Fichage Kant Pas À Pas
Fichage Kant Pas À Pas
Fichage Kant Pas À Pas
Vocabulaire kantien
Fiche Wikipédia :
Introduction :
Distinction entre les différents types de Philosophies :
1. Philosophie spéculative (Critique de la raison pure) répond à la question “Que puis-je savoir
?” et étudie :
3. Philosophie pratique (Critique de la raison pratique) étudie les conditions de l’action morale
: comment la raison donne-t-elle sa loi à la liberté ? Que dois-je faire?
4. Philosophie du jugement (Critique de la faculté de juger) étudie le problème esthétique et le
problème théologique. Que met-il permis d’espérer ?
5. Philosophie de la religion (La religion dans les limites de la simple raison) qui étudie la
soumission de la philosophie à la religion et une interprétation rationnelle des textes sacrés.
“ Théorique : son droit de regard sur les autres disciplines ne l’empêche pas d’avoir son
domaine propre : la métaphysique
Pratique : son enjeu essentiel est la liberté du sujet qui la cultive.
I] Les préparatifs
du voyage
Kant s’est formé au contact :
D’un milieu familial, scolaire et universitaire profondément piétiste, pour lequel la foi
personnelle a priorité sur le dogme (la raison) = foi + modération - passion - singularité.
De l'œuvre omniprésente de Leibniz, qui lui donne le goût de la recherche des principes et
des conditions de possibilité de toutes choses.
Du génie scientifique de Newton, dont la science n’a pas trouvé en lui un philosophe à sa
mesure : Kant voudrait donner à la science newtonienne la philosophie qu’elle mérite.
La critique, condition de possibilité de la doctrine, comprend les ouvrages les plus célèbres :
La Critique de la raison pure et les Prolégomènes à toute métaphysique future qui voudra
se présenter comme science font l’étude critique de l’usage théorique de la raison
Les Fondements de la métaphysique des mœurs et la Critique de la raison pratique tentent
de fonder la pratique morale sur la raison.
La Critique du jugement ou faculté de juger cherche un intermédiaire entre le théorique
(domaine de la nature) et le pratique (domaine de la liberté) par une critique du goût et de
la finalité.
Dans sa genèse : la période «précritique» est une longue maturation, pendant laquelle Kant
digère les leçons de Newton (reprise de l’existence d’une opposition dynamique des forces
→ L’existence ne se réduit pas à l’essence, ni au réel possible), Leibniz (reprise de la
distinction entre le principe de contradiction - tout ce qui n’est pas contradictoire est
possible - et le principe de raison suffisante - X indiscernable de Y, mais X n’est pas au
même endroit que Y, alors X≠Y - et de Hume (séparation cause raison)
II] Le grand
voyage
La révolution copernicienne ou anti-révolte ptolémaïque :
Kant nomme le projet qu’il a dans la Préface de la deuxième édition de sa Critique de la Raison
Pure : celui de faire de la métaphysique une science (Prolégomènes). C’est ce qu’il appelle sa
“révolution copernicienne”. Pour cela il définit d’abord les caractères distinctifs d’une méthode :
Elle permet de résoudre les problèmes et pas seulement de les poser, encore moins de les
multiplier. La méthode a pour but d’être réductrice.
Elle doit faire progresser.
Elle doit être acceptée par tous les scientifiques qui l’appliquent de sorte qu’elle ne
produise pas de résultats différents.
Kant se rattache ensuite à Thalès en le présentant comme celui qui montre que le monde n’est
pas ce qu’il paraît être. Thalès a étudié l’idée du triangle isocèle (Théorème de Thalès) a priori et
a pû le comprendre avec la seule force de son entendement. Le triangle comme objet s’est
accordé avec les concepts a priori. Les objets se règlent sur les concepts. Il reprend ensuite les
principales sources d’erreur des préjugés chez l’Homme (les fantômes), énoncés par Bacon :
Pour pouvoir contrer ses fantômes, Bacon développe (dans Nouvel Organon) des “tables de
comparution” autrement dit, des tableaux où il arrange des informations pour percevoir l'objet
étudié dans sa globalité:
La table de l’être et de la présence → on note tous les cas où les propriétés visées se
rencontrent, pour en déterminer la cause véritable d’un phénomène
La table d’absence → on note tous les cas où les propriétés visées ne se rencontrent pas,
pour supprimer la cause supposée pour voir si l'effet persiste ou non.
La table des degrés ou table de comparaison → les circonstances qui font que la propriété
étudiée croît ou décroît. Si deux évoluent corrélativement, l’un est la cause de l’autre (en
réalité non corrélation <==> causalité)
La lecture des expériences de Galilée apporte à Kant la nécessité de l’expérience pour confirmer
la théorie. La nécessité de d’abord, grâce à l’entendement, développer un concept, développer
connaissance a priori des phénomènes avant d’en faire l’expérience. Intuition → Expérience. La
connaissance fait la synthèse de l’intuition et de l’entendement.
La métaphysique pour Kant ne serait pas une science car elle ne remplit pas les critères
désignés par lui-même dans le 1§ de la seconde préface de la Critique de la raison pure. Il
cherche donc une méthode pour faire de la métaphysique une science authentique. C’est sa
“révolution copernicienne”. Cette révolution passe par un changement de méthode. Kant pour
développer cette méthode, comprend que lorsque l’on fait une expérience, l’on ne voit que ce
que l’on veut voir. Si l’objet est étudié avant, a priori, on construit le donné, alors l’on sait ce que
l’on voit et l’on comprend mieux. Les phases de la Lune par exemple. Il ne la voit pas lors de la
nouvelle Lune, mais s’il sait l’axe, l’endroit, et qu’il comprend pourquoi il ne peut pas la voir, alors
il comprendra pourquoi il ne la voit pas. De la même façon avec la découverte d’Uranus.
Avec cette révolution, Kant contrairement à Copernic, met l’Homme au milieu du monde et fait
graviter celui-ci autour de lui. C’est pour cela que cette “révolution” est aussi appelée “anti-
révolte Ptolémaïque”.
Mais jusque-là le concept de la philosophie n’est qu’un concept scolaftique, à savoir celui d’un
système de la connaissance, qui n’est cherché que comme science, sans que l’on ait pour but
quelque chose de plus que l’unité systématique de ce savoir, et par conséquent la perfection
logique de la connaissance. Mais il y a encore un concept cosmique (canceptus cosmicus) qui a
toujours servi de fondement à cette dénomination, surtout quand on le personnifiait en quelque
sorte et qu’on se le représentait comme un modèle dans l'idéal du philosophe. Dans cette
perspective, la philosophie est la science du rapport de toute connaissance aux fins essentielles
de la raison humaine (feleologia rations humanae), et le philosophe n’est pas un attiste de la
raison, mais le législateur de la raison humaine. Dans un pareil sens, il serait très orgueilleux de
s’appeler soi-même un philosophe, et de prétendre que l’on est parvenu à égaler un modèle qui
n'existe que dans l’idée"
- Le législateur impose une vision du monde, l'artiste propose une vision subjective du
monde.
Il s'agit de montrer que le philosophe scolastique ne fait que donner de l'ordre à la diversité
des connaissances alors que le philosophes mondain montre à tous les autres hommes ce
qu'il faut faire. Ce qui est en jeu dans le concept mondain, c'est moins l'idée de la
philosophie que l'idéal de la philosophie. (cf. Vocabulaire kantien)
La thèse de Kant est donc qu'on ne peut enseigner aucun des systèmes philosophiques
existants comme s'il avait atteint l'unité absolue du savoir, et qu'on peut encore bien moins avoir
la prétention de se présenter soi-même comme philosophe. On ne peut ni accéder au système
et à la maîtrise de soi, ni les transmettre !
Le problème qui découle alors pour l'élève de la philosophie scolastique c'est l'assimilation des
connaissances. Il ne doit pas avoir connaissance d'une chose sous un biais historique, mais
subjectif ; il s'agit de s'approprier les connaissances qu'il apprend. Et cela par l'exercice de la
raison sur son objet donné. Apprendre des sciences et non de l'histoire.
Récap :
III] L'étape
Spéculative
La métaphysique comme s'occupant des objets de la pensée comporte des illusions qu'il s'agit
de critiquer.
- Capacité à penser
L'a priori :
Mais la connaissance ne dérive pas forcément de l'expérience. Elle est alors a priori.
L'expérience est contingente : "Elle nous enseigne bien qu'une chose est ceci ou cela mais non
qu'elle puisse être autrement." Le jugement nécessaire est a priori. L'expérience est limité à ce
qui est, alors que l'a priori est universelle.
Comment définir le transcendantal ?
Toutes les conditions de possibilités de savoir scientifique (Ex : Les formes de la sensibilité,
les catégories de l'entendement, le sujet ...).
Toutes études de ces conditions de possibilités.
(Cf. AK, III, 78 (p.122) Critique de la Raison Pure)
Analytique : Il n'y a que le prédicat (ce qui est affirmé par rapport au sujet) dans le sujet.
Sujet = prédicat. Purement descriptif (Ex : "tout les corps sont étendus" --> il est impossible
de penser le corps sans son attribut nécessaire : l'étendue). Principe de non-contradiction.
Synthétique : Rajoue de connaissance au-delà de son expérience propre. ex: L'eau ça
mouille. Il est dit "extensif". Considérer à tort comme nécessairement a posteriori.
Kant nous dit qu'il existe en mathématique des jugements synthétiques a priori. Lorsqu'on part
de la figure d'un triangle, il nous est impossible sans le tracer de savoir que la somme de ses
angles est égale à 180°. C'est en raisonnant sur des intuitions empiriques (le triangle est tracé)
que le résultat est obtenu. Mais ce triangle concret, vise le triangle idéal (idée Vocabulaire
kantien), une intuition pure, sans quoi les mesures seraient approximatives et contingentes, et
non à des résultats nécessaires.
Récap :
L'Esthétique transcendantale
"Esthétique" -> aisthêsis, la sensation ; c'est l'étude de la sensibilité. "J'appelle esthétique
transcendantale la science de tous les principes a priori de la sensibilité."
Le chapitre de l'Esthétique Transcendantale est situ" par Kant en rapport avec les deux autres
parties : l'Analytique Transcendantale et la Dialectique transcendantale :
"Toute notre connaissance commence par les sens (esthétique), passe de là à l'entendement
(analytique), et finit par la raison (dialectique)."
L'espace n'est
ni une réalité, car il est une forme de pure de la sensibilité, associé à la structure du sujet->
transcendantale.
ni une abstraction, car c'est une intuition pure : il ne se réduit pas à des relations logiques.
Si je dessine mes mains sur une feuille de papier, les deux objets étant symétrique
par rapport à la droite d (la pliure de la feuille), alors je ne peux pas faire congruer
mes mains par un glissement, mais seulement en recourant à la troisième dimension,
c'est-à-dire en pliant la feuille. De même si je décide de porter des gants, ils sont en
tous points identiques, mais il sont non-congruents. Nous pouvons donner une
définition conceptuelle de la symétrie et pourtant nous nous trouvons devant
l'impossibilité empirique de faire coïncider certains objets symétriques à trois
dimensions, comme les mains ou comme deux pyramides.
--> IMPORTANT
L'espace et le temps sont des intuitions pures, ils sont les bases de toutes sensations. Ils ont le
caractère d'un fait, irréductible à tout concept comme le montre le paradoxe des objets
symétriques.
Les formes a priori de l'espace et du temps donnent tous deux lieu à deux expositions
"métaphysique" et "transcendantale". (cf. Vocabulaire kantien)
L'Espace et ses problématiques
L'exposition métaphysique a pour but de montrer l'espace comme donné a priori. L'espace
c'est ce qui est quand on a retiré toute sensation.
Le Premier Argument nous dit que l'espace en tant qu'il est la condition de possibilité de toute
expérience, a un caractère transcendantal et donc a priori. Je n'ai aucune expérience de
l'espace : "L'espace n'est pas un objet d'intuition mais l'intuition même."
Le Deuxième Argument présente l'espace comme antérieur aux objets qui y sont situés. Il est
alors transcendantal. --> condition de la possibilité des phénomènes.
Le Troisième Argument présente l'espace comme une intuitions pures. Il critique expréssement
la définition de Leibniz de l'Espace comme "L'ordre des coexistances". Le divers dans l'espace
n'est, en tant qu'il est postérieur à l'espace, qu'insérer dans des limites de l'espace.
Le Quatrième Argument montre que l'espace n'est pas un concept car dans sa représentation
est comprise son infinité, qui précède sa division. (Une droite infini n'est pas obtenu par l'ajoue
de valeur finie. Mais une valeur finie est obtenu par la segmentation d'une valeur infinie.) Je ne
peux penser le fini que comme une partie de l'infini dont je dois, au préalable, posséder l'idée.
Je ne pense un espace fini qu'en fonction de l'espace infini et non l'inverse.
Le Premier Argument montre que le temps n'est pas un concept empirique dérivant de quelque
expérience. C'est le temps qui est une condition de possibilité de la simultanéité et de la
sucession. Le temps a une idéalité transcendantale.
Le Deuxième Argument dit : "Le temps est une représentation nécessaire qui sert de
fondement à toutes les intuitions." On peut concevoir le temps sans les phénomènes mais nons
les phénomènes sans le temps. Le temps est donc a priori, mais il est un donné. Le temps
comporte quelque chose d'irréductible à la pensée, son irréversibilité. Je ne peux pas voir un
bateau en aval d'une rivière avant de l'aoir vu en amont. Le temps a une réalité empirique.
C'est une intuition pure.
Le Troisième Argument montre que le temps en tant que fondateur d'axiomes ou de principes
apodicitiques a un caractère universelle et nécessaire. "Le temps qu'une dimension, des temps
différents ne sont pas simultanés mais successifs."
Le Quatrième Argument insiste sur le fait que c'est une forme pure de l'intuition sensible. Le
temps a une unité. On la constate. Tout temps fait partie d'un temps plus grand. (même principe
que pour l'espace.)
Le Cinquième Argument part de la définition du concept (Le concept est l'unification des
données de la sensibilité.) et montre que cela ne peut s'appliquer au temps car il est infini.
L'infini n'est pas composé d'une multitude partie. Conséquence directe du Quatrième Argument.
L'Exposition Transcendantale est contenue dans le troisième argument puisqu'il montre
comment, par le temps, sont possibles des connaissances synthétiques a priori, à la fois
universelles et nécessaires.
Qu'elle est positive pour la mécanique et la géométrie en montrant que des jugements
synthétiques a priori y sont possibles --> caractère transcendantale de l'espace et du
temps
Qu'elle est négative en métaphysique car il n'y pas de référence à une expérience possible.
Récap :
“ Dans l'Esthétique Transcendantale, Kant montre que l'espace et le tmpes ont à la fois une
réalité empirique (contre Leibniz) et une idéalité transcendantale (contre Newton). Ils sont
les conditions de possibilité de toute expérience et la base de connaissances
synthétiques.
La Logique Transcendantale :
La logique est la science des règles de l'entendement, elle étudie comment un objet est pensé.
Les concepts alors créés par l'entendement se sépare comme les intuitions en deux catégories :
Concept empirique : peut alors être en rapport avec un phénomène, un objet concret
d'intuition.
Concept Pur : forme de la pensée d'un objet en général et sont étudiés par la logique
transcendantale.
Alors vient le fait que l'idée doit unifer une diversité et non l'aggraver. -> Platon
Aristote contestera cette idée en admettant (au sein de sa conception de l'éthique) qu'il faut
faire la différence entre les différentes vertus en fonction des actes et des devoirs de la
personne -> revoir
Kant étudie d'abord la Logique Classique qui existe depuis Aristote puis s'intéresse à la
Logique Transcendantale qu'il invente.
Logique Classique :
“ qu'elle relève d'éléments extérieur à l'objet même. Elle "contient les pricipes de la pensée
pure". Elle se subdivise en deux parties :
La raison tend à s'échapper de l'expérience. Elle est une "colombe légère, qui dans son libre
vol, fend l'air dont elle sent la résistance, pourrait s'imaginer qu'elle volerait bien mieux encore
dans le vide." Et ce en tant qu'elle fait l'unification des concepts sous une idée.
Récap :
“ A la logique classique qui comprend une ligique formelle, une psychologie et une
épistémiologie, Kant ajute une logique transcendantale en deux parties :
L'Analytique Transcendantale
L'Analytique des concepts
C'est ceux qui est rappeler plus haut "la décomposition de la faculté même de l'entendement,
pour examiner la possibilité des concepts a prioiri en les cherchant uniquement dans
l'entendement, comme dans leur craie terre natale, et en analysant l'usage pur de cette faculté
en général." En d'autre terme, c'est essayer de comprendre comme l'entendement peut
ordonner le divers du sensible en le décomposant en ses facultés. Un iventaire des facultés de
l'entendement.
"L'entendement ne puise pas ses lois a priori dans la nature mais les lui prescrit" Prolégomènes,
Cercle § 37, 38
Les sciences pures n'ont pas pour objets de connaissance des donnés sensibles sinon elles
seraient contingentes. Les lois du cercles ne sont pas comprises dans la representation de
celui-ci mais c'est notre entemendement qui lui les dictes (les lois empiriques).
Les jugements :
La receptivité des intuitions donnent lieu à des affections ⊥ à la spontanéité des concepts qui
donnent lieu à des fonctions.
L'entendement en tant qu'il est une faculté de connaître non-sensible n'a pas d'intuition que des
concepts qui ne se rapportent aux choses que médiatement (par le viais d'intuition ou d'un autre
concept). L'entendement se conçoit alors comme une faculté de mise en relation, je viens
trier, faire des liens, comprendre différents outils, moyens. Je "juge", c'est une "faculté de juger".
On ne pense des choses qu'à travers des concepts or tout concept est :
soit mises en relation --> jugement --> je joint un concept (le prédicat) à une intuition
donné ou à un concept.
soit prédicat (attribut) d'un jugement possible
Penser c'est juger, penser c'est mettre en relation ou poser des prédicats.
"Le fil conducteur servant à découvrir tous les concepts purs de l'entendement" ce sont les
jugements.
On peut alors comprendre tout ce que l'entendement peut, toutes ses facultés, tout ce qu'il
est capable de faire, si on arrive à montrer comme les jugements fonctionnent et sur quoi ils
se basent.
Les catégories
Quelle est leur nature ?
En réussissant à faire une liste (exhaustive selon Kant) des jugements possibles, alors cela
donne aussi les différentes unités des représentations des intuitions, soit les concepts purs de
l'entendements. Il y a alors autant de concepts purs de l'entendement que de fonction logiques
dans les jugementsl, alors on peut donner à ses concepts le nom de "catégories"
Quels commentaires peut-on faire sur cette table des catégories (p.140) ?
Les deux premières sont des catégories mathématiques, elles se rapportent aux objets de
l'intuition pure ou empirique. Pas de corrélatifs.
Les deux suivantes sont des catégories dynamiques. Comportent des corrélatifs.
Chaque classe comporte trois catégories : la troisème = 1U2
La totalité est la pluralité considéré comme unité ;
La limitation est la réalité jointe à la négation ;
La communauté est la causalité réciproque ;
La nécessité est l'existence donnée par la possibilité même.
Récap :
“ L'analytique des concepts dresse la table des catégories à partir de la table des
jugements que Kant ne justifie pas mais utilise comme "fil conducteur", trouvé tout fait des
les travaux des logiciens.
La Déduction Transcendantale
Kant répond à cette question en pointant la racine commune aux deux souches de la
connaissance humaine (sensibilité et entendement) : l'imagination.
Trois synthèses rendrait possible cette accord entre la sensibilité et l'entendement que Kant
met en relation avec la forme du sens interne : le temps.
Cette unitité de l'esprit n'est pas une intuition, ni de l'imaginatio, ni l'entendement, mais
c'est tout à la fois. C'est par l'abstraction que l'analyse distingue ces facultés, l'esprit est
d'abord affaire d'imagination.
sens large : la nature c'est "la totalité de tous les objets de l'expérience".
sens plus restreint : "la conformité de tous les objets de l'expérience à des lois et, en tant
qu'elle est connue a priori, leur conformité nécessaire."
Récap :
L'objet transcendantale = x
Dans la seconde édition, le "je pense" remplace l'aperception transcendantale. Un "je" qui
pense. La formule "l'objet transcendantale = x" évoque un retour au réel. Le "=x" correspond à
la connaissance, le = serait plus un "<==>". Cet objet ne doit être conçu que comme qqchose en
général (x = variable) "puisqu'en dehors de cette connaissance, nous n'avons rien que nous
puission lui opposer comme lui corrrespondant".
Préfiguration de la critique hégelienne de la "chose en soi", selon laquelle, loin d'être ce qui est
inconnu ou inconnaissable, elle est ce qui est le mieux connu.
"La Chose en soi, et sous ce terme on comprend aussi l'esprit, Dieu, etc. signirie l'objet
en tant qu'on fait abstraction de tout ce qui le rend saisissable à la conscience, de tout
élément sensible comme de toute idée détrminée de la conscience. On voit aisément
qu'il ne reste, après cela, qu'une pure abstraction, un vide absolu deétermié seulement
comme un au-delà, une négation de toute représentation, de toute sensibilité, de toute
pensée déterminée. Mais on peut faire à cet égatd une réflexion bien simple, à savoir :
que ce résidu de l'analyse est lui-même un produit de la pensée, qui forme cette
abstraction pure, du moi vide qui prend pour objet cette identitité vide de lui-même. La
détermination négative qui contient comme objet cette identité abstraite est énumérée
parmi les catégories de Kant, et elle est tout aussi bien connue que cette identité vide.
On doit, par conséquent, s'étonner d'entendre si souvent répéter qu'on ignore ce quest
la chose en soi, car il n'y a pas de connaissance plus facile que celle-là."
Kant devancé cette objection : "Je pense". Acte de spontanéité qui précède toute acte de
l'entendement (Anthropologie d'un point de vue pragmatique). Le moi à travers le "je pense"
désigne la condition de l'unité dans la connaissance de l'objet. "Je pense" <==> "Je pense
quelque chose" --> Toute conscience est conscience de quelque chose.
Dans une note de la première édition Kant montre la nécessité pour toute pensée objective de
se rapporter à une conscience : La subjectivité constitue l'objectivité.
"Mais toute conscience empirique a un rapport nécessaire à une conscience transcendantale (la
conscience de moi-même)". La conscience de moi-même est transcendantale car condition de
possibilité pour une connaissance.
En effet il ne suffit pas juste de recevoir le donné extérieur pour faire l'objectivité (ex le
comateu). C'est le moi qui constitue l'objectivité de l'objet.
Pour les phénoménologues, le concept d' "intentionalité" désigne le fait que "toute
conscience est quelque chose". La conscience en tant qu'opérante, induit l'existence d'un
objet sur lequel opérer. Mais au-delà d'être un objet, elle est pour la conscience une
intuition ≠ spontanéité (-> ce qu'est la conscience). Je ne peux avoir l'intuition de moi-
même. Il y a consicence de l'objet mais non conscience de la conscience.
Pour Kant je suis passif, quand je reçois des intuitions de l'extérieur, par ma sensibilité et je
suis actif quand je forme des concepts par mon entendement. Alors je ne saisi le réel et je le
comprend, j'en prends connaissance que par l'existence de ma sensibilité et de mon
entendement. Je suis la condition de possibilité de la réalité et des expériences que j'en ai.
C'est cela l' "unité transcendantale de la conscience". Sans moi, pas de réalité, mais sans
réalité, pas de moi.
Cette aperception pure "est identique en toute conscience" elle concerne le sujet humain.
Récap :
“ D'après la seconde édition de la Critique de la Raison Pure, c'est l'unité du sujet qui
constitue l'unité de l'objet : paradoxalement, c'est l'unité de la conscience qui est
transcendantale, cad qui rend possible l'unité de l'objet et qui, donc, est à la base de toute
connaissance objective.
Le problème que tente de résoudre l'Analytique des principes est : Comment les principes de
l'entendement peuvent s'appliquer à l'expérience ?
L'Analytique des principes est pour Kant un canon pour l'entendement. Il s'agit de savoir
comment les jugements opèrent, sous quelles règles elles sont soumises, comment
l'entendement donne ses règles au jugement. Il s'agit de développer le jugement pour mieux
pouvoir comprendre le monde, mieux subsummer le divers sous plusieurs concepts.
Comment ?
La Logique Trascendantale peut donner des règle à l'entendement en lui indiquant comment
appliqué les règles, en tant que les concepts qu'elle traite doivent se rapporter a priori à leurs
objets, contrairement à la logique générale.
Et pour étendre ses capacités de jugements il faut les pratiquer sur des cas réels :
Quelle est "la condition sensible qui seule permet d'employer des concepts purs de
l'entendement" ? --> Schématisme de l'entendement pur
Quels sont les "jugements synthétiques qui découlent a priori sous ces conditions des
concepts purs de l'entendement et servent de fondements à toutes les autres
connaissances a priori" ? --> Principes de l'entendement pur
Le schématisme :
Mais les concepts purs sont tout à fait hétérogènes aux intuitions empiriques, comment
percevoir une relation entre les deux ? La solution le Schème.
(a<==> b , a≠b) ⊃ ∃ c ; ∀c , a=c et b=c. Il existe nécessairement un élément c qui relie les
phénomènes aux concepts, c = Schème.
Car le temps est une idéalité transcendantale donc se rapporte aux concepts purs a priori
Car le temps est la condition nécessaire de l'expérience de phénomènes (cf. La déduction
transcendantale)
C'est une opération, une méthode, un principe de construction général de l'image et ¬ image. Le
principe de construction d'un triangle n'est pas le triangle, le schème n'est pas l'image. L'image
ne se rapporte au concept que en ce qu'elle se rapporte à son principe de construction. Quels
sont les différents schèmes ? (cf. Carte de l'entendement humain)
Les conditions de possibilités de toute expérience et les règles générales de l'unité dans la
synthèse des phénomènes. --> Montrer la réalité objective de ces règles.
Quels sont ces principes ? (cf. Carte de l'entendement humain) --> fait le, pratique
Les deux premiers = principes mathématiques. Il s'agit ici de physiqaue on rappelle (les
mathématique = Esthétique Transcendantale). La physique n'est scientifique que si
mathématique. Les mathématique traitent de la simple possibilité des phénomènes. Les
principes mathématiques sont arbitraires et qu'ils concernent des éléments
homogènes.
- Les phénomènes sont des grandeurs extensives dans l'espace (géométrie) et dans le
temps (mécanique). --> Phénomènes (p) ∈ Mathématique (m).
Les anticipatons de la perception correspondant à la "case" de la qualité. --> le réel
(objet de sensation) dans le phénomènes, a une grandeur intensive --> un degré.
Problème de terminologie possible :
L'"anticipation" est un jugement que nous portons sur les objets de l'expérience
avat de les avoir perçus.
Il faut considérer le "degré" comme un plan incliné.
Récap :
La réfutation de l'idéalisme :
Deux adversaires à Kant
Pour les réfuter il faut montrer que "l'expérience interne n'est possible elle-même que sous
la condition de l'expérience externe".
Théorème :
Cette distinction (p.276) faite par Kant entre les phénomènes, le noumènes et la chose en soi
débute par une métaphore, celle du pays de l'entendement comme île entouré "d'un vaste et
orageau océan, empire de l'illusion". Cette métaphore rappelle les limites de l'entendement et de
notre capacité de connaître.
Le phénomènes c'est ce qui nous apparaît, ce que nous voyons, ce que nous y projetons. Ce
n'est pas l'objet. Le phénomène nous est donné par nos intuitions sensibles.
Les catégories en tant qu'elles dépassent le cadre de la sensibilité sont sources d'illusions, au
contraire des formes de l'intuition. La catégorie est "le concept déterminé d'un être que nous
pourrions connaître de quelque manière par l'entendement".
⊥ chose en soi est concept indeterminé. C'est l'objet tel qu'il nous apparaîtrait en dehors du
temps et de l'espace et du champ de nos catégories. L'entendement ne fournit que des
catégories pour se représenter les choses en soi.
Le noumènes quant à lui doit être pensé par rapport à la chose en soi. C'est un au-delà de
l'expérience, le concept de l'objet en-soi limitatif de la connaissance.
Le noumène au sens négatif : la chose en tant qu'elle n'est pas objet de notre intuition
sensible. Identifiable à la chose en-soi.
Le noumène au sens positif : objet d'intuition intellectuelle dont nous ne sommes pas
capable.
La Dialectique Transcendantale :
La dialectique trancendantale est une logique de l'apparence transcendantale.
Apparence transcendantale = C'est une illusion inévitable portant sur des questions imposées
par sa nature même. Elle siègle dans la raison pure.
≠ apparence empirique : donné par les jugements et non par les sens. Les sens ne trompent
pas, car il ne juge pas.
Raison = faculté des principes. La raison ramène à l'unité les règles de l'entendement sous des
principes. C'est une recherche de l'inconditionné.
Quels sont les sens de la notion de dialectique suivant les usages des catégories et des
principes ?
La dialectique au sens positif est l'étude critique des illusions de la raison donnant lieu à la
métaphysique.
Au sens négatif, elle signifie l'application des catégories hors du champ de leur légitimié, CAD
de l'expérience possible.
≠ usages :
Récap :
Les représentations
L'idée est «un concept rationnel nécessaire auquel ne peut correspondre aucun objet donné par
les sens». Le système des idées transcendantales peut-être déterminé à partir des trois
catégories de la relation qui permettent de saisir a priori toutes les formes de rapport possible.
(cf. tableau de l'entendement)
La première classe des idées transcendantales contient l'unité absolue du sujet pensant :
psychologie rationelle
La seconde l'unité absolue de la série des conditions du phénomènes : cosmologie
rationelle
La troisème l'unitié absolue condition de tous les objets de la pensée en général : théologie
rationelle.
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|Paralogismes de la raison pure | Substance|1. Moi|Psychologie rationnelle (Métaphysique)|
Le moi, le monde et Dieu sont donc les trois idées transcendantales de la raison pure qui
donnent lieu aux trois types de raisonnements dialectique de la raison.
Le Je est identique à travers les représentations, le métaphysicien en conclut donc qu'il est
substance simple. Mais le Je Pense est pensée pure (cf. Déduction Transcendantale), donc ne
peut pas être perçu comme intuition, donc méconnaissable en substance --> paralogisme.
Le moi n'est pas numériquement identique au fil du temps. Je varie mais je ne suis pas même.
Récap :
Nature :
Antinomie = conflit
Les antithèses quant à elle considèrent que c'est la série qui est incondtionnée.
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|Thèses | Le monde est limité dans l'espace et dans le temps|Il y a des éléments simple et
indivisibile|Il y a une causalité naturelle mais aussi une libre : la liberté est possible mais
nécessaire |Il exsite un être absolument nécessaire|
|Antithèses | Le monde est infini dans le Temps et l'Espace|La matière est divisible à l'infini|Pas
de liberté que des rapports causals|"Il n'existe nul être avsolument nécessaire"|
Pratique : Le moi est simple et donc immortel, la liberté est, tout comme Dieu --> pierre de
touche de la morale et de la religion
Spéculatif : permet une synthèse total
ni intérêt pratique
mais spéculatif : car l'entendement reste tjrs sur son propre terrain --> l'expérience.
Le monde est un tout existant, il est fini ou infini, Or le premier cas aussi bien que le second sont
faux, donc lil est faux de dire que le monde est un tout existant en soi.
Il suit que les phénomènes en général ne sont rien en dehors de nos représentations, donc =
idéalité transcendantale.
Les thèses sont vraies du pov de la raison dans le domaine intelligible et les antithèse de pov de
l'entendement, domaine de l'exp.
L'H est à la fois phénomènes qui obéit au loi de la nature mais aussi une chose en soi qui est
législateur des lois qu'ils se donne à lui-même. (penser un jugement, l'accusé est libre pour
l'opposition et conditionnée pour la défense)
Récap :
“ L'antinomie de la raison pure examine les quatre conflits dans lesquels tombe la raison
lorsqu'elle veut penser le monde comme totalité :
Récap :
On suppose une chose comme vrai car elle est pratique mais il faudra rappeler qu'elle ne fonde
que la cohérence du savoir et non son rapport à la réalité.
Récap :
“ L'usage constitutif d'une idée est celui par lequel elle permet la connaissance d'un
objet d'expérience possible.
L'usage régulateur est celui par lequel elle permet la cohérence du savoir abstraction
faite de son rapport à la réalité. Il oriente la pensée.
La méthodologie Transcendantale
4 chapitres :
Récap :