Comptabilté Agricole-1
Comptabilté Agricole-1
Comptabilté Agricole-1
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OBJECTIF GLOBAL DU COURS
Le cours de la comptabilité agricole est un
cours qui vous fournit les outils
nécessaires pour une meilleure
exploitation de votre entité /entreprise
agricole. 08:50:23
OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE (2/3)
SAVOIR-FAIRE :
AGRICOLE
OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE (3/3)
SAVOIR-ÊTRE :
• DÉVELOPPER UNE APTITUDE DE RECENSEMENT
• DE TOUTES LES ENTRÉES ET SORTIES DE L’ENTREPRISE POUR
UNE GESTION EFFICIENTE DE L’ENTITÉ AGRICOLE
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CONTENU DU COURS
• CHAPITRE 1 : DÉFINITION, PRINCIPE ET PLAN COMPTABLE
• CHAPITRE 2 : LES COMPTES DU PLAN COMPTABLE ET NOTION DE PATRIMOINE ET DU BILAN
• CHAPITRE 3 : LES DOCUMENTS COMPTABLES
• CHAPITRE 4: LES OPÉRATIONS D’ACHAT ET DE VENTE
• CHAPITRE 5 : LES AMORTISSEMENTS
• CHAPITRE 6 : PARTICULARITÉ DE LA COMPTABILITÉ AGRICOLE
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EVALUATION DU COURS
• EXERCICES DE MAISON PAR GROUPE CONTRIBUERONT POUR 40% À
LA NOTE FINALE DU COURS
• L’EXAMEN FINAL SERA ÉCRIT ET CONTRIBUERA POUR 60% À LA
NOTE FINALE DU COURS.
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LECTURES SUPPLÉMENTAIRES
• PLAN COMPTABLE SYSCOHADA.
• COMPTALIA FORMATION, INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ, 21 PAGES
• KARINE PETIT, COMPTABILITÉ GÉNÉRALE, 7 PAGES
• C. LIETAR (EXPERT ASSOCIÉ FAO), (1984). COMPTABILITÉ ET GESTION D'UNE FERME PISCICOLE
FAMILIALE, 11 PAGES.
• JACQUOT, T & R. MILKOFF (2007). COMPTABILITÉ DE GESTION : ANALYSE ET MAÎTRISE DES COÛTS,
GESTION APPLIQUÉE, ISSN 1762-7192, PEARSON EDUCATION FRANCE, ISBN 2744071900,
9782744071904, 319 PAGES.
• CONSEIL CANADIEN DE LA GESTION D’ENTREPRISE AGRICOLE (1999). COMPTABILITÉ ET SAINE
GESTION D’UNE EXPLOITATION AGRICOLE, ÉTATS FINANCIERS MODÈLES À L’INTENTION DES
PRODUCTEURS AGRICOLES CANADIENS, ISBN : 0888005075, 99 PAGES.
• DISLE C INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ 2015/2016. L'ESSENTIEL EN FICHES. 08:50:23
EDITIONS FRANCIS
LEFEBVRE, 160P.
CHAPITRE 1 : L’ENTITE ET LA COMPTABILITE.
DÉVELOPPEMENT D’UNE NATION PASSE PAR LA CRÉATION DES BIENS ET SERVICES
QUI SONT MIS SUR LE MARCHE POUR SATISFAIRE LES BESOINS DES INDIVIDUS
DANS UN ENVIRONNEMENT CONCURRENTIEL.
D’APRÈS L’AUDCIF (ACTE UNIFORME RELATIF AU DROIT COMPTABLE ET À L’INFORMATION FINANCIÈRE), UNE ENTITÉ EST UN
ENSEMBLE ORGANISÉ D’UN OU PLUSIEURS PERSONNES PHYSIQUES OU MORALES ET D’ÉLÉMENTS CORPORELS OU
INCORPORELS PERMETTANT L’EXERCICE D’UNE ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE QUI POURSUIT UN OBJECTIF PROPRE.
PAR ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE, IL FAUT ENTENDRE TOUTE ACTIVITÉ (CIVILE OU COMMERCIALE) PRODUISANT DES BIENS ET
SERVICES MARCHANDS OU NON EXERCÉ DANS UN BUT LUCRATIF OU NON.
L’ENTITÉ EST UNE EXPRESSION À SENS ASSEZ LARGE ET UTILISÉES POUR DÉSIGNER CERTAINES FORMES
D’ORGANISATION AYANT DES ACTIVITÉS BIEN PRÉCISES. COMPTE TENU DE LA DIVERSITÉ DES POINTS DE
VUE PLUSIEURS DÉFINITIONS SONT SOUVENT PROPOSÉES
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1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.1. DÉFINITION
MAIS NOUS ALLONS RETENIR DEUX QUI NOUS PARAISSENT SEMBLABLES ET PLUS APPROPRIÉES :
• UNE ENTITÉ EST UNE ORGANISATION OU UNE UNITÉ QUI MET EN ŒUVRE DES MOYENS MATÉRIELS
FINANCIERS ET HUMAINS EN VUE DE PRODUIRE DES BIENS ET / OU SERVICES QUI SONT DESTINÉS À
ÊTRE VENDUS SUR LE MARCHÉ TOUT EN RÉALISANT UN PROFIT.
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1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.2. CARACTERISTIQUES
MAXIMUM.
1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.2. TYPOLOGIE
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1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.2. TYPOLOGIE
• * LES ENTITÉS PRIVÉE QUI APPARTIENNENT SOIT À UN SEUL INDIVIDU (ENTITÉ INDIVIDUELLE) OU À
PLUSIEURS INDIVIDUS (ENTITÉ SOCIÉTAIRE OU SOCIÉTÉ).
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1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.2. TYPOLOGIE
L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE
ET LA SOCIÉTÉ (7)
LA SOCIÉTÉ À RESPONSABILITÉ LIMITÉE (SARL)
LA SOCIÉTÉ ANONYME (SA)
LA SOCIÉTÉ EN NOM COLLECTIF (SNC)
LA SOCIÉTÉ EN COMMANDITE SIMPLE (SCS
LA SOCIÉTÉ EN PARTICIPATION
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LA SOCIÉTÉ DE FAIT
LE GROUPEMENT D’INTÉRÊT ECONOMIQUE (GIE)
1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.2. TYPOLOGIE
L’AVANTAGE DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE EST QUE LE PROMOTEUR EXPLOITE SES AFFAIRES POUR SON PROPRE
COMPTE ET N’A PAS DE CAPITAL À CONSTITUER.
L’INCONVÉNIENT EST QUE LE PATRIMOINE PERSONNEL DE L’ENTREPRENEUR EST ENGAGÉ: TOUTE PERTE
08:50:23 OU FAILLITE
• C’EST LE CAS DES SA DONT LE NOMBRE D’ACTIONNAIRES EST ÉGAL OU INFÉRIEUR À TROIS.
1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.2. TYPOLOGIE
COMMANDITÉS.
1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.2. TYPOLOGIE
5. LA SOCIÉTÉ EN PARTICIPATION
• CELLE DANS LAQUELLE LES ASSOCIÉS CONVIENNENT QU’ELLE NE SERA PAS IMMATRICULÉE
AU REGISTRE DU COMMERCE ET DU CRÉDIT MOBILIER ET QU’ELLE N’AURA PAS LA
PERSONNALITÉ MORALE. ELLE N’EST PAS SOUMISE À PUBLICITÉ; SON EXISTENCE PEUT ÊTRE
PROUVÉE PAR TOUS MOYENS.
• ELLE NE REGROUPE COMME DANS LE CAS D’UNE SNC, QU’UN PETIT NOMBRE D’ASSOCIÉS
(AU MOINS DEUX) QUI SE CONNAISSENT ET SE FONT MUTUELLEMENT CONFIANCE:
• LE DÉCÈS OU L’INCAPACITÉ DE L’UN D’EUX MET GÉNÉRALEMENT FIN À LA SOCIÉTÉ ;
• TOUS SONT SOLIDAIREMENT ET INDÉFINIMENT RESPONSABLES DES DETTES SOCIALES
(COMME DANS LE CAS DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE).
• LA GESTION D’UNE SOCIÉTÉ EN PARTICIPATION EST ASSURÉE PAR UN GÉRANT ASSOCIÉ OU
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NON.
1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.2. TYPOLOGIE
6- LA SOCIÉTÉ DE FAIT
IL Y A SOCIÉTÉ DE FAIT LORSQUE DEUX OU PLUSIEURS PERSONNES PHYSIQUES OU MORALES :
• SE COMPORTENT COMME DES ASSOCIÉS SANS AVOIR CONSTITUER ENTRE ELLES L’UNE DES
SOCIÉTÉS RECONNUES PAR LES ACTES UNIFORMES ;
• ONT CONSTITUÉ ENTRE ELLES UNE SOCIÉTÉ RECONNUE PAR LES ACTES UNIFORMES MAIS
N’ONT PAS ACCOMPLI LES FORMALITÉS LÉGALES CONSTITUTIVES OU ONT CONSTITUÉ
ENTRE ELLES UNE SOCIÉTÉ NON RECONNUE PAR LES ACTES UNIFORMES.
• L’EXISTENCE D’UNE SOCIÉTÉ DE FAIT EST PROUVÉE PAR TOUT MOYEN ET LORSQU’ELLE EST
RECONNUE PAR LE JUGE, LES RÈGLES DE LA SOCIÉTÉ EN NOM COLLECTIF (SNC) SONT
APPLICABLES AUX ASSOCIÉS.
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1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.2. TYPOLOGIE
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1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.2. TYPOLOGIE
• LA DIMENSION OU LA TAILLE D’UNE ENTITÉ SE MESURE SOIT PAR L’EFFECTIF DE SON PERSONNEL, SOIT PAR
SON CHIFFRE D’AFFAIRES OU ENCORE SOIT PAR LE NIVEAU DE SES CAPITAUX. ELLE PERMET DE DISTINGUER
• LES GRANDES ENTITÉS (EX : SBEE) ;
• LES PETITES ET MOYENNES ENTITÉS ; (EX : HECM)
ET LES TRÈS PETITES ENTITÉS (EX : ETS LAAB)
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1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.2. TYPOLOGIE
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1. CONCEPTS ET CARACTERISTIQUES DES ENTITES
1.2. TYPOLOGIE
• LES ENTITÉS AGRICOLES ELLES PRODUISENT ESSENTIELLEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES OU DES
DENRÉES ALIMENTAIRES EN UTILISANT LES RESSOURCES NATURELLES.
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L’ENTITÉ ET LA COMPTABILITÉ :
2.2. OBJECTIF DE LA COMPTABILITÉ :
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L’ENTITÉ ET LA COMPTABILITÉ :
2.3. LES BRANCHES DE LA COMPTABILITÉ
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L’ENTITÉ ET LA COMPTABILITÉ :
2.3. LES BRANCHES DE LA COMPTABILITÉ
• RELATION DES ACTIONS FINANCIÈRE QUI EXISTE ENTRE UNE ENTREPRISE ET LES TIERS
(FOURNISSEURS, CLIENTS, BANQUE, ETAT ET COLLECTIVITÉ, PERSONNELLE, COMPAGNIE
D’ASSURANCE, PARTENAIRE, ONG)
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1.2.2 LA COMPTABILITÉ ANALYTIQUE DE GESTION
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L’entité et la comptabilité :
2.3. les opérations de l’entité
• EN EFFET, POUR CRÉER UNE ENTITÉ, IL FAUT RÉUNIR OU ACQUÉRIR DES BIENS D’ÉQUIPEMENT TELS QUE
LES TERRAINS LES BÂTIMENTS, LES MATÉRIELS, LES INSTALLATIONS.
GÉNÉRAUX. 08:50:24
L’entité et la comptabilité :
2.4. Les principes comptables fondamentaux
• HYPOTHÈSE DE BASE
• POSTULAT DE L’ENTITÉ
L’ENTITÉ EST CONSIDÉRÉE COMME ÉTANT UNE PERSONNE MORALE OU UN GROUPE AUTONOME ET DISTINCT DE SES PROPRIÉTAIRES ET DE
SES PARTENAIRES ÉCONOMIQUES.
À LEUR DATE D’ENTRÉE DANS LE PATRIMOINE DE L’ENTITÉ, LA VALEUR DES ACTIFS EST DÉTERMINÉE DANS LES
CONDITIONS SUIVANTES :
• LES ACTIFS ACQUIS À TITRE ONÉREUX SONT COMPTABILISÉS À LEUR COÛT D’ACQUISITION ;
• LES ACTIFS PRODUITS PAR L’ENTITÉ SONT COMPTABILISÉS À LEUR COÛT DE PRODUCTION ;
• LES ACTIFS ACQUIS À TITRE GRATUIT SONT COMPTABILISÉS À LEUR VALEUR ACTUELLE ;
• LES ACTIFS ACQUIS PAR VOIE D’ÉCHANGE SONT COMPTABILISÉS À LA VALEUR ACTUELLE DES ACTIFS REÇUS, SAUF
SI CETTE VALEUR ACTUELLE NE PEUT ÊTRE ESTIMÉE DE FAÇON FIABLE.
• LE CHOIX DU COÛT HISTORIQUE SE JUSTIFIE PAR LE FAIT QUE LA VALEUR D’ORIGINE CONSTITUE UNE
INFORMATION VÉRIFIABLE REPOSANT SUR UNE ÉVIDENCE.
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L’entité et la comptabilité :
2.4. Les principes comptables fondamentaux : Convention
• CONVENTION DE PRUDENCE
LA PRUDENCE EST L’APPRÉCIATION RAISONNABLE DES FAITS DANS DES CONDITIONS D’INCERTITUDE AFIN D’ÉVITER LE
RISQUE DE TRANSFERT, SUR L’AVENIR, D’INCERTITUDES PRÉSENTES SUSCEPTIBLES DE GREVER LE PATRIMOINE OU LE
RÉSULTAT DE L’ENTITÉ. LES ACTIFS ET LES PRODUITS NE DOIVENT PAS ÊTRE SURÉVALUÉS, ET LES PASSIFS ET LES CHARGES NE
DOIVENT PAS ÊTRE SOUS-ÉVALUÉS.
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L’entité et la comptabilité :
2.4. Les principes comptables fondamentaux : Convention
• « LE BILAN D’OUVERTURE D’UN EXERCICE DOIT CORRESPONDRE AU BILAN DE CLÔTURE DE L’EXERCICE PRÉCÉDENT ».
• INFORMATION FINANCIÈRE, À PROPOS DES NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS, CONCERNE ÉGALEMENT TOUS LES AUTRES
ÉTATS FINANCIERS.
• SONT SIGNIFICATIFS «TOUS LES ÉLÉMENTS SUSCEPTIBLE D’INFLUENCER LE JUGEMENT QUE LES DESTINATAIRES DES ÉTATS
FINANCIERS PEUVENT PORTER SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈRE ET LE RÉSULTAT DE L’ENTITÉ »
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L’entité et la comptabilité :
2.4. Les principes comptables fondamentaux : les obligations
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L’entité et la comptabilité :
2.4.systeme d’information
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L’entité et la comptabilité :
2.4.systeme d’information
Salaires à
Factures d’achat Emprunts Commandes reçues
verser Etc .
Système d’organisation de
l’information
=
Comptabilité
l’information.
L’entité et la comptabilité :
2.4.systeme d’information
1. La saisie : il faut connaitre et éventuellement
interpréter l’information
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1.3 FONCTION ET RÔLE DE LA COMPTABILITÉ
1.3.1 LA COMPTABILITÉ, MOYEN DE PREUVE
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1.3 FONCTION ET RÔLE DE LA COMPTABILITÉ
• LES SALARIÉS À TRAVERS LES INFORMATIONS TRANSMISES AU COMITÉ D’ENTREPRISE,
PEUVENT ÉGALEMENT ÊTRE ÉCLAIRÉS À L’AIDE D’UN EXPERT-COMPTABLE, SUR LE
FONCTIONNEMENT DE LEUR ENTREPRISE ET OBTENIR LES INFORMATIONS LEURS
PERMETTANT DE NÉGOCIER LES ACCORDS D’ENTREPRISE SUR LEURS SALAIRES, LEURS
PARTICIPATIONS FINANCIÈRES.
• MAIS LA COMPTABILITÉ SERT AUSSI AU CONTRÔLE DE L’ASSIETTE DES DIFFÉRENTS
IMPÔTS QU’UNE ENTREPRISE SUPPORTE. LE RÉSULTAT COMPTABLE SERT DE BASE AUX
CALCULS DU RÉSULTAT FISCAL PERMETTANT D’ÉTABLIR L’IMPÔT.
• LA COMPTABILITÉ PERMET AUX ACTEURS (BANQUIERS, INVESTISSEURS, FOURNISSEURS
DE MARCHANDISES OU DE MATIÈRES PREMIÈRES ET CLIENTS…) DE PRENDRE DES
DÉCISIONS.
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1.3 FONCTION ET RÔLE DE LA COMPTABILITÉ
1.3.3 OUTILS POUR LA PROVISION MACROÉCONOMIQUE
• LA COMPTABILITÉ FOURNIT LES INFORMATIONS NÉCESSAIRES À L’ÉLABORATION DES STATISTIQUES
REGROUPÉES DANS LA COMPTABILITÉ NATIONALE.
• LA VENTILATION DES VENTES D’UNE ENTREPRISE EN « VENTE INTÉRIEURE » ET « VENTE ÉTRANGER »
PERMETTRA, EN ADDITIONNANT LES MÊMES DONNÉES POUR TOUTES LES ENTREPRISES D’ÉLABORER
LES GRANDS AGRÉGATS ÉCONOMIQUES QUE SONT LE PRODUIT NATIONAL BRUTE OU LE MONTANT
DES EXPORTATIONS.
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CHAPITRE 2 : ETUDE SOMMAIRE DU BILAN
1 Notion de patrimoine
LE PATRIMOINE D’UNE ENTITÉ EST L’ENSEMBLE DES BIENS QU’ELLE A SOUS SON CONTRÔLE
(BIENS DONT ELLE EST PROPRIÉTAIRE ON DONT ELLE A USAGE) ET DES DETTES
CONTACTÉES EN VUS DE RÉALISER SON EXPLOITATION.
• LES BIENS COMPRENNENT L’ENSEMBLE DES EMPLOIS ÉCONOMIQUES SOUS CONTRÔLE DE
L’ENTREPRISE : LES IMMOBILISATIONS (INCORPORELLES, CORPORELLES OU FINANCIÈRES) LES
STOCKS (STOCK DE MARCHANDISE DE PRODUITS FINIS ENCOURS), LES CRÉANCES
D’EXPLOITATION (CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS), LES DISPONIBILITÉS OU LIQUIDITÉ AVOIR
EN BANQUE AUX CHÈQUES POSTAUX EN ESPÈCES).
• LES DETTES SONT DES RESSOURCES AYANT PERMIS D’ACQUÉRIR LES BIENS. ON DISTINGUE :
RESSOURCES DURABLES (LES EMPRUNTS ET AUTRES DETTES FINANCIÈRE), LES DETTES
D’EXPLOITATION, DÉCOUVERT ET CRÉDIT BANCAIRE.
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• FORTUNE OU PATRIMOINE = BIENS – DETTES
2.6 NOTION DE PATRIMOINE
EXERCICE D’APPLICATION • AIDEZ-LA À ÉVALUER LE PATRIMOINE DE SON
• MADAME AFIAVI DISPOSE DES DONNÉES CI-APRÈS DANS ENTREPRISE LE 31 DÉCEMBRE 2016.
SON ENTREPRISE AGRICOLE : • DANS L’EXERCICE PRÉCÉDENT DE L’ÉVALUATION DU
• EMPRUNT À REMBOURSER À PAUL : 3.500.000 PATRIMOINE DE L’ENTREPRISE DE MADAME AFIAVI, LE 1ER
JANVIER 2016, JOUR D’OUVERTURE DE SON
• MARCHANDISE EN STOCKS : 2.500.000 ENTREPRISE, SON APPORT EN CAPITAL ÉTAIT DE
• CRÉANCES À RECOUVRIR SUR DES CLIENTS : 1.500.000 1.000.000 F.
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CHAPITRE 2 : ETUDE SOMMAIRE DU BILAN
2 : Bilan : définition et concepts
• DÉFINITION
• PHOTOGRAPHIE DU PATRIMOINE DE L’ENTITÉ À UNE DATE DONNÉE.
• UN TABLEAU DISTINGUÉ EN DEUX PARTIES QUI FAIT APPARAITRE
D’UN CÔTÉ L’ENSEMBLE DES BIENS OU EMPLOIS (ACTIF) ET DE
L’AUTRE, LA SOMME DE DETTES OU RESSOURCES (PASSIF).
• LA DIFFÉRENCE ENTRE, D’UNE PART, DES BIENS ET CRÉANCES QU’IL
POSSÈDE ET, D’AUTRE PART, LES DETTES, MESURE LA SITUATION
NETTE.
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CHAPITRE 2 : ETUDE SOMMAIRE DU BILAN
2 : Bilan : définition et concepts
• DÉFINITION
DANS LE CADRE DU SYSCOHADA, LE BILAN AINSI QUE LES AUTRES
ÉLÉMENTS DES ÉTATS FINANCIERS DOIVENT ÊTRE PRÉSENTÉS À LA FIN
DE CHAQUE EXERCICE COMPTABLE.
CET EXERCICE COÏNCIDE AVEC L’ANNÉE CIVILE ET S’ÉTANT DU 1ER
JANVIER AU 31 DÉCEMBRE.
A LA FIN DE CHAQUE EXERCICE COMPTABLE ON DISPOSE DE 04 MOIS
SUPPLÉMENTAIRES POUR ARRÊTER LES COMPTES, PRÉSENTER LES
ÉTATS FINANCIERS ET SOUMETTRE CES DERNIERS AU FISC. 08:50:25
CHAPITRE 2 : ETUDE SOMMAIRE DU BILAN
3 : Structure du bilan
CETTE PRÉSENTATION SE FAIT SOUS LA FORME D’UNE ÉGALITÉ ENTRE LES RESSOURCES ET LES
EMPLOIS, CE QUI CONDUIT AU SCHÉMA SUIVANT REPRÉSENTATIF DE LA SIGNIFICATION
ÉCONOMIQUE DU BILAN :
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CHAPITRE 2 : ETUDE SOMMAIRE DU BILAN
3 : Structure du bilan : Actif du bilan
• LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DE L’ACTIF SONT CLASSÉS SUIVANT LEUR FONCTION ET PAR ORDRE
DE LIQUIDITÉ CROISSANTE.
• L’ACTIF CIRCULANT (AC) : ENSEMBLE DES BIENS ET CRÉANCES LIÉS AU CYCLE D’EXPLOITATION
ET QUI N’ONT PAS VOCATION À ÊTRE MAINTENUS DURABLEMENT DANS L’ENTREPRISE. ON
DISTINGUE :
• L’ACTIF CIRCULANT HORS ACTIVITÉ ORDINAIRE (48)
• LES STOCKS ET EN COURS (31….39): BIENS DESTINÉS À ÊTRE CONSOMMÉS AU PREMIER
USAGE, VENDUS EN ÉTAT OU AU TERME D’UN PROCESSUS DE PRODUCTION. LES STOCKS
CONSTITUENT DES VALEURS D’EXPLOITATION. ILS REGROUPENT : LES MARCHANDISES ; LES
MATIÈRES PREMIÈRES ; LES AUTRE APPROVISIONNEMENTS ; LES PRODUITS ET SERVICES EN
COURS ; ETC.
• LES CRÉANCES ET EMPLOIS ASSIMILÉS (40 À 47): DROITS RATTACHÉS AU CYCLE
D’EXPLOITATION (SOMME D’ARGENT DUE PAR LES CLIENTS…). LES CRÉANCES CONSTITUENT
DES VALEURS RÉALISABLES. ELLES REGROUPENT : LES AVANCES ET ACOMPTES VERSÉS AUX
FOURNISSEURS ; LES CRÉANCES SUR LES CLIENTS ; LES AUTRES CRÉANCES.
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CHAPITRE 2 : ETUDE SOMMAIRE DU BILAN
3 : Structure du bilan : Actif du bilan
LA TRÉSORERIE ACTIF (TA) : ELLES REGROUPENT LES DISPONIBILITÉS ET LES QUASI DISPONIBILITÉS QUE
SONT :
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CHAPITRE 2 : ETUDE SOMMAIRE DU BILAN
3 : Structure du bilan
•.
LE BILAN SE DIVISE EN DEUX PARTIES :
CETTE PRÉSENTATION SE FAIT SOUS LA FORME D’UNE ÉGALITÉ ENTRE LES RESSOURCES ET LES
EMPLOIS, CE QUI CONDUIT AU SCHÉMA SUIVANT REPRÉSENTATIF DE LA SIGNIFICATION
ÉCONOMIQUE DU BILAN :
PRIMES D’APPORT(105)
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CHAPITRE 2 : ETUDE SOMMAIRE DU BILAN
3 : Structure du bilan
CETTE PRÉSENTATION SE FAIT SOUS LA FORME D’UNE ÉGALITÉ ENTRE LES RESSOURCES ET LES
EMPLOIS, CE QUI CONDUIT AU SCHÉMA SUIVANT REPRÉSENTATIF DE LA SIGNIFICATION
ÉCONOMIQUE DU BILAN :
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CHAPITRE 2 : ETUDE SOMMAIRE DU BILAN
TOTAL EMPLOIS = TOTAL RESSOURCES
LES CAPITAUX PROPRES COMPRENNENT :
LE CAPITAL PERSONNEL OU CAPITAL SOCIAL : APPORTS DE L’EXPLOITANT OU DES ASSOCIÉS ;
LE RÉSULTAT (PROFIT OU PERTE) : DIFFÉRENCE ENTRE LES PRODUITS (VALEUR DES BIENS, TRAVAUX ET SERVICES
FOURNIS PAR L’ENTREPRISE) ET LES CHARGES (COÛT DE CES MÊMES BIENS, TRAVAUX ET SERVICES).
ALORS, DE L’ÉGALITÉ :
TOTAL EMPLOIS = TOTAL RESSOURCES
IL DÉCOULE :
BIENS = CAPITAUX PROPRES + DETTES BIENS = CAPITAL + RÉSULTAT NET+ DETTES
BIENS = CAPITAL +PROFIT + DETTES BIENS = CAPITAL - PERTES + DETTES
• REMARQUE :
• POUR ÉTABLIR LE BILAN À LA FIN DE L’EXERCICE, ON INSCRIT À L’ACTIF LES COMPTES QUI ONT UN
SOLDE DÉBITEUR ET AU PASSIF LES COMPTES QUI ONT UN SOLDE CRÉDITEUR.
• EXCEPTIONS À CETTE RÈGLE : CES COMPTES MÊME S’ILS ONT DES SOLDES DÉBITEURS DOIVENT
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ÊTRE
INSCRITS AU PASSIF AVEC LE SIGNE - : RESULTAT, REPORT A NOUVEAU, COMPTE DE L’EXPLOITANT
4: La présentation simplifiée du bilan
• LE BILAN EST UN TABLEAU DIVISÉ EN DEUX PARTIES ; SA PRÉSENTATION SIMPLIFIÉE EST LA SUIVANTE :
• ACTIF (EMPLOIS) (RESSOURCES) PASSIF
Postes Montants Postes Montants
Actif immobilisé Capitaux propres
Immobilisations incorporelles Capital
Immobilisations corporelles Réserves
Avances et acomptes/ Résultat +
immobilisation Subvention d’investissement
Immobilisations financières Dettes financières
Actif circulant Emprunts
Stocks et créances HAO Passif Circulant
Stocks AO Dettes HAO
Créances AO Client avances reçues
Trésorerie Actif Fournisseurs
Valeurs mobilières de placement Personnel, rémunération due
Banques État, impôt à payer
CCP Créditeur divers
Instrument de monnaie
électronique 08:50:25
Caisse
Total Total
4: La présentation simplifiée du bilan
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2.6 NOTION DE PATRIMOINE
EXERCICE D’APPLICATION • AIDEZ-LA À ÉVALUER LE PATRIMOINE DE SON
• MADAME AFIAVI DISPOSE DES DONNÉES CI-APRÈS DANS ENTREPRISE LE 31 DÉCEMBRE 2016.
SON ENTREPRISE AGRICOLE : • DANS L’EXERCICE PRÉCÉDENT DE L’ÉVALUATION DU
• EMPRUNT À REMBOURSER À PAUL : 3.500.000 PATRIMOINE DE L’ENTREPRISE DE MADAME AFIAVI, LE 1ER
JANVIER 2016, JOUR D’OUVERTURE DE SON
• MARCHANDISE EN STOCKS : 2.500.000 ENTREPRISE, SON APPORT EN CAPITAL ÉTAIT DE
• CRÉANCES À RECOUVRIR SUR DES CLIENTS : 1.500.000 1.000.000 F.
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EXERCICE DE MAISON 1
• TAF :
Actif Montant Passif Montant
• 1) CALCULEZ LE TOTAL DES BIENS ET DES DETTES
Matériel 5 000 000 Capital 1 000 000
• 2) DÉTERMINER LE RÉSULTAT ET PRÉCISER SA NATURE
Marchandise en stock 2 500 000 Résultat Net 1 250 000
Clients 1 500 000 Fournisseur 3 000 000
• 3) DÉTERMINER LA VALEUR DES CAPITAUX PROPRES
Caisse 250 000 Emprunt
Découvert
3 500 000
500 000
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CHAPITRE 2 : ETUDE SOMMAIRE DU BILAN
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LES DIFFÉRENTS TYPES DE FLUX :
* LES FLUX RÉELS : CE SONT DES MOUVEMENTS DE BIENS ET DE SERVICES. PAR EXEMPLE LA MATIÈRE
PREMIÈRE ACHETÉE EST UN FLUX RÉEL ENTRANT, PAR CONTRE LA MATIÈRE PREMIÈRE VENDUE EST UN FLUX
RÉEL SORTANT.
* LES FLUX MONÉTAIRES OU FLUX FINANCIERS : ILS SONT SOUVENT LA CONTRE PARTIE DES FLUX RÉELS.
CE SONT DES MOUVEMENTS DE MONNAIE. PAR EXEMPLE, LE PAIEMENT OBTENU LORS D’UNE VENTE EST UN
FLUX FINANCIER ENTRANT, PAR CONTRE LE RÈGLEMENT EFFECTUÉ LORS D’UN ACHAT EST UN FLUX
FINANCIER SORTANT.
* LES FLUX INTERNES : CE SONT DES MOUVEMENTS DE BIENS OU DE MONNAIE QUI S’EFFECTUENT AU SEIN
DE L’ENTREPRISE. PAR EXEMPLE, LE DÉPLACEMENT DES PRODUITS FINIS DE L’USINE DE FABRICATION VERS LE
MAGASIN DE DISTRIBUTION EST UN FLUX INTERNE.
* LES FLUX EXTERNES : CE SONT LES MOUVEMENTS DE BIENS OU DE SERVICES S’EFFECTUANT ENTRE
L’ENTREPRISE ET LE MONDE EXTÉRIEUR. PAR EXEMPLE, L’ACHAT DE MARCHANDISES AUPRÈS D’UN
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FOURNISSEUR CONTRE ESPÈCES EST UN FLUX EXTERNE.
FLUX ENTRANT : EMPLOIS FLUX SORTANT : RESSOURCES
Flux financiers : Flux réels de sorties :
- recettes - ventes de marchandises
- créances acquises - vente de produits fabriqués
- dettes réglées - prestation de services rendus aux clients
Flux réels d’entrée : Flux financiers :
-acquisitions d’immobilisations - dépenses
- achats de marchandises, de matières - dettes contractées
- consommations de fournitures et services - créances recouvrées
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LES DIFFÉRENTS TYPES DE FLUX :
• NB :
• 1-LORS D’UNE VENTE OU D’UN ACHAT À CRÉDIT, LE FOURNISSEUR PARLERA DE FLUX FINANCIERS
CRÉANCES ACQUISES EN CONTREPARTIE DU FLUX RÉEL DE BIENS OU DE SERVICES SORTANT. PAR
CONTRE, LE CLIENT PARLERA DE FLUX FINANCIERS DETTES CONTRACTÉES EN CONTREPARTIE DU FLUX
RÉEL DE BIENS OU DE SERVICES ENTRANT.
• 2- LORS D’UN RÈGLEMENT DE DETTES PAR UN CLIENT, LE FOURNISSEUR PARLERA DE FLUX FINANCIERS
CRÉANCES RECOUVRÉES EN CONTREPARTIE DU FLUX MONÉTAIRES RECETTES. PAR CONTRE, LE CLIENT
PARLERA DE FLUX FINANCIERS DETTES RÉGLÉES EN CONTREPARTIE DU FLUX MONÉTAIRES DÉPENSES.
• 3-LORS D’UNE VENTE OU D’UN ACHAT AU COMPTANT, LE FOURNISSEUR PARLERA DE FLUX FINANCIERS
RECETTES EN CONTREPARTIE DU FLUX RÉEL DE BIENS OU DE SERVICES SORTANT. PAR CONTRE, LE
CLIENT PARLERA DE FLUX FINANCIERS DÉPENSES EN CONTREPARTIE DU FLUX RÉEL DE BIENS OU DE
SERVICES ENTRANT.
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L’ANALYSE COMPTABLE
LA RESSOURCE EST LE MOYEN D’OBTENTION QUI REND POSSIBLE L’OPÉRATION : FLUX SORTANT DE
L’ENTREPRISE.
IL S’EN SUIT QU’UNE MEILLEURE MAITRISE DES PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DES FLUX ABOUTIT
NÉCESSAIREMENT À UNE BONNE CONNAISSANCE DU FONCTIONNEMENT DES COMPTES
POUR UNE MÊME OPÉRATION, ON PEUT AVOIR UN OU PLUSIEURS EMPLOIS ET UNE OU PLUSIEURS
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RESSOURCES.
L’ANALYSE COMPTABLE
• APPLICATION :
• L’ENTREPRISE NOUKPO A ENREGISTRÉ LES OPÉRATIONS SUIVANTES AU MOIS DE JANVIER 2009.
• VENTE DE MARCHANDISES CONTRE ESPÈCES 2.000.000 ; COÛT D’ACHAT DES MARCHANDISES :
1.500.000
• AUGMENTATION DU CAPITAL GRÂCE À UN APPORT EN ESPÈCES : 1.200.000 ET UNE VOITURE VALANT
2.500.000
• EMPRUNT DE 15.000.000 À LA BOA PORTÉ AU COMPTE OUVERT À CETTE MÊME BANQUE.
• TAF : PRÉSENTEZ L’ANALYSE COMPTABLE DE CES OPÉRATIONS.
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• RÉSOLUTION
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CHAPITRE 4 : ETUDE DE COMPTE ET LEUR FONCTIONNEMENT.
1- LE COMPTE
• 1.1- DÉFINITION :
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LE PLAN COMPTABLE
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LE PLAN COMPTABLE
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• LA CLASSE DES COMPTES DE RÉSULTAT
LA CLASSE VI : DES CHARGES
LA CLASSE VII : DES PRODUITS
LA CLASSE VIII : DES COMPTE SPÉCIAUX
LA CLASSE IX : DES COMPTES ANALYTIQUES (RAREMENT UTILISÉ).
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LE PLAN COMPTABLE
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CHAPITRE 4 : ETUDE DE COMPTE ET LEUR FONCTIONNEMENT.
1- LE COMPTE
AU DÉBIT.
CHAPITRE 4 : ETUDE DE COMPTE ET LEUR FONCTIONNEMENT.
1- LE COMPTE
LE SOLDE EST DIT NUL LORSQUE LE DÉBIT EST ÉGAL AU CRÉDIT, ON PARLE DE COMPTE SOLDÉ.
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CHAPITRE 4 : ETUDE DE COMPTE ET LEUR FONCTIONNEMENT.
1- LE COMPTE
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APPLICATION
AU DÉBUT, IL Y AVAIT 50 LITRES EN STOCK. LE JOUR J, PRENDRE 103 LITRES DE CARBURANT
JUSQU’À NATITINGOU ET ON NOTE UNE CONSOMMATION DE 90 LITRES.
LE JOUR J+1, ON FAIT LE TRAJET NATITINGOU-PARAKOU DONT LA DÉPENSE EST DE 105 LITRES ET
VOUS ACHETEZ 108 LITRES.
LE JOUR J+2, CONSOMMATION DE 6 LITRES.
LES DÉPENSES SONT EFFECTUÉES GRÂCE A DES RETRAITS A LA BANQUE ET L’AVOIR INITIAL À LA
BANQUE EST DE 250 000 F.
SUPPOSONS QUE LE LITRE DE L’ESSENCE EST À 600 F À LA STATION.
1. RÉALISER LES DIFFÉRENTS COMPTES MISE EN JEU.
2. QUELLE EST LA RICHESSE EMMAGASINÉE OU STOCKÉE ?
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DEUX COMPTES SONT MIS EN JEU : LES COMPTES BANQUE ET STOCK
SI EST LA SITUATION DE DÉPART OU INITIALE
50 × 600=30 000 F
103 × 600=61800 F
90× 600= 54000 F
108 × 600= 64800 F
105 × 600= 63000 F
6 × 600= 3600 F
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13/01 VENTES DE MARCHANDISES CONTRE ESPÈCE (COÛT D’ACHAT 178 000 FCFA) 275 000 FCFA
14/01 RETIRER POUR OUVERTURE DE COMPTE 182000 FCFA,
RÉGLER FOURNISSEUR BIO, EN ESPÈCE 27800 FCFA
20/01 ACHAT DE TERRAIN, CHÈQUE BOA001 150 000 FCFA
21/01 VENTE À CRÉDIT DE MARCHANDISES (COÛT D’ACHAT 123 400 FCFA) 300 000 FCFA
24/01 ACHAT À CRÉDIT D’UNE VOITURE D’OCCASION 350 000 FCFA
25/01 ACHAT DE MARCHANDISES À CRÉDIT 137 800 FCFA
PRESENTER LE BILAN D’OUVERTURE
PRESENTER LE JOURNAL DES OPERATIONS DU MOIS DE JANVIER
QUESTION : ENREGISTRER SES OPÉRATIONS DANS LES COMPTES SCHÉMATIQUES
CORRESPONDANTS.
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CHAPITRE 4 : ETUDE DE COMPTE ET LEUR FONCTIONNEMENT.
2. - LE VIREMENT COMPTABLE :
C’EST UNE OPÉRATION DE VIREMENT DE COMPTE À COMPTE. ELLE CONSISTE À TRANSFÉRER UN MONTANT :
*SOIT DU DÉBIT D’UN COMPTE «A» VERS LE DÉBIT D’UN COMPTE «B» ; POUR LE FAIRE, ON CRÉDITE LE COMPTE «A» ET ON
DÉBITE LE COMPTE «B» DU MONTANT À TRANSFÉRER.
*SOIT DU CRÉDIT D’UN COMPTE «X» VERS LE CRÉDIT D’UN AUTRE COMPTE «Y» ; ET POUR LE RÉALISER, ON DÉBITE LE
COMPTE «X» ET ON CRÉDITE LE COMPTE «Y» DU MONTANT À TRANSFÉRER.
LA TECHNIQUE DU VIREMENT COMPTABLE PERMET DE REGROUPER LES COMPTES INDIVIDUELS EN COMPTES PRINCIPALES
OU À L’OPPOSÉ D’ÉCLATER UN COMPTE PRINCIPAL EN DES SOUS COMPTES.
• ON DIT DE DEUX COMPTES QU’ILS SONT RÉCIPROQUENT LORSQU’ILS ENREGISTRENT LES FLUX
ÉCONOMIQUES (FLUX DE CRÉANCES ET DE DETTES) RELIANT DEUX AGENTS ÉCONOMIQUES ; L’UN
DES COMPTES ÉTANT TENU DANS LA COMPTABILITÉ DE L’AUTRE ET VIS VERSA, SI BIEN QUE ARRÊTÉS
À UNE MÊME DATE, CES DEUX COMPTES DOIVENT EN PRINCIPE AVOIR LES SOLDES DE MÊMES
MONTANTS MAIS DE NATURES OPPOSÉES.
• EXEMPLE : COMPTE « CLIENT A » TENU PAR L’ENTREPRISE «B» ET COMPTE «FOURNISSEUR B» TENU
PAR L’ENTREPRISE « A ».
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CHAPITRE 4 : ETUDE DE COMPTE ET LEUR FONCTIONNEMENT.
4.- LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE :
LE COMPTE «601» ACHATS DE MARCHANDISES SERA DÉBITÉ DE 50.000 ET LE COMPTE «57» CAISSE
SERA CRÉDITÉ DE 50.000.
LES COMPTES DE CHARGES AUGMENTENT AU DÉBIT ET DIMINUENT AU CRÉDIT TANDIS QUE LES
COMPTES DE PRODUIT ENREGISTRENT LEUR AUGMENTATION AU CRÉDIT ET LEUR DIMINUTION AU
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DÉBIT.
CHAPITRE 4 : ETUDE DE COMPTE ET LEUR FONCTIONNEMENT.
6. ÉTUDE SOMMAIRE DES COMPTE DU PCGO
• DANS CETTE RUBRIQUE NOUS FERONS UNE PRÉSENTATION SOMMAIRE DU PLAN COMPTABLE QUI
COMPREND LA LISTE DES COMPTES UTILISABLES DANS LA TENUE D’UNE COMPTABILITÉ.
• LES COMPTES SONT REGROUPÉS DANS DES CLASSES ET ON DISTINGUE 9 CLASSES DONT 8 DANS LE
CADRE DE LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE. LES COMPTES SONT CODIFIÉS SUIVANT UNE
CLASSIFICATION DÉCIMALE DANS LE PLAN COMPTABLE.
• ON DISTINGUE LES COMPTES DU BILAN NUMÉROTÉS DANS LES CLASSES (1 À 5) ENCORE APPELÉS
COMPTES DE PATRIMOINE ET LES COMPTES DE GESTION (6 À 8)
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CHAPITRE 4 : ETUDE DE COMPTE ET LEUR FONCTIONNEMENT.
6. ÉTUDE SOMMAIRE DES COMPTE DU PCGO
• CHAMP D’APPLICATION
LES DISPOSITIONS DE DE L’AUDCIF S’APPLIQUENT À TOUTES PERSONNES PHYSIQUE OU MORALE
ASTREINTE À LA MISE EN PLACE D’UNE COMPTABILITÉ DESTINÉE À L’INFORMATION EXTERNE COMME À
SON PROPRE USAGE, SOUS RÉSERVE DES DISPOSITIONS QUI LEUR SONT SPÉCIFIQUES
NOTION DE CHARGES :
CE SONT DES EMPLOIS DÉFINITIFS OU CONSOMMATIONS DE VALEURS DÉCAISSÉES OU À DÉCAISSER PAR
L’ENTREPRISE :
*SOIT EN CONTREPARTIE DE MARCHANDISES ET AUTRES APPROVISIONNEMENTS, TRAVAUX ET SERVICES
CONSOMMÉS.
*SOIT EN VÊTUE D’UNE OBLIGATION LÉGALE.
*SOIT EXCEPTIONNELLEMENT, SANS CONTREPARTIE DIRECTE.
LES CHARGES COMPRENNENT ÉGALEMENT LES DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS, LA
VALEUR COMPTABLE DES ÉLÉMENTS DES IMMOBILISATIONS CÉDÉES, DÉTRUITES OU DISPARUES.
NOTION D’ACTIVITÉ ORDINAIRE.
RELÈVENT DE L’ACTIVITÉ ORDINAIRE, LES OPÉRATIONS EFFECTUÉES PAR L’ENTREPRISE CORRESPONDANT À SON
OBJET SOCIAL ET AYANT UN CARACTÈRE RÉCURRENT..
NB : CHARGES HAO PRODUITS HAO 08:50:26
; 83 ; 85 ; 87 82 ; 84 ; 86 ; 88
CHAPITRE 5 : LE SYSTEME CLASSIQUE
• C’EST UN DOCUMENT DANS LEQUEL SONT ENREGISTRÉES LES INFORMATIONS FINANCIÈRES AU SEIN
D’UNE ENTREPRISE DE FAÇON CHRONOLOGIQUE.
• L’ENREGISTREMENT DES INFORMATIONS AU JOURNAL SE BASE SUR LES PIÈCES COMPTABLES (LES
FACTURES ; LES REÇUS ; LES BONS DE CAISSE ETC.)
• LE JOURNAL EST UN DOCUMENT DONT LA TENUE EST RENDUE OBLIGATOIRE. IL DOIT ÊTRE CÔTÉ ET
PARAFÉ AU TRIBUNAL DE COMMERCE. SCHÉMATIQUEMENT LE JOURNAL SE PRÉSENTE COMME SUIT
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CHAPITRE 5: SYSTÈME COMPTABLE CLASSIQUE
1- LE JOURNAL
1- C’EST LA DATE DE L’OPÉRATION ENREGISTRÉE LE JOURNAL DOIT ÊTRE TENU SANS BLANC, SANS HACHURES NI
2- C’EST LE (S) NUMÉRO (S) DE (S) COMPTE (S) DÉBITÉ (S) ALTÉRATION D’AUCUNE SORTE. LORSQUE DES ERREURS
D’ENREGISTREMENT SURVIENNENT, IL FAUT PROCÉDER À UNE
3- C’EST LE (S) NOM (S) DE (S) COMPTE (S) DÉBITÉ (S)
CORRECTION COMPTABLE.
4- C’EST LE (S) MONTANT (S) INSCRIT (S) SUR LE (S)
COMPTE (S) DÉBITÉ (S)
5- NUMÉRO (S) DE (S) COMPTE (S) CRÉDITÉ (S)
«ÉCRITURE COMPTABLE».
CHAPITRE 5: SYSTÈME COMPTABLE CLASSIQUE
2- LE GRAND LIVRE
• C’EST UN DOCUMENT QUI COMPREND TOUS LES COMPTES UTILISÉS PAR L’ENTREPRISE DANS LE
CADRE DE LA TENUE DE SA COMPTABILITÉ.
• EN DÉBUT DE PÉRIODE, IL REPREND LES SOLDES DES COMPTES ARRÊTÉS À LA FIN DE LA PÉRIODE
PRÉCÉDENTE : CE SONT LES SOLDES INITIAUX. PÉRIODIQUEMENT, ON REPORTE DANS LE GRAND
LIVRE, DANS LES COMPTES CONCERNÉS, LES INFORMATIONS ENREGISTRÉES AU JOURNAL.
• EN FIN DE PÉRIODE, ON ARRÊTE LES COMPTES EN VUE DE LES REPORTER DANS LA BALANCE.
• APPLICATION EXERCICE :
EN VOUS RÉFÉRANT À L’EXERCICE PRÉCÉDENT, ÉTABLISSEZ LE GRAND LIVRE SCHÉMATIQUE DE CETTE
ENTREPRISE.
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CHAPITRE 5: SYSTÈME COMPTABLE CLASSIQUE
3; LA BALANCE
TABLEAU RÉCAPITULATIF PRÉSENTANT POUR TOUS LES COMPTES LEUR SITUATION
INITIALE (SOLDE INITIAL) ; LE TOTAL DES MOUVEMENTS ENREGISTRÉS À LEUR DÉBIT ET
LE TOTAL DES MOUVEMENTS ENREGISTRÉS À LEUR CRÉDIT AU COURS D’UNE
PÉRIODE ; ET ENFIN LEUR SITUATION FINALE (SOLDE FINAL).
• LA BALANCE EST UN DOCUMENT QUI PERMET DE CONTRÔLER SI LA RÈGLE DE LA
PARTIE DOUBLE EST VÉRIFIÉE À CHAQUE ENREGISTREMENT COMPTABLE. CELA SE
VÉRIFIE PAR L’ÉGALITÉ ENTRE LE TOTAL DÉBIT ET LE TOTAL CRÉDIT DE SA DOUBLE
COLONNE DE MOUVEMENTS.
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APPLICATION
A LA CRÉATION DE SON ENTREPRISE AGRICOLE, LE PÈRE MET UN DOMAINE DE 20 HA QUI VAUT 100 000
L’HECTARE À SA DISPOSITION ET UNE SOMME DE 1000 000 VERSÉE DANS LE COMPTE BANCAIRE DE
L’ENTREPRISE. L’ENFANT MET À LA DISPOSITION DE L’ENTREPRISE, UNE MOTO D’UNE VALEUR DE 250 000 LE
01 MARS.
LE 02 MARS, IL RETIRE 50 000 DE LA BANQUE POUR APPROVISIONNER LA CAISSE.
LE 03 MARS, IL COMMENCE LE FORAGE DU PUITS QUI VAUT 100 000 ET DONNE UNE AVANCE DE 10 000 QUI
EST ENLEVÉE DE LA CAISSE ET LE RESTE SERA PAYÉ SELON L’ÉVOLUTION DES TRAVAUX.
LE 06 MARS, IL MARQUE LA CONSTRUCTION D’UN BÂTIMENT AGRICOLE À COÛT DE 500 000 ET PAIE
100 000 PAR CHÈQUE ET LE RESTE SERA PAYÉ SELON LE DÉROULEMENT DES TRAVAUX.
POUR LA MÊME ENTREPRISE AGRICOLE, LE 10 MARS, CONSTRUCTION DE 3 ÉTANGS À 20 000 PAR ÉTANG,
PAYÉ PAR CHÈQUE.
LE 15 MARS, ACHAT DES ALEVINS À 10 000 ET ACHAT DE PROVENDE À 10 000 LE TOUT PAYÉ PAR CAISSE.
PRESENTEZ LE BILAN D’OUVERTURE
ETABLISSEZ LE JOURNAL DE L’ENTREPRISE LE 02, 03, 06, 10 ET 15 MARS.
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PRESRNTEZ LE GRAND LIVRE PUIS LA BALANCE
2.5. APPLICATION
• EXERCICE 1
• A LA CRÉATION DE SON ENTREPRISE AGRICOLE, LE PÈRE MET UN DOMAINE DE
20 HA QUI VAUT 100 000 L’HECTARE À SA DISPOSITION ET UNE SOMME DE 1000
000 VERSÉE DANS LE COMPTE BANCAIRE DE L’ENTREPRISE. L’ENFANT MET À LA
DISPOSITION DE L’ENTREPRISE, UNE MOTO D’UNE VALEUR DE 250 000 LE 01
MARS. DRESSEZ LE BILAN D’OUVERTURE DE CETTE ENTREPRISE.
Actif Montant Passif Montant
Terrain 2 000 000 Capital 3 250 000
Matériel de transport 250 000
Banque 1 000 000
APPLICATION
EN VOUS RÉFÉRANT À L’EXERCICE PRÉCÉDENT, DRESSEZ LA BALANCE À L’ISSUE DES
OPÉRATIONS COMPTABLES À LA FIN DU MOIS.
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CHAPITRE 6: ADAPTATION AUX ENTREPRISES AGRICOLES
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A — PARTICULARITÉS DES ACTIVITÉS AGRICOLES
1. LES BIENS VIVANTS
LES BIENS VIVANTS, COMME TOUS LES AUTRES ACTIFS, SONT À CLASSER EN
FONCTION DE LEUR DESTINATION ÉCONOMIQUE :
• B) COMPTABILISATION
• C) MÉTHODES D'ÉVALUATION
A) AMÉLIORATIONS DU FONDS
D) MONTANTS COMPENSATOIRES
• S'ILS SONT LIÉS AUX ACHATS : AU DÉBIT DES COMPTES 60 (MONTANTS PAYÉS) OU AU
CRÉDIT D'UN COMPTE 609 (MONTANTS REÇUS) ; S'ILS SONT LIÉS AUX VENTES : AU
CRÉDIT DES COMPTES 70 (MONTANTS REÇUS) OU AU DÉBIT D'UN COMPTE 709
(MONTANTS PAYÉS).
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