Maths 3 ESCP 1999 ECE Sujet Mathematiques Prepa HEC
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DIRECIlON DE L'ENSEIGNEMENT
Direction des Admissions et Carcours
OPTION ECONOMIQUE
MATHEMATIQUES III
On considère l’application S de M,(R) dans lui-même qui associe à tout élément M de M2(R)
l’élément S ( M ) = J M J .
1. a) Montrer que l’application S ainsi définie est un automorphisme de l’espace vectoriel M,(R).
Quel est l’automorphisme réciproque de S?
b) Montrer que si M et N sont deux éléments quelconques de M2(R), on a S ( M N ) = S ( M )S ( N ) .
2. On considère les éléments
3. Montrer que 1, J , K , L sont des vecteurs propres de S . Déterminer la matrice représentant l’auto-
morphisme S dans la base (1,J , K , L ) .
4. Soit 3 l’ensemble des éléments M de M2(R) vérifiant S ( M ) = M et soit Ç l’ensemble des éléments
M de M2(W) vérifiant S ( M ) = - M . Montrer que 3 et Ç sont des sous-espaces vectoriels de
M2(R) et que tout élément M de M2(R) peut s’écrire d’une manière et d’une seule sous la forme
+
M = M+ M - avec M+ E 3 et M- E Ç.
5. a) Montrer que le produit de deux matrices appartenant à 3 appartient aussi à F. Que peut-on
dire du produit de deux éléments de Ç ?
b) Plus précisément, pour deux matrices M et N de M2(R), exprimer ( M N ) + et ( M N ) - en
fonction de M+, M - , N+ et N - .
EXERCICE II
Pour tout entier k supérieur ou égal à 2, soit fk la fonction définie sur ]O,+CO[ par :
Montrer que fk est dérivable en 1 et donner, selon les valeurs de k, la valeur de fk(1).
b) On considère les fonctions auxiliaires (pk définies, pour tout 2 > O, par
(pk(x) = k(x - 1) - zln(x).
Etudier, pour tout entier k supérieur ou égal 2, les variations de la fonction ( p k . Montrer que
l’équation ( p k ( 2 ) = O admet une racine unique dans l’intervalle CO[. Dans la suite, on notera
ak cette racine.
c ) En distinguant les cas k = 2, k pair supérieur ou égal à 4, k impair supérieur ou égal à 3,
donner le tableau de variation de la fonction fk (on précisera les limites aux bornes).
+
Justifier l’inégalité : 1 ln(1 6k)l 5 k e l - k . En déduire que la suite ( S k ) k >-l a une limite nulle et,
plus précisément, que 6 k est équivalent à - k e - k quand k tend vers l’infini.
c) Justifier, en conclusion, la relation
Pour tout entier n >_ 1, on pose 2, = X,Y,. La variable aléatoire 2, ainsi définie vaut donc 1 si
le ni&me objet est à la fois défectueux et contrôlé et O sinon.
L’objet de l’exercice est d’étudier le nombre d’objets défectueux produits par la chaîne avant qu’un
objet défectueux n’ait été détecté.
1. Déterminer, pour tout entier n 2 1, la loi de la variable aléatoire 2, et la covariance des variables
X , et 2,. En déduire que les variables X, et 2, ne sont pas indépendantes.
Par contre, il résulte des hypothèses (et on ne demande pas de le justifier) que, pour tout entier n,
la variable aléatoire 2, est indépendante des variables ( X i , i # n ) et des variables (Yi, i # n ) , de
même que des variables (Zj7i # n).
2. Soit, pour tout entier n 2 1, A , l’événement : “le ni*meobjet fabriqué est le premr’er qui ait été
controlé et trouvé défectueux”.
a) Exprimer A , à l’aide des variables aléatoires 21’ 2 2 , ... 2, et déterminer P(A,).
b) Montrer qu’on finira, presque sûrement, par détecter un objet défectueux.
3. Soit un entier n 2 2.
a) Pour tout entier k vérifiant 1 5 k 5 n - 1, calculer la probabilité des événements
( X I ,= 1)n A , et ( X I ,= 1)n (Zk= O ) .
= O). Montrer l’égalité des probabilités conditionnelles
On note BI,l’événement (21,
b) Montrer que si 21, 52, ... 2,-1 est une suite quelconque de nombres égaux à O ou à 1, on a
n-1
c) Soit S, = X j le nombre d’objets défectueux fabriqués avant le ni*“‘=
objet et soit un entier
j= 1
m vérifiant O _< m 5 n - 1 . Calculer P A , ( & = m).
d) Déterminer l’espérance de S, pour la probabilité conditionnelle sachant A,.