Geologie D'afrique Et de La RDC
Geologie D'afrique Et de La RDC
Geologie D'afrique Et de La RDC
G.A.C
Objectif : Ce cours permet de donner une vue d’ensemble sur la configuration
géologique de l’Afrique et de la RDC. Cette configuration part d’une évolution
depuis 4,5 GA jusqu’à nos jours.
Pré requis
- Géologie générale
- Géologie structurale
- Minéralogie et pétrographie
- Métallogénie
PLAN DU COURS :
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Afin de disposer d’un langage commode il faut établir un calendrier que l’on
appelle échelle stratigraphique; d’où on définit des laps de temps ou
“coupures” constitutives de ce calendrier. Sur le plan se la chronologie relative,
les coupures de même ordre ont peu de chance d’être de même durée
absolue; il ne pourra donc s’agir que d’un calendrier indicatif.
La première idée qui vient à l’esprit est qu’une même épaisseur de terrain
puisse correspondre à un même laps de temps de sédimentation. Valable
localement, le raisonnement n’est pas général. En effet, dans le présent comme
dans le passé, les vitesses de sédimentation sont très différentes suivant les
régions. Aux limites extrêmes des séries possibles se situent les séries
compréhensives et les séries condensées.
- Séries compréhensives :
Ce sont les séries constituées de sédiments de même nature, accumulés sur de
grandes épaisseurs en général et rapidement. Exemple : les flyschs qui, sur des
épaisseurs de mille à quelques milliers de mètres, sont constituées d’une
alternance monotone de grès et des pélites aux aspects de détails plus ou
moins variés; les molasses y présentent les mêmes caractéristiques d’une
manière exagérée sur le plan de l’épaisseur et de la rapidité de la
sédimentation. Les séries condensées sont surtout répandues dans les régions
destinées à donner ultérieurement des chaînes de montagnes; leur existence a
contribué dans un premier temps à fonder la notion de géosynclinal (grande
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- Séries condensées :
• A une émersion qui est toujours plus ou moins accompagnée d’érosion; dans
ce cas la mer revient en “transgression” pour déposer les couches supérieures;
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b) Arguments paléontologiques
c) Les coupures
Une coupure est arbitraire et elle correspond à la nécessité de fixer des repères
discontinus dans un écoulement de temps continu. On doit donc accepter la
notion de coupure telle qu’elle est même si l’on découvre des formations
intermédiaires entre celles caractérisant deux coupures. Les coupures peuvent
désigner soit des laps de temps, soit des formations géologiques sédimentées
pendant celui-ci.
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- Système : C’est une coupure d’ordre supérieur. Il est défini par des cycles
sédimentaires importants et qui portent le nom soit d’une région
caractéristique, soit d’une formation particulière, soit même des fossiles
particuliers ; ainsi :
° Dévonien tire son nom de Devonshire dans le SW de l’Angleterre.
- Ere : C’est la coupure d’ordre supérieur le plus élevé dont le nom usuel
exprime la position chronologique relative : Paléozoïque, Mésozoïque,
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Coupure stratigraphique
Coupure tectonique
La division de base est l’étage, défini par rapport à un affleurement type, qui
sert en quelque sorte d’étalon, et que l’on nomme stratotype. Le nom de
l’étage est le plus souvent dérivé de celui d’un lieu géographique auquel on
ajoute le suffixe –en ou –ien (en anglais –an ou ian). Ce lieu est généralement,
mais pas obligatoirement, celui où se trouve le stratotype.
Pour qu’une formation soit cartographiable, elle doit faire au moins 250m
d’épaisseur.
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La division de base est l’étage, défini par rapport à un affleurement type, qui
sert en quelque sorte d’étalon, et que l’on nomme stratotype. Le nom de
l’étage est le plus souvent dérivé de celui d’un lieu géographique auquel on
ajoute le suffixe –en ou –ien (en anglais –an ou ian). Ce lieu est généralement,
mais pas obligatoirement, celui où se trouve le stratotype.
Des divisions plus petites que l’étage peuvent être utilisées ; ce sont des
chronozones ou des biozones, définis par un ou plusieurs fossiles
caractéristiques ou fossiles-guides. Ces fossiles doivent avoir une très large
répartition géographique (mondiale, de préférence) et une très courte durée
d'existence.
Pour le Paléozoïque par exemple, il s’agit des trilobites et des graptolites, pour
le Mésozoïque les ammonites, les bélemnites et les oursins, et pour le
Cénozoïque les gastéropodes et, plus rarement, les dents de squales.
Actuellement on utilise plutôt des microfossiles (seulement observables au
microscope) car ils peuvent être récupérés en masse même d'une petite
quantité de sédiment. En effet, les échantillons récupérés d'un forage ont très
peu de chance de contenir un trilobite ou une ammonite complète et
identifiable, mais peuvent renfermer des milliers de microfossiles-guides.
Les microfossiles les plus utilisés sont les foraminifères (unicellulaires à coquille
dure), les conodontes (dents microscopiques d'un animal primitif encore peu
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connu), les radiolaires (algues siliceuses), les acritarches et les spores des
végétaux supérieurs.
Au plus les espèces-guides utilisées ont une existence brève, au plus la zone
sera précise dans le temps.
Ère érathème
Période système
Âge étage
Chron chronozone
Il faut définir les références de chaque étage. Par exemple, dans le Dévonien,
on a des étages tels que le Givétien (dont la référence a été prise dans la région
de Givet). Il faut définir les limites, inférieures et supérieures, de l’étage ou
stratotype c’est à dire les caractéristiques par les fossiles. Quand tel ou tel
animal apparaît ou disparaît, il existe alors une limite.
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l'éon Cryptozoïque (du grec signifiant Vie cachée) qui est un synonyme
du Précambrien,
l'éon Phanérozoïque (du grec Evidence de vie).
Ces ères ont elles-mêmes été divisées en systèmes, par exemple l'ère
Secondaire comprend les systèmes Triasique (ou Trias), Jurassique et Crétacé.
Tous les noms correspondant à ces divisions doivent commencer par une
majuscule, sauf s'ils sont utilisés comme adjectifs (ex : le Tournaisien).
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L’Afrique se caractérise par une forme massive et lourde, ses côtes rectilignes
et ne présentant aucune indentation (découpage). Cette forme massive se
rattache à son histoire géologique. La plus grande partie du continent Africain
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- A l’Est, la région des hauts plateaux ; ce sont des grands plateaux faillés
descendant en gradins successifs jusqu’à l’océan Indien.
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Cette histoire la plus longue est aussi la plus mal connue suite à un
certain nombre de facteurs :
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Subdivision stratigraphique
Elle comprend tous les pays de la bordure Atlantique vers le Nord : les
pays du Maghreb et le Sahara.
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a) SAHARA CENTRAL
On y reconnaît 4 formations
Ces deux séries ont été violemment plissées vers 600 MA et constituent
la chaîne Pharusienne, premier élément de la chaîne Panafricaine.
b) SAHARA OCCIDENTAL
. Synclinal de Tindouf
. Dorsale de Reguibat
. Synclinal de Taoudeni
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- Le groupe de Baat Ergil formé de tillite de Ibeliat qui est surmonté par le
calcaire à barytine et des silexites. La tillite de Ibeliat est d’âge
Eocambrien et marque la limite entre le Précambrien et le Cambrien.
c) SAHARA ORIENTAL(TIBESTI)
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Elle comprend tous les pays de la bordure Atlantique : Sénégal, Niger, Mali,
Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Mauritanie, Nigéria, Sierra Léonne, Libéria, Benin…
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- La chaîne Dahoméenne :
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Elle regroupe les pays suivants : Tchad, Cameroun, Gabon, Congo, RDC, Zambie,
RCA, Rwanda, Burundi et Nord Angola. Dans cette partie on distingue la
succession suivante :
. L’Archéen :
. Paléoprotérozoïque :
- Zadinien (RDC)
- Pré-Mayumbien (Congo)
. Mésoprotérozoïque :
. Néoproterozoïque :
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- Katanguien
- Lindien
I.5.1 Archéen
Excepté en RDC et RCA, l’Archéen est peu connu et reste assez douteux. Au
Nigéria toutefois, on lui attribue la plus grande partie du socle granitique
constituant le NW du pays. Ces granites ont été rajeunis par l’épisode thermo-
tectonique entre 550 et 450 MA.
I.5.2 Paléoprotérozoïque
I.5.3 Mésoprotérozoïque
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I.5.4 Néoproterozoïque
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. Système de Transvaal
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. Elsburg serie
- Mésoproterozoïque
- Néoprotérozoïque
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. Footwall formation
. Hanginwall formation
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- La période anté-katanguienne
- La période katanguienne
- La période éocambrienne
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- Tillite de Niari.
- Conglomérat de Mwashya
- Grand conglomérat
- Petit conglomérat
. Nabas Tillite
. Chuas Tillite
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C) Tectonique du Précambrien
- Eburnéenne (paléoprotérozoïque)
- Kibalienne( paléoprotérozoïque)
- Tumbide (paléoprotérozoïque)
- Irumide Mésoprotérozoïque
- Kibaro-burundien Mésoprotérozoïque
Elles vont provoquer la fusion de tous les petits cratons en 4 grandes ères
cratoniques qui sont :
- Le craton W-Africain
- Le craton Nilothique
- Le craton Congolais
- Le craton Kalaharien
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a) Maroc et Sahara
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b) Afrique Occidentale
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1- Formations marines
Elle constitue la montagne qui domine la ville du Cap et elle est constituée
essentiellement de grès et de quartzites, et présente à sa partie supérieure
une tillite considérée comme ordovicienne.
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- Série de Witteberg
a) Formation de Dwyka : Elle débute par des schistes noirs et se termine par
des formations glaciaires et la direction de l’écoulement des glaciers
serait NS.
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1.2FORMATIONS MARINES
2. L’AFRIQUE SUD-EQUATORIALE
2.1.1Karroo
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2.1.2Continental Intercalaire
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2.2Formations marines
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- Formations marines
- Formations continentales
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- Actuellement : 280 m
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l’homme d’Ishango qui est associé à une industrie d’âge Mesolithique qui
fait la transition entre la pierre taillée et la pierre polie. C’est à cette
époque aussi que l’homme passe du stade de la cueillette, pêche, chasse
au stade de l’agriculture. L’homme devient sédentaire (construction des
premiers villages).
A. SITUATION GEOGRAPHIQUE
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entre les 12º10' et 31º15' de longitude Est, soit sur environ 2100Km de
frontière de l’Est à l’Ouest.
- Du Soudan au Nord-est ;
- De la Zambie au Sud.
B. RELIEF
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C. HYDROGRAPHIE
- Le bassin du fleuve
* Cours moyen
- Le régime du fleuve
b) Les lacs.
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Période coloniale :
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1.Archéen
- CRATON DU KASAI
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- CRATON DE BOMU-GARAMBA
- CRATON DE MPOZO-TOMBAGADIO
2.Protérozoïque
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-Paléo protérozoïque
-Mésoprotézoïque
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-Néoprotérozoique
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- Archéen
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-Protérozoïque
b) Groupe de Tshiela
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a) Le supergroupe de la Sansikwa
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psammites, des quartzites tres silicieux, des arkoses avec éléments roulés
de quartz, etc.
- Formation de Muyanzi
- Formation de Sekelolo
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e) Le supergroupe schisto-calcaire
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f) Le supergroupe de Mpioka
B. Géologie du Katanga
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Ces deux ensembles sont séparés par une discordance et /ou une
lacune stratigraphique.
Formations du soubassement
1. Le complexe de base
2. Le Kibarien
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a) Le groupe de Lubudi
c) Le groupe de Mitwaba
3. Le Katanguien
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A. Lithostratigraphie
a) Le Roan (R)
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1. R4 ou groupe de Mwashya
2. R3 ou Groupe de Dipeta
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(réduites)
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B. Tectonique
- La phase Kolwezienne
- La phase kundeluguienne
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C. Métamorphisme
D. Magmatisme.
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E. Minéralisations
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1.PALEOZOIQUE
Le bassin de la Lukuga
Le bassin de Tanganika
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Le bassin de la Luena
Sondage de Dekese
Région d’Irumu
- Couches supérieures
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2. Mésozoïque
On distingue 2 régions :
- La région littorale
- La cuvette centrale
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b) Cuvette centrale
- Série de la haute Lueki qui affleure dans la partie orientale où elle est
comprise entre la série de Stanleyville au sommet, et la partie inférieure
de la série de la Lukuga à la base. C’est un ensemble gréseux gris violacé
à rouge dont l’épaisseur atteint 215m.
- Série des roches rouges : Elle est constituée de grès rouges, des
poudingues alternant avec des schistes rouges et des psammites (500m).
- Crétacé
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3.Cénozoïque
A) Région Littorale :
- Des grès calcareux fins jaunâtres peu fossilifères, et des argiles sableuses
(5m).
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3. Pliocène : Il est représenté du bas en haut par a) des sables rouge brique,
des grès tendres conglomératiques avec à la base on trouve du gravier et du
bois silicifié. b) des sables argileux ocre et c) des sables blanc-gris.
1. Paléogène “série des grès polymorphes” : Il s’agit des sables, des grès
tendres et des meulières avec à la base un conglomérat (épaisseur 80m).
2. Néogène “série des sables ocre” : Il s’agit des sables et des limons
généralement de teinte ocre souvent blanchis en surface (100m).
4. Quaternaire :Pléistocène et Holocène.
- Industries préhistoriques :
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