L3GC PolyMateriaux v010920
L3GC PolyMateriaux v010920
L3GC PolyMateriaux v010920
1 Introduction générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1 Objectifs 5
1.1 Objectifs
La définition de ce qu’est un matériau est très large : «Substance quelconque utilisée à la
construction des objets, machines, bâtiments, etc.» (www.larousse.fr).
Il existe un nombre considérable de matériaux. Ce nombre augmente tous les jours par la créa-
tion de nouveaux besoins, nouvelles applications. Le domaine qui s’occupe de créer de nouveaux
matériaux s’appelle la Science des Matériaux. Dans ce cours, nous n’aborderons cette science que
par le point de vue de l’ingénieur en Mécanique et Génie Civil. L’objectif de ce cours est de :
— connaître les différentes classes de matériaux et leurs propriétés générales,
— déterminer leur comportement à l’échelle de l’élément de volume représentatif pour l’appli-
cation visée,
— se donner les éléments de compréhension permettant de trouver, pour une application parti-
culière, la solution la plus adaptée.
Ce cours n’a pas pour objectif d’étudier les matériaux dans leur globalité. Ce champs d’étude
est trop vaste pour n’être abordé que dans un simple module d’Unité d’Enseignement.
— Théoricien,
— Élaborateur.
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du Fil
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MÉTAUX
pn
é
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C
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ALLIAGES MÉTALLIQUES
+
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bur
on
a ti
Fe, Al, Cu,
Bét
qu e
utch
C ob a lt + C a r
c ou
Al2O3, Thermoplatiques
Si2N4, élastomères,
QU S
SiC, fibres
CÉ
ES
NI RE
verres organi-
RA
GA MÈ
minéraux ques
M
OR OLY
IQ
U
P
ES
Fib
res s t ers
de ve e
Fib rre + poly
res es
de ca ox yd
r b on e + ép
Avantages :
— conducteur de la chaleur et de l’électricité,
— température de fusion élevée,
— propriétés élastiques élevées et isotropes,
— tenaces et ductiles,
— durcissables par traitements thermiques ou mécanique.
1.3 Classification des matériaux 7
Inconvénients :
— masse volumique importante,
— sensible à la corrosion,
— sensible à la fatigue (sollicitations répétées).
SiO2
verres
céramiques techniques
(blindage par exemple)
K 2O
Na2O Al2O3
2.1 Introduction
Connaître le comportement d’un matériau, c’est avant tout lui assigner un modèle. Ce dernier
est théorique, idéal et ne représente pas intégralement la réalité des choses. Il peut représenter
une réponse à un chargement thermique, électromagnétique, hydraulique ou mécanique, voire
combiner plusieurs physiques différentes (on parle alors de modèle multi-physique). Dans ce
cours, il est question de la réponse d’un matériau constitutif à un chargement mécanique. Ce
chargement mécanique peut être de différentes natures, comme il a été vu dans vos cours des années
précédentes : forces à distance, force de contact, force surfacique, etc ...
lcourante − l0 ∆l
εl = = (2.2)
l0 l0
avec lcourante la longueur actuelle de l’élément, l0 sa longueur initiale. Cette description n’est
valable que dans l’hypothèse de petites déformations. On parle ici de déformation nominale.
ε
F IGURE 2.2 – Graphe type de représentation 1D d’une réponse mécanique.
σ
rupture brutale
ε
F IGURE 2.3 – Réponse mécanique d’un matériau fragile en traction.
Parmi les matériaux fragiles on retrouve les céramiques, certaines fontes, le béton (en traction).
σ élasticité plasticité
augmentation σ
σy
y
(écrouissage)
E
E
déformation
permanente
ε
F IGURE 2.4 – Réponse mécanique d’un matériau élastoplastique.
La réponse est élastique jusqu’au dépassement d’une contrainte seuil σy appelée limite élastique.
Au-delà de ce seuil, on parle alors d’un comportement plastique pour lequel les déformations
concernées sont permanentes. Lorsque le matériau est déchargé (retour de la contrainte vers 0), et
si la contrainte appliquée lors de la charge était supérieure à σy , une déformation permanente est
12 Chapitre 2. Description 1D du comportement matériau
visible sur la courbe de réponse mécanique (figure 2.4). La pente de la droite de décharge est celle
du module élastique du matériau qui demeure inchangé.
La déformation plastique peut être de deux natures : écrouissage ou striction.
L’écrouissage est la déformation plastique avant atteinte de la contrainte maximale admissible
σmax . Ce phénomène d’écrouissage augmente la contrainte seuil et raccourcit la déformation
plastique admissible lors d’un nouveau chargement (comme montré sur la figure 2.4).
Lors de l’écrouissage, la déformation plastique est répartie dans le matériau. À l’inverse, la
striction est une localisation de la déformation plastique. Cette localisation entraîne une réduction
drastique de la section pour amener rapidement l’éprouvette à rupture. La courbe en cloche est
typique d’une description en grandeurs nominales. En effet, la contrainte est, dans ce cas, définie
comme la force appliquée à l’éprouvette sur la section initiale de l’éprouvette. Lorsqu’il y a striction,
l’effort nécessaire à la déformation de l’éprouvette diminue, ainsi, si on considère la section de
l’éprouvette comme constante (ce qui n’est pas le cas en réalité), la contrainte nominale diminue.
Ce type de comportement élastoplastique se rencontre principalement dans les matériaux
métalliques (acier, alliages d’aluminium par exemple).
ε
F IGURE 2.5 – Réponse mécanique d’un matériau pseudoélastique.
σ ε
ε
F IGURE 2.6 – Réponse mécanique d’un matériau élasto-visco-plastique.
traduit, dans la pratique, par une diminution du module d’élasticité (figure 2.7). Cette perte de
module est un effet de structure dun matériau : l’endommagement peut correspondre à des micro
fissures activées lors du chargement au niveau des défauts que peut contenir la matière testée
(porosités, par exemple).
σ
E1
E0 E2
ε
F IGURE 2.7 – Réponse mécanique d’un matériau endommageable.
Les exemples les plus représentatifs des matériaux qui subissent un endommagement sont les
matériaux composites :
— de types matrices polymère - fibres de carbones,
— de type bétons (matrice cimentaire et granulats).
d’un paramètre liant contrainte et déformation : module d’élasticité, viscosité, écrouissage ... Cha-
cun de ces paramètres est propre au matériau étudié et peut être identifié grâce à divers protocoles
expérimentaux. L’assemblage de chacune de ces briques peut permettre de représenter des
comportement très complexes.
Les modèles rhéologiques que nous allons voir permettent une description 1D du comportement,
c’est-à-dire, une relation entre la contrainte et la déformation dans l’axe principale de la sollicitation.
Le tableau 2.1 recense les différentes briques élémentaires qu’il est possible d’utiliser pour
décrire le comportement d’un matériau. Un modèle rhéologique est donc composé d’une ou de
plusieurs de ces briques. Point important : pour faire le lien entre contrainte et déformation entre
tous les modèles, l’hypothèse établie est que les longueurs initiales l0 et les sections initiales S0
qui permettent les calculs sont les mêmes pour toutes les briques d’un même modèle.
Nom du
Classe Symbole Comportement
modèle
σ x
Élasticité Ressort ε σ = Eε
avec E : module d’Young
E
σ x
Viscosité
linéaire
Amortisseur ε σ = η ε̇
η : coefficient de viscosité
𝜂
σ x
Viscosité
non-linéaire
Amortisseur
non-linéaire
ε 1
σ = µ ε̇ N
μ,N
|σ | < σy
⇒ ε̇ = 0
σ x |σ | = σy et dσ = 0
Plasticité Patin 𝜎y ε ⇒ ε̇ 6= 0
et sign(ε̇) = sign(σ )
|σ | = σy et dσ < 0
⇒ ε̇ = 0
Ouverture σ x
|ε| < εe ⇒ σ̇ = 0
et fermeture Butée 𝜀e ε |ε| = εe ⇒ σ̇ 6= 0
de fissures
2.3 Modèles rhéologiques 15
ε = εi ∀i
n
σ = ∑ σi
i=1
σ 1 ε1
1
σ i εi
σ x
i ε
σ n εn
n
En série
L’association en série est donnée en figure 2.9. En série, les déformations sont sommées et les
contraintes sont égales. Les équations qui régissent l’assemblage sont les suivantes :
σ = σi ∀i
n
ε = ∑ εi
i=1
σ 1 ε1 σ i εi σ n εn
σ x
1 i n
ε
Modèle de Maxwell
Ce modèle est l’association en série d’un ressort et d’un amortisseur (figure 2.10).
σ σ x
𝜂 E
F IGURE 2.10 – Modèle de Maxwell.
Modèle de Kelvin-Voigt
Ce modèle est l’association en parallèle d’un ressort et d’un amortisseur (figure 2.11).
σ 𝜂 σ x
E
F IGURE 2.11 – Modèle de Kelvin-Voigt.
3. L’élasticité
3.1.3 Énergies
Énergie de liaison
Les atomes peuvent être vus comme deux charges électrostatiques. Il existe alors une force
d’attraction électrostatique entre les atomes (ions) :
→
− |q− q+ |
k Fe k =
4πε0 r2
18 Chapitre 3. L’élasticité
Il existe aussi une force de répulsion qui empêche la collision/interpénétration des atomes.
L’énergie de liaison est alors la somme du potentiel des deux forces, l’une de répulsion, l’autre
d’attraction (figure 3.1).
Ep (eV)
répulsion
°
r (A)
r0
résultante attraction
F IGURE 3.1 – Énergie de liaison (avec r0 la distance entre atomes où l’énergie est minimum).
F
force
de répulsion
portion
quasi-linéaire
𝛼
°
r (A)
r0
force
d'attraction
Cette force est à l’origine de l’élasticité. Elle est linéaire au voisinage de r0 . Elle peut être
3.2 Caractéristiques macroscopiques de l’élasticité (linéaire) 19
reliée aux caractéristiques élastiques des matériaux. (Attention aux échelles, Re 1000x plus élevé à
l’échelle atomique qu’à l’échelle macroscopique.)
Ep (eV)
U=U0+Q
Q
U0
F IGURE 3.3 – Impact de l’apport de chaleur sur les liaisons entre atomes.
𝜎= F
S0
b0
∆u
2
l0
∆u
2
∆v ∆v
2 𝜎 2
σi j = Ci jkl εkl
Cette description de l’élasticité est abordée dans le cours de "Mécanique des solides défor-
mables". Ici, C peut avoir un nombre différent de coefficients indépendants :
— anisotropie complète : 21 coefficients indépendants,
— orthotropie : 9 coefficients indépendants,
— isotropie : 2 coefficients indépendants.
Dans le cas d’une isotropie, avec un chargement quelconque, on a :
σ = λtr(ε)Id + 2µε
ou
1+ν ν
ε= σ − tr(σ )Id
E E
3.3 Cas particuliers (et simples) 21
Avec λ et µ les coefficients de Lamé, liés au module d’Young et au coefficient de Poisson par :
νE
λ=
(1 + ν)(1 − 2ν)
E
2µ =
1+ν
σ 0 0
σ = 0 0 0
0 0 0
Ainsi, on a :
tr(σ ) = σ
σ 0 0 σ 0 0
1+ν ν
ε= 0 0 0 − 0 σ 0
E E
0 0 0 0 0 σ
soit :
σ
E 0 0
ε = 0 − Eν σ 0
0 0 − Eν σ
On retrouve bien la déformation longitudinale εl = ε11 ainsi que les déformations transversales
liées à εl par le coefficient de Poisson.
G est le module de cisaillement tel que τ = Gγ. L’état de contrainte est le suivant (cisaillement
suivant le plan 12) :
0 τ 0
σ = τ 0 0
0 0 0
On a :
1+ν
0 E τ 0
ε = 1+ν
E τ 0 0
0 0 0
−p 0 0
σ = 0 −p 0
0 0 −p
E
K=
3(1 − 2ν)
Remarque : si ν = 0.5, le matériau est dit incompressible (c’est d’ailleurs une valeur limite).
En effet, on alors K → +∞ quand ν → 0.5.
Matrice
Fibre
Matrice Fibre
F F
Les fibres ont une section cumulée S f et la matrice Sm . La somme des forces appliquées est
telle que :
F = Fm + Ff
σ Stot = σm Sm + σ f S f
σ = (1 − f )σm + f σ f
⇔ σ = (1 − f )Em εm + f E f ε f avec εm = ε f = ε
⇔ σ = Eε = (1 − f )Em + f E f ε
d’où
E = (1 − f )Em + f E f
Matrice Fibre
F F
Soit ltot la longueur totale sollicitée telle que ltot = lm + l f . On a alors les allongements qui
s’écrivent :
∆l = ∆l f + ∆lm
⇔ ltot ε = l f ε f + lm εm
lf lm
⇔ε = εf + εm = f ε f + (1 − f )εm
l f + lm l f + lm
σf σm
⇔ε = f + (1 − f ) etσ f = σm = σ
Ef Em
σ f (1 − f )
⇔ = + σ
E Ef Em
1 f 1− f
On a alors : = +
E Ef Em
3.4 Module d’élasticité des matériaux hétérogènes 25
F IGURE 3.9 – Bornes du module d’Young d’un matériau hétérogène à deux composants.
4. Principaux essais de caractérisation
ey
tête zone partie utile
de ez ex
raccordement
σ 0 0
σ= 0
0 0
0 0 0
Bâti
Traverse
Zone dans laquelle
se situe le capeur
de force
Mâchoires
(ou mors)
L’instrumentation présente sur la machine et/ou sur l’éprouvette doit permettre d’obtenir les
mesures nécessaires à la caractérisation des paramètres mécaniques du matériau en traction.
Capteur d’effort, force et contrainte
Il peut être de différentes technologies. Le capteur d’effort est monté en série et permet de
mesure la force transmise par la machine à l’éprouvette. On en déduit alors la contrainte nominale :
F
σ=
S0
4.3 Essai de compression 29
Cette grandeur est locale, elle ne dépend pas de la géométrie et s’exprime en MPa.
Mesure du déplacement
Dans la plupart des cas, les machines d’essais sont équipées d’un capteur de déplacement.
Celui-ci est placé au niveau de la traverse mobile de la machine. Une correction de cette mesure
peut être effectuée dans le cas où la rigidité de la machine n’est pas assez grande par rapport à
la rigidité de l’éprouvette. En effet, la déformation de la machine peut apporter un déplacement
supplémentaire qui n’est pas dû à la réponse mécanique de la machine.
Mesure de la déformation
Méthode la plus simple
La mesure de la déformation peut être obtenue à partir de la mesure des déplacements. On
mesure alors ∆L, qui est la variation de longueur de l’éprouvette au cours du temps. On l’obtient en
faisant la différence entre le déplacement de la traverse fixe (supposé égal à 0) et celui de la traverse
mobile (supposé être le déplacement affiché par le capteur). On obtient alors une autre grandeur
locale qui est la déformation nominale :
∆L
ε=
L0
avec L0 la longueur initiale de la zone utile. Cette méthode suppose que :
— la déformation de la traverse pendant l’application de la charge est négligeable par rapport à
la déformation subie par l’éprouvette,
— les têtes d’amarrage et la zone de raccord ne se déforment pas ou de façon négligeable
pendant l’essai.
Méthode directe
Pour contourner les incertitudes de l’obtention de la déformation à partir du déplacement de la
traverse, il est possible d’utiliser des capteurs mesurant directement la déformation sur l’éprouvette :
— Extensomètre : deux pinces sont fixées sur la zone utile de l’éprouvette, on mesure l’exten-
sion de l’éprouvette au plus près.
— Jauge de déformation : un petit circuit en cuivre est collé sur un partie de la zone utile.
Lorsque l’éprouvette se déforme, le cuivre se déforme également engendrant ainsi une
variation de sa résistance. La mesure de cette variation permet de remonter à une variation de
déformation. Cette déformation est locale à la zone recouverte par la jauge. (La taille d’une
jauge peut varier).
4.2.5 Résultats
On obtient alors une courbe contrainte-déformation dont l’allure dépend du comportement du
matériau. Un exemple est donné dans les sections précédents du document, à la figure 2.4.
mesurées via une cellule d’effort et les déformations soit déduites via le déplacement enregistré par
le capteur machine, soit via un extensomètre ou une jauge de déformation.
mors haut
éprouvette
mors bas
Cependant, en pratique, un essai de compression est délicat à réaliser. En effet, l’objectif est
d’obtenir un champ de contrainte de compression uniaxial dans l’éprouvette. Pour cela, il faut que
les faces de l’éprouvette en contact avec les plateaux de la presse soient parfaitement parallèles.
Sinon, un léger moment peut apparaître dans l’éprouvette. On s’écarte alors de l’hypothèse de
contrainte de compression pure et la valeur lue sur la contrainte comportera d’autres composantes
que de la compression. Un dispositif à rotule, positionné sur le plateau supérieur est souvent mis en
4.3 Essai de compression 31
place pour compenser ce défaut de parallélisme et assurer que l’éprouvette ne soit soumise qu’à de
la compression.
Deux autres phénomènes peuvent également apparaître (menant également à ne pas respecter
l’hypothèse d’état de contrainte de compression uniaxial).
Le flambage
Ce phénomène se produit lorsque longueur utile est trop grande par rapport au diamètre de
l’éprouvette. Ce genre de phénomène est également pris en compte dans les structures. C’est un
état instable menant à une déformation brutale de l’éprouvette (ou de la structure concernée) et
à sa ruine. Ce phénomène est illustré grossièrement en figure 4.5. Le flambage peut être évité en
L’état de contrainte n’est plus simplement de la compression. Dans le cadre d’essais sur le
béton, ce phénomène peut être observé par une surface de rupture en forme de cône plutôt qu’un
32 Chapitre 4. Principaux essais de caractérisation
plan à 45◦ par rapport aux plans d’appui de l’éprouvette. On appelle cette surface un cône de
frettage.
Le champ de contrainte n’est plus homogène mais cette configuration permet d’amener l’éprou-
vette jusqu’à une rupture en traction. À partir des dimensions de l’éprouvette et de la force mesurée
à rupture, on peut alors connaître la résistance à la rupture en traction du matériau.
2F
σtb =
πLd
avec σtb la résistance en traction par fendage (MPa), F la charge maximale (N), L la longueur de
l’éprouvette (mm), d le diamètre de l’éprouvette (mm).
F F2 F2
b h
l
L
F IGURE 4.8 – Gauche : essai de flexion 3 points. Droite : essai de flexion 4 points.
Cependant, ce type d’essais impose une répartition non homogène des déformations et des
contraintes. On sort ainsi de l’objectif initial d’appliquer un état de contrainte simple. Les dépouille-
ment des résultats et l’accès aux contraintes et déformation en fonction de l’effort appliqué F et
de la flèche obtenue δ se font à partir d’hypothèses sur la distribution de la contrainte et de la
déformation dans l’éprouvette.
F S
empreinte laissée
par l'indenteur
F
p = S = 𝛼𝜎y
Différentes formes d’indenteurs existent, établissant des mesures de dureté d’échelles diffé-
rentes :
— Bille : BRINELL, ROCKWELL,
— Pyramide : VICKERS,
— Cône : ROCKWELL.