Vibrations Et Ondes
Vibrations Et Ondes
Vibrations Et Ondes
N° d’ordre : UTMB/FSE/PP/
Filière : Physique
Vibrations et Ondes
Cours et Exercices
Bennaceur Said
Expertisé par :
Dr . Kadri Siham
Dr . Atouani Toufik
Préambule
PARTIE I : VIBRATION
CHAPITRE 01 : Généralités sur les vibrations
1. Définition d’un mouvement périodique 02
2. Définition d’une oscillation 02
3. Définition d’un mouvement sinusoïdal 03
4. Nombre de liberté 04
5. Représentation complexe d’un mouvement vibratoire 04
6. Définition des séries de Fourier 04
Exercices 05
CHAPITRE 02 : Systèmes linéaires à un degré de liberté
2.1 Les oscillations libres 06
2.1.1 Définition d’un oscillateur libre 06
2.1.2 Définition d’un oscillateur harmonique 06
2.1.3 Equation du mouvement 06
2.1.4 Energie d’un oscillateur harmonique (E) 08
2.1.5 Equation de Lagrange 10
2.1.6 Conditions d’équilibre et d’oscillation 11
Exercices 13
2.2 Oscillateur amortie à un degré de liberté 14
2.2.1 Définition d’un oscillateur amortie 14
2.2.2 Equation de Lagrange 14
2.2.3 Equation du mouvement 14
2.2.3.1 Résolution de l’équation du mouvement 15
2.2.3.2 Décrément logarithmique 17
Exercices 18
2.3 Oscillations amorties forcées 20
2.3.1 Définition d’un oscillateur amortie forcé 20
2.3.2 Equation de Lagrange 20
2.3.3 Equation du mouvement 20
2.3.3.1 Résolution de l’équation du mouvement 21
2.3.3.2 Résonnance 23
2.3.3.3 Résonance de phase 24
2.3.3.4 Bande passante 24
2.3.3.5 Analogie électromécanique 26
Exercices 27
CHAPITRE 03 : Systèmes linéaires à plusieurs degrés de liberté
3.1 Systèmes linéaire de plusieurs degrés de liberté 29
3.1.1 Les type de couplages 29
3.2 Systèmes linéaire deux degrés de liberté cas libre 32
3.2.1 Equation du mouvement 32
3.2.2 Les modes d’oscillations 33
3.3 Système force à deux degrés de libertés 34
3.4 Oscillations forcées d’un système non amorti à deux degrés de liberté 35
3.5 Généralisation aux systèmes à n degrés de liberté 35
Exercices 39
PARTIE II : LES ONDES MECANIQUES
CHAPITRE 04 : Généralités sur les ondes mécaniques
4.1 Classification des ondes 41
4.2 Intégrale général de l’équation générale d’ondes progressives 42
4.2.1 Solution de l'équation de propagation 42
4.3 Vitesse de phase, vitesse de groupe 43
4.4 Front d’onde 44
4.4.1 Exemple des ondes planes, ondes sphériques 44
4.5 Réflexion et transmission des ondes 46
Exercices 48
CHAPITRE 05 : Ondes transversales sur une corde
5.1 Introduction 50
5.2 Equation de propagation 50
5.3 Impédance caractéristique 51
5.4 Ondes stationnaires 52
5.4.1 Définition 52
5.4.2 Solution stationnaire de l’équation de l’Alembert 52
5.4.3 Réflexion et transmission 53
5.4.4 Types de condition aux limites pour une corde vibrante 53
5.4.4.1 Deux extrémités fixes 53
5.4.4.2 Une extrémité fixe et l’autre libre 55
5.4.4.3 Deux extrémités libres de la corde 57
5.4.4.4 Autres types de conditions aux limites 58
5.5 Partie expérimentale 59
5.5.1 Expérience générale 59
5.5.2 Energie emmagasinée sur une corde vibrante 59
5.5.3 Énergie cinétique 59
5.5.4 Energie potentielle 60
Exercices 61
CHAPITRE 06 : Ondes longitudinales dans les fluides
6.1 Introduction 65
6.2 Ondes planes dans un tuyau cylindrique 65
6.2.1 Equation d’ondes dans un gaz 67
6.2.2 Ondes planes dans un tuyau cylindrique 67
6.2.2.1 Equation d’ondes dans un fluide 69
6.2.2.2 Vitesse du son 69
6.2.2.3 Impédance acoustique et impédance caractéristique 70
6.2.2.4 Energie transportée par une onde 71
6.2.2.5 Intensité 74
6.2.2.6 Niveau sonore 75
6.2.2.7 Coefficients de réflexion et de transmission d’ondes 75
(conditions aux limites)
6.2 Effet Doppler 77
6.3.1 Historique 77
6.3.2 Définition 78
Exercices 80
CHAPITRE 07 : Ondes élastiques dans les solides
7.1 Introduction 85
7.2 Définition et propriétés élastiques d’un solide 85
7.3 Equation d’onde dans barreau solide 86
7.4 Résolution de l’équation de d’Alembert 87
7.4.1 Un barreau infini 88
7.4.2 Impédance mécanique 88
7.4.3 Aspect énergétique 88
Exercices 90
Partie I : VIBRATIONS
Exemples :
Masse –ressort :
Soit un ressort de longueur à vide x0. On
modifie sa longueur en exerçant une force de
tension à son extrémité libre, en le comprimant
ou l'étirant.
Figure 1-3 : Système masse-ressort
Circuit électrique :
Soit un circuit contenant une bobine d'inductance( L )et
d'un condensateur de capacité( C).La charge et la
décharge du condensateur s'accompagnent d'oscillations
électriques.
Figure 1-4 : Système bobine -condensateur
Avec :
T : est la période
f : est la fréquence
Pour la périodicité en math s’exprime : g (t T ) g (t )
4. Nombre de liberté
On définit le nombre de liberté (dll) par la relation suivante :
dll n m (1-4)
2
(1-7)
T
Exercices
Exercice 01 :
Soit la grandeur sinusoïdale g(t) représentée ci-
contre.
1. Calculer l’amplitude, pulsation et la phase
initiale.
2. Déduire l’équation g(t).
Exercice 02 :
Un mouvement vibratoire est caractérisé par le déplacement suivant :
x(t ) 4 cos(25t )
2
Ou x en centimètres, t en secondes et la phase en radians.
1. Déterminer l’amplitude maximale
2. Donner la pulsation propre, la fréquence et la période du mouvement.
3. Exprimer la phase initiale (déphasage à l’origine).
4. Calculer le déplacement, la vitesse et l’accélération aux instants t=0s et t=0.5s.
Exercice 03 :
Un mobile M décrit un mouvement rectiligne sinusoïdal si son abscisse x est une fonction
sinusoïdale du temps: x(t ) 2 cos(4t 6)
Trouver à l’aide de la représentation complexe
.
1. la vitesse du mouvement rectiligne sinusoïdal x(t )
..
2. l’accélération du mouvement rectiligne sinusoïdal x(t )
Exercice 04 :
Un mouvement harmonique est décrit par x(t)=X cos (100t+). Les conditions initiales
sont x(0)=4m et x (0) =1m/s.
a) Calculer X et .
b) Exprimer x(t) sous la forme x = A cos (ωt) + B sin (ωt) et en déduire les valeurs de A.
T k x (2-2)
Avec :
A : amplitude
φ : phase initiale
∅ : phase initiale
ω : pulsation
t : temps
Exemple : Étude du mouvement d’un oscillateur harmonique, ressort (k) lié avec une
masse (m). Soit une masse accrochée à l’extrémité d’un ressort verticale sans masse.
Cette masse se déplace sans frottement sur le plan vertical. A t=0, on écarte ce point de
sa position d’équilibre d’une grandeur x puis on le lâche sans vitesse initiale.
a. Equilibre
F 0 P T1 0 P T1 0
mg kx0 0 (2-5)
b. Mouvement
F ma P T2 m a P T2 ma
..
mg k ( x0 x) ma mg kx0 kx m x
0
.. ..
kx m x m x kx 0
L’équation de mouvement
.. k
x x0 (2-6)
m
𝑘 𝑘
𝜔02 = 𝑚 𝜔0 = √𝑚 (2-7)
E T U (2-8)
Energie cinétique (T)
.
L'énergie cinétique d'un objet de masse m, ayant vitesse ( q ) (donc liée au
mouvement) vaut :
. . . .
1 .2
Translation T mq q (v, x, y, z ) (2-9)
2
1 .2
Rotation T I (2-10)
2
.
IΔ moment d’inertie vitesse angulaire
Energie potentielle (U)
Il y a plusieurs formes qui présentent l’énergie potentielle
Energie potentielle de la force pesanteur :
Une masse ( m) se trouve dans un champs gravitationnel constant (g), condense
une énergie potentielle pesanteur est sous forme :
U P mgh (2-11)
1
U k k 2 (2-13)
2
Exemple
Soit une masse m accrochée à l’extrémité d’un ressort horizontal sans masse de raideur
k. Cette masse se déplace sans frottement sur le plan horizontal. A t=0, on écarte ce point
de sa position d’équilibre d’une grandeur x puis on le lâche sans vitesse initiale.
Energie totale
E=T+U (2-15)
Energie cinétique
1 .2
T mx (2-16)
2
Energie potentielle
1
U U p U k U k kx2 (2-17)
2
0
1 .2 1 2
E m x kx (2-18)
2 2
.
1 . 2 1 2
d m x kx
dE 2 2
Le système est conservatif 0 dE
dt dt dt
dE . .. . .. .
m x x kx x 0 m x kx 0 (2-19)
dt
.. k .
Equation de mouvement x x 0 (2-20)
m
2.1.5 Equation de Lagrange
L’équation de Lagrange permet de déterminer l’équation du mouvement des systèmes
mécaniques. Elle est décrite par l’équation suivante :
d L L
q Fi
(2-21)
dt q.
i i
Ou ( L) est le Lagrangien qui est une fonction explicite des coordonnées généralisées et
des vitesses généralisées
L=T-U (2-22)
Energie cinétique
1 .2
T mx (2-25)
2
1
U U p U k U k kx2 (2-26)
2
0
1 .2 1 2
L
m x kx (2-27)
2 2
Equation de Lagrange
d L L
x 0
(2-28)
dt x.
𝑘
𝜔0 = √𝑚 (2-28)
Condition d’oscillation
Un équilibre est stable si la constante de l’oscillateur harmonique est supérieure à
zéro(0).
F
C 0 (2-31)
q
U
Et comme on a décrit apparemment F (2-32)
q
On appelle aussi condition d’oscillation U
2
0 (2-33)
q 2 q 0
2U
0 (2-34)
q 2 q 0
Exercices
Exercice 01
Le système ci-contre peut tourner librement autour du point O. La boule est supposée
ponctuelle et la tige sans masse. sin et cos 1
1. Trouver l’énergie cinétique T et l’énergie potentielle U.
2. Trouver l’équation du mouvement.
3. Trouver la pulsation propre 0 sachant que m=1kg, L=2m,
k=2N/m, g=10m/s2
Exercice 02
On considère le circuit électrique constitué d’un condensateur de capacité C branché aux
bornes d’une bobine d’inductance L. Initialement le condensateur est chargé, puis on
ferme l’interrupteur S. En écrivant la loi des mailles, donner l’équation différentielle du
système en fonction de la charge q(t) du condensateur ; déduire la pulsation des
oscillations du circuit.
Exercice 03
Une tige de longueur totale L+l et de masse négligeable, porte à son extrémité supérieure
une masse ponctuelle m. L’autre bout de la tige est relié à un ressort de raideur k. Celui-ci
n’était pas déformé à l’équilibre et supposé rester horizontal lors des petits mouvements.
La tige peut tourner librement autour du point O. À l’équilibre la tige était verticale.
1. Trouver l’énergie potentielle U et l’énergie cinétique T du système
2. Trouver l’équation du mouvement et la pulsation propre 0
3. Trouver la condition d’oscillation du système.
1 .2 1 2
L m x kx (2-45)
2 2
Equation de dissipation
1 .2
D x (2-46)
2
Equation de Lagrange
d L L D
dt x. x .
x
Après les dérivations nous recevons cette équation
.. .
m x kx x (2-47)
.. . k
x x x0 (2-48)
m m
Si nous superposions cette équation et l’équation générale du mouvement :
𝑘
Nous obtenons 𝜔0 = √𝑚 et
2m
2.2.3.1 Résolution de l’équation du mouvement
La résolution de l’équation du mouvement ( 2-40) sera supposée comme suit :
. ..
q(t ) Aert q(t ) Are rt q(t ) Ar 2 e rt (2-50)
Ar 2 e rt 2Are rt 0 Aert 0
2
(b 2 ac ) 2 0
2
q(t ) A1e r t A2 e r t
1 2
𝑟1 = −𝜆 − √𝜆2 − 𝜔02
𝑟1 = −𝜆 + √𝜆2 − 𝜔02
r1 r2 r
q(t ) A1e r t A2 e r t
1 2
r1 j 0 2
2
r2 j 0 2
2
Pseudo-pulsation : 0 2 2 (2-56)
2𝜋 2𝜋
Pseudo –périodique : 𝑇= = (2-57)
𝜔
√𝜔02 −𝜆2
Ae t cos(t n )
n
Ae t n
ln (t T ) ln (t T ) (2-59)
Ae cos( (t n T )
n
Ae n
Ae t n
ln (t T ) ln e T
Ae n
T (2-60)
Exercices
Exercice 01 :
Soit le système mécanique vibratoire représenté sur la figure ci-contre. Si G est le centre de
gravité de la barre de masse M et de longueur L.
• Trouver l’équation différentielle du mouvement. Déduire 0 et
Exercice 02
Le système est constitué de 2 masses m1 et m2, d’une tige de masse négligeable de
longueur L et d’un ressort k et d’un amortisseur de
coefficient de frottement visqueux (α).
Ecrire l’équation différentielle du du mouvement,
sachant que le système effectue des oscillations de
faible amplitude.
Déterminer la pulsation propre du système.
Trouver l’équation du mouvement, sachant
.
que θ(0)=θ0 et (0) 0 . On donne :
m1 k
m2 m , k et 0
4 4
Exercice 03
Dans son mouvement va-vient, le disque ci-dessous suspendu au ressort reste en contact
avec le mur qui le fait tourner sur lui-même. L’ensemble des frottements est symbolisé
par la force f disque v appliquée au centre du disque. A l’équilibre le ressort était
allongé de y0.
1. Trouver l’énergie potentielle U de système en fonction
de y.
2. Simplifier U à l’aide de la condition d’équilibre.
3. Trouver l’énergie cinétique T et la fonction de
dissipation D.
4. Trouvez Lagrangien puis l’équation du mouvement.
Exercice 04
La figure ci-contre représente un circuit série. Initialement,
S
le condensateur est chargé, puis on ferme
l’interrupteur S. On donne L=1H et C= 0.01 μF . R
C
on désigne par q(t) la charge du condensateur à L
l’instant t.
1. Ecrire l’équation différentielle qui décrit le circuit en fonction de la variable q. On
précisera les valeurs de λ et ω0.
2. Dans quel cas le système oscille ? quelle est la valeur de résistance critique ?
3. Tracer approximativement q(t) pour R=100Ω et R=500Ω.
d L L D
dt q. q . F (t ) Translation
(2-61)
q
d L L D
dt q. q . (t ) Rotation
(2-62)
q
Exemple
On appliquant dans le système décrit dans la section 2.2.3 une force extérieure
sinusoïdale:
F (t ) f 0 cos(t ) (2-64)
Lagrangien
L=T-U (2-65)
Energie cinétique
1 .2
T mx (2-66)
2
Energie potentielle
1
U U p U k U k kx2 (2-67)
2
0
1 .2 1 2
L m x kx (2-68)
2 2
Equation de dissipation
1 .
D x2 (2-69)
2
Equation de Lagrange
d L L D (2-70)
dt q. q . F (t )
q
q(t ) qT (t ) q P (t ) (2-74)
Ou : qT (t) solution transitoire
qP (t) solution permanente
Puisque : qT (t ) q P (t ) q (t ) q P t A cos(t ) (2-75)
q (t ) q P t A cos(t ) A j ( t )
(2-76)
F (t ) F0 cos(t ) F0 e j ( t )
j ( t ) F0 ( jt )
( 2 2j 0 ) Ae
2
e
a
F0
A( 2 2j 0 ) Be j
2
On pose B=
a
A(( 2 0 ) 2j ) Be j
2
A(( 2 0 ) 2j ) Be j
2
A(( 2 0 ) 2j ) Be j
2
D’après l’équation
cos ( 2 0 )
2
sin 2
2
tan (2-80)
( 2 0 )
2
2.3.3.2 Résonnance
La pulsation d’excitation pour laquelle l’amplitude 𝐴 atteint son maximum est appelée
A
pulsation de résonance (d’amplitude) R . 𝐴 est maximale lorsque 0
A
F0
4 0 2 8 2
2
0 A a 0
3
2
2 0 2 4 2 2
2 2
A
0 −4(𝜔02 − Ω2𝑅 ) + 8𝜆2 = 0
R 0 22
2
(2-81)
0
Nous introduisons le facteur de qualité dans l’équation (2-81)
2
1
Ω𝑅 = 𝜔0 √1 − 2𝜙 (2-83)
lim tan( )
𝜑=0 F(t) et q(t) en quadrature phase
R
lim tan( ) 0
F(t) et q(t) en opposition phase
42 2 02 2 82 02
𝐴𝑚𝑎𝑥 𝐹
= = 2𝑎𝜆𝜔0 √2
𝑎 2
√2 √(𝜔2 2 2 2 2 0
0 −Ω ) +4𝜆 Ω
Plus est faible, plus le pic de résonnance est étroit (Ω petit) , on peut alors considéré
dans ΔΩ que Ω proche de ωo
D’où la bande passante de l’oscillateur : B 2 1 2 (2-86)
Donc le facteur de qualité sera comme suit :
0 0
(2-87)
2 B
2.3.3.5 Analogie électromécanique
Nous pouvons faire une analogie entre le système mécanique (translation et rotation) et
le système électrique RLC est regroupé dans le tableau suivant :
Exercices
Exercice 1
Une masse m, suspendue par un ressort de raideur k et un amortisseur de coefficient de
frottement, oscille verticalement sous l’effet d’une excitation F de la forme F (t)=F0cosΩ
1. Trouver l’énergie cinétique T, l’énergie potentielle U, et la fonction de dissipation
D.
2. Trouver le Lagrangien puis l’équation du mouvement.
3. Trouver, à l’aide de la représentation complexe, la solution
permanente de l’équation du mouvement. (Préciser son amplitude A
et sa phase)
4. Donner la condition de résonance et la pulsation de résonance ΩR:
5. Donner la bande passante B pour un amortissement faible:( λ˂˂ ω0)
Exercice 2
Dans le système ci-contre, la boule est ponctuelle et la tige est de longueur totale 3l et de
masse négligeable. Avec F (t)=F0cosΩ.
1. Trouver l’énergie cinétique T, l’énergie potentielle U, et la fonction de dissipation D.
2. Trouver le Lagrangien puis l’équation du mouvement.
3. Trouver, à l’aide de la représentation complexe, la
solution permanente de l’équation du mouvement.
(Préciser son amplitude A et sa phase)
4. Déduire la pulsation de résonance ΩR:
5. Donner les pulsations de coupure Ω1; Ω2 et la bande
passante B pour un amortissement faible ( λ˂˂ ω0).
6. Calculer ΩR , B, et le facteur de qualité si m=1kg,
k =15N/m, l=0,5m, α=0,5N.s/m, g=10m.s-2.
Exercice 3
Dans le système ci-contre, un fil autour du disque (de masse négligeable) est inextensible
et non glissant, est lié avec deux masses m1 , m2 et un ressort avec
un raideur.
1. Trouver l’énergie cinétique T, potentielle U, et la fonction de
dissipation D.
2. Trouver le Lagrangien puis l’équation du mouvement.
(F=F0cosΩt.)
(3-1)
b) Couplage Visqueux : Le couplage dans les systèmes mécaniques est évident par
amortisseur. Dans les systèmes électriques, on aperçoit les circuits couplés par résistance,
équivalents au couplage par amortisseur
c) Couplage Inertiel : Le couplage dans les systèmes mécaniques est assuré par inertie.
Dans les systèmes électriques, on trouve les circuits couplés par inductance, équivalents
au couplage par inertie
Figure 3-4 : Mouvement oscillatoire d’un système couplé à deux degré de liberté.
3.2.1 Equation du mouvement
Exemple
Soit le système libre décrit précédemment. Les deux variables indépendantes sont 𝑥1 et
𝑥2. 𝑘0 est appelé élément de couplage.
Calculer les énergies cinétique et potentielle du système, en utilisant la formule de
Lagrange établir les équations différentielles du mouvement. En déduire les pulsations
propres du système.
Lagrangien
L=T-U (3-2)
Energie cinétique
. .
1 1
T m x12 m x 2 2 (3-3)
2 2
Energie potentielle
1 2 1 1
U kx1 k 0 ( x1 x 2 ) 2 kx22 (3-4)
2 2 2
. .
1 1 1 1 1
L m x12 m x 2 2 kx12 k0 ( x1 x2 )2 kx22 (3-5)
2 2 2 2 2
Equations de Lagrange
d L L ..
0 m1 x1 (k1 k 0 ) x1 k 0 x 2 0
dt x. x1
1 (3-6)
d L L ..
m 2 x 2 (k 2 k 0 ) x 2 k 0 x1 0
0
dt x. x2
2
j ( t 1 )
x1 (t ) A1 cos(t 1 ) A1
j (t 2 )
x 2 (t ) A2 cos(t 2 ) A2 (3-7)
Nous introduisons
𝑘1 +𝑘0 𝑘
(−𝜔2 + ) 𝐴1 − 𝑚0 𝐴2 = 0 (−𝜔2 + 𝑎)𝐴1 − 𝑏𝐴2 = 0
𝑚1 1
{ 𝑘 ⟹{ (3-8)
𝑘 +𝑘
− 𝑚0 𝐴1 + (−𝜔2 + 2𝑚 0 ) 𝐴2 = 0 −𝑐𝐴1 + (−𝜔2 + 𝑑)𝐴2 = 0
2 2
(3-9)
3.2.2 Les modes d’oscillations
Définition du mode d’oscillation : le mode d’oscillation est l’état dans lequel les
éléments dynamiques du système effectuent une oscillation harmonique avec la même
pulsation qui correspond à une de ses deux pulsations.
Les deux solutions réelles et positives 𝜔1 et 𝜔2 de cette équation sont appelées pulsations
propres ou normales. La plus petite est appelée la fondamentale, l’autre est appelée
l’harmonique.
Pour notre cas nous présentons les deux modes comme suit :
(3-10)
(3-11)
L=T-U (3-12)
. .
1 1 1 1 1
L m1 x12 m2 x 2 2 k1 x12 k 0 ( x1 x 2 ) 2 k 2 x 22 (3-15)
2 2 2 2 2
. .
1 1 F (t ) F0 cos(t )
D 1 x1 2 x 2 et
2 2
2 2
d L L D
m1 x1 (k1 k 0 ) x1 1 x1 k 0 x 2 F0 cos t
.. .
. F1 t
dt x. x1 x1
1 (3-16)
.. .
d L L D m2 x 2 (k 2 k 0 ) x 2 2 x 2 k 0 x1 0
.
dt x x2
.
x2
2
3.4 Oscillations forcées d’un système non amorti à deux degrés de liberté
Nous considérons notre système mécanique symétrique décrit dans la figure 3-5.
(𝑘1 = 𝑘2 = 𝑘 𝑒𝑡 𝑚1 = 𝑚2 = 𝑚) ou nous appliquons une force extérieure de forme
sinusoïdale au premier sous système qui s’exprime comme suit :
(3-17)
D=0 et F≠0
..
m2 x 2 (k 2 k 0 ) x 2 k 0 x1 0
Régime permanant
j ( t 1 )
x1 (t ) A1 cos(t 1 ) A1
j (t )
j (t 2 ) x1 (t ) A1
x2 (t ) A2 cos(t 2 ) A2 (3-18)
j (t )
j (t ) x 2 (t ) A 2
F (t ) F0 cos(t ) F0 e
(3-19)
(3-20)
1 .
1 .
1 . 2
T m1 x12 m2 x 22 ................ mn x n
2 2 2
Si on suppose : m1 m2 ....... mn m
1 . . .
1 n .2
T m( x12 x 22 ........... x n2 ) m x i (3-21)
2 2 i 1
𝒙𝟏
𝒙
On pose vecteur vertical (colonne) |𝒙 > = ( 𝟐.. ) ..
.
𝒙𝒏
On pose vecteur horizontal (ligne) < 𝒙| = (𝒙𝟏 , 𝒙𝟏 , … … . 𝒙𝒏 )
𝒙̇ 𝟏
𝒙𝟏 𝒏 𝒙̇ 𝟐 𝒏
𝒙
⟨𝒙|𝒙⟩ = (𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , … … . 𝒙𝒏 ) ( 𝟐.. ) = ∑ 𝒙𝒊 ↔ ⟨𝒙̇ |𝒙̇ ⟩ = (𝒙̇ 𝟏 , 𝒙̇ 𝟐 … . . 𝒙̇ 𝒏 ) . ↔ ∑ 𝒙̇ 𝟐𝒊
𝟐
.
𝒙𝒏 𝒊=𝟏 . 𝒊=𝟏
𝒙̇
( 𝒏)
𝒎 𝟎 𝟎…… 𝟎 𝒙̇ 𝟏
𝟎 𝒎 𝟎…… 𝟎 𝒙̇ 𝟐
𝟏 𝟏 𝟏
𝑻 = 𝟐 𝒎⟨𝒙̇ |𝒙̇ ⟩= 𝟐 (𝒙̇ 𝟏 , 𝒙̇ 𝟐 … . . 𝒙̇ 𝒏 ) 𝟎 𝟎 𝒎
. … . . 𝟎 . 𝑻 = 𝟐 ⟨𝒙̇ |𝓣|𝒙̇ ⟩
. .
( 0 0 0 ……..m ) (𝒙̇ 𝒏 ) (3-22)
𝓣 : Matrice carrée (nxn), Opérateur associé à T. Les éléments de 𝝉 sont déduits des
dérivées
𝒌 𝟎 𝟎…… 𝟎
𝟎 𝒌 𝟎…… 𝟎
𝟏 𝟏
𝑼 = 𝟐 𝒌⟨𝒙|𝒙⟩ = 𝑼 = 𝟐 ⟨𝒙|𝝁|𝒙⟩ 𝒕𝒆𝒍 𝒒𝒖𝒆 µ = 𝟎 𝟎 𝒌. … . . 𝟎 (3-25)
0 0 0. …….k
( )
𝜕𝐿 1 𝜕
𝜕𝑥̇ 𝑖
𝒯
= 2 𝜕𝑥̇ ⟨𝑥̇ | |𝑥̇ ⟩
𝑖
{ 𝜕𝐿 1 𝜕
(3-27)
𝜕𝑥𝑖
= − 2 𝜕𝑥 ⟨𝑥|𝜇|𝑥⟩
𝑖
𝜕 𝜕
On a : 𝜕𝑥̇ ⟨𝑥̇ |𝒯|𝑥̇ ⟩ = 2⟨𝐼𝑖 |𝒯|𝑥̇ ⟩ 𝑒𝑡 ⟨𝑥|𝜇|𝑥⟩ = 2⟨𝐼𝑖 |µ|𝑥̇ ⟩ avec Ii vecteur unité.
𝑖 𝜕𝑥𝑖
𝜕𝐿
= −⟨𝐼𝑖 |µ|𝑥⟩ ⟹ ⟨𝐼𝑖 |𝒯|𝑥̈ ⟩ + ⟨𝐼𝑖 |𝜇|𝑥⟩ = 0, c ′ est l′ équation de Lagrange
𝜕𝑥𝑖
𝑑2
⟹ 𝒯/𝑥̈ ⟩ + 𝒰/𝑥⟩ = 0 ⟹ /𝑥̈ ⟩ + 𝒯 −1 = 0 ⟹ 𝑑𝑡 2 /𝑥⟩ + ℒ/𝑥⟩ = 0 (3-29)
𝑑2
/𝑥⟩ = −𝜔2 /𝑥⟩ ⟹ −𝜔2 /𝑥⟩ + ℒ/𝑥⟩ = 0 ⟹ (ℒ − 𝜔2 )/𝑥⟩ = 0 , (3-30)
𝑑𝑡 2
Valeur propres :
Exemple : ℒ = ( 𝐿𝐿11 𝐿12
𝐿22
),
21
2
L’équation aux valeurs propres : ℒ − 𝜔2 𝐼 = ( 𝐿𝐿11 𝐿12
𝐿22
) − 𝜔2 ( 01 0
1
) = ( 𝐿𝐿11 −𝜔𝐿 𝐿12
2 )
21 21 22 −𝜔
𝐿 −𝜔2 𝐿12
| 𝐿 11 𝐿22 −𝜔2
| = 0 ⟹ (𝐿11 − 𝜔2 )( 𝐿22 − 𝜔2 ) − 𝐿21 . 𝐿21 = 0 (3-31)
21
⃗⃗𝑖 , 𝜔1 ↦ ⃗⃗⃗
A chaque valeur propre 𝜔𝑖 correspond un vecteur𝑉 𝑉1 (𝑥𝑥11 ) , 𝜔2 ↦ ⃗⃗⃗
𝑉2 (𝑥𝑥21 )
12 22
𝑥1(𝑡) 𝑥 𝑥
( ) = 𝐴𝑉 ⃗⃗⃗2 𝑒 𝑗(𝜔2 𝑡+𝜑2) = 𝐴 ( 11 ) 𝑒 𝑗(𝜔1 𝑡+𝜑1 ) + 𝐵 ( 21 ) 𝑒 𝑗(𝜔2 𝑡+𝜑2 )
⃗⃗⃗1 𝑒 𝑗(𝜔1 𝑡+𝜑1) + 𝐵𝑉
𝑥2 (𝑡) 𝑥12 𝑥22
Exercices
Exercice 01 :
On considère les oscillations libres du système à deux degrés de liberté
1. Calculer les énergies cinétique et potentielle du système ;
𝑚
2. Pour k1 = k2 = k et m1= m2= , et en utilisant la formule de Lagrange établir les
2
Exercice 02 :
On considère deux circuits électriques ( R , Lind ,Cap ) couplés représenté par la figure
ci-dessous :
Exercice 03 :
de liberté
Les quatre partis OO1, O1O2, O2O3 et O3O’de l’arbre ont la même constante de
torsion C.
𝐶
On posera 𝜔02 =
𝐽
Régime libre :
Déterminer le Lagrangien de ce système.
Etablir les équations différentielles du second ordre vérifiées par les angles
𝜃1(t), 𝜃2(t) et 𝜃3(t).
En déduire les trois pulsations propres 𝜔1p, 𝜔2p et 𝜔3p de ce système en
fonction de 𝜔0.
Déterminer pour chaque des trois modes propres, les amplitudes angulaires
des disques D2 et D3 si l’amplitude angulaire du disque D1 est A= 1 radian.
Calculer l’énergie mécanique totale ET de cette chaîne de trois disques, pour
chacun des modes propres, en fonction de C et de l’amplitude angulaire 𝜃1
du disque D1.
Régime forcé :
On applique au seul disque (D1) un couple moteur sinusoïdal de moment
Γ(𝑡) = Γ0 cos(𝜔𝑡) La pulsation est réglable et d’amplitude Γ0 .
𝜔 2
Etablir en fonction du paramètre 𝑋 = (𝜔 ) les amplitudes angulaires A1, A2 et A3
0
La dernière formulation de l’équation d’onde montre qu’il existe deux vitesses dans le
système : +V et −V, associées à deux sens de propagation opposés. Pour chercher des
solutions à l’équation d’onde, on introduit deux nouvelles variables :
X (x , t ) x Vt
(4-4)
Y (x , t ) x Vt
qui sont des variables d’espace associées à deux référentiels mobiles aux vitesses +V et –
V respectivement. Dans l’écriture en (x, t), le référentiel a une position fixe, tandis que
les variables X et Y sont associés à deux référentiels mobiles.
Les opérateurs de dérivation partielle de l’équation d’onde (4-1) doivent être transformés
et on utilise pour cela :
X Y
(4-5)
x X x Y x X Y
De même, la transformation de l’opérateur ∂/∂t est :
X Y
V (4.6)
t X t Y t Y X
Dans l’équation (4-1), nous avons besoin de l’opérateur de dérivée seconde en x, donc
∂2/∂x2 :
2
2 2
,
x 2
x X Y
et l’opérateur ∂2/∂t2 est
2
2 2
V 2
t 2
t Y X
Par ce changement de variables, l’équation (4.1) devient une équation intégrable :
2A A A
0 (4.7)
X Y X Y Y X
forme 1 forme 2 forme 3
Les deux fonctions F et G sont des fonctions d’onde arbitraires et ne sont déterminées que
par les conditions aux limites et initiales du système. L’équation d’onde simple n’impose
aucune forme particulière pour ces fonctions, du moment qu’elles sont dérivables.
4.3 Vitesse de phase, vitesse de groupe
La vitesse de phase caractérise la vitesse de déplacement d'une onde plane. Elle dépend
éventuellement de la fréquence si le milieu est dispersif. En ce sens cette vitesse n'a pas
vraiment de sens physique car l'onde plane n'est qu'une représentation mathématique utile
du paquet d'ondes qui lui est un vrai signal physique. La vitesse de groupe caractérise le
déplacement de l'ensemble du paquet, c'est si on veut une sorte de vitesse moyenne du
groupe d'ondes planes qui définit le signal.
Vitesse de phase Par simple géométrie, il est clair que la crête de l’onde (son extremum)
avance d’une longueur λ à chaque période τ et donc la vitesse de la crête, aussi appelée
vitesse de phase, est :
υp = λ τ = λν (4-9)
La vitesse de la crête de l’onde, ou vitesse de phase.
On peut écrire : v = υp / λ ou λ = υp / v (4-10)
On peut dire de υp = λ ν que la crête avance d’une distance λ , v fois par unité de temps.
Cette relation pour (υp) est valable pour toute onde, parce qu’elle est purement
géométrique. Selon le mécanisme physique responsable de la génération de cette onde, la
vitesse (υp) peut être ou ne pas être une fonction de la longueur d’onde/fréquence ou peut
être constante et indépendante de la longueur d’onde/fréquence. Dans ce dernier cas,
l’onde est dite harmonique. Nous y reviendrons.
4.4 Front d’onde
Nous pouvons aussi appeler surface d'onde ou nous définissons comme
une surface d'égale phase d'une onde, c'est-à-dire que ces points ont mis le même temps
de parcours depuis la source.
Front d’onde
Figure 4-4 : Illustrations des fronts d’onde plane (a) et de l’amplitude d’une onde se
propageant selon l’axe x (b).
Onde sphérique
Quand la propagation admet une symétrie ponctuelle dans un espace isotrope à trois
dimensions, l’équation d’onde admet comme solutions les combinaisons linéaires des
ondes monochromatiques sphériques. La direction de propagation est donnée par :
⃗ = 𝑘𝑟 𝑒𝑟 ,
𝑘 𝑘𝜃 = 0, 𝑘𝜑 = 0
Et l’opérateur laplacien en coordonnées sphériques est tel que :
1 𝜕2
Δ𝐴 = 𝑟 𝜕𝑟 2 (𝑟𝐴) (4-12)
On retrouve ici une équation d’onde à une dimension d’espace dont la solution r A se
décompose sous la forme d’une somme F (r − ct) + G(r + ct). La fonction d’onde
sphérique est donc de la forme
1 1
A(r, t)= 𝐴(𝑟, 𝑡) = 𝑟 𝐹(𝑟 − 𝑐𝑡) + 𝑟 𝐺(𝑟 + 𝑐𝑡) (4-14)
Exercices
Exercice 1 :
Vérifier que les fonctions suivantes sont des solutions de l’équation D’Alembert
x
x i (t )
a) u (x , t ) A sin( (t )) , b) u (x , t ) Ae V
, c) u (x , t ) A cos(k (x Vt ) , d)
V
x
i (t )
u (x , t ) Ae V
e) u (x , t ) (x Vt )2
On suppose que x, t et V sont respectivement la position, le temps et la vitesse de
propagation
Exercice 02 :
Soit des ondes sinusoïdales définies par les deux équations suivantes :
A1 (x , t ) 2cos(6.28t 15x ) et A2 (x , t ) 5cos(9.42t 22x )
Quelle est la vitesse de phase υp pour chaque onde
1 2 1 2
Sachant que cos(1 ) cos(2 ) 2cos( ) cos( ) trouver la vitesse de phase υp et
2 2
de groupe VG de l’onde résultante
Exercice 03 :
La figure ci-dessous représente l’aspect d'un ébranlement se propageant le long d'une corde
indéfiniment longue. L'aspect de la corde est représenté aux instants t =2 s et t =5 s.
Exercice 04 :
Une onde transversale sinusoïdale, se propage le long d’une corde dans le sens des x
négatifs à la vitesse V = 10m/s. La figure ci-dessous illustre le déplacement des particules
sur la corde en fonction de la position à un instant t.
Calculer :
a) l’amplitude de cette onde, b) sa longueur d’onde, c) sa vitesse de phase, d) sa période,
e) la vitesse maximale d’une particule sur la corde. f) Quelle est l’équation de cette onde ?
Exercice 05 :
1- Deux ébranlements de même amplitude mais de signes opposés se dirigent l’un vers
l’autre sur la corde. La figure ci-contre les représente à t=0 . Si les deux ébranlements sont
distants de d = 60cm, dessinez la configuration de la corde aux instants 10, 15 et 30 ms.
2- Répondre aux mêmes questions si l’ébranlement de droite est du même signe que celui de
gauche.
Δm = μ.Δx (5-1)
Où μ est la densité linéique de masse de la corde, c’est-à-dire la masse par unité de
longueur qui s’exprime en (kg/m).
5.2 Equation de propagation
Dans une situation hors équilibre, le segment n’est plus droit, il présente une courbure.
Nous considérons des mouvements d’oscillation de la corde de petite amplitude
(5-2)
⃗ (𝑥, 𝑡) = 𝑢(𝑥, 𝑡)𝑒𝑥
𝑢
Après l’approximation
𝜕𝑢
sin(𝜃)/𝑥 = tan(𝜃)/𝑥 = 𝜕𝑥 /𝑥
𝜕𝑢
sin(𝜃)/𝑥+∆𝑥 = tan(𝜃)/𝑥+∆𝑥 = 𝜕𝑥 /𝑥+∆𝑥
𝜕2 𝑢
𝑅 = ∆𝑚 𝜕𝑡 2
(5-6)
𝜕 2𝑢 𝜕 2𝑢
𝜇 2 =𝑇 2
𝜕𝑡 𝜕𝑥
𝑇
Si on définit 𝑉 = √𝜇 son dimension d’une vitesse
𝜕 2𝑢 1 𝜕 2𝑢 (5-7)
− =0
𝜕𝑥 2 𝑉 2 𝜕𝑡 2
On appelle cette équation l’équation d’onde de la corde, Cette équation est l’équation de
d’Alembert à une dimension.
5.3 Impédance caractéristique
Si nous supposons notre onde une onde progressive harmonique nous pouvons définir par
𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝑈0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) (5-8)
Avec représentation complexe
𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝑈0 𝑒 𝑗(𝜔𝑡−𝑘𝑥) (5-9)
𝜔 2𝜋
Ou 𝑘 = = module de vecteur d’onde, 𝜆 la longueur d’onde
𝑉 𝜆
𝜕𝑢
𝑢̇ (𝑥, 𝑡) = = 𝑗𝜔𝑈0 𝑒 𝑗(𝜔𝑡−𝑘𝑥)
𝜕𝑥
Nous remarquons que la vitesse
𝑢̇ (𝑥, 𝑡) en phase avec la force F
On appelle impédance en un point le rapport de la l’amplitude complexe de la force à
l’amplitude complexe de la vitesse de particule
𝐹𝑦
𝑍(𝑥) =
𝑢𝑦̇
Dans le cas d’une onde progressive, on obtient :
𝑍(𝑥) = 𝜇𝑉 = √𝜇𝑇
𝑍𝐶 = 𝜇𝑉 = √𝜇𝑇 (5-12)
Nous obtenons une propriété de l’onde progressive plane
𝑍(𝑥) = 𝑍𝐶 ∀𝑥
5.4 Ondes stationnaires
5.4.1 Définition
Une onde stationnaire est représentée, en notation réelle, sous la forme du produit d’une
fonction de l’espace et d’une fonction du temps :
𝑦(𝑥, 𝑡) = 𝐹(𝑥) × 𝐺(𝑡) (5-13)
√𝐶 2 + 𝐷2 : Amplitude d’onde
𝜔 : Pulsation d’onde ( rad/s)
f : fréquence
2𝜋
k : nombre d’onde ( k= 𝜆 )
Lorsque la corde est tendue par les deux extrémités, on aura l’interférence des
ondes incidentes et les ondes réfléchies, d’où l’apparition des ondes stationnaires.
Dans ce cas-là, on applique les conditions aux bords, comme suit :
𝜋 𝜋
Mode 1 : 𝑘1 = 𝜔1 = 𝑣 𝐿
𝐿
2𝜋 𝜋
Mode 2 : 𝑘2 = 𝜔2 = 2𝑣 𝐿 = 2 𝜔1
𝐿
3𝜋 𝜋
Mode 3 : 𝑘3 = 𝜔3 = 3𝑣 𝐿 = 2 𝜔1
𝐿
𝑦(𝑥, 𝑡) = ∑∞
𝑝=1 𝑦𝑝 (𝑥, 𝑡) (5-19)
Supposons qu’à x=0, il existe un excitateur vertical qui applique une force sur
l’extrémité de la corde.
y
Libre
L
x=0 Fixe
A un instant donné, la force verticale applique par la corde à travers son extrémité
sur l’excitateur est : y T
ϴ
𝐹( 𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑒𝑥𝑐𝑖𝑡𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟) = 𝑇𝑠𝑖𝑛𝜃
𝜕𝑦
𝐹( 𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑒𝑥𝑐𝑖𝑡𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟) = 𝑇𝑐𝑜𝑠𝜃𝑡𝑎𝑛𝜃 ≈ 𝑇 𝜕𝑥 /𝑥=0
L
x=0 Fixe
Maintenant, s’il n’existe aucun excitateur en x=0, l’extrémité gauche sur libre, la
force de réaction 𝐹( 𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑒𝑥𝑐𝑖𝑡𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟) (composante verticale) doit être nulle :
𝜕𝑦
𝑇 / = 0
𝜕𝑥 𝑥=0
𝜕𝑦(0,𝑡)
=0
𝜕𝑥
Ceci est la condition pour une extrémité libre, on applique cette condition à
équation d’onde :
𝑦(𝑥, 𝑡) = (𝐶𝑠𝑖𝑛𝑘𝑥 + 𝐷𝑐𝑜𝑠𝑘𝑥)𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) (5-20)
Libre
𝜕𝑦
𝑦(0, 𝑡) = 0, / = 0
𝜕𝑥 𝑥=𝐿
Fixe
𝑦(0, 𝑡) = 0 D=0 L
𝜋
cosk L = 0 k L= p p=1,3,5,7…………
2
𝜋 𝜋𝑃
kp = p , 𝜔𝑝 = 𝑣𝑘𝑝 = 𝑣
2𝐿 2𝐿
Mode 1: p=1
𝜋 𝜋
k1 = 𝜔1 = 𝑣
2𝐿 2𝐿
λ1= 4L 0
2L
𝜋
𝑦1 (𝑥, 𝑡) = 𝐶1 sin( 𝑥)𝑐𝑜𝑠(𝜔1 𝑡 + 𝜑1 )
2𝐿
Mode 2: p=2
3𝜋 𝜋
K2 = 𝜔2 = 3𝑣
2𝐿 2𝐿
4𝐿
λ2 = 0
3 L
3𝜋
𝑦2 (𝑥, 𝑡) = 𝐶2 sin( 𝑥)𝑐𝑜𝑠(𝜔2 𝑡 + 𝜑2 )
4𝐿
𝜆
2
Mode 3: p=3
5𝜋 𝜋
K3 = 𝜔3 = 5𝑣
2𝐿 2𝐿
4𝐿
λ3 = 0
5 L
5𝜋
𝑦3 (𝑥, 𝑡) = 𝐶3 sin( 𝑥)𝑐𝑜𝑠(𝜔3 𝑡 + 𝜑3 )
2𝐿
𝑃𝜋
𝑦(𝑥, 𝑡) = ∑ 𝐶𝑝 sin ( 𝑥) 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑝 𝑡 + 𝜑𝑝 )
2𝑙 (5-21)
𝑝=1,3,5..
𝜕𝑦
/ = 𝐷𝑘𝑠𝑖𝑛𝑘𝐿 = 0 kL=p 𝜋 𝑝 = 0, ±1, ±2, ±3 … … ..
𝜕𝑥 𝑥=𝐿
𝑝𝜋
𝑘𝑝 = p=1,2,3,……..
𝐿
Mode 1: p=1
𝜋 𝜋
k1 = 𝜔1 = 𝑣
𝐿 𝐿
λ1= 2L
0
𝜋 L
𝑦1 (𝑥, 𝑡) = 𝐷1 cos( 𝑥)𝑐𝑜𝑠(𝜔1 𝑡 + 𝜑1 )
𝐿
𝜆
Mode 2: p=2 2
2𝜋 𝜋
k2 = 𝜔2 = 2𝑣 𝐿
𝐿
λ2 = 𝐿 0
L
2𝜋
𝑦2 (𝑥, 𝑡) = 𝐷2 cos( 𝑥)𝑐𝑜𝑠(𝜔2 𝑡 + 𝜑2 )
𝐿
𝜆
Mode 3: p=3 2
3𝜋 𝜋
k3 = 𝜔3 = 3𝑣
𝐿 2𝐿
2𝐿
λ3 = 0
3 L
3𝜋
𝑦3 (𝑥, 𝑡) = 𝐷3 cos( 𝑥)𝑐𝑜𝑠(𝜔3 𝑡 + 𝜑3 )
𝐿
∞
𝑃𝜋
𝑦(𝑥, 𝑡) = ∑ 𝐷𝑝 cos ( 𝑥) 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑝 𝑡 + 𝜑𝑝 )
𝐿 (5-22)
𝑝=1
y
F
L’équation en x=0 s’écrit :
𝜕𝑦(0, 𝑡)
𝑚𝑦̈ (0, 𝑡 ) = 𝑇
𝜕𝑥
x
Dans ce cas y
𝜕𝑦(0, 𝑡) F
𝑘𝑦(0, 𝑡 ) = 𝑇
𝜕𝑥
x=0
La corde est attachée à un amortisseur de coefficient β
Dans ce cas y
F
𝜕𝑦(0, 𝑡)
𝛽𝑦̇ (0, 𝑡 ) = 𝑇
𝜕𝑥
β
5.5 Partie expérimentale
Le premier dispositif expérimental qui illustre l’expérience de la production des ondes
stationnaires est celui de « MELDE » représenté dans la figure 5-3
1 𝜕𝑦 2
𝑑𝐸𝐶 = 𝜇𝑑𝑥 ( )
2 𝜕𝑡 (5-24)
On définit la densité d’énergie cinétique
𝑑𝐸𝐶 1 𝜕𝑦 2
𝑒𝑐 = = 𝜇( ) (5-25)
𝑑𝑥 2 𝜕𝑡
5.5.4 Energie potentielle
L’énergie potentielle est égale au travail nécessaire pour étirer une partie
infinitésimale de la corde de longueur dx , pour quelle devenue d’une longueur ds.
F
𝑑𝑊 = 𝑇(𝑑𝑠 + 𝑑𝑦)
2 ds
𝜕𝑦
𝑑𝑠 = √𝑑𝑥 2 + 𝑑𝑦 2 = 𝑑𝑥√1 + ( )
𝜕𝑥
En faisant l’approximation :
2 2 F
√1 + (𝜕𝑦) ≈ 1 + 1 (𝜕𝑦)
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥 dx
On se trouve donc avec
1 𝜕𝑦 2
𝑑𝐸𝑝 = 2 𝑇𝑑𝑥 (𝜕𝑥 ) (5-26)
Pour obtenir l’énergie totale emmagasinée dans une corde vibrante de longueur L, on
calcule
1 𝜕𝑦 2 𝜕𝑦 2
𝑒(𝑥, 𝑡) = 𝑒𝑐 (𝑥, 𝑡) + 𝑒𝑝 (𝑥, 𝑡) = [𝜇 ( ) + 𝑇 ( ) ]
2 𝜕𝑡 𝜕𝑥
(5-28)
𝐿
𝐸𝑇 = ∫ 𝑒(𝑥, 𝑡)
0
Exercices
Exercice 01 :
Une corde AB horizontale, de masse m et de longueur L=2m , est tendue avec une
tension T réglable. La corde est reliée à son extrémité A d’abscisse x=0 par un ressort de
raideur K dont l’extrémité C est reliée à un vibreur. Celui-ci communique au ressort un
mouvement sinusoïdal transversal d’amplitude s0=1cm et de pulsation ω=100π rad/s :
S(t)=s0 e jωt
L’autre extrémité B d’abscisse x=L de la corde est reliée à un amortisseur de coefficient
de frottement visqueux α =0.2 N.s.m-1 . Des guides parfaitement glissants n’autorisent
que les mouvements transverses des points A, B et C. Un point M d’abscisse x est repéré
à l’instant t par sa petite élongation y(x, t) . L’onde se propageant de A vers B est
progressive.
1- Pour quelle tension T, exprimée en fonction de α et , λ l’onde qui se propage le long de
la corde est progressive. En déduire la vitesse de phase V de l’onde et sa longueur d’onde
λ.
2- Montrer que les extrémités A et B de la corde vibrent en phase.
3- Exprimer les forces qui s’exercent au point A et écrire l’équation différentielle du
mouvement de ce point.
4- Etablir les expressions de l’amplitude y0 et de la phase φ de l’élongation, y(0,t) du
point A. En déduire l’élongation , y(x,t) d’un point quelconque de la corde. Dans quel cas
la phase φ est nulle ? Que vaut dans ce cas l’amplitude de vibration de chaque point de la
corde ?
Exercice 02 :
Deux cordes 1 et 2, de masses linéiques µ1 et µ2 , sont soudées à la jonction O et sont
tendues horizontalement suivant l’axe Ox avec une tension T. On choisit l’abscisse x=0 à
la jonction O des deux cordes. Soit une onde incidente de la forme :
𝑦𝑖 (𝑥, 𝑡) = 𝑎𝑖 𝑒 𝑗(𝜔𝑡−𝑘1 𝑥)
Cette onde donne naissance, à la jonction O, une onde réfléchie 𝑦𝑟 (𝑥, 𝑡)dans la région
x<0 et une transmise 𝑦𝑡 (𝑥, 𝑡) dans la région des x>0.
1- Ecrire les expressions des 𝑦1 (𝑥, 𝑡)pour la région des x<0 et y2(x, t) pour la région des
x>0
2- Exprimer la tension instantanée en tout point transversale instantanée :
6 en tout point M d’abscisse x de la corde 1(région x<0).
3- Ecrire les deux équations de continuités au niveau de la jonction O pour le
déplacement et la tension transversale.
4- En déduire les coefficients de réflexion r et de transmission t en déplacement en
fonction de µ1 et µ2.
5- Application numérique : calculer r et t lorsqu’un fil d’acier (corde 1) de diamètre
d1=2 mm est relié à la jonction O à un autre fil d’acier (corde 2) de diamètre d2=1 mm.
6- Application numérique : mêmes questions, l’onde incidente venant de la droite pour
aller vers la jonction O.
Exercice 03 :
Une corde de longueur infinie, de masse linéique µ , est tendue sous la tension T. La
direction de la corde au repos est parallèle à l’axe x’Ox. Une masse m est fixée à l’origine
x=0 (figure a). On négligera le poids de la corde et celui de la masse m devant les autres
forces.On considère une onde incidente de déplacement de la forme :
𝑦𝑖 (𝑥, 𝑡) = 𝑎𝑖 𝑒 𝑗(𝜔𝑡−𝑘1 𝑥)
Venant de la gauche (région x<0) et se propageant dans le sens des x croissants. Elle
donne naissance en x=0 à une onde réfléchie 𝑦𝑟 (𝑥, 𝑡) et à une onde transmise 𝑦𝑡 (𝑥, 𝑡).On
notera r et t les coefficients complexes de réflexion et de transmission relatifs aux
amplitudes des déplacements au point O.
1- Donner l’expression complexes de l’onde transversale, 𝑦1 (𝑥, 𝑡) pour la région des 0
x<0 et de l’onde transversale, 𝑦2 (𝑥, 𝑡)pour la région des x>0.
2- Montrer que la force transversale qui s’exerce sur la masse m s’écrit :
𝜕𝑦2 𝜕𝑦1
𝐹𝑦 (0, 𝑡) = 𝑇 [( ) −( ) ]
𝜕𝑥 𝑥=0 𝜕𝑥 𝑥=0
Figure 6-1 : propagation d’une onde élastique sinusoïdale plane dans l’air
Dans un gaz, la pression est souvent de l’ordre de la pression atmosphérique, P= 105 Pa
Une vibration mécanique est véhiculée par une surpression locale: p( x,t ) telle que :
|𝑝| ≪ 𝑃
Sachant que les mouvements aux fréquences sonores sont trop rapides pour qu’il y ait des
échanges thermiques, les variations de pression sont donc adiabatiques et l’évolution d’un
volume V est reliée à celle de la pression comme suit :
𝑑𝑃 𝑑𝑉 (6-1)
+𝛾 =0
𝑃 𝑉
𝐶𝑃
Ou 𝛾 = est le rapport des chaleurs spécifiques à pression constante et à volume
𝐶𝑉
constant.
On obtient la relation suivante : PVγ=cte
On entend par particule, un élément de volume contenant des millions de molécules de
telle sorte qu’il puisse être considéré comme continu, mais toutefois suffisamment petit
pour que les grandeurs acoustiques comme la pression, la masse volumique et la vitesse
de particule puissent être considérées comme constantes dans cet élément de volume.
Dans ce qui suit, nous négligerons les effets de la gravitation de telle sorte que P0 et ρ0
sont uniformes dans tout le milieu. On suppose d’autre part que le milieu est homogène,
isotrope et parfaitement élastique, c’est-à-dire non dissipatif.
6.2.2 Ondes planes dans un tuyau cylindrique
6.2.2.1 Equation d’ondes dans un fluide
Beaucoup de problèmes de bruit industriel sont liés à la propagation d’ondes sonores dans
des conduites et des tuyaux. Cette propagation est conditionnée par la longueur d’onde
acoustique λ telle que :
respectivement
1
Avec 𝑉 = √𝜌𝜒 est appelé la célérité de l’onde sonore dans le fluide.
𝛾𝑃0
𝑉=√ (6-6)
𝜌0
Exemple : Dans l’air, dans les conditions normales T = 20◦C et P0 = 105N·m−2, γ = 1.4
et ρ0 = 1.29 kg·m−3, on en déduit 𝑉 ≈ 330𝑚. 𝑠 −1 .
La valeur de la pression à l’équilibre dépend fortement de la température. Pour
une mole de gaz parfait, on a :
𝛾𝑅𝑇
𝑉=√ (6-7)
𝑀
Permet d’écriture
1
𝑈(𝑥, 𝑡) = − ∫ 𝑝(𝑥, 𝑡)𝑑𝑥
𝜅
1
𝑈(𝑥, 𝑡) = − ∫ 𝑝0 𝑒 𝑗(𝜔𝑡−𝑘𝑥) 𝑑𝑥
𝜅
𝑝
0
𝑈(𝑥, 𝑡) = 𝑗𝜅𝑘 𝑒 𝑗(𝜔𝑡−𝑘𝑥) (6-12)
𝑝0
𝑈(𝑥, 𝑡) = 𝑒 𝑗(𝜔𝑡−𝑘𝑥) (6-13)
𝑗𝜔𝜌0 𝑉
La variation de cette dernière expression par rapport au temps permit d’écrire la vitesse
𝜕𝑈(𝑥,𝑡) 𝑝
𝑈̇(𝑥, 𝑡) = 𝜕𝑥 = 𝜌 0𝑉 𝑒 𝑗(𝜔𝑡−𝑘𝑥) (6-14)
0
On constate que pour une onde progressive la vitesse de particule est en phase avec la
pression acoustique.
On appelle impédance acoustique en un point le rapport de l’amplitude complexe de la
pression à l’amplitude complexe de la vitesse de particule :
Zc = ρ0V (6-17)
Energie cinétique :
Le déplacement d’une position du fluide d’une position du fluide comprise entre les deux
plans x et x+dx est donné par U(x)
A
x
Δx
x x+Δx
A : section du plan
L’énergie cinétique de cette position lors de son déplacement est donc égale à :
1 𝜕𝑈(𝑥, 𝑡) 2 (6-19)
𝑑𝐸𝐶 = (𝜌0 . 𝐴. Δ𝑥) ( )
2 𝜕𝑡
Dans le cas ou Δ𝑥 est très petit, on peut définir l’énergie cinétique volumique ou la
densité volumique d’énergie cinétique comme
Energie potentielle :
Le déplacement du fluide s’accompagne d’une petite variation du volume de la position
considérée ci-dessus sous l’effet de la surpression. C’est comme si on vient de
comprimer un ressort en fournissant un travail, qui va être emmagasinée dans cette
position puis dégage une fois que l’effet de compression ait cessé.
L’énergie potentielle est donc égale au travail nécessaire pour changer le volume de la
position, donc :
𝑑𝑊 = −𝑃𝑑𝑉 > 0 (6-21)
(𝜒)𝑐𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é
Puisque le volume V de la position du fluide est égal à A.dx, on réécrit l’expression du
travail sous forme :
𝑝
𝑑𝑊 2 = 𝐴. 𝑑𝑥 𝐵 𝑑𝑃 (6-22)
𝑃0 +Δ𝑃
1 𝑃2
𝑑𝑊 = 𝐴. 𝑑𝑥 [ ]
𝐵 2 𝑃0
11
𝑑𝑊 = 𝐴. 𝑑𝑥 [(𝑃 + Δ𝑃)2 − 𝑃0 2 ]
𝐵2 0
1
𝑑𝑊 = 𝐴. 𝑑𝑥 [(Δ𝑃)2 + 2𝑃0 Δ𝑃]
2𝐵
On sait que :
𝜕𝑈
Δ𝑃 = −𝐵 𝜕𝑥 (6-23)
Remarquons que Δ𝑃, la surpression, peut prendre des valeurs positives comme sa valeur
moyenne (dans le temps et dans l’espace est nulle, et donc le terme 𝑃0 Δ𝑃 ne nous
renseigne pas sur le transfert d’énergie.
Dans le cas d’une onde sinusoïdale :
Δ𝑃 = Δ𝑃𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥)
1 𝑇
〈Δ𝑃〉 = ∫ Δ𝑃 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) 𝑑𝑡 = 0
𝑇 0 𝑚𝑎𝑥
Ou encore
1 𝜆
〈Δ𝑃〉 𝑇 = ∫ Δ𝑃 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) 𝑑𝑥 = 0
𝜆 0 𝑚𝑎𝑥
Ce qui est l’énergie potentielle emmagasinée dans la position de volume dV= A.dx
𝐵𝑆 𝜕𝑈 2
𝑑𝐸𝑃 = ( ) 𝐴𝑑𝑥
2 𝜕𝑥
La densité volumique de l’énergie potentielle de la position est :
𝑑𝐸𝑃 𝐵𝑆 𝜕𝑈 2 (6-26)
𝑒𝑝 = = ( )
𝑑𝑉 2 𝜕𝑥
1 𝜕𝑈(𝑥, 𝑡) 2 𝐵𝑆 𝜕𝑈 2 (6-27)
𝑒𝑡 = 𝑒𝑐 +𝑒𝑝 = 𝜌0 ( ) + ( )
2 𝜕𝑡 2 𝜕𝑥
L’énergie totale sonore d’un tube de longueur L obtenue, en faisant l’intégrale :
𝐿
𝐸𝑡 = ∫0 𝑒𝑡 . 𝐴. 𝑑𝑥 (6-28)
1 𝐿
𝜕𝑈(𝑥, 𝑡) 2 𝐿
𝜕𝑈 2
𝐸𝑡 = [𝐴. 𝜌0 ∫ ( ) 𝑑𝑥 + 𝐴𝐵𝑆 ∫ ( ) 𝑑𝑥 ] (6-29)
2 0 𝜕𝑡 0 𝜕𝑥
𝜕𝑈
Et = ±𝑘𝑈𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡 ± 𝑘𝑥)
𝜕𝑥
𝐴 𝐿 𝐿
𝐸𝑡 = 2 [𝜌0 ∫0 𝜔2 U𝑚𝑎𝑥
2
sin2 (𝜔𝑡 ± 𝑘𝑥)𝑑𝑥 + 𝐵𝑆 ∫0 𝑘 2 U𝑚𝑎𝑥
2
sin2 (𝜔𝑡 ± 𝑘𝑥)𝑑𝑥] (6-30)
2𝜋
Si L est un multiple de la longueur d’onde : L= n λ = 𝑛 𝑘
𝐿 𝐿
∫0 sin2 (𝜔𝑡 ± 𝑘𝑥)𝑑𝑥 Serait égale à 2
d’où
𝐴 𝜔2 U𝑚𝑎𝑥
2
𝐵𝑆 𝑘 2 U𝑚𝑎𝑥
2
𝐸𝑡 = [𝜌0 𝐿 +𝐿 ]
2 2 2
(6-31)
𝐴𝐿 2
𝐸𝑡 = U [𝜌 𝜔2 + 𝐵𝑆 𝑘 2 ]
4 𝑚𝑎𝑥 0
𝐵𝑆
On sait aussi que : 𝜗 2 𝑠𝑜𝑛 = 𝜌0
𝐸𝑡 1 2
D’où = 4 𝜌0 U𝑚𝑎𝑥 𝜔2 (6-34)
𝑉
Cette énergie dE est égale à l’énergie contenue dans un volume S V dt et elle égale à
𝑑𝐸 = 𝜀 𝑆 𝑉𝑑𝑡 (6-35)
𝑑𝐸
D’où la puissance 𝑝= =𝜀𝑆𝑉 (6-36)
𝑑𝑡
𝐼(𝑡) = 𝜀 𝑉 (6-38)
𝑝02
𝐼(𝑡) = 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) (6-39)
𝜌0 𝑉
𝑝2 𝑝2
𝐼 = 2𝜌0𝑉 = 2𝑍0 (6-41)
0 𝐶
𝐼0 = 10−12 𝑊𝑎𝑡𝑡/𝑚2 .
Exemples : niveau d’un réveil électronique est 20 dB , une pièce ( salle) silencieuse
=30dB
1 2 2
D’autre part on a 𝐼0 = 2 𝜌0 𝑈𝑚 𝜔 𝜐𝑠𝑜𝑛 𝜌0 = 1.29𝑘𝑔/𝑚3 𝜐𝑠𝑜𝑛 = 337𝑚/𝑠
2𝐼 2×1
𝑈 = √𝜌 2
= √1.29×(2×𝜋×1000)2 ×337 = 10.79𝓃𝑚
0 𝜔 𝜐𝑠𝑜𝑛
une onde transmise qui se propage dans le second milieu dans le sens des x
croissant.
On déduit
𝑝𝑖 + 𝑝𝑅 = 𝑃𝑇
{ 1 (𝑝 − 𝑝 ) = 1 𝑃
𝑧 𝑖 𝑅 𝑍 𝑇
1 2 (6-46)
𝑝𝑅 𝑝𝑇
1+ 𝑝 = 𝑝
𝑖 𝑖
Ou encore { 𝑝𝑅 𝑍1 𝑝𝑇
1− = (6-47)
𝑝𝑖 𝑍2 𝑝𝑖
Nous déduisons
le coefficient de réflexion pour la pression.
𝑝𝑅
𝑅𝑃 = (6-48)
𝑝𝑖
𝑝𝑇
𝑇𝑃 = (6-49)
𝑝𝑖
Les deux relations de continuité s’écrivent comme suit :
1 + 𝑅𝑃 = 𝑇𝑃
𝑍
1 − 𝑅𝑃 = 𝑍1 𝑇𝑃
2 (6-50)
En tenant compte des relations pi = Z1 𝑈̇𝑖 , pR = −Z1 𝑈̇𝑅 et pT = Z2 𝑈̇𝑇 , on peut calculer
les coefficients de réflexion et de transmission pour la vitesse de particules et pour le
déplacement de particules :
𝑍 −𝑍
𝑅𝑈̇ = 𝑅𝑈 = 𝑍1 +𝑍2
1 2
2𝑍1
𝑇𝑈̇ = 𝑇𝑈 = 𝑍
1 +𝑍2
En tenant compte des relations𝐼𝑖 = 𝑝𝑖 /2𝑍1 , 𝐼𝑅 = 𝑝𝑅2 /2𝑍1 et , 𝐼𝑇 = 𝑝𝑇2 /2𝑍2 , on peut
calculer les coefficients de transmission et réflexion pour intensité acoustique
𝐼𝑅 𝑍1 −𝑍2 2
𝛼𝑅 = =[ ]
𝐼𝑖 𝑍1 +𝑍2
(6-52)
𝐼𝑇 4𝑍1 𝑍2
𝛼𝑇 = =
𝐼𝑖 [𝑍1 + 𝑍2 ]2
6.3.2 Définition
La longueur d’onde des ondes émises par une source en mouvement dépend de l’endroit
d’où elles sont observées. L’effet Doppler est présent dans notre quotidien : radar, sirène
d’un camion en mouvement…Cet effet se manifeste aussi bien par les ondes sonores que
les ondes lumineuses. On suppose une source S émettant une onde dans l’air, de longueur
d’onde λs de vitesse vs. Simultanément, la source se déplace avec une vitesse v
Lorsque la source se rapproche de l’observateur B, les ondes émises par la source ont une
longueur d’onde λ inférieure à λs. Réciproquement, l’observateur A reçoit des ondes dont
la longueur λ est supérieure à λs.
𝑉𝑆 𝑉𝑆
On a ainsi, entre la fréquence de l’émission 𝑓𝑠 = et la fréquence𝑓 = de l’onde
𝜆𝑆 𝜆
reçue par les observateurs, les relations
Exercices
Exercice 01 :
Soit I l’intensité acoustique d’une onde sonore et l’intensité de référence prise égale à
10-12 W/m2 On appelle IdB le niveau d’intensité acoustique exprimé en décibel (dB) :
1
𝐼𝑑𝐵 = 10 log 10
1° Calculer en décibels le seuil de douleur pour l’oreille humaine sachant que son
intensité est 10 W/m2
2° Un des haut-parleurs d’une chaîne haute-fidélité (Hi-Fi) fonctionne et le niveau
d’intensité acoustique où se trouve l’auditeur vaut 65 dB. Quelle est l’intensité du son
perçu ?
3° Les deux haut-parleurs fonctionnent. Le seuil de douleur est-il atteint ? Quel est le
niveau acoustique pour l’auditeur.
Exercice 02 :
Exercice 03 :
On définit l’impédance acoustique spécifique d’un milieu par le rapport, en notation
complexe, de la pression acoustique sur la vitesse des particules :
𝑃
𝑍= (𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚é𝑒 𝑒𝑛 𝑅𝑎𝑦𝑙𝑠)
𝑢̇
1° Calculer Z pour une onde progressive plane sinusoïdale se propageant vers les x
𝐾𝑔
croissants. Application numérique : on donne pour l’air 𝜌 = 1.21 𝑚3 𝑒𝑡 𝑉 = 343 𝑚/𝑠
en fonction de 𝜌, 𝑉, 𝑍0 𝑒𝑡 tan(𝑘𝑥) .
Les mouvements sont de faibles amplitudes, nous donnent des déformations élastiques
𝜕2 𝑢
𝑎 = (𝜌𝑆𝑑𝑥) 𝜕𝑡 2 𝑒𝑥 (7-4)
𝜕𝐹(𝑥) 𝜕2 𝑢
𝑑𝑥 = 𝜌𝑆𝑑𝑥 𝜕𝑡 2 (7-6)
𝜕𝑥
La force de traction appliquée sur l’élément du barreau fait apparaitre une déformation
élastique 𝜀 qui vérifie la loi de Hooke :
𝐹 (7-7)
=𝐸×𝜀
𝑆
𝜕(𝑆𝐸𝜀) 𝜕 2𝑢
𝑑𝑥 = 𝜌𝑆𝑑𝑥 2 (7-8)
𝜕𝑥 𝜕𝑡
Un modèle simplifié permet d’exprimer la déformation élastique en fonction du
déplacement longitudinal.
𝜕𝑢(𝑥) 𝑑𝑥 ′ −𝑑𝑥
= =𝜀 (7-11)
𝜕𝑥 𝑑𝑥
Cette équation est l’équation de d’Alembert à une dimension d’une onde élastique dans
un solide.
𝐸
𝑐 = √𝜌
(7-13)
Est la vitesse de propagation de cette onde, elle dépend des caractéristiques
macroscopiques du barreau.
7.4 Résolution de l’équation de d’Alembert
La solution générale de l’équation de d’Alembert unidimensionnelle s’écrit sous la
forme :
Alors dans le cas d’une Onde plane progressive harmonique (OPPH), on obtient :
𝑆𝐸𝐾
𝑍(𝑥) =
𝜔
𝜔
La relation de dispersion :𝑘 =
𝑐
𝐸
La vitesse de propagation : 𝑐 2 =
𝜌
L’énergie cinétique dEC d’une tanche élémentaire dV=Sdx dans un barreau solide lors
de passage de l’onde de est donné par :
1 𝜕𝑢 2 1 𝜕𝑢 2
𝑑𝐸𝐶 = 2 𝑑𝑚 ( 𝜕𝑡 ) = 2 𝜌𝑆𝑑𝑥 ( 𝜕𝑡 ) (7-19)
L’énergie potentielle calculée à partir des forces qui interviennent lors du passage
de l’onde
1 1 𝜕𝑢 2 (7-20)
𝑑𝐸𝑝 = 𝐸𝑆𝑑𝑥(𝜀)2 = 𝐸𝑆𝑑𝑥 ( )
2 2 𝜕𝑥
Alors, dans le cas d’une OPPH qui se propage vers les x croissants, les densités
d’énergie cinétique et potentielle s’écrivent :
𝑑𝐸𝐶 1 𝜌𝑆𝑑𝑥 𝜕𝑢 2 1 𝑥
𝜀𝑐 = =2 ( 𝜕𝑡 ) = 2 𝜌𝜔2 𝑢𝑚
2
𝑠𝑖𝑛2 𝜔(𝑡 − 𝑐 )
𝑑𝜏 𝑆𝑑𝑥
(7-21)
𝑑𝐸𝑝 1 𝐸𝑆𝑑𝑥 𝜕𝑢 2 1 𝜔2 2 𝑥
𝜀𝑝 = = ( ) = 𝐸 2 𝑢𝑚 𝑠𝑖𝑛2 𝜔(𝑡 − )
𝑑𝜏 2 𝑆𝑑𝑥 𝜕𝑥 2 𝐶 𝑐
La densité d’énergie totale :
1 𝑥
𝜀𝑇 = 𝜀𝑐 + 𝜀𝑝 = 2 𝜌𝜔2 𝑢𝑚
2
(1 − 𝑐𝑜𝑠2𝜔(𝑡 − 𝑐 ) (7-22)
1
〈𝜀𝑇 〉 = 𝜌𝜔2 𝑢𝑚
2
2
〈𝑝〉 (7-26)
𝐼= == 〈𝜀𝑇 〉. 𝑉 [𝑊𝑎𝑡𝑡/𝑚2 ]
𝑆
Exercices
Exercice 01 :
Soit U une onde mécanique longitudinale se propageant suivant l’axe Ox dans un barreau
cylindrique homogène indéformable de masse volumique ρ, de module de
Young E de longueur l et de section droite S.
1. Ecrire l’équation de propagation d’Alembert.
2. Déterminer la solution U(x, t) de l’onde.
3. Déterminer l’impédance mécanique Z(x) à la position x. En déduire l’impédance
caractéristique du milieu Zc.
Exercice 02 :
Un barreau cylindrique d’aluminium, de masse volumique 𝜌 de longueur l et de section
droite∑, subit un allongement relatif :
△𝑙
𝐸∑
Sous l’effet d’une force F d’étirement dans le sens de l’axe 0x du barreau ; la constante E
est le module d’Young du métal. On négligera les variations de la section du barreau.
Lors du passage d’une onde acoustique, l’élément de barreau compris entre les plans de