La Coronarographie: Conférence de Résidanat de Cardiologie
La Coronarographie: Conférence de Résidanat de Cardiologie
La Coronarographie: Conférence de Résidanat de Cardiologie
La coronarographie
F. BOUKERCHE
Maitre de conférences A
En Cardiologie
Plan de la conférence
V. Complications de la coronarographie :
Objectifs de la conférence :
• SCA : SCA ST+ (durant les premières 48 heures et tant que le patient présente de
l’angor) et SCA ST- (d’emblé en cas de très haut risque ou de haut risque).
• Symptômes avec probabilité pré-test élevée si pas de test fonctionnels préalables
• Test fonctionnels fortement positifs (à haut risque)
• Symptômes et résultat des test fonctionnels : risque intermédiaire
• Symptômes et test fonctionnel de résultats discordants
• Dysfonction VG nouvellement diagnostiquée ou trouble de la cinétique segmentaire
récent d'étiologie inconnue
• Lésion de sévérité incertaine ou >50% au Coro scanner
• Arrêt cardiaque récupéré
• TV ou TV soutenue
• Bilan préopératoire de chirurgie cardiaque valvulaire ou congénitale
Contre-indications de la coronarographie :
Il n'y a pas de véritable contre-indication absolue autre que le refus du patient.
La procédure peut être effectuée avec succès même chez les patients les plus graves
avec un risque relativement faible.
1. Insuffisance coronaire :
1.1.Insuffisance coronaire certaine (confirmée par les examens non invasifs « épreuve
d’effort, scintigraphie, ETT…) :
- Permet de préciser l’étendue des lésions.
- Permet de guider le traitement (médical, ATL ou chirurgie) et ce selon :
- Le nombre de troncs coronaires pathologiques,
- Le diamètre et la longueur des sténoses,
- La qualité du lit d’aval qui conditionne un éventuel pontage,
- L’importance de la circulation collatérale,
- La ventriculographie gauche renseigne sur la cinétique globale et segmentaire.
- Permet d’envisager un pronostic.
Les branches septales : verticales, irriguent les deux tiers antérieurs du septum
et la branche droite du faisceau de His,
Les branches diagonales se portent à gauche sur la face antérieure du
ventricule gauche qu’elles irriguent.
- L’IVA est divisée arbitrairement en trois segments :
▪ Le segment proximal compris entre le tronc gauche et la 1 ère septale ;
▪ Le segment moyen entre la 1ère septale et la 2ème diagonale ;
▪ Le segment distal au-delà de la 2ème diagonale.
b) L’artère circonflexe (Cx) :
- Forme un angle presque droit avec l’IVA et chemine dans le sillon auriculo-
ventriculaire gauche.
- Elle se termine plus ou moins près de la croix du cœur où elle peut s’anastomoser
avec l’artère rétro-ventriculaire gauche de la coronaire droite.
- Ses collatérales sont de deux types :
Les branches marginales gauches (encore appelées latérales) longent
le bord gauche du cœur vers la pointe et irriguent la face latérale du
ventricule gauche,
Les branches auriculaires : vascularisent l’oreillette gauche.
- La Cx est arbitrairement divisée en deux segments :
▪ Le segment proximal, compris entre le tronc gauche et la 1 ère marginale gauche,
▪ Le segment distal au-delà de la 1ère marginale.
3. Notion de dominance :
-La notion de dominance sert à désigner l’artère coronaire (droite ou gauche) qui
vascularise la face inférieure (ou diaphragmatique) du cœur :
1-Dans la disposition équilibrée : les deux artères participent à cette
vascularisation.
2-Dans la disposition dite coronaire droite dominante : la branche
rétroventriculaire gauche de la CD est volumineuse et irrigue toute la face
diaphragmatique du ventricule gauche.
3-Dans la disposition dite coronaire gauche dominante (15 % des cas) : la CD
se termine par une artère marginale droite et la Cx par une volumineuse
branche postéro-latérale qui irrigue toute la face diaphragmatique du ventricule
gauche.
2. Recommandations :
- Le coronarographiste doit avoir exercé 12 mois consécutifs une fonction à plein temps
dans un ou au maximum deux centres habilités à dispenser cet enseignement.
- Pendant cette période, le cardiologue effectue 300 examens coronarographiques
dont 200 comme investigateur principal.
- Après sa formation, le coronarographiste doit rapidement avoir un exercice régulier :
un intervalle de 2 années sans exercice entraînerait la perte de la qualification.
- Un centre formateur en coronarographie doit effectuer au moins 800 examens
coronarographiques par an.
- Tout médecin pratiquant dans ce centre doit, après cette formation, effectuer
personnellement un minimum de 150 coronarographies par an.
-Une activité minimale de 400 coronarographies annuelles est nécessaire pour
maintenir la compétence d’un centre de coronarographie.
3. Préparation du patient :
- Le traitement médical antiangineux est arrêté 48 h avant l’examen afin de pouvoir
réaliser un test vasoconstricteur.
- Le patient est à jeun depuis une dizaine d’heures
- Une prémédication par un anxiolytique est souhaitable.
- L’indication des anticoagulants est variable : elle semble justifiée dans les centres où
travaillent des cathétériseurs en formation (les thromboses au contact des sondes et les
accidents emboliques surviennent au cours des explorations prolongées).
- La coronarographie est possible chez un patient traité par AVK si le taux de
prothrombine > 25 % - INR > 2.2.
4. Voies d’abord :
La coronarographie peut être réalisée par voie fémorale ou radiale (humérale et
axillaire = exceptionnelle).
a) La voie fémorale :
- La voie fémorale percutanée était la voie la plus utilisée ; elle a été supplantée
par la voie radiale.
-L’artère fémorale est ponctionnée après anesthésie locale selon la technique
de Seldinger ;
-Un guide métallique est introduit dans l’aiguille de ponction et poussé sans
forcer dans l’artère iliaque ;
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b) La voie radiale :
-Elle est actuellement la voie d’abord de choix ;
-Les éventuels hématomes au point de ponction huméral sont évités.
-Le risque d’occlusion de l’artère radiale est soumis à une courbe
d’apprentissage de ce type de ponction, et peut être limité par l’utilisation
systématique d’Héparine.
-La gravité des occlusions des artères radiales en cas de non-suppléance par
l’artère cubitale impose de contre-indiquer cette voie d’abord en cas de
manœuvre d’Allen anormale.
c) La voie humérale :
-Elle est devenue exceptionnelle et réservée essentiellement aux contre-
indications de la voie fémorale et impossibilité de la voie radiale.
-L’abord de l’artère humérale peut être percutané, ou plus rarement chirurgical
selon la technique de Sones qui consiste à disséquer l’artère humérale au pli
du coude sous anesthésie locale.
-L’abord percutané se fait préférentiellement avec un introducteur de petit
calibre (inférieur ou égal à 6 F) en raison de la petite taille de l’artère humérale.
5. Sondes de coronarographie :
1. Caractéristiques principales des sondes :
-Quatre principales données caractérisent une sonde de coronarographie :
o Le type de la sonde : précisé habituellement par le nom de son inventeur
(Judkins, Amplatz, Bourassa, Schoonmaker), ou par un usage particulier
(sonde mammaire, sonde multipurpose...)
o La longueur de son extrémité distale : caractérisée par un chiffre,
o Le diamètre de la sonde : exprimé en unité dite « French »: 5F= 1,67 mm,
6F=2,0 mm ; 7F=2,33mm...
o La marque commerciale.
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7. Incidences :
- Avant chaque injection, il faut demander au patient de gonfler la poitrine et
centrer correctement l’image.
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➢ OAD 15 ° - CR-CA 25 ° :
-Il n’est pas nécessaire dans cette incidence de demander au patient de gonfler la
poitrine.
-La Cx proximale et les premières marginales gauches sont mieux déroulées qu’en
OAD simple ;
➢ OAD10°-CA-CR 40° :
-La Cx est mal visualisée car superposée avec les marginales gauches, elle se projette
en dessous, ou au-dessus de l’IVA.
-L’IVA proximale et moyenne est bien dégagée, sauf lorsqu’elle se superpose à la Cx.
➢ L’incidence dite « araignée » (OAG 45°, CR-CA 25°) est une incidence de choix
pour visualiser le tronc commun gauche et sa bifurcation en IVA (qui part vers la
gauche) et Cx (qui part vers la droite) ;
➢ L’OAD 30° CR-CA 30 ° permet parfois de bien dégager une sténose siégeant sur la
Cx ou sur une marginale gauche.
➢ OAD 30° : seul le segment 2 de la CD et l’IVP sont bien visibles ; cette incidence
est excellente pour voir une éventuelle circulation collatérale droite-gauche, en
particulier une reprise de l’IVA à contre-courant : elle apparaît alors à la droite de la
CD, bien dégagée sur tout son trajet.
3. Ventriculographie :
-L’opacification de la cavité ventriculaire gauche est réalisée avec une sonde munie
de trous latéraux, de préférence une sonde à extrémité courbe de type « queue de
cochon ».
-Les sondes à trou distal unique peuvent entraîner des traumatismes de la paroi
ventriculaire et doivent être proscrites.
-L’extrémité de la sonde doit être libre dans la cavité ventriculaire, à peu près à mi-
distance en OAD de l’apex et des valves aortiques.
-Lorsque la sonde ne peut être avancée vers l’apex et bute en position sous-aortique,
il faut se méfier qu’elle ne soit pas bloquée dans un pilier mitral, ce qui peut créer une
fausse insuffisance mitrale.
-Les pressions ventriculaires gauches sont enregistrées avant et après l’angiographie.
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8. Vasomotricité coronaire :
1. Utilisation de drogues vasodilatatrices :
-En présence de sténoses coronaires significatives, il est indispensable
d’injecter par voie coronaire une drogue vasodilatatrice pour éliminer la
participation d’un éventuel facteur spastique.
-Les spasmes peuvent être spontanés ou provoqués par la sonde de
coronarographie, en particulier sur le segment 1 de la CD ; lorsqu’ils siègent à
distance de la sonde, ils simulent une sténose organique, ce qui peut conduire
à des décisions thérapeutiques erronées si l’on ne prend pas la précaution
d’injecter un médicament antispastique (dérivés nitrés, molsidomine).
-Ces drogues permettent, en outre, de mieux apprécier le lit d’aval, parfois sous-
estimé si la sténose est serrée ou si la coronaire est opacifiée par voie
rétrograde.
-La trinitrine a un effet hypotenseur marqué, et il est préférable, en cas de
tension artérielle basse, d’injecter de l’isosorbidedinitrate ou de la molsidomine.
2. Tests vasoconstricteurs :
-Le spasme coronaire peut être à l’origine de manifestations angineuses dont la
plus typique est l’angor de Prinzmetal.
-Les spasmes peuvent survenir sur des lésions préexistantes, ou sur des
coronaires angiographiquement normales.
-Le spasme peut être localisé ou diffus.
-Les tests vasoconstricteurs ont pour but d’essayer de déclencher le spasme.
-On a recours habituellement à la méthylergométrine (Méthergin), plus rarement
au test au tabac ou au froid (cold pressor test)
-Il est nécessaire que les patients aient arrêté un éventuel traitement
antispastique 48 h auparavant : l’arrêt du traitement sera donc effectué chaque
fois que l’on suspecte un angor de Prinzmetal, ou que la symptomatologie
clinique atypique, fait envisager la possibilité d’une coronarographie ne
montrant pas de sténose significative.
-Le test au Méthergin est effectué, après une coronarographie complète, les
coronaires sont réopacifiées après un délai de 3 à 5 minutes, ou plus tôt, si des
signes cliniques ou électriques apparaissent.
-L’apparition d’un spasme est démontré par :
▪ L’apparition d’un rétrécissement supérieur à 75 % sur une artère coronaire
antérieurement normale ;
▪ L’apparition d’une occlusion totale ou la majoration très significative d’un
rétrécissement organique ;
▪ La disparition complète du spasme avec un antispastique.
-Le test est considéré comme positif lorsqu’un spasme est observé et qu’il est
contemporain d’un sus-décalage du segment ST sur l’ECG, accompagné ou
non de douleurs.
-Une injection intracoronaire d’un antispastique est effectuée systématiquement
au décours du test, même s’il est négatif, car des spasmes retardés peuvent
être à l’origine d’accidents ischémiques.
-En dehors des spasmes localisés, on observe parfois, après Méthergin, une
vasoconstriction coronaire plus diffuse, suivie après antispastique d’une
vasodilatation.
-La variation maximale normale de diamètre entre les états de vasoconstriction
et de vasodilatation a été étudiée; la capacité vasomotrice coronaire normale
([plus grand diamètre-plus petit] / plus petit), n’excéderait pas 100 %.
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9. Après coronarographie :
-L’introducteur est retiré (sauf si une angioplastie est réalisée dans la foulée)
-La fermeture du point de ponction est assurée par une compression manuelle.
-ECG systématique,
-Surveillance.
V. Complications de la coronarographie :
1. Incidents :
-Nausées, vomissements,
-Certaines modifications ECG (déformation des ondes T, sous décalage du
segment ST) sont banales de même qu’une diminution transitoire de la pression
artérielle ou une bradycardie sont fréquentes après les injections : on peut alors
demander au patient de tousser pour chasser plus rapidement le produit des
artères coronaires.
-Les produits de contraste modernes sont mieux tolérés que les produits plus
anciens.
-Les réactions vagales, rapidement résolutives après injection intraveineuse
d’atropine et éventuel remplissage vasculaire, peuvent être dangereuses en cas
de sténose du tronc commun ou de rétrécissement aortique serré.
-Les tachycardies et les fibrillations ventriculaires compliquent les injections trop
prolongées ou en pression bloquée ; elles surviennent surtout lors de
l’opacification de la CD ; la fibrillation ventriculaire impose le retrait de la sonde
hors de l’ostium et une cardioversion immédiate ; après retour en rythme sinusal,
l’exploration peut habituellement être menée à son terme.
2. Accidents :
2.1. Complications générales :
a) Mortalité :
*Survient presque toujours chez des patients présentant des lésions coronaires
sévères (lésions tritronculaires ou sténose du tronc commun gauche) et/ou une
fraction d’éjection basse.
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*La découverte d’une sténose serrée du tronc commun gauche impose de limiter le
nombre des incidences, d’éviter l’angiographie ventriculaire gauche, d’instituer une
anticoagulation efficace et un traitement antiangineux important.
b) Infarctus du myocarde.
c) AVC :
*Le mécanisme habituel est la migration d’un caillot formé en bout de sonde ;
*Pour prévenir ce type d’accident : une purge régulière des sondes est nécessaire;
il ne faut pas laisser longtemps une sonde dans l’aorte ou le ventricule gauche, en
particulier une sonde « queue de cochon » particulièrement thrombogène ; le rôle
préventif de l’héparine est discuté.
*La paroi de l’aorte peut être aussi le point de départ de l’embolie, un fragment
athéromateux se détachant lors des manipulations de sonde.
d) Embolies de cholestérol :
*La migration de cristaux de cholestérol, à partir de plaques athéroscléreuses est
un phénomène fréquent, surtout chez les personnes âgées.
e) Dissections coronaires :
*Peu fréquentes, elles intéressent généralement la CD, lésée par la pénétration
brutale de la sonde ou par une injection trop vive de produit de contraste en pression
bloquée.
*Elles peuvent être sans conséquence ou entraîner une occlusion coronaire
imposant une angioplastie en urgence.
f) Réactions anaphylactiques :
*Les réactions allergiques mineures (urticaire) au produit de contraste sont
fréquentes, mais les véritables chocs anaphylactiques sont exceptionnels.
1. Sténoses coronaires :
-Un compte rendu de coronarographie :
*Précise la dominance droite ou gauche,
*Décrit chaque segment coronaire,
*Précise pour chaque sténose
▪ Sa longueur,
▪ Son degré de rétrécissement : la cotation du degré de sténose se fait en
pourcentage du diamètre supposé normal du segment coronaire analysé,
chaque segment est classé dans une des six catégories « Score de Gensini »:
1. ..Normal ;
2. ..Moins de 50 % de réduction de diamètre ;
3. ..50 à 74 % ;
4. ..75 à 90 % ;
5. ..Plus de 90 % ;
6. ..Obstruction totale.
Ou
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2. Lit d’aval :
-La qualité du lit d’aval conditionne largement les possibilités de pontage coronaire.
-Le lit d’aval peut être sous-estimé en cas de sténose très serrée ; l’injection
intracoronaire d’un vasodilatateur peut permettre une meilleure appréciation.
3. Circulation collatérale :
-Les études coronarographiques ont montré la grande fréquence des circulations
collatérales de suppléance en cas d’obstruction coronaire.
-Lorsqu’une coronaire s’occlut, il peut arriver qu’aucune circulation collatérale ne se
développe et il se produit un infarctus complet du territoire myocardique concerné.
-À l’inverse, une coronarographie peut révéler une occlusion coronaire complète, une
reprise à plein canal de la coronaire par de riches collatérales, et l’absence de toute
séquelle ventriculaire.
-Tous les intermédiaires existent entre ces deux tableaux.
-Les anastomoses peuvent être intercoronaires, joignant la coronaire droite à la
coronaire gauche et vice versa : les voies préférentielles sont l’artère du conus
réalisant le cercle de Vieussens.
-Les anastomoses peuvent être homocoronaires, réalisant des anastomoses droite-
droite ou gauche-gauche.
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4. Classification de l’ACC/AHA
5. Spasmes coronaires :
-A rechercher en cas d’:
▪ Histoire clinique évocatrice,
▪ Lorsque la coronarographie ne révèle pas de lésions significatives.
7.2. Fonction ventriculaire gauche globale et régionale (via l’analyse visuelle lors de la
ventriculographie) : (peu utilisée avec les développements de l’échocardiographie)
-L’American Heart Association recommande l’analyse de cinq segments en
OAD (antérobasal, antérolatéral, apical, diaphragmatique et postérobasal), de
deux segments en OAG (septal et postérolatéral) : on précise la contractilité de
chaque segment selon une classification en cinq stades : contractilité normale;
hypokinésie ; akinésie ; dyskinésie (cinétique paradoxale) ; anévrisme
(bombement systolique et diastolique avec limite nette du segment concerné).
Références :
BRAUNWALD’S HEART DISEASE: A TEXTBOOK OF CARDIOVASCULAR MEDICINE “ 12 éme
EDITION” 2022
Chapitre 21 : Coronary Angiography and Intravascular Imaging