M GM - Co.me 2021 02
M GM - Co.me 2021 02
M GM - Co.me 2021 02
Université Mohamed Seddik Benyahia - Jijel جـيجــل- جــامعة محمـد الصديق بن يحيـى
Faculté des Sciences et de la Technologie كـلـية العـلـوم والتـكنولوجـيـا
Thème
Etude et conception d’une grue d’atelier mobile
destinée à l’atelier du hall de technologie
Promotion 2021
Université Mohamed Seddik Ben Yahia - Jijel
PB 98, Ouled Aissa. 18000. Algérie. Tél : +213 34 50 11 89
http://www.univ-jijel.dz
Remerciements
On remercie également nos parents ,frères et sœurs pour leur soutien durant nos études. A
tous nos collègues, amis, et tous ceux qui nous ont aidés et soutenus de près ou de loin.
Nous voudrions dans un premier temps remercier notre encadrant Mr. Samir
BOUNNECHE, pour sa confiance et pour avoir accepté de nous encadrer.
Nous désirons remercier les enseignants et toute l'équipe pédagogique de notre département,
qui nous ont fourni les outils nécessaires à la réussite de nos études universitaires.
Figure III.8: Diagrammes de N(x), T(x) et M(x) de la flèche en 2ème cas. ................... 50
Figure III.10: Diagrammes de N(x), T(x) et M(x) de la flèche en 3ème cas. ................. 53
Sommaire
Remerciements................................................................................................................... I
Sommaire ......................................................................................................................... V
La préhistoire ................................................................................................ 2
Treuil ........................................................................................................... 11
Transpalette ................................................................................................. 12
Gerbeurs ...................................................................................................... 12
Grues d’atelier............................................................................................ 13
Crics ........................................................................................................... 14
Les pinces.................................................................................................... 17
Schéma cinématique.................................................................................. 37
III.4 Détermination des charges avec des longueurs variables de la flèche ............... 72
Fonctionnement......................................................................................... 76
IV.2.2.2 Assemblage.......................................................................................... 77
Bibliographie .................................................................................................................. 88
Annexes .......................................................................................................................... 90
Résumé.
Introduction générale
Lors de la maintenance des différentes machines (tours, fraiseuses, perceuses, … etc.) sur
l’atelier de l’université, les employeurs ont trouvé des difficultés de levage, déplacement et
manipulation de quelques composants de ces machines (exemple : le trainard du tour).
L'objectif de ce projet est de mettre en œuvre ce qui a été appris pendant notre cursus
scolaire en tant qu’étudiants en master en génie mécanique option construction mécanique en
aidant efficacement et être capable de résoudre des problèmes concernant notre domaine.
Ce n’est qu’au XVe siècle que le terme de grue apparaît pour désigner un engin de levage.
Mais dès l’antiquité, l’homme a eu recours à des techniques de levage mécanisé pour satisfaire
son besoin de laisser un témoignage de son passage sur Terre ou pour glorifier les Dieux, puis
pour bâtir des infrastructures urbaines. Mais la grue ne sert pas qu’à bâtir, on la retrouve comme
engin de destruction lors de sièges, comme engin de renversement des bateaux ennemis ou de
déchargement et chargement de navires dans les ports, ou de wagons dans les gares. Elle est
fixe, mobile sur roues, sur rails ou sur chenilles, montée sur véhicules motorisés ou non.
Certaines permettent le déplacement de petites charges, d’autres de charges colossales.
La préhistoire
Le principe fondamental du levage d’une charge plus lourde que la force qui la meut est
celui du levier, utilisé pour les grandes constructions astronomiques ou religieuses, telles que
Stonehenge, en Angleterre, ou les pyramides d’Égypte. La seule force motrice utilisée est celle
de l’homme ou de l’animal. L’inconvénient majeur est le nombre de personnes nécessaires sur
le chantier et le temps de construction de l’édifice. Les spécialistes évaluent le temps
d’édification d’une des plus grandes pyramides à une vingtaine d’années en employant plus de
50 000 ouvriers.
2
Chapitre I Généralités sur la manutention
L’instrument de levage des Romains était un mât unique, maintenu en position verticale
ou incliné par quatre haubans allant en croix de son sommet jusqu’à des ancrages au sol. Des
poulies étaient fixées à la base et au sommet du poteau. La technique de la « cage d’écureuil »,
qui démultiplie la force par le mouvement du poids des « servants » qui y étaient placés, sera
utilisée jusqu’après la construction des cathédrales. Ce n’est qu’au début du XIIIe siècle
qu’apparaissant les grues portuaires. En 1600, les quais de tous les ports européens ne totalisent
que 60 grues.
Les guerres continuent de faire leurs ravages, mais elles sont plus mobiles, il faut donc
construire rapidement des fortifications. Les systèmes de levage doivent être plus précis et
légers et demandent moins de main d’œuvre.
Léonard de Vinci inventa une grue rotative conçue pour le curage des fossés de
fortifications, ainsi qu’une grue pivotante sur chariot et un portique composé à ses deux
extrémités de grues rotatives couvrant chacune une moitié du portique. Brunelleschi construit
la cathédrale de Florence Santa Maria del Fiore dans la seconde moitié du XVe siècle, à l’aide
d’une grue d’environ 20 m de haut, s’orientant sur 360 degrés grâce à une tourelle pivotante.
La charge et le contrepoids glissaient de manière synchrone en sens inverse le long d’une flèche
munie d’une vis sans fin.
3
Chapitre I Généralités sur la manutention
La force motrice et l’utilisation du bois pour la structure des grues, inchangées depuis
l’Antiquité, sont remplacées à partir de 1800 en Angleterre par la force de la vapeur, qui
actionne les systèmes de levage, et par la fonte. En 1846, la force hydraulique de l’eau sous
pression, puis de l’huile, fera son apparition dans le maniement des grues.
Dans le dernier quart du XIXe siècle, avec l’expansion coloniale, ils avaient de nouveaux
ports ; les grues Titan ou grues Goliath se mettent à l’œuvre. Elles évoluent sur voie ferrée et
pèsent à la fin du siècle près de 500 t. Elles permettent d’immerger des blocs de plus de 100 t à
plus de 7 m.
En 1880, pour la première fois un moteur électrique actionne une grue. L’installation
d’une grue sur un camion, son énergie fournie par un moteur à essence ou diesel sont acquises
après 1920. C’est vers le début du XXe siècle qu’apparaissent les grues à tour auxquelles nous
sommes habituées. Elles sont actionnées par des moteurs électriques, d’un bâti métallique avec
structure en treillis et d’un chemin de grue. Elles se développeront rapidement après la Seconde
Guerre mondiale et participeront à la reconstruction d’une Europe en ruines.
Les flèches télescopiques, actionnées par vérins hydrauliques, apparaissent vers 1960.
L’électronique est peu à peu intégrée dans les commandes du grutier. Les performances de ces
engins de levage sont assez impressionnantes : pour les grues statiques, les charges soulevées
dépassent les 1 000 tonnes, les grues flottantes soulèvent plus de 5 000 tonnes. L’évolution des
grues ne s’envisage pas dans leur forme mais plus dans leur pilotage guidé probablement par
ordinateur dans le début de ce troisième millénaire, avec peut-être l’aide de satellites de
géodésie et de topographie.
I.2 Définition
4
Chapitre I Généralités sur la manutention
leur travail par des engins qui leur facilitent grandement la tâche, et ces engins sont inclus dans
la manutention. Ces appareils de manutention sont vraiment d’une grande aide, car les
problèmes de dos, qui généralement affectent les manutentionnaires sont évités et le travail
fourni devient plus rentable. [2]
5
Chapitre I Généralités sur la manutention
Elle désigne toute opération de transport ou de soutien d’une charge dont le levage, la
pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement exigent l’effort physique d’une ou de
plusieurs personnes.
La manutention mécanique
6
Chapitre I Généralités sur la manutention
La majorité des fabricants indiquent les mesures d’entretien préventif de leur équipement.
Il est recommandé :
La manutention de charges est facilitée par de nombreux engins et appareils tels que les
transpalettes, les portiques, les patins rouleurs etc. Ces appareils doivent être adaptés aux
charges à manutentionner.
Chariot élévateur
7
Chapitre I Généralités sur la manutention
Les convoyeurs
Le plus souvent utilisés dans les chaînes de montage et les plates-formes de traitement du
fret, ces dispositifs permettent un déplacement automatique des marchandises d’un point à un
autre, sans qu’il y ait besoin de mobiliser une personne. [6]
Ponts roulants
8
Chapitre I Généralités sur la manutention
9
Chapitre I Généralités sur la manutention
Les portiques
Ce sont des supports verticaux reliés à leur sommet par des éléments horizontaux sur
lesquels on agrippe des palans ou des treuils. Sur les quais on retrouve des portiques coulissants
sur des rails, des portiques sur roues et des portiques fixes. Ils servent aux opérations de
chargement déchargement. [6]
Les grues
Une grue est un appareil de levage et de manutention réservé aux lourdes charges. Cet
engin de levage est construit de manière différente selon son utilisation (à terre : grue de
chantier, camion-grue ; à bord d'un navire ; d'un dock flottant, etc.). Chaque grue a une charte
qui définit clairement sa capacité de levage en rapport avec le rayon et l'angle de la flèche.
10
Chapitre I Généralités sur la manutention
Plateau roulant
Cet équipement remplit les mêmes fonctions de manutention que les chariots manuels.
Certains sont construits sur mesure et adapté à une catégorie spécifique de colis (fûts, caisses
normalisées …). [6]
Treuil
Appareil constitué d’un tambour ou d’un touret entraîné par un moteur ou une manivelle
et sur lequel s’enroule le câble de levage ou de traction. [6]
11
Chapitre I Généralités sur la manutention
Transpalette
Gerbeurs
Les gerbeurs sont utilisés pour transporter des charges en hauteur afin de charger ou
décharger un entrepôt, par exemple. Les fourches des gerbeurs permettent de soulever
facilement des palettes chargées. [5]
12
Chapitre I Généralités sur la manutention
Grues d’atelier
Les grues d’atelier sont de petites grues mobiles utilisées pour lever et manipuler de
petites charges dans un atelier. Les garagistes s’en servent pour extraire le moteur d’une voiture,
par exemple. [5]
Tables élévatrices
13
Chapitre I Généralités sur la manutention
Crics
Un cric est un appareil destiné à soulever ou déplacer légèrement une charge. Les crics
sont utilisés aussi bien dans le domaine professionnel que privé. Il existe plusieurs types de
crics : les crics à crémaillère, les crics hydrauliques, les crics à sabot… [5]
Les élingues
14
Chapitre I Généralités sur la manutention
Munies d’un tendeur, elles servent à fixer et immobiliser des charges sur les véhicules ou
les zones de stockage.
Les crochets
Le crochet est généralement en acier d'une certaine nuance, recourbé, à simple bec.
Certains crochets sont attachés au dispositif de levage par une tige filetée avec écrou, une chape,
un œil ou par un émerillon. Les crochets de levage travaillent en porte-à-faux, contrairement
aux anneaux et manilles.
15
Chapitre I Généralités sur la manutention
Les palonniers
Les palonniers sont utilisés pour lever de longues charges afin d’empêcher le basculement
ou le glissement de la charge hors des élingues et de maintenir des angles sécuritaires d’élingage
(600 et plus). La capacité de levage doit être indiquée sur le palonnier.
Les manilles
Les manilles sont utilisées pour relier deux tronçons de chaîne ou pour fixer les élingues
à la charge. Il en existe différents types.
16
Chapitre I Généralités sur la manutention
Les pinces
Les ventouses
Les ventouses sont des accessoires de levage à vide généralement utilisées pour lever des
feuilles et des plaques de métal. Elles assurent une bonne protection du revêtement des
matériaux et possèdent des dispositifs de sécurité.
C'est la première cause des accidents de travail (hors trajets) enregistrés par la Sécurité
Sociale. Les manutentions sont à l'origine d'un tiers environ des accidents déclarés dans les
entreprises. Les dangers sont liés à la nature des charges, au nombre excessif de manipulation
et au mouvement : torsion, déplacement, soulèvement.
17
Chapitre I Généralités sur la manutention
Presque toutes les entreprises sont concernées par les manutentions mais les accidents du
travail sont particulièrement fréquents dans certains secteurs industriels (Exemples : BTP,
entreprises de logistique…) mais aussi tertiaires (Exemples : poste d'encaissement et opérations
de mise en rayon dans les Grandes Surfaces de Distribution, levage des malades dans les
établissements de soins…).
La manutention manuelle
La manutention manuelle est à l'origine de fréquents accidents du dos souvent dus à des
postures incorrectes. Elle peut engendrer, tout comme la manutention mécanique, des
contusions, des écrasements, des chutes. De plus, les surfaces anguleuses ou rugueuses, les
chutes d'objets et les objets projetés sont parmi les principales causes de blessures, de
lacérations ou de contusions pendant le travail de manutention manuelle. Le travailleur peut
également subir ces blessures s'il tombe ou s'il entre en collision avec des objets. C'est pourquoi
il est important d'être vigilant sur l'environnement, l'état du sol et encombrement du local.
Cependant, lorsque la manutention manuelle ne peut être évitée, des moyens légers
doivent être mis à la disposition des travailleurs de façon à limiter l'effort physique (palonniers,
treuils, ou à défaut des accessoires de préhension tels que crics, vérins, crochets…,) et à
diminuer les risques afin de rendre la tâche plus sûre et moins pénible.
18
Chapitre I Généralités sur la manutention
Même pour un déplacement ponctuel, il faut privilégier l'aide d'engins auxiliaires légers
de manutention car il y a une exposition beaucoup plus importante aux risques lors des
opérations de manutentions manuelles.
La manutention mécanique
La manutention mécanique fait appel à l'utilisation d'engins de levage tels que grues,
chariot élévateur automoteur, pont roulant ....
Il faut toujours veiller à ce que les équipements utilisés soient conformes aux normes en
vigueur, contrôlés périodiquement, et adaptés à la charge qu'ils doivent soulever.
Les personnels chargés de cette manipulation devront avoir été formés au maniement des
matériels de levage (telles qu’Habilitation cariste, par exemple) et avoir subi, dans certains cas,
une visite médicale d'aptitude.
19
Chapitre I Généralités sur la manutention
20
Chapitre 02
Dans cette partie on va aborder la démarche de l’analyse fonctionnelle, puis nous allons
enchainer avec l’application de cette démarche pour notre mécanisme et nous terminerons par
l’élaboration d’un cahier des charges fonctionnel qui va nous aider à trouver des concepts
optimaux.
Lors de la maintenance des différentes machines (tours, fraiseuses, perceuses… etc.) sur
l’atelier de notre université, les employeurs ont trouvé des difficultés de levage, déplacement et
manipulation de quelques composants de ces machines (exemple : le trainard du tour).
21
Chapitre II Analyse du problème et résolution
L'analyse fonctionnelle (AF) est une démarche qui consiste à rechercher et à caractériser
les fonctions offertes par un produit placé dans un système pour satisfaire les besoins de son
utilisateur. Elle permet de structurer la réflexion qu'a le concepteur d'un produit, en partant du
besoin auquel il répond jusqu'aux solutions technologiques adoptées.
La norme NF X 50-151, définit l’analyse fonctionnelle comme étant une démarche qui
décrit complètement les fonctions et leurs relations, qui sont systématiquement caractérisées,
classées et évaluées. [12]
Parmi les outils pour les concepteurs, les plus utilisés sont :
La méthode APTE
En partant de l'expression d'un besoin ressenti et sans considérer à priori les solutions,
elle permet d'évaluer l'ensemble des contraintes (techniques, économiques, culturelles...) qui
22
Chapitre II Analyse du problème et résolution
affectent le produit. Elle constitue la première phase de conception débouchant sur l'édition du
cahier des charges fonctionnelles. [9]
✓ L'analyse externe (du besoin) est orientée vers le client (définition du "quoi" via les
fonctions).
✓ L'analyse interne est dirigée vers la satisfaction des fonctions (recherche des
"comment").
23
Chapitre II Analyse du problème et résolution
L'objectif de cette étape est d'effectuer une recension exhaustive des fonctions que doit
remplir l'artefact, qu'il s'agisse d'un produit, d'un service ou d'un système. [12]
L'expression du besoin est l'analyse explicite de ce que doit recevoir le contexte des
besoins (l’ensemble des milieux extérieurs) pour être satisfait du produit, système ou service.
C'est la référence qui permettra de garantir la qualité du produit, système, service et de les
valider. [12]
24
Chapitre II Analyse du problème et résolution
Bête à cornes :
Pour remplir le diagramme « bête à cornes », il faut répondre aux questions suivantes
(par rapport au produit) :
A qui le produit rend-il service ? Pour identifier les utilisateurs du produit étudié.
Sur qui/quoi le produit agit-il ? : Pour identifier ses domaines d’action.
Dans quel but ? : Pour formuler le but que doit satisfaire le produit. [9]
Utilisateur Charges
Parce que c’est fatigant et difficile de lever et déplacer les différentes pièces lourdes des
machines d’usinage lors de la maintenance.
Pour faciliter le levage et le déplacement des charges lourdes dans l’atelier de l’université.
25
Chapitre II Analyse du problème et résolution
Le monte-charge est nécessaire pour lever et déplacer les charges lourdes, et sans eu ça
sera difficile et nécessite un effort énorme, une perte de temps et ça peut impliquer aussi des
dommages (chute, blessure…).
C’est une démarche qui consiste à faire figurer sur un graphique circulaire appelé aussi
diagramme de pieuvre les éléments de l’environnement du produit, cet outil nous permet de
déterminer les différentes fonctions des services (fonctions principales FP, fonctions contraintes
FC).
Fonctions principales (FP) : c’est pourquoi le produit existe. Une fonction principale
relie toujours deux composantes en passant par le produit ;
Milieu physique :
o Milieu ambiant (vent, humidité, eau, chaleur, froid, luminosité, poussière, sève).
26
Chapitre II Analyse du problème et résolution
Démarche :
2-On recherche et on place les éléments du milieu extérieur en relation avec le produit
FP
FC1
Stabilité FC6
Monte-charge
Atelier
FC5 FC2
Budget FC4 FC3
Sécurité Energie
27
Chapitre II Analyse du problème et résolution
La norme NF X 50-151 définit le cahier des charges fonctionnel (CdCF) comme étant :
le document par lequel un demandeur exprime un besoin en termes de fonctions de service et
de contraintes. Pour chacune d’elles est défini le critère d’appréciation avec son niveau, chacun
de ces critères étant assorti d’une flexibilité.
Critère : caractère retenu pour apprécier la manière dont une fonction est remplie ou
une contrainte respectée.
Niveau : grandeur repérée dans une échelle adoptée pour le critère considéré.
Position Mobile
FC1 Doit retenir le maximum de charge. Charges Capable du levage du
trainard du tour 250kg.
FC2 Doit être placé dans l’atelier Dimensions Avoir un volume
d’université. approprié pour éviter
l’encombrement.
FC3 Doit fournir un minimum d’effort par La capacité Possibilité d'utilisation par
l’utilisateur. une seule personne.
FC4 Avoir toutes les mesures de sécurité. Sécurité Respecter les conditions
d’utilisation.
FC5 Avoir un budget raisonnable. Le cout Comparable à la
concurrence .
FC6 Etre stable. La stabilité Etre stable.
28
Chapitre II Analyse du problème et résolution
La norme NF X 50-151 définit l’AFI comme étant la partie de l’analyse fonctionnelle qui
contribue à étudier et à formaliser l’architecture du produit en identifiant les fonctions
techniques des sous-ensembles ou composants.
L’AFI concerne le produit lui-même, car l'objectif est d'améliorer son fonctionnement ou
ses propriétés, de réduire son prix d'achat, son coût d'utilisation et son coût d'entretien. Il s'agit
de comprendre l’intérieur de la boite noire pour en comprendre l'architecture, la combinaison
des constituants et les fonctions techniques. [12]
L'objectif de l'analyse fonctionnelle interne d'un produit est d'observer une solution
existante ou imaginée pour :
Plusieurs outils existent pour décrire le point de vue du concepteur afin de faire
comprendre le système du point de vue mainteneur, On a choisi la méthode FAST.
Les fonctions techniques : sont internes au produit, elles sont choisies par le
constructeur dans le cadre d'une solution, pour assurer une fonction de service.
29
Chapitre II Analyse du problème et résolution
La méthode s'appuie sur une technique interrogative. En partant d'une fonction principale,
elle présente les fonctions dans un enchaînement logique en répondant aux trois questions :
On a utilisé la méthode FAST pour choisir des solutions pour construire finalement le
produit.
30
Accrocher la Les accessoires
Lever et
Chapitre II
Permettre de
charge d’accrochage
lever et déplacer descendre la
les charges. charge
Convertir l’énergie
Lever et
manuelle en énergie Vérin
descendre la
mécanique hydraulique
charge
31
Avancer
La recherche de la solution optimale est basée sur le cahier des charges fonctionnel, et la
recherche qu’on a fait sur le premier chapitre sur les types, les différents appareils et les engins
de manutention.
Pour cela, il existe un outil simple, muni d’un bras télescopique et qui permet de réaliser
des opérations de levage en toute sécurité : la grue d'atelier ! (Figure II.8)
Caractéristiques importantes
Les caractéristiques importantes à prendre en compte sur une grue d’atelier sont :
Caractéristiques de la flèche
Type de châssis
Options [7]
Fonctionnement et utilité
Egalement appelée « chèvre », la grue d'atelier est d’une conception relativement simple
semblable à un cric hydraulique. Une grue d'atelier se compose d'un châssis, équipé de roues ou
d'un socle d'amarrage et supporte un bras vertical fixe. Sur ce bras est fixée la partie qui se
nomme « flèche » par une liaison pivot. C'est au bout de la flèche que l’on vient accrocher notre
charge. Pour y parvenir, un vérin hydraulique, actionné manuellement par une barre ou au pied
32
Chapitre II Analyse du problème et résolution
par une pédale, relie le bras vertical à la flèche. Lorsque on actionne la commande du vérin, la
flèche monte, et lorsqu'on libère la pression, la flèche redescend.
Flèche
Colonne
Crochet et chaîne
Support
Vérin hydraulique
Pied
Base
Roue
33
Chapitre 03
Dimensionnement du monte-charge.
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Après avoir défini le cahier des charges dans le chapitre précédent, nous allons procéder
à l’étude de la structure et de ses différents composants.
On a fait une conception préliminaire sous logiciel SolidWorks du modèle proposé, les
différents composants ainsi que l’assemblage, pour l'identifier correctement.
36
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Une classe d’équivalence est un groupe des pièces fixes les unes par rapport aux autres.
Classe 1 : Le bâti.
Classe 2 : La flèche.
Classe 5 : La charge.
Cette étape nous permet d’identifier les liaisons géométriques entre les classes d’équivalences :
37
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Ou graph de structure, est un outil indispensable pour la résolution des mécanismes, il permet
d’élaborer des stratégies de résolution des mécanismes.
Pivot Pivot
Flèche
Tige du vérin Charge
Pivot glissant
Pivot
Corps du vérin
Bâti
Pivot
38
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
39
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
La hauteur de levage h
h = ⃗⃗⃗⃗
KI ⋅ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
y0 = (KA AD + ⃗⃗⃗⃗⃗
DE + ⃗⃗⃗⃗⃗
EF + ⃗⃗⃗
FI) ⋅ ⃗⃗⃗
y0
40
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
̂:
Soit α l’angle 𝐶𝐸𝐻
̂
HC2 = EH2 + CE2 – 2EH × CE cos CEH
Donc on trouve :
41
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
La hauteur de la grue a été supposée d’être 1500mm. Donc on est obligé à fixer
quelques paramètres (selon la géométrie des machines d’atelier) comme suit :
Calcul de h :
h = 1502 mm
Selon le cahier des charges fonctionnel la hauteur maximale de levage a été fixé à
2500mm.
Dans ce cas l’angle θ est maximal. Pour le déterminer, il faut premièrement trouver
l’angle αmax
42
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Calcul du 𝛂𝐦𝐚𝐱 :
L
Par remplacement numérique dans l’équation (2), on trouve :( note : c = 4)
αmax
421.252 + (900 sin 75 – 90 sin 15 + 90) 2 + (900 cos 75 + 90 cos 15)2 − 11652
= cos −1
2 × 421.25√(900 sin 75 − 90 sin 15 + 60)2 + (900 cos 75 + 90 cos 15)2
αmax = 109°
Calcul du 𝛂𝟎 :
α0 = 71°
Calcul du 𝛉𝐦𝐚𝐱 :
θmax = αmax − α0
θmax = 109 − 71
θmax = 38°
Calcul de 𝐡𝐦𝐚𝐱 :
hmax = 2519mm
43
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Calcul du 𝛂𝐦𝐢𝐧 :
α𝑚𝑖𝑛
421.252 + (900 sin 75 – 90 sin 15 + 90) 2 + (900 cos 75 + 90 cos 15)2 − 6702
= cos−1
2 × 421.25√(900 sin 75 − 90 sin 15 + 60)2 + (900 cos 75 + 90 cos 15)2
αmin = 36°
Calcul du 𝛉𝐦𝐢𝐧 :
θmin = αmin − α0
θmin = 36 − 71
θmin = −35°
Calcul de 𝐡𝐦𝐚𝐱 :
hmin = 540 mm
Pour dimensionner la flèche, il faut prendre en considération les trois cas défavorables,
selon sa position en fonction des trois hauteurs calculées précédemment.
44
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
fext = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗
Fv + ⃗⃗⃗⃗
Ex + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ = ⃗0
Ey + Q
Q×L
∑ M/E = 0 ⟹ − Fv sin β × c +Q × L = 0 ⟹ Fv = sin β×c =10062.7 N
45
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Ex = 10062.7 × cos 84
Ex = 1121.68 N
Ey = −7500 N
Section I : 𝟎 ≤ 𝐱 ≤ 𝐜 :
M(0) = 100951,2 N. mm
M(c) = −3058423.8 N. mm
Section II : 𝐜 ≤ 𝐱 ≤ 𝐋 :
M(c) = −3159370 N. mm
M(L) = 5 N. mm
46
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
47
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
fext = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗
Fv + ⃗⃗⃗⃗
Ex + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ = ⃗0
Ey + Q
∑ fy = 0 ⟹ Ey + Fv sin(π − β) − Q cos θ = 0
48
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Ex = −3890.2 N
Ey = −6504.64 N
Section I : 𝟎 ≤ 𝐱 ≤ 𝐜 :
T(x) = Ey = −6504.64 N
N(x) = EX = −3890.2 N
M(0) = −350118 N. mm
M(c) = −3090197.6 N. mm
Section II : 𝐜 ≤ 𝐱 ≤ 𝐋 :
M(c) = −2613676.545 N. mm
M(L) = −1.432 N. mm
49
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
50
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
fext = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗
Fv + ⃗⃗⃗⃗
Ex + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ = ⃗0
Ey + Q
Fv = 9664.6 N
51
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Ex = 4483.9 N
Ey = −5588.27 N
Section I : 𝟎 ≤ 𝐱 ≤ 𝐜 :
M(0) = 403551 N. mm
M(c) = −1950507.738 N. mm
Section II : 𝐜 ≤ 𝐱 ≤ 𝐋 :
M(c) = −2492337.552 N. mm
M(L) = −7714 N. mm
52
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
53
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
III.3.1.2 La colonne
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
fext = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗
Fv + ⃗⃗⃗⃗
Ex + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗x + ⃗⃗⃗⃗
Ey + A Ay = ⃗0
π π π
∑ fx = 0 ⟹ Ax − Fv cos (β − ( 2 − γ)) + Ex cos (2 − γ) + Ey sin( 2 − γ) = 0
π π π
⟹ Ax = Fv cos (β − ( 2 − γ)) − Ex cos ( 2 − γ) − Ey sin( 2 − γ) = 0 (11)
π π π
∑ fy = 0 ⟹ Ay − Fv sin (β − ( − γ)) − Ex sin ( − γ) + Ey cos( − γ) = 0
2 2 2
54
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
π π π
⟹ Ay = Fv sin (β − (2 − γ)) + Ex sin ( 2 − γ) − Ey cos( 2 − γ) = 0 (12)
On a pris le cas lorsque la flèche est en plan horizontal, donc les réactions Ex , Ey et Fv
calculées précédemment sont :
Ex = 1121.68 N
Ey = −7500 N
Fv = 10062.7 N
π π π
Ax = 10062.7 cos (84 − ( − 75)) − 1121.68 cos ( − 75) + 7500 sin( − 75)
2 2 2
Ax = 4529.33 N
π π π
Ay = 10062.7 sin (84 − ( − 75)) + 1121.68 sin ( − 75) + 7500 cos( − 75)
2 2 2
Ay = 16903.69 N
Le moment MA :
π π
∑ M/E = 0 ⟹ −MA − Ax (l + d cos ( − γ)) + Fv cos (β − ( − γ))
2 2
π
+ Fv sin (β − ( − γ))
2
π π π
MA = −Ax (l + d cos ( − γ)) + Fv cos (β − ( − γ)) + Fv sin (β − ( − γ))
2 2 2
MA = −6590521.228 N. mm
55
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Section I : 𝟎 ≤ 𝐱 ≤ (𝐥 − 𝐚) :
M(0) = −6590521.228 N. mm
M(l − a) = −4325856.228 N. mm
Section I : (𝐥 − 𝐚) ≤ 𝐱 ≤ (𝐥 + 𝐝𝐜𝐨𝐬𝟏𝟓) :
π
T(x) = Ax − Fv cos (β − ( 2 − γ)) = 857.68N ⟹ T(x) = 857.68 N
π
N(x) = −Ay + Fv sin(β − ( − γ)) = −7534.75 N ⟹ N(x) = −7534.75 N
2
π π
M(x) = Ax × x − Fv cos (β − ( − γ)) × (x − (l − a) + Fv sin (β − ( − γ)) × b − MA
2 2
M(l − a) = −8839708.219 N. mm
56
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
57
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
La distance entre les pieds (longueur r) du monte-charge est fixée d’être 700 mm.
fext = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Ax sin(90 − γ) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ay sin γ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A1z + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A1y + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A2z + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A2y = ⃗0
58
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
r
∑ M/A1 = 0 ⟹ MA2 − MA1 + (Ax sin(90 − γ) + Ay sin γ) − A2y × r = 0
2
r
⟹ MA2 − MA1 = A2y × r − (Ax sin(90 − γ) + Ay sin γ) =0
2
Les seules équations de la statique ne suffisant pas pour résoudre le calcul des actions aux
appuis. Il faut faire intervenir en plus les équations de déformations :
r
Calcul du moment fléchissant quand 0 ≤ x ≤ 2 :
x2
E. IGZ . y ′ = A1y . − MA1 . x + C1
2
x3 x2
E. IGZ . y = A1y . − MA1 . + C1 . x + C2
6 2
y ′ (0) = 0 ⟹ C1 = 0
59
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
x3 x2
y(0) = 0 ⟹ C2 = 0 Donc : E. IGZ . y = A1y . − M A1 .
6 2
r
Compte tenu de la symétrie de la déformée : y ′ (2) = 0 donc :
r 2
r 2 (2 )
(2) r A1y . 2
0 = A1y . − M A1 . ⟹ M A1 = r
2 2
2
𝐫
Section I : 𝟎 ≤ 𝐱 ≤ 𝟐 :
M(0) = −1531250 N. mm
r
M ( ) = 1531250 N. mm
2
𝐫
Section II : 𝟐 ≤ 𝐱 ≤ 𝐫 :(symétrie)
T(x) = −8750 N
r
M ( ) = 1531250 N. mm
2
M(r) = −1531250 N. mm
60
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
fext = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Ax cos(90 − γ) + A ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
y cos γ + A1z + A1x + A2z + A2x = 0
⃗
61
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
r
∑ M/A1 = 0 ⟹ M ′ A2 − M ′ A1 + (Ax cos(90 − γ) + Ay cos γ) − A2x × r = 0
2
r
⟹ M ′ A2 − M ′ A1 = A2x × r − (Ax cos(90 − γ) + Ay cos γ) = 0
2
Donc : M ′ A2 = M ′ A1 (symétrie)
M ′ A1 = M ′ A2 = 765625 N. mm
𝐫
Section I : 𝟎 ≤ 𝐱 ≤ 𝟐 :
M(0) = −765625 N. mm
r
M ( ) = 765625 N. mm
2
62
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
𝐫
Section II : 𝟐 ≤ 𝐱 ≤ 𝐫 :(symétrie)
T(x) = −4375 N
r
M ( ) = 765625 N. mm
2
M(r) = −765625 N. mm
La longueur t des jambes doit être supérieur à la longueur de la flèche L pour assurer la
stabilité et éviter le basculement.
63
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
fext = ⃗0 ⟹ ⃗⃗Jx + ⃗⃗Jy + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A1x + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ K y = ⃗0
A1y + ⃗⃗⃗⃗
∑ fx = 0 ⟹ Jx + A1x = 0 ⟹ Jx = −A1x
Jx = −4375 N
K y = 1944.44 N
Jy = 6805.56 N
64
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Section I : 𝟎 ≤ 𝐱 ≤ 𝐧 :
M(0) = 0 N. mm
M(n) = 2722224 N. mm
Section II : 𝐧 ≤ 𝐱 ≤ 𝐭 :
M(n) = 2722224 N. mm
M(t) = 8 N. mm
65
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Lors du choix des sections et les matières appropriées, on a décomposé notre grue en deux
parties essentielles : le bâti et la flèche.
Les composants du bâti sont : la colonne, les jambes, la barre arrière et le support de la
colonne, et la flèche se compose d’un profil fixe et un profil télescopique.
III.3.2.1 Le bâti
Les composants du bâti doivent avoir la même section ainsi que la même matière pour
des raisons économiques.
La colonne est le composant le plus sollicité d’après les calculs précédents : le moment
fléchissant maximal qui lui est appliqué est supérieure aux moments appliqués sur les autres
composants.
66
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Les matières les plus communes pour la fabrication des grues d’ateliers sont les aciers de
construction (S225, S275, S355…), dans notre cas on a choisi l’acier S355 avec un coefficient
de sécurité 1.5.
Mfmax
Et: σf = ,
W
T
τ=k ,
S
N
σN = .
S
N Mfmax 2 3 T 2
Donc : σeq = √( S + ) + 3 (2 × S ) .
W
Re
Et: σadm =
s
355
Et on a par condition ∶ σadm = = 236.67 MPa.
1.5
En utilisant le catalogue technique des tubes structurels (Figure III.18), on peut identifier
les différentes sections existées et leurs paramètres.
67
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Voici le tableau récapitulatif des résultats des contraintes équivalentes calculées des
différentes sections :
Section 𝑩 × 𝑩 × 𝑻 Section S
𝐖 (𝐦𝐦𝟑 × 𝟏𝟎𝟑 ) 𝛔𝐟 (𝐌𝐏𝐚) 𝛔𝐍 (𝐌𝐏𝐚) 𝛕(𝐌𝐏𝐚) 𝛔𝐞𝐪 (𝐌𝐏𝐚)
(mm) (𝐦𝐦𝟐 × 𝟏𝟎𝟐 )
𝟕𝟎 × 𝟕𝟎 × 𝟐. 𝟓 6.59 14.12 626 26 10 651,94
𝟕𝟎 × 𝟕𝟎 × 𝟑 7.81 16.44 538 22 9 559,54
𝟕𝟎 × 𝟕𝟎 × 𝟒 10.15 20.61 429 17 7 445,71
𝟕𝟎 × 𝟕𝟎 × 𝟓 2.36 24.18 366 14 5 379,37
𝟖𝟎 × 𝟖𝟎 × 𝟐. 𝟓 7.59 18.79 470 22 9 492,96
𝟖𝟎 × 𝟖𝟎 × 𝟑 9.01 21.96 403 19 8 421,50
𝟖𝟎 × 𝟖𝟎 × 𝟒 11.75 27.76 318 14 6 332,97
𝟖𝟎 × 𝟖𝟎 × 𝟓 14.36 32.86 269 12 5 280,90
𝟗𝟎 × 𝟗𝟎 × 𝟐. 𝟓 8.59 24.12 367 20 8 386,41
𝟗𝟎 × 𝟗𝟎 × 𝟑 10.21 28.29 312 17 7 329,22
𝟗𝟎 × 𝟗𝟎 × 𝟒 13.35 35.98 246 13 5 258,50
𝟗𝟎 × 𝟗𝟎 × 𝟓 16.36 42.87 206 10 4,00 216,65
68
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Le Support de la colonne :
On a:
Alors :
1531250
σf = = 35.72 MPa.
42870
8750
τ = 1.5 × = 8 MPa.
1636
La jambe :
On a :
69
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Alors :
2722224
σf = = 63.5 MPa.
42870
4375
σN = = 2.67 MPa.
1636
6805.56
τ = 1.5 × = 6.24 MPa.
1636
III.3.2.2 La flèche
Précédemment, on a fait notre calcul de la flèche en considérant qu’elle est une seule
pièce rigide, mais réellement elle est composée de deux parties, un profil fixe et un profil
télescopique intégré sur ce dernier afin de varier la langueur de la flèche selon l’utilisation.
La section du profil fixe est choisie comme la même que la colonne (90 × 90 × 5 mm),
et la section du profil télescopique doit être inférieur pour assurer le chevauchement.
Vérification de la résistance :
On a:
70
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Alors :
3159370
σf = = 73.7 MPa.
42870
1121.7
σN = = 0.69 MPa.
1636
7500
τ = 1.5 × = 6.88 MPa.
1636
Alors :
3159370
σf = = 168.14 MPa.
42870
1121.7
σN = = 1.5 MPa.
759
7500
τ = 1.5 × = 14.82 MPa.
759
71
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
On a : Q=2500 N et L=1685 mm
M= Q×L
M = 4212500 N. mm
Lorsque : L1 = 1505 mm
M 4212500
Q1 = =
L1 1505
Q1 = 2800 N
Q2 = 3179 N
Q3 = 3679 N
Voici une récapitulation des résultats ou des dimensions de notre grue d’atelier, le tableau
suivant représente les différentes capacités de charges et les hauteurs de levage en fonction de
la longueur de la flèche :
Longueur de la flèche(mm) Charge(N) Hauteur de levage(mm)
1685 2500 2519
1505 2800 2438
1325 3179 2298
1145 3679 2187
Tableau 4: Capacité de charge et hauteur de levage en fonction de la longueur de la flèche.
72
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Le vérin hydraulique est très important pour notre projet, il existe plusieurs types sur le
marché, pour choisir le vérin le plus approprié pour notre grue il faut prendre en considération
quelques critères,
Sur notre étude on a basé notre choix sur la force du vérin nécessaire pour le levage de la
charge, et la course.
Après avoir dimensionné les composants de notre grue et assurer leur résistance, la
question qui se pose est ce qu’il stable, donc il faut assurer que la grue ne bascule pas lors du
fonctionnement.
73
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
On connait que :
P = m. g ,Et : m = ρ. S. L
⟹ P = ρ. S. L. g (14)
Kg⁄ N
On a : ρ = 7800 m3 , g = 10 ⁄Kg
S = 1.636 × 10−3 m2 .
Par remplacement des valeurs de la longueur de chaque composant sur l’équation (14) on
trouve les résultats montrés sur le tableau suivant :
74
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Voir figure (III.13), Dans ce cas l’angle Ө est égale à 0, v=1309.61 mm et u=77 mm.
∑ fy = R J + R K − Q − P1 − P2 − P3 − P4 − P5 − P6 = 0
R J + R K = P1 + P2 + P3 + P4 + P5 + P6
R J + R K = 3422 N (15)
L t
∑ M/K = R J . t − Q. u − P1 ( cos θ + u) − P2 (n cos γ + m) − P3 . t − P4 . m − P5 . − P6 . v
2 2
(16)
R J = 727 N
R K = 2695 N
Voir figure (III.13), Dans ce cas l’angle Ө est égale à 38° , v=1432.48 mm et u=497.36mm.
75
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
R J = 1348 N
R K = 2074 N
Voir figure (III.13), Dans ce cas l’angle Ө est égale à 35° , v=1422.37 mm et u= 310.7
mm.
R J = 1069 N
R K = 2353 N
Afin de calculer la charge unitaire requise de nos roulettes, il vous faut prendre en compte
trois paramètres :
On a calculé précédemment les poids des composants du notre mécanisme, donc le poids
à vide de la grue est : 21.5 + 17.865 + 8.933 × 2 + 22.97 × 2 + 12 = 115.171 Kg
76
Chapitre III Dimensionnement de la grue d’atelier
Pmax ×s
CU = Avec :
N
On trouve :
Alors, la charge unitaire requise pour une roue est : 157 Kg.
77
Chapitre 04
Conception du monte-charge
Chapitre IV Conception du monte-charge
Après avoir dimensionné tous les éléments du notre mécanisme, dans ce chapitre on va
présenter les résultats de la conception finale effectuée sur le logiciel SolidWorks : les
différentes pièces et l’assemblage final, prise en charge avec les mises en plans : les dessins de
chaque pièce ainsi que le dessin de définition comme annexe.
Fonctionnement
Fonctions esquissées : Fonction basée sur une esquisse 2D. Elle est généralement
transformée en volume par extrusion, révolution, balayage, coulissage.
Fonctions appliquées : Fonction créée directement sur le modèle volumique. Les
congés et les chanfreins sont des exemples de ce type de fonction.
76
Chapitre IV Conception du monte-charge
Concepts de base
IV.2.2.1 Pièce
Une pièce est la réunion d'un ensemble de fonctions volumiques avec des relations
géométriques et autres (ajout retrait) ... Cette organisation est rappelée sur l'arbre de
construction.
D'autres fonctions, plutôt orientées métier intègrent des notions : Congés et chanfreins,
nervures, dépouilles, coque, trous normalisés (perçages, mortaises...), Plis de tôle...
Des fonctions d'ordre logiciel comme la répétition linéaire, circulaire, curviligne ou par
symétrie...
IV.2.2.2 Assemblage
77
Chapitre IV Conception du monte-charge
Les mises en plan concernent à la fois les pièces (dessin de définition) ou les assemblages
(dessin d'ensemble). Son principe est créer une projection de l'objet. Pour aboutir à un plan fini
d'une pièce on peut estimer mettre 2 fois moins de temps qu'avec un outil DAO (temps de
conception et exécution du dessin).
SolidWorks Simulation.
SolidWorks Flow Simulation.
SolidWorks Motion.
SolidWorks Routing.
SolidWorks Toolbox.
78
Chapitre IV Conception du monte-charge
7
4
8
9
Le tableau suivant nous identifie les pièces montrées sur la figure (IV.2) :
1 Base 1
2 Support 1
3 Jambe 2
4 Colonne 1
5 Profil de levage 1
6 Profil télescopique 1
79
Chapitre IV Conception du monte-charge
8 Support du sous-piston 1
9 Vérin hydraulique 1
10 Crochet 1
11 Roue 1 4
12 Roue 2 2
Tableau 6: Nomenclature
La flèche est composée de deux pièces essentielles chevauchées l'un dans l'autre : un
profil fixe et un profil télescopique.
Et le profil télescopique est la partie mobile qui détermine la langueur de la flèche voulue :
La colonne est partie qui maintient tout l’ensemble, elle est le cadre principal ou le poteau
vertical :
80
Chapitre IV Conception du monte-charge
La base est l'une des pièces qui composent le châssis, elle porte des roues arrière :
Le support est la pièce qui porte la colonne et qui relie les autres pièces du châssis :
81
Chapitre IV Conception du monte-charge
Le châssis aussi se compose de deux pièces indispensables, elles sont les jambes, ces
derniers aussi portent les roues avant :
82
Chapitre IV Conception du monte-charge
83
Chapitre IV Conception du monte-charge
Notre grue est équipée de quatre roues pour assurer sa mobilité lors du fonctionnement,
et deux autres roues de diamètre inférieur permettant le déplacement hors l’utilisation.
a)Vue de gauche.
84
Chapitre IV Conception du monte-charge
85
Chapitre IV Conception du monte-charge
Notre grue est conçue d’être démontable ou avec des jambes pliables pour faciliter de
stockage hors l’utilisation.
86
Conclusion générale
Les appareils de levage et de manutention sont des équipements très utiles et fort répandus
dans les secteurs industriels. Les travailleurs sont appelés régulièrement à réaliser des tâches de
manutention mécanique.
Dans le cadre de la réalisation du projet de fin d'études, nous nous sommes occupés de la
conception d'un monte-charge mobile afin de l’utiliser pour effectuer des tâches supérieures à
la capacité humaine ou nécessitent des grands efforts.
Nous avons commencé notre travail avec une recherche bibliographique sur le sujet traité.
Ensuite, nous avons fait l’analyse du problème à l’aide de la démarche de l’analyse
fonctionnelle afin de choisir la meilleure solution. Après avoir choisi le concept optimal qui est
la grue d’atelier nous avons passé sur l’étape de dimensionnement, on peut décomposer cette
étape en trois partie essentiel, une étude cinématique, calcul des résistances des matériaux et
choix des sections et des matières appropriées, puis une vérification de stabilité pour assurer le
non basculement lors du fonctionnement. Finalement, nous avons fait la conception 3D sous
l’logiciel SolidWorks, les mises en plan et le dessin d’assemblage.
87
Bibliographie
[1] E. Cancouët, E. Drye, "La gravité vaincue : grues et engins de levage", Carnets : Thèmes,
Musée des arts et métiers : Conservatoire national des arts et métiers, Paris, 2000. ISBN : 978-
2-908207-64-4
[3] Stéphane Bernier et al., "La prévention des risques liés aux manutentions manuelles et
mécaniques - S’organiser et apprendre à bien porter pour mieux se porter", 3ème édition, Centre
national de la recherche scientifique, 2003.
[4] Djidjelli Houssem Eddine, Abada Saleh "Etude des risques technologiques liés au levage
et manutention", Mémoire de Master, Université de Badji Mokhtar, Annaba, 2019.
[5] "Votre spécialiste en manutention et levage pour les pros et particuliers - Materiel-
manutention.com". Disponible sur : https://materiel-manutention.com/ (Consulté le :
10/12/2021).
[6] Azzoug Micipsa, "Etude et réalisation d’un chariot élévateur", Mémoire de Master,
Université Abderrahmane Mira, Bejaia, 2019.
[8] Officiel Prévention, "Les risques liés aux manutentions". Disponible sur :
https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-
ergonomie/manutentions/les-risques-lies-aux-manutentions (Consulté le 10/12/2021).
88
[10] M. Tadesse et T. Meshesha, "Design and Development of Portable Crane in Production
Workshop: Case Study in BISHOPTU AUTOMOTIVE INDUSTRY, Ethiopia", Am. J. Mech.
Eng., Vol. 5, No. 2, 2017, DOI : 10.12691/ajme-5-2-2.
[12] L. Gueraiche, "Conception des systèmes mécaniques", Cours en ligne pour Master 1-
Construction mécanique, Université de Jijel, 2021. Disponible sur : http://elearning.univ-
jijel.dz/course/view.php?id=1367 (Consulté le : 10/12/2021).
[13] S.-E. Bendaoudi, "Conception Assistée par Ordinateur", Polycopié de cours, Département
de Génie Mécanique, Institut de Technologie, Université Ahmed Zabana de Relizane, 2017.
[14] A. Gyan, "Planning a hydraulic hoist on a car trailer", Bachelor’s thesis, Hamk University
of Applied Sciences, Riihimäki, 2016.
[16] "Comment choisir la charge unitaire des roulettes ?", Blog. Disponible sur :
https://www.caujolle.fr/blog/fr/choisir-charge-unitaire-roulettes/ (Consulté le : 10/12/ 2021).
89
Annexes
90
5
4 10
9
1 2 12 11
No. ARTICLE NUMERO DE PIECE MATIERE QTE
1 Base S355 1
2 Support S355 1
3 Jambe S355 2
4 Colonne S355 1
5 Profil de levage S355 1
6 Profil télescopique S355 1
7 Support supérieur du piston S355 1
8 Support du sous-piston S355 1
9 Vérin hydraulique 1
10 Crochet 1
11 Roue 4
12 Roue 2 2
MATIERE: RABHI+DEBBACHE
GRUE D'ATELIER
25
80
2,50
40
140 25
R5
UNIVERSITE DE JIJEL
A4 M2 ECH: DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE M2-ST
CM 1/10
1050
90
75 90
90
45
5
°
0
R1
X
30
5
R1
0
90
90
UNIVERSITE DE JIJEL
A4 M2 ECH: DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE M2-ST
CM 1/10
108
60
90 93,17
8
46,59
R8
1289,89
90 90
10
°
75
10
49,71 22
99,42 180
UNIVERSITE DE JIJEL
A4 M2 ECH: DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE M2-ST
CM 1/10
115 90
45
0
R1
5
980
710
90
65 90
5
90
35
90
UNIVERSITE DE JIJEL
A4 M2 ECH: DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE M2-ST
CM 1/8
918 120
73,95
100
4
50
500
R8
120
118
50
258 166
125,80
68
8
0
R1
UNIVERSITE DE JIJEL
A4 M2 ECH: DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE M2-ST
CM 1/10
5
R1
0
90
90
35
X
45
40
,6
0°
30 295
1650
UNIVERSITE DE JIJEL
A4 M2 ECH: DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE M2-ST
CM 1/12
44,2
4°
50
0
R2
20
33,95
100
102
R1
0
10
UNIVERSITE DE JIJEL
A4 M2 ECH: DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE M2-ST
CM 1/2
45
0
10
R1
30
70
90 70
UNIVERSITE DE JIJEL
A4 M2 ECH: DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE M2-ST
CM 1/2
Résumé :
La manutention est indispensable sur notre vie ordinaire sur presque tous les domaines, chaque personne
rencontre parfois des difficultés pour lever ou déplacer une charge d'un point à autre, pour cela il existe
plusieurs d'appareils de levage et de manutention pour faciliter et diminuer les efforts fournis par l'être humain.
Notre mémoire est focalisé sur l’étude et la conception d’un monte-charge mobile destiné à l’atelier de
l’université pour faciliter la maintenance des différentes machines, ainsi que déplacer les différentes charges
supérieures à la capacité humaine.
L’étude dans laquelle s’inscrit notre travail peut être résumée comme suit :
Mots clefs : Manutention, grue d’atelier, analyse fonctionnelle, cahier des charges fonctionnel.
Abstract:
The handling is essential in our ordinary life on almost all the domains, each person sometimes meets
difficulties to raise or move a load of a point to another, for that there are several devices of lifting and handling
to facilitate and to decrease the efforts supplied by the human being.
Our thesis focuses on the study and design of a mobile hoist for the university's workshop to facilitate
the maintenance of the different machines, as well as to move the different loads above the human capacity.
:ملخص
إذ يواجه كل شخص أحيانا صعوبات في رفع أو نقل الحمل من نقطة إلى،المناولة ال غنى عنها في حياتنا العادية في كل مجال تقريبا
. ألن هناك عدة وسائل للرفع والتعامل لتيسير وتقليل الجهود التي يبذلها اإلنسان،أخرى
وكذلك لنقل األحمال، تركز أطروحتنا على دراسة وتصميم رافعة متنقلة مخصصة لورشة الجامعة لتسهيل صيانة اآلالت المختلفة.
.المختلفة األكبر من القدرة البشرية
:يمكن تلخيص الدراسة التي يقع فيها عملنا على النحو التالي