Le Participe Passé - Accord Avec L'auxiliaire Être Et Avoir

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Le participe passé

Accord avec l’auxiliaire être et avoir


Participe passé:
Le participe passé est employé avec l'auxiliaire être ou avoir dans la conjugaison des temps composés, le plus souvent pour exprimer une
action passée. Il est utilisé dans la construction du passé composé, plus-que-parfait, passé antérieur, futur antérieur de l'indicatif mais
aussi dans les temps conditionnel passé, passé du subjonctif et plus-que-parfait du subjonctif.

Exemples :

- Les bateaux sont rentrés au port.


- Nous étions partis ce matin.

Construction:
Pour construire le participe passé, on rajoute au radical du verbe une terminaison qui dépend du groupe (1er, 2ème ou 3ème).

Les participes passés des verbes du premier groupe se terminent en –é. chanté,dansé, mangé,joué

Pour le deuxième groupe, il se termine en -i. fini,grandi, réfléchi,ralenti

Le troisième groupe est un peu plus compliqué. Il peut se finir en -u, -is, ou -t. lu,écris, éteint,venu
Construction: terminaisons du participe passé

La terminaison de base est celle du masculin singulier. Nous donnons les 4 terminaisons possibles :

Attention ! les verbes du 3e groupe ont 3 modèles de terminaisons.


Accorder le participe passé:

Accord du participe passé employé avec ÊTRE :

Avec l'auxiliaire être, le participe passé s'accorde toujours en genre et en nombre avec le sujet, même si ce dernier est placé après
le verbe.

Les bonnes nouvelles sont mieux accueillies que les mauvaises.

Pour faire l’accord, on ajoute une -e au féminin, -s au pluriel, -es au féminin pluriel.

Elle est partie.


Nous sommes parti(e)s.
Ils sont partis.
Accorder le participe passé:

Accord du participe passé employé avec AVOIR :

Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet direct (COD) lorsque
celui-ci est placé avant le verbe.

Il faut faire l'accord avec le complément d'objet direct lorsqu'il est placé devant et non pas avec le sujet. Mais cette formulation, qui oblige à
rechercher le COD, crée souvent une certaine gêne et pose un problème au locuteur.

Ainsi, on écrit :

Les personnes que Sylvie avait rencontrées étaient tout à fait charmantes.

Les chauffeurs avaient garé les camions sans les avoir déchargés.

Elle se demandait combien d'occasions elle avait ainsi manquées.

Il apparaît effectivement que les mots rapprochés par le sens - et ceci par simple lecture -

sont bien, respectivement, les COD de chacun des verbes.


Le COD ne peut se trouver placé avant le verbe que dans les trois cas suivants :

- Dans une proposition relative introduite par que : ce pronom n'ayant ni genre ni nombre, l'accord se fait avec l'antécédent.

Les personnes qu'il avait rencontrées.

- Si le COD est un pronom personnel : celui-ci est toujours placé devant le verbe. Ce pronom peut être l' (le ou la) ou bien les (représentant un nom
masculin ou féminin).

Il faut donc, pour faire l'accord, chercher quel(s) mot(s) est/sont représenté(s) par ce pronom :

Les chauffeurs avaient garé les camions sans les (= camions) avoir déchargés.

- Dans une phrase interrogative : lorsque l'interrogation porte sur le nom (ou le pronom) complément d'objet direct, celui-ci est nécessairement placé au
début de la proposition :

Combien d'occasions (COD) elle (sujet) avait manquées.

REMARQUE : En conséquence, les participes passés des verbes qui n'ont jamais (ou ne peuvent pas avoir) de complément d'objet direct (et ce, dans toute
situation) sont invariables.

Ainsi, les participes passés des verbes suivants n'ont-ils ni féminin ni pluriel : accédé, agi, appartenu, brillé, cessé, daigné, douté, existé, hésité, insisté, nui, paru,
participé, plu (plaire), ressemblé, semblé, succédé, transigé, voyagé, etc.

Il en est de même pour les verbes impersonnels : fallu, neigé, plu (pleuvoir), tonné, venté, etc.

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