Fin Memoir 1
Fin Memoir 1
Fin Memoir 1
Département de Géologie
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 5
CHAPITRE I :Géneralité sur la géologie régionale et locaale de la zone d’étude ...................................... 6
1. GEOLOGIE DE LA MAURITANIE .................................................................................................. 7
2. GEOLOGIE REGIONALE ................................................................................................................. 7
2.1. GEOLOGIE LOCALE ....................................................................................................................... 8
2.1.1. Groupe du Tiris.................................................................................................................... 9
2.1.2. Groupe d’Idjil ...................................................................................................................... 9
CHAPITRE II : Les phases d’explorations minière à la SNIM................................................................. 12
1. Processus d’exploration minière ....................................................................................................... 13
1.1. Phase préliminaire ..................................................................................................................... 13
1.2. Phase détaillée .......................................................................................................................... 13
2. Les techniques géophysiques utilisées à la SNIM.............................................................................. 14
Géophysique aéroportée ou héliportée .............................................................................................. 15
Géophysique du sol (Méthodes et principes).................................................................................... 15
1. Méthodes électriques.................................................................................................................... 15
2. Méthodes Gravimétriques ............................................................................................................ 16
3. Méthodes magnétométriques ...................................................................................................... 18
3. Les techniques des sondages (forages) utilisées à la SNIM............................................................... 18
3.1. Les sondages percutants ........................................................................................................... 19
3.1.1. La Roc et la R50 (circulation direct) ................................................................................... 19
3.1.2. La RC 220 (système à circulation inverse) ......................................................................... 20
3.2. Les sondages carottés : ............................................................................................................. 21
3.3. Echantillonnages des Sondages :............................................................................................... 22
3.3.1. Echantillonnages des sondages percutants....................................................................... 22
3.3.2. Echantillonnages des sondages carottés ........................................................................... 22
4. Evaluation des ressources ................................................................................................................. 24
Les études de faisabilités : ............................................................................................................. 24
CHAPITRE III : Méthode magnétique pour la prospection minière à la SNIM (cas de M’Haoudat) ...... 25
1. Acquisition des données.................................................................................................................... 26
2. Traitement de données ..................................................................................................................... 27
3. Interprétation de données ................................................................................................................ 29
CONCLUSION ............................................................................................................................................. 31
2
Liste des figures
Figure 10 : Commende……………………………………………………………………………………………….28
LES ACRONYMES
RC : Reverse Circulation
3
REMERCIEMENT & DEDICACES :
Nous présentons nos sincères et chaleureux remerciements à Dr.SIDI MOUHAMED DAHI qui
a accepté de nous encadrer avec un grand cœur. A nos professeurs qui nous avaient formés
durant les 3 années de licences et spécialement au chef de département de la géologie Pr.
MOHAMED SALEM SABBAR et son coordinateur Dr. ZEIN OULD ARBY.
A In. THIAM MOUHAMADOU avec tous les personnels de services de la DRG de nous avoir
aidés à réaliser notre stage malgré toutes les difficultés dues à ce stage.
Ce travail n’aurait pas pu se réaliser sans l’encouragement et le soutien de nos parents, nos
frères et sœurs, tous nos amis et nos proches à qui nous dédions ce mémoire de fin d’étude.
A HAMADY DIA ABDOUL AZIZ DIONG ET IBRAHIMA DIOUF (que la terre vous soit légère)
4
INTRODUCTION
Les accumulations de matières minérales dans les formations géologiques représentent les
matières premières de base pour l’économie du pays. Pour la découverte de ces accumulations
et de l’augmentation des réserves en ce minerai de fer, la SNIM a adopté une stratégie du
développement qui met l’accent essentiellement sur la recherche. Cette stratégie met en
œuvre de diverses techniques parmi lesquelles les méthodes géophysiques qui se basent sur
les propriétés physiques des roches pour assurer non seulement la pérennité de l’exploitation
mais aussi de l’entreprise.
La recherche minière constitue la première étape d’une quête des ressources minérales.
Elle est l’ensemble des études menées en vue de la recherche, la localisation et l’évaluation
des ressources. Elle repose sur une stratégie explicite, consiste en un certaine nombre de
phases (préliminaires et d’exécution) séparées par des périodes de réflexion –décision.
Chaque phase est engagée en fonction des résultats de la précédente.
Dans le cadre de notre stage, la SNIM qui est une entreprise d’exploration, d’exploitation et
commercialisation du minerai de fer (Hématite et Magnétite) met en évidence des études de
recherches minières sur la chaine de M’haoudat (extension MH5) pour la découverte d’un
potentiel prolongement de gisement en cours d’exploitation.
Le présent rapport est le compte rendu des différents travaux menés ou assistés au cours de ce
stage et de la présentation de l’entreprise et de ces différents services et rôles.
En effet, le report est divisé en trois chapitres :
Un premier chapitre qui représente un aperçu sur la géologie régionale et locale de la zone
d’étude.
Le second, est consacré aux différentes phases d’exploration et techniques de prospection
géophysique Appliquées à la SNIM.
Le dernier chapitre présente l’application de la méthode magnétique à la prospection de Fer
magnétique dans la zone de Kneg Tarharchit.
5
CHAPITRE I :
6
1. GEOLOGIE DE LA MAURITANIE
Le bassin Côtier
La chaine des Mauritanides
Le bassin de Taoudeni
La dorsale de Reguibat
2. GEOLOGIE REGIONALE
La région du Tiris est considérée comme une province ferrifère. La mise en évidence des
principaux gîtes de Fer de la région est très ancienne depuis le début du 11ème siècle. Mais, il
s’est développé surtout par la MIFERMA et la SNIM dans le cadre de la reconnaissance des
nouveaux gisements de Fer en établissant des cartes à grandes échelles (1 /50000 ou 1/10000)
et à des analyses détaillées (Thèse d’état de Bronner).
La région du Tiris est très connue par son abondance des gîtes miniers. Elle se situe au Nord du
pays. Elle englobe les villes de Zouerate, F’derick, et Bir Moghrein. Les deux dernières, sont très
anciennes alors que la ville de Zouerate, la capitale régionale de la wilaya, est née de
l’exploitation des gisements du Fer de la Kédia d’Idjil (Tazadit).
La région du Tiris fait partie de la Dorsale Reguibat. C’est une vaste zone boutonnière
multinationale (Mauritanie, Sahara Occidental et Algérie) faisant apparaitre une partie
importante du craton ouest-Africain qui s’étend depuis le bassin sédimentaire de Tindouf, au
nord, le bassin de Taoudéni, au sud-est, la chaine des mauritanides, au sud- ouest, et le bassin
côtier à l’Ouest.
7
• La dorsale de Reguibat, par sa forme même, a été subdivisée en trois grands
ensembles :
• La dorsale occidentale (Amsaga, Tijirit, Tasiast, Tirs) ;
• La dorsale centrale (Ouassat, Ghallaman, Zemmour, Yetti, Karet) ;
• La dorsale orientale (Eglabs).
La dorsale est composée de deux ensembles géologiques distincts : L’Archéen qui constituent
principalement le bâti des régions de l’Ouest ainsi que celui de l’Ouassat, du Ghallaman et peut
être une partie des Eglabs. Le Protérozoïques inferieur (éburnéen ou birrimien) qui est
essentiellement développer dans la dorsale centrale et orientale.
Figure 1 : les: grands ensembles géologiques de la Mauritanie et la situation géographique du dorsale de Reguibat
Le Tiris (fig.2) est formé cependant par une série qui se distingue par deux traits
essentiellement :
8
En1979, cette province a été subdivisée par G.Bronner en deux ensembles qui se distinguent
essentiellement par leurs lithologies, leurs types de métamorphisme et leurs histoires
géologiques:
Le groupe du Tiris occupe la majeure partie de la région de F’derick Oum Dférat. Ce groupe est
constitué essentiellement par des formations quartzo-feldspathiques (léptynites, gneiss), ayant
subi un métamorphisme élevé, de type catazonal (faciès granulite) d’âge archéen (Bronner et
Vachette 1973). Au sommet de ces formations, un développement important de quartzites
ferrugineux, qui forment six niveaux, représentés par des quartzites à magnétite très résistants
à l’érosion et qui constituent l’essentiel du relief de cette région. On distingue ainsi, du Nord au
Sud neuf ensembles répartis en deux domaines séparés par un axe NW-SE.
Au niveau des formations ferrifères du groupes du Tiris, il y’a des quartzites à magnétite, inclus
dans des formations essentiellement quartzo-feldspathiques.
Le groupe d’Idjil affleure principalement dans la Kédia d’Idjil et partiellement dans la chaîne de
M’Haoudat (Bronner et Chauvel, 1979). Il repose en discordance tectonique sur un socle
archéen catazonal, par un métamorphisme plus faible, une tectonique plus simple et un âge
plus jeune.
La Kédia d’Idjil est un énorme massif formé de roches ferrugineuses. Elle est composée de trois
grandes unités structurales: Unité de la Brèche, Unité de Tazadit et Unité de l’Achouil. Les
Formations ferrifères apparaissent dans sept unités structurales formant groupe d’Idjil:
• Unité de Tazadit: formant la Bordure Nord et Nord- Est de la Kédia d’Idjil. Elle est
formée de quartzites et schistes à grenat à la base et de quartzites ferrugineux rubanés
(BIF) au sommet ;
Structuralement, le Tiris se subdivise en plusieurs zones séparées par le grand massif d’Idjil.
La Kédia d’Idjil :
La Kédia d’Idjil Situé à l’Est de F’derick, est le plus important des inselbergs parsèment la
région, avec en son centre un sommet culminant à 915 m.
Ces formations ferrugineuses sont représentées par des quartzites rubané à hématite appelés
« Itabirites » ou plus communément BHQ qui sont constitués exclusivement d’hématite et de
silice et dont le grain est fin inférieur à 150 microns
Sur le flan nord de la Kédia se localise les gisements de : F’derick, Azouazil, Seyalla, Rouessa,
Tazadit et TO14. Tous ces gisements sont formés de quartzite à hématite qui présente des
teneurs pouvant atteindre 68%.
Guelb El Rhein :
10
facies de texture suivante : qu’ils sont isotropes (type A), anisotropes lités (type B) ou
anisotropes foliés sans litage. Les deux premiers, sont considérés comme primaires par
opposition au troisième qui est un facies tectonique résultant d’un processus d’aplatissement,
de cisaillement et de recristallisation.
- Quartzite et schiste.
L’Unité de M’Haoudat est constituée d’une série sédimentaire peu métamorphique formée
principalement de quartzites ferrugineux à hématite dont certains contiennent des jaspes
rouges. L’originalité de l’Unité de M’haoudat, tient dans la présence d’hématite massive
(jusqu’à 69 % de fer) dont certains faciès sont des quartzites ferrugineux à jaspes.
11
CHAPITRE II :
12
INTRODUCTION
L’exploration minière est la phase décisive pour confirmer l’existence ou non d’une potentielle
source minérale ou d’une potentielle nappe phréatique. Elle évalue l’importance et la qualité
des substances utiles grâce à des forages dont l’emplacement est déterminé par des cartes
géologiques fournies par le service géophysique de la SNIM. Cette étape se subdivise en deux
grandes partie : la phase préliminaire (ou stratégique) et la phase détaillée ou phase
d’exécution (ou phase tactique).
13
Accéder à une cartographie préliminaire pour limiter la zone de recherche et
représenter les structures géologiques du terrain ;
Géochimie pour les propriétés chimique de la roche qui s’effectue au
laboratoire ;
Géophysique pour les structures et les caractères physiques et les anomalies du
terrain.
La géophysique est un outil de l’investigation qui donne des informations sur les paramètres
physiques des roches dans un vu d’exploiter les substances utiles du sous-sol. Elle repose sur
les propriétés physiques des terrains.
Pour atteindre son objectif la section géophysique de la SNIM utilise ensembles de méthodes
indirectes basées sur les propriétés physiques de la roche. Elle permet d’avoir des informations
sur des couches profondes sans leur destruction et avec un coût moins cher. :
Les principales propriétés physiques qu’on mesure au niveau de DRG (SNIM) sont :
Champ magnétique
Chargeablilité
Densité
Les méthodes géophysique peuvent être classées suivant deux grandes catégories présentent
des propriétés communes : les méthodes passives et les méthodes actives
Les premières étudient les variations d’un champ naturellement crée par la terre (champ
magnétique pour la prospection magnétique)
Les secondes étudient les propriétés d’un champ crée par l’operateur (un champ électrique
pour la méthode électrique) ou la propagation d’une onde émise dans le sol (une onde
électromagnétique dans le cas de la prospection radar-sol)
14
Géophysique aéroportée ou héliportée
Les outils de géophysique aéroportée restituent une image homogène continue et géolocalisée
du milieu géologique de surface et souterrain.
Ils permettent l’usage de plusieurs méthodes simultanément, de façon rapide les méthodes
géophysiques par avion ou hélicoptère permettent de travailler à l’échelle régionale, même en
cas de zone couverte ou d’accès difficile.
1. Méthodes électriques
La méthode électrique est une méthode qui permet de localiser dans un milieu humide en
injectent du courant électrique c’est la méthode la plus utiliser en SNIM car c’est la méthode la
plus efficace pour la recherche d’eau et a 80% des travaux des géophysiciens en SNIM est basé
sur la recherche d’eau
PRINCIPE
Le principe de la prospection électrique est d’injecter dans le sol un courant électrique continu
d’intensité I entre deux électrodes A et B et de mesurer la différence de potentiel (ΔV) induite
entre une autre paire d’électrodes M et N (fig.3).
15
Caractéristique de fractures
Le service des recherches géophysiques de la SNIM utilise les techniques suivant pour
l’injection du courant continu :
2. Méthodes Gravimétriques
La gravimétrie est une méthode géophysique qui cherche à déterminer d’après les
perturbations du champ de la pesanteur en différents points de la surface du sol, la répartition
probable, dans le sous-sol, des divers types de roches caractérisées par leur densité.
La terre à un champ gravitationnel g qui s’exprime à partir de la loi de Newton. Cette loi stipule
que la force F entre deux masse m1 et m2 séparées par une distance de r est une force
attractive dont le module est donnée par l’équation
F=Gm1*m2/r2
16
Principe
Cette technique est basée sur la mesure du champ d’accélération terrestre (la Pesanteur). La
valeur de pesanteur mesuré en point de sur face terrestre est très influencée par la
topographie du terrain et la densité de roches autour du point et en profondeur. Donc on ne
mesure pas directement la densité de roches mais on mesure son influence sur le champ de
gravitation. L’unité de mesure est le mGal.
L’appareil utilisé par la SNIM pour mesurer les variations gravimétriques est le CG5
AUTOGRAV (fig.4) est un instrument fragile qu’il faut manipuler avec délicatesse. Il faut éviter
autant que possible de lui faire subir des chocs, des secousses ou de fortes inclinaisons. Une
équipe de gravimétrie devrait être composée au moins de deux personnes (opérateur et son
assistant). Le gravimètre CG-5 peut être manipulé par un seul opérateur. Les mesures prises
selon un profil ou une grille doivent être liés à une station de base ou plusieurs stations de
base pour la correction de dérive du gravimètre
17
3. Méthodes magnétométriques
Principe :
On mesure le champ magnétique terrestre (CMT ou champ total). L’unité est le nano Tesla 1
nano Tesla = 1 gamma
On ne mesure pas directement la susceptibilité magnétique, mais son effet sur le champ
magnétique terrestre.
Donc la méthode de prospection magnétique au sol s’appuie sur la mesure des composantes
du champ magnétique terrestre et les variations occasionnées localement par les différentes
de susceptibilité magnétique des terrains et des roches (la susceptibilité magnétique est la
propriété qu’on certains matériaux a devenir aimantés en présences d’un champ magnétique
ambiant et a crée un champ magnétique secondaire
On utilise deux magnétomètres synchronisés l'un étant fixé à la station de référence, l'autre se
déplaçant avec l'opérateur selon les profils, les mesures étant prises avec un pas
préalablement choisi en fonction de la taille de l'anomalie recherchée.
Donc il suffit tout simplement de se déplacer avec l’appareil de mesure pour enregistrer
directement les valeurs du champ magnétique terrestre,
Les différents sondages utilisés par le Département des Recherches Géologiques sont de type
percutant et carottés.
18
3.1. Les sondages percutants
Les sondages percutants (destructifs) ou wagon drill, sont des sondages qui présentent des
échantillons détruits et non représentatifs qu’on appelle cuttings. Il existe plusieurs types de
machines sondeuses dont le choix de la machine dépend de types des terrains et de la zone de
minéralisation mais aussi de la substance utile à exploiter.
Le principe de circulation direct (fig.5) c’est lorsque l’air est injecté en continu sous pression à
l'intérieur du train de tiges à l'aide d'un compresseur, elle va agir sur la roche par le biais du
marteau muni d’un taillant ; les débris rocheux obtenu appelé cuttings sortent par les orifices
de l'outil puis ils remontent à la surface à travers l'espace annulaire (entre la paroi du puit la
tige).
19
3.1.2. La RC 220 (système à circulation inverse)
Le principe de la circulation inverse (fig 6) consiste à injecter le fluide sous pression à travers
l’espace annulaire du train de tige à double tube, elle va agir sur la roche par le biais du
marteau muni d’un taillant ; les débris de roches obtenu appelé cuttings sort par les orifices de
l'outil puis il remonte à la surface à travers l'espace annulaire (par l'intérieur du tube
central).Pour la RC l’échantillon passe sur diffèrent partie dans un cyclone.
Figure 6 : Principe du forage VPRH : Circulation inverse, taillant en position de travail (Hermann
PLOTE 1986)
20
3.2. Les sondages carottés :
Les sondages carottés permettent de récupérer des échantillons en forme de cylindre très
représentatif dont les minéraux sont parfaitement alignés. L’utilisation des sondages carottés
est basée sur les résultats des sondages destructifs.
Log stratigraphique et
objectif Géologie structurale
lithologique
1- Ordre Géologie
2- Eboulement
3- Coincement
5- Eau
21
3.3. Echantillonnages des Sondages :
Quant aux quartzites à magnétite, la carotte est sciée en deux parties, puis l’une des moitiés
est sciée à son tour, et un quart de carotte est échantillonné, les trois quart restent en archive.
22
Figure 8 : Carotte du forage carotté
Tous les travaux précédemment décrits sont synthétisés par une équipe pluridisciplinaire
(géologues, mineur, …etc.) et regroupés dans une synthèse géologique et minière. Celle-ci
comportera essentiellement :
Décision
1. Reconnaissance détaillé :
- sondages systématiques
- définition du gisement (volume et qualité)
- la faisabilité :
23
4. Evaluation des ressources
Comme les conditions actuelles du marché dictent ce qui est un gisement et combien doit être
la teneur minimale de ses minerais pour qu’il soit rentable, les méthodes d’évaluations
permettent de faire une étude sérieuse qui durera au moins deux ans avant d’estimer le
volume de ce gisement et son teneur minimal. Si les conditions du marché sont bonnes,
l’exploitation aura lié si non, le gisement sera gelé jusqu’aux moments où il sera rentable
économiquement. Les études d’estimation des ressources vont être établies avec des
méthodes empirique, planimétrique et/ou géostatistique.
Les méthodes empiriques et planimétriques se basent sur l’expérience, l’observation directe des
affleurements et des phénomènes géologiques. Ces observations seront rapportées sur un plan,
les détails observés sous forme de figures géométriques ou graphiques.
La méthode géostatistique quant à elle est la méthode la plus récente et la plus sûre. Elle
constitue aussi un outil de recherche. Elle permet d’avoir une idée quantitative sur les résultats
des travaux réalisés. Dans la recherche minière, la géostatistique apporte un gain financier
important dans l’estimation des réserves (maillage, espacement optimal des sondages, estimation
de la récupération,…). Les concepts géostatistiques permettent de formaliser et de résoudre les
problèmes rencontrés à différentes échelles ou stades d’évaluation minière (optimisation de la
maille, contrôle des teneurs,..).
L’étude de faisabilité est une étude qui s’attache à vérifier que le projet soit techniquement
faisable et économiquement viable, tous les paramètres vont être évalués afin de déterminer
avec le plus aux degrés de confiance possible les couts associés avec la mise en production et
les revenus anticipés pour arriver à prendre une décision. Elles peuvent se faire grâce à ces
différentes études :
Contrôle préalables ;
24
CHAPITRE III :
25
INTRODUCTION
Cette méthode est basée sur la mesure du champ magnétique terrestre total. On ne mesure
pas directement la susceptibilité magnétique, mais son effet sur le champ magnétique
terrestre. Donc la méthode de prospection magnétique (photo 1) au sol s’appuie sur la mesure
des composantes du champ magnétique terrestre et les variations occasionnées localement
par les différences de susceptibilité magnétique du terrain et des roches (la susceptibilité
magnétique est la propriété que certains matériaux sont devenus aimantés en présences d’un
champ magnétique ambiant et ont créé un champ magnétique secondaire).
Donc après l’installation et la programmation de la station de base et celle mobile, il suffit tout
simplement de se déplacer selon un profil et prendre le mesure au niveau de chaque station.
2. Traitement de données
Le traitement de données commence par l’importation des données à partir de l’appareil ENVI-
MAG à l’aide de commende (CMD.exe), on se connecte avec notre répertoire où il y a
l’application appelée IDUMP qui permet le téléchargement de données de l’appareil vers
l’ordinateur (fig 9)en exécutant cette application dans la fenêtre de Commendes:
27
Figure 9 : Répertoire de données téléchargées
Figure 10 : Commende
28
3. Interprétation de données
Le plot magnétique permet une interprétation du champ magnétique terrestre total sur un
profil. A partir de cette courbe (fig 11) on peut remarquer la présence de deux anomalies
magnétique, la première correspond à 33650 nT relativement faible par rapport à la deuxième
anomalie qui a une valeur de 34250 nT qui est probablement liée à une anomalie intéressante.
29
Figure 12 : Carte magnétique de Kneg Tarharchit
La carte ci-dessus (fig.12) représente une carte thématique de champ magnétique dans la zone
de Kneg Tarharchit. On peut remarquer clairement à travers la variation des couleurs selon le
champ magnétique que la partie sud-ouest de la carte présente des anomalies importantes de
champ magnétique qui peuvent refléter la présence des minerais fortement magnétiques. Par
conséquence, cette zone pourra être ciblée par des forages d’exploration.
30
CONCLUSION
Pour mettre en évidence ses réserves, la SNIM fait recours à la recherche minière qui constitue
la base de toutes activités minières. Elle utilise des techniques géophysiques aéroportées, qui
deviennent de plus en plus systématiques, avant toute prospection d’envergure sur le terrain
car elle conduit à une meilleure définition et surtout à une localisation plus précise des cibles,
ainsi que des techniques géophysiques au sol qui se reposent sur les propriétés physiques des
roches pour la localisation des anomalies.
Après avoir localisé des anomalies, les techniques de forages restent l’outil indispensable pour
confirmer l’existence ou non d’un gisement. Ces sondages sont très importants dans la phase de
reconnaissance et fournissent des informations sur l’organisation et la composition du sous-sol et
sont utilisables dans toutes les formations géologiques.
Si on délimite un gîte d’intérêt économique à l’étape précédente, une étude de préfaisabilité peut
être suivie par une étude de faisabilité qui s’attache à vérifier que le projet soit techniquement
faisable et économiquement viable.
Enfin, nous avons choisi l’une des techniques les plus utilisées à la SNIM qui est la prospection
magnétique appliquée à la zone de Kneg Tarharchit. L’interprétation des données magnétiques
dans cette zone affirme la probabilité des accumulations de minerais fortement magnétiques.
31
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
1. ROMAN :
- Louis LLIBOUTRY Géophysique et Géologie
- Michel Jébrak (1953)., Marcoux, Éric. (2008) Québec. XV-667 p. Géologie
des ressources minérales. Ministère des ressources naturelles et de la faune
- Charles N., Bailly L., Urien P., Labbé J.-F. (2017) Tome 4, 35 p., 10 fig., 2
tabl. Exploration minière. Collection « La mine en France ».
2. ARTICLE :
- Georges BRONNER, 1992 Structure d’évolution d’un craton archéen la dorsale de
Reguibat (Mauritanie) tectoniques et métallogénies des formations ferrifères :
- Hermann PLOTE 1986 Techniques de forages : Circulation direct et inverse
3. ETUDES ET DOCUMENTS :
- . Fabriol H., Debeglia N., Baltasaat J.M. (2004) Rapport final. BRGM/RP-53 137-
FR. 112 p. 43 ill., Méthodes géophysiques appliquées à l’exploration géothermique
en contexte insulaire volcanique
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