Rappels de Logique
Rappels de Logique
Rappels de Logique
1 Méthode générale
Pour montrer une propriété en mathématiques, on suit la plupart du temps le processus suivant :
1) Retranscrire au brouillon l’énoncé en terme de proposition logique.
2) Décomposer la rédaction à partir de la formule logique.
3) Compléter les trous.
Pour l’étape 3, on utilise souvent les hypothèses de l’énoncé, qui s’énoncent en général sous forme
de formule logique. Il faut alors savoir comment utiliser lesdites formules.
La section suivante reprend, pour chaque symbole logique, la manière de le montrer et la manière
de l’utiliser.
Exemple : L’énoncé donne une fonction f : E → F et demande de montrer qu’icelle est injec-
tive.
La méthode donne donc :
1) La proposition à montrer est : ∀x, y ∈ E, f (x) = f (y) ⇒ x = y.
2) En appliquant les automatismes de la section suivante, on écrit :
"Soient x, y ∈ E.
Supposons f (x) = f (y)." et on sait qu’il faut désormais montrer x = y.
3) Cette étape dépend évidemment de la fonction f donnée par l’énoncé et des hypothèses que l’on a
dessus. Cette étape n’est pas automatisable.
2.1 La conjonction : ET
Pour montrer P ET Q, il faut montrer P et montrer Q.
2.2 L’implication : ⇒
Pour montrer P ⇒ Q, il y a 2 méthodes :
Méthode 1 : on utilise une disjonction de cas. Dans le cas 1, on montre P . Dans le cas 2, on montre
Q.
La difficulté est de trouver la bonne disjonction...
2.4 L’équivalence : ⇔
Pour montrer P ⇔ Q, on raisonne par double implication.
On montre donc P ⇒ Q et Q ⇒ P .
2.5 Universalité : ∀
Pour montrer ∀x ∈ E, P (x), on écrit "Soit x ∈ E." puis on montre P (x).
2.6 Existence : ∃
Pour montrer ∃x ∈ E, P (x), il y a un peu de travail au brouillon pour trouver un truc qui convient.
3.2 L’implication : ⇒
Pour utiliser l’hypothèse P ⇒ Q, il faut également savoir que P est vrai.
On peut alors écrire que Q est vrai.
3.4 L’équivalence : ⇔
Si on a P ⇔ Q en hypothèse, cela veut dire que l’on peut utiliser les 2 implications P ⇒ Q et Q ⇒ P
à notre guise.
3.5 L’universalité : ∀
Si on a comme hypothèse ∀x ∈ E, P (x), et que l’on dispose d’un x ∈ E, on peut alors écrire P (x).
3.6 L’existence : ∃
Pour utiliser ∃x ∈ E, P (x), on écrit : "il existe x dans E tel que P (x)" (en toutes lettres).
On peut ensuite utiliser ce x (Attention, ce x n’est pas n’importe lequel, c’en est un en particulier !).
4 Exercices
4.1 Entraînement pour l’étape 1
Pour chacune des phrases suivantes, écrire une formule logique la décrivant.