Analyse Pestel BTP 01052023

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ANALYSE PESTEL POUR L’ENTREPRISE CD CONCEPT

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Economique
Dans le secteur du BTP, en mars 2023, les permis de construire continuent leur chute en
mars. Depuis un an, le secteur français du bâtiment fait face à une crise de la construction
neuve, favorisée par la hausse des coûts et les difficultés d'accès au crédit.
Le nombre d'autorisations de construire des logements a poursuivi sa chute en mars, avec
seulement 441.400 permis délivrés en un an, selon les dernières données du ministère de la
Transition écologique. Cela constitue une baisse de 11,5 % sur un an. Une tendance
baissière qui s'explique par la crise de la construction neuve, perturbée par la hausse
des coûts de construction et des difficultés d'accès au crédit.
Les promoteurs et constructeurs font état d'une crise. Les coûts de construction ont grimpé
en flèche depuis le début de la guerre en Ukraine, renchérissant le coût des chantiers. Et la
hausse rapide des taux d'intérêt, conjuguée à la réglementation financière, a rendu plus
difficile l'accès au crédit pour les particuliers.

Ecologique

Le secteur de la rénovation énergétique demeure porteur pour l’activité du bâtiment. Ces


grands chantiers de rénovations ont permis d’embaucher 100 000 personnes
supplémentaires dans le secteur. Il s’agit d’avoir une vision écologique et durable. Des
dispositions viennent soutenir ce secteur : dispositif MaPrimeRénov’, qui est amené à se
développer grace au PLF 2023, ainsi que l’éco PTZ. L'éco-PTZ permet de financer des
travaux de rénovation énergétique dans un logement. Il est versé par certaines banques.
C'est un prêt sans intérêts d'un montant maximal de 50 000 €. Il est attribué sans condition
de ressources.

Il y a également l’adaptation des logements à la perte d’autonomie, avec le lancement


prochain de MaPrimeAdapt’, qui sera un véritable booster du logement pour les prochaines
années. Cela concerne les personnes qui rentrent dans le grand âge comme celles qui sont
en situation de handicap ou le deviennent , rappelant que 30 millions de logements sont à
rénover en 30 ans.

Et enfin, les bâtiments publics ne sont pas en reste, en particulier les écoles. « On a besoin
d'accompagner les communes pour les aider à mener à bien la rénovation thermique des
écoles. Aujourd'hui beaucoup de nos écoles ne sont pas aux dernières normes, elles
dépensent beaucoup d'énergie, on pourra améliorer les conditions pour nos enseignants et
pour les enfants », souligne le chef de l’État. Une démarche dans laquelle les communes
devront être accompagnées, avec des aides.

Socioculturel

La formation doit être renforcée et doit être amenée à évoluer. Les professionnels doivent
être associés à la refonte des référentiels et des programmes qui sont quelques fois pas
encore tout à fait adaptés aux spécificités du terrain. Les métiers vont être bousculés par des
innovations de matériaux et de techniques, et où les gens vont demander de plus en plus de
technologies embarquées et donc aussi de croisement entre différents secteurs d’activités.
Il faut adapter l’offre de formation dans chaque territoire, de façon à éviter trop de formations
sans débouchés, et favoriser les métiers en tensions. Il s’agit d’intégrer, dans les cursus, des
experts professionnels du bâtiment, qui interviendront aux côtés des enseignants, afin de
mieux préparer les futurs professionnels aux évolutions du secteur. 

Technologique

Côté innovation, pour accompagner la transition énergétique des bâtiments, 10 milliards sont
activés par le plan France Relance, visant entre autres à diffuser les bonnes approches et à
faire monter en compétences les professionnels.

Pour réussir, les entreprises doivent revoir le fonctionnement de leurs opérations de manière
à optimiser le travail de leurs employés et optimiser au maximum leurs ressources. Pour les
aider dans ce cheminement, opter pour une technologie adaptée à leurs besoins est
indispensable.
Pour évoluer au rythme de l'industrie, les entreprises du BTP ont besoin d'une plateforme
unique, sécurisée et économique, capable d'héberger et d'organiser l'ensemble de leurs
contenus, qu'il s'agisse de fichiers lourds ou de leurs activités quotidiennes. Elles requièrent
un espace de travail unique qui facilite la collaboration en déplacement ou entre équipes
dispersées, avec une visibilité claire sur l'état des projets et les mises à jour en temps réel.
Mais également une plateforme pour que les équipes puissent travailler en open-source sur
plusieurs types de fichiers. De cette manière, les entreprises peuvent gagner un temps
considérable et tenir des délais de plus en plus serrés.
Le secteur doit faire preuve de résilience et se préparer à une année difficile. Seules les
entreprises qui abandonneront les modèles traditionnels, complexes et lents, seront en
mesure de surmonter les défis à venir. Ainsi, les entreprises qui se seront munies de la
bonne technologie - pour organiser et exploiter leurs activités quotidiennes - auront de
meilleures chances de résister à cette période de crise, voire d’en sortir grandies.
Politique
Le coût des matières premières, leurs pénuries, ou encore la facture énergétique sont des
sujets évoqués par le président Emmanuel Macon lors de son intervention aux 24H du
bâtiment, organisées par la Fédération Française du Bâtiment (FFB).

Le président assure que le tiers d’entreprises (TPE/PME) aura un mécanisme d’amortisseur


de prix. Il assure qu’il y aura une limitation les hausses de prix énergétique, qui impacte tant
le secteur du BTP. « Les factures d’énergie des « deux tiers environ de vos entreprises, qui
sont des TPE, elles, sont à un tarif réglementé. Et donc ces entreprises ont un bouclier. Ce
qui veut dire que là où le gaz et l’électricité, à début 2023, les tarifs devraient normalement
augmenter de 100 %, pourtant il n’y aura que +15 % dans les deux premiers mois et c’est
tout. »

Du côté des grandes entreprises, qui sont au dessus des seuils, l’Etat ne peut pas intervenir
sur les prix de l’électricité. Un guichet d’aide va être mis en place, simplifié. C’est-à-dire que
l’Etat n’attend pas que l’entreprise soit à perte pour aider, on le fait même quand vous êtes
positifs. Les règles de pourcentage d’énergie sont simplifiées et les chéques TIC sont
augmentés.

Le prochain accompagnement gouvernemental sur les coûts de production ira de pair avec


l’accompagnement financier sur la montée des taux immobiliers, qui « n’est pas bonne pour
l’acquisition d'un logement neuf, rendant les perspectives d’avenir floues voire pessimistes
pour les promoteurs immobiliers.
Légal
Les ouvriers du BTP sont particulièrement exposés aux chutes en hauteur et aux risques liés
à la manipulation d'appareils.

Le décès d’un ouvrier, survenu jeudi 6 avril à Gonesse (Val d'Oise) sur un chantier du Grand
Paris Express, a ravivé les débats sur la culture de la sécurité dans le secteur du BTP, à
remettre à niveau sans délai. Ces dernières années, les accidents mortels n’ont pas
beaucoup diminué. En 2021, 126 décès ont été constatés, dont plus de 40 % sont liés à des
malaises et 10 % environ au risque routier. Les chutes de hauteur engendrent 25 à 30 décès
par an et les heurts avec engins, notamment dans les travaux publics, une dizaine de décès
par an.

Dans le BTP, les différentes causes d’accidents du travail (89 000 accidents par an) les plus
fréquentes sont :

- les malaises (hors risque routier),

- les chutes de personnes et de hauteur,

- le risque routier,

- les chutes de matériels tombant sur des victimes,

- la perte de contrôle de moyens de transport et d’équipements de manutention

- les problèmes électriques entraînant un contact direct.

Les solutions ? L’adoption et le développement de standards élevés, le port permanent


d’équipements de protection (gants, lunettes, jugulaires...) obligatoire…

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