TFC Tshiamanga Kanda Paul.

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1

Epigraphe

“ Si la culture du livre, dans son évolution historique, a donné lieu


à la naissance et au sacre de l’écrivain, la culture numérique, dans
sa dimension anthologique, inaugure la renaissance du lecteur. ”

Bernard Minier.

In memoriam
2

A notre chers grand-père paternelle MUYA KANDA JOSEPH


RICHARD, d’heureuse mémoire. Bien que la mort nous prive
de vous physiquement, vous demeurerez à jamais dans nos
cœurs.

TSHIAMANGA KANDA Paul

Dédicace
3

Malgré l’abondance des mots existant pour exprimer


n’importe quelle pensée, je ne saurais exprimer mon exaltation
à l’égard de monsieur NKASHAMA JEAN-CLAUDE à qui je
dédie l’entièreté du présent mémoire.

Remerciements
4

Nous ne saurons entamer notre mémoire sans remplir l’obligation morale de


remercier toutes ces personnes qui ont concourues à sa réalisation. Ainsi, nos
remerciements vont à l’endroit de :

Notre Directeur le Professeur Marcel MUSANGU LUKA pour votre amour, votre
assistance, votre forte implication et bienveillance, dans la rédaction ce travail;

Notre Rapporteur NKASHAMA JEAN-CLAUDE pour votre accompagnement avec


beaucoup d’amour et de dévouement;

Nos parents Dieudonné KANDA et Claudine NSEYA pour votre soutien moral,
spirituel et votre dévouement dans l’accomplissement de vos obligations
parentales ;

Nos compagnons de lutte ISAAC MOKADI ISAAC, KALONJI MWAMBA


MISCHAEL, BYAMUNGU RUBETA JEAN-CLAUDE ainsi que MALAMBO TSONGO
JULO ;

Notre ainé scientifique BIRORI BURONGI THIERRY, qui par ses conseils, soutient
et recommandation a contribué à la réalisation du dit travail ;

Nous remercions l’Eternel Dieu tout puissant, notre unique protecteur ;

In fine, nous remercions infiniment, tous ceux qui nous ont soutenus d’une
manière ou d’une autre à la réalisation de notre mémoire.

TSHIAMANGA KANDA PAUL


Liste d’abréviations
BCC  : Banque Centrale du Congo

E-COMMERCE : Commerce électronique

GSMA  : Groupe spécial mobile association.

IA  : Intelligence artificielle

NTIC : Nouvelle technologie de l’information et de la


communication

PIB  : Produit intérieur brute


5

RSE  : Réseaux sociaux d’entreprises

SEPA  : Single euro payment

SNP  : Système national de paie

TI  : Technologie de l’information

TIC  : Technologie de l’information et de la communication

INTRODUCTION
I. Contexte de l’étude

Après la deuxième guerre froide, le monde et


plus particulièrement les Etats-Unis d’Amérique se lance dans la technologie. Et dès
les années 1960, la convergence du téléphone, de la télévision et de l’ordinateur tend
à transformer le monde en une « société globale ». La Convergence de ces nouveaux
outils va permettre aux américains de gagner la conquête des espaces ;
contrairement aux occidentaux qui avaient gagnés celles des territoires. Face à ce
monopole dans la diffusion des flux culturels, HERBERT SCHILLER, professeur à
l’université de Californie, n’hésite pas de parler « d’impérialisme culturel » qu’il
définit comme :
6

« L’ensemble des processus par lesquels une


société est introduite au sein du système moderne mondial et la manière dont sa
couche dirigeante est amenée, par la fascination, la pression, la force ou la corruption,
à modeler les institutions sociales pour qu’elles correspondent aux valeurs et aux
structures du centres dominant du système ou pour s’en faire le promoteur ».

Ce développement fulgurant des technologies


de l’information et de la communication (TIC) aux USA va aboutir à internet qui, à son
tour favorisera la diffusion et la circulation rapide de l’information via les réseaux à
travers le monde entier (HERBERT, S ; 1991).
Au moment ou l’Afrique s’apprêtait à célébrer
une nouvelle année 2020, s’ouvrant vers une nouvelle décade d’actions pour la
réalisation des objectifs de développement durable, notre planète venait de
connaitre un choc sanitaire violent à coronavirus (COVID-19) qui a pris tout le monde
par surprise. Face à la propagation vertigineuse de cette maladie à travers le monde,
l’organisation mondiale de la santé (OMS) l’a déclarée, en date du 30 janvier 2020
urgence sanitaire de portée internationale, avant de la relever, le 11 mars suivant, au
rang de pandémie mondiale. Contrairement à d’autres crises sanitaires de même
nature, le choc du COVID-19 a entrainé à très court terme, des répercutions sociales,
économiques et financières sans précédents à l’échelle mondiale en générale et des
pays en particuliers.1

II. Problématique2

Nous n’en sommes qu’aux prémices de la


numérisation et il n’existe pas pour l’heure des définitions largement acceptée de
cette économie numérique, en plaine évolution, et de plusieurs autres concepts
économiques connexes. Dans la littérature, les analyses ou les différents forums, un
même terme peut faire l’objet d’interprétations diverses et variées du simple fait de
la nouveauté de la matière et du manque de compréhension ou de clarté du
phénomène. Ces divergences sont peut-être aussi le reflet de la rapidité du progrès
technologique. La technologie évolue si vite que le temps manque pour convenir de
définitions normalisées.

Dans ce contexte, un équilibre est à trouver


entre la nécessité d’éviter les définitions trop rigides, susceptible de bloquer les
1
1. “ https://www.undp.org/content/dam/rba-Covid-RDC_2020 ”, consultée le 14 Avril 2021.
2
2. https://unctad.org/system/files/official-document/der2019_fr., consultée le 14 Avril 2021.
7

progrès, et celles de parvenir à une compréhension commune des concepts


pertinents1. Ces explications interviennent dans lignes qui suivent.

Les technologies numériques étant à la base


d’un nombre croissant de transactions, l’économie numérique tend à devenir
indissociable du fonctionnement de l’économie dans son ensemble. Les différentes
technologies et les aspects économiques de l’économie numérique peuvent être
décomposés en trois grandes composantes :

- Les éléments essentiels : Qui englobent les innovations décisives (semi-


conducteurs, processeurs), les technologies de base (ordinateurs, équipements de
télécommunication) et les infrastructures habilitantes (Internet et réseaux de
télécommunication) ;
- Les secteurs du numérique et des technologies de l’information (TI) : Qui
fournissent des produits ou service essentiels reposant sur les technologies de base,
notamment les plates formes numériques, les applications et services de paiement
mobiles. Les services innovants dans ce secteur ont un large impact sur l’économie
numérique, contribuent grandement à l’économie sur le plan général et peuvent
avoir des retombées sur d’autres secteurs ;
- Un ensemble plus large de secteurs touches par le numérique : Notamment
ceux faisant de plus en plus appel aux produits et services numériques (Ex. le
commerce électronique). Même si le changement est progressif des nombreux
secteurs de l’économie sont ainsi concernés. Ils s’agit entre autres des secteurs dont
les technologies numériques ont stimulé l’essor et favorisé l’émergence de nouvelles
activités ou des nouveaux modèles d’activité et leurs mutations, par exemple le
secteur financier, des médias, du tourisme et des transports. En outre, un autre
aspect est plus rarement mis en avant : les travailleurs, les consommateurs, les
acheteurs et les utilisateurs disposant d’une culture de compétences numériques
sont essentiels à la croissance de l’économie numérique.

Par ailleurs, Les diverses définitions de


l’économie numérique proposées à ce jour sont souvent étroitement liées aux
composantes décrites ci-dessus. L’une des approches, qui rejoint globalement
plusieurs autres études, est la définition de l’économie numérique proposée par
BUKHT et HEEKS, à savoir la partie de la production économique dérivée
exclusivement ou principalement des technologies numériques dans un modèle
d’activité fondé sur des biens ou services numériques.

Partant de ces définitions nous pouvons


comprendre ce que c’est l’économie numérique aussi que durant cette période
8

pandémique le secteur publique Congolais en générale a subit une vague déferlante


de licenciement dans les entreprises en générale et même stopper l’accès au stage
académique, pour diminuer le taux d’employer succinctement que le taux de
contaminations, or par l’économie numérique on a des bénéfices procurés par la
technologie qui nous permet de travailler à distance ou encore effectuer des activités
économiques électroniquement, suivre des cours électroniquement à distance.

Laissant ainsi derrières elle un grand nombre


d’individus et d‘entreprises ne maitrisant pas encore l’application de ces
technologies, alors que le monde d’après COVID-19 présage un avenir glorieux pour
l’IA et/ou la NTIC, la sécurité des utilisateurs de ces technologies en ce qui concerne
leurs vie privées et la cybercriminalité reste toujours d’attaque.

Partant de cela nous arrivons à nous poser ces questions :

- L’économie numérique est-elle perceptible dans nos entités ?


- Est-ce important de miser sur le modèle numérique avec les dangers qu’il
présage ?

III. Hypothèse de recherche


- Avec une société de plus en plus tournée vers les technologies pour presque
tous les domaines producteurs des biens et services utiles à la consommation,
force est de constater que par rapport au monde et à l’évolution de la
technologie, la RDC accuse un sérieux retard, lui coutant ça et là certaines
embuches face à son développement.
- Cependant au vue des tous les biens que peut procurer une économie tourner
vers le numérique la tendance est de considérer les dangers qui lui sont liés
comme des dommages collatéraux.

IV. Méthodologies de recherche


L’élaboration d’un travail scientifique ou la
Recherche scientifique exige des méthodes et des techniques rigoureuses et
appropriées qui permettront d’aider le chercheur à classer les idées et savoir effectuer
un travail avec ordre et logique.
9

Dans le cadre de notre travail, nous utiliserons les Méthodes et techniques suivantes :

- La Méthode Analytique : elle nous a permit d’analyser, inspecter et pénétrer


les données que nous possédons.
- la technique documentaire : elle s’appelle aussi techniques non vivantes ou
techniques d’observation indirecte. Elles mettent en présence du chercheur les
documents supposés contenir des informations recherchées.

V. Délimitation du travail
Il est impérieux de souligner qu’un travail
scientifique ne peut contenir à lui tout seul toute les informations sur l’apport du
numérique pendant la période COVID-19, ainsi que sur les entreprises publiques
notamment la BCC pour le cas échéant.

Pour ce faire nous allons délimiter notre travail dans le temps et dans l’espace :

- Délimitation temporelle : En examinant notre sujet nous portons la date


d’apparition du premier cas de COVID-19 de décembre 2019, à nos jours.
- Délimitation spatiale : Notre sujet aura pour circonscription une analyse
critique et objective de l’apport de l’économie numérique en république Démocratique
du Congo, à Kinshasa, dans les entreprises publiques, plus précisément au sein de la
Banque centrale du Congo.

VI. Objectifs
6.1. Objectif général
L’objet de notre travail pour ajouter à ce qui a
été dans problématique est d’analyser l’apport de l’économie numérique dans
l’économie globale.

6.2. Objectif spécifique


Du point de vu spécifique il sera question de :

- Montrer l’importance de l’outil numérique


- Conscientiser par rapport aux dangers qu’il apporte avec lui aussi sur la lenteur
de son implantation totale dans notre pays.
VII. Canevas du travail
10

A l’exception de l’introduction et de la
Conclusion, Notre travail comporte entre autre trois chapitres.

Le premier chapitre sera consacré à la revue de la littérature ;

Le second chapitre portera sur la collecte des données & analyses ;

Le troisième chapitre s’attèlera sur la discussion des résultats.

CHAPITRE Ier : REVUE DE LA LITTERATURE SUR


L’ECONOMIE NUMERIQUE
Ce chapitre s’emploie à mettre en place les
outils théoriques de notre étude. Il est en fait question pour nous d’inscrire notre
recherche dans un cadre contextuel et théorique global qui en facilite la cohérence
pour une meilleure compréhension.

Section 1 : Considération théorique sur l’économie


numérique
1.1. Définitions des concepts

Dans ce point il sera question de définir les


concepts de base soutenant notre recherche il s’agit de :

- économie numérique, mais avec le souci de facilité la compréhension nous


allons définir d’abord les principaux concepts clés (l’économie puis le
numérique)
- Coronavirus (COVID-19).
11

1.1.1 L’économie3

Etymologiquement économie vient du mot


grec oikonomia, qui désigne « l’administration de la maison ». Dans un sens
étymologique ou basique l’économie est l’art de gérer les ressources d’une maison
ou ressources limités pour la satisfaction des besoins illimités

Au sens courant, l’économie rassemble les


activités humaines tournées vers la production, l’échange, la distribution et la
consommation des biens et services.

Selon Edmond MALINVAUD, l’économie est la


science qui étudie comment les ressources rares sont employés pour la satisfaction
des besoins des hommes vivant en société ; elle s’intéresse, d’une part, aux
opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des
biens et d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces
opérations.

Pour Karl MARX, le fondement de toute


marxiste est sa compréhension de l’économie, de la reproduction du capital, du
maintien de la rentabilité et de l’évolution des crises. Il perçoit l’économie comme un
processus continu de transformation de la nature et de la société par la production.

Selon Adam Smith, l’économie considérée


comme une branche de la science d’un homme d’Etat ou d’un législateur, se donne
deux objectifs : premièrement, de procurer aux gens revenus et substances, ou plus
exactement de leur permettre de se procurer à eux-mêmes revenu et substances ; et
deuxièmement de fournir à l’Etat un revenu suffisant pour les services publics.

De son coté Raymond BARRE, l’économie est la


science de l’administration des ressources rares dans une société ; elle étudie les
formes que prend le comportement humain dans l’aménagement onéreux du monde
extérieur, en raison de la tension qui existe entre les désirs illimités et les moyens
limités des sujets économiques.

1.1.2. Le numérique4

Etymologiquement numérique vient du mot


Latin numerus (NOMBRE, multitude) et signifie représentation par nombres.

3
3. Idem, consultée le 14 Avril 2021.
4
4. Idem, consultée le 27 septembre 2021
12

Au sens propre, numérique désigne toutes


informations qui se présentent sous forme de nombres associés à une indication de la
grandeur physique à laquelle ils s’appliquent, permettant les calculs, les statistiques,
la vérification des modèles mathématiques.

Au sens courant, on a pris l’habitude de


désigner comme numériques les données informatiques. Elles sont traitées par les
ordinateurs, développés depuis la seconde moitié du XXe siècle à partir des machines
à calculer programmables. Par synecdoque, on appelle numérique tut ce qui fait
appel à des systèmes électroniques construits sur des fonctions logiques, auxquelles
se réduisent les calculs arithmétiques.

Par extension, la culture numérique désigne, les


relations sociales dans les circonstances ou dominent les médias reposant sur ces
systèmes.

1.1.3. Economie numérique

De tout ce qui précède, nous pouvons définir


l’économie numérique comme étant, ce qui rassemble des activités humaines
tournées vers la production, l’échange, la distribution et la consommation des biens
et services à travers l’usage des données informatiques, traitées par des outils
informatiques ou technologiques (ordinateurs, téléphones etc.).

1.1.4 Coronavirus (COVID-19)

La maladie à Coronavirus 2019 (COVID-19) est


une maladie infectieuse due au virus SARS-CoV-2. La majorité des personnes atteintes
de la COVID-19 ne ressentiront que des symptômes bénins ou modérés et guériront
sans traitement particulier. Cependant, certaines tomberont gravement malade et
auront besoin des soins médicaux.

Le virus peut se propager lorsque de petites


particules liquides sont expulsées de votre bouche ou par le nez quand une personne
infectée tousse, éternue, chante ou respire, en touchant une surface contaminée puis
vos yeux, vos nez, votre bouche. Ces particules sont de différentes tailles, allant de
grosses gouttelettes respiratoires à des aérosols plus petits.
13

1.2. Quelques changements occasionnés par le numérique dans les


entreprises5

1.2.1 Caractéristiques pourtant intelligibles : vers l’entreprise numérique

Le numérique, ou le digital, indifféremment du


nom qu’on lui donne, est un impératif pour l’entreprise. L’entreprise est « CIAS » :
• Connectée (expériences multi Canales au travers du e-commerce, des applications
mobiles et des tablettes, etc.),
• Intelligente (prise de décision avertie grâce au Big Data et développement de la
transversalité entre les différentes branches, etc.),
• Agile (efficacité opérationnelle amplifiée grâce à l’automatisation et la «
digitalisation » des processus),
• Sociale (amélioration de l’image de marque et de la collaboration interne au travers
de l’exploitation des médias sociaux).

Graphique n°1

Source : Etude+thématique+impact+numérique
Le numérique ne concerne d’ailleurs pas
seulement les générations nouvelles dites ou encore les suivantes restant à venir,
mais bien tout le monde, l’entreprise comme les particuliers, le management comme

5
5. BEZIADE C., ASSAYAG S., (2014) « l’impact du numérique sur les métiers de la banque », Academia edu, net,
mars 2014, https://www.academia.edu/41183289, consulté le 08.10.2021.
14

les opérationnels, les jeunes comme les seniors. Le numérique ou digital impacte
l’entreprise sur trois dimensions qui sont souvent amenées à se regrouper :
• le digital externe, qui se traduit par la présence d’une entreprise et sa visibilité sur
les réseaux, via les interactions qu’elle peut avoir avec ses clients et / ou ses
prospects par exemple;
• le digital central, qui est l’impact du digital sur les partenaires et l’écosystème en
général de l’entreprise ;
• le digital interne, qui traduit l’impact du digital sur les collaborateurs, l’organisation
et les processus opérationnels d’une entreprise. L’entreprise numérique définit une
stratégie digitale globale et cohérente sur ces trois axes.

En effet, le numérique engendre des


transformations drastiques des usages et des pratiques, tant des clients que des
collaborateurs, qui sont eux mêmes, à titre privé, des consommateurs « comme les
autres », et développe un nouvel écosystème qui bouleverse l’entreprise dans sa
manière de faire et de voir le business.
Il infuse plus d’instantanéité dans nos relations,
en favorisant la communication qui devient « à portée de clic », et permet un
accroissement des échanges de données, notamment déstructurées. Le numérique
au sens large peut être perçu comme un moyen de vulgariser l’information, la plaçant
à disposition de tous alors qu’elle était auparavant réservée à un cercle restreint
d’initiés, inversant ainsi les rapports de force historiques.

1.2.2 Impact du numérique sur les banques et ses client

Le numérique a une résonnance toute


particulière dans le secteur bancaire. En effet, ce dernier est particulièrement
concerné par la transformation numérique du fait de l’importance stratégique de son
Système d’Information, mais aussi du fait de ses interactions, maintenant
bouleversées avec ses clients dans la banque de détail

1.2.2.1 Évolution des comportements et des attentes des clients

Nous avons dessiné les grandes lignes des


changements d’usage et de comportement des clients du secteur bancaire, si tant est
que nous les considérions tous comme appartenant à un même groupe homogène.
Plus qu’un changement des usages et Comportements, le client de la banque voit ses
exigences croître.
15

1.2.2.2 Plus d’interactivité, de continuité de service et de simplicité d’utilisation Le


client attend d’abord de la part de sa banque une forte interactivité et une
continuité de service.

En effet, à l’heure où tout est disponible sur la


toile 7 jours sur 7, 24h sur 24h, il devient de plus en plus inconcevable pour un client
de devoir se plier aux horaires d’une agence, souvent peu conciliables avec son
activité professionnelle. Ce besoin d’interactivité est à l’origine, dès les années 90, de
la mise en place et du déploiement des calls center ou services clients. Aujourd’hui, il
s’illustre par la consultation en ligne des sites institutionnels de banques, renforcée
d’abord par le développement de l’équipement des ménages, ensuite par le
développement des Smartphones et applications mobiles afférentes. D’autre part, les
clients sont de plus en plus en quête de services simplifiés, une étude américaine
réalisée en 2010 auprès de 6 000 consommateurs en Europe, Amérique du Nord, Asie
et Moyen-Orient une analyse sur la valeur émotionnelle et économique de la notion
de simplicité. La conclusion présentée est qu’une partie plus ou moins représentative
des consommateurs (de 7% à 23% selon les régions) est prête à payer plus cher (en
moyenne 6%) des produits offrant une plus grande simplicité. Cette étude place les
fastfoods et les marques électroniques en première position des marques perçues
comme « simples ». A l’inverse, les banques et les assurances arrivent en dernière
position et leurs offres sont perçues comme complexes, voire même opaques. La
recherche de simplicité est une tendance de fond à l’origine partie du développement
des applications mobiles, que le client a par définition toujours sur lui. Cette
recherche de simplicité est également à l’origine de nouvelles gammes de produits et
services dits « easy ». Ces derniers se caractérisent notamment par une distribution
multicanale qui permet au client d’avoir accès en continu et par plusieurs moyens à
ses comptes et services bancaires, ainsi qu’une communication sans intermédiaire.
Un autre comportement émerge également : le consommateur devient un «
consommateur » qui interagit avec l’entreprise. La relation client / fournisseur évolue
en une relation partenariale.

1.2.3 Émergence de nouveaux moyens de paiement et arrivée de nouveaux


entrants dans la sphère bancaire

Embrassant les nouvelles opportunités


dessinées par ces changements d’usage, et profitant des avancées de la technologie
et les opportunités liées à l’ouverture du marché par les évolutions réglementaires
récentes, de nouveaux modèles de banques et de services bancaires voient le jour.
16

1.2.3.1 La banque directe et les «pure players»

Selon un sondage publié en février 2013, la


consommation de services bancaires en ligne a augmenté de 200 % par an en 2011 et
2012. Les banques en ligne compteraient actuellement 2 à 3 millions de clients et le
marché représente L’entrée en vigueur des normes SEPA, espace unique de
paiement en euro, le développement du e-commerce et du mobile Pour occuper ce «
terrain » et concurrencer les banques en ligne des assureurs ou encore des groupes
de la grande distribution, les grandes banques de réseau ont développé leurs propres
agences en ligne. Au-delà des services bancaires encore que 5 % du secteur, soit
environ 3 millions de comptes ouverts. D’après le comparateur de tarifs et de services
bancaires Panorabanques.com, il attire chaque année 100.000 à 150.000 clients
supplémentaires. Pour occuper ce « terrain » et concurrencer les banques en ligne
des assureurs ou encore des groupes de la grande distribution, les grandes banques
de réseau ont développé leurs propres agences en ligne. Au-delà des services
bancaires traditionnels mis à la disposition des clients par les banques de détail
(virement, consultation de soldes, etc.), bon nombre d’entre elles ont développé des
filiales (souvent des nouveaux entrants indépendants) uniquement en ligne.

Graphique n°2
17

Source : Etude+thématique+impact+numérique

On compte parmi les plus importantes : eLCL


pour LCL, Agence Directe pour la Société Générale, Filbanque pour le CIC, AXA
Banque (anciennement Banque Directe) pour AXA, mon banquier enligne pour la
Caisse d’Epargne, La Net Agence ou encore Hello Bank!, dernière en date, pour BNP
Paribas.
Deux stratégies adoptées, ces nouveaux
acteurs suivent deux stratégies diamétralement opposées, et se positionnent soit
comme un canal de communication complémentaire au réseau déjà existant de la
banque de détail en question, soit comme une e-banque à part entière, concurrente
de la banque de détail dont elle est filiale.

• Dans le premier cas : la banque propose une offre similaire à celle disponible en
agence mais sur un mode relationnel privilégiant les canaux à distance, avec
notamment (et contrairement aux centre d’appels « dépersonnalisés ») le
rattachement à un conseiller particulier accessible via une multitude de canaux
(mails, téléphone, visioconférence, sms, etc.). L’agence demeure souvent un point de
contact possible pour le client, et ces agences en ligne disposent de noms de marques
spécifiques et sont très clairement rattachées à leur « banque-mère ». Sur le plan
18

tarifaire, la différenciation reste limitée, et très éloignée de l’apparente « gratuité »


proposée par les pure-players.

• Dans le second cas : la banque en ligne peut suivre une logique de


spécialisation sur un type de produit particulier. Elle est ainsi conçue comme une
banque virtuelle, mais à part entière et indépendante. La banque propose
l’intégralité de la gamme de produits bancaires classique, la relation client est assurée
par un conseiller à identité virtuelle ou réelle, et se fait par téléphone ou
visioconférence, en lieu et place du rendez-vous en agence, les documents sont
échangés, en fonction de leur valeur juridique, soit par mails, soit par courrier. Ces
formats de banques ont été créés en réponse aux offres de banques directes, Si le
marché de la banque en ligne n’est pour le moment que marginal, il concentre
pourtant les segments de clientèle les plus aisés, et donc plus rentables.

1.2.3.2 Les nouveaux moyens de paiement

L’entrée en vigueur des normes SEPA, le


développement du e-commerce et du mobile, la baisse des revenus sur les paiements
classiques (cartes bancaires, virements, prélèvements, chèques), l’évolution des
usages des consommateurs, les facteurs sont nombreux pour conduire à des moyens
de paiement innovants. L’essor des nouvelles technologies contribue de plus à
l’entrée de nouveaux acteurs hybrides sur le marché du paiement.

• Paypal
Parmi les acteurs importants du secteur, Paypal, filiale d’eBay, bénéficie du statut
d’établissement de crédit depuis 2007. Sa banque européenne est basée au
Luxembourg. Les services bancaires représentent une activité particulièrement
convoitée par Paypal notamment, qui prévoit de se lancer dans le crédit à la
consommation aux particuliers. En effet, en avril 2013 a eu lieu la journée des
analystes organisée par eBay. A cette occasion la compagnie a présenté ses intentions
concernant le marché du crédit : la marge opérée lors d’un achat fondé sur une offre
de crédit est supérieure de 73% par rapport à celle générée via un moyen de
paiement classique. D’autre part, le taux de conversion d’un achat financé par une
offre de crédit est largement supérieur à celui d’un achat par paiement immédiat ; les
utilisateurs de crédit dépensent presque 40% de plus que les autres consommateurs.
Paypal vise également le financement des entreprises :
Des expérimentations sont en cours au Royaume-Uni, et en phase de déploiement
aux Etats-Unis, dans le domaine du financement des entreprises.
19

• Les cartes à puce sans contact NFC


Au Japon, la carte Suica (Super Urban Intelligent Card) est une carte à puce sans
contact « NFC » (Near Field Communication : communication en champ proche) et /
ou dans les mobiles des utilisateurs, et fonctionne comme un portefeuille
électronique. Cas similaire à Hong Kong, où le plus grand opérateur mobile à Hong
Kong, déploie depuis 1997 la carte Octopus comme «mobile wallet» de nouvelle
génération. Cette carte, initialement créée pour faciliter le paiement dans les
transports en commun, est aujourd’hui utilisée, au delà du paiement des transports
publics de la ville, pour effectuer des achats dans un grand nombre de magasins de la
ville, de supermarchés, de restaurants, et de cinémas, et permet de cumuler des
points de fidélité. Elle peut aussi être utilisée comme carte d’accès à des immeubles.
Aujourd’hui, plus de 23 millions de cartes Octopus sont en circulation, permettant à
95% de la population de la ville de bénéficier de services de micro paiement. Ces
services pourraient inspirer des villes européennes, notamment Londres, où une
extension des fonctionnalités de la carte Oyster est à l’étude.

• Le paiement mobile
La tendance du paiement mobile, ou « m-payment » se confirme à travers le monde,
et, d’une manière générale, le paiement électronique reste un point d’entrée. Une
fois que la marque s’est imposée sur cette activité, il lui est possible de proposer de
nouveaux services et produits. Ainsi, d’autres acteurs de secteurs variés se sont
lancés sur le créneau des nouveaux moyens de paiement, dont les géants d’Internet
tels que Google (avec Checkout, fondé en novembre 2012 dans le Google Wallet) et
Microsoft aux Etats-Unis ou encore les télécoms, les banques tentent de riposter en
développant leur portefeuille électronique (Kwixo pour le Crédit Agricole, S-Money
pour BPCE, Paylib par BNP Paribas, La Banque Postale et Société Générale, etc.),
comme nous le verrons plus loin dans l’étude.

Le paiement mobile, le paiement de demain ?


On le comprend aisément, l’omniprésence du mobile fait de ce dernier un support
idéal pour le paiement de demain. Les prévisions de croissance de connexions
mobiles tablent sur des taux record à plus de 8 milliards d’ici à 2013, soit plus que la
population mondiale. Dans son édition de 2011, 70% des professionnels et experts du
secteur (Échantillon composé de représentants de banques, banques centrales,
opérateurs téléphoniques, processeurs, consultants, et marchands) considéraient le
mobile comme le moyen de paiement le plus prometteur d’ici à 2015. Avec plus de 6
milliards d’abonnés mobiles dans le monde, et le développement exponentiel de
20

l’usage des Smartphones dans le monde (250,2 millions de Smartphones ont été
vendus à travers le monde au 3ème trimestre 2013, soit une hausse de près de 46%
en trois mois, on s’attend à ce que le nombre de mobinautes (personne qui utilise un
téléphone mobile pour naviguer sur Internet (L’internaute)) dépasse celui des
internautes « classiques ». Selon une étude de Médiamétrie de septembre 2013 près
d’une personne sur deux se connecte chaque mois à l’Internet mobile. Cela
représente 25,8 millions de mobinautes au 3ème trimestre 2013 soit 3,5 millions de
plus qu’il y a un an. On ne compte plus d’ailleurs les solutions de paiement mobiles,
avec ou sans contact QR code, de nombreuses start-up européennes s’étant lancées
sur ce créneau : chacune avec des positionnements plus ou moins similaires,
permettant le paiement de factures chez soi et / ou chez le commerçant par QR
codes, ou sans contact, ou via Cloud Based Payment (service de paiement en ligne
mis à disposition de l’utilisateur / du client via un serveur Cloud.), ou encore par
transfert audio sécurisé, envoi d’argent à des proches Peer to Peer ou P2P (le pair à
pair ou pair-à-pair est un modèle de réseau informatique proche du modèle client-
serveur mais où chaque client est aussi un serveur. Le pair à pair peut être centralisé
(les connexions passant par un serveur central intermédiaire) ou décentralisé (les
connexions se faisant directement). Il peut servir au partage de fichiers en pair à pair,
au calcul distribué ou à la communication). Cumul de points de fidélité, gestion de «
cagnottes », paiement des transports, etc.

Des équivalents existent aux Etats-Unis et


notamment Square Wallet, créé par Jack Dorset fondateur de Twitter, ou encore
Affirm, créée par Max Levchin, co-fondateur de Paypal, destiné à faciliter les
transactions à partir d’un terminal mobile. L’objectif étant de proposer au client final
des solutions simples, adaptées à son mode de vie mobile, et sécurisées – plus besoin
alors d’utiliser une carte bancaire et son code. L’ensemble de ces solutions sont
encore à ce jour disparates et souffrent d’un manque d’interopérabilité. La
standardisation de ces solutions est donc la prochaine étape de leur diffusion à très
grande échelle.

1.2.4 Modification des organisations et modes de fonctionnement en interne Le


partage de l’information

S’il ouvre de nouvelles perspectives en termes


de conquête de part de marché et d’innovation, le numérique entraîne des
21

changements radicaux au plus profond de l’entreprise, dans son organisation et ses


modes de fonctionnement. Le partage de l’information est un premier point clé de
cette transformation. L’enjeu étant de faire preuve d’une agilité sans pareille, les
collaborateurs, et les chargés de clientèle en particulier, doivent pouvoir accéder
rapidement à l’information recherchée.
Pour répondre à ce besoin, RSE sont mis en
place. Leur animation soulève de nombreuses questions :
- Qui prend en charge l’animation de ces réseaux ?
- Comment en garantir la mise à jour ?
- Comment éviter d’en faire de simples plateformes de téléchargement de
l’information ?
RSE : un réseau social d’entreprise est un
groupe d’individus constitué par des personnes physiques et morales réunis dans un
réseau social. Les membres d’un réseau social d’entreprise sont regroupés en
communauté à des fins professionnelles et sont liés par plate-forme applicative
réunissant les employés d’une entreprise, ses clients, ses actionnaires ou ses
partenaires.
L’interaction en entreprise, l’entreprise
numérique implique également des changements dans les façons d’interagir en
entreprise : la mise en place de « tchat » instantané en est un exemple. Il s’agit de
manière générale de changer la culture de l’entreprise pour pouvoir aussi mieux
comprendre le client et ses attentes. Les organisations en silos se voient bousculées
au profit d’organisations en réseau, permettant un meilleur partage de l’information.
Les nouveaux équipements, les équipements à la disposition des collaborateurs
évoluent eux aussi pour répondre à ces objectifs d’efficacité et d’agilité. Les
ordinateurs, téléphones, tablettes personnelles et outils tiers de partage ou
d’organisation (Drop box, Doodle, etc.) pénètrent de plus en plus dans la sphère
professionnelle, l’entreprise étant souvent en retard en termes d’intégration de ces
outils et nouvelles technologies, la banque en particulier, étant sujette à des
impératifs de sécurité et de réglementation particulièrement restrictifs (c’est
l’émergence du phénomène Bring Your Own Device – BYOD – à mettre en perspective
des contraintes sécuritaires particulièrement fortes dans la banque). Contrairement à
ce que l’on pourrait penser, la transformation numérique de l’entreprise est moins
une affaire de conciliation de générations que d’accompagnement d’un changement
culturel.

Section 2 : Etudes empiriques


22

Dans cette section, il sera question pour nous


d’élucider quelques zones d’ombres pour la compréhension des lecteurs à travers
quelques travaux similaires au notre.

ANGEMITO J., (2012) dans son mémoire portant


sur L’efficacité des moyens de sécurisation des transactions bancaire online par la
RAWBANK s’est fixé l’objectif de savoir l’impact de cette innovation dans les finances
de la RAWBANK. De ce fait, il a eu recours à la méthode analytique ainsi qu’à la
technique documentaire ; Après analyses il a aux résultats suivants : 

Plusieurs faits marquants illustrent le développement de la banque en 2012, année


de son anniversaire. Ils se résument en 3 points essentiels : la volonté des
actionnaires de renforcer les moyens d’actions de la banque, le professionnalisme du
conseil d’administration qui veille au respect des règles de bonne gouvernance, et la
dynamique d’innovation et de croissance interrompue qui place la RAWBANK au
premier rang des banques en RDC.

Cependant, la RAWBANK comme autres banques utilisant les transactions à distances


doit nécessairement veiller sur le mode de sécurisation de son site web, grâce à la
RAWBANKONLINE qui est un service que la RAWBANK met à la disposition de ses
clients, il y a facilitation des opérations bancaires via le réseau internet. De surcroit,
ce service n’est pas sans risque de sécurité pour le client tout comme pour la
banque.6

DIAGNE I., (2014) dans son rapport portant sur


l’économie numérique facteur de croissance au Sénégal  Ils se sont fixés l’objectif de
savoir dans quelle mesure les opportunités actuelles du numérique peuvent
consolider les acquis et booster l’économie du Sénégal et l’arrimer au niveau des
économies performante du monde. De ce fait, il a fait recours à la méthode
d’interview ainsi qu’à la technique documentaire. Après analyses il a aboutit aux
résultats qui suivent :

L’économie numérique forme le plus grand réservoir de gain de productivité qui


permet l’émergence des nouvelles sociétés, par ricochet, l’émergence des secteurs
d’activité économique : l’émergence de l’économie. Ce secteur, au Sénégal,
représente 10% du PIB, il est aussi le seul secteur à croissance à deux chiffres ; de par
son développement nous pouvons prétendre sa contribution à 15% du PIB surtout
aujourd’hui où il est question de mise en œuvre du plan Sénégal émergent, l’écrémé

6
6. ANGEMITO J., l’efficacité des moyens de sécurisation transactions bancaire des online par la RAWBANK,
mémoire présente à la faculté d’économie de l’ISG, Kinshasa, 2012 (inédit).
23

des politiques de développement au Sénégal sans nulle doute constitue l’espoir du


Sénégal.

Les progrès réaliser dans ce secteur, dans la mémorisation, le traitement, la


transmission des données numérisées permettront la convergence de l’informatique,
des télécommunications et de l’audiovisuel et par sa transversalité, la convergence
de tous les secteurs de l’activité économique.7

KABONGO B., (2010) dans son mémoire Faire du


numérique congolais un levier de croissance économique en RDC s’est fixé l’objectif
de  Repérer les facteurs qui empêchent au numérique Congolais de décoller, De voir
quelle contribution elle a dans le PIB et Faire son état de lieu. De ce fait, il fait recours
aux méthodes déductives et statistiques ainsi qu’aux techniques documentaires et
statistiques. Après analyses il a aboutit aux résultats suivants :

Fort des résultats observés, nous constatons que l’accroissement des


investissements dans le secteur de l’NTIC n’influe pas sur la croissance économique
en RDC, à cause notamment de la mauvaise politique fiscale et économique de l’état
congolais qui ne favorise pas un climat d’affaire propice qu’il faudrait pour booster la
production du secteur numérique en RDC. En effet, la lourde fiscalité appliquée dans
ce secteur constitue donc le réel et véritable frein au décollage du dit secteur en
RDC.8

MUYENGA H., (2016) dans son mémoire portant


sur la  mise en place d’un porte-monnaie électronique pour une inclusion financière
effective en RDC, il s’est fixé l’objectif de mettre une plateforme composée d’une
application mobile, d’une application web, d’un système SMS ainsi qu’un logiciel pour
la gestion des différentes transactions et la sécurité au niveau du réseau. De ce fait
recours aux méthodes structuro-fonctionnelle ainsi que les techniques
documentaires, d’interview et d’observation. Après analyses il a aboutit aux résultats
suivants :

L’objectif du travail a été atteint, car il a été réalisé un portemonnaie électronique


pour arriver à une inclusion financière effective en RDC, en essayant de prendre en
compte ce que nous avons eu à formuler dans notre hypothèse, se référant aux
questions soulevées dans la problématique.9
7
7. DIAGNE I., l’économie numérique facteur de croissance au Sénégal, rapport présenté à la commission
industrielle de l’énergie et des technologies, 2014 (Inédit).
8
8. KABONGO B., faire du numérique congolais un levier de croissance économique en RDC, mémoire présenté
d’informatique de l’UPC, Kinshasa, 2010 (Inédit).
9
9. MUYENGA H., mise en place d’un porte-monnaie électronique pour une inclusion financière effective en
RDC, mémoire présenté à la faculté d’informatique de l’ISG, Kinshasa, 2016 (Inédit).
24

MINGASHANGA J., (2014) dans son mémoire


portant sur la Modélisation de portefeuille électronique dans une société de
télécommunication : cas TIGO CASH s’est l’objectif en tenant compte de la nouvelle
technologie de l’information et de la communication, rendre la gestion la plus
bénéfique et profitable. De ce fait, il a fait recours à la méthode MPM (méthode
potentielle métra) ainsi qu’aux techniques d’interview, documentaires et
d’observation. Après analyses il a aboutit aux résultats qui suit :

Après la modélisation de ce système. Il est important de tenir compte de son


déploiement compte tenu du temps qui nous est imparti, le déploiement de notre
système modélisé n’a pas été détaillé dans notre mémoire. 10

CHAPITRE 2 : CONTEXTE DE L’ETUDE


Ce présent chapitre va nous permettre de
réunir et mesurer des informations en provenance de sources variées, afin d’obtenir
une vue complète et précise de notre domaine d’intérêt, Il est donc question de
présenter la Banque Centrale du Congo (BCC) qui nous sert du cadre de nos
investigations. Cette présentation passe par la localisation, l’historique et
l’organisation de cette banque.

10
10. MINGASHANGA J., modélisation de portefeuille électronique dans une société : cas TIGO CASH, mémoire
présenté à la faculté d’informatique de l’ISC, Kinshasa, 2014 (Inédit).
25

Section I. Présentation de la Banque Centrale du Congo11

I. LOCALISATION ET HISTORIQUE

La BCC est installée à Kinshasa, la capitale de la


RDC, au numéro 563 de l’avenue Colonel TSHATSHI dans la commune de la Gombe,
quartier des affaires et diplomatique. Elle est limitée par les bâtiments des
institutions suivantes : Le Palais de la Nation, la Bibliothèque Nationale, le Ministère
de l’Intérieur, décentralisation et aménagement du territoire, le Ministère des
Affaires Etrangères, le Ministère de la Fonction Publique et enfin la Direction
Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations
(DGRAD).
L’histoire de la BCC ainsi que celle de la
monnaie nationale ont toujours été liées aux grands événements ayant marqué
l’histoire politique, économique et sociale de la RDC. Elles peuvent être subdivisées
en quatre étapes :
1) Banque du Congo Belge et privilège d’émission
2) Banque Centrale du Congo Belge et du Ruanda-Urundi
3) Conseil Monétaire du Congo
4) La Banque Nationale du Congo

I.1. Banque du Congo Belge et privilège d’émission

Le 1°juillet 1885, ce fut la proclamation de l’Etat


Indépendant du Congo. Le 27 juillet 1887, Léopold II, roi des Belges et propriétaire de
l’Etat Indépendant du Congo, lance le Franc de l’Etat Indépendant du Congo pour
unifier les différents objets qui étaient utilisés dans les royaumes et empires dans la
démarche de l’annexion du Congo à la Belgique. L’existence d’une banque de dépôt
était indispensable, car celle-ci devait servir de gardien des capitaux des investisseurs
belges. C’est dans cette optique que fut créée la Banque du Congo qui a, par
conséquent, la mission de répondre à la nécessité impérieuse d’émission de monnaie.
Etant donné que cette mission est un attribut de la souveraineté nationale et comme
il n’existait pas encore une banque centrale, l’Etat signera une convention avec la
Banque du Congo Belge en lui reconnaissant le privilège de l’émission de monnaie.

I.2. La Banque Centrale du Congo Belge et du Ruanda-Urundi

11
11. https://www.bcc.cd, consultée le 09 octobre 2021.
26

Les investisseurs installèrent leurs firmes au


Congo tout en créant des banques commerciales. Le développement du système
bancaire créa la nécessité d’avoir une banque centrale pour émettre la monnaie et
contrôler le système bancaire. Il était devenu anormal vers les années 50 qu’une
banque commerciale puisse émettre la monnaie. Ces banques fonctionnaient dans
l’anarchie, étant donné l’absence de la banque centrale, et réalisaient des profits
énormes. Ce qui n’était pas le cas pour la Banque du Congo Belge, car son champ
d’action était limité par le privilège d’émission monétaire. C’est ainsi qu’elle a fini par
renoncer à ce privilège pour être compétitive. L’Etat était obligé donc de créer une
banque centrale. Le 30° juillet 1951, ce fut la création de la Banque Centrale du
Congo Belge et du Ruanda-Urundi, c’est-à-dire une seule banque centrale pour les
trois pays colonies de la Belgique. Le capital social de cette banque centrale se
subdivisait comme suit :

 50% du capital revenait au Congo Belge


 10% du capital revenait au Ruanda-Urundi
 20% du capital à la Banque Nationale de la Belgique
 20% du capital aux particuliers (Roi des Belges)

L’administration de la Banque Centrale du


Congo et du Ruanda-Urundi était en Belgique, alors que le siège social était à
Léopoldville au numéro 24 de l’avenue des Aviateurs ; aujourd’hui Centre Hospitalier
de la BCC. L’inspection générale se trouvait à Bujumbura. Cette banque est devenue
fonctionnelle en octobre 1952.

I.3. Le conseil Monétaire de la République Démocratique du Congo

Après les indépendances des colonies de la


Belgique, chacun des trois pays devait avoir sa propre banque centrale. Il y a eu donc
dissolution et liquidation de la Banque Centrale du Congo Belge et du Ruanda-Urundi
sur proposition du Fonds Monétaire International (FMI). D’où l’institution du Conseil
Monétaire de la République Démocratique du Congo dont les attributions étaient de :

 Liquider la Banque Centrale du Congo Belge et du Ruanda-Urundi,


 Préparer l’avènement de la Banque Nationale du Congo ;
27

 Faire des études et des propositions pour la Banque Centrale du Congo.

I.4. La Banque Nationale du Congo

Par décret-loi du 23 février 1961, la Banque


Nationale du Congo est créée. Mais, elle n’était pas directement fonctionnelle à
cause de la sécession du Katanga. En 1964, avec la fin de la sécession, il ya eu
rétablissement de l’unité monétaire du Congo, dissolution de la Banque du Katanga
et émission des premiers billets de la Banque Nationale du Congo (20, 50, 100,500, et
100 francs), le 20 juin 1964. La Banque Nationale du Congo ouvrit ses guichets le 22
juin 1964. Il ya eu la première réforme monétaire, le 24juin 1967. Le franc congolais
est remplacé par le zaïre monnaie et également la modification des textes constitutifs
de la Banque Nationale intervenue le 4novembre 1971. Suite à la politique du recours
à l’authenticité, la Banque Nationale change de nom et devient Banque Nationale du
Zaïre. Le 25 novembre1972, elle deviendra la Banque du Zaïre. La deuxième réforme
monétaire est intervenue en 1993. Le28 septembre 1993, « le zaïre » est remplacé
par le « nouveau zaïre ». Il y aura encore modification des textes constitutifs de la
Banque Nationale.
A l’avènement au pouvoir de l’AFDL, le 17 mai
1997, la Banque du Zaïre deviendra la Banque Nationale du Congo. Mais, le 17 juin
1998, elle prendra le nom de Banque Centrale du Congo pour éviter la confusion avec
la Banque Nationale du Congo/
Brazzaville.

II. Statut juridique et objet social

La Banque Centrale du Congo (BCC), dénommée


« la Banque des Banques », est une institution de droit public, dotée de la
personnalité juridique. Elle est régie par les dispositions de la loi n° 005/2002 du 7
mai 2002 relative à sa constitution, à son organisation et à ses fonctionnements. Ce
faisant, la BCC a la capacité de contracter, de transiger, de compromettre, d’ester en
justice, d’acquérir des biens.
28

III. Missions

La BCC est chargée de définir et de mettre en


œuvre la politique monétaire du pays dont l’objectif principal est d’assurer la stabilité
du niveau général des prix. Elle est indépendante dans la réalisation de cet objectif ou
de cette charge sans préjudice de l’objectif principal de stabilité du niveau général
des prix. La BCC soutient la politique économique générale du gouvernement. Elle
doit veiller à la variation des prix des biens et services sur le marché.
La BCC accomplit toutes les missions d’une banque centrale notamment :

 Institut d’émission : la BCC est seule habilitée sur le territoire national à


émettre des billets et assurer la stabilité interne et externe de la monnaie
nationale.
 Banques des banques : la BCC contrôle le système bancaire et la distribution
du crédit par les institutions financières bancaires et non bancaires ;
 Cassier de l’Etat : La BCC accepte et effectue les paiements pour le compte de
l’Etat, elle peut à cette fin désigner les établissements crédit habilités à agir en
son nom et pour compte dans les localités où elle n’est pas représentée. La
BCC assure par ailleurs le service de la dette publique administré en accord
avec le Ministère intéressé ;
 Conseiller de l’Etat : en sa qualité de conseiller du gouvernement en matière
économique, monétaire et financière, la BCC peut, d’office ou à la demande du
gouvernement, émettre des avis ou des conseils sur toute politique, mesure
que le gouvernement envisage de prendre ;
 Gestionnaire des réserves officielles en or et en devises ;
 Promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de compensation et de
paiement et le développement des marchés monétaires et des capitaux,
Article 1er du décret-loi n°005/2002 du 7 mai 2002 relative à la constitution, à
l’organisation et au financement de la BCC ;
 Elaborer la réglementation et contrôler les établissements de crédit, les
institutions de micro finance et les autres intermédiaires financiers ;
 Participer à la négociation de tout accord international comportant des
modalités de paiement et en assurer l’exécution.

IV. Structure et fonctionnement

La BCC dispose de deux types d’organes, à


savoir : les organes statutaires et les organes administratifs. Si les premiers sont mis
29

en place par la Loi n° 005/2002, les seconds trouvent leur fondement dans l’exercice
de la mission du Gouverneur de la banque.

IV.1. Les organes statutaires

Trois organes statutaires sont mis en place à la


BCC par la Loi n° 005/2002. Ces organes sont les suivants :

1. Le Conseil de la banque : Il est composé de sept membres nommés par le


Président de la République. Il s’agit du Gouverneur, du Vice-gouverneur et de cinq
experts appelés administrateurs. En tant qu’organe suprême, ce conseil a le pouvoir
le plus étendu pour, d’une part, concevoir et orienter la politique de la banque, et,
d’autre part, en contrôler la gestion.
2. Le Gouverneur : Nommé par le Président de la République, il a comme
prérogatives : la direction de la banque, la préparation et la mise en œuvre des actes
du conseil, ainsi que la représentation de la banque dans tous ses rapports et
relations avec les tiers. Au moins une fois par trimestre, le Gouverneur tient informé
le Conseil de la situation monétaire du pays et du mouvement des postes du bilan de
la Banque. Il est assisté par un Vice-gouverneur également nommé.

Voici la liste des gouverneurs ayant presté à la tête de la BCC :


Noms des Gouverneurs & Mandat
1° Albert NDELE 1961-1970
2° Jules-Fontaine SAMBWA 1970-1977
3° Charles BOFOSSA WAMBEANKOSSO 1970-1979
4° Jules Croy EMONY MONDANGA 1979-1981
5° Jules-Fontaine SAMBWA 1981-1985 (second mandat)
6° Pierre Pay-pay WASYAKASIGHE 1985-1991
7° Jean NYEMBO SHABANI 1991-1993
8° Joseph BUHENDWA BWAMUSHASA 1993-1994
9° Godefroid NDIANG KABUL 1994
10° DJAMBOLEKA LONAOKITONGONO 1994-1997
11° Jean-Claude MASANGU MULONGO 1997-2013
12° Déogratias MUTOMBO MWANA-NYEMBO 2013-2021 (juillet)
13° MALUNGU KABEDI De 2021 à nos jours

3. Le Collège des Commissaires aux Comptes : Le contrôle des opérations financières


de la banque est exercé par un collège de trois Commissaires aux Comptes qui, sur
30

proposition du Ministre des Finances, sont nommés par le Président de la


République.

IV.2. Les organes administratifs

La réalisation de la mission du Gouverneur


exige que soit mise en place une administration « qui prend en charge toutes les
missions de la Banque Centrale du Congo ». Ainsi, « outre le Siège et le Bureau de
Représentation de Bruxelles, le réseau d’exploitation de la Banque Centrale du Congo
compte présentement dix directions provinciales et onze agences autonomes ».

IV.2.1. Les Directions et Organes du Siège

Le siège de la Banque Centrale du Congo


compte douze directions et trois organes autonomes relevant de la Haute Direction.
Notons que ces directions et organes se trouvent regroupés selon leurs fonctions, à
savoir :
 La fonction monétaire et la fonction administrative ou logistique.
 La fonction monétaire, nous retrouvons :
La direction des Comptes courants en monnaie
nationale et Fonds Publics, la Direction de la Trésorerie, la Direction du Crédit et des
Marchés Financiers, la Direction de la Supervision des Intermédiaires Financiers, la
Direction de la Comptabilité et du Contrôle Budgétaire, la Direction des Etudes, la
Direction des Services Etrangers.

 La fonction administrative ou logistique :


Les directions des Ressources Humaines, de l’Informatique, de l’Administration
Générale, de l’Audit Interne, de l’Hôtel des Monnaies.

IV.2.2. Les organes autonomes

Ils sont au nombre de trois :


- Le Secrétariat d’Appui à la Coordination Provinciale,
- La Sous-direction de la Sécurité,
- Le Centre Hospitalier.

IV.2.3.Les Directions Provinciales


31

Les directions provinciales de la Banque


Centrale du Congo sont généralement installées dans les Chefs-lieux des provinces.
Elles ont comme attributions, entre autres :
 L’exécution, dans les plus brefs délais, des opérations en rapport avec le rôle
de Caissier de l’Etat
 L’exécution des opérations de change et de crédit autorisées par le siège.

Ces directions sont les suivantes :

1° La Direction Provinciale de Lubumbashi,


2° La Direction Provinciale de Matadi,
3° La Direction Provinciale de Kindu,
4° La Direction Provinciale de Kisangani,
5° La Direction Provinciale de Bukavu,
6° La Direction Provinciale de Kananga,
7° La Direction Provinciale de Mbandaka,
8° La Direction Provinciale de Bandundu,
9° La Direction Provinciale de Goma,
10° La Direction Provinciale de Mbuji-Mayi.

IV.2.4. Les Agences Autonomes

Installées généralement dans les chefs-lieux des


districts ou des territoires, les Agences Autonomes remplissent une fonction
essentielle : celle de Caissier des subdivisions administratives et des organismes
publics en application et conformément aux termes de conventions spéciales
conclues entre la BCC d’une part, les subdivisions et les organismes intéressés d’autre
part.
La BCC dispose de :
- L’Agence Autonome d’Ilebo, l’Agence
- Autonome de Kamina, l’Agence Autonome de Kasumbalesa, l’Agence
- Autonome de Kikwit, l’Agence Autonome de Boma, l’Agence
- Autonome de Tshikapa, l’Agence Autonome de Kalemie, l’Agence
- Autonome de Kongolo, l’Agence Autonome de Bunia, l’Agence
- Autonome de Buta, l’Agence Autonome de Bumba.
-
IV.2.5. Le Bureau de Représentation de Bruxelles
32

Cet organe a la charge : d’assurer, à la demande


de la Haute Direction, la représentation de la BCC auprès de différentes instances ou
partenaires en Europe, de prendre pour le compte du Siège, les différents contacts
nécessités par les missions de la Banque et assister le personnel de la Banque en
séjour ou en transit à Bruxelles, dans les différentes formalités administratives et
protocolaires. Ce deuxième chapitre nous a donné l’opportunité de découvrir à fond
la Banque Centrale du Congo et mieux la situer en partant de sa localisation et
historique, de son statut juridique et de son objet social, de sa structure et son
fonctionnement. Par cette présentation, nous avons compris la complexité
structurale de cette institution et la grandeur de son travail. Ses missions et objectifs
ont besoin de la communication pour être réalisés et atteints. Voilà qui justifie la
présence au sein de cette organisation d’un département de communication. Il nous
a été très bénéfique de faire la découverte de cet institut d’émission des billets de
Banque. Dans ce chapitre qui suit, nous analysons la communication corporate ou
institutionnelle de la BCC.

V. Etude des activités de la BCC

Tel que susmentionné dans notre travail nous


analyserons les documents qu’à partir de la période 2019, de ce fait nous allons faire
l’analyse du rapport annuel de la BCC pour ladite période. Ce Rapport comprend,
outre l’introduction sur l’environnement tant national qu’international, deux grandes
parties. La première partie examine l’évolution de la conjoncture économique à
travers les quatre secteurs de l’économie nationale et présente les perspectives pour
la période 2020-2021. La seconde décrit la situation administrative et les activités de
l’Institut d’Emission. Dans cette section la seconde partie qui fera l’objet de nos
analyses.

Pour ce qui est du numérique au sein de la BCC,


il est d’un apport et d’une importance capitale le numérique fait apparition dans la
quasi-totalité des activités de la banque, rien que pour le présent rapport que nous
analysons sa source nous est tiré du site internet de la banque.

De plus, dans la gestion des ses activités notamment dans :

- La gestion fiduciaire, l’on remarque que le retrait via le guichet via les guichets
est beaucoup plus utilisé que les retraits au siège de la banque.
33

- Dans son (SNP), dans le cadre de ses nouvelles perspectives la banque poursuit
l’automatisation du circuit de la paie pour l’année n+1 (2020), ainsi que la mise en
production de la facturation automatique des transactions.
- Dans ses perspectives pour l’audit interne, elle compte la professionnaliser
c’est-à-dire un processus d’informatisation des processus d’audit et de gestion des
risques a été entamé pour une solution informatique plus efficace ; sans compter que
pour passer les écritures de compte, ils disposent des logiciels fournis et pour les
personnels de bureau les équipements informatiques sont correctes.

Par ailleurs, aucun travail n’a été réalisé sur le


plan éducation et le paiement électronique visant la promotion et l’inclusion
financière ; les opérations Fintech et la lutte contre la cybercriminalité ont été
réalisés à 40% avec la firme FSD/Coopératives britannique et autres partenaires ;
Avec PROMONAT, finalisation des aspects de sécurité informatique avec le cabinet
DATA PROTECT. De quoi se rappeler que le numérique n’est pas un enfant de cœur.

CHAPITRE 3 : DISCUSSION, IMPLICATION ET LIMITES


Dans ce chapitre, nous allons premièrement
voir l’apport positif du numérique et deuxièmement nous verrons les désavantages
du numérique et enfin nous allons faire une analyse causale des résultats afin de
mettre en lumière les véritables facteurs qui empêchent au secteur numérique
congolais de décoller. Et pour clore ce chapitre nous ferons des recommandations
nécessaire et indispensable qui pourront réellement propulser le dit secteur.

Section 1. Discussion des résultats

1.1. Apport positif du numérique


34

1.1.1. Sur le plan économique

Comme toute innovation ingénieuse le


numérique a des avantages comme des désavantages mais nous-nous attarderons
d’abord sur ces avantages que nous avons pus retracé dans le cadre de notre
recherche tels que suit :

Elle permet d’économiser en vendant l’mage de


l’entité sur les réseaux, vu que le téléphone mobile et ses mobinautes est un secteur
en grande croissance l’entité peut ainsi donc atteindre un large effectif de client ou
même individus pour promouvoir ou soit améliorer son image aux moyens des
publicités et consort ;

Elle permet d’innover avec des formules des


paiements mobiles et/ou digitaux online, cela permet aux clients des services des
banques de s’économiser en temps, liquidité et énergie puisqu’ils peuvent récupérer
de l’argent online ou auprès du distributeur le plus proche ;

Elle permet aussi dans des cas tellement


particulier tel que des crises sanitaires obligeant chacun à rester chez soi bien de
travailler à distance avec comme conséquence une économie du fait de la réduction
des frais de fonctionnement, une augmentation de la productivité puisque l’employé
ne travaille pas sous pression, il est dans un cadre familier et aussi aux clients de
continuer à consommer de leurs services grâce aux réseaux ;

Elle permet également grâce aux crédits alloués


aux particuliers de leurs donnés un moyen de se permettre d’investir et de s’épanouir
financièrement ;

Enfin, comme le dit notre confrère DIAGNE dans


son rapport elle permet l’économie numérique forme le plus grand réservoir de gain
de productivité qui permet l’émergence des nouvelles sociétés, par ricochet,
l’émergence des secteurs d’activité économique : l’émergence de l’économie. Ce
secteur, au Sénégal, représente 10% du PIB, il est aussi le seul secteur à croissance à
deux chiffres ; de par son développement nous pouvons prétendre sa contribution à
15% du PIB surtout aujourd’hui où il est question de mise en œuvre du plan Sénégal
émergent, l’écrémé des politiques de développement au Sénégal sans nulle doute
constitue l’espoir du Sénégal.

Les progrès réaliser dans ce secteur, dans la


mémorisation, le traitement, la transmission des données numérisées permettront la
35

convergence de l’informatique, des télécommunications et de l’audiovisuel et par sa


transversalité, la convergence de tous les secteurs de l’activité économique.

1.1.2. Sur le plan humain

Sur ce plan nous pouvons dire les RSE facilite


une bonne collaboration rapide et plus fréquente entre collaborateur sans tenir
compte forcement de la hiérarchie du personnel et aussi elle facilite la relation
fournisseurs/clients et vice versa, cela permet aussi un meilleur passage de
l’information plus claire, rapide et sans forcement tenir compte de la hiérarchie du
personnel.

1.2 Apport négatif du numérique

Comme toute innovation ingénieuse le


numérique a des désavantages comme des limites mais nous-nous attarderons
d’abord sur ces limites que nous avons pus retracé dans le cadre de notre recherche
tels que suit :

Cette innovation a une contrainte sécuritaire


particulièrement forte, comme a pu nous le faire voir ANGEMITO dans son mémoire,
les banques utilisant les transactions à distances doivent nécessairement veiller sur le
mode de sécurisation de son site web, par exemple, grâce à la RAWBANKONLINE qui
est un service que la RAWBANK met à la disposition de ses clients, il y a facilitation
des opérations bancaires via le réseau internet. De surcroit, ce service n’est pas sans
risque de sécurité pour le client tout comme pour la banque ;

De surcroit, rajoute son confrère KABONGO


dans son mémoire Fort des études menées, nous constatons que l’accroissement des
investissements dans le secteur de l’NTIC n’influe pas sur la croissance économique
en RDC.

1.3. Analyses causale des résultats

Dès ce point nous allons identifier les véritables


problèmes qui empêchent le secteur numérique congolais de décoller.

1.3.1. Principaux freins au développement numérique en RDC

1.3.1.1. La taxation d’internet

La République Démocratique du Congo


demeure le seul pays du monde où la taxe d’accise est appliquée sur internet, et fait
36

que celui-ci constitue un véritable poids économique sur le pouvoir d’achat faible des
consommateurs congolais.

En effet depuis mars 2018, la direction générale


des douanes et accises(DGDA) avait fait passer, en conseil des ministres, une loi
portant élargissement et spécification des produits soumis aux accises en RDC. La loi
n°18/002 du 13 mars 2018 portant code des accises a tenu à spécifier les services
fournis par les télécommunications et qui seront soumis aux droits d’accises entre
autres internet, data, messageries, et voix en plus des taxes qui existaient déjà dans
ce secteur. L’internet en RDC est soumis à une taxe de droit accises de 10%. 12

La Taxation d’internet constitue un véritable


frein à un réel décollage du numérique en RDC, le chercheur Deo VUADI a démontré
que pour réussir la numérisation en RDC, il faut d’abord se pencher sur la
problématique de la fiscalité excessive appliqué sur internet, car en économie l’on dit
que « trop d’impôt tue la production, David Ricardo ». La lourde fiscalité présente fait
que l’accès à internet en RDC est un luxe pour plusieurs, car seulement 8% de la
population est connecté sur la 3G et 6 % sur la 4G.

Tableau n°1
Année 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Secteur -0,8 0,1 0,7 1,2 0,8 1,2 0,4 0,3 -0,2
numérique
PIB aux prix réels 7,1 6,9 7,1 8,5 9,5 6,9 2,4 3,7 5,8

Source : Banque centrale du Congo 2018

1.3.1.2. La fracture numérique

En parlant de la fracture numérique, nous


voulons plus nous baser sur le faible taux de pénétration de la téléphonie mobile en
RDC. En effet, le taux de pénétration mobile n’est que de 31% en République
Démocratique du Congo et la majeure partie de la participation au secteur des
télécommunications se fait par téléphonie mobile étant donné la pénétration fixe
d’environ 1 %, quant au taux de pénétration des services 3G, cela a connu une hausse
de 1%( en 2013) à 2,5% en 2015.

On ne peut pas avoir des avancées du secteur


numérique sans réduction de cette énorme fracture numérique, car la téléphonie
mobile est essentielle même pour obtenir des avantages socio-économiques parce
qu’elles représentent une solution rentable pour élargir l’accès aux services à large
12
13. www.matininfos.net le 09/10/2021 à 11h 23
37

bande, pour stimuler l’économie de la connaissance et pour développer des capacités


numériques dans tous les secteurs de l’économie.

Une plus grande pénétration et utilisation de la


téléphonie mobile apporterait un certain nombre d’avantages, tels que la promotion
de l’inclusion numérique, la possibilité de permettre à un plus grand nombre de
congolais de bénéficier de l’échange d’informations à des fins aussi bien
professionnelles que sociales, une meilleure productivité, une meilleure cohésion et
participation sociale et aussi une amélioration de l’accès à l’éducation, aux soins de
santé et aux services publics.

1.3.1.3. Cout d’accès aux services mobiles élevés

Les services mobiles restent encore trop chers


pour la majorité de la population congolaise, 20% des familles les plus pauvres
devraient dépenser 19% de leurs revenus annuels pour un téléphone de base et
même 20% des familles les plus riches devraient dépenser un tiers de leurs revenus
pour avoir un téléphone de haut- de- gamme.

1.3.1.4. Fibre optique

Tout d’abord la fibre optique constitue une


infrastructure numérique indispensable à une connectivité internet de très haut
débit. Mais en République Démocratique du Congo, l’instauration de la fibre optique
internationale WACS (West Africa Câble System) fait son apparition seulement en
2012 et s’étend depuis la ville de Moanda, sur le littoral de l’océan Atlantique.
En effet, malgré la présence de cette fibre
optique qui d’ailleurs est qualifiée de mauvaise qualité faute de bonne volonté
politique Jusqu’à ces jours, la connectivité internet en RDC ne s’est toujours pas
amélioré et demeure encore précaire. La mise en place d’une fibre optique de qualité
pourra booster la connectivité d’internet en RDC.

1.4. Recommandations et pistes de solutions

Après avoir essayé de repérer quels sont les


véritables facteurs qui constituent un frein pour le décollage du secteur numérique
en RDC, l’on s’aperçoit que le numérique en RD Congo n’est pas encore au rendez-
vous de ses énormes potentialités qui peuvent propulser une réelle et inclusive
croissance économique en République Démocratique du Congo, alors que dans des
nombreux débats et analyses, les TIC sont présentées comme un vecteur de plus en
plus important de la croissance économique. C’est le cas par exemple, de l’économie
américaine, suisse ou encore Marocaine.
A la lumière de cette réalité, nous pouvons
émettre les recommandations et les solutions ci-après :
38

 Alléger la taxation d’internet par le pouvoir public congolais en promouvant


une politique fiscale et économique appropriée et propice, afin de créer un meilleur
climat des affaires qui pourra à son tour favoriser et susciter des investissements
indispensables à l’émergence de ce secteur. Car signalons qu’actuellement, la RDC
doit faire face à d’importantes difficultés par rapport à l’infrastructure du secteur des
télécommunications et à l’infrastructure générale. En 2010 déjà, la Banque Mondiale
déclarait que la RDC faisait face « probablement au plus grand défi d’infrastructure
de toute l’Afrique ».
 Corriger le déficit énergétique présent en RD Congo, cars « sans électricité, pas
de développement du numérique, En effet la production d’énergie constitue une de
grande difficulté pour le numérique congolais, car presque la moitié des usines
existantes nécessitent une rénovation et subissent des pannes assez fréquentes
d’électricité. Les problèmes d’électricité affectent tout particulièrement les
opérateurs de téléphone mobile en RDC. Et pour corriger cet énorme déficit nous
proposons que le secteur public et privé effectue des investissements suffisants pour
mettre en place également l’infrastructure sur la quelle internet peut fonctionner
dans le pays. Le but en faisant cela est d’augmenter le taux d’électrification, qui ne
représente actuellement que 9% environ de la population congolaise, qui compte
près de 87 millions d’habitants.
 Eduquer et former la population sur l’utilisation des NTICS : il est à retenir que
l’éducation de la population sur l’utilisation des outils digitales constituent un
élément important à prendre en compte pour augmenter le taux de pénétration
d’internet. En effet selon David MUHIMA MUDILO ( président d’incubation des start-
up basée à Kinshasa) , près de 70% de la population du Congolaise à 20 ans au moins,
en d’autres termes , près de 60 millions de congolais risquent de grandir avec
d’énormes lacunes dans leurs compétences numériques alors que les autres pays
comme le Rwanda et le Kenya continuent de progresser dans la mise en place
d’infrastructures internet qui rendront leurs économies respectives compétitives,
dans le secteur par exemple : de l’éducation, du marché de travail, dans les années à
venir.

Section 2. Limite des résultats

Plusieurs limites ont été observées dans les


résultats de notre recherche, notamment au niveau de la nature des données
utilisées. En effet notre travail s’est basée essentiellement sur des données
qualitatives, ces types de données ne nous a pas permis d’être très précis dans
l’analyse de nos résultats. Et enfin, Notre travail s’est axé essentiellement aussi sur la
technique documentaire, nous nous sommes plus basées sur les avis des experts dans
les résultats que nous avons trouvés sans pour autant utiliser des outils
mathématiques et procéder à une modélisation des données récoltées.
39

CONCLUSION
Nous voici donc au terme de notre travail qui a
porté sur « l’apport de l’économie numérique dans les entreprises publiques : cas
BCC ». En abordant nos recherches, notre préoccupation c’est axée autour les
questions suivantes :

- Cet apport de l’économie numérique est-elle perceptible dans nos entités ?


- Est-ce important de miser sur le modèle numérique avec les dangers qu’il
présage ?

En guise de réponse provisoire à la question soulevée dans la problématique, nous


avons eu à émettre deux hypothèses dont :
40

- Avec une société de plus en plus tournée vers les technologies pour presque
tous les domaines producteurs des biens et services utiles à la consommation,
force est de constater que par rapport au monde et à l’évolution de la
technologie, la RDC accuse un sérieux retard, lui coutant ça et là certaines
embuches face à son développement. De ce fait notre travail aide à montrer
l’incapacité à faire sans la technologie.
- Cependant au vue des tous les biens que peut procurer une économie tourner
vers le numérique la tendance est de considérer les dangers qui lui sont liés
comme des dommages collatéraux.

La finalité des questions des recherches a


nécessité le recours à la méthode analytique, appuyée essentiellement par une
technique documentaire.

Dans sa structure notre travail a été scindé en


trois chapitres dont le premier a abordé la revue de la littérature, en vue de mieux
clarifier les concepts de base, le deuxième chapitre a porté sur le contexte de l’étude
et en fin le troisième chapitre a porté sur les implications, discussions et limites des
résultats.

Après analyse et étude des données les résultats ont révélé ce qui suit :

L’activité du secteur numérique dans le monde est en plein essor avec des chiffres
très flatteur certes, cela semble flouter la peine que présente en particulier certains
pays à suivre le rythme même si le direction est déjà prise.

L’activité du secteur numérique en RDC a connu différentes phases sous l’angle


d’étude au sein des entreprises publiques :

La production numérique a connu une phase d’instabilité constatée en 2010,


notamment avec une contribution négative de 0,8 point qui a absorbé la
performance du secteur tertiaire. De 2011 à 2017, le secteur numérique a connu une
phase de stabilité, avec une contribution positive au sein de la croissance
économique dont la performance était minime vue les potentialités intrinsèques au
numérique. En 2018, le secteur numérique a montré une tendance baissière donnant
une contribution négative de 0,2 point déboitant ainsi les performances positives
connue durant la période de 2011 à 2017.

La mise en place d’une économie numérique en RDC, s’est décliné sur l’analyse du
niveau de taxation d’internet, la fracture numérique, le cout d’accès aux services
mobiles ainsi que de la fibre optique. Le niveau de la taxation d’internet en RDC, a
41

montré qu’elle est soumise à une taxe d’accise qui est fixé à 10% et qui impacte donc
négativement le niveau de production du secteur numérique dans sa contribution au
PIB de la RDC. Cette taxe d’accise est normalement destinée aux entreprises
produisant des externalités négatives sur l’environnement La fracture numérique a
relevé une faible pénétration de la téléphonie mobile estime à 31% en RDC par GSMA
en 2015. Le cout d’accès aux services mobiles qui a révélé que le cout des services
mobiles était très élevé suite à plusieurs facteurs légaux réduisant la part des
profitabilités des entreprises. L’absence d’une fibre optique de qualité ne permet pas
un accès fiable à une connexion internet de très haut débit.

Fort de ce qui précède nous constatons que notre hypothèse 1 de départ a été
confirmé tout en montrant les efforts que produisent les entités publiques à se
moderniser vers le numérique, hélas la RDC accuse un grand retard et ne favorise pas
un climat des affaires propice à l’ascension de l’NTIC.
42

BIBLIOGRAPHIE
i. OUVRAGES

CHASSAGNE (C.), Accompagner la transition énergétique grâce au numérique, Paris,


Ed. Territorial, 2016, p. 76.
HERBERT (S.), CULTURE INC, Californie, Ed. Oxford University press Inc, 1991, 208p.
NDINGA (R.), les NTIC et la modernisation de la société congolaise, Brazzaville, Ed.
L’harmattan, 2013, p. 376.

ii. ARTICLE

BEZIADE C., ASSAYAG S., (2014) « l’impact du numérique sur les métiers de la
banque », Academia edu, net, mars 2014, https://www.academia.edu/41183289,
consulté le 08.10.2021.

iii. RAPPORTS

BCC, rapport annuel 2019, Kinshasa.


DIAGNE I., rapport sur l’économie numérique facteur de croissance au Sénégal,
rapport présenté à la commission industrielle de l’énergie et des technologies, 2014,
Dakar.
GSMA, rapport du global system for mobile communications 2015, Kinshasa.

iv. MEMOIRE ET TFC

ANGEMITO J., l’efficacité des moyens de sécurisation transactions bancaire des


online par la RAWBANK, mémoire présente à la faculté d’économie de l’ISG, Kinshasa,
2012 (inédit).
KABONGO B., faire du numérique congolais un levier de croissance économique en
RDC, mémoire présenté d’informatique de l’UPC, Kinshasa, 2010 (Inédit).
MINGASHANGA J., modélisation de portefeuille électronique dans une société : cas
TIGO CASH, mémoire présenté à la faculté d’informatique de l’ISC, Kinshasa, 2014
(Inédit).
MUYENGA H., mise en place d’un porte-monnaie électronique pour une inclusion
financière effective en RDC, mémoire présenté à la faculté d’informatique de l’ISG,
Kinshasa, 2016 (Inédit).
43

v. NOTES DE COURS

MUSANGU Luka (M.), informatique appliquée, Kinshasa, UPC, 2018.

vi. WEBOGRAPHIES

www.matininfos.net le 09/10/2021 à 11h 23.


https://www.undp.org/content/dam/rba-Covid-RDC_2020., consultée le 14 Avril 2021
https://unctad.org/system/files/official-document/der2019_fr., consultée le 14 Avril 2021.
Idem., consultée le 14 Avril 2021.
44

TABLE DE MATIERE

Epigraphe…………………………………………………………………………………………………………………..1
Dédicace…………………………………………………………………………………………………………………….2
Remerciement……………………………………………………………………………………………………………3
In memoriam……………………………………………………………………………………………………………..4
Liste d’abréviations…………………………………………………………………………………………………….5
INTRODUCTION………………………………………………………………………………………………………….6
I. Contexte de l’étude…………………………………………………………………………………………6
II. Problématique…………………………………………………………………………………………………7
III. Hypothèses……………………………………………………………………………………………………..9
IV. Méthodologies et Techniques…………………………………………………………………………9
V. Délimitation…………………………………………………………………………………………………….9
VI. Objectif………………………………………………………………………………………………………….10
6.1. Objectif général………………………………………………………………………………………10
6.2. Objectif spécifique………………………………………………………………………………….10
VI. Canevas du travail…………………………………………………………………………………………10
CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE……………………………………………………………………11
Section 1. CONSIDERATION THEORIQUE SUR L’ECONOMIE NUMERIQUE…………………11
1.1. Définitions des concepts……………………………………………………………………………………11
1.1.1. L’économie…………………………………………………………………………………………………….11
1.1.2. Le numérique…………………………………………………………………………………………………12
1.1.3. L’économie numérique…………………………………………………………………………………..13
1.1.4. Le Corona Virus………………………………………………………………………………………………13
1.2. Quelques changements occasionné par le numérique dans les entreprises………13
1.2.1. Caractéristiques pourtant intelligibles : vers l’entreprise numérique……………..13
1.2.2. Impact du numérique sur les banques……………………………………………………………15
1.2.2.1. Evolution des comportements et attentes du client…………………………………….15
1.2.2.2. Plus d’interactivité, de continuité de service et de simplicité d’utilisation Le
client attend d’abord de la part de sa banque une forte interactivité et une continuité
de service………………………………………………………………………………………………………………...15
1.2.3. Emergence de nouveaux moyens de paiement et arrivée de nouveaux entrants
dans la sphère bancaire……………………………………………………………………………………………16
1.2.3.1. La banque directe « Pure Players »………………………………………………………………16
1.2.3.2. Les nouveaux moyens de paiement…………………………………………………………….18
45

1.2.4. Modification des organisations et modes de fonctionnement en interne Le


partage de l’information………………………………………………………………………………………….21
Section 2. ETUDE EMPIRIQUE…………………………………………………………………………………..22
CHAPITRE 2. CONTEXTE DE L’ETUDE…………………………………………………………………………25
Section I. PRESENTATION DE LA BCC………………………………………………………………………..25
I. Localisation……………………………………………………………………………………………………………25
I.1. Banque du Congo belge et privilège d’émission………………………………………………….25
I.2. Banque Centrale du Congo belge et Ruanda-Urundi…………………………………………..26
I.3. Le conseil Monétaire de la République Démocratique du Congo………………………..27
I.4. Banque nationale du Congo……………………………………………………………………………….27
Section II. STATUTS JURIDIQUE ET OBJET SOCIAL……………………………………………………..28
Section III. MISSIONS………………………………………………………………………………………………..28
Section IV. STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT………………………………………………………..29
IV.1. Les organes statutaires…………………………………………………………………………………….29
IV.2. LES ORGANES ADMINISTRATIFS……………………………………………………………………….30
IV.2.1. Les Directions et Organes du Siège………………………………………………………………..30
IV.2.2. Les organes autonomes…………………………………………………………………………………31
IV.2.3.Les Directions Provinciales……………………………………………………………………………..31
IV.2.4. Les Agences Autonomes……………………………………………………………………………….32
IV.2.5. Le Bureau de Représentation de Bruxelles…………………………………………………….32
Section V. ETUDE DES ACTIVITES DE LA BCC…………………………………………………………….33
CHAPITRE 3. DISCUSSION, IMPLICATIONS ET LIMITES………………………………………………34
Section 1. DISCUSSION DES RESULTATS……………………………………………………………………34
1.1. Apport positif du numérique……………………………………………………………………………..34
1.1.1. Sur le plan économique………………………………………………………………………………….34
1.1.2. Sur le plan humain………………………………………………………………………………………….35
1.2. Apport négatif du numérique……………………………………………………………………………35
1.3. Analyses causale des résultats…………………………………………………………………………36
1.3.1. Principaux freins au développement numérique en RDC………………………………36
1.3.1.1. La taxation Internet……………………………………………………………………………………..36
1.3.1.2. La fracture du numérique……………………………………………………………………………37
1.3.1.3. Cout d’accès aux services mobiles élevés…………………………………………………….37
1.3.1.4. Fibre optique……………………………………………………………………………………………….37
1.4. Recommandations et pistes de solutions…………………………………………………………..38
Section 2. Limite des résultats………………………………………………………………………………….39
CONCLUSION……………………………………………………………………………………………………………
40BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………………………………………..
42
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