D08-Implanter La Construction Sur Le Terrain PDF
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Livret N° D 08
Implanter la construction sur le terrain
LIVRET DE SEANCE
Accueil
Apprentissage
Période en
entreprise
Evaluation
CODE BARRE
Technicien d'Etudes Bâtiment
I Présentation......................................................................................... 4
I.1 Objectif ..............................................................................................................4
I.2 Mise en situation................................................................................................4
I.3 Ressources........................................................................................................4
II Cheminement....................................................................................... 5
II.1 Guide .................................................................................................................5
I.3 RESSOURCES
Moyens mis à disposition :
S’informer du terrain :
• la topographie.
S’informer du bâtiment :
• les dimensions et différents accès du bâtiment.
Jalons
Les lignes à mesurer sur le terrain doivent être matérialisées aussi
clairement que possible. On y parvient à l’aide de piquets fins en bois
ou en métal appelés ‘Jalons’.
Fiches
Les fiches sont des tiges de fer de 30 cm de longueur, destinées à
marquer les points déterminés par l’extrémité de l’instrument de
mesure.
Fil à plomb
En forme de cône appelé plomb d’axe.
Niveau à lunette.
Le niveau à lunette permet de déterminer sur de faibles distances des
différences altimétriques et des angles sur un plan horizontal.
Théodolite.
Le théodolite est semblable à un niveau à lunette mais permet en plus
de définir des angles sur le plan vertical.
Equerres optiques.
Les équerres optiques sont des appareils servant à repérer des points
à angle droit par renvoi d’une ligne de visée.
C’est par rapport aux bornes limites, aux constructions et murs voisins ou par rapport
aux alignements donnés par les services publics que s’implantent les constructions.
Les distances horizontales sont portées de manière à fixer les angles de la future
construction. Par précision et pour faciliter le contrôle, on procède toujours en
décrivant des triangles.
La ligne AB est la base d’implantation du bâtiment, les autres points seront
positionnés par rapport à cette ligne de référence.
Les alignements passeront par les points qui permettent de tracer le nu ou la face
extérieure des murs de façades
TA = terrain aménagé
TN = terrain naturel
h = hauteur à contrôler / POS ou PLU
Définition
qui facilitent :
• La mesure des distances
• Les opérations d’implantation
Principe du jalonnement
Exécution du jalonnement
Les extrémités ne sont pas visibles l’une de l’autre à cause d’un obstacle altimétrique.
AB
C A inférieur à
3
Intersection de 2 alignements :
Opération qui consiste à déterminer le sommet de l’angle dont les côtés sont
constitués par les alignements considérés.
Limite d’emploi. L’intersection sera précise à condition que l’angle des 2 alignements
soit compris entre 60 et 120°.
Autre exemple :
Le carnet indique 2 échanges de fiches ; l’opérateur possède 5 fiches et la lecture
d’appoint est de 2,55 m.
La chaîne utilisée est de 20 m.
La distance chaînée est de :
Principe
On opère par portées ou chaînées successives horizontales du ruban,
l’horizontalité étant déterminée approximativement.
Exécution
On mesure de préférence en descendant de façon que l’extrémité du
ruban ait un appui ferme.
L’extrémité de la portée est projetée au sol au moyen d’un fil à plomb
maintenu au contact de la graduation avant.
L’appoint final, PL est mesuré, en maintenant le fil à plomb au-dessus
de l’extrémité N de la distance à mesurer.
Ce tracé peut s’opérer, si la précision requise n’est pas trop grande, en partant de la
base, et en portant la valeur de la tangente trigonométrique de l’angle donné. La
valeur des tangentes trigonométriques se lit dans des tables ou directement sur les
règles à calcul.
Exemple :
Reporter un angle de 22° par rapport
à la base AX (fig. 11)
Tg 22° = 0,40403 .
Implantation
Les points importants donnés par les plans, généralement les angles de la
construction, tracés et repérés sur le terrain par des jalons ou des piquets, fixent
définitivement la situation de la construction future.
La distance entre la chaise et le nu du mur, d, doit être suffisante pour éviter les
éboulements, permettre le travail et la circulation.
Remarque :
Il ne faut pas perdre de vue, dans la mise en place des chaises ou banquettes, que
celles-ci vont situer les nus des murs de façade. A ces murs viennent s’ajouter
l’empattement des fondations, une petite banquette de 0,20 m afin d’éviter les
retombées de terre, ou une largeur plus grande afin de permettre l’exécution de
crépissage extérieur des murs (fig. 11).
Cas d'utilisation
L’emploi de l'équerre optique est plutôt indiqué pour l’implantation des terrassements
et des V.R.D. Il n’est pas assez précis pour l’implantation fine de bâtiments.
Deux prismes, l’un sur l’autre, séparés par une fenêtre centrale.
L'observateur visionne, en permanence, trois images :
L’observateur regarde
directement, par la fenêtre
centrale, l’image du jalon C.
L’équerre optique se tient le plus près possible de l’œil, délicatement pour que le fil à
plomb ou la canne plombée la mette en position verticale.
L’opérateur se place entre les 2 jalons et cherche dans les fenêtres haute et
basse de l’appareil à voir les 2 jalons.
1er procédé
Lorsque ce 3ème jalon, qui apparaît dans la fenêtre centrale est aligné avec les 2
autres, il est sur la perpendiculaire à AB en C.
Abords en plan
Abords en coupe
Abords en façade
Profil excavation
Nous savons que la topographie a pour but la représentation par un plan de tous les
détails rencontrés sur le terrain. Il y a donc lieu de représenter les contours exacts du
terrain, mais aussi le relief du sol, c'est à dire d'indiquer les altitudes de certains points
par un dessin approprié.
Cette représentation des hauteurs permet :
Cette méthode consiste à porter, sur un plan déjà exécuté, les altitudes des différents
points.
Elle s'exécute en complément du plan dressé en planimétrie.
Nous savons que ce plan est la projection verticale, sur le plan horizontal, de tous les
points trouvés sur place.
Si au regard de ces points nous inscrivons les cotes ou altitudes calculées sur le
carnet de nivellement, nous avons complété ce plan d'une façon rationnelle.
On dira qu'une courbe de niveau est une ligne imaginaire reliant les points de même
altitude, utilisée pour représenter le relief sur une carte (vue en plan).
On appelle équidistance la différence d'altitude entre deux courbes successives. Elle
est en principe la même sur l'ensemble du plan.
Pour que le plan soit lisible, on passe en trait plus fort une
courbe, généralement toutes les cinq d'entre elles, dite
courbe maîtresse.
Sur quelques cartes (cartes au 1/80 000 ou 1/50 000 dites cartes d'Etat Major), on
emploie les lignes de plus grande pente pour représenter les accidents du terrain ;
elles forment des hachures que l'on serre d'autant plus que la pente est plus raide.
Ainsi, des hachures fines et espacées représentent des pentes douces, des hachures
larges et serrées, des pentes raides.
On appelle ligne de faîte d'un terrain, la limite de 2 versants appartenant à des
vallées différentes.
On appelle thalweg la ligne de réunion des eaux qui ruissellent de 2 versants d'une
vallée.
Altitude de M ?
a. Situer A et B tel que la ligne AB soit dans le sens de la plus grande pente,
c'est à dire que la droite passant par M et coupant les courbes en A et en
B devra être la plus courte possible.
h h1 h2
Calcul : = = inconnues : h1 et h2
l l1 l2
On se sert du plan coté pour tracer des courbes de niveau en situant par interpolation
les cotes rondes entre les cotes de niveau indiquées qui ont été levées sur le terrain
en général suivant un quadrillage plus ou moins serré (fonction de la pente du terrain).
But : tracer les courbes de niveau équidistantes de 1,00 m sur ce terrain (114,00;
115,00; 116,00; 117,00).
Entre chaque ligne de plus grande pente des altitudes connues à savoir :
AB - BC - DE - EF - GH - HI - CF - FI - BE - EH - AD - DG,
Exemple sur AB
AB = 10,00 m
Différence d'altitude entre A et B : 114,90 - 113,60 = 1,30
Cote ronde recherchée : 114,00 m (113,60 ≤ 114,00 ≤ 114,9)
Position de la cote d'altitude 114,00 :
10,00 x1 x2
= = soit : x1 = (environ) 3,00 m
1,30 0,40 0,90
x2 = (environ) 7,00 m
Il nous est maintenant possible de situer le point d'altitude 114,00 m sur la ligne AB.
BC 115,00
DE AUCUNE
EF 116,00
GM 117,00
HI AUCUNE
CF 116,00
FI 117,00
BE 115,00
EH 116,00 et 117,00
AD 114,00 et 115,00
DG 116,00
Il suffit de rejoindre par une ligne tous les points de même altitude.
2 courbes ne
peuvent se couper
(un point ne peut
avoir deux altitudes
différentes),
RESULTAT FINAL
LES PROFILS
On appelle profil une coupe longitudinale de terrain suivant un plan vertical défini.
Les profils sont, soit relevés directement sur le terrain, soit tirés graphiquement d'un
plan topographique existant.
Implanter la construction sur le terrain D 08 TEB
afpa 2008 – GO TCE – BN1
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Exemple : aspect d'un profil
Nous travaillerons sur l'exercice précédent pour réaliser un profil du point A au point I.
Dans ce cas, il vous faudra choisir plusieurs axes de profils (les plus représentatifs) ;
dessiner le Terrain Naturel ; faire figurer les altitudes contraignantes (réseaux, routes
d'accès...) et dessiner votre projet.
Exemple :
Sur un même profil vous pourrez simuler plusieurs propositions du projet afin de
trouver celle qui répondra au mieux aux contraintes :
Parties enterrées,
Parties en terrasse sur TN,
Réduire les coûts de terrassement,
Satisfaire aux pentes d'évacuation de EV et EP, etc.
Exemple :
Dans ce cas :
pour 19,00 m la différence d’altitude est de 1,21 m
p
nous avons donc : 1.21 =
19.00 100
p =1.21×100 =6.37
19
Soit le triangle :
α°
tgα = 1.21 =0.0637
19.00
1,21
19.00
α =3.64°
V ANNEXE
V.1 FEUILLE DE SUIVI
Dans la (1), ....... , au chapitre ....... , page........, je n’ai pas compris ..................
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......................................................................................................................
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Observations : ................................................................................................
......................................................................................................................
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......................................................................................................................
(1) compléter
AT ............ Appui Technique
NT............ Notice Technique
DOC ......... Documentation (préciser laquelle)
EX ............ Exercice (préciser lequel)
ET ............ Evaluation (préciser laquelle)
Equipe de conception
AFPA - FAGERH
Remerciements :
A l'ensemble des formateurs TEB du dispositif AFPA et FAGERH
Reproduction interdite
Article L 122-4 du code de la propriété intellectuelle.
«toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite
sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droits ou ayants
cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation
ou la reproduction par un art ou un procédé quelconques.»