Corrig e Du Devoir Surveill e N 10: I La Temp Erature Du Mouton
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I La température du mouton
A Propriétés de la toison de laine
1 L’unité (plutôt que la dimension...) de λ est W K−1 m−1 . La dimension est M.L.T −3 .θ−1
(on accepte les deux réponses, mais pas de mélange entre unité et dimension).
2 Comme e min (L, H) on peut considérer la plaque comme infinie dans les directions
x et y. Dès lors les phénomènes ne peuvent dépendre spatialement que de z. On a donc
→
− ∂T →
−
T (z, t), d’où j = −λ e z porté par →
−
e z et ne dépendant lui que que de z et t.
∂z
3 On applique le premier principe au système proposé entre deux instants infiniment voisins
t et t + dt : dU + dEm = δW + δQ. On peut écrire dEm = 0 car a priori on a affaire à
∂T
un solide immobile, δW = 0 car le volume du système ne varie pas, dU = µcHLdz dt.
∂t
Le transfert thermique est la différence entre celui entrant en z pendant dt et celui
sortant en z + dz pendant la même durée, soit δQ = HLjQ (z, t)dt − HLjQ (z + dz, t)dt =
∂jQ ∂2T
−HL dtdz = HLλ 2 dzdt.
∂z ∂z
∂T ∂2T
Soit au final après simplification µc − λ 2 = 0. C’est une équation de diffusion.
∂t ∂z
∂2T d2 T
4 En régime stationnaire T ne dépend plus du temps, = 0, ou mieux =0
∂z 2 dz 2
∂jQ →
−
Le calcul précédent en régime stationnaire montre que 0 = = 0 et donc j Q de
∂z
dépend pas de z. Il est donc constant (uniforme et stationnaire !). Ceci est dû au fait que
→
−
j Q est à flux conservatif en régime stationnaire, en l’absence de source.
5 La résolution de l’équation de la chaleur est ici immédiate en prenant en compte les
z →
−
températures imposées aux extrémités T = Tentrée + (Tsortie − Tentrée ), d’où j Q =
e
Tsortie − Tentrée →−
−λ e z . Enfin le flux thermique traversant la plaque, compté positive-
e
ment dans le sens des z croissants (l’énoncé ne précise pas ce point là), se calcule par le
→
− HLλ
flux de j Q à travers une section de la plaque ϕ = (Tentrée − Tsortie ).
e
→
−
6 Par analogie avec l’électrocinétique où un flux de j , i.e. l’intensité, est proportionnel à
une différence de potentiel selon V2 − V1 = RI, on définit la resistance thermique telle que
e
Tentrée − Tsortie = Rth ϕ. Par identification avec la relation précédente il vient Rth = .
λHL
Deux résistances seront en série si elles sont parcourures par la même puissance thermique.
Elles seront en parallèles si elles sont soumises à la même différence de température.
7 On est, pour chaque échantillon de laine, exactement dans la situation précédente. On
pourra donc écrire, en notant ϕ le flux thermique positif s’écoulant de la plaque chaude
λlaine S eϕ
vers une plaque froide, ϕ = (Tc − Tf ), soit λlaine = .
e S (Tc − Tf )
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∂Ψ(x, t) ~2 ∂ 2 Ψ(x, t)
i~ =− + U (x, t)Ψ(x, t).
∂t 2m ∂x2
Si on se limite à l’équation dite indépendante du temps (ce qui n’était pas précisé dans
l’énoncé) il reste, pour la partie spatiale ϕ(x) l’équation :
~2 d2 ϕ
− + U (x)ϕ = Eϕ.
2m dx2
2 On interdit physiquement dans ces deux domaines la possibilité de détecter le quanton,
en y mettant un potentiel infini. Dès lors pour que la probabilité d’y détecter la particule
soit nulle il est cohérent d’y prendre ϕ(x) = 0.
Plus mathématiquement, si ϕ n’y était pas nul, U (x)ϕ(x) prendrait une valeur infinie,
alors que les autres termes de l’équation de Schödinger restent finis... contradiction.
On peut également justifier en faisant référence à la longueur de pénétration sous une
marche de potentiel qui tend vers 0 lorsque la hauteur de la marche tend vers l’infini.
3 L’équation de Schrödinger indépendante du temps s’écrit pour −a < x < a sous la forme
ϕ00 + k 2 ϕ = 0.
Compte tenu de la définition de k il est clair que E > 0. Le cas E = 0 n’est pas possible,
car alors la solution serait une fonction affine entre −a et +a et qui par continuité devrait
s’annuler en ces deux points : ϕ serait identiquement nulle. Ceci ne représente pas un
état physique (impossible de normaliser la fonction !)
On traite donc le cas k > 0. Les solutions sont de la forme ϕ(x) = A cos (kx) + B sin (kx).
La continuité de la fonction d’onde en x = ±a amène A cos (ka) − B sin (ka) = 0 et
A cos (ka) + B sin (ka) = 0.
Par sommation il vient donc A cos(ka) = 0. Par différence il vient B sin (ka) = 0.
On peut noter alors que si A 6= 0, alors cos (ka) = 0. Dès lors sin (ka) 6= 0, et en
conséquence B = 0.
Le même travail montre que si B 6= 0, alors A = 0.
On a donc deux familles de solutions. Celles pour lesquelles B = 0 et cos (ka) = 0, et
celles pour lesquelles A = 0 et sin (ka) = 0.
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π π
Pour la première famille il vient donc ka = + nπ avec n ∈ N, soit k = (2n + 1) et
2 2a
~2 π 2
donc E = (2n + 1)2 .
8ma2
Pour la seconde famille il vient ka = nπ avec n ∈ N∗ (attention à bien exclure le cas
nπ
k = 0, qui correspond à nouveau à la fonction identiquement nulle), soit k = et donc
a
n2 ~2 π 2 2 2
2 ~ π
E= = (2n) .
2ma2 8ma2
On voit donc que l’on peut rassembler les deux familles d’énergie sous une seule formule
n2 π 2 ~2
E= , qui sont les énergies des états stationnaires recherchées.
8ma2
On note la quatification de ces niveaux d’énergie. On note également (cf. infra) que la
particule ne peut pas être au repos dans le puits, contrairement à la situation classique.
1
4 Par normalisation pour les solutions de la première famille on trouve |A|2 = . On peut
a
prendre A réel positif et donc proposer :
1 πx
ϕ(x) = √ cos (2n + 1) .
a 2a
De même pour les solutions de la deuxième famille il vient
1 πx
ϕ(x) = √ sin n .
a a
On peut également résumer la situation en disant que pour le niveau d’énergie E =
n2 π 2 ~2 1 πx
, si n est pair la fonction d’onde est ϕ(x) = √ sin n et que s’il est impair,
8ma2 a 2a
1 nπx
la fonction d’onde est ϕ(x) = √ cos .
a 2a
Autrement dit l’état fondamental correspond a une solution impaire, le premier état
excité à une solution paire, et ainsi de suite en alternant la parité.
5 Les allures demandées sont les suivantes :
~2
6 L’inégalité d’Heisenberg, mise au carré donne (∆x)2 (∆px )2 > .
4
Or (∆px )2 = p2x − hpx i2 . Physiquement Il est clair sans calcul qu’ici hpx i = 0 (la
particule restant confinée), soit (∆px )2 = p2x = h2mEi = 2mE puisque l’énergie est
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1 exp − kBε T
normalisation : p(E = 0) = , p(E = ε) = .
1 + exp − kBε T 1 + exp − kBε T
N ε exp − kBε T
Dès lors < Erot >= N × (0 × p(E = 0) + ε × p(E = ε)) = .
1 + exp − kBε T
d < Erot > N ε2 exp − kBε T
9 On a alors Cv,m,rot = = 2
dT kB T 2
1 + exp − kBε T
10 On remonte aux fluctuations, i.e. à la variance par le théorème de fluctuation dissipation
2 2 2
exp − kBε T
(∆Erot ) = kB CT = N ε 2 ce qui est bien la valeur attendue.
1 + exp − kBε T
11 À basse température (i.e. pour T < T2 ) on vérifie que la capacité thermique due à la
rotation tend vers 0. À haute température on utilise le modèle classique qui montre
qu’elle tend vers une valeur limite R/2.
On vérifie également qu’il y a une sorte d’additivité des capacités thermiques associées aux
divers degrés de liberté quadratiques. À basse température il ne reste que la translation,
et le gaz se comporte comme un gaz parfait monoatomique et une capacité thermique à
volume constante valant 3R/2. Au delà de la température de gel, on libère les degrés de
libertés de rotation ce qui amène à la valeur 5R/2 (en prenant en compte globalement
les deux degrés de rotation). À plus haute température encore on dégèlerait des degrés
de liberté de vibration...