4667 12897 1 SM
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Résumé
Le développement de la micro finance au Maroc date du milieu des années 1990 et
devient particulièrement dynamique au cours des années 2000. Actuellement, ce secteur
commence à connaître de multiples risques notamment celui du crédit.
En effet, le risque de crédit, susceptible d’entraver l’émergence des
établissements de micro-finance, est devenu l’une des préoccupations
principales des institutions financières. Ainsi, une place importante
mérite d’être réservée au métier de la gestion des risques d’insolvabilité
des emprunteurs notamment à travers l’anticipation de leurs défaillances
.Cet objectif d’anticipation est réalisable à travers l’utilisation d’une
technique de scores qui permet d’affecter un individu en l’un des groupes
à savoir les bons clients et les défaillants.
En s’inspirant des enseignements sur la fonction de discrimination
présentés par (SAPORTA,1975), le discernement peut être effectué selon
les caractéristiques socio-économiques et démographiques de chaque
client et compte tenu des modalités prises par les différentes variables.
Le calcul des scores nous a permis élaborer un filtre de discrimination
permettant de noter les clients, d’identifier des classes de risque et de
repérer ceux susceptibles de tomber défaillants à la date de
remboursement.
1
Enseignant chercheur à L’ENCG, Kénitra- Maroc
II- Méthodologie
La méthodologie consiste à présenter d’une part, une présentation de
la méthode des scores et d’autres part, les différentes variables
explicatives ainsi que les différents testes pour aboutir sur des résultats et
quelques propositions
1
Mark Schreiner , le scoring peut-il attirer les investisseurs soucieux du profit vers le microcredit?
2
Diallo B. (2006) « Un modèle de «Credit scoring pour une institution de microfinance Africaine,
le cas de Nyesigiso au Mali
2- Echantillonnage1
Pour l’interrogation de la base de données, Al Amana utilise le
Business Object. Le problème de cet outil de décision, c’est qu’il ne peut
tirer qu’un nombre fini d’observations, donc, on n’a pas eu recours à
toutes les observations figurant dans la base, afin d’extraire un
échantillon en utilisant les techniques d’échantillonnage fondamentales
pour effectuer le bon choix. Et pour ne pas influencer les résultats, nous
avons décidé de travailler sur le maximum d’observations que le
Business Object peut nous fournir.
1
Fatima Bakass : Méthodologie des enquêtes statistiques, INSEA, 2007.
IV-Testes statistiques
Les testes statistiques porteront d’une part sur la dépendance, la
colinéarité des variables et d’autre part sur les coefficients du modèle et
leur validation.
(i)Test de dépendance
Pour tester la dépendance entre la variable expliquée et les
variables explicatives, nous utiliserons le test de khi-deux ou la matrice
de corrélation.
- typpret : montre s’il s’agit d’un prêt solidaire (PS) ou d’un prêt
individuel (PI) ;
(i)Test de dépendance
A partir des résultats de ce test, obtenu par SPSS portés sur les
annexes résultats. On remarque que tous les seuils critiques sont
inférieurs à =5%, donc on rejette l’hypothèse nulle du test de Kruksal
Wallis H0 pour toutes les variables explicatives testées. Ce qui signifie
que les classes formées sont différentes deux à deux.
3-Résultats de l’ACM
Alors, k k k
(1)
S d
j 1
j Z j
d
j 1
j XU j
X d jU j
j 1
grille de score
Avec :
- X est le TDC :
1 1 0 0 0 0 1 ..........
20 1 0 0 1 0
. .
X .
. .
. .
n . . ..........
X : Variables indicatrices
D’après les tableaux 5 et 6, nous avons conclu que les modalités ayant
des scores négatifs présentent un faible risque et donc caractérisent les
«BONS », alors que les modalités ayant des scores positifs présentent un
fort risque et donc caractérisent les « MAUVAIS ».