Cours Houle
Cours Houle
Cours Houle
Pascal GALICHON
ELEMENTS D ’HYDRAULIQUE MARITIME - PLAN du COURS
• Le niveau de référence
• Les surcotes et décotes
• Les marées
LES NIVEAUX D’EAU
Estimation sommaire de
l’influence des facteurs
FONTE DES EAUX : 1,2
mm/an
(principalement continentales)
EXPANSION THERMIQUE : 2
mm/an
LES NIVEAUX D’EAU
02:00
03:00
04:00
05:00
06:00
07:00
08:00
09:00
10:00
11:00
12:00
13:00
14:00
15:00
16:02
17:02
18:02
19:02
20:02
21:02
22:02
23:02
ETUDE STATISTIQUE des NIVEAUX D ’EAU EXTREMES par le SHOM
LES NIVEAUX D’EAU
• les marées
LES NIVEAUX D’EAU
• les marées
LES NIVEAUX D’EAU
• les marées
LES COURANTS
Sur un plan d ’eau, les vagues naturelles sont générées par l ’action du vent. Cette action est
localisée dans l ’espace et dans le temps.
Lorsqu’elle disparaît, le système de vagues formé va perdurer et se propager sur des
distances pouvant atteindre plusieurs milliers de kilomètres dans les océans en modifiant
lentement ses caractéristiques. Ces vagues se dissiperont enfin par déferlement le long des
côtes qu’elles atteindront.
•TEMPORELLEMENT
PERIODE T
temps
hauteur de vague H
1.GENERATION DES ETATS DE MER
La prévision des mers de vent
Par grande profondeur, une mer de vent peut se développer c'est à dire augmenter en
hauteur et période tant que la célérité des vagues reste inférieure à la vitesse du vent
soit :
Cp gTp
1,2 avec Cp (1)
U10 2
Cp/U10 est appelé l'âge de la mer de vent (wave age). On parle d’une mer de vent
pleinement développée lorsque l’égalité est atteinte (fully developed or arisen sea). En
corollaire, un état de mer ne respectant pas cette inégalité n’est pas considéré comme
une mer de vent mais une houle. Les mesures ont également fourni la hauteur
significative atteinte dans cet état. On a donc les relations suivantes :
5.0
5.0
4h
1. GENERATION DES ETATS DE MER
Modèle VAGATLA (Météo-France)
1.
Modèle de 820 points avec une maille de 35 km
Il a fonctionné de 1991 à 2001
Tempête du
6 et 7 Novembre 1989
1. Maillage; 2. Champ de vent;
3. Hauteur significative et
direction moyenne
2. 3.
1. GENERATION DES ETATS DE MER
Modèles VAG/Mereurope et Côtier (Météo-France)
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Clapot de direction NE - vent 73 Km/h
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Hauteur
(m)
(s)
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
0.7
0.8
1.0
1.2
1.4
1.6
1.8
2.0
0.9
Périodes
1.00
1.25
1.50
1.75
2.00
2.25
2.50
2.75
3.00
3.25
3.50
4.00
4.25
4.50
4.75
5.00
Hauteur d'agitation
d'agitation
houle incidente
Il nécessite en entrée une carte
Logiciel SWAN (Delft Univ. of technology, Pays-Bas)
1. GENERATION DES ETATS DE MER
Modèle
océanique
Modèle
côtier
1. GENERATION DES ETATS DE MER
Exemple de résultat de TOMAWAC (LNHE)
PREVISION DE HOULE POUR GESTION DE TRAVAUX
LA HOULE
Porte-conteneur: passerelle à 25m au Cargo: la crête de la vague est au A l ’arrière d ’un chalutier la vague (5m) est
dessus de l ’eau: estimation difficile niveau des yeux soit 10m au dessus du niveau des yeux: 3 à 4 m
2.1 MESURE DE L’AGITATION
Fiabilité des observations en mer
De gauche à droite:
perches à houle en flottaison, bouées, sonde capacitive sur plate-forme, radar, capteurs de pression
Version 1954
Version 1949
2.1 MESURE DE L’AGITATION
Perche à houle
a) Bouées directionnelles en
surface
b) Capteurs pression/vitesse
orbitale sur le fond
c) Réseau spatial de capteurs
de pression (ne figure pas sur
l ’illustration)
d) Radar HF
En pratique, les mouillages
sont également utilisés pour
mesurer d ’autres paramètres
tels que la marée, les
courants, la température et la
salinité.
2.1 MESURE DE L’AGITATION
Le réseau du ministère de l ’équipement en France
Base de
données
CANDHIS Figure à
Centre
National remplacer
d’Archivage
de données
de houles
in-situ
(CETMEF)
http//www.cetmef.equipement.gouv.fr/donnees/candhis/
Voir aussi le site http//surfouest.free.fr pour les autres réseaux de bouées européens
MESURE DE LA HOULE AU HAVRE (BOUEE LHA)
Ouessant
Côte
d’Azur
Golfe du
Lion
Voir http://www.meteo.shom.fr/real-time/
Ce réseau est géré en partenariat avec les USA, Canada et Royaume-Uni
au sein du NDBC américain (http://www.ndbc.noaa.gov/about_ndbc.shtml)
2.1 MESURE DE L’AGITATION
Exemple de sortie temps réel (bouée de Ouessant)
2.1 MESURE DE L’AGITATION
Imagerie satellitaire
4 16
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 17 18 19 20 21
3
Hauteur d'eau (m)
2
Hd
1 Hu
0
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150
-1
Tu Td
Temps (s)
-2
1
H rms Hi2
N i 1
avec N nombre de vagues
L ’utilisation des valeurs avec l ’indice d est
recommandée notamment en zone côtière
2.2 DESCRIPTION STATISTIQUE COURT-TERME (3)
Distribution-type des hauteurs au large (loi de Rayleigh)
Loi de Rayleigh
4H 2H 2 Vérification in-situ de
p( H ) 2
exp( 2 ) la loi de Rayleigh
H1 / 3 H1 / 3
Relations déduites de Rayleigh:
H 1/3 = 1,60 H m
H rms =0,706 H 1/3
H 1/10 =1,27 H 1/3
La succession des vagues n ’est pas aléatoire. En particulier, les vagues les plus fortes
n ’apparaissent pas isolément mais par groupes. Cette particularité a des conséquences sur la
mise en résonance de structures ou de bassins portuaires, la stabilité des digues à talus et le
franchissement des ouvrages.
La représentation spectrale suppose que le signal de surface libre peut se décomposer en une
somme d ’ondes sinusoïdales appelées aussi composantes.
Le modèle le plus simple est la houle régulière qui ne comprend qu ’une composante. Le second
modèle prend en compte deux composantes de fréquences voisines (battement). Il permet de
représenter le groupement de vagues.
2.3 REPRESENTATION SPECTRALE
Définition
N: nombre de composantes
3 fp
Les moments spectraux mn
0,5 fp
f n S ( f ) df
m0
La période spectrale moyenne T02
m2
m0 m2
La largeur du spectre 2 1
m12
2.3 REPRESENTATION SPECTRALE
Cas d’un spectre en fréquence à deux pics
S ( f )
5 2
16
H mo T p fˆ 5 exp 5 fˆ 4
4
avec fˆ
f
fp
avec la relation suivante: Tp 5 Hmo
2.3 REPRESENTATION SPECTRALE
Spectre JONSWAP
S ( f , ) S ( f ) D ( f , )
2.3 REPRESENTATION SPECTRALE
La répartition directionnelle
D1 ( ) C1 cos p ( m )
m
ou D2 ( ) C 2 cos 2 s ( f , s max )
( ), Mitsuyasu (1978 )
2
Les climats d’agitation sont extrêmement variés le long des côtes. Ils
dépendent:
Variations climatiques
avec la latitude dans les
régions tempérées de
l’hémisphère nord
On note une
augmentation de
l ’intensité du climat
lorsqu’on remonte vers
le nord.
3.1 STATISTIQUES PLURI-ANNUELLES (79)
Variations saisonnières
Variations saisonnières
dans les régions
tempérées de l’hémisphère
nord (côte ouest des Etats-
Unis et de l ’Espagne).
Moyenne et écart-type
mesurés.
On notera le doublement
des hauteurs significatives
en hiver par rapport à
l ’été.
3.1 STATISTIQUES PLURI-ANNUELLES (80)
Établissement d’un climat d’agitation
Secteur des
houles du large Secteur des clapots
dans la rade
3.1 STATISTIQUES PLURI-ANNUELLES (82)
Brest: houles du large
Toutes
0.0 0.0 2.5 6.1 8.4 14.7 23.8 24.2 13.7 4.7 1.3 0.4 0.1 0.0 0.0 0.0 0.0 100.0
hauteurs
3.1 STATISTIQUES PLURI-ANNUELLES (83)
Exemple de courbe de dépassement tous secteurs confondus
6
H1/3 (m)
0
1.00E-05 1.00E-04 1.00E-03 1.00E-02 1.00E-01 1.00E+00
fréquence
3.1 STATISTIQUES PLURI-ANNUELLES (8)
Exemple de courbe de dépassement sur un secteur homogène
4
H 1/3 (m)
0
1.00E-05 1.00E-04 1.00E-03 1.00E-02 1.00E-01 1.00E+00
fréquence
3.1 STATISTIQUES PLURI-ANNUELLES (85)
Définition de la persistance des états de mer
4.50
4.00
3.50
3.00
Hmo (m)
2.50
2.00
1.50
1.00
0.50
0.00
1-sept-96 1-oct-96 1-nov-96 1-déc-96 1-janv-97 31-janv-97 3-mars-97 2-avr-97 3-mai-97 2-juin-97
date
3.2 HOULES DE PROJET (88)
Les trois méthodes classiques
4.50
4.00
3 4
3.50 7
2 3.21
3.18 3.20
3.00 1
2.79
2.70 5 6
Hmo (m)
2.00
1.50
1.00
0.50
0.00
30-déc-97 6-janv-98 13-janv-98 20-janv-98
date
3.2 HOULES DE PROJET (91)
Recommandations pratiques
a) Constitution de l’échantillon:
Il convient d’avoir un minimum de 10 à 20 ans d’observations pour extrapoler les
houles cinquantennales à centennales (facteur 5 au maximum),
Les échantillons doivent être homogènes (séparations houles du large et mers de
vent locales ainsi que les cyclones),
Le seuil en hauteur est à choisir de façon à obtenir en moyenne entre 5 et 10
tempêtes en hiver.
x B
Gumbel : F ( x) exp exp
avec ˆ
F ( m) 1
m 0.44
N 0.12
; y(m) ln ln Fˆ (m)
A
x B k
Weibull : F ( x) 1 exp
A
ˆ
; F ( m) 1
m 0.20 0.27
N 0.20 0.23
k
k
; y (m) ln 1 Fˆ (m)
1
k
High-frequency Low-frequency
waves waves
gT 2h
C tanh C gh
2 CT
Diversité des ondes de gravité dans les océans
LES ONDES DE GRAVITE
Définition de la longueur d ’onde (théorie linéaire)
2h gT 2
L Lo tanh avec Lo
L 2
La solution de cette formule
implicite s’approxime par:
2
2h
3
4 3
L Lo tanh
Lo
Chaque grandeur cinématique se déduit de l’équation de la surface libre par une fonction
de transfert. Ainsi la vitesse orbitale horizontale peut s’écrire
cosh( k (h z ))
u ( x, z, t ) Tu ( f ) ( x, t ) avec Tu ( f ) 2f
sinh( kh)
N
(t ) an cos(2 f n t n )
N
u (t ) an Tu ( f ) cos(2 f n t n )
n 1
n 1
avec an 2f S ( f )
LA HOULE
En présence d’un obstacle, une onde progressive va se réfléchir et créer une onde
réfléchie se propageant en sens opposé, de même période et de hauteur variable
fonction de la nature de l’obstacle. La superposition de ces deux ondes crée une onde
stationnaire.
Le rapport entre la hauteur de houle incidente et réfléchie s’appelle le coefficient de
réflexion (Cr).
Cr = 0.0 Cr = 0.71
Cr = 0.24 Cr = 0.85
Cr = 0.53 Cr = 1.0
L’ONDE STATIONNAIRE LINEAIRE
Surface libre et champ des vitesses
Une onde
stationnaire se
caractérise par un
système de ventres
et de nœuds
espacés de L/4.
La mesure de la
hauteur de
l’enveloppe aux
Hi(1+Cr)
ventres et aux
Hi(1-Cr) nœuds permet
d’estimer la hauteur
de la houle incidente
ainsi que le
coefficient de
réflexion
CEM-Fig II-7-23
REFLEXION FRONTALE SUR LA DIGUE DU HAVRE
REFLEXION FRONTALE SUR LA DIGUE DU HAVRE
L’ONDE STATIONNAIRE LINEAIRE
Cas de la houle oblique
CUR-Fig 4-44
REFLEXION OBLIQUE DE LA HOULE SUR LA DIGUE DU HAVRE
REFRACTION : LE PRINCIPE PHYSIQUE
REFRACTION DE LA HOULE
Les causes de la réfraction
Zone de concentration
des hauteurs des
houles Zone d’atténuation des
hauteurs des houles
Cinématique:
Dynamique:
C’est la variation de la célérité avec la profondeur
qui entraîne la variation de la direction locale qui se Il y a conservation du flux d’énergie entre deux
calcule à l’aide la loi de Descartes. orthogonales
C
côte
est l’angle que fait la crête de la l1
vague avec la ligne bathymétrique
Profondeur h2
2 bathymétrie
Ligne
Bathy. 1 Profondeur h1
Crête des
vagues l2
Sin 2 Sin 1
=
C2 C1 orthogonales
REFRACTION DE LA HOULE
Cas de la plage ouverte cylindrique (houle régulière)
déferlement
côte
bathymétrie
Crête des vagues
Évolution de la
dispersion
directionnelle
des vagues
REFRACTION DE LA HOULE
Tracé traditionnel des épures de réfraction
sin fond
sin chenal .Cchenal 1
C fond
On a alors
A: zone de clapotis
B: zone de concentration induite par la
traversée du chenal
C: zone de diffraction (faible agitation)
Sens du courant
Réfraction Zone de
non-linéaire transition Zone de déferlement établie Jet de rive
Non-linear
Shoaling
Rapid increase of
wave height
DEFERLEMENT DE LA HOULE
Les différents types de déferlement
La cambrure
diminue
hb 4
H b 0.17 Lo 1 exp 1.5 1 15 tan
3
Lo
Variation de la houle avec la hauteur d ’eau
niveau d'eau
hauteur (m)
5
H1/3
0
1
13
17
21
25
29
33
37
41
45
49
he ur e s
LIMITATION DE LA HOULE PAR LA PROFONDEUR - CAS DU HAVRE
4,5
4
Hauteur de la houle signiticative H1/3 (en m)
3,5
2,5
1,5
0,5
0
5 6 7 8 9 10 11 12 13
Hauteur d'eau (avec la marée) en mètre
DEFERLEMENT DE LA HOULE
Zone de déferlement établie
La diffraction est un
processus de redistribution
Limite de la zone influencée locale de l’énergie le long
par la diffraction des crêtes de houle lorsque
Zone abritée les gradients de hauteur
Houle diffractée induits par la réfraction
Crêtes circulaires deviennent trop importants
Jetée semi-infinie
Direction de la
houle incidente
DIFFRACTION DE LA HOULE
Abaques pour la jetée semi-infinie (houle régulière)
Même dans le cas le plus simple le calcul de la diffraction est très complexe. Et l’utilisation d’abaques
est recommandée pour dégrossir un projet avant de passer à la modélisation numérique
0,15 Ho
K=1
Jetée semi-infinie
Nb de Direction de la
longueur houle incidente Hauteur houle : Ho
d’onde
DIFFRACTION DE LA HOULE
Abaques pour la jetée semi-infinie (houle aléatoire)
Etude de l’extension du
port de Fedala en 1956. Le
modèle physique était le
seul outil à cette époque
pour étudier l’agitation
portuaire
DIFFRACTION DE LA HOULE
Cas d’une brèche
Une protection accrue est obtenue à l’aide de deux jetées laissant une brèche dont la taille
(B) doit être inférieure à 5 longueurs d’onde (L) pour une efficacité accrue. Ici B=L
Direction de la
houle incidente
(angle de 75°)
X/L
brèche
jetée
Y/L
DIFFRACTION à TRAVERS UNE BRECHE - CAS DU HAVRE
DIFFRACTION DE LA HOULE
Cas de la brèche: Comparaison houle régulière et aléatoire
DIFFRACTION DE LA HOULE
Abaques pour la brèche (houle aléatoire)
DIFFRACTION DE LA HOULE
Cas du brise-lames forain (houle régulière)
DIFFRACTION DE LA HOULE
Cas du brise-lames forain (en nature)
La diffraction est
clairement visible ainsi
que la formation d’un
tombolo de sable à
l’abri du brise-lames
DIFFRACTION DE LA HOULE
Courant littoral généré par un brise-lames forain