Classeur S7 - MA - Partie1
Classeur S7 - MA - Partie1
Classeur S7 - MA - Partie1
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SIEMENS S7
Maintenance
Partie 1
PRODERGIE GABON: BP:3681 Libreville- GABON – RCCM: 2008B07113 –N° STAT: 088310T -NIF :788310M
Tél: (+241) 20 82 80 E-mail [email protected]
SOMMAIRE
Chapitre 1 : La gamme Simatic S7
Chapitre 2 : Le Simatic manager
Chapitre 3 : Configuration et concept mémoire
Chapitre 4 : Edition de blocs
Chapitre 5 : Opérations binaires
Chapitre 6 : Symbolique
Chapitre 7 : Opérations numériques
Chapitre 8 : Données
Chapitre 9 : Erreurs logiques
Chapitre 10 : Recherche d’erreurs
Chapitre 11 : Informations Système
Chapitre 12 : Documentation, sauvegarde et archivage
Chapitre 13 : Le réseau Profibus DP
Annexe : Aide mémoire
CHAPITRE 1
La Gamme
SIMATIC S7
PRODERGIE GABON SARL
La gamme SIMATIC S7
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Chapitre 1 Page 1
PRODERGIE GABON SARL
Introduction
Outre une alimentation en énergie, l'exploitation des machines, des
équipements et des processus mis en œuvre sur un site de production requiert
généralement des appareils de commande capables d'assurer le déclenchement, la
commande, la surveillance et l'arrêt des installations.
De la logique câblée à l'automate programmable
Le programme de commande des automates à logique câblée, couramment utilisés
dans le passé, était déterminé par le câblage des contacteurs et des relais, spécifique
à la tâche à exécuter.
Aujourd'hui, on utilise des automates programmables pour résoudre les tâches
d'automatisation. La logique stockée dans la mémoire programme du système
d'automatisation est indépendante de la configuration matérielle et du câblage et peut
donc être modifiée à tout moment à l'aide d'une console de programmation.
Automatisation entièrement intégrée
Aujourd'hui les processus de production ne sont plus considérés isolément, mais intégrés dans
une démarche globale.
L'intégration complète de tout l'environnement d'automatisation est désormais réalisée grâce à :
• une configuration et une programmation homogènes des différentes unités du système
• une gestion cohérente des données
• une communication globale entre tous les équipements d'automatisme mis en oeuvre.
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PRODERGIE GABON SARL
S7-200
Caractéristiques
- Micro-automate modulaire pour les applications d’entrée de gamme,
- Plage de performances échelonnée des unités centrales (CPU),
- Vaste gamme de modules,
- Possibilité d'extension jusqu'à 7 modules,
- Bus de fond de panier intégré aux modules.
- Mise en réseau - par interface de communication RS 485 ou
- PROFIBUS,
- ASI
- Industrial Ethernet
- Modem
- Raccordement central de la console de programmation (PG) avec accès à tous les modules,
- Liberté de montage aux différents emplacements, Logiciel spécifique,
- "Système complet" regroupant l'alimentation, la CPU et les E/S dans un même appareil,
- "Micro-API" avec fonctions intégrées.
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PRODERGIE GABON SARL
S7-300
Caractéristiques
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PRODERGIE GABON SARL
S7-300 : Modules
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LED d'état
SF : Rouge
allumee : Signalisation groupée de défauts, erreur dans le programme ou défaut sur un module
diagnosticant
BATF : Orange
allumée : Défaillance de la pile ; pile déchargée ou absente, uniquement sur CPU 1ere
Génération
DC 5V vert
allumée : Témoin de présence de la tension d'alimentation interne 5V
Clignotant : surtension/court circuit sur circuit 5V
FRCE Orange
allumé : 1 ou plusieurs entrées / sorties sont forcées de manière permanente
RUN Vert
Clignotant: mise en route de la CPU et
Allumée : le programme est scruté de manière cyclique
STOP orange :
Allumé : le programme n’est pas scruté, les entrées sorties ne sont plus rafraîchies
clignotant : lent lorsqu'un effacement général est requis et clignotement rapide lorsqu'un
effacement général est en cours
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Commutateur de mode
STOP : le programme n'est pas exécuté, le commut est prioritaire par rapport au PC
RUN (cpu 1ere gen) : Le programme est exécuté, accès en lecture seule avec une PG
RUN (nouv cpu ) : Le programme est exécuté, accès en écriture et en lecture avec une PG
Interface DP
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S7-400
Caractéristiques
• Automate haute performance pour les applications de milieu et haut de gamme,
• Gamme diversifiée de CPU.
• Gamme complète de modules.
• Possibilité d'extension a plus de 300 modules.
• Bus de fond de panier intégré au rack
• Possibilité de mise en réseau avec
- l'interface multipoint (MPI),
- PROFlBUSou
- Industrial Ethernet,
• Raccordement central de la PG avec accès a tous les modules,
• Liberté de montage aux différents emplacements.
• Configuration et paramétrage a l'aide de I’outil "Configuration matérielle",
• Mode multiprocesseur (4 CPU maxi. peuvent être mis en œuvre sur un châssis
central).
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S7-400 : Modules
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Pour travailler avec STEP 7 V5.3 avec SP1, il vous faut une console de programmation (PG)
ou un PC satisfaisant aux exigences minimales suivantes quant à la puissance du
processeur , à la mémoire vive et à la carte graphique :
A partir de STEP 7 V5.3, les systèmes d'exploitation MS Windows 95, MS Windows 98SE,
MS Windows Millennium et MS Windows NT 4.0 ne sont plus pris en charge.
Explorateur Internet
L'Explorateur Internet 6.0 (ou supérieur) est considéré comme présent sous tous les systèmes
d'exploitation.
Spécifications : Les Pc ayant la configuration décrite ci-dessus peuvent être dotés d’une carte
MPI (carte Pcmcia), ou bien d’un adaptateur Pc pour établir la liaison avec la CPU à partir d’un
Port COM ou USB.
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Installation de STEP7
Installation
1. Lancer, Setup.exe ou sous « démarrer->Panneau de configurationAjout de programmes"
2. Sélectionner les options.
3. Choisir la langue.
4. Insérer la disquette d'autorisation à la demande.
5. Réinitialiser a la demande
Nota :1 A partir de la version STEP 7 V4 0, le logiciel n'est plus fourni que sur CD-ROM
Des versions corrigées du logiciel peuvent être également chargées depuis l’Internet.
Protection logiciel : Le progiciel STEP 7 est protégé contre les copies et ne peut être exploité
que sur une seule console de programmation.
Le logiciel ne peut être utilisé qu'après le chargement de l'autorisation de la disquette sur le disque
dur, une fois l’installation terminée
A partir de la version V5 0, STEP 7 peut en cas d'urgence, être lancé sans autorisation,
jusqu à ce qu une nouvelle autorisation soit validée
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PRODERGIE GABON SARL
Résultat de l’installation
Introduction
Le SIMATIC Manager est I’outil principal du STEP 7. Pour l'appeler, deux possibilités :
1- Barre des tâches -> Démarrer -> SIMATIC -> SIMATIC Manager
2 - Icône "SIMATIC Manager qui se trouve sur le bureau.
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CHAPITRE 2
Le Simatic Manager
PRODERGIE GABON SARL
Le SIMATIC Manager
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Hiérarchie du projet
Niveau 1 : - PROJET. A chaque projet est associée une base de données dans laquelle sont
mémorisées toutes les informations relatives au projet. Un projet est constitué de 1 ou plusieurs
STATIONS
Niveau 4 : - Le dossier BLOCS : il contient les données de configuration (sdb dans dossier
système ) ainsi que le code (OB,FB,FC), t les données (DB), sur lesquelles on
clique pour ouvrir
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Onglet colonnes Cet onglet permet de déterminer les colonnes qui s’affichent lorsque
la vue détaillée est activée.
Onglet Archivage L’archivage des projets est traité au chapitre documenter, sauvegarder
et archiver.
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PRODERGIE GABON SARL
Entrez le nom
Du projet dans cette
Zone et valider par
OK
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Interface de Communication
Toutes les Cpu S7-300 ET S7-400 intègrent une interface MPI (réseau propriétaire Siemens ).
Certaines CPU (XXX-DP, XXX -PN ) intègrent en plus, une interface Profibus ou Ethernet
Il est possible d’accéder à ces CPU, pour la visualisation dynamique, les modifications de
programme, ou l’ état du module, via ces réseaux.
-Cliquer alors sur propriétés, régler l’adresse du PC (0 par défaut), et la vitesse de transmission
NOTA : Pour les différentes interfaces, il est possible d’utiliser le mode Auto, qui commute
automatiquement le réseau et la vitesse
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Procédure Ouvrir un projet en ligne, sélectionner tous les blocs puis faire
Effacer
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- Pour vérifier que la liaison est correctement établie, on utilise la commande suivante :
Partenaire accessible
-si aucun équipement n’apparaît dans le tableau a droite, la liaison n’est pas possible.
Vérifier le câble, le réseau( le type actuel est inscrit sur le bandeau bleu), sa vitesse.
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CHAPITRE 3
Configuration et
concept mémoire
PRODERGIE GABON SARL
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Chapitre 3 Page 1
PRODERGIE GABON SARL
L'option de menu insertion -> Station -> Station SIMATIC 300 ou Station SIMATIC 400
permet d'insérer une nouvelle station dans le projet actuel.
Le nom attribué automatiquement à cette station SIMATIC 300 (1) peut ensuite être modifié par
I’utilisateur.
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Configuration Matérielle
- A partir du Simatic Manager, développer le 1er niveau (nom du projet ), apparaît alors un sous
répertoire, le niveau station (par défaut nommé Simatic 300 )
- double cliquer alors dans l’écran de droite sur l’onglet Matériel
Catalogue du matériel
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Configuration prévue
Alimentation
CPU
Emplacement N°3
L'emplacement n' 3 est réservé comme adresse logique pour un coupleur (dans une
configuration multichâssis).
Modules de signaux
A partir de l'emplacement n°4, il est possible de monter au choix jusqu à 8 module de signaux
(SM), processeurs de communication (CP) ou modules fonctionnels (FM).
La saisie dans la liste à l'emplacement repéré préalablement se fait en double cliquant sur le
module à insérer. Les modules peuvent être insérés à n'importe quel endroit dans la liste
par glisser-déplacer.
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PRODERGIE GABON SARL
Adressage libre Toutes les CPU du S7-300 munies d'une interface DP, ainsi que toutes les CPU
du S7-400 acceptent d'affecter aux modules des adresses indépendantes de
l’emplacement
1- Ouvrir Configuration matérielle
2- Double cliquer sur le module dont l'adresse doit être modifiée, la fenêtre
"Propriétés" s'ouvre.
3- Introduire l'adresse de début souhaitée sous l'onglet "Adresses". L'adresse de fin
est actualisée automatiquement par le système.
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Numéros Les numéros d’emplacement dans le châssis d'un S7-300 facilitent l’établissement
d’emplacement du schéma d'adressage dans I’environnement S7-300. La première adresse dans
le module est déterminée par sa position dans le châssis.
Emplacement 3 II est logiquement réservé à un coupleur (IM) pour une configuration multichâssis
avec châssis d'extension. Même lorsqu'aucun coupleur IM n'est monté, il faut en
tenir compte dans le schéma d'adressage.
Lorsque I’emplacement doit être maintenu physiquement libre (par exemple
pour le montage ultérieur d’un coupleur IM), on peut insérer un module de
réservation DM370 à cet emplacement.
Configuration Des adresses fixes sont également affectées aux différents emplacements dans une
multi châssis configuration multi châssis.
Exemples :
- A7.7 est le dernier bit d’un module de sortie TOR 32 voies monté a l'emplacement
5 dans le châssis 0.
- EB105 est le deuxième octet d'un module d'entrée TOR monté à l’emplacement 6
dans le châssis 3.
- AW60 sont les 2 premiers octets d'un module de sortie TOR monte à l’emplacement
11 dans le châssis 1.
- ED80 sont les 4 octets d’un module d'entrée TOR 32 voies monté à l'emplacement
8 dans le châssis 2.
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Adressage variable
Adressage en fonction Sur le S7-300 (CPU sans interface DP) et sur le S7-400 sans configuration matérielle,
de l'emplacement les modules reçoivent des adresses fixes qui sont fonction leur emplacement.
Adressage variable Sur le S7-300 (CPU avec interface DP intégrée) et sur le S7-400 il est possible de
paramétrer les adresses de début des modules.
Commande Un double clic sur un module TOR ou analogique permet d'ouvrir le masque de
paramétrage. Après sélection de l'onglet "Adresses", il est possible de sélectionner"
Valeur défaut système". Dans le champ "Début", on peut définir l'adresse de début.
Si I’adresse est déjà affectée, un message d'erreur apparaît.
Des mémoires image partielles ne peuvent être définies que sur le S7-400 II est ainsi
possible de regrouper des entrées et des sorties (par exemple signaux a temps
critique). L’actualisation d’une mémoire image partielle est lancée dans le
programme utilisateur a l’aide d'une fonction système.
Nota Les paramètres, et donc les adresses, sont perdus après l'effacement général de la
CPU. Cela signifie que les adresses définies en fonction de l'emplacement sont
à nouveau valables sur le S7-300, de même que les adresses par défaut sur le
S7-400.
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Principe Un processus de fabrication intègre de multiples grandeurs physiques (pression, température, vitesse,
rotation, valeur pH, viscosité, etc.. ) qui doivent être traitées dans I’automate pour pouvoir exécuter la
tâche assignée.
CM Les capteurs de mesure réagissent à des modifications de la grandeur à déterminer par des variations
de longueur, des écarts angulaires, des changements des propriétés de conductivité électrique, etc.
CAN Les valeurs analogiques ne peuvent être traitées dans la CPU que sous forme numérique. Cette
opération de conversion est assurée par le CAN (convertisseur analogique/numérique) dans le
module d’entrée analogique.
La conversion analogique/numérique s'effectue de manière séquentielle, c'est-à-dire que les voies
analogiques sont converties I’une après l'autre.
Mémoire du Le résultat de la conversion est stocké dans ce qui est appelé la mémoire du résultat et conservé
résultat dans cette mémoire jusqu'à ce qu'il soit écrasé par une nouvelle valeur.
La valeur analogique convertie peut être lue à l'aide de I’opération de chargement L PEW .
Sortie Les valeurs analogiques calculées par le programme utilisateur sont transférées à un module de
analogique sortie analogique via I’opération de transfert T PAW... dans lequel un CNA (convertisseur
numérique/analogique) procède à la conversion en un signal analogique
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Type de mesure Le type et la plage de mesure sont par principe réglés a l'aide d'adaptateurs de
réglage de la plage de mesure.
Les modules spéciaux sans adaptateurs de réglage possèdent des bornes différentes
pour la mesure de tension ou de courant. Le type de mesure peut alors être déterminé
par le câblage.
Adaptateur Les adaptateurs de la plage de mesure sont logés à gauche sur le module analogique.
II convient de les paramétrer correctement avant le montage.
Les options de réglage sont A, B, C et D.
Les options de réglage du type et de la plage de mesure sont indiquées sur le
module analogique.
Groupes de voies Sur certains modules, plusieurs voies sont rassemblées au sein d'un groupe de
voies. La position de l'adaptateur de réglage est alors valable pour le groupe de voies.
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Zone d'adressage Le S7-300 dispose d'une zone d'adressage spécifique pour les entrées/sorties
analogiques en dehors de la mémoire image des entrées/sorties (MIE/MIS).
La zone d’adressage comprend les octets 256 à 767. Chaque voie analogique occupe
2 octets.
Accès L'accès aux modules analogiques s’effectue par des opérations de chargement et de
transfert.
Exemple : pour accéder à la première voie du premier module dans le châssis 0,
entrez l'opération "L PEW256".
S7-400 Sur le S7-400, l'espace d'adressage des modules analogiques commence à 512.
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PRODERGIE GABON SARL
Représentation La représentation des valeurs analogiques s'effectue sous la forme d'un complément
à 2. Si le bit n° 15=0, il s'agit d'une valeur positive. Si le bit n° 15=1. il s'agit d'une
valeur négative.
Résolution Si la résolution du module analogique est inférieure à 15 bits la valeur analogique
est cadrée à gauche dans l'accumulateur. Les positions libres de poids faible sont
remplies avec des 0.
Temps d'intégration L'outil "Configuration matérielle" permet de définir indirectement la résolution en
déterminant le temps d’intégration.
Le tableau suivant pour le module SM331 explicite le rapport entre le temps
d'intégration, résolution et la suppression des fréquences perturbatrices
Temps d'intégration Résolution Suppression des fréquences perturbatrices
(ms) (en bits) (Hz)
2,5 9 + signe 400
16,6 12 + signe 60
20 12 + signe 50
100 14 + signe 10
Précision La résolution peut être de 8 et 15 bits selon le type de module.
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PRODERGIE GABON SARL
Température Les températures sont déterminées par des sondes thermométriques à résistance
et des thermocouples. Le codage fournit une plage nominale qui correspond à la
plage de température multipliée par dix
Capteur : Plage de température Plage nominale codée :
• Pt100 -200+ 850°c -2000 + 8500
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PRODERGIE GABON SARL
Propriétés de la CPU
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PRODERGIE GABON SARL
Onglet Fiche L'onglet Général fournit des informations sur le type et l'emplacement de montage du
d’identité module et, dans le cas des modules programmables, sur l’adresse MPI.
Adresse MPI Lorsque plusieurs systèmes d'automatisation doivent être mis en réseau via l'interface
MPI, il faut affecter une adresse MPI différente à chaque CPU.
sous l'onglet GénéraI, un clic de la souris sur le bouton Propriétés ouvre la fenê
Propriétés - Partenaire MPI, dans cette fenêtre, on peut modifier l'adresse MPI
la
CPU et la connecter à un réseau.
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PRODERGIE GABON SARL
Comportement à Les CPU du S7-300 et du S7-400 ont des comportements différents à la mise en route.
la mise en route Nous allons examiner ici uniquement le comportement à la mise en route du S7-300.
Les particularités du S7-400 sont traitées dans un autre chapitre.
Démarrage Le S7-300 ne connaît que le mode de mise en route Démarrage à chaud, les
nouvelles CPU S7 (318-2DP) acceptent également le démarrage à froid .
Temps de - Acquittement des modules (100 ms)
Surveillance Durée maximale pour l'acquittement de tous les modules après la mise sous tension.
Si les modules n'envoient pas d'acquittement à la CPU pendant cet intervalle de temps,
cela signifie que la configuration réelle ne concorde pas avec la configuration prévue.
Dans le cas d’une configuration multichâssis, toutes les alimentations peuvent par
exemple être enclenchées pendant cet intervalle de temps sans qu'il soit nécessaire de
respecter un ordre d'enclenchement donné.
- Transfert des paramètres aux modules (100 ms) Durée maximale pour la "distribution"
des paramètres aux modules paramétrables (cet intervalle de temps commence après
I’acquittement des modules).
Si les modules ne sont pas tous paramètres après I’écoulement de ce temps de
surveillance, la configuration réelle ne concorde pas avec la configuration prévue.
Mise en route quand la La case d'option Mise en route quand la configuration sur site diffère de celle prévue
Configuration sur permet à l’utilisateur de décider si une mise en route peut avoir lieu ou non
Site diffère de celle avec une configuration prévue différente de la configuration réelle (nombre et
prévue type de modules enfichés, et ce uniquement dans le cas des CPU à interface DP
intégrée (et du S7-400).
Les autres CPU du S7-300 se mettent en route (mode RUN) en cas de configuration
prévue différente de la configuration réelle.
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PRODERGIE GABON SARL
Valide que
sur les
Anciennes
CPU
Rémanence L’onglet Rémanence permet de définir les zones de mémoire conservées après une
coupure d'alimentation ou en cas de passage de STOP à RUN.
Dans ces deux cas, il est procédé à un "démarrage" sur le S7-300.
Démarrage avec Les blocs (OB, FC, FB, DB) enregistrés dans la RAM sauvegardée par pile ainsi que
Pile de sauvegarde les mémentos, temporisations et compteurs définis comme rémanents sont conservés
lors d'un démarrage (à chaud). Seuls sont effacés les mémentos, temporisations et
compteurs non rémanents.
Démarrage sans Si la mémoire RAM n’est pas sauvegardée, les informations qu'elle contient sont
Pile de sauvegarde perdues. Seuls sont sauvegardés dans la zone RAM non volatile les mémentos,
temporisations et compteurs définis comme rémanents et les zones rémanentes
des blocs de données.
Après un démarrage, le programme doit donc être rechargé :
- à partir de la carte mémoire (si elle est montée) ou
- à partir de la PG (en I’absence de carte mémoire).
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Par défaut Comportement par défaut (Niveau de protection 1; pas de mot de passe paramétré).
La position de l'interrupteur a clé de la CPU détermine la protection :
- interrupteur en position RUN-P ou STOP: pas de restriction
- interrupteur en position RUN : accès possible en lecture seule.
Mot de passe Si un niveau de protection avec mot de passe (valable uniquement jusqu'a
l'effacement général a été paramétré, les accès en écriture et en lecture ne sont
possible qu'aux personnes connaissant le mot de passe.
Pour les personnes ne connaissant pas le mot de passe, les restrictions suivantes
s’appliquent:
Niveau de protection 1: correspond au comportement par défaut
Niveau de protection 2: accès possible en lecture seule, quelle que soit la positon de
l'interrupteur à clé.
Niveau de protection 3: impossible en lecture et en écriture, quelle que soit la position
de l'interrupteur à clé.
Comportement d'un module protégé par mot de passe
Exemple pour l'exécution de la fonction "Forçage de variable , il faut entrer le mot
de passe dans le cas d'un module paramétré avec un niveau de protection 2.
Autorisation Le mot de passe peut aussi être entré dans le SIMATIC Manager pour un module
D’accès protégé :
1- Sélectionner le module protégé ou son programme S7
2- Taper le mol de passe via la commande Système cible -> Autorisation d’accés
L’autorisation d'accès après introduction d'un mot de passe est valable jusquà la
fin de la dernière application S7.
Mode Sert à régler la charge du cycle pour des fonctions de test
En mode Processus, les fonctions de test, comme dans Visualisation ou
Visualisation/Forçage de variable, sont limitées de sorte que l'allongement admissible
du temps de cycle défini ne soit pas dépassé. Les tests, avec points d'arrêt et
exécution pas à pas du programme, ne peuvent pas être effectués.
En mode Test, toutes les fonctions de test via PG/PC sont utilisables sans restriction,
même lorsqu’elles occasionnent des allongements importants du temps de cycle.
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PRODERGIE GABON SARL
Diagnostic système Lorsque la case d'option "Signaler la cause de l'arrêt" est désactivée, aucun message
n'est envoyé a la console ou au pupitre opérateur en cas d'arrêt de la CPU
("Messages de la CPU").
La cause de l'arrêt est cependant inscrite dans le tampon de diagnostic.
Horloge Les possibilités de synchronisation des horloges de différents équipements sont
traitées au chapitre 'Recherche d'erreurs".
II est également possible de procéder à un réglage automatique de l'horloge d'une
certaine valeur de correction,sur des appareils en mode autonome.
Facteur de correction II sert à compenser un écart de l'horloge sur 24 heures.
Le facteur de correction peut avoir une valeur positive ou négative Exemple :
si l'horloge avance de 3 secondes sur 24 heures, le facteur de correction est de
" -3000 ms«
Nota Les onglets "Alarmes", "Alarmes horaires" et "Alarmes cycliques" sont traités au
chapitre "Blocs d organisation.
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PRODERGIE GABON SARL
Enregistrer
L'option de menu Station -> Enregistrer permet d’enregistrer la configuration effective dans le projet actuel (sans créer
de blocs de données système). Cette option doit être employée uniquement lorsque l’on quitte HW CONFIG alors que la
configuration matérielle est incohérence .
Enregistrer et compiler
via l'option de menu Station -> Enregistrer et compiler ou par un clic de la souris sur le bouton Les données de
configuration et de paramétrage sont enregistrées dans des blocs de données système (SDB).
La configuration compilée est chargée dans I’automate,qui passe alors à à I’arrêt. Ceci se fait via l'option de menu
Système cible -> Charger dans le module ou par un clic sur le bouton . Si l’adresse risque d’avoir été modifiée,
verifier que l’adresse de la station cible est bien la même que celle donnée par le partenaire accessible.
Les blocs de données système (SDB) sont crées et modifiés par la configuration du matériel. Les SDB contiennent les
données de configuration et les paramètres de module. Ce sont ces SDB qui sont envoyés a la CPU par la commande
charger dans Module.
Ceci facilite les changement de modules car les données de paramétrage sont envoyés de la CPU au module à
chaque redémarrage. Les modules ne contiennent donc aucune donnée intégrée.
Dans le projet, les blocs de données système sont enregistrés sous : Projet \ Station \ CPU \ Programme S7 \ Blocs\
Données système. Un double clic sur l'icône porte-documents ouvre la liste des blocs de données système.
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PRODERGIE GABON SARL
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PRODERGIE GABON SARL
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PRODERGIE GABON SARL
OBJECTIF :
Lorsque l’on ne possède pas la sauvegarde du projet , il est prévoyant de récupérer l’application
contenue dans l’automate. Ceci pour palier a un éventuel remplacement de la station, ou a une
modification de programme.
NOTA : la station que l’on a récupéré est constitué de la configuration matérielle et des blocs
de code. Les mnémoniques et commentaires de blocs ne sont en revanche pas
récupérables.
Chapitre 3 Page 25
CHAPITRE 4
Edition de blocs
PRODERGIE GABON SARL
Edition de blocs
Sommaire Page
Chapitre 4 Page 1
PRODERGIE GABON SARL
Blocs de programme
Blocs utilisateur Les blocs utilisateur contiennent le code de programme et les données du programme
OB,FC, FB, DB utilisateur.
Dans un programme utilisateur structuré, certains blocs sont appelés et traités de
manière cyclique, d'autres sont appelés et traités uniquement si nécessaire.
Blocs système Les blocs système sont des fonctions ou des blocs fonctionnels prédéfinis qui
SFC, SFB, SDB sont intégrés dans le système d'exploitation de la CPU. Ces blocs n'occupent pas
de place supplémentaire dans la mémoire utilisateur.
Les blocs système sont appelés à partir du programme utilisateur. Ils ont la même
interface, la même assignation et le même numéro dans l'ensemble du système. Le
programme utilisateur peut donc migrer sans problème vers différents
automates programmables ou CPU.
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PRODERGIE GABON SARL
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Chapitre 4 Page 3
PRODERGIE GABON SARL
Conditions Avant de pouvoir activer le mode Visualisation, vous devez ouvrir le bloc que vous
voulez contrôler à l'aide de la commande hors ligne ou en ligne de l'Editeur
CONT/LIST/LOG.
Nota : Un bloc ne peut être testé hors ligne qu'après son transfert dans la CPU.
Activation/ La fonction de test "Visualiser" peut être activée /désactivée de deux manières :
désactivation - par un clic de la souris sur l'icône représentant les "lunettes"
- via la commande Test ->visualiser
Nota Le chapitre "Fonctions de test contient des informations détaillées sur le test d'un
programme.
Chapitre 4 Page 4
PRODERGIE GABON SARL
Partie déclarative
Partie instructions
catalogue
Composantes Lorsque vous ouvrez l'éditeur CONT/LIST/LOG, une fenêtre s'affiche subdivisé
en deux, la première partie contient la table de déclaration des variables et
l'autre, la partie Instructions. L'utilisateur peut en outre ouvrir une boîte à outils
Eléments de programme.
Table de déclaration La table des déclaration des variables fait partie intégrante du bloc. Elle sert à
des variables associer les variables et les paramètres au sein du bloc.
La table de déclaration des variables est étudiée en détail dans le chapitre
Fonctions et blocs fonctionnels (S7-MA2).
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PRODERGIE GABON SARL
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PRODERGIE GABON SARL
Chapitre 4 Page 7
PRODERGIE GABON SARL
CONT/LOGLIST Les parties de programme créées dans des modes de représentation graphiques
peuvent être transformés en listes d'instructions (LIST). Cette conversion ne
représente toutefois pas la solution la plus efficace pour réaliser une liste
d'instructions.
LISTCONT/LOG Les éléments de programme réalisés en LIST ne sont pas tous convertibles en
CONT ou LOG. Les éléments qui ne peuvent pas être convertis, sont conservés
en LIST.
Aucune partie de programme ne risque d'être supprimée lors de la conversion.
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PRODERGIE GABON SARL
Insertion d’un bloc Si vous cliquez sur InsertionBloc S7, une liste des différents types
de blocs s’affiche :
- Blocs d’organisation (OB) sont appelés par le système. Ils constituent
l’interface entre le système d’exploitation et le programme utilisateur.
- Fonctions (FC) et Blocs Fonctionnels (FB) contiennent le programme
utilisateur proprement dit. Ils permettent de scinder un programme
complexe en petites unités claires.
- Blocs de données (DB) renferment les données utilisateur.
Chapitre 4 Page 9
PRODERGIE GABON SARL
Eléments Les éléments CONT et LOG les plus fréquemment utilisés sont directement
accessibles sur la barre d'outils. Ils sont insérés à l'emplacement marqué du programme
par un clic de la souris.
Boutons de la barre d'outils en CONT
Réseaux Un clic sur l'icône "Nouveau réseau" de la barre d'outils permet d'ajouter un
nouveau réseau après le réseau actif.
Nota Pour insérer un nouveau réseau avant le réseau 1, il faut sélectionner au préalable
le titre du bloc puis cliquer sur "Nouveau réseau".
Boîte vide La boîte vide accélère l'insertion de nouveaux éléments CONT ou LOG. Vous avez
ainsi la possibilité d'ajouter directement des éléments sans recourir au catalogue.
Après avoir sélectionne le point d'insertion de votre nouvel élément, cliquez sur l'icône
(boite vide) de la barre d'outils.
Lorsque vous entrez les premières lettres d'un nom d'élément la liste des éléments
correspondants s’affiche pour que vous puissiez effectuer votre choix.
Chapitre 4 Page 10
PRODERGIE GABON SARL
Programmation en LIST
Instructions L'utilisateur doit connaître les instructions de programmation en LIST. Il trouvera des
informations sur la syntaxe et les fonctions de ce langage de programmation dans
l'aide en ligne: Aide -> Aide pour LIST.
Eléments de Lorsque l'éditeur LIST est activé, la fenêtre "Eléments de programme" contient
programme uniquement la liste des blocs disponibles qui peuvent être appelés à partir du bloc
courant.
Chapitre 4 Page 11
PRODERGIE GABON SARL
Enregistrement L'édition étant achevée, le bloc peut être sauvegardé sur le disque dur de la console
de programmation.
- à l'aide de la commande Fichier-> Enregistrer ou
- par un clic sur l'icône de la barre d'outils représentant une disquette
Chapitre 4 Page 12
PRODERGIE GABON SARL
Traitement Pour que le bloc qui vient d'être créé soit intégré dans le traitement cyclique du
Cyclique programme de la CPU, il doit être appelé dans l'OB1.
La démarche la plus simple consiste à l'insérer à partir du catalogue (voir
figure).
Chapitre 4 Page 13
PRODERGIE GABON SARL
Chargement Les blocs sont chargés dans la CPU l'aide du SIMATIC Manager :
- par un clic sur l'icône ou
- tous les blocs : cliquez sur l'objet "Blocs" dans la partie gauche de la fenêtre de projet
- plusieurs blocs : maintenez la touche CTRL enfoncée et sélectionnez individuellement
chaque bloc (Les blocs sont envoyés à /'automate dans l'ordre où ils ont été
sélectionnés)
- un bloc : sélectionnez le bloc souhaité
Chapitre 4 Page 14
PRODERGIE GABON SARL
Corrections de Les blocs peuvent être corrigés en ligne ou hors ligne, mais jamais en mode
Blocs - Le bloc corrigé est généralement chargé dans la CPU, testé, recorrigé si
nécessaire puis enregistré sur le disque dur, à condition toutefois d'avoir
satisfait au test.
- Si l'utilisateur souhaite exécuter le test du programme plus tard il peut se
contenter, dans un premier temps de sauvegarder les modifications sur le disque
dur. Ceci lui permet d'effacer l'ancienne version du bloc.
- Si plusieurs blocs ont été modifiés et que vous ne voulez pas encore écraser la
version originale du programme, les blocs modifiés peuvent être uniquement
chargés dans la CPU.
Lorsque le test général est positif il est alors possible d'effectuer la sauvegarde
sur le disque dur de la console de programmation.
Chapitre 4 Page 15
PRODERGIE GABON SARL
Remarque Avant de commencer l’édition du bloc FC1, vous devez ouvrir ce bloc. Pour qu’il
puisse être traité, il doit être appelé dans OB1.
Objectifs Ouvrir l’OB1, génère dès la création du programme S7 Mon programme et entrer
les opérations combinatoires indiquées ci-dessous dans la partie instructions du
bloc.
Procédure 1- Lancez le SIMATIC Manager par un double clic sur le dossier "Blocs" du
programme Mon programme.
2- Sélectionnez Affichage -> Hors ligne ou (alternative à 2)
2a- Cliquez sur l'icône Hors ligne dans la barre d'outils.
Consignes pour l'édition Pour positionner le premier élément, placez le curseur sur la ligne du réseau.
Amenez le curseur (touche tabulation ou souris) sur le symbole correspond
pour entrer l'adresse. Passez d'un élément à I autre avec la touche de tabulation.
Résultat
Chapitre 4 Page 16
PRODERGIE GABON SARL
Remarque Après avoir ouvert un bloc à des fins d'édition ou de test, vous pouvez choisir
entre les modes CONT (schéma à contacts), LOG (logigramme) et LIST (liste
d'instructions).
Si vous passez en LIST après avoir programmé en CONT/LOG, toutes les instructions
sont converties en LIST. Cette procédure ne correspond cependant pas
nécessairement à la solution optimale.
Résultat Votre programme est visualisé dans l'un des modes suivants :
CONT:
LIST : U E0.0
UN E0.1
= A4.0
LOG :
Chapitre 4 Page 17
PRODERGIE GABON SARL
Remarque Après avoir créé un bloc de programme, il convient de l'enregistrer dans votre projet
afin de ne pas le perdre. Il s'agit en fait de la fonction "Enregistrer" classique sous
Windows qui peut être exécutée selon les deux procédures indiquées ci-dessus.
Si vous utilisez les commandes Fichier-> Enregistrer sous, vous devez sélectionner
pour le fichier cible, le projet et le programme de destination puis indiquer le nom du
bloc.
Apres l'enregistrement, il est possible de sélectionner avec le SIMATIC Manager le
répertoire du projet/programme dans lequel le bloc a été enregistré. Une fois le bloc
affiché, vous pouvez utiliser le SIMATIC Manager comme "l'Explorateur Windows" pour
copier ou déplacer le bloc dans plusieurs CPU.
Objectif Enregistrer un bloc de programme.
Procédure 1- Sélectionnez les instructions de menu Fichier--> Enregistrer ou cliquer sur l'icône
"Enregistrer''
Chapitre 4 Page 18
PRODERGIE GABON SARL
Remarque Après avoir créé et édité un bloc, il faut le transférer dans la CPU pour être testé.
Vous pouvez utiliser l'éditeur CONT/LOG/LIST pour charger dans la CPU le bloc que
vous venez d'ouvrir.
Avec le SIMATIC Manager, vous avez la possibilité de charger des blocs sans les
ouvrir.
Objectif Charger un bloc (FC 1) avec l'éditeur CONT/LOG/LIST.
Procédure Un fois l'éditeur CONT/LIST/LOG ouvert....
1- Sélectionnez les instructions de menu Système cible ->charger ou
cliquez sur l'icône "Charger
Si vous répondez "Oui", le bloc présent dans la CPU est écrasé et donc perdu.
Si vous répondez "Non", l'ancien bloc est conservé dans la CPU et le nouveau
n'est pas chargé.
Pour cet exercice répondez oui afin de pouvoir tester ensuite le bloc que vous avez
édité.
Chapitre 4 Page 19
PRODERGIE GABON SARL
Remarque Pour assurer le traitement cyclique de la fonction FC 1, il faut que cette fonction
soit appelée dans OB 1.
Résultat Le traitement cyclique du bloc OB est exécuté dans la CPU, entraînant ainsi le
traitement cyclique de FC 1.
Chapitre 4 Page 20
PRODERGIE GABON SARL
Remarque Pour pouvoir surveiller l'exécution du programme, il faut que le bloc correspondant
soit ouvert en ligne ou hors ligne. S'il est ouvert hors ligne, il doit être chargé dans
l'automate avant le test.
Résultat Différents états logiques sont visualisés à l'écran (voir figure ci-dessus) en fonction
de la positon des commutateurs aux entrées E 0.0 et E 0.1.
Chapitre 4 Page 21
PRODERGIE GABON SARL
Remarque Pour pouvoir corriger un programme, la fonction "Etat du programme" doit être
désactivée. Les corrections ne sont prises en compte, qu'après un nouveau
chargement du bloc dans la CPU.
Procédure 1- Désactivez la visualisation du programme en cliquant sur l'icône avec les lunettes.
2- Sélectionnez un emplacement entre le premier et le deuxième contact.
3- Insérez une branche en cliquant sur
6- Enregistrez le bloc.
7- Chargez le bloc dans la CPU.
8- Contrôlez le bloc à l'aide de la fonction de test état du programme.
Résultat La sortie peut en outre être commandée avec la condition, dans la branche parallèle
Chapitre 4 Page 22
PRODERGIE GABON SARL
Police Cette zone permet de définir la police et la taille des caractères utilisées pour la
programmation.
Blocs de données Les blocs de données peuvent être représentés sous les formes suivantes :
- vue des déclarations ou
- vue des données.
Nouveau bloc Les boutons "LIST", "CONT" et "LOG" permettent de définir un mode de
représentation d'un nouveau bloc.
Les blocs fonctionnels multi-instance sont traités dans un cours de programmation
avancée.
Chapitre 4 Page 23
PRODERGIE GABON SARL
Vérification du type Le type d'opérande est vérifié en cours d'édition d'un bloc, lors de la saisie des
opérations combinatoires sur bits
La vérification du type d'opérande peut être désactivée pour les comparaisons,
les opérations arithmétiques, etc… (utilisateurs avertis uniquement !)
Chapitre 4 Page 24
PRODERGIE GABON SARL
Champs d'état Lorsque le bloc appelé est programmé en LIST, seuls les champs d'état activés dans
les paramètres de l'éditeur s'affichent lors de la visualisation dynamique.
Nota Les thèmes "Adressage indirect", "Registres DB" et la structure du mot d'état sont
Traités dans un cours de programmation avancée.
Chapitre 4 Page 25
PRODERGIE GABON SARL
Dossier Blocs
Les autres types de blocs (OB,FC,FB,DB ) prennent de la place mémoire, au niveau de la mémoire de
chargement (MMC sur CPU sans piles ), et au niveau de la mémoire de travail.
Pour savoir avant de le transferer si un programme donné peut être contenu au complet dans une cpu, on
selectionne dans le simatic manager l’onglet Blocs et on clique à droite pour selectionner Propriétés de
l’Objet (ou ALT+enter) et on clique sur l’onglet Blocs.
-Mémoire de Travail
si la taille requise dépasse celle existante, il faut changer la CPU (ou optimiser le programme!)
Chapitre 4 Page 26
PRODERGIE GABON SARL
Mémoire Mémoire E
Chargement TRAVAIL E
Memoire
Non-volatile P
(DB/M /T/Z)
R
Mémoire
Systeme (sdb)
O
M
Mémoire de Elle contient les objets à charger créés avec la console de programmation (blocs
chargement de code, OB,FC,FB,blocs de données DB , informations supplémentaires). La
mémoire de chargement se présente sous la forme d'une mémoire RAM intégrée.
Elle est sauvegardée par la pile
Mémoire de travail lors du transfert initial ou de la modification d’un bloc dans la memoire de
chargement, le système compile et transfert automatiquement les blocs dans La
mémoire de travail. Sa taille correspond a environ 80 % de la taille de la mémoire
de chargement. La mémoire de travail RAM est intégrée à la CPU et
est sauvegardée par la pile.
Mémoire système La mémoire système contient les données systèmes (SDB de configuration)
La mémoire rémanente la mémoire rémanente se présente sous la forme d'une mémoire RAM non volatile
et sert à sauvegarder les mémentos, les temporisations, les compteurs et les blocs
de données, même sans pile de sauvegarde. Les zones à sauvegarder sont
définies lors du paramétrage de la CPU.
Enfichage d’une Lorsqu’une carte mémoire est enfichée, le système d'exploitation demande un
Carte mémoire effacement général (la LED STOP clignote lentement). Tourner le sélecteur de
modes sur la position "'MRES" pour déclencher la procédure d'effacement général.
Les séquences de programme nécessaires à l'exécution sont transférées de la
carte mémoire (mémoire de chargement) vers la mémoire de travail.
Chapitre 4 Page 27
PRODERGIE GABON SARL
Mémoire Mémoire E
Chargement TRAVAIL E
Memoire
Non-volatile Extensible CODE DONNEES P
(DB/M /T/Z)
R
Mémoire
Systeme (sdb)
O
M
Mémoire de Comme sur le 300, elle contient les OB,FC,FB,DB , et des informations
chargement supplémentaires (non transférés dans la mémoire de travail). Contrairement au
300, La mémoire de chargement intégrée a ici souvent une capacité limitée, il est
alors nécessaire de l’étendre via une carte mémoire (RAM ou EEPROM) .
Mémoire de travail Dans le 400 aussi, la taille de la mémoire de travail correspond a environ 80 % de
la taille de la mémoire de chargement. Seulement, cette mémoire est divisée en 2
parties : une pour le code, l’autre pour les données
Mémoire système La mémoire système contient les données systèmes (SDB de configuration)
La mémoire rémanente la mémoire rémanente se présente sous la forme d'une mémoire RAM non volatile
et sert à sauvegarder les mémentos, les temporisations, les compteurs et les blocs
de données, même sans pile de sauvegarde. Les zones à sauvegarder sont
définies lors du paramétrage de la CPU.
Enfichage d’une Lorsqu’une carte mémoire est enfichée, le système d'exploitation demande un
Carte mémoire effacement général (la LED STOP clignote lentement). Tourner le sélecteur de
modes sur la position "'MRES" pour déclencher la procédure d'effacement général.
Les séquences de programme nécessaires à l'exécution sont transférées de la
carte mémoire (mémoire de chargement) vers la mémoire de travail.
Chapitre 4 Page 28
PRODERGIE GABON SARL
MMC Mémoire
Mem chargement TRAVAIL
Memoire Non-volatile
Sauvegarde projet
Mémoire
Systeme (sdb)
Mémoire de travail lors du transfert initial ou de la modification d’un bloc dans la mémoire de
chargement, le système compile et transfert automatiquement les blocs dans La
mémoire de travail. Sa taille correspond a environ 80 % de la taille de la mémoire
de chargement. La mémoire de travail RAM est intégrée à la CPU
Mémoire système La mémoire système contient les données systèmes (SDB de configuration)
La mémoire rémanente Les mémentos, les temporisations, les compteurs et les blocs sont sauvegardés
dans la MMC quand la cpu est hors tension. Les zones à sauvegarder sont définies
lors du paramétrage de la CPU.
Enfichage d’une Lorsqu’une carte mémoire est enfichée, le système d'exploitation demande un
Carte mémoire effacement général (la LED STOP clignote lentement). Appuyer sur le sélecteur de
modes sur la position "'MRES" pour déclencher la procédure d'effacement général.
Les séquences de programme nécessaires à l'exécution sont transférées de la
MMC vers la mémoire de travail.
Chapitre 4 Page 29
PRODERGIE GABON SARL
CHAPITRE 5
Opérations binaires
PRODERGIE GABON SARL
Opérations binaires
Sommaire Page
Chapitre 5 Page 1
PRODERGIE GABON SARL
Cycle de scrutation Le fonctionnement cyclique de la CPU comprend trois étapes principales, comme
le montre la diapositive ci-dessus:
- La CPU interroge l'état des signaux d'entrée et actualise la mémoire image des
entrées.
- Elle exécute le programme utilisateur avec ses différentes opérations.
- Elle copie les valeurs de la mémoire image des sorties dans les modules de
sortie.
Chapitre 5 Page 2
PRODERGIE GABON SARL
Introduction La CPU interroge l‘état des entrées et des sorties à chaque cycle. Certaines zones
mémoire sont utilisées pour stocker les données binaires des modules : la MIE et la
MIS. Le programme accède à ce registre pendant le traitement.
MIE La mémoire image des entrées se trouve dans la zone mémoire de la CPU, c'est là
qu'est stocké I’état logique de toutes les entrées.
MIS La mémoire image des sorties contient les valeurs de sortie obtenues après traitement
du programme. A la fin du cycle, ces valeurs sont envoyées aux sorties (A) effectives.
Programme utilisateur Si vous interrogez des entrées dans le programme utilisateur, avec U E 2.0 par
exemple c'est le dernier état dans la MIE qui est interrogé. On est ainsi assuré d’avoir
toujours le même état du signal en cas d'interrogations multiples d'une entrée
pendant un même cycle.
Chapitre 5 Page 3
PRODERGIE GABON SARL
Etat du signal
Une opération combinatoire se compose d'une séquence d'opérations chargées d'interroger I’état des signaux
(Entrées, A-sorties, Mémentos,Temporisations, Z-COmpteurs, Données) et de commander les A, M, T, Z, DBx.
Résultat de l'interrogation
Résultat logique
Lors du traitement des interrogations suivantes, le résultat logique est combiné avec le résultat des différentes
interrogations précédentes, ce qui donne un nouveau RLG. Après le traitement de la dernière instruction d'interrogation
d'une opération combinatoire le RLG n'est plus modifié. II est alors possible d’effectuer plusieurs opérations avec le
même RLG.
Chapitre 5 Page 4
PRODERGIE GABON SARL
Affectation L'affectation répercute le RLG aux opérandes indiqués (A, M, D). Lorsque le RLG
change, l’état du signal de cet opérande change aussi.
Mise à 1 Si RLG = 1, l’opérande indiqué est mis à 1 et reste inchangé jusqu'à sa mise à
0 par une autre opération.
Mise à 0 Si RLG = 1, l'opérande indiqué est mis à 0 et reste inchangé jusqu'à sa mise à
1 par une autre opération.
Chapitre 5 Page 5
PRODERGIE GABON SARL
Bascule Une bascule a une entrée de mise à 1 et une entrée de mise à 0. Selon l’entrée
à laquelle le RLG = 1, le mémento est mis a 1 ou à 0.
La question de la priorité se pose lorsqu'un RLG = 1 est délivré simultanément aux
deux entrées.
Priorité En CONT et LOG, on dispose de différents symboles pour les fonctions de mise à
1 ou à 0 prioritaires.
En LIST, c'est l'opération programmée en dernier qui est prioritaire.
Nota Si une sortie est mise à 1 par une instruction de mise à 1, elle est remise à 0 lors
du démarrage (initialisation) de la CPU.
Si M 0.0 a été configuré comme un mémento rémanent dans l'exemple ci-dessus,
son état à 1 est conservé même après le démarrage de la CPU et il est réaffecté
à la sortie A 9.3 effacée.
Chapitre 5 Page 6
PRODERGIE GABON SARL
Chapitre 5 Page 7
PRODERGIE GABON SARL
Opération de saut En CONT/LOG, le repère de saut (étiquette) est indiqué sous forme d'un identificateur
au-dessus du symbole de bobine ou du symbole d'affectation. En LIST, le repère de
saut se trouve derrière l'opération.
Le repère de saut peut se composer de quatre caractères dont le premier doit être
une lettre ou le caractère spécial _ .
Le repère de saut marque le point où l'exécution du programme est poursuivie. Les
opérations ou les segments situés entre le saut et le repère de saut ne sont pas
exécutés.
Les sauts peuvent se faire vers l'avant ou vers l‘ arrière.
L‘opération de saut et la destination du saut doivent se trouver à l'intérieur du même
bloc (longueur de saut maxi = 64 koctets). La destination du saut ne doit être
présente qu'une seule fois dans ce bloc.
On peut utiliser des opérations de saut dans des FB, FC et OB.
Insertion d'un repère En modes de représentation CONT et LOG, le repère de saut est inséré à partir du
de saut catalogue: Eléments de programme : Eléments de programme -> Sauts -> Repère.
En LIST, le repère de saut est indique à gauche de l'opération avec laquelle il
faut poursuivre le traitement du programme.
Chapitre 5 Page 8
PRODERGIE GABON SARL
SPB Le saut conditionnel SPB est exécuté uniquement si le RLG est égal à "1".
Si le RLG est égal à 0 le saut n’est pas exécuté, le RLG est mis à "1" et le
traitement du programme se poursuit avec I’opération suivante.
SPBN Le saut conditionnel SPBN est exécuté uniquement si le RLG est égal à 0. Si le RLG
est égal à 1 le saut n’est pas exécuté et le traitement du programme se
poursuit avec l'opération suivante.
Nota En mode de représentation LIST, il existe d’autres opérations de saut qui sont
traitées dans un cours ne programmation approfondi.
Chapitre 5 Page 9
PRODERGIE GABON SARL
1 CYCLE AUTOMATE
Objectif
Le cycle automate durant quelques millisecondes, une opération peut être répétées plusieurs centaines de fois en 1
seule seconde. Or, certaines opérations ,par exemple tester le redémarrage d’une installation pour remettre a zéro des
compteurs, ne nécessitent d’être employées que lors d’un changement d’état.
Front de RLG
Lorsque le changement d ’état concerne plusieurs équations, on parle d'un front de RLG. Ici, on s’intéresse au résultat
de l’équation E1.0 et E1.1
Front montant
Lorsque le RLG passe de 0 à 1, l'interrogation "FP" délivre un état logique à 1 (par exemple en M8.0) pendant la durée
d'un cycle. Pour que le système puisse détecter ce changement d‘état il faut que le RLG soit mémorisé dans un
mémento (ou donnée) FP (par exemple M1.0).
Front descendant
Lorsque le RLG passe de 1 à 0, l'interrogation "FN" délivre un état logique à 1 (par exemple en M8.1) pendant la durée
d'un cycle. Pour que le système puisse détecter ce changement d état, il faut que le RLG soit mémorisé dans un
mémento (ou donnée) FN (par exemple M 1.1).
Chapitre 5 Page 10
PRODERGIE GABON SARL
1 CYCLE AUTOMATE
Front de signal
Lorsque le changement d ’état concerne 1 seul opérande (E,A, M, DB ), on parle d'un front de signal. Ici, L'entrée E1.1
doit être surveillée de manière dynamique et tout changement de l'état du signal doit être détecté. L'entrée E1.0 elle, a un
effet statique, comme une validation.
Front montant
Lorsque I’état du signal à l'entrée E1.1 passe de 0 à 1 I’ interrogation "POS" délivre un état logique à 1 à la sortie Q
pendant la durée d'un cycle, si l'entrée E 1 .0 est également à 1 (comme dans l’exemple ci-dessus). Pour que le système
puisse détecter ce changement d'état, il faut que l'état du signal en E1.1 soit mémorisé dans un M_BiT (mémento ou
donnée) (par exemple M 1.0).
Front descendant
Lorsque l'état du signal à l'entrée E1.1 passe de 1 à 0, l'interrogation "NEG" délivre l'état logique 1 à la sortie Q pendant la
durée d'un cycle, si l'entrée E 1.0 est également à 1 (comme dans l'exemple ci-dessus). Pour que le système puisse
détecter ce changement d'état il faut que l'état du signal en E1.1 soit mémorisé dans un M_BIT (mémento ou donnée) (par
exemple M 1 1)
Chapitre 5 Page 11
PRODERGIE GABON SARL
Q
TW
Chapitre 5 Page 12
PRODERGIE GABON SARL
Q TW TW
Nota : La différence avec la SI se fait au niveau de la remise a zero de la sortie, indépendante ici de l’état de l’entrée S
Chapitre 5 Page 13
PRODERGIE GABON SARL
TW TW
Q
Lancement La temporisation est lancée lorsque le RLG passe de "0" à "1" à l'entrée S. La
temporisation s'écoule pendant le temps défini a l'entrée TW, tant que le signal à
l'entrée S est égal à 1.
Remise à zéro Lorsque RLG = 1 à l'entrée de remise a zéro "R" la valeur de temps courante et
la base de temps sont effacées, puis la sortie Q est remise a zéro.
Sorties TOR La valeur de temps courante peut être lue aux sorties DUAL (format binaire) et
DEZ (format BCD).
La valeur de temps courante correspond à la valeur initiale de TW moins la valeur
du temps écoulé depuis le lancement de la fonction de temporisation.
Sortie binaire Le signal à la sortie Q passe à "1" lorsque la temporisation s'est écoulée correctement
et que le signal de l'entrée "S" est à 1.
Si l'entrée "S" passe de "1" à "0" pendant que la temporisation s'écoule, la
temporisation s'arrête. Dans ce cas. la sortie "Q" est à l'état 0 .
Chapitre 5 Page 14
PRODERGIE GABON SARL
TW
Q
Lancement La temporisation est lancée, lorsque le RLG passe de "0" à "1" à l'entrée "S". La
temporisation s'écoule pendant le temps défini à l'entrée TW, même si le signal
à l'entrée '"S" prend l‘état 0 avant la fin de la temporisation.
Si l'entrée "S" change à nouveau d'état et passe de 0 à 1 pendant la
temporisation, la temporisation est relancée.
Remise à zéro Lorsque le RLG = 1 à l'entrée de remise a zèro R , la valeur de temps courante
et la base de temps sont effacées, puis la sortie Q est remise a zéro.
Sortie binaire La sortie Q passe à l'état "1" lorsque la temporisation s'est écoulée correctement,
même si le signal de l'entrée "S" n'est plus à 1.
Chapitre 5 Page 15
PRODERGIE GABON SARL
TW
Q
Remise à zéro Lorsque RLG = 1 à l'entrée de remise a zéro "R" la valeur de temps courante et
la base de temps sont effacées, puis la sortie Q est remise a zéro.
Si un signal 1 est présent aux deux entrées (S et R), la sortie Q n’est mise à un que si
le remise à zéro prioritaire est désactivée.
Sortie binaire Si le RLG passe de 0 à 1 à l'entrée "S", la sortie Q passe à l'état "1". Si l'entrée S'
est désactivée, la sortie continue à délivrer le signal 1 tant qu'un RESET n'est pas
effectué .
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PRODERGIE GABON SARL
Exercice
Chapitre 5 Page 17
PRODERGIE GABON SARL
0 0 0 0 0
10ms 0 0
0 0 0 1 1
100ms 0 1
0 0 1 0 2
1 sec 1 0
10 sec 1 1 0 0 1 1 3
0 1 0 0 4
0 1 0 1 5
0 1 1 0 6
0 1 1 1 7
1 0 0 0 8
1 0 0 1 9
1- Valeurs de temps fixes à l'aide de constantes de temps (exemples : - S5T#100ms. S5T#35s, S5T#5m2s200ms ).
2- Valeurs de temps modifiables et contenues par mots de mémentos ou de données (ex : MW120,DBW14 ).
Ce mot est composée de la base de temps (2 bits ) et de la valeur de temps (12 bits )
la valeur mini d’une tempo est 10 ms 001 * 10ms
la valeur maxi d’une tempo est 2Heures 46 min 30 sec 999*10sec
Base de temps
L/DUAL
La valeur de temps restante est disponible à la sortie "DUAL" sous forme de nombre binaire à 10 positions (sans la base de
temps).
LC/BCD
La sortie "BCD" délivre la valeur de temps restante en format S5 time (base de temps incluse).
Nota
STEP7 permet en outre de créer des temporisateurs conformes à CEI. Leur réalisation à partir de blocs fonctionnels système
fait l'objet d'un autre cours.
Chapitre 5 Page 18
PRODERGIE GABON SARL
Valeur de comptage Un mot de 16 bits est réservé à chaque compteur dans la mémoire des données
système,pour y déposer la valeur de comptage (0…999) exprimée en code binaire.
Compteur incrémental Lorsque le RLG passe de"'0" à "1" à l'entrée "ZV", le compteur est incrémenté de 1
(valeur maximale = 999)
Compteur décrémental Lorsque le RLG passe de"0" à "1" à l'entrée "ZR", le compteur est décrémenté de 1
(valeur minimale = 0)
Positionnement du Lorsque le RLG passe de "0" a "1" à l'entrée "S", le compteur prend la valeur de
compteur comptage présente à l'entrée ZW.
Remise à zéro Lorsque le RLG = 1, le compteur est remis à zéro. Si la condition de réinitialisation
est satisfaite, le positionnement et le comptage sont impossibles.
ZW La valeur de comptage codée BCD (0.. 999) est prédéfinie a l'entrée ZW :
- sous forme de constante de temps (C# ).
- sous forme BCD à l'aide d'une interface de données.
DUAL / BCD La valeur de comptage peut être chargée dans l'accumulateur sous forme d'un
nombre binaire ou BCD puis transférée, depuis ce point dans différents champs
d'opérandes.
Q L'état du compteur peut être interrogé à l'entrée Q :
- Etat du compteur =0 -> Q = 0
- Etat du compteur >< 0 -> Q = 1
Types de compteurs - Z_VORW = compteur incrémental (comptage seul)
- Z_RUECK = compteur décrémental (décomptage seul)
- ZAEHLER = compteur incrémental/décrémental (comptage et décomptage)
Chapitre 5 Page 19
PRODERGIE GABON SARL
Chapitre 5 Page 20
CHAPITRE 6
Symbolique
PRODERGIE GABON SARL
Symbolique
Sommaire Page
Chapitre 6 Page 1
PRODERGIE GABON SARL
Adressage absolu En adressage absolu, l'adresse est indiquée directement (par exemple
l'entrée E1 0). Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de recourir à une
table des mnémoniques, mais le programme est moins explicite.
Nota Lors de la saisie des noms des mnémoniques il ne faut pas taper de
guillemets. Ceux-ci sont insérés par l'éditeur de programme.
Chapitre 6 Page 2
PRODERGIE GABON SARL
Mnémoniques globaux Les mnémoniques déclarés globaux dans la table des mnémoniques
ont la propriété de pouvoir être employés dans tous les blocs de
programme.
Le nom doit être univoque dans la table des mnémoniques, c'est-à-dire
qu'un nom symbolique ne doit pas être utilisé plusieurs fois.
Mnémoniques locaux Les mnémoniques déclarés locaux sont définis dans la partie
déclarative d'un bloc. Ils ne peuvent être utilisés que dans ce même
bloc.
On peut réutiliser le même nom symbolique dans la partie déclarative
d’un autre bloc.
Chapitre 6 Page 3
PRODERGIE GABON SARL
Table des mnémoniques La table des mnémoniques est ouverte dans l’éditeur CONT/LOG/
LIST via les options de menu Outilstable des mnémoniques.
La table des mnémoniques peut également être ouverte dans le
SIMATIC Manager. Procédure : sélection du programme dans la
moitié gauche de la fenêtre projet et double clic sur l’objet
mnémoniques dans la moitié droite.
Structure de la table Une fenêtre de travail supplémentaire s'affiche à chaque fois qu'une
table de mnémoniques est ouverte. Elle comprend des colonnes pour
le nom des mnémoniques, l'adresse, le type de données et le
commentaire du mnémonique. Une ligne spécifique à chaque
mnémonique est créée dans la table. La ligne vide, ajoutée
automatiquement à la fin de la table, peut être utilisée pour définir
un nouveau mnémonique.
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PRODERGIE GABON SARL
Editer des mnémoniques En utilisant l'option de menu Edition -> Mnémonique ou en cliquant sur les opérandes
et sur l'option de menu Editer Mnémonique avec le bouton droit de la souris vous
pouvez aussi affecter a posteriori des noms symboliques aux adresses absolues.
Les noms affectés sont inscrits automatiquement dans la table des mnémoniques.
Les noms déjà existant dans la Table des mnémoniques sont représentés dans une
autre couleur. Ils ne peuvent pas être réintroduits dans la table des mnémoniques.
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PRODERGIE GABON SARL
Adressage Dans l'éditeur CONT/LIST/LOG, il est possible de choisir l'une des représentations
suivantes via les options de menu Affichage -> Afficher avec -> Représentation
symbolique :
- Adressage symbolique ou
- Adressage absolu.
Nota Si vous positionnez le pointeur de souris sur un opérande, une info-bulle apparaît
avec les informations sur le mnémonique relatif à cet opérande.
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PRODERGIE GABON SARL
Introduction Pour simplifier la programmation symbolique, vous pouvez utiliser l'option de menu
Affichage -> Afficher avec -> Sélection des mnémoniques.
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CHAPITRE 7
Opérations
numériques
PRODERGIE GABON SARL
Opérations numériques
Sommaire Page
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PRODERGIE GABON SARL
Code BCD Les différents chiffres d'un nombre décimal sont codés à l’aide de quatre chiffres
binaires (bits). La représentation à quatre bits tient au fait que le chiffre décimal le plus
élevé (9) nécessite au moins quatre positions binaires (1001) pour être représenté sous
forme binaire.
La représentation des chiffres décimaux 0 a 9 en code BCD (code binaire pour nombres
décimaux) est la même que celle des chiffres binaires 0 à 9.
Entier Le type de données INT (ENTIER) correspond à un nombre entier (16 bits).
Le signe (bit n°15) indique s'il s'agit d'un nombre positif ou négatif ("0" = positif,
"1" = négatif).
La plage d'un nombre entier (16 bits) est comprise entre-32 768 et+32 767.
En binaire un nombre entier négatif est représenté sous forme d'un complément à
deux d'un nombre entier positif. On obtient ce complément à deux en inversant
l'état logique de chaque bit et en ajoutant "1" au résultat.
L'interrogation de l'état logique des bits d'un nombre négatif consiste à identifier les
bits à "0", ajouter 1 au résultat et faire précéder le nombre du signe moins.
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PRODERGIE GABON SARL
DINT Les nombres entiers de 32 bits signés sont également désignés par double entier
(Double Integer) ou entier long (Long Integer).
Leur plage est comprise entre L# -2147483648 et L#2147483647.
Nombre REEL Un nombre réel (ou nombre à virgule flottante) est un nombre positif ou négatif dont
la plage est comprise entre –1.175495.10-38 et 3.402823.1038
Le nombre réel occupe deux mots en mémoire, le bit de poids fort indiquant le
signe du nombre. Les autres bits représentent la mantisse et l'exposant en base 2.
Nota : La représentation des nombres réels dans STEP 7 satisfait aux exigences
de la norme IEEE.
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PRODERGIE GABON SARL
Exemple Un programme utilisateur doit effectuer des calculs sur des valeurs prédéfinies à
l'aide d'une roue codeuse et visualiser le résultat sur un afficheur numérique.
Comme il est impossible d'effectuer des opérations arithmétiques au format BCD,
une conversion du format s'impose.
Opérations de conversion Les opérations du S7-300/400 autorisent de multiples conversions. Chaque opération
a le format suivant :
Entrée de validation (EN), sortie de validation (ENO)
Si le RLG à l'entrée de validation EN est à 1, la conversion est exécutée. La sortie
de validation ENO a généralement le même état logique que EN. Si ce n'est pas le
cas, nous le mentionnerons au moment voulu.
Paramètre d’entrée (IN) Si EN = 1, le contenu de IN est lu lors de la conversion.
BCD_I / BTI (conversion d'un nombre BCD en nombre entier 16 bits). Cette opération lit le
contenu du paramètre EN sous la forme d'un nombre BCD à trois positions (+/-999)
et le convertit en nombre entier (16 bits).
I_BCD / ITB (conversion d'un nombre entier 16 bits en nombre BCD). Cette opération lit le
contenu du paramètre IN sous la forme d'un entier (16 bits) et le converti en nombre
BCD à trois positions (+/- 999). En cas de débordement, ENO = 0.
BCD_DI / BTD convertit un nombre BCD (+/- 9999999) en nombre entier de 32 bits.
DI_BCD / DTB convertit un nombre entier de 32 bits en nombre BCD à 7 positions (+/-9999S99).
En cas de débordement, ENO - 0
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PRODERGIE GABON SARL
Exemple Un programme utilisateur traite des nombres entiers de 16 bits, mais doit également
effectuer des divisions dont le résultat est susceptible d'être inférieur à 1 et ne peut
être affiché que sous forme de nombres réels. II est donc nécessaire de convertir le
résultat en nombre réel. Il faut dans un premier temps convertir le nombre entier de
16 bits en nombre entier de 32 bits.
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PRODERGIE GABON SARL
Opérations de comparaison
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PRODERGIE GABON SARL
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PRODERGIE GABON SARL
MOVE (CONT/LOG) Lorsque l'entrée EN est active, la valeur indiquée à l'entrée "IN" est copiée à
l'adresse précisée pour la sortie OUT .
ENO a le même état logique que EN.
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PRODERGIE GABON SARL
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Généralités Les accumulateurs sont des mémoires auxiliaires de la CPU, utilisées pour
l'échange de données entre différents opérandes et pour les opérations de
comparaison et de calcul.
Le S7-300 dispose de 2 accumulateurs de 32 bits chacun et le S7-400 de 4
accumulateurs également de 32 bits.
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PRODERGIE GABON SARL
Introduction
Lorsque vous voulez visualiser l état du bloc, vous pouvez sélectionner les
informations d'état que vous souhaitez afficher à l'écran Les options par défaut sont Bit d'état. Résultat logique Etat
standard Si vous souhaitez d'autres informations définissez-les à l'aide de la commande Outils -> Paramètres -> LIST.
Boîte de dialogue
La figure montre la boîte de dialogue permettant de déterminer l'information Outre les informations standard, vous
disposez des options d'affichage suivantes
• AR1 Registre d'adresses 1, option pertinente uniquement en cas d'adressage indirect
• AR2 Registre d'adresses 2 option pertinente uniquement en cas d'adressage indirect Accumulateur 2
• DB1 Registre de bloc de données 1 (DB gobai 1er DB ouvert)
• DB2 Registre de bloc de données 2 (DB d'instance 2eime DB ouvert)
• Indirect, option pertinente uniquement en cas d'adressage indirect en mémoire (affiche le contenu de MD et DD par
exemple avec l'instruction LEW[MD 100])
Nota
Vous pouvez afficher/masquer des informations complémentaires, changer de mode de représentation (décimal,
hexadécimal virgule flottante) ou visualiser des lignes de séparation lorsque la fonction Etat du programme est active
Pour ce faire cliquez avec le bouton droit de la souris sur la ligne d en-tête STANDARD ACCU2 etc et choisissez
l'option voulue (voir figure)
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PRODERGIE GABON SARL
Opérations combinatoires
WAND_W L'opération "ET mot" combine, bit par bit, selon la table de vérité ET, les deux
valeurs numériques délivrées aux entrées IN1 et IN2. Le résultat de l'opération ET
est transféré à la sortie OUT. L'opération est exécutée si EN = 1.
Exemple: Masquage de la 4ème décade de la roue codeuse :
EW4 = 0100 0100 1100 0100
W#16#0FFF = 0000 1111 1111 1111
MW30 = 0000 0100 1100 0100
WOR_W L'opération "OU mot" combine, bit par bit selon la table de vérité OU, les deux
valeurs numériques délivrées aux entrées IN1 et IN2. Le résultat de l'opération OU
est transféré à la sortie OUT. L'opération est exécuté si EN = 1.
Exemple : Positionnement du bit 0 dans MW32 :
MW32 = 0100 0010 0110 1010
W#16#0001 = 0000 0000 0000 0001
MW32 = 0100 0010 0110 1011
WXOR_W L'opération "OU exclusif mot" combine, bit par bit, selon la table de vérité OU
exclusif, les deux valeurs binaires figurant aux entrées IN1 et IN2. Le résultat de
l'opération OU exclusif est transféré à la sortie OUT. L'opération est exécutée si
EN = 1
Exemple : Détection des changements d'état à l'entrée EW0 :
EW0 = 0100 0100 1100 1010
MW28 = 0110 0010 1011 1001
MW24 = 0010 0110 0111 0011
Chapitre 7 Page 12
CHAPITRE 8
Données
PRODERGIE GABON SARL
Données
Sommaire Page
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PRODERGIE GABON SARL
MIS
compteurs
DB Y
DB Z
Mementos
Données locales
Généralités
Outre les blocs de programme, un programme utilisateur comporte aussi des données sur l'état du processus, des signaux,
etc., pouvant être traitées par les opérations du programme utilisateur. Les données sont stockées dans des zones de mémoire
de l'automate sous forme de variable. Une variable étant caractérisée de manière univoque par :
- Le chemin d'accès à la zone mémoire (opérande : par exemple Périphérie, MIE, MIS, mémentos, DB).
- le type de données (type de données élémentaire ou complexe, type de paramètre). On distingue :
Mémentos
Ce sont des variables internes, dont le nombre dépend de la CPU (315 1ere gen 1024bits , pu315 2DP new 16384 bits).
Une partie de ces variables sont remises a zéro hors tension. (CF ch4 conf matérielle : propriétés CPU>remanence )
Blocs de données
Dans les blocs de code du programme utilisateur, les blocs de données permettent d’enregistrer des valeurs. Les DB s’utilisent
en lieu et place des mémentos. Mais contrairement a ces derniers :
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PRODERGIE GABON SARL
Généralités
Les blocs de données servent à enregistrer des données utilisateur. Comme les blocs de code, ils occupent de I’espace
dans la mémoire utilisateur. Les blocs de données contiennent des variables (par exemple des valeurs numériques)
nécessaires à l'exécution du programme utilisateur.
Le programme utilisateur peut accéder aux variables d'un bloc de données par des opérations sur bit, sur octet sur mot et
sur double mot. L'accès peut se faire en symbolique ou en absolu.
Domaine d’application
Les bloc de données peuvent, selon leur contenu, être employés de différentes manières par l'utilisateur. On distingue :
-les blocs de données globaux : ils contiennent des informations auxquelles on peut accéder à partir de tous les blocs
logiques du programme utilisateur.
- les blocs de données d'instance : ils sont toujours associés à un FB. Les données de ce DB ne devraient être traitées
que par le FB correspondant. Les blocs de données d'instance sont traités en détail dans le cours MA2 au chapitre
Fonctions et blocs fonctionnels.
Création de DB
Les DB globaux sont créés via l'éditeur de programme. Les blocs de données d'instance sont crées en cas d'appel d'un
bloc FB.
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MB0/ DBB0
MW0/ DBW0
MD0/ DBD0
M4.1/ DBX4.1
Généralités *
L'adressage des éléments de données d'un bloc de données se fait octet par octet comme pour les mémentos. Vous
pouvez charger et transférer des octets de données, des mots de données ou des doubles mots de données. Dans le
cas des mots de données entrez la première adresse d'octet pour l'opération (par exemple L DBW 2)
2 octets sont ensuite chargés à partir de cette adresse. Dans le cas des doubles mots, 4 octets sont chargés à partir de
l'adresse d'octet indiquée.
Nota
En cas d'accès à des éléments de données ou à des blocs de données inexistants, la CPU se met à l'arrêt si aucun OB
d'erreur n'a été programmé.
En cas d'accès dans un bloc à un mémento inexistant dans la CPU (exemple m400.0 dans CPU 1ere génération), une
erreur se produit lors du transfert du bloc dans la CPU. La CPU reste en Run.
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PRODERGIE GABON SARL
blocs de Données
Aperçu Les types de données définissent les propriétés des données, c'est-à-dire la
représentation du contenu d'un ou plusieurs opérandes interdépendants et les plages
de valeurs admissibles.
Le type de données détermine également les opérations possibles
Types de données Les Types de données élémentaires sont définis selon CEI 1131-3. Le type de
élémentaires données détermine de manière univoque l'espace mémoire nécessaire correspondant.
C’est ainsi, par exemple que le type de données Mot (Word) occupe 16 bits dans la
mémoire utilisateur.
Les types de données élémentaires ont toujours une longueur inférieure ou égale
à 32 bits, ils peuvent être chargés entièrement dans les accumulateurs du processeurs
et traités par des opérations STEP 7 élémentaires.
Types de données Les types de données complexes peuvent être utilisés uniquement en liaison avec
complexes des variables déclarées dans des blocs de données globaux. Les types de données
complexes ne peuvent pas être chargés entièrement dans I'accumulateur avec des
opérations de chargement. Pour traiter des types de données complexes, on dispose
de blocs standard dans la bibliothèque ("CEI").
Types de données Un type de données utilisateur (UDT) peut être utilisé pour des blocs de données
utilisateur ou comme type de données dans une table de déclaration des variables.
Les UDT sont créés avec l'éditeur de bloc de données.
La structure d'un UDT peut contenir des groupes de types de données élémentaires
et/ou complexes.
Chapitre 8 Page 5
PRODERGIE GABON SARL
Les types de données complexes (tableaux et structures) sont créés en regroupant divers types de données
élémentaires ou complexes.
L'utilisateur a ainsi la possibilité de créer des types de données adaptés à son besoin avec lesquels il peut
structurer et traiter par voie symbolique de grandes quantités de données.
Les types de données complexes ne peuvent pas être traités directement dans leur intégralité (supérieure à 32
bits) avec des opérations STEP7, le traitement ne peut se faire que composante par composante.
Les types de données complexes sont prédéfinis, la longueur du type de données DATE_AND_TIME étant
égale à 64 bits La longueur des types de données ARRAY (tableau), STRUCT (structure) et STRING (chaîne
de caractères) est définie par l'utilisateur.
Les variables contenant des types de données complexes ne peuvent être déclarées qu'à l'intérieur de blocs
de données globaux et sous forme de paramètres ou comme variables locales de blocs de code
Les types de données utilisateur représentent une structure autodéfinie. Celle-ci est stockée dans des blocs
UDT (UDT1 à UDT65535). elle peut être utilisée comme "gabarit" pour le type de données d'une autre variable
Cette solution évite des opérations de frappe superflues, lors de la saisie d'un bloc de données, lorsqu'une
même structure est utilisée plusieurs fois.
Exemple : vous avez besoin de la même structure 10 fois dans un bloc de données Définissez d'abord la
structure puis enregistrez celle-ci, par exemple en tant que UDT 1 Dans le DB. définissez une variable
"Adresses" sous forme de tableau avec 10 éléments du type UDT1 : Adresses : array[1 10]
UDT1
Vous avez ainsi créé 10 zones de données avec la structure définie dans l'UDT 1 sans avoir à les resaisir.
Chapitre 8 Page 7
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Tableau
Un tableau se compose de plusieurs éléments d’un même type de données. Cette diapositive représente un
tableau « point de mesure » avec 10 éléments du type de données REAL. Différentes valeurs de mesure
seront enregistrées dans ce tableau par la suite.
On utilise "ARRAY[n..m]" comme mot-clé d'un tableau. Le premier élément (n) et le dernier élément (m) sont
indiqués entre crochets. Dans notre exemple [110] signifie 10 éléments, le premier élément étant adressé avec
l'indice [1] et le dernier avec l'indice [10]. Au lieu de [1..10], on peut tout autant définir [0..9] par exemple, ceci a
seulement une incidence sur l'accès aux éléments
Pour voir quelles sont les valeurs enregistrées dans les différents éléments, passez à un autre mode
d'affichage avec l'option de menu Affichage -> " Vue des données' L'écran ..Vue des données" présente les
valeurs enregistrées à cet instant dans la colonne "Valeur en cours"
Chapitre 8 Page 8
PRODERGIE GABON SARL
Utilisation
Les types de données utilisateur servent à :
• générer des blocs de données conformes à une structure, créer des tableaux comprenant plusieurs fois la
même structure,
• créer des variables locales dans des FC, des FB avec une structure définie (voir chapitre "Fonctions et
blocs fonctionnels")
Les types de données utilisateur sont stockés sur le disque dur sous forme de blocs UDT Ils servent alors de
"gabarits" ou de modèles permettant de réduire les opérations de saisie lors de la création d'un bloc de
données.
Chapitre 8 Page 9
PRODERGIE GABON SARL
Ouvrir un DB
L'opération "AUF DB..." permet d'ouvrir un bloc de données global.Un DB global reste ouvert dans le programme jusqu’à
l’ouverture d’un autre DB
Accés au DB
La diapositive représente les opérations permettant d’accéder au DB en lecture (Charger) ou en écriture (transférer). Si
le DB était déjà ouvert, une simple opération de chargement ou de transfert suffit. En cas d opération
combinée par exemple : L DB19.DBW2, le DB souhaité est également indiqué. L'opération englobe l'ouverture du bloc de
données.
Accès symbolique
Nota
Vous devriez utiliser généralement l'accès symbolique au DB. L'accès symbolique présente les avantages suivants :
- le programme est plus facile à lire
- on est ainsi assuré d'accéder au bon DB,
- les corrections ultérieures dans la structure des données du DB sont plus faciles à réaliser.
Chapitre 8 Page 10
PRODERGIE GABON SARL
Introduction
Un bloc de données ouvert le demeure jusqu'à l'ouverture d'un nouveau DB ou jusqu'à l'accès à un autre DB
avec une opération combinée (par exemple L DB4.DBW6)
Appels de blocs FC
Lorsque l'on quitte un OB ou une FC en appelant une autre fonction, le bloc de données actif reste valide. Le
retour au bloc FC appelant entraîne la réouverture du bloc de données qui était valide auparavant.
Appels de blocs FB
Les appels de blocs fonctionnels représentent un cas particulier. Un DB d'instance est toujours affecté à un FB
(autres informations, voir chapitre "Fonctions et blocs fonctionnels") Ce DB d'instance est ouvert
automatiquement lors de l'appel du FB.
Le DB global ouvert préalablement perd sa valididé lors du retour au bloc appelant.
Ceci veut dire qu'il faut à nouveau ouvrir les DB globaux nécessaires, après des appels de FB
Nota
On peut ouvrir un DB en utilisant les opérations appropriées, par exemple AUF DB. mais aussi en transférant
des paramètres aux blocs paramétrables. On peut ainsi par exemple utiliser "DB 4 DBW6" comme paramètre
effectif. Le DB 4 est ouvert dans ce cas
Conseil : utiliser autant que possible une instruction d'accès complète aux blocs de données
Chapitre 8 Page 11
PRODERGIE GABON SARL
Editeur de Programme
Si vous cliquez a droite sur blocs , une boîte de dialogue "apparaît à l'écran. Sélectionnez
insérer un nouvel objet > blocs de données. Apparaît un nouvel onglet
Cette boîte de dialogue permet de définir le type de bloc de données à créer : sélectionner DB Global (autres types de DB
font l’objet d’un cours de programmation avancée)
Chapitre 8 Page 12
PRODERGIE GABON SARL
Les différents éléments de données sont inscrits dans le tableau Sélectionnez le premier champ libre dans la colonne
"Nom" et tapez la désignation de l'élément. La touche de tabulation permet d'atteindre les autres colonnes Type, Valeur
initiale et Commentaire.
Colonnes
Enregistrer
L'Icône représentant une disquette permet d'enregistrer le bloc de données sur la console de programmation.
Charger
Tout comme les blocs de code, les blocs de données doivent être chargés dans la CPU.
Visualiser
Pour visualiser les valeurs courantes dans le bloc de données, passez en affichage Vue des données. Les lunettes
dans la barre d’outils sont alors accessibles et permettent de visualiser le bloc de données (affichage dynamique des
valeurs effectives du DB dans la CPU).
Chapitre 8 Page 13
PRODERGIE GABON SARL
Mnémonique de référence
Introduction Lorsque vous modifiez a posteriori des affectations dans la table des mnémoniques d un
programme existant, vous pouvez définir si la priorité doit être accordée à l'adresse
absolue ou à la symbolique.
Paramétrage Dans le SIMATIC Manager, sélectionnez l'objet "Blocs" d'un programme S7 avec le
bouton droit de la souris. Sélectionnez l'option de menu Propriétés de l’objet puis
I’onglet Blocs.
Dans le champ "Priorité des opérandes", il est possible de choisir entre Valeur absolue
ou Mnémonique.
Priorité opérandes Avec ce paramétrage, l'adresse absolue de l'opérande est conservée lorsque vous
valeur absolue modifiez à posteriori l'affectation d'un opérande dans la table des mnémoniques.
Dans cet exemple, la sortie A8.1 (nom symbolique EN_SERVICE) a été transformée
en sortie A4.1 dans la table des mnémoniques. Avec le paramètre "Priorité à la valeur
absolue", la sortie A8.1 reste inchangée dans le programme.
Priorité opérandes Avec ce paramétrage, l'adresse absolue de l'opérande est modifiée en fonction de la
Mnémoniques nouvelle mention dans la table des mnémoniques.
Dans cet exemple la sortie A8.1 (nom symbolique EN_SERVICE) a été transformée
en sortie A4.1 dans la table des mnémoniques. Avec le paramètre Priorité au
mnémonique, l'opérande passe de A8.1 a A4.1 dans tout le programme.
L’opérande modifié conserve également son nom symbolique. II est ainsi possible de
modifier un programme utilisateur symbolique existant par l'affectation de nouvelles
adresses absolues.
Chapitre 8 Page 14
CHAPITRE 9
Erreurs logiques
PRODERGIE GABON SARL
Erreurs logiques
Sommaire Page
Activation de l’outil visualisation et forçage variables 2
Definition des points de declenchement 3
Visualisation et Forcage des variables 4
Forçage Permanent 5
Exercice : Forçage Permanent 6
Affichage des données de référence 7
Filtrage des données de référence 8
Liste de références croisées 9
Filtrage de la liste de références croisées 10
Correction d'un bloc à l'aide de la liste de références croisées 11
Aller à l'occurrence 12
Tableau d'affectation des zones E,A,M,T,Z 13
Opérandes libres / mnémoniques manquants 14
Structure du programme 15
Comparer des blocs ( 1 ) 16
Comparer des blocs (2) 17
Chapitre 9 Page 1
PRODERGIE GABON SARL
Barre d'outils Vous pouvez changer la barre d'outils par Affichage -> Barre d'outils et
afficher/masquer trois barres d'outils différentes :
- Standard
- Affichage
- Variable
Affichage Le nombre de colonnes des tables de variables est défini à l'aide de
Affichage -> Mnémonique / Commentaire de mnémonique / Format de
valeur d'état / Valeur d'état / Valeur de forçage
ou en cliquant sur la barre d'outils "Affichage".
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PRODERGIE GABON SARL
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PRODERGIE GABON SARL
2
.
3
Visualisation II existe deux possibilités pour visualiser les variables :
a - actualisation unique des valeurs d'état à l'aide de la commande
Variable -> Actualiser valeurs d'état ou en cliquant sur l'icône
- actualisation cyclique des valeurs d'état à l'aide de la commande
Variable -> Visualiser ou en cliquant sur l'icône (voir point de
déclenchement)
Forçage Pour forcer les variables, procédez de la manière suivante :
1. Cliquez avec le bouton gauche de la souris dans la zone
"Valeur
de forçage" de la variable considérée.
2. Entrez la valeur de forçage appropriée au type de donnée.
3a.Si vous souhaitez une activation unique des valeurs de
forçage, sélectionnez la commande Variable -> Activer valeurs de
forçage
ou cliquez sur l'icône
Valeur de forçage La valeur de forçage inscrite dans la table peut être désactivée
valable cliquant sur l'icône La valeur désactivée est présentée sous
forme de commentaire. Un nouveau clic, la transforme en vale
active. Seules les valeurs actives peuvent être forcée.
Chapitre 9 Page 4
PRODERGIE GABON SARL
Forçage permanent
Forçage permanent
La fonction de forçage permanent permet d'affecter des valeurs déterminées aux variables du programme utilisateur
Dans le S7-400 le forçage permanent peut s'appliquer aux entrées sorties mémentos et périphériques Seules les
entrées et les sorties du S7-300 peuvent être forcées
Remarques
Vous n’êtes autorisé à ouvrir qu une seule fenêtre de valeurs de forçage permanent par CPU
La barre de titre contient le nom de la table de variables de la liaison en ligne active
La barre d'état indique la date et l'heure de l'ordre de forçage en cours d'exécution dans la CPU
II n'est pas possible de visualiser ou de forcer des variables lorsque la fenêtre des valeurs de forçage est ouverte
Avant de lancer la fonction " Forçage permanent", assurez-vous qu'aucun autre utilisateur ne l'a déjà activée sur la
même CPU Un ordre de forçage permanent ne peut être annulé ou interrompu qu'avec la commande Variable ->
Annuler le forçage permanent
Fermer la fenêtre Valeurs de forçage permanent ou quitter l'application Visualisation et forçage de variables" ne
supprime pas l'ordre de forçage permanent
La commande Edition -> Annuler ne permet pas d'annuler le forçage Informez-vous sur les différences entre le
forçage et le forçage permanent des variables
Chapitre 9 Page 5
PRODERGIE GABON SARL
Objectif
Les signaux des actionneurs de l'installation étant retombés l'aide de la fonction de test "Forçage permanent"
Il faut les rétablir à l'aide de la fonction de test "forçage permanent"
Procédure
• Dans l'outil "Visualisation et forçage de variables" sélectionnez la commande Variable -> Afficher valeurs de
forçage permanent
• Dans la fenêtre'Valeurs de forçage permanent", entrez les opérandes E 0 0 a E 0 2 et les valeurs de forçages (voir
figure)
• Déclenchez la fonction de forçage par Variable -> Forçage permanent
• Fermez la fenêtre "Valeurs de forçage permanent"
• Définissez le comportement de la CPU
Chapitre 9 Page 6
PRODERGIE GABON SARL
Introduction
Pour les erreurs logiques, utilisez intensivement les outils "Visualisation de l'état du programme" et
"Données de référence" Dans la visualisation d'état du programme, vous constatez par exemple, que la
condition du mémento n'est pas satisfaite Les données de référence vous permettent de localiser ce
mémento
L'affectation multiple d'opérandes est une cause fréquente d'erreur Cela signifie qu'un opérande est
affecté dans différentes séquences du programme L'outil "Données de référence" facilite la localisation
d'erreurs de cette nature
Données de référence
Pour afficher les données de référence, sélectionnez la commande Outils -> Données de référence ->
Afficher ou ->Filtrer dans le SIMATIC Manager (le dossier "Blocs" doit être ouvert hors ligne)
Filtrer
L'affichage des données de référence est sélectif, indépendamment de l'option Afficher ou Filtrer choisie
dans le menu Outils
Listes
Les données de référence sont disponibles dans 5 listes différentes
Liste des références croisées
Tableau d'affectation des E/A/M
Structure du programme utilisateur
Liste des opérandes libres
Liste des mnémoniques manquants
Chapitre 9 Page 7
PRODERGIE GABON SARL
Filtrer
Vous pouvez ouvrir la fenêtre de filtrage des données de référence de deux manières différentes :
1 A partir du SIMATIC Manager via Outils -> Données de référence -> Filtrer.
2 Dans l'outils Données de références croisées par Affichage -> Filtrer ou en cliquant sur l'icône
correspondante
Fenêtre "Paramètres"
L'appel de l'outil, vous permet d'accéder à la fenêtre "Paramètres" Sélectionnez parmi les 6 listes de
données de référence celle qui doit être ouverte en premier
Chapitre 9 Page 8
PRODERGIE GABON SARL
Chapitre 9 Page 9
PRODERGIE GABON SARL
Opérandes
Pour définir le type d’opérandes souhaité dans votre liste, cochez la case correspondante.
Plage de filtrage
Cette zone détermine la plage d'adresses à afficher. Vous pouvez aussi indiquer plusieurs plages
partielles. Si vous entrez "10-50; 70; 100-130", vous demandez l'affichage de l'adresse 70 ainsi que des
plages de 10 à 50 et de 100 à 130
Accès
L'option "tous" les types d'accès est activée par défaut Vous avez l'option Sélection" qui permet de cocher
la case correspondant à l'accès en écriture seule, par exemple, pour limiter le mode d'accès
Colonnes
La présentation de la liste de référence croisées peut être définie en cochant la case correspondant au
nombre de colonnes et au contenu souhaités
Modèle
Si vous voulez appliquer le paramétrage à la prochaine ouverture de la fenêtre d affichage des données
de référence, cochez la case "Enregistrer comme modèle"
Le bouton "Charger valeurs par défaut" rétablit les paramètres de base ou les valeurs que vous avez
enregistrées comme valeurs par défaut
Chapitre 9 Page 10
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Procédure
Un double clic sur un opérande de la liste de références croisées permet d'ouvrir l'éditeur CONT/LOG/LIST
et de visualiser le bloc dans lequel l'opérande sélectionné est utilisé. Le curseur se trouve dans le réseau
dans lequel l'opérande est utilisé.
Nota
Veiller à ce que les données de référence ne soient générées qu'à partir de blocs en mode hors ligne
Aussi les blocs modifiés devraient-ils toujours être mémorisés
Chapitre 9 Page 11
PRODERGIE GABON SARL
Aller à l’occurrence
Introduction
Lorsque que la recherche ne s'applique qu'à un seul opérande, ce qui est généralement le cas, il est
préférable de faire appel à la fonction "Aller à l'occurrence" plutôt qu'à la liste de références croisées
Cette fonction est appelée directement depuis l'éditeur de programme et fournit uniquement l'extrait de la
liste de références croisées concernant l'opérande
Utilisation
Sélectionnez un opérande dans l'éditeur de programme et cliquez avec le bouton droit de la souris sur
Aller à l'occurrence
Tous les emplacements du programme où cet opérande est utilisé sont affichés dans la fenêtre "Aller à
l'occurrence" La colonne "Détails" vous indique si l'opérande a été interrogé ou affecté. Dans notre
exemple, il est important de savoir à quel endroit du programme la sortie A 4 2 est mise à un et remise à
zéro. Si vous sélectionnez la ligne correspondante et cliquez sur le bouton "Aller à", vous passez à cet
emplacement du programme. Le bouton "Point de départ" permet de revenir à l’état initial.
Accès
Le bouton Sélection" vous permet de limiter l'affichage, par exemple aux accès en écriture seule
(affectation, mise à un, remise à zéro)
Si vous cochez l'option "Pour tous les opérandes de la plage spécifiée", les accès par mots à cet
opérande sont également affichés (chevauchement)
Chapitre 9 Page 12
PRODERGIE GABON SARL
Filtrer
La commande "Filtrer" permet de spécifier les zones mémoire qui doivent constituer la liste et de limiter les
plages d'adresses
Cette commande est identique à celle de la liste de références croisées.
Chapitre 9 Page 13
PRODERGIE GABON SARL
Opérandes libres
La commande Affichage -> Opérandes libres ou un clic sur l'icône correspondante permet d'afficher la liste
des opérandes définis dans la table des mnémoniques, mais non utilisés dans le programme utilisateur S7
Mnémoniques manquants
La commande Affichage -> mnémoniques manquants ou un clic sur l'icône correspondante permet
d'afficher la liste des opérandes utilisés dans le programme utilisateur S7, mais non définis dans la table
des mnémoniques
Chaque ligne contient l'opérande et le nombre d'utilisations
Filtrer
La commande "Filtrer" sert à paramétrer les informations détaillées concernant
l'affichage des opérandes libres (voir figure)
Chapitre 9 Page 14
PRODERGIE GABON SARL
Structure du programme
Structure du programme
La structure du programme restitue la hiérarchie des appels de blocs au sein du programme utilisateur S7
Filtrer
Selon l'option de filtrage choisie, la structure du programme est représentée par branche du programme
sous forme arborescente (voir figure) ou sous forme de "paires d'appelants-appelés" (chaque bloc appelant
est affiché avec le bloc appelé correspondant).
Symboles
< maximal nnn > : La mémoire maximale requise pour les données locales est indiquée en octets au
niveau du répertoire racine dans l'arborescence
Nnn : La mémoire maximale requise par chemin d'accès pour les données locales est indiquée en octets,
au niveau du dernier bloc du chemin
Symboles utilisés dans la structure du programme utilisateur
Symbole Signification
bloc appelé régulièrement (CALL FB10)
bloc appelé de manière conditionnelle (CC FB10
bloc appelé de manière inconditionnelle (UC FB10)
bloc de données (AUF DB 10, L DB10 DBVVO)
Récurrence
bloc non appelé
Chapitre 9 Page 15
PRODERGIE GABON SARL
Introduction
II est possible de comparer des blocs sauvegardés en ligne et hors ligne ou deux programmes utilisateur
sur le disque dur de la PG Cette fonction permet de contrôler si le programme a été corrigé
ultérieurement dans la CPU et d'identifier le réseau dans lequel se trouvent les différences
Utilisation
• Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le dossier des blocs d'un programme S7
• Sélectionnez la commande Comparaison de blocs
• Cochez l'option de votre choix, comparaison en ligne/hors ligne ou entre deux programmes hors ligne
et validez par "OK"
• Le masque suivant donne la liste des blocs présentant des différences
• Sélectionnez la ligne contenant une différence puis cliquez sur "Détails"
• Dans la fenêtre "Comparaison de blocs - Détails", vous pouvez voir quand le bloc a été modifié et si la
longueur du bloc a changé.
• Si vous cliquez sur "Aller à", le bloc divergent, par exemple en ligne et hors ligne, s'affiche dans deux
fenêtres côte à côte ainsi que le réseau dans lequel la première différence a été décelée
Nota : Le programme peut être corrigé uniquement dans la fenêtre hors ligne
Chapitre 9 Page 16
PRODERGIE GABON SARL
Différences
Si vous cliquez sur le bouton "Aller à " (voir page précédente), l'éditeur de programme s'ouvre avec deux
fenêtres côte à côte, affichant le réseau où figure la première différence constatée
Exemple
Le bloc modifié en dernier est identifiable grâce à l'horodatage figurant dans le masque "Comparaison de
blocs - Résultats" (voir page précédente).
Chapitre 9 Page 17
CHAPITRE 10
Recherches
d’erreurs
PRODERGIE GABON SARL
Sommaire Page
Chapitre 10 Page 1
PRODERGIE GABON SARL
Chapitre 10 Page 2
PRODERGIE GABON SARL
Introduction
Les informations nécessaires à la recherche des erreurs sont stockées dans la fonction
Etat du module disponible dans tous les outils STEP7 Vous pouvez appeler cette fonction
via le SIMATIC Manager ou l'éditeur de programme, par exemple.
Le SIMATIC Manager
Si la structure du projet n'est pas disponible sur la console de programmation cliquez sur
l'icône ''Partenaires accessibles" puis sur MPI=x (x = adresse MPI de la CPU connectée).
Appelez ensuite la commande Système cible --> Etat du module.
Une fois le projet ouvert sur le disque dur via le SIMATIC Manager, sélectionnez le
programme S7 puis appelez La commande Système cible -> Etat du module.
Editeur de programme
Dès qu'un bloc est ouvert, les informations nécessaires à la recherche d erreurs sont
disponibles.
Chapitre 10 Page 3
PRODERGIE GABON SARL
Chapitre 10 Page 4
PRODERGIE GABON SARL
Généralités
Le dernier événement enregistré est inscrit sur la première ligne. L'affichage de l'heure permet de savoir quels sont
les messages d'erreur liés les uns aux autres (événements n° 1 e 2 sur la figure).
Interprétation de l'erreur
Dans notre exemple un démarrage a été effectue avant l'apparition de l'erreur (événements n 3 à 5). L'erreur est
survenue après le démarrage ce qui a occasionné l'inscription des messages n°1 et n°2.
Evénement n° 1 : Aucun OB d'erreur n'ayant été programme. La CPU à été mise à l'arrêt. La fenêtre "Détails"
indique le niveau de traitement, OB1 par ex (cycle) et la localisation de l'erreur dans le programme (FC 10, adresse
du bloc 24)
Evénement n° 2 : Cause réelle de I erreur. Exemple : erreur de conversion BCD. La fenêtre "Détails" nous informe
que l'accumulateur 1 contient une valeur erronée et nous signale l'OB responsable (OB121)
OB d'erreur Type d’erreur Exemple OB d ‘erreur
Erreur d’execution du programme Defaut lors de la mise a jour de la memoire image (module defectueux) OB85
Defaillance du Chassis Defaillance du chassis décentralisé ou d’une station en périphérie décentralisée OB86
Chapitre 10 Page 5
PRODERGIE GABON SARL
Ouverture du Bloc
Le bouton "Ouvrir le bloc" permet d'accéder directement au bloc erroné qui est ouvert en ligne. En langage LIST, le
curseur est placé devant l'instruction responsable de l'erreur En CONT/LOG, le réseau concerné s'affiche a l'écran
L'utilisateur dans notre exemple a tenté de convertir la valeur BCD de la roue codeuse en nombre entier.
L'accumulateur 1 contenait probablement un nombre BCD incorrect. La lecture de la pile I (voir pages suivantes)
devrait vous permettre d'obtenir une analyse plus précise de ce cas
L'erreur est survenue dans la FC10, au réseau 3.
Chapitre 10 Page 6
PRODERGIE GABON SARL
Introduction
Pour obtenir des informations complémentaires sur la localisation des erreurs, vous pouvez lire le contenu des piles
(pile B, pile I, pile L). Cette fonction vous permettra de connaître par exemple les valeurs enregistrées dans les
accumulateurs avant l'arrêt de la CPU.
Pile B
La pile des blocs contient la liste de tous les blocs appelants traités jusqu'au passage à l'état 'Arrêt"
Pile I
La pile d'interruption renferme les données des registres à l'endroit ou l'interruption a eu lieu. comme
• le contenu des accumulateurs et des registres d'adresses
• les blocs de données ouverts
• le contenu du mot d'état
• le niveau de traitement du programme (cycle, par exemple)
• le bloc interrompu avec indication du réseau et du numéro d'instruction
• le bloc suivant à traiter
Pile L
La pile des données locales indique les valeurs des variables temporaires. L'interprétation de ces données nécessite
une certaine expérience.
Chapitre 10 Page 7
PRODERGIE GABON SARL
Pile B
Piles
les informations de la pile ne pourront être affichées qu'après la mise a l'arrêt (état STOP) de la CPU, par suite :
• d'une erreur de programme
• d'un ordre d'arrêt
• de la rencontre d'un point d'arrêt.
Pile B
La pile des blocs (pile B) reproduit sous forme graphique la hiérarchie des appels. c'est-a-dire la succession et
l'imbrication des blocs appelés jusqu'au point d'interruption.
La pile B contient également toutes les interruptions dues aux OB d'alarme et aux OB d'erreur ainsi que les blocs de
données ouverts.
C'est dans le dernier bloc affiché que se trouve la cause directe de I arrêt
Dans notre cas, vous pouvez constater que l'erreur s'est produite au premier appel du bloc FC 10
Ouvrir le bloc
En cliquant sur le bouton "Ouvrir le bloc ', vous pouvez ouvrir et traiter en ligne le bloc sélectionné dans la liste de la
pile B Le curseur se trouve après l'instruction erronée (au début de l'instruction suivante) En ouvrant le dernier bloc,
on trouve directement l'instruction en défaut Dans les autres blocs, on trouve les différents appels de blocs
Chapitre 10 Page 8
PRODERGIE GABON SARL
Pile I
Pile I
La pile des interruptions (pile I) se rapporta toujours a un niveau de traitement Donné. Le bloc d'organisation concerné
doit être sélectionné dans la pile B avant l'appel de la pile I
Registres
Le masque de la pile I affiche le contenu de tous les registres pertinents au moment de l'interruption ;
• Accumulateurs : L'option "format" permet de choisir le format des nombres contenus dans les accumulateurs
• Registres d'adresses : L'option "Format" permet de choisir le format du contenu des registres d'adresses
• Mot d'état : Cette zone représente les bits 0 à 8 du mot d'état. Ils sont désignés par des abréviations explicites
Point d'interruption
La zone "Point d'interruption" fournit des indications sur :
• le bloc interrompu, en proposant une option d'ouverture directe (dans ce cas, le curseur se trouve immédiatement
devant l'instruction erronée),
• la classe de priorité de l'OB dont le traitement a été interrompu, .
• les blocs de données ouverts, avec leur numéro et leur taille.
Exemples d'erreur
Nous pouvons constater que dans le cas de notre exemple, le nombre hexadécimal 0000 000C est stocké dans
l'accumulateur T. Il ne s'agit pas d'un nombre BCD autorisé ce qui explique l'apparition de l'erreur pendant la
conversion du nombre BCD en nombre entier (instruction BTI)
Chapitre 10 Page 9
PRODERGIE GABON SARL
Pile L
Pile L
La pile des données locales (pile L) contient les valeurs actuelles des variables temporaires du bloc dont le traitement
n'était pas terminé lors de l'interruption Les données locales affichées dans la fenêtre Pile L se rapportent au bloc
sélectionné dans la pile B
Les blocs en cours de traitement au moment de la mise à l'arrêt (état STOP) sont inscrits dans la pile des blocs (pile B).
Exemple d'erreur
Les deux variables temporaires définies dans le bloc FC 10 de notre exemple sont dénommées variable 1 et variable 2.
La colonne Adresse de la partie déclarative du bloc FC 10 indique leur adresse relative dans la pile L. La variable est
enregistrée dans les octets 0 et 1 de la pile L et la variable 2 dans les octets 2 et 3.
La valeur 78H de la variable 1 correspond au nombre entier 120. Cette variable est inscrite dans le programme à l'aide
de l'instruction L 120, T variable 1. La valeur 08H de la variable 2 représente le résultat de la dernière conversion
correcte du nombre BCD en nombre entier
Le schéma ci-dessous présente l'extrait de programme correspondant dans le bloc FC 10 :
Chapitre 10 Page 10
CHAPITRE 11
Infortmations
Système
PRODERGIE GABON SARL
Informations système
Sommaire Page
Synoptique des informations système ................................................................................ 2
Etat du module: onglet "Mémoire" .................................................................................... 3
Etat du module: onglet "Temps de cycle" ........................................................................... 4
Etat du module: onglet "Horodatage" ................................................................................. 5
Etat du module: onglet "Performances" .............................................................................. 6
Chapitre 11 Page 1
PRODERGIE GABON SARL
Etat du module
Les informations système s'affichent à partir du SIMATIC Manager ou de l'éditeur CONT/LIST/LOG en sélectionnant
la commande Système cible -> Etat du module. Les informations relatives à l'état du module sont regroupées dans les
onglets suivants :
• Fiche d'identité
• Mémoire tampon de diagnostic
• Mémoire
• Temps de cycle
• Horodatage
• Performances
• Communication
• Piles
Onglet "Fiche d'identité"
Cette onglet vous renseigne sur :
• les caractéristiques du module (version, référence de commande)
• l'emplacement
• l'état du module
Chapitre 11 Page 2
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Chapitre 11 Page 3
PRODERGIE GABON SARL
Généralités
Le temps de cycle désigne le temps nécessaire à la CPU pour actualiser les mémoires images du processus, traiter le
programme utilisateur, effectuer toutes les opérations de diagnostic et communiquer avec les consoles de
programmation.
Chapitre 11 Page 4
PRODERGIE GABON SARL
Horodatage
Cette zone contient les données de l’horloge temps réel intégrée à la CPU.
Facteur de correction
Le facteur de correction destiné à régler l'horloge est inscrit dans la fenêtre "Configuration matérielle" (voir chapitre
"Configuration matérielle").
Synchronisation de l'heure
Il existe différentes possibilités de synchronisation de l'heure de tous les modules , par exemple dans un
réseau MPI, entre maître et esclave
Compteur d'heures de fonctionnement
Il mesure la durée de fonctionnement d'un équipement. Pour le comptage des heures de fonctionnement, vous
disposez des fonctions système suivantes dans la CPU :
• SFC2 Initialisation du compteur d'heures de fonctionnement
• SFC3 Démarrage et arrêt du compteur d'heures de fonctionnement
• SFC4 Lecture du compteur d'heures de fonctionnement.
Le nombre de compteurs d'heures de fonctionnement admis dépend de la CPU (8 au maximum). La plage de valeurs
autorisée est comprise entre 0 et 32767 heures.
Mise à l'heure
Deux possibilités vous sont offertes pour régler la date et l'heure :
1. À partir du SIMATIC Manager, par Système cible •> Mettre à l'heure
2. A l'aide de la fonction système SFCO Réglage de l'heure et de la date.
Chapitre 11 Page 5
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Application
En connaissant la mémoire disponible, l'utilisateur peut s'assurer avant de le charger, que le programme créé hors
ligne peut fonctionner avec la CPU cible.
Performances
Cet onglet contient les informations suivantes :
• Capacité de la mémoire de travail
• Capacité de la mémoire de chargement intégrée
• Capacité de la mémoire de chargement maximale enfichable
• Taille des plages d'adresses : entrées, sorties, mémentos, temporisations, compteurs et données locales
Blocs
L'onglet Performances vous renseigne également sur les blocs que vous pouvez charger dans la CPU accessible.
Cliquez pour ce faire sur le bouton "Blocs".
Les informations suivantes s'affichent à l'écran :
• Blocs d'organisation
• Fonctions système
• Nombre maximal de FC, FB et DB
• Longueur maximale des blocs.
Chapitre 11 Page 6
CHAPITRE 12
Documentation,
sauvegarde et
archivage
PRODERGIE GABON SARL
Sommaire Page
Documentation……………………………...…………………………………………………… 2
Documentation d’un bloc……………………………….….………………..………………….. 3
Sauvegarde des programmes…………………….…………………………………………….. 4
Visualisation de la taille des projets………….……………..………..………………………… 5
Archivage sur disquettes………….………….….……………………………………………… 6
Transfert du programme sur une carte à mémoire….……..……………………………….. 7
Archivage du projet sur une carte à mémoire.……………….…………………………….. 8
Exercice : Archivage d’un projet………..……….…………………………………………… 9
Chapitre 12 Page 1
PRODERGIE GABON SARL
Documentation
Chapitre 12 Page 2
PRODERGIE GABON SARL
Chapitre 12 Page 3
PRODERGIE GABON SARL
Chapitre 12 Page 4
PRODERGIE GABON SARL
Chapitre 12 Page 5
PRODERGIE GABON SARL
Introduction La fonction d’archivage a été conçue pour sauvegarder les projets qui
peuvent nécessiter un emplacement mémoire important, rendant ainsi
impossible leur enregistrement intégral sur disquette.
Les données sont stockées sous forme comprimée, ce qui divise par
8 environ la capacité mémoire nécessaire. La compression peut être
réalisée à l’aide de programmes courants tels que ARJ, PKZIP….
Les programmes d’archivage ARJ et PKZIP sont intégrés au
STEP7. Le chemin d’accès au programme d’archivage doit être
défini dans le SIMATIC Manager par OutilsParamètresArchiver
Archivage - Un Projet ne peut être archivé que s’il est fermé dans le STEP7
- Activez la commande FichierArchiver
- Choisissez le projet à archiver dans la fenêtre de dialogue
- Dans la zone suivante, entrez un nom d’archive
Chapitre 12 Page 6
PRODERGIE GABON SARL
Condition Préalable Le logiciel STEP7 fait appel au pilote de la carte mémoire. S’il n’est
pas chargé, cliquez sur l’icône DémarrerSimaticSTEP7
Paramétrage de la carte à mémoire. Lorsque l’installation du
pilote est terminée, l’icône de la carte apparaît dans la barre d’outils
du SIMATIC Manager.
Ouvrez deux fenêtres dans le SIMATIC Manager :
- l’une avec le programme utilisateur
- l’autre avec la carte à mémoire.
Transfert Sélectionnez les blocs de votre choix ou l’objet Blocs du disque dur
et utilisez la souris pour les déplacer dans la fenêtre de la carte à
mémoire.
Chapitre 12 Page 7
PRODERGIE GABON SARL
Chapitre 12 Page 8
PRODERGIE GABON SARL
Enoncé Vous devez archiver le projet car vous avez effectué des extensions
de programme et vous voulez emporter votre projet sur une disquette.
Chapitre 12 Page 9
PRODERGIE GABON SARL
CHAPITRE 13
Le réseau
Profibus DP
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PRODERGIE GABON SARL
Sommaire Page*
Chapitre 13 Page 1
PRODERGIE GABON SARL
PROFIBUS définit les propriétés techniques et fonctionnelles d'un système de bus de terrain série
permettant la mise en réseau d'automates industriels numériques répartis au niveau terrain
(capteurs/àctionneurs) et cellule.
PROFIBUS établit une distinction entre stations maîtres et stations esclaves.
Elles gèrent le flux de données sur le bus. Un maître peut envoyer des messages, sans requête externe,
lorsqu'il possède le droit d'accès au bus.
Les stations esclaves sont des périphériques simples. Les esclaves types sont les capteurs, les
actionneurs, les convertisseurs de mesure. Ils n'ont jamais le droit d'accès au bus, ils peuvent donc
seulement accuser réception de messages ou, sur requête d'une station maître, lui transmettre des
messages.
Les câbles à fibres optiques sont employés dans les environnements fortement parasités ainsi que pour
augmenter la portée pour des débits élevés. Il existe des fibres optiques en verre ou en plastique.
Chapitre 13 Page 2
PRODERGIE GABON SARL
Echange de données
L'échange de données entre le maître DP1 (DPM1) et les esclaves DP qui lui sont affectés est réalisé
automatiquement par le DPM1 dans une séquence récurrente définie. Lors de la configuration du système
de bus, l'utilisateur détermine l'affectation d'un esclave DP au DPM1.
L'échange des données entre le DPM1 et les esclaves DP se décompose en plusieurs phases :
paramétrage, configuration et transfert des données.
Avant qu'un esclave DP ne passe à la phase "transfert des données", le DPM1 vérifie, au cours de la
phase de paramétrage et de configuration, que la configuration de consigne prévue concorde avec la
configuration effective de l'appareil.
Lors de cette vérification, il faut que le type d'apparejl, les informations relatives au format et à la longueur
ainsi que ie nombre des entrées et des sorties concordent.
Chapitre 13 Page 3
PRODERGIE GABON SARL
PROFIBUS-DP existe en version monomaître ou multimaître. L'utilisateur dispose ainsi d'une grande liberté
dans la configuration du système. Il est possible de raccorder jusqu'à 127 stations (maîtres ou esclaves) à
un bus.
Configuration du système
La configuration du système porte sur le nombre de stations, l'affectation de l'adresse de station aux
adresses d'E/S, la cohérence des données d'E/S, le format des messages de diagnostic et les paramètres
de bus utilisés.
Types d'appareils
Tout système PROFIBUS-DP comporte différents types d'appareils. Selon la tâche à effectuer, on distingue
trois types d'appareils :
Maître DP Classe 1
Les automates programmables (API), les commandes numériques (CMC) ou les commandes de robots (CR)
entrent dans cette classe d'appareils.
Maître DP Classe 2
Les consoles de programmation, de configuration ou de diagnostic entrent dans ce,tte classe d'appareils.
Esclaves DP
Un esclave DP est un appareil périphérique (capteur/actionneur) qui reçoit des informations d'entrée et
délivre des informations de sortie à la périphérie.
Système monomaître
Dans cette configuration du système, un seul maître est actif sur le bus. Ce mode de fonctionnement
permet de disposer du temps de cycle du bus le plus court.
Système multimaître
Plusieurs maîtres sont raccordés à un bus, par exemple des consoles de configuration ou de diagnostic
supplémentaires ou plusieurs sous-systèmes indépendants les uns des autres.
Chapitre 13 Page 4
PRODERGIE GABON SARL
Passage de jeton
La procédure Token Ring (passage de jeton) gère le droit d'accès au bus par le transfert du jeton dans un
intervalle de temps défini avec précision. Le jeton, qui est un télégramme spécifique assurant le transfert du
droit d'émission d'un maître à l'autre, doit avoir été transféré à tous les maîtres au cours d'un temps de
rotation (paramétrable) maximal du jeton (tour d'anneau).
Maître-esclave
La procédure Master-Slave (maître-esclave) permet au maître (station active) possédant le droit d'émission
de s'adresser aux esclaves qui lui sont affectés (stations passives). Le maître peut envoyer des messages
aux esclaves ou en recevoir.
Chapitre 13 Page 5
PRODERGIE GABON SARL
Réseau électrique
La version de base du PROFIBUS utilise la transmission câblée selon la norme américaine EIA RS-485. Cette
version est utilisée dans diverses applications : fabrication et entraînements
Paire torsadée
Le réseau "cuivre" PROFIBUS utilise une paire torsadée blindée. L'interface RS 485 utilise des signaux de
tension différentielle, Cette interface est particulièrement insensible aux perturbations parasites.
Connectique
Les stations PROFIBUS sont raccordées au bus par un connecteur de bus ou un terminal de bus (boîtier de
connexion).
32 stations
Il est possible de raccorder jusqu'à 32 stations par segment de bus.
Vitesse de transmission
La vitesse de transmission est réglable graduellement entre 9,6 kbits/s et 12Mbits/s.
Longueur de segment
La longueur maximale de segment dépend de la vitesse de transmission
Les différents segments sont reliés entre eux par des répéteurs (amplificateurs de bus).
Le répéteur 12 Mbits permet de monter 10 segments en cascade.
9,6-19,2-93,75 kbits/s 1 000 m
187,5 kbits/s 800m
1 500 kbits/s 200 m
3000,120000 kbits/s 100m
.
Chapitre 13 Page 6
PRODERGIE GABON SARL
Les câbles PROFIBUS SIMATIC NET existent en plusieurs versions en vue d'une adaptation optimale aux
différents domaines d'application.
Toutes les indications concernant les longueurs de segment et vitesses de transmission se rapportent
exclusivement à ces câbles et ne peuvent être garanties que pour ces derniers.
Sa structure lui confère en outre une grande stabilité des caractéristiques techniques et mécaniques après
la pose. Le câble-bus 6XV1 830-OAH10 est répertorié dans les listes UL.
Compte tenu des additifs spéciaux contenus dans la gaine, le câble-bus est :
- difficilement inflammable,
- résistant à l'eau et à la vapeur d'eau,
- résistant dans certaines conditions aux huiles minérales et graisses.
Chapitre 13 Page 7
PRODERGIE GABON SARL
Commutateur
ON
OFF
-raccorder directement les équipements terminaux de traitement de données (ETTD), équipés d'une
interface électrique selon EN 50170, à des câbles PROFIBUS SIMATIC NET
-raccorder des segments électriques
-raccorder des équipements terminaux de traitement de données (ETTD) ou consoles PG au répéteur.
Recommandations :
-Les deux paires de bornes des connecteurs de bus pour conducteurs de signaux A et B sont équivalentes.
-Lorsque la terminaison de ligne est activée (uniquement admissible en extrémité de segment), une paire de
bornes doit rester libre.
-Lorsque la résistance de terminaison est activée, le bon fonctionnement du segment n'est assuré que si le
connecteur de bus est alimenté par la tension 5 V de l'ETTD. L'ETTD doit donc être sous tension, le
connecteur Sub-D enfiché et bloqué.
-Les mêmes conducteurs (vert ou rouge) doivent être connectés aux mêmes bornes A et B sur tous.
Chapitre 13 Page 8
PRODERGIE GABON SARL
Chapitre 13 Page 9
PRODERGIE GABON SARL
Vue d'ensemble
Le SIMATIC S7/M7 continue sur le chemin de la décentralisation par l'intégration de la périphérie
décentralisée dans le système d'automatisation. Ainsi, la technique d'automatisation innovatrice de
SIMATIC S7/M7 est complétée d'une façon idéale par le bus de terrain PROFIBUS-DP/PA établi dans le
monde entier et les périphériques décentralisées.
PROFIBUS Master
Les S7-300 et S7-400 sont raccordés au réseau PROFIBUS via des modules de communication CP ou via
des CPU dotées d'une interface maître PROFIBUS-DP intégrée, et permettent de disposer d'un système
d'automatisation en configuration décentralisée offrant un débit max. de 12 Mbaud.
Transparence
Pour l'utilisateur, la transparence du système de l'automate et de la périphérie décentralisée se manifeste
par:
• Configuration homogène: La périphérie centrale aussi bien que la périphérie décentralisée est configurée
avec STEP 7. Cela signifie que l'utilisateur peut disposer d'un outil de configuration homogène,
indépendamment du type de, constitution de la solution d'automatisation.
. Programmation centrale et décentralisée: Le système d'automation est programmé indépendamment du
type de constitution avec STEP 7. Ceci permet la rédaction de programmes sans tenir compte de la
configuration matérielle ultérieure. .-•
. Performance système complète centrale et décentralisée: SIMATIC S7/M7 offre une assistance système
performante, comprenant une périphérie paramétrable par logiciel, des possibilités multiples de diagnostic
et un raccordement simple de modules de fonctions.
• Programmation, test et mise en service via PROFIBUS-DP: Des structures d'automatisation
décentralisées requièrent des possibilités décentralisées de mise en service. Avec STEP 7, la commande
centrale peut être programmée, diagnostiquée et mise en service à partir du terrain, de la même façon que
via l'interface de programmation centrale du module central.
Chapitre 13 Page 10
PRODERGIE GABON SARL
interface DP
intégrée
BUSF : Indique la présence d'un défaut provenant ou issue du bus DP (par exemple :
mauvaise liaison, court-circuit sur le câble, ....)
Particularités du S7-4xx-2DP :
Le signal de défaut SF DP a été décomposé en deux états INTF DP et EXTF DP afin de localiser plus
rapidement la source du défaut.
Chapitre 13 Page 11
PRODERGIE GABON SARL
Presentation de l’ET200M
Définition
La Station de Périphérie décentralisée ET 200M est un esclave DP modulaire, doté de la protection IP20.
L'ET 200M a la même architecture technique que l'automate programmable S7-300 et peut recevoir en extension
les module périphériques du S7-300.
L'ET200M est une station de périphérie modulaire dotée d'un degré de protection IP20.
Constitution
Particularités
Chapitre 13 Page 12
PRODERGIE GABON SARL
Présentation de l’ET200S
Définition
La Station de Périphérie décentralisée ET 200S est un système de périphérie innovant, d'une constitution
pratique et d'une mise en oeuvre aisée.
Constitution
Particularités
Chapitre 13 Page 13
PRODERGIE GABON SARL
Présentation de l’ET200L
Définition*
La Station de Périphérie décentralisée ET 200L est une très station de périphérie, compacte, au format
carte postale, offrant un rapport prix/performances optimal.
Constitution
Particularités
- Degré de protection IP 20
- Séparation galvanique entre le PROFIBUS-DP et l'électronique interne de I' ET 200L
- Vitesse de transmission maximale : 12 Mbits/s
- Analyse centralisée et décentralisée des informations de diagnostic (leds, console de programmation,
logiciel Com Profibus).
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Présentation de l’ET200X
Définition
La Station de Périphérie décentralisée ET 200X est idéale pour la décentralisation au niveau machines
(degré de protection élevée, robustesse).
Constitution
Particularités
- Degré de protection IP 20
- Séparation galvanique entre le PROFIBUS-DP et l'électronique interne de I' ET 200X
- Gestion maximale de 6 départs-moteurs.
- Vitesse de transmission maximale : 12 Mbits/s
- Analyse centralisée et décentralisée des informations de diagnostic (leds, console de programmation,
logiciel Com Profibus).
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Pour la réalisation de la mise en place d'un réseau Profibus DP, il faudra respecter ce plan de travail :
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-On accède ainsi à la fenêtre Propriétés du DP. Dans l’onglet GENERAL, cliquer sur Propriétés de
l’interface Profibus
- La fenêtre Propriétés interface Profibus s’ouvre alors, cliquer sur nouveau, une nouvelle fenêtre
Proprietes nouveau sous réseau Profibus apparaît
-en cliquant sur OK, on crée ainsi un reseau Profibus DP avec des parametres par defaut
Vitesse = 1.5 MBD
Profil = DP
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1. Profil du réseau:
Valeurs possibles : II est possible de choisir le profil de réseau " DP", qui conduit au fonctionnement le plus
rapide.
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Esclaves DP
• Modules avec entrées et sorties numériques/analogiques intégrées (esclaves DP compacts, comme par
exemple ET200B).
• Coupleurs avec modules S5 ou S7 attribués (esclaves DP modulaires, comme par exemple ET200M).
• Stations S7-200/300 avec des modules soutenant la fonctionnalité "esclave intelligent" (par exemple CPU
215-DP, CPU 315-2).
Sélectionner esclave DP
Pour configurer une station esclave DP, vous procédez comme suit:
1. Sélectionnez l'esclave DP compact souhaité (p.ex. ET200B) ou le coupleur (p.ex. IM153 pour ET200M)
pour un esclave modulaire dans la fenêtre "catalogue du matériel".
2. Accrochez le symbole sur le symbole _=h_=^m=m représentant le réseau maître.
La boîte de dialogue "Propriétés - Partenaire PROFIBUS" s'ouvre. Vous pouvez alors définir:
les propriétés du sous-réseau PROFIBUS (baudrate, etc.). - l'adresse PROFIBUS de l'esclave DP.
3. Confirmez en cliquant sur "OK". Une table de configuration représentant la configuration périphérique de
l'esclave DP compact ou le châssis de l'esclave modulaire est accrochée au symbole.
4. S'il s'agit d'un esclave DP modulaire, vous insérez maintenant les modules sélectionnés dans le
"catalogue du matériel" dans la table de configuration.
L'adressage et le paramétrage des modules s'effectue alors de la même manière que dans la configuration
centrale.
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Objectif:
Mise en place de l’ ET200M avec la carte de simulation que l'on transpose de la CPU.
Vérification que notre programme de simulation fonctionne sans aucune modification de ce dernier.
Procédure:
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Si une station déportée n'est plus accessible, la CPU de la station maître passe à l'arrêt. L'interface DP de
la CPU signale un défaut de communication (lampe rouge "BF" clignotante); certains esclaves DP font de
même.
Quand la station défaillante reprend son fonctionnement normal, les signalisations disparaissent d'elles-
mêmes, mais la CPU à l'arrêt doit être redémarrée.
Le tampon de diagnostic de la CPU garde la trace des événements, il signale qu'une station déportée ne
répond pas à la scrutation du maître DP (événement 8). L'OB 86 est appelé; la CPU passe à l'arrêt si ce
bloc n'existe pas. Les informations détaillées contenues dans le tampon de diagnostic permettent de
localiser la station en défaut.
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ANNEXE
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Aide mémoire
Step 7
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Code programme
REFERENCES CROISEES
Filtrage opérandes
référence croîsées
Occurence suivante
Toujours sélectionner
afin de visualiser les
chevauchements
Forçage variables
Visu variables
Conditions déclenchement
Visu Début/fin cycle
b) forçage variable permanent
Forçage début/fin de cycle
- Possibilité de forçage uniquement
entrées et sorties
- Forçage actif même sans console
- LED FRCE allumée en orange sur API
- Visu facilitée par le sur lignage des Entrées/sorties
forcées dans le programme
Activation du Forçage
a) on effectue une comparaison de blocs, et on relève les blocs à récupérer dans l’api*
b) en plus du projet (hors ligne) on ouvre alors le projet en ligne dans Simatic Manager
NOTA :
On peut récupérer les blocs directement dans Simatic manager, en allant sur
système cible
> charger station dans la PG, mais à ce moment la, on perd les mnémoniques et
les commentaires
Évènement le
plus récent
Le défaut provoquant
l’arrêt est souvent l’avant
dernier évènement dans le
tampon
DIAGNOSTIC DP
Diagnostic vu de l’esclave
Diagnostic vu du maître