Architecture Des Systèmes À Microprocesseur - 2022

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A.

MARHRAOUI HSAINI 1
L'informatique industrielle

L'informatique industrielle est une branche de


l'informatique appliquée qui couvre l'ensemble des
techniques de conception et de programmation, de
systèmes informatisés à vocation industrielle.
(Source : Wikipédia)

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Introduction
 Maintenant les systèmes à microprocesseurs on
envahir tout les équipements qui nous entourent
et ça grâce au développement de l’électronique et
l’évolution de la micro-intégration des circuits
analogique et numériques.
 La plus grande partie des systèmes à
microprocesseurs complexes utilisés de nos jours
sont des systèmes embarqués comme le cas des
Smartphones, les drones, sonde spatiale,
récepteurs GPS, l’électroménagers, automobiles et
etc.

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Définition
Un système embarqué c’est un système électronique et
informatique autonome qui est dédié à une tâche
particulière

Exemples des Systèmes Embarqués


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Spécificités d’un système embarqué
Caractéristiques générales:
• Dédié à une application spécifique
• Volume restreint (compact, pas modulaire)
• Capacité mémoire adaptée
• Capacité de calcul appropriée à l'application
• Exécution temps réel (souvent)
• Fiabilité et sécurité de fonctionnement
• Consommation d’énergie maitrisée
o voir très faible en cas d’utilisation sur batterie (autonomie)
• Coût réduit  maximisation rapport: performance/prix

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La logique câblée/programmée
Toute système de commande peut être réalisé soit par
des circuits spécialisés (logique câblée) ou par des
systèmes à microprocesseur (logique programmée).

La logique câblée : est réalisée par association des


portes logiques, bascules, registres, compteurs,
mémoires...
En logique câblée, les informations sont traitées en
parallèle par autant d’opérateurs logiques qu’il est
nécessaires, ce qui induit à une Complexité de
traitement limitée.

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Avantages de la logique programmée
En logique programmée, un opérateur (µprocesseur)
unique capable de réaliser plusieurs opérations (OU,
ET, +, - , x, etc.) traite séquentiellement les
informations en fonction des ordres élémentaires
appelés des instructions.

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Avantages de la logique programmée
Le principal intérêt du microprocesseur est sa
polyvalence : Il suffit simplement de changer le
programme pour réaliser des tâches différentes. Qui
est un gros avantage par rapport à la technologie
« câblée », donc figée : pour changer un cycle dans
une chaîne de production à technologie câblée, il
fallait changer la (ou les) carte(s) électronique(s) !
Gain au niveau du coût de la maintenance (plus fiable
car moins de composants = moins de risques de
pannes )

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Avantages de la logique programmée
Gain de temps énorme au niveau de la conception des
systèmes (c’est plus rapide de faire un programme que
de concevoir des cartes électroniques …)

Conclusion: Logique programmée offre une plus


grande souplesse : une même structure
(HARDWARE) peut remplir différentes fonctions
suivant le PROGRAMME (SOFTWARE) utilisé.

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Structure d’un système
à microprocesseur
 Le CPU (Central Processing Unit)
 La mémoire (ROM et RAM)
 Les Interfaces entrées/sorties

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Architecture d'un système à base de
µprocesseur :
Pour constituer un (SYSTEME MINIMUM), le µP doit
être associé à des MEMOIRES et à des circuits
INTERFACES permettant l'entrée et la sortie
d'informations.
Le dialogue entre l'environnement et le système se fait
au moyen de PERIPHERIQUES (clavier, écran,
souris, convertisseurs CAN/CNA, etc..);
L’ensemble de système est géré par un programme
(Software)

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Architecture d’un système minimum
à µP

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Structure d’un système à µprocesseur
 Les différents modules sont interconnectés autour
de trois bus : bus de données, bus d'adresses et bus de
contrôles et commandes
 Les bus: sont constitués de liaisons électriques qui
assure l’acheminement des informations codés en
binaire entre les différents composants du système. Il
existe 3 sortes de BUS.

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Structure d’un système
à microprocesseur
Bus de données:
Ce bus sert à transporter des données stockées en
mémoire vers le processeur, et vice-versa.
C'est donc un bus à deux sens : On dit qu'il
est bidirectionnel.

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Structure d’un système
à microprocesseur

Exemple:
Un bus qui contient 8 fils électriques, peut transmettre 8 bits,
c'est à dire un octet à la fois notés (D0 à D7).
Les mots binaires circulant sur le bus de données
constituent codes :
 des INSTRUCTIONS en provenance de la partie mémoire
programme,
 des DONNEES en provenance ou à destination d'une mémoire ou
d'un circuit périphérique.

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Structure d’un système
à microprocesseur
Le BUS d'adresses :
 Le Bus d’adresses est le bus sur lequel circulent les
adresses des données. Ce bus est unidirectionnel.
L‘adresse permet d'accéder à l’emplacement où se
trouve : la DONNEE.
 La largeur (ou le Nbre ) de bits d'adresses permet de
déterminer le nombre de cases mémoires que le
microprocesseur peut adresser : c-à-d l’ESPACE
ADRESSABLE.
 Pour un bus d’adresse de 16 bits le microprocesseur peut
accéder à 216 =64 Kilo octets si le bus de données est de 8bits
notés (A0 à A15)
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Structure d’un système
à microprocesseur
Bus de contrôle :
C’est un ensemble de lignes « relativement indépendantes »
qui permettent de :
• synchroniser le système: Horloge

• réaliser l’initialisation de l’unité centrale: (Reset)

• contrôler les échanges (lecture/écriture): R/W

• provoquer des exécutions de programmes


particuliers (interruptions): IRQ

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Structure d’un système à µprocesseur
Csi: Chip Select CS0 ……CSn-1

Décodeur d’adresses : Tous les périphériques (mémoires,


interfaces E/S, etc.) sont reliés en permanence sur le bus de
données. Afin d’éviter les "conflits de bus", il faut donc
sélectionner un seul périphérique à la fois. Les autres sont
mis en état « haute impédance » .
Le décodage d’adresses réalise cette sélection en allouant
à chaque périphérique une zone de l’espace adressable
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Structure d’un système à µprocesseur
Exemples:
1. connexion de 2 boitiers mémoire d’une capacité de 32 KOctets chacune (15 lignes
d’adr) sur un bus d’adresse de 16 bits.

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Structure d’un système à µprocesseur
Exemples:
2. connexion de quatre boitiers mémoire d’une capacité de 256 octets chacune (8
lignes d’adr) sur un bus d’adresse de 10 bits.

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Structure d’un système à µprocesseur
Exemple:
3. connexion de huit boitiers mémoire d’une capacité de 8 Ko chacune (13 lignes
d’adr) sur un bus d’adresse de 16 bits.

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Structure d’un système à µprocesseur
Le mapping de la mémoire devient ainsi:

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Structure d’un système
à microprocesseur
 Les interfaces ou coupleurs: permettent au µp de
communiquer avec les périphériques extérieurs au
système. Ces coupleurs ou adaptateurs servent à
adapter les caractéristiques des périphériques
(parallèle, série, convertisseurs N/A-A/N, vitesses de
transmission ou BAUD rate, …) à ceux du µp.

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Structure d’un système
à microprocesseur

 L’horloge: génère des impulsions électriques qui


cadencent la vitesse de fonctionnement µP (740 Khz
à 4 Ghz). L’horloge est généralement un oscillateur à
quartz.
Le quartz est un cristal de roche naturel de silice (dioxyde de silicium:
SiO2), qui a la particularité de vibrer (résonner) à une fréquence précise
lorsqu’il est stimulé électriquement.

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Architecture générales des processeurs

L’architecture d’accès à la mémoire est un élément


important qui conditionne directement les performances
d’un processeur. Il existe deux variantes pour le
transfert des données entre le CPU et la mémoire

Von Neumann
 Harvard

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Architecture générales des processeurs
Dans l’architecture Von Neumann, les programmes et
les données sont stockés dans le même espace
mémoire adressée par le µp.

Architecture de type Von Neumann

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Architecture générales des processeurs

Le cycle VON NEUMANN décompose l’exécution des


instructions en quatre étapes:
1ère : recherche du code de l’instruction : Fetch
2ème : décodage du code de l’instruction et recherche
des opérandes éventuels : decode
3ème : traitement de l’instruction : Execute
4ème : stockage des résultats : Write Back

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Architecture générales des processeurs
Alors que dans l’ architecture Harvard :mémoires
programmes et données sont séparées (Bus dupliqués).
ce qui permet de transférer données et instruction
simultanément ce qui permet un gain de performances
au niveau de vitesse de traitement.

Architecture de type Harvard


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Architecture générales des processeurs

Dans l’arch Harvard les cycles d’adressage de


transfert et de décodage des instructions sont exécutés
en // avec les cycles d’adressage de transfert et de
traitement des données.
Le parallélisme de cette architecture repose sur le
pipeline entre le traitement des instructions et le
traitement des données.

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Architecture générales des processeurs
Le pipeline est une technologie visant à permettre une
plus grande vitesse d'exécution des instructions en
parallélisant des étapes.

Temps t t+1 t+2 t+3 t+4 t+5 t+6

Instr N LI DI EX SR

Instr N+1 LI DI EX SR
ti= 1 cyle horloge
Instr N+2 LI DI EX SR

Instr N+3 LI DI EX SR

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Architecture générales des processeurs
La CPU (Central Processing Unit) est le cœur du système. Il est chargé
d’interpréter et d’exécuter les instructions d’un programme, de lire ou
de sauvegarder les résultats dans la mémoire et de communiquer avec
les unités d’échange. Toutes les activités du microprocesseur sont
cadencées par une horloge.
On caractérise le microprocesseur par :
‐ sa fréquence d’horloge : en MHz ou GHz
‐ le nombre d’instructions par secondes qu’il est capable d’exécuter :
en MIPS
‐ la taille des données qu’il est capable de traiter : en bits.

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Architecture générales des processeurs

Un microprocesseur est construit autour de deux éléments principaux:


‐ Une unité de commande
‐ Une unité de traitement
Ces unités sont associées à des registres chargées de stocker les
différentes informations à traiter. Ces éléments sont reliés entre eux
par des bus interne permettant les échanges d’informations

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Architecture générales des processeurs

Architecture de base d’un μP

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Architecture générales des processeurs

L’unité de commande:
Elle permet de séquencer le déroulement des instructions.
Elle effectue la recherche en mémoire de l'instruction.
Comme chaque instruction est codée sous forme binaire, elle
en assure le décodage pour enfin réaliser son exécution puis
effectue la préparation de l'instruction suivante.

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Architecture générales des processeurs

L’unité de commande est composée par :


‐ le compteur de programme : constitué par un registre dont
le contenu est initialisé avec l'adresse de la première
instruction du programme.
‐ le registre d'instruction et le décodeur d'instruction :
chacune des instructions à exécuter est rangée dans le registre
instruction puis est décodée par le décodeur d’instruction.
.

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Architecture générales des processeurs

Bloc logique de commande (ou séquenceur) : Il organise


l'exécution des instructions au rythme d’une horloge. Il
élabore tous les signaux de synchronisation internes ou
externes (bus de commande) du microprocesseur en fonction
des divers signaux de commande provenant du décodeur
d’instruction ou du registre d’état par exemple.

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Architecture générales des processeurs

L’unité de traitement est responsable du traitement des données.


Il contient les composants suivants :
 UAL (Unité Arithmétiques et logique) est un circuit
complexe qui assure les fonctions logiques (ET, OU,
Comparaison, Décalage, etc.…) ou arithmétique (Addition,
soustraction).
 d’un groupe de registre interne ont pour fonction de conserver les
informations immédiatement disponible à l’unité UAL

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Architecture générales des processeurs

Les processeurs généraux actuels se répartissent en


deux grandes catégories appelées CISC
pour Complex Instruction Set Computer et RISC
pour Reduced Instruction Set Computer. Ces
processeurs se distinguent par la conception de leurs
jeux d'instructions.

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Architecture générales des processeurs

Les processeurs CISC possèdent un jeu étendu


d'instructions complexes. Chacune de ces instructions
peut effectuer plusieurs opérations élémentaires
comme charger une valeur en mémoire, faire une
opération arithmétique et ranger le résultat en
mémoire.

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Architecture générales des processeurs

les processeurs RISC possèdent un jeu d'instructions


réduit où chaque instruction effectue une seule
opération élémentaire. Le jeu d'instructions d'un
processeur RISC est plus uniforme. Toutes les
instructions sont codées sur la même taille et toutes
s'exécute en un cycle d'horloge en général.

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Structure d’un système
à microprocesseur
 En résumé la puissance de traitement du microprocesseur
est caractérisée par le nombre de bits de données traités
simultanément et le nombre d’instructions traitées par
seconde qui est exprimé en MIPS (Millions d’Instructions
Par Seconde) et qui est en relation avec la fréquence
d'horloge (740 kHz à 4 GHz).
4 bits :INTEL 4004 fonctionnant à 108 khz(en 1971).
8 bits : INTEL 8080, MOTOROLA 6809
16 bits : MOTOROLA 68000...
32 bits : Intel Pentium, AMD Duron…
64 bits : Nouvelle génération actuelle ( Intel I7)

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µp Intel

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Les Mémoires
Une mémoire est un ensemble de cellules élémentaires,
chacune correspondant à un élément binaire. Pour écrire
ou lire une information, il faut spécifier le numéro de la
cellule (adresse) ou définir la position physique du
domaine contenant l'information.
Suivant l'organisation de la mémoire, l'utilisateur aura
accès à un élément binaire (bit) ou à un groupe
d'éléments binaire formant un mot mémoire (1, 4, 8, 16,
32, … bits). Le mot binaire de "8" bits est appelé BYTE
ou Octet.

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Les Mémoires
On distingue deux catégories de mémoire;
 Les mémoires à "lecture seule" ou mémoires mortes:
ROM, PROM, …
 Les mémoires à "lecture/ecriture" ou mémoires vives:
RAM.

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Les mémoires mortes

Appelée ROM pour Read Only Memory est une


mémoire non volatile, c’est-à-dire une mémoire qui ne
s’efface pas lorsque l’appareil qui la contient n’est plus
alimenté en électricité.

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Les types de ROM
Les ROM ont petit à petit évoluées de mémoires mortes figées
à des mémoires programmables, puis reprogrammables.

Les ROM à masque : sont des mémoires programmées


durant la phase de fabrication à l'aide d'un procédé
inscrivant directement les données binaires dans une
plaque de silicium grâce à un masque. Ce procédé est
maintenant obsolète.

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Les types de ROM
 OTPROM (One Time programmable ROM= programmable
une seule fois par destruction de micro fusibles): Ces
mémoires sont des puces constituées de milliers de
fusibles pouvant être "grillés" grâce à un appareil appelé
programmateur de ROM, envoyant un fort courant
(12V) dans certains fusibles. Ainsi, les fusibles grillés
correspondent à des 0, les autres à des 1.

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Les types de ROM
Les EPROM ou UVPROM(Erasable Programmable
Read Only Memory) sont effaçables par bombardement
d'ultra violet. et programmables électriquement. Ces
puces possèdent une vitre permettant de laisser passer
des rayons ultra-violets.

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Les types de ROM
Les EEPROM (Electrically Erasable Programmable
Read Only Memory): sont effaçables et programmables
électriquement. Elles sont plus faciles à effacer que les
EPROM car l’effacement ne nécessite pas de déplacer
le chip ou le boitier de sa carte. Ces mémoires sont
aussi appelées mémoires flash (ou ROM flash).

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RAM

La mémoire vive, ou mémoire volatile RAM


(Random Access Memory mémoire à accès aléatoire)
ou RWM (Read Write Memory) est une mémoire
permettant de stocker de manière temporaire des
données lors de l'exécution d'un programme. Deux types
de mémoires vives existent (RAM statique et RAM
dynamique).
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Les types de RAM
RAM STATIQUE

La mémoire vive statique SRAM (Static Random


Access Memory), Static RAM, utilise le principe des
bascules électroniques, elle est très rapide, ne nécessite
pas de rafraîchissement, par contre, elle est chère,
volumineuse et, grosse consommatrice d'électricité. Les
SRAM sont notamment utilisées pour les mémoires
cache du processeur.

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Les types de RAM
Mémoire cache
une mémoire cache ou antémémoire est une mémoire
relativement petite et rapide qui stocke les informations
les plus utilisées. Elle sert à accélérer les traitements

Différents niveaux de mémoire d'un microprocesseur

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RAM DYNAMIQUE
La mémoire dynamique DRAM utilise la technique du
nano condensateur. Elle ne conserve les informations
écrites que pendant quelques millisecondes : le
contrôleur mémoire est obligé de relire régulièrement
chaque cellule puis y réécrire l'information stockée afin
d'en garantir la fiabilité, cette opération récurrente porte
naturellement le nom de « rafraîchissement ».

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Différents types de RAM

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Système temps réel:
lorsque ce système est capable de contrôler (ou piloter) un procédé

physique à une vitesse adaptée à l'évolution du procédé contrôlé.

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