ESSAHLI1
ESSAHLI1
ESSAHLI1
Rapport de stage
Introduction.
Mon stage technique de deuxième année d’école d’ingénieur s’est déroulé au laboratoire de
micro électronique de puissance de l’Ecole Polytechnique de Tours, du ?? juin au 31 juillet
2003.
Je devais concevoir un système de régulation électrique entre une éolienne et le réseau
électrique c'est-à-dire une interface qui permette de transférer la puissance électrique fournie
par l’éolienne vers le réseau et ce de façon régulière et continue en maintenant notamment une
tension réseau 220V 50Hz.
Ce projet réalisé au sein du LMP était une commande de la société Ainélec, spécialisée dans
l’étude et la réalisation de systèmes électroniques.
Mon travail consistait à assurer la continuité d’un projet entamé deux ans plus tôt mais qui
n’avait donné que de faibles résultats c'est-à-dire que je devais utiliser ce qui avait été fait, en
particulier dans la modélisation du convertisseur et l’étude de l’éolienne, pour concevoir la
stratégie et le système de régulation, ainsi que la commande de l’onduleur.
Après une succincte présentation de l’entreprise, nous détaillerons la mission qui m’a été
confiée et nous analyserons le cahier des charges. Une étude théorique des stratégies de la
régulation m’a permis de concevoir et de réaliser la carte de régulation. La carte de l’onduleur
est restée au stade de la conception. Nous dresserons dans la conclusion un bilan des résultats
obtenus et de ce qui reste à faire pour que le projet soit entièrement abouti.
-1-
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11 enseignants chercheurs ;
16 doctorants ;
1 post-doc. ;
1 secrétaire.
Cet effectif est divisé en deux équipes (figure 1), l'une traitant des technologies des
semi-conducteurs, test et fiabilité (MTEC) et l'autre de l'analyse des systèmes de conversion
d'énergie (COSYS).
LMP
1
Source du 25 mars 2003
-2-
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Activité du L.M.P.
l'analyse CEM ;
Pour toute activité il faut avoir du matériel or l'activité du LMP nécessite des
équipements très spécifiques.
1
Radio Fréquence : RF
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1 hotte de nettoyage ;
1 analyseur de puissance ;
1 vibromètre ;
2
La salle anéchoïque est une installation d'essai conçue en vue de reproduire des conditions de champ
acoustique libre dans un environnement contrôlé. Les parois de cette salle absorbent 99 % de toute
l'énergie acoustique incidente dans la plage de fréquences prévue à sa conception et le niveau du bruit
provenant de sources externes est inférieur au champ d'audibilité minimum.
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Le partenaire.
Le projet éolien est issu du partenariat entre l’entreprise AINELEC et le laboratoire (LMP).
AINELEC (activité d’innovation en électronique) est une entreprise d’étude, de réalisation et
d’industrialisation de systèmes électroniques.
Elle a été fondée en 1990 par Monsieur Alain HARDION, l’actuel gérant. Signalons que ce
dernier était auparavant, ingénieur au sein de l’entreprise Faivelay à Saint Pierre des Corps.
Le secteur d’activité de l’entreprise était à l’époque celui du luminaire et plus particulièrement
des variateurs d’intensité lumineuse.
AINELEC a ensuite étendu le champ de ses compétences à la conception d’alimentations à
découpage, de convertisseurs statiques de puissance (onduleurs, chargeurs..) et de cartes
électroniques de puissance ou de commande.
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∼ = =
= = ∼
Redresseur Hacheur Onduleur Filtre
Survolteur Monophasé réseau Réseau
Aérogénérateur Monophasé
Source triphasée 220V/50 Hz
de tension et
fréquence
variables
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Le hacheur Boost constitue la partie centrale de l’installation. Car c’est ce convertisseur qui
va servir d’étage tampon en quelque sorte entre l’éolienne et l’entrée de l’onduleur.
L’onduleur monophasé élabore une tension alternative en phase avec celle du réseau à partir
du bus continu.
C’est le cahier des charges qui a été élaboré au début du projet il y a environ 2 ans dont je
donne les grandes lignes directrices.
Objectifs :
Recevoir l’énergie électrique (courant alternatif triphasé de tension et fréquence
variables provenant de l’éolienne (génératrice synchrone 9 pôles à aimants
permanents)
Gérer la puissance demandée en fonction de la puissance maximale pouvant être
délivrée par l’éolienne (cette dernière sera calculée à partir de la fréquence de
rotation).
Gérer la puissance maximale de la génératrice
Gérer la sortie couplée réseau
Caractéristiques maximales :
Sortie génératrice :
3 phases câblage en étoile sans neutre
Tension maximale entre phases 230Volts AC
Fréquence maximale des tensions triphasées : 65Hz
Sortie Onduleur :
Tension nominale 220 Volts/50 Hz +/-5%
Puissance de sortie maximale 5kW
Couplage réseau .
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Depuis deux ans le cahier des charges a été affiné et l’on m’a donc remis au début du stage un
cahier des charges plus précis. Il développe le cahier des charges précèdent en précisant un
certain nombre de points.
1. Le rendement
4. La régulation en dynamique :
La régulation en dynamique consiste à identifier la variation de la tension de sortie
lorsque la tension d’entrée évolue dans un rapport important. Cette situation, n’est
en effet, pas à proscrire puisqu’elle se rencontre en cas de bourrasques.
Typiquement on estime qu’une éolienne de puissance moyenne peut en 2 secondes
passer d’un point de fonctionnement correspondant à une puissance minimale et à
une puissance maximale.
Nous essayerons de faire en sorte que les variations du bus continu provoquées
par ce régime transitoire n’excèdent 6 à 7 % de la tension nominale.
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II-3) Objectifs
L’objectif du stage est de faire en sorte que le système de régulation fonctionne. Il faut donc
pour cela se fixer certains objectifs:
Le projet est complètement d’actualité avec cette constante préoccupation dans la recherche
d’énergies nouvelles .Cette étude comporte un certain nombre de difficultés.
La finalité du projet est assez simple puisqu’il s’agit à partir d’une source d’énergie
renouvelable de type éolien de transférer l’énergie produite vers le réseau et ce sur une large
plage de fonctionnement. En pratique ce n’est pas aussi simple puisque l’on a besoin de
modèles assez précis pour pouvoir assurer la régulation. La première difficulté se situe donc
au niveau modélisation du convertisseur Boost puisque c’est lui qui absorbe les fluctuations
d’énergie de l’éolienne. Le convertisseur Boost n’est pas un système linéaire puisqu’il
présente plusieurs configurations électriques distinctes lors d’une période de découpage.
Comme c’est l’élément clé de l’installation, sa modélisation est cruciale. La seconde difficulté
se situe au niveau de la stratégie de régulation. La non linéarité du convertisseur exclut de
suite les méthodes de régulation enseignées à l‘école. Les ouvrages traitant de ce sujet sont
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très rares. Il a fallu donc faire un travail de recherche sur les différentes stratégies qui existent
et les adapter au projet
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Planning de travail :
A. Définition du produit
1. Rédaction du cahier des charges ½ journée
2. Recherche documentaire 5 jours
3. Compréhension du projet 2 jours
4. Modélisation et stratégie 7 jours
B. Simulation.
1. Modèle convertisseur Boost 2 jours
2. Stratégie 2 jours
3. Validation des correcteurs 2 jours
4. simulation du montage complet 2 jours
C. Montage et tests de la carte 7 jours
1. Montage de la carte.
2. Tests des différents modules
3. Bilan
D. Modifications et tests 2 jours
E. Conception de la partie commande de l’onduleur 4 jours
G. Essais
1. Essais statiques 3 jours
2. Essais dynamiques 1 jours
H. Compte rendu (rédaction du rapport) 8 jours
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Le montage utilisé pour le redressement est un pont de Graetz constitué de diodes. Il reçoit en
entrée une tension triphasée ou un système de tensions équilibrées triphasées fourni par la
génératrice de l’éolienne. On récupère ainsi après redressement des calottes de sinusoïdes des
tensions composées.
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Tension redressée
Tension
aux bornes
de D1
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Figure n°10 : Schéma pratique du hacheur élévateur avec les éléments parasites
La modélisation :
Pour pouvoir asservir le hacheur, il faut avoir une idée précise du comportement dynamique
de celui-ci vis-à-vis d’autres paramètres comme la tension d’entrée, le rapport cyclique ou
encore la variation brutale de la charge. Les expérimentations ne permettent qu’une approche
très approximative des différentes fonctions de transfert. Il est donc nécessaire de pouvoir
modéliser le hacheur. Cette modélisation a été effectuée il y deux ans, les résultats sont
donnés ci-dessous.
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αVs
αIL
Ces fonctions sont caractéristiques d’un système du second ordre présentant un coefficient de
surtension élevée et un gain statique important.
La partie onduleur et le filtrage est traitée plus loin.
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Nécessité : l’éolienne est une source d’énergie aléatoire qui dépend du vent. La tension de
sortie du hacheur boost doit être maintenue à 331 V pour pouvoir se connecter au réseau 220
V/50Hz en tenant compte des chutes de tensions des composants.
Il faudra donc réguler le flux de puissance afin d’éviter que l’éolienne ne s’effondre par un
appel important d’énergie et inversement que la puissance du réseau ne transite vers
l’éolienne. Si on veut maintenir une tension fixe en sortie du hacheur, il faudra donc disposer
d’une régulation efficace qui puisse palier les fluctuations de tensions. Bien entendu, cette
régulation est limitée puisque le convertisseur n’est pas linéaire tout le temps mais le modèle
a permis de le linéariser sur une large plage de fonctionnement de l’éolienne.
Types de régulation : Nous avons recensé les méthodes de régulation des convertisseurs à
découpage. Les techniques trouvées sont les suivantes [10]
Consigne
Circuit de
commande
de
l’interrupteur
Signal de Amplificateur
sortie d’erreur
La grandeur à asservir (en général la tension de sortie) est comparée à une valeur de référence
grâce à un amplificateur d’erreur. Le signal d’erreur est ensuite corrigé et comparé à un signal
en dents de scie afin d’élaborer le signal de commande.
Cette méthode est assez simple à mettre en œuvre et a l’avantage de ne pas nécessiter de
modélisation complexe du convertisseur. On contrôle bien la tension de sortie mais par contre
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le courant est laissé libre et peut atteindre des valeurs importantes susceptibles de détériorer
les composants. Cette stratégie n’est donc pas adaptée à cette étude.
I Lref
Vs REF α (t ) Vs
dI L IL dVS
K (p) K (p)
dα dI L
Cette stratégie a l’avantage de contrôler la tension et le courant. Elle semble donc tout a fait
indiquée pour notre application. C’est donc cette stratégie qui est retenue.
Le rôle du correcteur
Le rôle d’un correcteur dans un système bouclé (cf. figure 14) est d’améliorer ses
performances telles que stabilité, précision, marges de gain ou marges de phase etc.
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∂I L 0.64 + 0.045. p
= H ( p) =
∂α 1 + 277.6.10 −6 p + 3.89.10 −5 p 2
On commence par analyser le système H (p) pour évaluer les besoins. La fonction de transfert
ne possède pas d’action intégrale (terme en 1/p) : il faut donc en introduire pour assurer une
erreur de position nulle. Nous devons régler également la bande passante donc le gain (effet
proportionnel). Nous n’avons pas besoin de rapidité puisque les constantes de temps
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introduites par le système éolien sont largement plus grandes que les constantes de temps
électriques du système. Nous avons donc besoin d’un correcteur PI.
1
K ( p ) = K P (1 + )
Ti * p
où K P est le gain de l' action P
et Ti est la constante de temps de l' action I.
Le lieu de Bode obtenu sous MATLAB de H (p) est donné figure 15.
La valeur minimale de phase étant –90°, la marge de gain est infinie. La valeur limite de gain
est déterminée par des considérations temporelles. Le détail du dimensionnement est donné en
annexe. La fonction de transfert du correcteur de courant est la suivante :
1+0.02p
K(p)=2*( )
0.02p
La figure 16 montre que le diagramme de bode du système corriger n’est pas modifié par le
correcteur au voisinage de la pulsation de résonnance.
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On peut également vérifier en traçant le diagramme de bode et le lieu des pôles en boucle
fermée du système corrigé (cf. figure 17) que les marges de stabilité sont respectées.
Pôles
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Effectivement, tous les pôles appartiennent au demi plan gauche ( partie réelle négative) : on a
donc effectivement la stabilité de la fonction de transfert en boucle fermée.
La valeur de 20 ms a été retenue car elle est plus facilement réalisable. Cependant une valeur
supérieure est également envisageable notamment en vue d’une réalisation numérique du
correcteur.
2. La boucle de tension.
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8.7519
Nous allons donc corriger la fonction H ( p ) = à l’aide d’un correcteur PI pour les
1 + 0.07 p
mêmes raisons que pour le correcteur de courant. La fonction de transfert du correcteur
trouvée est la suivante :
1+0.06p
K(p)=2*
0.06p
Le détail du dimensionnement est fournie en annexe.
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La figure n°12 représente les chronogrammes de la tension de sortie et du courant dans la self.
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On observe que pour une tension d’entrée constante la tension du bus capacitif est régulée à
331 Volts. La variation de tension à l’entrée engendre un dépassement 1.8%. Le
fonctionnement se faisant à puissance constante la valeur du courant dans la self est d’autant
plus faible que la tension d’entrée est importante. La simulation est donc cohérente.
Le chronogramme est un zoom de la tension en sortie du boost. Il permet d’apprécier le taux
de régulation en ligne.
0.6%
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La mesure de courant se fait en utilisant un shunt. Cette méthode a été retenue pour son
caractère économique.
Le choix du shunt se fait de manière à ce qu’il dissipe le minimum de puissance sur la carte
afin de ne pas perturber la mesure.
Le courant circulant dans le shunt peut varier de quelques ampères à 20 ampères maximum.
Un shunt de 0.01 Ω dissipera une puissance de 4W maximum.
Notre choix s’est donc fixé sur un shunt de 0.01Ω qui peut dissiper jusqu’à 5W.
La tension aux bornes du shunt évolue d’une valeur minimale de 10 mV à une valeur
maximale de 200 mV pour le passage d’un courant de 1A à 20A
Le shunt est placé sur la ligne de masse entre la source de l'IGBT du boost et la borne
négative de l’alimentation.
Il s’agit d’une mesure différentielle : nous allons mesurer la différence de potentiel aux
bornes du shunt. On s’affranchit ainsi des problèmes de perturbation par impédance
commune.
En outre l’emplacement du shunt permet de ne pas renvoyer sur les entrées de l’amplificateur
des tensions trop élevées qui pourraient le détruire.
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On démontre en faisant l’hypothèse que l’amplificateur est parfait, que la tension en sortie de
l’amplificateur vérifie la relation suivante :
R2
Vs = Vshunt (si les conditions R1 = R3 et R2 = R4 sont vérifiées)
R1
Ces résistances aussi sont donc des résistances de précision dont les valeurs ont été calculées
comme suit :
Vs =
R2
*Vshunt = 0.14* I L Vshunt = Rshunt * I L
R1
R2 R
R shunt * = 0 . 14 ⇒ 2 = 14 ⇒ R 2 = 280 K Ω Et R1 = 20KΩ
R1 R1
L’amplificateur choisi doit également avoir une valeur de slew rate suffisamment importante
pour pouvoir transmettre toutes les variations de courant.
Nous avons donc calculé la vitesse maximale de variation du courant dans la self. Ainsi on
Il faut en outre que le composant ait une valeur de T.R.M.C la plus élevée possible (taux de
réjection de mode commun). Nous avons choisi le NE5534A amplificateur faible bruit de
TEXAS INSTRUMENT qui répondait à toutes ces spécifications.
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Les valeurs des résistances ont été optimisées après simulation sous SPICE.
Les condensateurs C2 et C3 ont le même rôle que le condensateur C1 en mesure de tension,
c’est à dire la limitation des ondulations en HF et le filtrage du signal de mesure. Ils
1
constituent en effet des filtres passe-bas de fréquence de coupure fc = = 1.6 kHz
2π .10k .10nF
On vérifie que cette fréquence est inférieure à la fréquence de découpage (3 KHz) tout en
étant supérieure à la bande passante en boucle fermée de la boucle de courant (500Hz)
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Diodes
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L’amplitude et la forme des signaux sont respectées. La fréquence des signaux retournés par
simulation vaut alors 3 kHz. Il convient donc de mettre des potentiomètres en lieu et place des
différentes résistances.
Le montage a été testé en pratique car une première carte du montage complet, réalisée il y a
deux ans, a été tirée. Les résultats sur le module oscillateur sont donnés ci-dessous.
On remarque :
- que le signal n’est pas symétrique puisque les valeurs hautes et basses sont
différentes. De plus le signal n’est pas carré mais pratiquement
trapézoïdal.
- Une déformation au niveau du palier haut du signal.
- La durée à l’état bas est plus grande que celle à l’état haut donc le rapport
cyclique est différent de 0.5 ce qui ne correspond pas au fonctionnement
attendu.
En ce qui concerne le signal triangulaire, on obtient les résultats suivants :
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Le résultat n’est pas conforme à ce qui était attendu. Le signal est anormalement déformé, la
cause principale en est la diode.
Le fonctionnement de l’oscillateur n’est pas respecté et ne donne pas satisfaction. Il faut donc
revoir le dimensionnement et la structure de celui-ci.
Modifications :
J’ai opté pour un montage astable classique. Le montage repose sur le même principe hormis
la présence des deux diodes. La structure de base est donnée ci-dessous.
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Les résultats issus de la simulation donne entière satisfaction puisque les résultas sont
conformes à la théorie.
Les tests du module oscillateur donnent les résultats suivants :
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Les résultats sont conformes à ce qui était attendu. La fréquence, les amplitudes sont bien
respectées. C’est donc ce montage que nous allons utiliser dans la nouvelle carte.
Le chronogramme ci-dessous représente le signal triangulaire et l’ajout d’un offset venant
valider la structure complète du module oscillateur.
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Partie onduleur.
1. Objectif.
Il s’agit ici d’étudier un onduleur de tension monophasé destine à fabriquer une tension
alternative sinusoïdale 220V/50 Hz à partir d’une tension continue. La tension continue
est issue de la sortie du hacheur élévateur régulé en tension et en courant.
2. Principe de fonctionnement.
v(t)
K1 v(t) K4 +E
π
2 π 2π θ
E 0
T T
K2 i(t) 2 t
K3
-E
Le signal de sortie v(t) est donc un signal carré symétrique d’amplitude variant de –E à E.
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Signal
commande
/Signal
commande
Signal K1 K1 K1 K1 K2 K1 K2
K1 on off on off on off on
K2 K2 K2 K2 K2 K2
Signal off on off on off on
K2
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1. Stratégie numéro 1.
L’entrée du générateur de signaux de commande est une tension continue Vc pouvant varier
de -14 V à +14 V. Ses quatre sorties sont les tensions de commande des quatre transistors
IGBT de l’onduleur voir figure et). Le générateur est constitué de deux sous ensembles :
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Vers K1
V1
Module
IR2110
Vers K2
V2
Vk1
Générateur de
créneaux
Vc Vers K4
V4
Module
Vk2 IR2110
V3 Vers K3
J’ai opté pour le circuit IR2110 voir figure ci-dessus. Il est composé de deux modules
identiques et d’un système de type push pull permettant le décalage de niveau et d’assurer
ainsi la bonne commande des transistors K1 et K4. Le détail de ce circuit est fourni en
annexe. Simplement pour ce qui nous intéresse et sans trop rentrer dans les détails, la figure
présente un synoptique simplifié de fonctionnement du circuit IR2110 dans sa mise en œuvre.
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ESSAHLI Abderrahim. Rapport de stage
Pour simplifier l’étude, je ne m’intéresse qu’à la commande du demi pont constitué par les
transistors K4 et K3 car la tension qui alimente K4 est la même que celle de K2 et de même la
tension qui alimente K3 est la même que celle de K1.
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VT1
Vsat
0
VT4
Vsat
αT T
Figure : signaux de commande VT1 et VT4. Le temps mort n’est pas représenté. Le rapport
cyclique α peut varier de 5 % à 95%.
Pour générer une tension triangulaire, nous utiliserons le montage de la figure page .
Je rappel qu’il s’agit d’un trigger de Schmidt suivi d’un intégrateur.
Pour éviter la conduction simultanée des deux transistors d’un même bras de pont par
exemple T1 et T2, un temps mort est introduit entre le blocage d’un transistor et la mise en
conduction de l’autre.
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Solution 2 :
Stratégie de commande :
vtri. (t)
ε
v(t)
vref.(t)
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Il génère donc un signal en dent de scie d’amplitude crête à crête 10 Volts (avec un offset).
La dent de scie est comparée avec une sinusoïde d’amplitude 4.5 V et un offset ajusté pour
rendre possible la comparaison.
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Conclusion :
L’étude du spectre de la tension de sortie montre que l’on obtient un fondamental dont la
fréquence et l’amplitude dépendent de celles de la référence et des harmoniques d’amplitudes
importantes mais de fréquences proches de celle de la porteuse donc très élevées. Le filtrage
est donc très facile. Le problème du filtrage sera traité un peu plus loin.
L’objectif est à présent de réaliser ou de générer un signal sinus de fréquence 50 Hz.
J’ai choisi un moyen classique et simple à concevoir. Il s’agit de l’oscillateur à pont de Wien.
Montage :
Le montage est réalisé autour d’un amplificateur opérationnel (figure ci-dessous). Pour
simplifier, nous le considérons idéal. Afin de faire apparaître la fonction de transfert H (jω),
nous appliquerons une tension d’entrée e (t). Le signal à étudier est le signal s (t) aux bornes
de la résistance R en parallèle avec le condensateur C.
Fonction de transfert :
L’amplificateur est idéal, les courants d’entrée sont alors nuls.
Notons Vs la tension de sortie de l’AO. On va appliquer le théorème de Millman pour
déterminer la tension V- de l’entrée inverseuse et le théorème de division de tension pour
obtenir la tension V+ = s(t) de l’entrée non inverseuse.
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− R2
jRCw
− R 2 / R1 R1
H ( jw) = =
1 R2 R2
3 + jRC ω + − 1 + ( jRC ω )² + ( 2 − ) jRC ω + 1
jRC ω R1 R1
Conditions d’oscillations.
La condition générale d’oscillation d’un système du second ordre comme c’est le cas pour
H(jω) pour une pulsation ω0 = 1/RC, il suffit de choisir 2- R2/R1 =0. C'est-à-dire d’imposer
le rapport R2/R1 = 2.
Le montage oscillera spontanément à la pulsation ω0 = 1/RC.
On désire que le signal oscille à la fréquence de 50 Hz. Donc il suffit de se fixer une valeur de
composant condensateur ou résistance pour avoir la fréquence désirée.
La relation (1) lie R et C à la fréquence, soit pour C=100 nF et f = 50 Hz on obtient une
résistance de 32 KΩ.
f= 1
2π RC (1).
La sélectivité du quadripôle à pont de Wien (passe bande) est assez moyenne car on s’est fixé
un facteur de qualité de 1/3 qui est largement suffisant pour l’application.
Il faut voir ce que cela donnera en pratique.
Gestion des temps morts.
Avec cette stratégie, on pourra toujours utiliser le IR2110 pour faire l’adaptation de niveau de
commande des transistors T1 et T4. Par contre, il a fallu réfléchir à un nouveau système de
gestion des temps morts.
L’idée principale reste toujours la même par contre le moyen va changer.
Une manière assez simple pour obtenir un temps mort réglable est d’utiliser un simple circuit
RC comme l’indique la figure ci-dessous.
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Vs(t)=Ve*(1−exp(−t )) (2)
τ
Cette tension est ensuite comparée à une tension de référence réglable mais continue. Le
résultat de la comparaison donne les chronogrammes figure. Ces signaux vont permettre
ensuite de commander les transistors T1,T2, T3 et T4.
Il est cependant nécessaire de connaître la relation mathématique qui lie le temps mort à la
tension de référence à appliquer.
On se fixe un temps mort t1. L’équation (2) donne la tension correspondante :
Vs(t1)=Ve*(1−exp(−t1))
τ
Il y aura basculement dans le comparateur lorsque Vs(t1) = VRéf. Donc,
Vref =Ve*(1−exp(−t1))
τ
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Cette solution est retenue car elle permet une meilleur flexibilité en terme de réglage des
temps morts. De plus, le suivi d’une consigne sinusoïdale est préférable. La solution 1
fonctionne bien mais l’inconvénient vient du fait que le réglage du temps mort est délicat car
il faut jouer sur plusieurs paramètres en même temps.
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3. Le problème du filtrage :
La tension de sortie du convertisseur continu /alternatif n’est pas sinusoïdale . En effet les
semiconducteurs travaillent en commutation, la tension de sortie sera toujours constituée
de morceaux de tension continue.
Cette tension non sinusoïdale peut être considérée comme la somme d’un fondamental
(que l’on souhaite) et de fréquences multiples de celle du fondamental, les harmoniques
(que l’on ne souhaite pas). Ces tensions harmoniques provoquent la circulation de
courants harmoniques.
Dans la figure page , la tension de sortie récupérée est de type carrée symétrique. Son
spectre de Fourier (cf. figure 12 page )est composé d’un fondamental et d’harmoniques de
rang impair. L’objectif est d’obtenir une tension sinusoïdale de fréquence 50 Hz.. Il faut
donc garder uniquement le fondamental à 50 Hz et filtrer tous les autres.
20
10
-10
-20
-30
-40
1 2 3
10 50 Hz 10 10
Figure : filtrage de la tension de sortie avec un filtre passe bas du second ordre de type
LC [3].
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Le gabarit du filtre, c’est à dire la valeur des composants L et C. Il faut cependant tenir
compte du digramme de bode figure . On voit en effet qu’il faut un compromis entre la
bande passante et la fréquence de coupure du filtre. Si on choisit la fréquence de coupure
(f0) trop proche de 50 Hz, alors la bande passante diminue et le temps de réponse sera
moyen. Il faut donc que f0 soit telle que l’amplification du filtre soit négligeable et que la
bande passante soit assez grande.
J’ai choisit la fréquence de coupure du filtre f0 = 140 Hz.
L C
1 H – Imax 1,3 µF 400V AC
100 mH – Imax 13 µF 400V AC
10 mH – Imax 130 µF 400V AC
20 mH - Imax 64,6 µF 400V AC
Le tableau ci dessus donne les valeurs possibles pour avoir f0 = 140 Hz. J’ai choisit L=10mH
et C=130 µF.
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On obtient bien une sinusoïde de fréquence 50 Hz et de valeur efficace 270V ce qui est
supérieure à la tension réseau. C’est tout à fait acceptable et même mieux car en cas de
fluctuations, le réseau restera stable autour de 220V. Le résultat de la simulation est donné en
figure.
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Conclusion.-
La carte de régulation a été conçue et réalisée. La carte, lors des essais, a parfaitement
fonctionné. J’ai pu valider chacun des blocs constituant la carte – oscillateur, mesure de
courant, mesure de tension, MLI. Mais cette carte n’a pas pu être testée en boucle fermée car
une partie du système n’était pas opérationnel. En effet la carte de l’onduleur a été conçue
mais n’a pas pu être réalisée faute de temps.
Les objectifs fixés par l’entreprise n’ont été que partiellement atteints en partie parce que
l’une des cartes qui m’ont été confiées et qui était censée fonctionner ne fonctionnait pas et
j’ai du la concevoir à nouveau.
Il reste donc à fabriquer la carte de commande de l’onduleur et à effectuer les tests du système
complet. L’étude théorique étant entièrement terminée, cela ne devrait pas poser de problème.
Le sujet va être poursuivi en projet industriel interne au cours de cette année.
ABSTRACT.
Cette étude a pour but de concevoir une installation qui servira d’interface entre une source
d’énergie renouvelable (une éolienne) et le réseau électrique, elle doit injecter dans le réseau
l’énergie électrique produite par l’aérogénérateur. Cette fonctionnalité implique dans un
premier temps de pouvoir se raccorder au réseau. De plus l’aérogénérateur étant une source
d’énergie aléatoire, il faudra réguler le flux de puissance afin d’éviter que l’éolienne ne
« s’effondre » ou que la puissance ne transite du réseau vers notre installation. L’appareil
devra donc être capable à tout instant d’évaluer la puissance électrique potentielle de
l’éolienne.
Le système comprend un redresseur de tension, un convertisseur boost, un onduleur et un
filtre.
Nous avons pour cela étudié la régulation (stratégie et réalisation) pour en arriver à la
conception et à la réalisation d’une carte de régulation qui régule la tension injectée dans le
réseau. Nous avons aussi conçu le circuit de commande de l’onduleur.
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L’étude des formes d’ondes se fait en considérant que le montage est parfait et que le
condensateur de sortie a une valeur suffisamment importante pour que la tension de sortie
soit constante.
o Ik = α .I L VS
o I D = (1 − α ).I L
o V D = −α .Vs t
V L = 0 donc V K = V E et
VE
VS = ≥ VE
1−α
On peut également établir la relation
Dimensionnement I S = (1 − αPI.
liant Is à I L I C = 0du⇒correcteur ).I L
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En effet le comparateur MLI de la boucle de courant compare la dent de scie au courant dans
la self qui est également un signal en dent de scie.
Il faut donc s’assurer que la pente du courant durant la phase de décroissance ne sera pas
supérieure à celle de la dent de scie du comparateur MLI.
VS
La pente de IL pendant le déstockage vaut . La pente de la tension en dent de scie vaut
L
Voscillateur .Fdécoupage
Ajoutons également que cette pulsation doit être inférieure à une pulsation limite introduite
2π * fd
par le découpage : ωr ≤ =9420 rad/s
2
1
On démontre que l’hypothèse sur la constante de temps est vérifiée pour << ωr . Une valeur
τ
10
couramment admise est τ= =60ms.Cependant l’hypothèse de départ est aussi vérifiée pour
ωr
τ= 20ms (valeur choisie).
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Le graphique précédent montre que le lieu de bode du système n’est pas modifié par les
correcteurs au voisinage de la pulsation de résonance.
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La méthode choisie est la correction par compensation du pôle dominant. Elle consiste a
RC
donner au correcteur une constante de temps τ = soit 70 ms.
2
Le gain est déterminé en fonction de la dynamique souhaitée (pulsation de coupure en boucle
fermée)
Le schéma bloc de la boucle de tension est le suivant
H '(p)= 1
1 Avec Kv gain de la chaîne de retour (14.8e-3) et
Kv jω
1+
ωc
ω c = 8.752.Kv.K =1.85.K
τ
La fréquence de coupure de la boucle de tension doit d’être plus faible que celle de la boucle
de courant (377 Hz).
Le gain K du correcteur est majoré par une valeur de 1300. Cependant nous limiterons la
bande passante de cette boucle à quelques de Hertz.
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Les courbes suivantes représentent les réponses indicielles de la boucles de tension pour
différentes valeurs du gain K (échelon de hauteur 5 volts, valeur finale 331 Volts)
Cette valeur de gain correspond à une fréquence de coupure de 4.4 Hz. Le temps de montée
du signal est de 55 ms
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Cette valeur de gain correspond à une fréquence de coupure de 8.8 Hz. Le temps de montée
du signal est de 22 ms mais on note un dépassement de 32 Volts
L’optimum semble être atteint pour une valeur de 18 (fréquence de coupure 5.3 Hz, temps de
montée 41 ms)
Pour nos essais nous avons choisi les paramètres suivants τ=60 ms et K =2
Le système est alors beaucoup plus mou puisqu’il se caractérise par un temps de montée de
500ms
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La contre réaction se faisant sur l’entrée non inverseuse, le montage ne fonctionne pas en
linéaire, la sortie ne peut prendre que les valeurs +/- Vsat.
R1 R2
V+ = Va + Vb
R1 + R 2 R1 + R 2
Montage.
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Choix de Rb :
Le choix de Rb doit permettre de satisfaire deux exigences. D’une part la croissance de la
tension aux bornes de Cb ne doit pas excéder 75 V/µs. D’autre part la charge de Cb doit être
suffisamment rapide pour que la tension à ses bornes ait au moins atteint 95 % de sa valeur
finale pendant le temps de conduction de T3 et ce, quelle que soit la valeur du rapport
cyclique.
On se place donc dans le cas le plus défavorable ou le condensateur se charge de 0, la tension
à ses bornes est données par :
V (t) = 13(1-exp(-t/τ)) avec τ = Rb*Cb, on donc dv/dt = 13/ τ.
Or, on veut dv/dt < 75 V/µs soit Rb > 13/( Cb*75 V/µs).
Donc Rb >3.7Ω .
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Vi = R5/(R5+R4)*Vc , les courants d’entrée des AOP étant considérés comme nuls.
Etude de Vd :
D1 conduit si VD1 > 0.7 V.
Supposons D1 bloquée :
VD1 = (R6+R7)*(Vb+15)/(R6+R7+R8).
La valeur minimale pour VD1 est obtenue lorsque Vb = -5 V, on a alors :
VD1 = 4.1 V. Cette valeur étant supérieure à 0.7 V, la diode conduit tout le temps.
VD= Vb- R6*0.7/(R6+R7) soit VD = Vb-0.2.
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