner une réaction
eutectique, ce qui donne aux alliages un bas point de fusion, une bonne fluidité et une bonne
mouillabilité.
19
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
Le moulage en moule métallique ("en coquille", sous pression...) amène un refroidissement plus
rapide que les autres procédés (sable...),
ce qui provoque un affinage du grain et une amélioration des propriétés mécaniques.
Les additions de bore et de titane provoquent également un affinage du grain.
Le cuivre, le magnésium et le zinc engendrent ou favorisent le phénomène de maturation.
20
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
21
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
22
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
- les symboles chimiques des éléments d’addition, successivement suivis de leur teneur
dans l’ordre décroissant de celle-ci. Par Exemple : EN AB -45400 [AL Si5Cu3], ( Figure I.4).
23
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
24
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
Les alliages de la série 6000 commercialisés sont nombreux : ils se différencient par leurs
teneurs en Mg (elle peut varier entre 0,3 et 1,5 %), en Si (elle peut varier de 0,3 à 1,4 %) et par la
présence d’additions secondaires (Mn, Cr, Cu, Pb, Bi...). Ils présentent néanmoins les propriétés
générales ci-après :
- très bonne aptitude à la déformation à chaud par laminage et surtout par filage et matriçage ;
- bonne aptitude à la mise en forme à froid (par cintrage par exemple) en particulier dans les états
recuits (et, à un degré moindre, trempé mûri ;
- caractéristiques moyennes à l’état trempé revenu;
- très bonne résistance à la corrosion pouvant être renforcée par des traitements d’anodisation;
- possibilité d’obtenir de beaux états de surface dès la sortie de la presse à filer, états de
surface qui peuvent être améliorés par brillantage et anodisation ;
- bonne aptitude au soudage ;
- bon comportement aux basses ou très basses températures mais résistance à chaud limitée à
partir de 150 à 200 oC suivant la durée du maintien à chaud (par exemple, 150 oC pour une durée
supérieure à 10 000 h, 175 oC pour une durée d’une centaine d’heures, 200 oC pour une durée de
quelques heures) [14].
25
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
Figure I.05: déterminer les types d’alliage par la parentages des éléments (Mg, Si).
26
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
En générale, cet alliage est connu par une excellence malléabilité, une résistance moyenne, une
bonne résistance à la corrosion .
En général, l’alliage 6063 présente une bonne finition de surface, une résistance élevée à la
corrosion, convient facilement au soudage et peut être facilement anodisé
27
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
Tableau I.6 : les propriétés physiques d’alliage d’aluminium 6063, en citant [15] .
28
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
Introduction
Les Traitements thermiques C’est une succession d’opérations ou cours desquelles un matériau
est soumise en totalité ou partiellement à des cycles thermique pour but de modifier la nature et
la répartition des constituants d’un matériau. Selon le domaine d’application du matériau les
traitements peuvent améliorer ou détériorer les propriétés mécaniques de ce dernier.
En général, les traitements thermiques en métallurgie sont : l’homogénéisation, le revenu, le
recuit et le vieillissement[17].
29
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
d’aluminium[18].
L’obtention d’une solution solide à l’aide de la réaction du durcissement par précipitation est
très importante dans l’opération du traitement thermique. L'objectif de ce traitement est d'amener
dans la solution solide la quantité maximale de l'élément de durcissement soluble ou élément
d'alliage (ex. Cu, Mg, Si) dans la matrice. La procédure consiste à maintenir l'alliage à une
température suffisamment élevée et pour une période de temps assez long afin d'obtenir une
solution solide homogène. Les domaines des températures de mise en solution s’étendent le plus
souvent de 450°C à 500°C pour l’aluminium et de 450°C à 590 °C pour ses alliages [19].
I.4.1.2 : Trempe :
La trempe est une opération nécessaire pour effectuer un traitement thermique. Cette
opération consiste en un refroidissement suffisamment rapide de la solution solide obtenue dans
la première étape, pour que les précipités intermétalliques stables n’aient pas le temps d’être
30
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
formés. Elle ne prend pas de temps, puisqu’elle a une très courte durée. Elle peut être faite à
l'eau, à l'air, à l'huile ou dans des métaux en fusion à différents intervalles. Son but est de
supprimer la formation de la phase à l'équilibre Mg2Si pendant le refroidissement et de préserver
la solution soluble solide formée lors de la mise en solution, par un refroidissement rapide (~ 260
°C/s) à basse température, habituellement près de la température de la pièce. Le résultat de cette
opération est une solution solide sursaturée en éléments d’alliages, et également en lacunes [19].
Le principe de trempe
Le principal élément qui peut influencer la trempe est le temps de transfert entre le four (à la
température de mise en solution) et le bassin de trempe. Si celui-ci est trop long, il y aura début
de précipitations des éléments mis en solution. Le bac de trempe doit se trouver à proximité du
four. Il doit avoir un volume d’eau de 5 à 7 fois supérieur à celui des pièces trempées et le
médium de trempe doit être agité.
31
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
Les alliages traités thermiquement voient leurs propriétés changées une fois revenus à la
température ambiante après leur traitement thermique. Ceci est appelé vieillissement naturel. Le
taux de vieillissement change selon le type d’alliage et également dans un type d’alliage, de sorte
que le vieillissement naturel est stable pouvant durer de quelques jours jusqu’à plusieurs années.
Certains alliages de la série 6000 qui sont durcissant et peuvent atteindre une dureté maximale
après un mois à la température ambiante.
32
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
Les effets de l’homogénéisation peuvent être plus ou moins complexes suivant l’alliage auquel
ils s’appliquent et également suivant les conditions de coulée de cet alliage. D’une façon
générale, plusieurs types d’évolution aisément observables dans les alliages d’aluminium
peuvent être retenus à savoir :
-le traitement de restauration est effectué entre 200 à 300 °C pendant 1 à 8 heures, permettant le
réarrangement des dislocations et une diminution de la densité des dislocations dans le métal en
conservant la structure de grains d’origine.
33
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
La restauration favorise l’état d’équilibre et est facilitée par une augmentation de la température
puisqu’elle est basée sur la diffusion à l’état solide.
-le traitement de recristallisation est effectué entre 300 à 400 °C pendant 0,5 à 3 heures et
refroidissement lent (10°C/heure) permettant d’éliminer la microstructure écrouie obtenue suite
au travail à froid (laminage, étirage etc.) par la formation de nouveaux grains (phénomène de
recristallisation). Ce traitement contribue à abaisser la limite d’élasticité et la limite ultime et à
augmenter la ductilité de l’alliage [20].
L’état métallurgique d’un alliage, en lien avec ses propriétés mécaniques, résultant de
l’application d’un traitement thermique, est représenté par une désignation standard,
décrite pour les alliages corroyés dans la norme NF EN 515 [22].
Subdivisions de l’état H :
34
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
35
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
supplémentaires. Ils précisent des variantes ou des combinaisons des traitements avec
une opération à froid (p. ex. T41, T61, T651)[ 24].
Généralement le cuivre est toujours présent, dans les alliages d’aluminium industriels
de la série 6xxx, au moins en tant qu’impureté. Les études de la précipitation dans le système
Al- Mg- Si-(C u) ont longtemps considéré que le cuivre ne changeait pas la séquence de
précipitation s’il était présent dans l’alliage comme élément d’addition secondaire. L’effet
d’une faible teneur en cuivre (0,1%) est affiné la précipitation et augmenté le durcissement
après revenu. En générale l'addition du cuivre s'avère pour augmenter la cinétique du
précipitation durcissant et amélioré la microstructure. Le Cu change la morphologie des
précipités en lattes plus fines [27].
36
Chapitre I : Généralités sur l’aluminium et ses alliages
b)Le manganèse
utilise pour neutralisée les effets néfaste du fer et modifier la morphologie des intermétallique. Il
est également considère comme le plus efficace comparativement au Chrome, au Nikel, au
Cobalt et au Molybdène [32].
c)Fer
Favorisent la formation des particules insolubles, qui facilite la rupture des alliages d’aluminium
[33].
37
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
Chapitre II
38
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
Introduction
La dureté est une propriété très importante dans la caractérisation mécanique des matériaux
solides, elle indique l’opposition à la pénétration, c’est- à- dire une résistance superficielle de
matériau solide .Alors, la dureté est définie comme la résistance du matériau à la pénétration
par un corps plus dur. La mesure de dureté statique d’un matériau est par l’intermédiaire de
l’essai de dureté, celui-ci consiste à enfoncer un pénétrateur dans le métal à tester sous l’effet
d’une charge constante, puis en mesurant la dimension de l’empreinte
Plus l'objet pénétrant s'enfonce, plus la surface S de pression s'agrandit, donc la force F étant constante,
plus la contrainte diminue. Lorsque la contrainte n'est plus suffisante pour déformer plastiquement le
solide à tester, l'objet pénétrant s'arrête, et on a donc : Les valeurs de dureté obtenues grâce aux différents
protocoles et dispositifs d'essais indiqués ci-dessous sont cette limite d'élasticité Re mais les résultats ne
sont pas identiques car ces calculs simplifiés prennent en compte la surface de la projection de l'empreinte
(comme un disque ou un carré) au lieu de prendre en compte la vraie surface de l'empreinte (comme la
surface de la calotte sphérique ou des facettes de l'empreinte pyramidale). Un essai Brinell et un essai
Vickers sur la même éprouvette ne donnent pas la même valeur en résultat, mais en ramenant par le calcul
la valeur de la force à la vraie surface de l'empreinte (respectivement un calotte sphérique ou une
pyramide), on tombe dans les deux cas sur la même valeur qui est la valeur « de pression » du matériau
solide. Elles ne prennent pas en compte l'écrouissage qui est différent pour chaque type d'essai. Il existe
une grande variété d'essais de dureté possibles :
39
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
La dureté sera exprimée en kgf/mm2ou MPa selon les unités utilisées de la force
appliquée et l’empreinte mesurée. De même, plus la surface est bien préparée (planéité,
finition), plus l’empreinte est bien délimitée et par conséquent la mesure de la dureté est fiable et
crédible.
La figure 1 donne le principe de l’essai de mesure de dureté Brinell. Ainsi, nous
pouvons les précautions qu’il faut prendre pour une mesure précise :
l’épaisseur de la pièce doit être au moins huit fois la profondeur de l’empreinte pour
éviter toute déformation sur la face opposée [35-36] .
- distance du centre de l’empreinte au bord de la pièce supérieure ou égale à 2.5d (où d est le
diamètre de la bille utilisée),
- distance entre les centres de deux empreintes voisines supérieure ou égale à quatre fois leurs
diameters.
40
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
HB=2P⁄(πD(D-√D2-d2)) (kg/mm2)
Où :
D : diamètre du pénétrateur (mm),
d : diamètre de l'empreinte (mm),
41
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
𝑑2 1 𝑑2 1 𝑑2 𝑑2
𝐷 − √𝐷2 + 𝑑 2 = 𝐷 (1 − √1 − ( )) ≈ 𝐷 (1 − (1 − ( ))) = 𝐷 ( ( )) =
𝐷2 2 𝐷2 2 𝐷2 2𝐷
1 𝑑2
≈ 1 − ( 2)
2 𝐷
Exemple :
• 5 …diamètre de bille 5 mm
• 250 …avec charge d’essai de 250 kgf (ou force d’essai de 2,452 N)
Pour obtenir une valeur de dureté Rockwell, on mesure une pénétration rémanente du
42
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
pénétrateur sur lequel on applique une faible charge. Comme il est décrit dans les ouvrages de
mécanique de base, l'essai se déroule en trois phases:
Les figures 2 et 3 présentent les trois phases de l’essai Rockwell bille et Rockwell
cône respectivement.
HRB= 130- r
b)
43
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
HRC = 100- r
44
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
Tableau II.1 :Les deux échelles les plus utilisées sont les échelles B et C.[39].
45
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
• HV …selon VickersHardness
46
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
𝐥𝐚 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮é𝐞
𝐇𝐯 =
𝐬𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐦𝐩𝐫𝐞𝐢𝐧𝐭𝐞
𝑑1 + 𝑑2
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑=
2
H : dureté Vickers,
F (N) : charge appliquée au pénétrateur,
d (mm) : diagonale moyen de l’empreinte.
Le temps d'application de la force d’essai admis par la norme est de 2 à 8 secondes (durée de
consigne 7 s). Le temps de maintien de la force d’essai est de 10 à 15 secondes (durée de
consigne 14 s). En cas de temps de maintien plus long, la durée doit être mentionnée en secondes
dans la valeur de dureté,
47
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
Les forces d’essai appliquées dans la méthode Knoop sont très faibles. Les empreintes sont
donc elles aussi très petites. C’est pourquoi il est essentiel de veiller à l’absence de chocs et de
vibrations lors de l’essai afin de ne pas fausser les valeurs de mesure.
𝐹 𝐹 𝐹 14.23𝐹
𝐻𝐾 = = 2= =
𝐴 𝐸𝐿 0,07028𝑙 2 𝑙2
Où
48
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
49
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
Tableau II.3 : regroupe les définitions des méthodes essais de dureté par pénétration [42].
Elles ne sont pas définies de manière très précise. Cependant, on peut en donner un ordre de
grandeur, qui représente la variation de la dureté en fonction de la gamme de chargement,comme
cette figure :
50
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
On remarque sur cette figure que, selon le domaine de charge, la dureté dépend ou non de la
charge d’indentation. Ceci permet de proposer trois grandes régions :
•La macro dureté pour laquelle le nombre de dureté ne varie pas avec la charge.
•La micro dureté sous charge réduite où le nombre de dureté augmente généralement quand la
charge diminue.
•La nano dureté, correspondant aux plus petites charges d’indentation, est une région où le
nombre de dureté peut croître ou décroître selon les cas.
La variation de la dureté, qui correspond le plus souvent à une augmentation de la valeur pour les
faibles charges, est un phénomène largement décrit dans la littérature. Ce phénomène est appelé
en anglais Indentation Size Effect (ISE) ou Effet de Taille d’Empreinte. Du fait de son existence,
le seul nombre de dureté ne suffit pas pour caractériser un matériau. Le problème se pose surtout
lorsqu’on veut comparer des valeurs de dureté entre elles. Il est recommandé alors d’indiquer la
charge avec laquelle la dureté est mesurée ou mieux, d’exprimer la variation de la dureté avec la
charge appliquée [43].
51
Chapitre II Méthode de caractérisation par l’essai dedureté
Des phénomènes influençant les mesures des micros duretés nécessitent certaines
précautions opératoires :
L’empreinte doit être suffisamment nette pour permettre une lecture précise, ce qui exige un
bon état de surface de la pièce testée ;
La légère croissance de la valeur de la dureté, jusqu'à à la charge de 1N, montre la nécessité
de spécifier la charge sous laquelle la mesure a été fait pour obtenir des résultats
comparables ;
Prendre en considération la charge maximale à appliquer de manière que la dureté du métal
support n’intervienne pas dans les mesures [45].
52
Chapitre III Techniques expérimentales
Chapitre III
Techniques expérimentales
53
Chapitre III Techniques expérimentales
III.1 Introduction
L'objet de ce travail est l'étude de l'effet de traitement thermique sur propriétés mécaniques et
la microstructure de l'alliage d'aluminium 6063. Dans ce travail on a étudié seulement la propriété
mécanique de dureté, afin de réaliser cette dernière, nous avons conçu quatre échantillons pour
chaque type de traitement. Ces échantillons ont subi différents traitements thermiques et ils ont été
testés sur un testeur de dureté nommé Webster W-20 (testeur de dureté pour alliage d'aluminium
gamme 0-20Webster Hardness --hW--).
Ce chapitre décrit les différents traitements thermiques réalisé au cours de notre travail de
mémoire de fin d'étude, préalablement, en commence par une brève présentation sur le matériau
étudié et ses compositions chimiques, puis nous citons les différents traitements thermiques suivis
et leurs essais mécaniques de dureté. Ensuite, afin de réaliser une étude microscopique, on a fait
des traitements de surface par polissage sur quatre d'éprouvettes déférents que les autres, on a
également décrit les techniques d’analyse utilisée pour la caractérisation d'échantillons tels que le
microscope optique.
d’aluminium, ils sont identifiés par un numéro à quatre chiffres dans lequel le premier chiffre
identifie une série caractérisée par ses principaux éléments d’alliage.
Le matériau étudié dans ce travail est un alliage d’aluminium 6063 série 6xxx (à base:
magnésium et silicium), communément nommé série 6000, il est transformé dans l’industrie sous
forme des profilés comme le cas de l’entreprise algérienne (algal+), elle est prête parfaitement à
54
Chapitre III Techniques expérimentales
l’anodisation, thermo laquage et utilisé dans de nombreux domaines non spécialisés. Les propriétés
chimiques données par la société Algal+ sont présentées dans le Tableau III.1.
Si Fe Cu Mn Mg Zn Ti Cr Ni Pb Na Al
0.4679 0.16365 0.0013 0.00267 0.4682 0.0016 0.0078 0.0002 0.0042 0.0030 0.0013 98.858
Dans le cadre des essais réalésés au niveau de laboratoire de l’entreprise (algal+) Msila, la
détermination de la composition chimique fait par la spectrométrie d’émission optique OES à
source étincelle (Figure III.1), c'est un essai rapide et simple à mettre en œuvre pour valider la
conformité d’une pièce par rapport à une norme produit. Cette technique est par ailleurs très
couramment utilisée dans l’industrie.
composition chimique.
55
Chapitre III Techniques expérimentales
56
Chapitre III Techniques expérimentales
l’extrusion est un procédé de mise en forme de l'alliage d’aluminium, par une presse d'extrusion
(figure III.5) sous forme de billette à l’origine, est poussé sous forte pression par l’action d’un
piston à travers une filière, pour en sortir sous la forme d’un profilé, nous effectuaient le
traitement de la mise en solution sur la billette par échauffement totalement à une température
530°C pendant 3h et la pression d’extrusion égale à 147 bar .la vitesses d’extrusion 15 mm/s , pour
obtient à la sortie de la presse d’extrusion une solution solide homogène des profilés d’alliage
d’aluminium .
57
Chapitre III Techniques expérimentales
III.3.b Trempe
Pour notre étude nous avons appliqué un traitement thermique de trempe, cette opération
consiste à un refroidissement suffisamment très rapide (~ 260 °C/s) de la solution solide, pour que
les précipités intermétalliques stables n’aient pas le temps d’être formés. Elle ne prend pas de
temps, puisqu’elle a une très courte durée.
Après la sortie de la presse d’extrusion une solution solide homogène des profilés d’alliage
d’aluminium à température 530°C directement formé, nous avons coupé la profile d’aluminium à
l’aide d’une cisaille automatiquement en quatre échantillons à longueur 15cm en très peu de temps
5s, et après ça nous avons effectués un traitement de trempe et ses types (figure III.6) comme suit :
58
Chapitre III Techniques expérimentales
Nous mettons l’échantillon de profilé d’alliage d’aluminium rapidement dans le bassin d’huile
et on laisser Pendant 15sec.
III.3.C Revenu
Le revenu est réalisé pour connaitre l’effet du traitement thermique sur les propriétés
mécaniques. Dans ce travail des traitements de revenu sur les différents échantillons des profils
d’alliage aluminium sont effectués, et cela à une température de 180°C pendant de temps de revenu
qui est 7h (figure ci-dessous), les cinq courbes pour.
59
Chapitre III Techniques expérimentales
60
Chapitre III Techniques expérimentales
61
Chapitre III Techniques expérimentales
62
Chapitre III Techniques expérimentales
63
Chapitre III Techniques expérimentales
Nous avons utilisé un instrument portable Webster W-20 (figure.13), selon la norme américaine
ASTM B647 il peut effectuer des tests de dureté sur des pièces ou assemblages longs ou lourds,
dans les spécifications suivantes :
✓ Portée de mesure: 0-20 HW
✓ Poids: 0.5 kg
✓ Gamme de dureté : 25-110HRE, 58-131HRV
✓ Dimension de l'échantillon : Épaisseur 0.4-6 mm
64
Chapitre III Techniques expérimentales
65
IV.1 Introduction
Ce travail de recherche est réalisé pour connaître l'influence des traitements thermiques de
durcissement structural sur les propriétés mécaniques de l’alliage 6063, Pour cela nous avons
concentré notre recherche sur l’étude dès l’évolution de la micro dureté en utilisant le traitement
thermique trempe et ses types.
Dans ce chapitre nous avons représentés les résultats obtenus à partir d'échantillons étudiés au
cours de ce travail à trois états. Ces résultats expérimentaux sont obtenus à l'aide de différentes
techniques expérimentales telles que la mesures de micro dureté et microscopie optique.
56
IV.3 L’effet de la trempe :
L'évolution des valeurs de micro dureté de chaque échantillon est présentée dans le tableau
IV.1.La microstructure obtenue après le traitement de trempe d’un échantillon de l’alliage
aluminium 6063 est présentée dans la figure IV.2
Le raffinement de la microstructure résultant de la trempe, impliquant une augmentation du
nombre d’interfaces, est systématiquement accompagné d’une petite augmentation de la micro
dureté, sachant que chaque interface est susceptible de constituer une entrave au mouvement des
dislocations.
57
IV.4 Effet du revenu:
La microstructure obtenue après le revenu est présente dans la figure IV.3, nous avons observé
une diminution de leur taille qui entraîne la migration d’une partie des éléments alliés tels que Si
et Mg vers les dislocations à (IMF). Ces dernières, étant notamment concentrées au niveau des
joints de grains et des interfaces, favorisent la formation des précipités Mg2Si qui sont déposés le
long de ces interfaces, révèle quelques particules de Mg2Si se formant au niveau des joints de
grains.
L'évolution des valeurs de micro dureté de chaque échantillon est présentée dans le tableau IV.2.
Les valeurs de la duretéWebster-20
Après trempe et revenu à 180°C et 7h
Xm X1 X2 X3 X4
Figure IV.4: L'évolution des valeurs de micro dureté de chaque échantillon par la
distances après le revenu et le trempe.
59
L’effet du type de trempe sur la micro duréte d'alliage
HW
14 d'aluminium 6063
12.8
après la trempe après le revenu
12 11.4
10.4
10 9.2
0
l'air l'air comprimé l'eau l'huile
les types de trempe
Figure IV.5: L’effet les déférente types de trempe et revenu sur la micro dureté
d’alliages d’aluminium 6063.
A travers les figures et les tableaux ci-dessus, nous observons qu'après le traitement de mise
en solution en température de 530°C et pendant 5h, les échantillons perdent leurs propriétés
mécaniques (la dureté).
Aussi , après avoir appliqué le revenu, nous observons une augmentation significative de la
valeur de micro dureté .Selon la méthode de refroidissement , la dureté est graduée selon le
60
milieu de refroidissement ( à l’air ( 12.8HW), puis à l’air comprimé ( 11.4HW) , puis à l’eau
(10.4 HW) et enfin à l’huile ( 9.2HW)).
Conclusion générale
De ce mémoire nous déduisons les conclusions et les remarques suivantes
-le travail que nous avons réalisé dans le cadre de ce mémoire a pour but de mieux comprendre
l’influence des traitements thermiques sur les propriétés mécaniques (la durete statique)
d’alliages d’aluminium 6063 (à base: magnésium et silicium) qui contenants différentes teneurs
des éléments d’additions.
-Cet alliage est important dans les différents secteurs technologiques dans le monde, à cause de
ses propriétés physique, chimique. Pour cela, Nous avons étudié les évolutions des valeurs
de microdureté à l’aide d’un technique expérimental où on a utilisé le testeur de la
microdureté (webster-20), et pour voir la microstructure on a utilisé un microscope optique,
ensuite nous avons mis les résultats dans des tableaux et les représenter dans des figures.
61
alliages étudiés sont disparues tandis qu’on marque la présence des particules fines qui ont une
distribution uniforme dont elles peuvent être des précipités intermétalliques au fer (IMF).
-Nous observons qu'après le traitement (mise en solution) les échantillons perdent leurs
propriétés mécaniques (la dureté).
- Après appliquant la trempe, à travers le microscope optique, nous avons observé la trempe a
entrainé un raffinement de la microstructure comparée à celle des alliages n'ayant subi que le
traitement de mise en solution. Ce traitement mis en œuvre les grandes particules qui ont été
formées durant l’élaboration d’alliage étudié.
- le traitement de revenu entraine la migration d'une partie des éléments alliés tels que le SI et
MG, vers les dislocations, qui vont se combine pour former des précipités concernant les alliages
aluminium. Et nous avons vu l'intensification des particules.
- après avoir appliqué le revenu, nous observons une augmentation significative de la valeur de
micro dureté et varions selon la méthode de refroidissement. la plus grande valeur de la dureté
par refroidissement à l'air est 12.8 HW, puis air comprimé est 11.4 HW, l’eau est 10.4 HW,
l’huile est 9.2HW.
-on peut conclure que les différents traitements thermiques des échantillons de l’alliage
d’aluminium 6063 ont un rôle très important de changement de la dureté et la structure des
échantillons.
62
. Références
[3] www.educreuse23.ac-limoges.fr/loewy/aa/voisin.
63
[6]Georges Chaudron, in « La préparation industrielle de l'aluminium et la
découverte de ses propriétés par un illustre savant français, Henry Sainte-Claire
Deville », Revue de l'aluminiumno 211, juin 1954, p. 97, publié par l'Institut
d'histoire de l'aluminium.
64
[17] Hadid, M-D, Etude et caractérisation de la microstructure et la texture d’un fil
d'aluminium (tréfilé/recuit) Thèse de doctorat, Université Biskra (2017).
[20] : M. Dupeux, Aide mémoire science des matériaux, Dunod, (Paris 2004),
pp.105-148.
65
[29] S.M. Hirth, G.J. MarshalL, S.A. Court et D.J. Lloyd, Mater. Scie. Eng., A,
319-321 ; 2001, pp. 452-456.
[30] D. M. Laughlin and W. F. Miao. J. Mater. Sci. Lett, 21 (2001) 320-329.
66
[40] W. C. Oliver and G. M. Pharr, An Improved Technique for Determining
Hardness and
Elastic Modulus Using Load and Displacement Sensing Indentation Experiments,
Journal of Material Research, Vol. 7, No. 6 (1992) pp. 1564-1583
[41] K.wadwo, O. Kese , Relaxation and Nanomechanical Studies of the Vickers
ResidualStress Field in Glass, Doctoral Thesis Department of Materials Science
andEngineering Royal Institute of Technology SE-100 44 Stockholm, Sweden,
2004.
[42] ConcepTEC.net – Essais et contrôles – 16 décembre 2016 .
[43] d'Alberto P,. l’indentation vickers et knoop des materiaux massifs ou revetus.
titre de docteur en mécanique. université des sciences et technologies de lille 2003.
67
Résumé.
Alors, l’objectif de ce travail est l'étude de l'effet du traitement thermique (mise en solution,
trempe, revenu) sur la propriété dureté d'alliage aluminium 6063. Cette étude est expérimentale
et théorique, d’où la partie expérimentale est basée sur la visualisation microscopique des
structures de l’alliage 6063 et la mesure de la dureté.
Mots de clés : Alliage d’aluminium série 6000 type 6063, la micro dureté, traitement thermique .
Summary
In this master's study, there is a bibliographical study about the aluminum alloys (based on:
magnesium and silicon) which have an interesting mechanical properties. Also, seeing the effect
of cooling medium on the mechanical property (hardness) the of alloy 6063.
68
therefore, the objective of this work is the study of the heat treatment effect (solution,
quenching, tempering) on the hardness property of the aluminum alloy 6063. This study is
experimental and theoretical; hence the part experiment is based on the microscopic visualization
of the structures of alloy 6063 and the measurement of the hardness
ملخص
تتناول هذه ال طروح الماستير الدراسة الببليوغرافية لسبائك اللومنيوم من سلسلة 6000والتي لها
خصائص ميكانيكية مثيرة لالهتمام ،ودراسة تأثير وسيط التبريد على الخاصية الميكانيكية ( صالبة) للسبيكة
لذلك ،فإن الهدف من هذا العمل هو دراسة تأثير المعالجة الحرارية (المحلول ،التبريد ،التقسية) على
خاصية الصالبة لسبيكة اللومنيوم .6063هذه الدراسة تجريبية ونظرية ،و الجزء التجريبي يعتمد على
.دراسة مجهرية لهياكل السبيكة 6063وقياس الصالبة
69